FR3044455A1 - Dispositif d’alerte nomade - Google Patents

Abstract

L'invention est un dispositif d'alerte contenu dans un boitier, apte à lancer automatiquement une alerte, lorsque son utilisateur se trouve dans une situation de détresse. Le dispositif comporte un circuit d'émission, apte à émettre automatiquement un signal d'alerte radio-fréquentiel lorsqu'il est activé. Il peut également comporter un circuit de géolocalisation, apte à établir une position du dispositif lors de l'émission d'une alerte. Lorsque le dispositif est porté par une personne, le circuit d'émission et le circuit de géolocalisation sont inactifs, et n'émettent ni ne reçoivent aucun signal, hormis lors d'une situation de détresse. Le dispositif est compact et destiné à être intégré dans un article porté par son utilisateur. Cet article peut notamment être un équipement de protection, un vêtement, une chaussure, ou un accessoire de sport.

Description

Dispositif d'alerte nomade Description

DOMAINE TECHNIQUE

Le domaine technique de l'invention est un dispositif nomade d'alerte permettant d'émettre un signal d'alerte en cas de survenue d'une situation de détresse, de type accident, malaise ou agression. Le dispositif peut être intégré à un article porté par une personne.

ART ANTERIEUR

Des dispositifs nomades permettant la détection de situations de détresse, de type accident, agression ou malaise, sont actuellement commercialisés sous différentes formes, afin de permettre à une personne de signaler une telle situation. Ces dispositifs disposent généralement d'un bouton, permettant de déclencher une alerte. Cette alerte peut être l'émission d'un signal sonore ou lumineux. Elle peut également s'accompagner de l'émission, via des réseaux de type Wifi ou GSM, d'un appel téléphonique vers des services d'urgence. Ces produits peuvent intégrer un moyen de positionnement par satellite, par exemple selon le réseau satellitaire GPS, afin de fournir une localisation de la personne en situation de détresse.

Ces dispositifs prennent la forme de pendentifs, de montres ou de simples boîtiers autonomes. Les dispositifs les plus complets, combinant l'émission d'un signal d'alerte à une géolocalisation GPS, et disposant d'une autonomie suffisante sont généralement des boîtiers, dont l'encombrement est proche de celui d'un téléphone portable.

Cependant, l'autonomie de tels dispositifs est limitée à quelques jours et dépasse rarement une semaine. Ainsi, le risque qu'un dispositif ne soit plus opérationnel, car n'ayant pas été suffisamment rechargé, lors de la survenue d'une situation de détresse n'est pas négligeable. En effet, une situation de détresse ne se produit que rarement, et une personne utilisant un tel dispositif risque d'oublier de le recharger régulièrement.

Un autre problème de tels dispositifs est l'émission d'une fausse alerte, qu'il faut éviter car cela peut entraîner une mobilisation inutile de l'entourage de l'utilisateur, ou de services de sécurité. L'invention présentée ci-dessous répond à ces problèmes.

EXPOSE DE L'INVENTION

Un objet de ladite invention est un dispositif d'alerte, apte à être porté par une personne, et à émettre un signal d'alerte lorsque ladite personne est placée dans une situation de détresse, le dispositif d'alerte comportant : un circuit d'activation, apte à être activé lorsque la personne est dans une situation de détresse ; un circuit d'émission, apte à émettre automatiquement un signal d'alerte vers un réseau de télécommunication sans fil, de préférence un réseau de téléphonie mobile, lorsqu'il est activé par ledit circuit d'activation ; un boîtier, formant une enveloppe autour desdits circuits d'activation et d'émission.

Le dispositif peut être tel que : le circuit d'émission est configuré de façon à être inactif lorsque le dispositif est porté par une personne, ledit circuit d'émission n'étant alors pas connecté avec un réseau de téléphonie mobile ; le circuit d'émission, après avoir été activé lors d'une situation de détresse, est apte à passer d'un état inactif à un état actif, et à effectuer les opérations suivantes : identifier un réseau de téléphonie mobile disponible ; établir une connexion avec ledit réseau de téléphonie mobile ainsi identifié ; émettre automatiquement le signal d'alerte suite à ladite connexion.

Autrement dit, après avoir été activé lors d'une situation de détresse, le circuit d'émission est apte à se connecter à un réseau de téléphonie mobile et à émettre automatiquement le signal d'alerte.

Le dispositif peut comporter un commutateur d'alerte, apte à être actionné manuellement, de façon à activer le circuit d'activation. Le commutateur d'alerte peut être activé à travers le boîtier. Par exemple, le boîtier comporte une première ouverture, ou une membrane, à travers laquelle ledit commutateur d'alerte est apte à être actionné. Le commutateur d'alerte peut s'étendre à travers ladite première ouverture. Ainsi, un seul actionnement du commutateur d'alerte permet l'émission automatique du signal d'alerte, le circuit d'émission passant d'un mode inactif, c'est-à-dire sans liaison avec un réseau de téléphonie mobile, à un mode actif, avec émission automatique du signal d'alerte. Un tel fonctionnement permet une autonomie particulièrement élevée, dépassant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Le risque d'oubli de recharge est donc limité.

Le dispositif peut comporter un circuit de géolocalisation apte à établir une position dudit dispositif d'alerte lorsqu'il est activé par le circuit d'activation, le circuit d'émission étant alors apte à communiquer une position dudit dispositif dans le signal d'alerte.

Par signal d'alerte, on entend un message d'alerte, destiné à un interlocuteur prédéterminé, en particulier un service d'urgence et/ou un contact indiqué par la personne.

Le dispositif peut comporter un circuit d'actimétrie, comprenant au moins un capteur de mouvement apte à détecter des mouvements dudit dispositif, et à activer le circuit d'activation en cas de détection d'un mouvement représentatif d'une situation de détresse de ladite personne.

Le dispositif peut comporter un commutateur d'utilisation, apte à occuper une position de repos ou une position d'utilisation, ledit commutateur étant configuré pour passer automatiquement dans ladite position d'utilisation lorsque le dispositif est porté par ladite personne. Le commutateur d'utilisation est alors apte à déclencher un fonctionnement dudit circuit d'actimétrie. Par exemple, le commutateur d'utilisation peut être configuré pour être actionné lors de l'insertion du dispositif d'alerte dans un support. Lorsque le commutateur d'utilisation est dans sa position de repos, le circuit d'actimétrie est inactif.

Le dispositif peut comporter un circuit d'inhibition, apte à désactiver le circuit d'activation après que ce dernier a été activé. Ce circuit d'inhibition peut être activé : - par un commutateur d'inhibition, s'étendant à travers une deuxième ouverture dudit boîtier, à travers laquelle le commutateur d'inhibition est apte à être actionné. Le commutateur d'inhibition peut également être recouvert par une membrane, faisant partie du boîtier, dont la déformation permet d'actionner le commutateur d'inhibition. - et/ou par le circuit d'actimétrie, ce dernier étant apte à activer le circuit d'inhibition.

De préférence, le dispositif comporte un corps central duquel s'étendent, de part et d'autre dudit corps central, deux extrémités, chaque extrémité formant un élément de maintien configuré pour permettre un maintien dudit dispositif d'alerte sur un article apte à être porté par ladite personne. Au moins une extrémité, et de préférence chaque extrémité peut comporter une fente, permettant le passage d'une sangle, de façon à permettre un maintien du dispositif d'alerte sur un article. Au moins une extrémité, et de préférence chaque extrémité peut comporter une partie plus mince que le corps central, de façon à pouvoir être insérée dans ledit article. Cette partie plus mince peut s'étendre selon une distance de 1 mm à 2 ou 3 cm, dans une direction s'étendant de ladite extrémité vers le corps central.

Ainsi, le circuit d'émission et le circuit de géolocalisation sont inactifs tant qu'ils n'ont pas été activés par le circuit d'activation, qu'il s'agisse d'une activation manuelle, par le biais du commutateur d'alerte, ou d'une activation automatique, par le biais du circuit d'actimétrie. Cela permet une réduction significative de la consommation électrique du dispositif d'alerte.

Le dispositif peut comporter l'une quelconque des caractéristiques suivantes, prises isolément ou en combinaison.

Le commutateur d'alerte s'étend selon une première direction et le commutateur d'inhibition s'étend selon une deuxième direction, la deuxième direction étant sécante de la première direction, en étant notamment orthogonale à ladite première direction. Le dispositif d'alerte s'étend selon une face, dite face avant, de laquelle le commutateur d'alerte peut faire saillie, ladite face avant étant bordée d'une pluralité de faces latérales, sensiblement orthogonales à ladite face avant, le commutateur d'inhibition faisant saillie d'une desdites faces latérales, de telle sorte que la première ouverture s'étend selon une direction sensiblement orthogonale à la deuxième ouverture.

Le dispositif d'alerte comporte une batterie et une embase configurée pour être raccordée à un câble, par exemple un câble d'alimentation, le boîtier présentant une troisième ouverture située au niveau de ladite embase. Cette troisième ouverture permet le raccordement audit câble. Cette troisième ouverture peut être confondue avec la deuxième ouverture.

Le circuit d'actimétrie est apte à identifier une activité exercée par un utilisateur. Il peut alors déterminer le temps passé par l'utilisateur à exercer cette activité durant une période temporelle donnée. Cette activité peut être, par exemple, la marche.

Le circuit d'actimétrie est apte à identifier un mouvement, dit mouvement d'inhibition, exercé par un utilisateur. Il est alors apte à activer le circuit d'inhibition, de telle sorte qu'une activation non souhaitée du circuit d'activation puisse être annulée.

Le dispositif d'alerte comporte une plaque support, supportant les commutateurs précédemment décrits ainsi que les circuits d'activation, d'inhibition, d'émission, de géolocalisation et l'éventuel circuit d'actimétrie.

La batterie s'étend entre le circuit d'émission, et le circuit de géolocalisation, et le commutateur d'alerte.

Le dispositif d'alerte s'étend selon une face avant, cette dernière présentant une largeur et une longueur, la longueur étant supérieure à la largeur, la largeur de ladite face avant étant inférieure à 35 mm, et de préférence inférieure à 30 mm. Cela facilite une insertion ou une intégration du dispositif d'alerte dans un article porté par une personne. La longueur de la face avant est de préférence inférieure ou égale à 10 cm.

Le dispositif d'alerte comprend une face arrière, opposée à la face avant, et de préférence sensiblement parallèle à cette dernière. Le commutateur d'utilisation peut déboucher de cette face arrière. Ainsi, lorsque cette face arrière est appliquée contre un support, le commutateur d'utilisation prend sa position d'utilisation.

Le boîtier comporte le moins d'ouvertures possibles, ce nombre étant de préférence limité à 4 et de préférence inférieur ou égal à 3.

Un autre objet de l'invention est un article destiné à être porté par une personne, sur lequel est maintenu un dispositif tel que précédemment décrit. L'article peut être un vêtement, un accessoire de sécurité ou un accessoire de sport, dans lequel le dispositif est apte à être intégré ou inséré. Il peut s'agir d'une chaussure, d'une ceinture, d'un casque, d'une sangle, d'un sac à dos.

Un autre objet de l'invention est un procédé d'émission d'une alerte à l'aide d'un dispositif tel que décrit dans cette description, le procédé comportant les étapes suivantes : activation du circuit d'émission par le circuit d'activation en cas de survenue d'une situation de détresse, le circuit d'émission passant alors d'un état inactif, dans lequel il n'est pas en communication avec un réseau de téléphonie mobile, à un état actif ; puis, successivement, à l'aide du circuit d'émission : identification d'un réseau de téléphonie mobile disponible ; établissement d'une connexion avec ledit réseau de téléphonie mobile ainsi identifié ; émission automatique d'un signal d'alerte suite à ladite connexion. L'émission automatique du signal d'alerte est généralement précédée de la réception d'un signal de confirmation de connexion dudit réseau de téléphonie mobile identifié. L'activation du circuit d'émission peut être réalisée par un actionnement, notamment manuel, du commutateur d'alerte. Elle peut également être effectuée par le circuit d'actimétrie suite à une détection, par ce dernier, d'un mouvement représentatif d'une situation de détresse.

Le circuit d'actimétrie peut avoir été préalablement activé par un commutateur d'utilisation, ce dernier détectant que le dispositif est porté par une personne utilisant le dispositif, ou que le dispositif est inséré dans un support intégré dans un article destiné à être porté par la personne. Le procédé peut comprendre une activation du circuit de géolocalisation en cas de survenue d'une situation de détresse, et une estimation d'une position du dispositif par ledit circuit de géolocalisation. Dans ce cas, le signal d'alerte comporte ladite position estimée.

Le procédé peut comprendre, suite à une activation du circuit d'émission, une inactivation de ce dernier, suite à l'actionnement d'un commutateur d'inhibition ou suite à la détection, par ledit circuit d'actimétrie, d'un mouvement d'inhibition prédéterminé. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description des exemples qui suit, donnée à titre non limitatif, cette description s'appuyant sur les figures décrites ci-après.

FIGURES

La figure IA représente un dispositif d'alerte, selon un premier mode de réalisation. La figure IB représente ce dispositif d'alerte sans son boîtier. La figure IC est une autre représentation du dispositif d'alerte dessiné sur les figures IA et IB.

La figure 2 représente des circuits électroniques composant le dispositif d'alerte illustré sur les figures précédentes.

La figure 3A représente un dispositif d'alerte selon un deuxième mode de réalisation. La figure 3B illustre un dispositif d'alerte intégré dans un support.

La figure 4 représente un dispositif d'alerte selon un troisième mode de réalisation.

Les figures 5A, 5B, 5Cet 5D représentent différents articles sur lesquels le dispositif d'alerte peut être maintenu. Ces articles sont respectivement une ceinture (pour les figures 5A et 5B), une chaussure et gilet de sécurité.

EXPOSE DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS

La figure IA représente un dispositif d'alerte 10 selon un premier mode de réalisation. Ce dispositif comporte un boîtier 20, servant d'élément de confinement à des circuits électroniques 30 décrits ci-après. Le boîtier est de préférence rigide. Dans cet exemple, le dispositif d'alerte comporte un corps central 11, duquel s'étendent deux extrémités 12 et 13, ces deux extrémités s'étendant selon deux directions opposées par rapport au corps central 11. Ces deux extrémités sont de préférence plus minces que le corps central 11. Elles permettent notamment d'insérer le dispositif dans un article destiné à être porté par une personne, comme cela sera décrit par la suite.

Le dispositif d'alerte est apte à déclencher automatiquement une alerte lorsqu'un circuit d'activation 31 est activé. Dans ce mode de réalisation, ce circuit d'activation peut notamment être activé manuellement par un commutateur d'alerte 41, lorsqu'un utilisateur se trouve en difficulté et a besoin d'assistance. Le commutateur d'alerte est représenté ici sous la forme d'un bouton poussoir, s'étendant à travers une première ouverture 21 ménagée dans le boîtier 20. L'alerte est automatiquement émise par une liaison sans fil, en particulier par liaison radio-fréquentielle, par un circuit d'émission 34 détaillé ci-après. Le boîtier comporte une face avant 20a, le commutateur d'alerte 41 affleurant ou débouchant de cette face avant. Par commutateur, on entend un actionneur apte à changer l'état d'un circuit, d'un état inactif à un état actif ou réciproquement. Un commutateur peut notamment être un interrupteur de type bouton poussoir.

La première ouverture 21 peut être remplacée par une première membrane placée au niveau de l'enveloppe 20, dont la déformation actionne le commutateur d'alerte 41. L'enveloppe 20 est alors étanche. La première ouverture 21 peut également être recouverte par une telle membrane, toujours à des fins de protection à l'égard de l'humidité ou de la poussière.

Le dispositif d'alerte 10 peut comporter un commutateur d'inhibition 42, apte à activer un circuit d'inhibition 32. Ce circuit d'inhibition 32, représenté sur les figures IB et 2, a pour fonction d'invalider un actionnement involontaire du circuit d'activation 31. Le boîtier 20 peut alors comporter alors une deuxième ouverture 22, permettant l'actionnement du commutateur d'inhibition 42. Cette deuxième ouverture 22 peut être remplacée par une deuxième membrane, ou recouverte par une telle membrane, dont la déformation actionne le circuit d'inhibition 42. La face avant 20a du dispositif d'alerte est adjacente d'une pluralité de faces latérales 20; s'étendant sensiblement orthogonalement à ladite face avant. Dans l'exemple représenté les figures IA et IB, le commutateur d'inhibition 42 débouche d'une face latérale 20; du boîtier, tandis que le commutateur d'alerte 41 débouche de la face avant 20a, ce qui constitue une configuration préférée. Cela permet en particulier d'éviter une confusion entre les commutateurs d'alerte 41 et d'inhibition 42.

Comme décrit par la suite, le dispositif d'alerte 10 peut être destiné à être inséré dans un article 50 apte à être porté par une personne. De préférence, l'insertion est réversible, de telle sorte que le dispositif d'alerte 10 peut être retiré de l'article 50 après avoir été inséré dans ce dernier. L'article 50 peut être un vêtement, un équipement sportif, par exemple un sac à dos ou une chaussure de ski, ou un accessoire de sécurité, de type casque ou chaussure de sécurité. Ses dimensions doivent être appropriées à une telle insertion. Par conséquent, le dispositif d'alerte s'étend de préférence selon une longueur L inférieure à 10 cm, et de préférence inférieure à 7 cm, et il s'étend selon une largeur l inférieure à 3,5 cm, et de préférence inférieure ou égale à 3 cm. Son épaisseur ε est de préférence inférieure ou égale à 1,5 cm, voire 1 cm. Lorsque les extrémités 12, 13 du dispositif d'alerte 10 sont plus minces que le corps central 11, leur épaisseur peut être comprise entre 1 mm et 1 cm.

La figure IB représente les principaux composants du dispositif d'alerte 10. Le commutateur d'alerte 41 est relié à un circuit d'activation 31, dont la fonction est d'activer un circuit d'émission 34, ce dernier générant une alerte lorsque le commutateur d'alerte a été actionné. Le circuit d'activation 31 peut activer un témoin lumineux s'éclairant lorsqu'il a été activé. Ce témoin lumineux peut être disposé sous le commutateur d'alerte 41, de façon à ce que le commutateur 41 s'éclaire lorsqu'il a été activé. Ce témoin lumineux est donc visible à travers la première ouverture 41. Le témoin lumineux peut être remplacé par, ou associé à tout autre transducteur d'alerte générant un signal optique, acoustique ou une vibration lorsque le circuit d'activation 31 est activé. La fonction d'un tel transducteur d'alerte est d'indiquer à un utilisateur qu'une alerte est en cours d'émission, ou a été émise, par le dispositif d'alerte 10.

Le circuit d'activation 31 comporte un microcontrôleur 33 permettant le contrôle des circuits électronique 30 composant le dispositif d'alerte, aussi bien leur activation que leur désactivation. Ainsi, le circuit d'activation 31 constitue un élément central du dispositif d'alerte, car il permet, à travers le microcontrôleur 33, l'activation du circuit d'émission 34 et du circuit de géolocalisation 36, ainsi que leur éventuelle inhibition.

Le dispositif d'alerte comporte une batterie 35 permettant l'alimentation électrique des différents circuits du dispositif. De préférence, cette batterie est disposée entre le commutateur d'alerte 41 et une plaque support 38, supportant les circuits électroniques 30 du dispositif, incluant les circuits d'activation 31 , d'inhibition 32, d'émission 34, de géolocalisation 36 et l'éventuel circuit d'actimétrie 37 décrit ultérieurement.

La fonction du circuit d'émission 34 est d'émettre automatiquement un signal d'alerte radio-fréquentiel lorsqu'il est activé par le circuit d'activation 31, par exemple suite à un actionnement du commutateur d'alerte 41. Ce signal d'alerte est par exemple un appel téléphonique à destination d'un numéro préprogrammé, par exemple un service d'urgence ou un contact indiqué par l'utilisateur. Le circuit d'émission 34 peut par exemple comporter une carte SIM (acronyme du terme anglais Subscriber Identity Module), sous quel format que ce soit, apte à permettre un appel téléphonique par un réseau de télécommunication sans fil, par exemple un réseau GSM, ou un réseau cellulaire bas débit et longue distance, ce type de réseau étant usuellement dédié aux objets connectés. De tels réseaux sont parfois désignés par l'acronyme anglais « LPWAN », signifiant « Low Power Wide Area Network ». Des réseaux sont actuellement proposés par l'opérateur Sigfox (marque déposée) ou l'alliance LoRa (marque déposée). De préférence, le réseau est un réseau de téléphonie mobile, ce type de réseau permettant d'échanger un grand nombre de données et bénéficiant d'une couverture étendue. Il peut s'agir d'un réseau de téléphonie suivant la norme GSM, GPRS, 4G ou autres. De façon complémentaire ou alternative, l'alerte peut être mise par un réseau internet sans fil ou par toute liaison sans fil radio-fréquentielle dont la portée est suffisante.

De préférence, et cela constitue une différence notable vis-à-vis de dispositifs d'alertes nomades connus, lorsque dispositif d'alerte 10 est porté par une personne, le circuit d'émission 34 est inactif tant qu'il n'a pas été activé, en particulier par le microcontrôleur 33 du circuit d'activation 31. Ainsi, en fonctionnement normal, c'est-à-dire lorsqu'il est porté par une personne, le circuit d'émission 34 n'émet, ni ne reçoit, aucun signal vers ou depuis un réseau de téléphonie mobile. Il n'est activé que lorsqu'il a été sollicité par le microcontrôleur 33 du circuit d'activation 31, lors de la survenue d'une situation de détresse de l'utilisateur, justifiant un envoi automatique d'une alerte. Contrairement à des dispositifs connus à ce jour, le circuit d'émission n'est pas en communication périodique avec un réseau de téléphonie mobile. Cette particularité augmente considérablement l'autonomie du dispositif d'alerte. En effet, toute communication, périodique ou continue, avec un réseau de téléphonie mobile, accroît la consommation électrique, ce qui explique pourquoi l'autonomie des dispositifs d'alerte actuels est limitée, au mieux, à quelques jours. Le fait que d'activer le circuit d'émission 34 uniquement en cas de survenue d'une situation particulière permet de disposer d'une autonomie dépassant une semaine et pouvant atteindre plusieurs semaines. Cela limite les périodes de recharge du dispositif. Par situation particulière, on entend une situation de détresse pour l'utilisateur, de type chute, malaise, ou une situation de recharge du dispositif d'alerte ou une situation de maintenance de ce dernier.

Ainsi, lorsque le circuit d'émission 34 a été activé, il identifie un réseau de téléphonie mobile disponible, puis établit une connexion avec le réseau ainsi identifié, puis émet automatiquement un signal d'émission vers un destinataire prédéterminé, à travers ledit réseau. Ces opérations d'identification d'un réseau de téléphonie mobile disponible, puis de connexion à un réseau, puis d'émission d'un signal d'alerte sont transparentes pour l'utilisateur et s'enchaînent automatiquement dès que le circuit d'émission 34 a été activé. La connexion entre le circuit d'émission et le réseau téléphonique mobile est dite bidirectionnelle, car elle implique l'envoi et la réception de signaux de connexion par le circuit d'émission 34.

La fonction du circuit de géolocalisation 36 est de fournir une position du dispositif d'alerte lorsqu'il est activé par le circuit d'activation 31. Cette géolocalisation peut être réalisée par un réseau satellitaire, de type GPS ou Galileo, ou par un réseau téléphonique de type GSM. Elle permet d'établir une position géographique du dispositif d'alerte 10, c'est-à-dire sa latitude, sa longitude et éventuellement son altitude. Une des particularités du dispositif d'alerte 10 est que de préférence, en l'absence d'une activation lors d'une alerte, le circuit de géolocalisation est inactif. Cela permet de limiter significativement la consommation électrique du dispositif d'alerte. Les inventeurs estiment que l'autonomie peut ainsi atteindre plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, alors que des systèmes de l'art antérieur, établissant périodiquement une géolocalisation, ont une autonomie limitée à une ou deux journées.

Ainsi, lorsque le commutateur d'alerte 41 est activé, le circuit d'activation active à la fois le circuit d'émission 34 et le circuit de géolocalisation 36. Le circuit d'émission 34 est apte à établir une communication sans fil, de façon à adresser un message d'alerte et à communiquer la localisation du dispositif d'alerte, cette dernière étant établie par le circuit de géolocalisation 36.

Dans l'exemple représenté sur la figure IB, la plaque support 38 est solidaire de la batterie 35, cette dernière étant solidaire du commutateur d'alerte 41 et du circuit d'activation 31. Ainsi, le circuit d'activation 31, le circuit d'inhibition 32, le circuit d'émission 34, le circuit de géolocalisation 36, la batterie 35, ainsi que les deux commutateurs 41, 42 sont portés par cette plaque support. On dispose alors d'un dispositif d'alerte 10 monobloc, c'est-à-dire contenu dans un unique boîtier 20, portant l'ensemble de ses composants sur un même support, en l'occurrence la plaque support 38. Le dispositif d'alerte peut alors être aisément inséré dans un article, en particulier un article destiné à être porté par une personne.

Le fait de disposer d'un dispositif d'alerte 10 monobloc, c'est-à-dire enveloppé dans un boîtier 20, facilite également un éventuel remplacement du dispositif d'alerte ou toute opération de maintenance nécessitant de retirer le dispositif d'alerte de l'article 50 sur lequel il est maintenu.

La batterie 35 est ici une batterie rechargeable, intercalée entre la plaque support 38 et le commutateur d'alerte 41. Les inventeurs estiment qu'une telle disposition est optimale à l'égard de la compacité du dispositif d'alerte 10. En effet, comme précédemment évoqué, la largeur maximale du dispositif est préférentiellement inférieure à 35 mm, voire 30 mm. Avantageusement, sa longueur est inférieure à 100 mm, voire 70 mm. La position de la batterie 35, dans le corps central 11 dispositif, entre la plaque support 38 et le commutateur d'alerte 41, répond à ces contraintes de dimensions. De préférence, la batterie 35 est centrée par rapport à la plaque support 38, de façon à ce que des antennes 39 d'émission ou de réception, couplées aux circuits d'émission et de géolocalisation puissent s'étendre sur une portion de la plaque support 38 non recouverte par la batterie 35.

Selon un mode de réalisation, le dispositif d'alerte 10 peut comporter un circuit d'actimétrie 37, comportant un ou plusieurs capteurs de mouvement, permettant de détecter des mouvements du dispositif, et d'activer le circuit d'émission 34, en particulier via le circuit d'activation 31 lorsqu'un mouvement suspect est détecté. Ce circuit d'actimétrie comporte au moins capteur de mouvement pouvant être un accéléromètre, un magnétomètre ou un gyromètre, ou une combinaison de tels capteurs. Il comporte un microprocesseur permettant de détecter un mouvement suspect à partir de signaux transmis par chaque capteur de mouvement. Par mouvement suspect, on entend un mouvement représentatif d'une situation de détresse pour l'utilisateur, par exemple une chute, une agression, des tremblements marqués. Au niveau des capteurs de mouvements, cela peut se traduire par une accélération brutale, suivie d'une période d'inactivité, et/ou de changements d'orientations rapides.

Le microprocesseur du circuit d'actimétrie 37 est alors apte exécuter un algorithme de détection d'une situation de détresse à partir des signaux mesurés par les capteurs de mouvement. L'utilisation de tels capteurs de mouvement pour la détection d'une chute d'une personne, ou autre situation de détresse a été déjà décrite dans la littérature. Le microprocesseur peut par exemple mettre en œuvre un algorithme de détection de chute, sur la base de signaux respectivement délivrés par un accéléromètre et un magnétomètre, tel que décrit dans EP1731098. En cas de survenue d'un tel mouvement suspect, le circuit d'actimétrie 37 active le circuit d'émission 31, de telle sorte que le microcontrôleur 33 active le circuit d'émission 34 et le circuit de géolocalisation 36, ainsi que le transducteur d'alerte précédemment décrit. L'utilisateur peut alors actionner le commutateur d'inhibition 42 en cas de fausse alerte, survenant par exemple si le dispositif d'alerte tombe, l'utilisateur n'étant pas dans une situation de détresse. Le circuit d'inhibition 32, activé par le commutateur d'inhibition 42, désactive alors le circuit d'activation 31 et le microcontrôleur 33 désactive les circuits d'émission 34 et de géolocalisation 36. On évite ainsi d'émettre une alerte injustifiée.

Ainsi, de préférence, durant le fonctionnement normal du dispositif, c'est-à-dire lorsque le dispositif d'alerte est porté par une personne, les circuits d'émission 34 et de géolocalisation 36 sont activés : soit manuellement, par le commutateur d'alerte 41 ; soit automatiquement, par le circuit d'actimétrie 37.

Cela n'empêche pas que ces circuits puissent être activés en dehors de périodes de fonctionnement normal du dispositif, par exemple durant des périodes de recharge de la batterie ou durant des périodes de réinitialisation du dispositif d'alerte.

Selon une variante, le circuit d'actimétrie 37 est également apte à déterminer l'état dans lequel se trouve une personne, et peut par exemple détecter le type de déplacement effectué par la personne. Par exemple, le circuit d'actimétrie 37 peut détecter un mouvement de marche d'une personne et déterminer, par exemple quotidiennement, le temps passé par cette personne à marcher, à l'instar de systèmes d'auto-surveillance actuellement commercialisés. On pourra par exemple se baser sur un algorithme permettant la détection de la nature du mouvement réalisé par une personne sur la base de signaux fournis par les capteurs de mouvement. De tels algorithmes sont connus.

Selon une variante, le circuit d'actimétrie 37 est apte à activer le circuit d'inhibition 32 lorsqu'un mouvement prédéterminé, dit mouvement d'inhibition, du dispositif d'alerte est détecté. Lorsque ce mouvement d'inhibition est réalisé volontairement par l'utilisateur, le circuit d'inhibition 42 est activé. Un tel mouvement d'inhibition peut correspondre à une séquence de gestes connus de l'utilisateur. Sa réalisation permet d'inhiber une activation non désirée du circuit d'activation 31. Cette variante est adaptée dans des situations ou le dispositif d'alerte n'est pas aisément accessible par l'utilisateur. Par exemple lorsqu'il est intégré dans une chaussure comme décrit par la suite. Un mouvement d'inhibition peut correspondre, par exemple, au fait de taper la chaussure 3 fois de suite contre le sol dans un intervalle temporel déterminé, par exemple 1 s.

La figure IC représente un dispositif d'alerte 10 comprenant une embase 45 destinée à être raccordée à un connecteur approprié pour permettre le rechargement de la batterie 35. Cette embase peut également permettre la connexion d'un microprocesseur présent dans le dispositif d'alerte, par exemple le microcontrôleur 33 du circuit d'activation 31, ou d'une mémoire liée à un tel microprocesseur, pour effectuer une mise à jour des algorithmes susceptibles d'être mis en oeuvre par ce microprocesseur. Le boîtier 20, dans lequel est inséré le dispositif d'alerte, comporte alors une troisième ouverture 25, permettant l'accès à l'embase 45. De préférence, l'embase 45 est ménagée sur une face latérale 20; du boîtier 20. Selon une variante de l'exemple représenté sur la figure IC, l'embase peut être placée de façon adjacente au commutateur d'inhibition 42. Dans ce cas, la deuxième ouverture 22 peut être confondue avec la troisième ouverture 25, et permet l'accès au commutateur d'inhibition 42 ainsi qu'à l'embase 45.

La figure 2 représente le circuit d'émission 34, le circuit d'inhibition 32, le circuit de géolocalisation 36 ainsi que le circuit d'actimétrie 37. On distingue également le commutateur d'inhibition 42, ainsi que l'embase 45. La figure 2 représente également, les antennes d'émission/réception 39 reliées aux circuits d'émission 34 ou de géolocalisation 36. Elles s'étendent alors selon un plan de masse non recouvert par la batterie 35 ou autre composant susceptible de perturber la réception ou l'émission d'un signal radio-fréquentiel par ces antennes.

Contrairement au circuit d'émission 34 ou au circuit de géolocalisation 35, le circuit d'actimétrie est actif lors du fonctionnement normal du dispositif, c'est-à-dire lorsque le dispositif est porté par un utilisateur.

Selon un mode de réalisation, représenté sur la figure 3A, le dispositif d'alerte comporte un commutateur dit d'utilisation 44, apte à passer d'une position de repos à une position d'utilisation. La position de repos correspond à une situation dans laquelle le dispositif n'est pas utilisé. Dans ce cas, le circuit d'actimétrie 37 n'est pas actif. Le dispositif peut alors être manipulé, et, par exemple, subir une accélération ou un choc sans que cela n'active le circuit d'activation 31. La position d'utilisation correspond à une utilisation du dispositif d'alerte, le circuit d'actimétrie 37 étant alors actif. Une telle position peut correspondre à une insertion du dispositif 10 dans un article 50 porté par une personne. Le commutateur d'utilisation 44 est alors apte à passer d'une position de repos à une position d'utilisation lors de l'insertion du dispositif dans ledit article. On a représenté un tel commutateur sur la figure 3A, le commutateur d'utilisation 44 étant disposé selon une face arrière 20b, opposée à la face avant 20a du boîtier. Lors de sa position de repos, il débouche d'une quatrième ouverture 24 pratiquée dans le boîtier. Comme décrit en relation avec le commutateur d'alerte 41 et le commutateur d'inhibition 42, le commutateur d'utilisation 44 peut être également être actionné par une déformation d'une membrane. Lors de l'insertion dans un article 50, comme représenté sur la figure 3B, le commutateur d'utilisation est plaqué contre le boîtier 20 et rejoint alors sa position d'utilisation. Le circuit d'actimétrie 37 est alors activé. Le commutateur d'utilisation 44 peut être un bouton poussoir, ou un capteur infra rouge ou un capteur de pression ou autre actionneur, comme décrit pas la suite.

Un tel mode de réalisation convient particulièrement à la surveillance de travailleurs isolés, ou à certaines activités de loisirs présentant un risque, de type randonnée, ski, escalade...Le dispositif d'alerte peut être inséré dans un article 50 de protection, de type casque, chaussure, ou autre accessoire, de type sac à dos. L'insertion du dispositif d'alerte 10 dans l'article 50 actionne le commutateur d'utilisation 44. Ce dernier active alors le circuit d'actimétrie 37. Ce dernier étant apte à activer, via le circuit d'activation 31, le circuit d'émission 34 lorsqu'un mouvement représentatif d'une situation de détresse, telle une chute, est détecté, de telle sorte qu'une alerte soit automatiquement émise.

La figure 3B représente un exemple d'insertion du dispositif d'alerte dans un support 52 ménagé dans un article 50. Le support 52 comporte deux encoches 52a, 52b dans lesquelles les extrémités 12, 13 du dispositif d'alerte, de préférence amincies par rapport au corps central 11, peuvent s'insérer. Lors de l'insertion du dispositif d'alerte 10 dans le support 52, l'éventuel commutateur d'utilisation 44, préférentiellement disposé sur la face arrière 20b, est plaqué contre le support 52, ce qui active le circuit d'actimétrie 37. Les encoches peuvent être ménagées de telle sorte que la face avant 20a du dispositif, et en particulier le corps central 11 soit accessible par une main de l'utilisateur, de façon à pouvoir activer le commutateur d'alerte 41. De préférence, le support 52 est disposé de telle sorte que la face avant 20a du dispositif affleure une face avant 52a du support.

On a représenté, sur la figure 4, un autre mode de réalisation, dans lequel des ouvertures 14, définissant par exemple des fentes, sont ménagées au niveau d'une de chaque extrémité 12,13. Cela permet de fixer le dispositif à une sangle s'engageant dans ladite ouverture. Le dispositif d'alerte peut alors être raccordé à une sangle d'un sac à dos, ou à une ceinture. La faible largeur, de préférence inférieure à 35 mm ou à 30 mm, ainsi que la longueur de préférence inférieure à 100 mm, rend le dispositif d'alerte 10 aisément raccordable à une telle sangle. En particulier, une largeur inférieure à 35 mm est proche de la largeur de sangles couramment utilisées.

La figure 5A représente un dispositif 10 inséré dans un article 50 se présentant sous la forme d'une ceinture. La ceinture comporte un support souple 52, définissant deux encoches 52a et 52b dans lesquelles les extrémités 12,13 du boîtier, avantageusement plus minces que le corps central 11, peuvent être insérées. Ainsi, le corps central 11 du dispositif 10, sur lequel est disposé le commutateur d'alerte 41, reste apparent et aisément accessible par l'utilisateur. La figure 5B représente une autre façon de disposer le dispositif d'alerte sur une ceinture, ou sur une sangle. La ceinture (ou la sangle) 50 comporte deux liens souples 54 permettant de plaquer chaque extrémité amincie 12,13 contre ladite ceinture. Ces liens sont serrés, de telle sorte que le corps central 11 est bloqué en translation, le long de la ceinture, par lesdits liens. Sur cette figure 5B, on a représenté la face arrière 20b du dispositif, le corps central s'étendant, côté face avant, dans un orifice ménagé dans la ceinture. Un commutateur d'utilisation 44 peut être disposé sur la face arrière 20b. Le commutateur d'utilisation 44 est alors placé selon sa position d'utilisation lorsque la ceinture est portée par une personne, du fait de la pression exercée entre la personne et la ceinture. Ainsi, le circuit d'actimétrie 37 ne fonctionne que lorsque la ceinture est portée.

La figure 5C représente différentes possibilités d'intégration du dispositif d'alerte 10 dans un article 50, ce dernier étant une chaussure. Cette chaussure peut être par exemple une chaussure de sécurité ou une chaussure de sport. Dans une telle configuration, le commutateur d'alerte 41 n'est pas nécessaire, puisque le dispositif d'alerte 10 n'est pas disposé de façon à être aisément accessible par un utilisateur se trouvant dans une situation de détresse. Le dispositif d'alerte comporte un commutateur d'utilisation 44, ce dernier étant actionné lorsque l'utilisateur enfile la chaussure, par une pression du pied appliquée contre ledit commutateur. Le dispositif d'alerte peut être placé au niveau de la semelle de la chaussure, ou au niveau de la languette, ou du contrefort arrière de la chaussure. Il peut être maintenu dans la chaussure par une couture. De manière analogue, le dispositif d'alerte pourrait être inséré dans un gant.

La figure 5D représente un dispositif inséré dans un article 50, l'article étant un gilet de sécurité. Dans cette configuration, comme précédemment décrit en lien avec la ceinture, les extrémités 12,13 du boîtier 20 s'amincissent, de manière à s'insérer dans des encoches 52a, 52b pratiquées dans le gilet. Cela permet de maintenir le dispositif d'alerte 10 en laissant le corps central 11 apparent, en particulier le commutateur d'alerte 41.

Dans ces exemples, le commutateur d'utilisation passe dans une position d'utilisation lorsqu'il est porté par une personne. Il détecte alors le fait qu'une personne porte ce dispositif. Il peut s'agir d'un commutateur mécanique, de type bouton poussoir, ou d'un commutateur de type capteur infra rouge ou capteur de pression. D'autres possibilités d'intégration sont envisageables, en particulier une intégration dans un casque, par exemple un casque de chantier ou un casque de sport, un sac à dos. L'invention trouvera notamment son application dans la surveillance de personnes à risques, telles des personnes âgées, des sportifs ou des travailleurs isolés.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif d'alerte (10), apte à être porté par une personne, et à émettre un signal d'alerte lorsque ladite personne est placée dans une situation de détresse, le dispositif d'alerte comportant : un circuit d'activation (31), apte à être activé lorsque la personne est dans une situation de détresse ; un circuit d'émission (34), apte à émettre automatiquement un signal d'alerte vers un réseau de téléphonie mobile lorsqu'il est activé par ledit circuit d'activation (31) ; un boîtier (20), formant une enveloppe autour desdits circuits d'activation et d'émission ; caractérisé en ce que : le circuit d'émission (34) est configuré de façon à être inactif lorsque le dispositif est porté par une personne, ledit circuit d'émission (34) n'étant alors pas connecté avec un réseau de téléphonie mobile ; le circuit d'émission (34), après avoir été activé lors d'une situation de détresse, est apte à passer d'un état inactif à un état actif, et à effectuer les opérations suivantes : identifier un réseau de téléphonie mobile disponible ; • établir une connexion avec ledit réseau de téléphonie mobile ainsi identifié ; émettre automatiquement le signal d'alerte suite à ladite connexion.
2. 2. Dispositif d'alerte (10), selon la revendication 1, comportant un commutateur d'alerte (41), apte à être actionné manuellement, de façon à activer le circuit d'activation (31).
3. 3. Dispositif d'alerte selon la revendication 1 ou la revendication 2, comportant un circuit de géolocalisation (36), apte à être activé par le circuit d'activation (31) et configuré pour établir automatiquement une position du dispositif lorsqu'il est ainsi activé, le circuit d'émission (34) étant alors configuré pour transmettre ladite position dans le signal d'alerte.
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un circuit d'actimétrie (37), comprenant au moins un capteur de mouvement apte à détecter des mouvements dudit dispositif, et à activer le circuit d'activation (31) en cas de détection d'un mouvement représentatif d'une situation de détresse de ladite personne.
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, comportant un commutateur d'utilisation (44), apte occuper une position de repos ou une position d'utilisation, ledit commutateur d'utilisation étant configuré pour passer automatiquement dans ladite position d'utilisation lorsque le dispositif est porté par ladite personne, de façon à déclencher un fonctionnement dudit circuit d'actimétrie (37).
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un circuit d'inhibition (32), apte à désactiver le circuit d'activation (31) après que ce dernier a été activé.
7. 7. Dispositif selon la revendication 6 dépendant de la revendication 4, dans lequel le circuit d'inhibition (32) est apte à être activé : - par un commutateur d'inhibition (42), - et/ou par le circuit d'actimétrie (37), ledit circuit d'actimétrie étant apte à activer le circuit d'inhibition (32).
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un corps central (11) duquel s'étendent, de part et d'autre dudit corps central, deux extrémités (12,13), chaque extrémité formant un élément de maintien configuré pour permettre un maintien dudit dispositif sur un article (50) apte à être porté par ladite personne.
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel au moins une extrémité (12,13) comporte une fente, permettant le passage d'une sangle.
10. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 8 ou 9, dans laquelle au moins une extrémité (12,13) comporte une partie plus mince que le corps central (11), de façon à pouvoir être insérée dans ledit article.
11. 11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une face avant (20a), cette dernière s'étendant selon une largeur et une longueur, la largeur de ladite face avant étant inférieure à 35 mm.
12. 12. Article destiné à être porté par une personne, sur lequel est maintenu un dispositif (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
13. 13. Article selon la revendication 12, ledit article étant un vêtement ou une chaussure ou une ceinture ou une sangle ou un casque.
14. 14. Article selon la revendication 12 ou la revendication 13, ledit article étant un accessoire de sécurité, dans lequel le dispositif est inséré.
15. 15. Procédé d'émission d'une alerte, à l'aide d'un dispositif objet de l'une quelconque des revendications 1 à 11, comportant les étapes suivantes : activation du circuit d'émission (34) par le circuit d'activation (31) en cas de survenue d'une situation de détresse, le circuit d'émission (34) passant alors d'un état inactif, dans lequel il n'est pas en communication avec un réseau de téléphonie mobile, à un état actif ; puis, successivement, à l'aide du circuit d'émission (34) identification d'un réseau de téléphonie mobile disponible ; établissement d'une connexion avec ledit réseau de téléphonie mobile ainsi identifié ; émission automatique d'un signal d'alerte suite à ladite connexion.