FR3044210A1 - Ensemble et procede de moulage de fibres keratiniques - Google Patents

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Abstract

La présente invention concerne un ensemble comportant : - au moins une composition de traitement cosmétique des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, et - un dispositif comportant un moule comportant une pluralité de cavités réparties le long d'une ligne de base et s'étendant généralement transversalement à cette ligne de base vers l'extérieur, cavités dans chacune desquelles au moins l'une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie des fibres présentes dans les cavités correspondantes, la forme et/ou l'espacement entre les cavités variant le long de ladite ligne de base et/ou la nature de la composition variant le long de ladite ligne de base.

Description

La présente invention concerne le traitement cosmétique de fibres kératiniques humaines, notamment de cils ou de sourcils.
On cherche à traiter de manière cosmétique les fibres kératiniques pour leur donner plus de visibilité et/ou une apparence originale.
Il existe des solutions connues telles que l’application de mascara, et rutilisation de fibres additionnelles.
La première de ces deux solutions est efficace pour augmenter la visibilité des cils, mais elle est limitée en gain de visibilité.
Des tentatives ont été effectuées pour dépasser cette limite, notamment en augmentant la quantité de matière déposée. Si l’on accroît la matière déposée par le biais d’une brosse adaptée, ou en augmentant le nombre de coups de brosse, une limite est vite atteinte, due au fait qu’à chaque nouveau dépôt, presqu’autant de matière est retirée que déposée. Des surcharges et agglomérats disgracieux sont fréquemment créés.
Cette solution est aussi limitée par le nombre d’effets esthétiques possibles. Par exemple, il est très difficile d’obtenir des revêtements très lisses, et donc très brillants.
La seconde solution consiste à coller des fibres additionnelles, notamment des faux cils, sur les cils.
Une première technique consiste à coller des franges de faux cils sur la paupière : la pose est délicate et le résultat peu naturel. De plus la rémanence est faible, étant limitée à environ une journée. De telles franges de faux cils, ainsi que leurs procédés de fabrication, sont décrits dans les brevets US 2 421 432 et US 3 559 657.
Une autre technique consiste à coller des faux cils un à un sur les cils : l’effet est peu visible, plus durable mais long à effectuer, cher et uniquement réalisable par une personne professionnelle.
On cherche donc un moyen de traiter de manière cosmétique les cils pour obtenir des effets de fort volume et/ou de forte longueur, et ce sans risque d’agglomération de cils. On cherche aussi un moyen de créer de nouveaux effets sur les fibres kératiniques, tels que des effets de revêtement lisse et brillant, le tout avec un procédé facile d’utilisation.
Par « cil », on désigne dans la suite aussi bien ceux de la frange de cils de la paupière que ceux des sourcils.
Sauf mention contraire, les grandeurs selon l’invention sont données à température et pression ambiantes, c’est-à-dire respectivement à 25°C et à 1 atmosphère.
Effets de branches multiples
De nombreuses personnes regrettent d’avoir des franges de cils pauvres, avec moins de cils qu’elles ne le souhaiteraient. L'application de mascara est une solution potentielle pour rendre les cils plus visibles. Toutefois cette solution n’est pas toujours satisfaisante car en augmentant l’épaisseur des cils, on peut aussi créer des regroupements de cils en faisceaux et l'on appauvrit encore plus le nombre de cils apparents. On peut aussi maquiller les cils avec un mascara en prenant soin d’éviter les regroupements. Mais, dans ce cas, le maquillage des cils est très léger et ne résout pas complètement le problème.
La pose d’extensions de cils n’est pas non plus satisfaisante car nécessitant un travail important à un coût souvent prohibitif. L’invention, selon un premier de ses aspects, vise à trouver une solution pratique pour obtenir un effet de charge des cils et un aspect où les cils apparaissent démultipliés.
Selon ce premier aspect, l’invention a pour objet un ensemble comportant : - au moins une composition cosmétique de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines, notamment des cils ou des sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant au moins une cavité dans laquelle au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie de la fibre présente dans la cavité, cette dernière présentant au moins un embranchement de manière à ce que le moulage de la composition sur la fibre conduise à la formation d’au moins deux branches dirigées vers l’extérieur.
Au lieu de déposer comme dans l’art antérieur une composition sur les fibres kératiniques en la forçant à s’y étaler, par exemple à l’aide d’une brosse, ou de coller des fibres additionnelles, notamment des faux cils, on moule selon cet aspect de l’invention une composition sur les fibres kératiniques. Cette composition est moulée à l'état fluide, et prend ensuite en masse, ce qui permet un démoulage et la formation des branches précitées.
Ceci permet de contrôler la forme du dépôt de composition sur les fibres traitées et d’obtenir, quelle que soit la dextérité de la personne, un résultat reproductible.
La formation de branches dirigées vers l’extérieur par moulage sur les cils permet de donner l’impression d’une densité plus grande de cils. L’invention permet ainsi de générer facilement de nouvelles formes et effets peu accessibles dans l'art antérieur, notamment un effet de cils démultipliés, de dépasser si cela est recherché la longueur des fibres kératiniques ou l’épaisseur des dépôts usuels, voire de réaliser des effets coloriels ou de brillance inaccessibles, et d’intégrer aisément si on le souhaite des fibres additionnelles, telles que des faux cils. L’état de surface du moule peut être choisi pour conférer au dépôt une surface extérieure lisse et un aspect brillant si on le souhaite.
La ou les cavités peuvent être formées par le rapprochement de deux mâchoires, notamment selon un mouvement de translation de l’une des deux mâchoires par rapport à l’autre, chaque mâchoire portant une partie de moule. Chaque partie de moule peut comporter des empreintes destinées à la formation des cavités ou en variante seule l’une des deux parties de moule comporte de telles empreintes. Chaque partie de moule peut être réalisée en un matériau déformable élastiquement, tel qu'un silicone. La composition peut être portée initialement par l’une des parties de moule seulement ou par les deux.
Les branches peuvent former des pointes. Ainsi, un cil peut porter plusieurs pointes moulées.
Le cas échéant, les branches relient plusieurs cils, ce qui peut tendre à uniformiser leur courbure et à les discipliner.
Le moule peut comporter une pluralité de cavités dans chacune desquelles au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie de chaque fibre présente dans la cavité correspondante, les cavités présentant chacune au moins un embranchement de manière à ce que le moulage de la composition sur les fibres conduise à la formation d’au moins deux branches par fibre sur laquelle la composition est moulée.
Les cavités de réception des cils sont de préférence orientées généralement perpendiculairement au bord proximal adjacent du moule.
Toutes les cavités du moule peuvent présenter des embranchements. En variante, seule une partie des cavités présente des embranchements. L’embranchement peut être situé à plus de la mi-longueur de la cavité correspondante à partir de son extrémité proximale. Cela permet de conserver plus de mobilité aux cils, en permettant d’éviter plus facilement, si on le souhaite, que les branches formées ne croisent d’autres cils.
La ou chaque cavité peut ainsi comporter au moins un motif en forme de Y, notamment être constituée par un seul motif en Y. L’angle de divergence entre les branches du Y, qui forment des pointes s’étendant de préférence au-delà du cil moulé, est par exemple compris entre 10° et 60°, mieux entre 10° et 40°.
Dans une variante, la ou chaque cavité comporte au moins un motif en forme de X, notamment n'a qu'un seul motif en X ou que deux motifs en X se succédant dans le sens longitudinal de la cavité. Les motifs en X de cavités différentes peuvent se rejoindre pour former une grille de composition continue s’étendant sur plusieurs cils ; cela peut tendre à uniformiser la courbure des cils.
Un motif en X ou en Y peut, le cas échéant, recouvrir en vue de dessus plusieurs cils.
Le moule peut comporter un seul motif en X par cavité recevant un cil, le croisement des branches du X étant situé de préférence entre 1/3 et 2/3 de la longueur de la cavité, à partir de son extrémité proximale.
La ou chaque cavité peut être ouverte à ses extrémités proximale et distale.
Outre les cavités de réception des cils, Tune au moins des parties de moule peut comporter une gorge s’étendant transversalement aux cavités, comme détaillé plus loin. Une telle gorge peut être utile pour mouler une bande de composition reliant les cils entre eux, et ainsi uniformiser leur courbure. Une telle gorge peut encore être utile pour mouler une bande de composition servant de support à des fibres additionnelles rapportées.
Les cavités peuvent avoir des extrémités proximales qui se situent le long d’une ligne de base curviligne, concave vers le bord proximal du moule, c'est-à-dire vers l’utilisateur, et la gorge précitée peut être d’axe longitudinal curviligne concave vers le bord proximal du moule également. L’axe longitudinal de la gorge est de préférence plus proche de l’extrémité proximale des cavités qu’il croise que de leur extrémité distale.
La gorge peut ainsi être éloignée de moins de 2 mm du bord proximal du moule, mieux de moins d’1 mm. La gorge peut permettre de mouler une bande de composition donnant un aspect de liner sur la paupière ou l’arcade sourcilière.
Les branches formées par une même cavité peuvent être séparées à leur extrémité distale d’une distance comprise entre 0,5 et 3 mm, cette distance étant mesurée de bord à bord.
La forme et/ou l’espacement entre les cavités peut varier le long d’une ligne de base à partir de laquelle s’étendent les cavités, comme détaillé plus loin. Cela permet de réaliser un maquillage évolutif. Le nombre de branches par cavité de réception des fibres peut ainsi varier le long de la ligne de base. L’invention a encore pour objet un procédé de maquillage des cils, comportant l’étape consistant à : mouler la composition sur les cils à l’aide d’un ensemble tel que défini ci- dessus.
Maquillage évolutif L’invention a également pour objet, selon un deuxième de ses aspects, qui peut se combiner ou non au premier, un ensemble comportant : au moins une composition de traitement cosmétique des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant une pluralité de cavités réparties le long d’une ligne de base et s’étendant généralement transversalement à cette ligne de base vers l’extérieur, cavités dans chacune desquelles au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie des fibres présentes dans les cavités correspondantes, la forme et/ou l’espacement entre les cavités variant le long de ladite ligne de base et/ou la nature de la composition variant le long de ladite ligne de base. L’invention permet de réaliser selon cet aspect des maquillages diversifiés.
La forme des cavités peut varier le long de la ligne de base. Par "forme", on englobe la longueur ou la section ; par exemple, deux cavités rectilignes de longueurs différentes sont considérées comme étant de formes différentes. L’espacement entre les cavités peut varier le long de la ligne de base.
Le moule peut être réalisé de façon à former par moulage plusieurs zones avec des motifs d’un même type au sein de chaque zone et des motifs qui diffèrent d’une zone à l’autre. Par exemple, le moule est agencé en zones, avec au sein de chaque zone des cavités de même forme, et les cavités présentent des formes différentes d’une zone à l’autre. On a par exemple une zone où les cavités sont agencées pour réaliser des motifs en X et une zone où elles sont agencées pour réaliser des motifs en Y.
Le nombre de telles zones va par exemple de 2 à 10.
Le long de la ligne de base, la longueur des cavités recevant les cils peut varier, par exemple pour réaliser par moulage des parties moulées sur les cils, qui soient plus longues dans une région centrale qu’aux extrémités.
Le long de la ligne de base, la section des cavités du côté de leur extrémité proximale peut varier, avec par exemple une section qui passe par un maximum quand on se déplace le long de la ligne de base d’une extrémité à l’autre de celle-ci.
Le long de la ligne de base, la section des cavités à mi-longueur peut varier, avec par exemple la section des cavités qui passe par un maximum quand on se déplace le long de la ligne de base d’une extrémité à l’autre.
Le moule peut comporter des cavités toutes de formes différentes. En variante, certaines cavités sont identiques, mais au moins la moitié des cavités recevant chacune au moins un cil présente une forme différente. Moins d’un tiers, voire moins du quart des cavités, peut présenter des formes différentes.
Dans une zone où les cavités sont identiques, lorsqu’une telle zone existe, on peut avoir le rapport n/N, où m est le nombre de cavités identiques et N le nombre total de cavités, satisfaisant à la relation 1/10 < ni/N < 9/10, mieux 1/10 < n,/N < 1/3.
Le long de la ligne de base, la nature de la composition peut évoluer. Par exemple, on moule des compositions de couleurs différentes dans des zones distinctes du moule.
Bande concave de composition
De nombreuses personnes regrettent d’avoir des franges de cils broussailleuses. On entend par « broussailleux » le fait que les cils ne soient pas ou peu alignés, partant pour certains hors de l’angle attendu.
Ce phénomène nuit à l’esthétique et il n’existe pas d’autres solutions que d’essayer de les peigner. Si la situation est limitée à quelques cils indisciplinés, l’application d’un mascara peut limiter le problème. Toutefois, le mascara a tendance à perdre de son efficacité au long de la journée, provoquant le retour de l’effet broussailleux. De plus cette solution n’est pas adaptée à la situation où de nombreux cils sont indisciplinés. Le résultat dans ce cas tend à être pire qu’avant, car l'application de mascara crée de nombreux regroupements. L’invention vise, selon un troisième aspect, qui peut se combiner ou non à chacun des deux premiers, à résoudre ce problème et a pour objet un ensemble comportant : au moins une composition cosmétique de traitement cosmétique de cils ou de sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant deux parties de moule à refermer sur les cils, l’une moins de ces parties présentant une gorge concave, notamment curviligne, permettant la formation d’une bande de composition reliant au moins une partie des cils le long de la paupière ou de l’arcade sourcilière.
La gorge est concave vers le bord proximal du moule.
Une telle bande permet de solidariser les cils entre eux et ainsi tend à uniformiser leur courbure. Elle peut également permettre de modifier l’orientation naturelle des cils si lors du moulage les cils sont contraints à prendre une certaine orientation et que le démoulage intervient une fois que la bande s’est suffisamment refroidie pour conserver sa cohésion.
Le dispositif peut comporter des cavités dans lesquelles les cils s'engagent et qui contraignent les cils à prendre une certaine orientation lors du moulage de la bande.
Le moulage de la bande de composition sur les cils peut intervenir après peignage des cils, le cas échéant.
La gorge peut présenter une largeur constante le long de son axe longitudinal ; en variante, la largeur de la gorge varie, pour former une bande de largeur variable.
La largeur de la gorge peut notamment diminuer progressivement vers une extrémité qui correspond au coin intérieur de l’œil, ou au contraire à l’extérieur de l’œil. Une largeur plus importante sur l’extérieur de l’œil donne un effet esthétique particulièrement recherché.
La profondeur de la gorge peut être constante le long de son axe longitudinal ; en variante, la profondeur de la gorge varie selon son axe longitudinal. Une profondeur plus importante sur l’extérieur de l’œil peut également être souhaitable sur le plan esthétique.
La distance de la gorge au bord proximal du moule, c’est-à-dire celui tourné vers la paupière ou l’arcade sourcilière au moment de l’utilisation, peut être relativement faible, de façon à ce que la bande donne un aspect de liner sur la paupière ou l’arcade sourcilière.
La distance de la gorge au bord proximal peut ainsi être inférieure ou égale à 2 mm, mieux à 1 mm. L’axe longitudinal de la gorge peut présenter une courbure constante ou variable. L’axe longitudinal de la gorge peut être sans aucun segment droit, ou en variante être curviligne par morceaux ou concave du fait d’une succession de segments droits relativement courts dont les orientations diffèrent de façon à donner une allure concave vers le bord proximal du moule, par exemple au moins 25 de tels segments, par exemple 30 segments.
La gorge peut être unique. En variante, chaque partie de moule comporte plusieurs gorges qui sont par exemple concentriques. On a par exemple plusieurs gorges sensiblement parallèles et distantes les unes des autres dont la largeur décroît d'une bande à l'autre, vers l'extrémité libre des cils.
La gorge est de préférence agencée pour permettre la formation d'une bande de composition continue sur toute la frange des cils ; en variante, la gorge est interrompue, par exemple à mi-longueur, la gorge peut encore s’étendre sur la moitié de la frange seulement, par exemple pour donner un effet de liner sur l’extérieur de l’œil seulement.
La longueur de la bande formée sur les cils correspond de préférence sensiblement à la longueur de la frange de cils. La longueur de la bande est de préférence supérieure ou égale à 20 mm.
La gorge peut le cas échéant s’étendre le long d’un axe médian curviligne concave vers le bord proximal du moule en ondulant le long de cet axe médian, de façon sinusoïdale ou en zig-zag, et créer de nouveaux effets esthétiques.
Le moule peut être dépourvu d’autres cavités de moulage. En variante, le moule comporte, outre la gorge servant à mouler la bande de composition, au moins une cavité additionnelle destinée à recevoir un cil pour mouler la composition sur celui-ci, notamment une cavité telle que définie ci-dessus, présentant au moins un embranchement.
Le moule peut ainsi comporter des cavités pour le moulage des cils telles que décrites par ailleurs dans le présent document.
En présence de telles cavités, la gorge peut les intersecter de telle sorte que pour chaque cavité l’intersection ait lieu sensiblement à la même distance de l’extrémité proximale de la cavité. En variante, cette distance change d’une cavité à l’autre.
La profondeur maximale de la gorge sur la partie de moule correspondante peut être la même que celle des empreintes correspondant aux cavités sur cette même partie de moule ; en variante, elle est différente, la gorge étant par exemple plus profonde que les empreintes destinées à former les cavités de réception des cils. Cela permet d’avoir un effet de liner prononcé tout en gardant une finesse de cils.
En présence de cavités de moulage de cils, celles-ci peuvent ne pas avoir d’extrémité proximale débouchant sur le bord proximal du moule ; les cavités peuvent alors déboucher dans la gorge, laquelle s’étend de préférence comme indiqué ci-dessus à une faible distance du bord proximal du moule, le long de celui-ci, par exemple une distance représentant moins de la largeur de la gorge.
La profondeur des empreintes destinées à la formation des cavités de moulage des cils peut diminuer en allant vers le bord distal du moule, sur lequel peuvent déboucher les cavités.
De préférence, les extrémités longitudinales de la gorge sont fermées, c’est-à-dire que la gorge ne débouche pas à ses extrémités à l’extérieur du moule. L’axe longitudinal de la gorge s’étend de préférence dans un plan.
La largeur maximale de la bande formée est par exemple comprise entre 0,15 et 3 mm et l’épaisseur de la bande formée est comprise de préférence entre 0,2 et 2 mm. Le moule peut servir à la fabrication d’un article comportant une bande moulée, obtenue grâce à la gorge précitée, et le cas échéant des fibres supportées par cette bande.
Article à appliquer sur les cils
Un tel article comporte une bande préformée qui peut être appliquée sur les cils en fixant la bande sur les cils, par exemple en la faisant fondre en cas d’emploi d’une composition thermofusible pour fabriquer la bande.
La bande préformée est de préférence concave, notamment dans un plan, de façon à suivre la courbure de la paupière. La bande est de préférence curviligne.
La bande préformée peut comporter ou non des fibres choisies pour avoir le même aspect que les cils de la personne qui utilise l’article, ce qui permet de donner l’impression de cils ou sourcils plus fournis.
Les fibres peuvent être fixées à la bande en étant orientées sensiblement perpendiculairement à celle-ci. Les fibres peuvent ne s’étendre que d’un côté de la bande, leur extrémité étant située dans ou sur celle-ci.
Pour réaliser l’article, on peut utiliser le moule décrit plus haut en disposant à l’intérieur des cavités de réception des cils les fibres additionnelles et en remplissant la gorge avec la composition, les fibres dépassant dans la gorge. Après démoulage, une bande est formée, qui tient les fibres. L'invention a ainsi encore pour objet un article à appliquer sur les cils ou sourcils, comportant une bande de composition à appliquer sur les cils ou sourcils.
De préférence, la composition est thermofusible, ce qui permet de fixer la bande sur les cils en la faisant fondre au moins partiellement, par exemple en la pressant sur les cils à l'aide de deux mâchoires rapprochées l'une de l'autre, dont l'une au moins d'entre elles est chauffée à une température suffisante pour provoquer une fusion au moins partielle de la bande. L'article peut n'être constitué que par la bande de composition à appliquer sur les cils ou sourcils.
En variante, l'article est constitué par la bande et par des fibres portées par la bande, de préférence orientées sensiblement perpendiculairement à celle-ci.
De préférence, la bande porte alors entre 10 et 120 fibres.
De préférence, la bande est concave vers la paupière ou l'arcade sourcilière, de façon par exemple à suivre le contour de la paupière. Elle est de préférence curviligne, mais peut être rectiligne par morceaux.
Le rayon de courbure de la bande peut être compris entre 15 et 60 mm.
La longueur de la bande de l'article peut être comprise entre 10 et 60 mm et sa largeur entre 0,2 et 3 mm.
Les fibres portées par la bande peuvent être de longueur comprise entre 5 et 30 mm. L'invention a encore pour objet un ensemble comportant, notamment au sein d'un même emballage : - un article tel que défini ci-dessus, sous forme de bande de composition seule ou de bande de composition portant des fibres, et - un dispositif pour fixer la bande sur les cils ou sourcils, comportant deux mâchoires mobiles l'une par rapport à l'autre, pouvant être rapprochées pour presser l'article contre les cils, l'une au moins des mâchoires comporte avantageusement des moyens de chauffage pour porter la bande à une température supérieure à sa température de fusion, lorsque la bande est réalisée en une matière thermofusible.
Ces moyens de chauffage comportent par exemple une résistance chauffante, au moins une lampe émettant dans l’infrarouge ou des moyens micro-ondes.
Procédé de traitement par application d’une bande de composition reliant les cils entre eux L’invention a encore pour objet un procédé de traitement des cils ou sourcils, dans lequel : - on applique sur les cils, à l’aide d’un dispositif applicateur, notamment un dispositif applicateur comportant deux mâchoires à resserrer sur les cils, au moins une bande concave, notamment curviligne, de composition qui relie les cils entre eux, notamment en étant orientée transversalement à ceux-ci.
Cette bande est de préférence formée par une composition thermofiisible, notamment telle que définie plus loin.
La bande peut appartenir à un article tel que défini ci-dessus, étant préformée et fixée sur les cils en étant fondue à leur contact, ou être formée in situ sur les cils à l’aide d’un dispositif comportant un moule dont l’une des parties au moins comporte une gorge de formation de la bande, tel que définie ci-dessus.
Lorsque la bande est préformée, on peut utiliser pour la réaliser un dispositif tel que défini ci-dessus, dont l’une au moins des parties du moule comporte une gorge non rectiligne.
Lorsque la bande est formée in situ, le fait de déposer à la base des cils une composition fondue à l’aide d’un dispositif applicateur, permet après l’application et prise en masse de la composition due au refroidissement, de bloquer la frange de cils dans une position donnée.
Selon une variante du procédé : - on peigne les cils, puis - on applique la bande de composition thermofusible en veillant de préférence à ne pas modifier l’orientation des cils.
Selon une autre variante, on applique la composition fondue sur les cils, ou on la fait fondre au contact des cils, et l’on peigne avant refroidissement et figeage de la composition.
Selon une autre variante, on utilise des moyens agencés pour aligner les cils, le temps de l’opération d’application de la composition et de son refroidissement. On peut par exemple soumettre les cils à l’action d’un peigne et/ou à des vibrations pour les aligner.
Cet aspect de l’invention s’applique à des situations autres que le traitement des cils broussailleux.
On peut par exemple mettre en œuvre le procédé pour modifier l’angle d’implantation des cils, sur l’ensemble de la frange, ou sur une partie seulement, par exemple le bord externe, pour créer des effets visuels. Pour cela, on peut envoyer un courant d’air ou appliquer une autre force du haut vers le bas, ou l’inverse, ou de côté (balayage), avant que la composition ne prenne en masse. L’avantage est que l’on peut rendre les cils plus visibles sans avoir à changer la courbure générale du cil ou la longueur de la fibre. On peut obtenir de cette façon un changement apparent de l’angle d’implantation des cils.
On peut aussi utiliser un peigne pour écarter les cils et faire prendre plus d’envergure à la frange des cils. Pour cela on peut utiliser un peigne apte à écarter les cils, tel qu’un peigne dont les dents sont mobiles et prévues pour s’éloigner les unes des autres après introduction entre les cils. Ainsi, dans une variante du procédé, on écarte les cils, et on les maintient écartés par l’apport de la bande de composition.
On peut encore réaliser l’application de la composition puis, après refroidissement, réaliser une nouvelle étape de chauffage de façon à faire fondre la composition et pouvoir modifier l’orientation des cils. Cela est utile si l’on n’est pas satisfait du résultat initial ou que l’on souhaite le modifier en cours de journée. L’application de la composition peut se faire par le dessous de la frange de cils ou par le dessus, ou des deux côtés. Une application de la composition par le dessus s'effectue par exemple à l'aide d'un moule dont seule la partie supérieure comporte la gorge de formation de la bande. L'application de la composition par le dessous s'effectue avec un moule dont seule la partie inférieure comporte ladite gorge. L'application de la composition par le dessus et le dessous s'effectue avec un moule dont les parties supérieure et inférieure comportent chacune une gorge, les deux gorges se superposant de préférence au moins partiellement, mieux exactement, lorsque le moule est refermé sur les cils.
La bande de composition peut être de couleur noire, ce qui permet d’obtenir un effet de liner, ou de couleur chair, notamment de même couleur que celle de la peau de la personne, afin de corriger la forme perçue de l’œil, notamment dans le cas d’yeux trop ouverts. Dans ce cas, la bande de composition est appliquée au plus près de la paupière.
Par exemple, la bande est appliquée à moins de 2 mm de la paupière, mieux à moins d’1 mm. La bande de composition peut encore être de couleur blanche pour donner l’illusion d’un œil plus ouvert.
Procédé de moulage de composition thermofusible
Le moulage autour des cils en utilisant une composition thermofusible, telle que celle définie plus loin dont la température de fusion est comprise entre 40°C et 120°C, requiert un moule formé de deux parties, et une composition apte à changer d’état avec la température : Fluide à température supérieure à sa température de fusion, solide à température ambiante. Ainsi, on peut positionner la frange de cils entre les deux parties du moule contenant la composition à l’état fondu puis presser le moule, attendre que la température redescende et retirer le moule.
Mais ce procédé peut poser des difficultés de réalisation : 1) Soit on chauffe la composition sans chauffer le moule. Cette solution fonctionne mais nécessite une bonne dextérité pour positionner rapidement les parties de moule avant que la composition ne refroidisse ; 2) soit on chauffe le moule de façon à ce qu’il transfère la chaleur vers la composition pour la faire fondre. Cette approche fonctionne mais pose des problèmes de migration de matière. En effet, il est inévitable que Γutilisateur prenne un certain temps pour positionner le moule. Ce faisant, il peut prendre près d’une minute pour approcher le dispositif, les deux parties de moule étant séparées à ce moment, puis le positionner de façon à ce que les cils s’insèrent entre les deux parties de moule. En général, il a besoin de vérifier encore une fois le bon positionnement. Cette vérification prend aussi du temps. Ainsi, on observe une évolution de la composition fusible pendant cette approche et cette vérification. En particulier, la composition peut migrer, formant des surplus à certains endroits du moule et des manques à d’autres. De plus, pendant le positionnement, il est difficile de ne pas toucher la peau, ou la pointe des cils, en particulier s’ils sont broussailleux, ou la base des cils. L’utilisateur s’en aperçoit en général et rectifie sa position. Toutefois, on observe quelque fois un effet de tâchage ou d’altération de la forme naturelle des cils ou des effets de regroupements non souhaités de cils.
On peut résoudre ce problème en ne lançant le chauffage qu’après positionnement adéquat et serrage des parties du moule. Toutefois, cette solution n’est pas parfaitement satisfaisante sur le plan esthétique. On voit que des moulages peuvent se former sur des cils qui ne sont pas bien positionnés. On peut risquer un moulage sur un réseau de cils pouvant être entrecroisés. Pour limiter ce problème on peut peigner préalablement les cils avec la composition, mais on observe que l’opération de positionnement provoque inévitablement certains contacts entre le dispositif et les cils, défaisant donc l’effet de peignage.
Il y a donc un problème à résoudre. L’invention vise, selon un quatrième aspect, qui peut se combiner ou non avec chacun des précédents, dans la mesure où une composition thermofiisible est utilisée, à trouver un procédé et un dispositif de moulage qui permettent un positionnement confortable des cils et un résultat de moulage esthétique, avec en particulier des cils relativement ordonnés dans le moulage. L’invention a ainsi encore pour objet, selon un quatrième de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique de fibres kératiniques, notamment des cils ou sourcils, à l’aide d’un moule en deux parties entre lesquelles les fibres sont positionnées, les deux parties de moule définissant au moins une cavité contenant une composition cosmétique thermofiisible et dans laquelle est au moins partiellement introduite au moins Tune des fibres, l’une au moins desdites parties de moule étant pourvue de moyens de chauffage, ce procédé comportant les étapes consistant à : a) chauffer la composition au-delà de sa température de fusion à l’aide des moyens de chauffage, b) interrompre le chauffage de la composition, c) rapprocher les deux parties de moule pour mouler la composition sur ladite au moins une fibre.
Grâce à cet aspect de l’invention, on a : 1) un positionnement confortable du dispositif, sans risque de lâchage, 2) pas de problème de migration de la composition et donc un résultat de moulage homogène ; et 3) un résultat de moulage où les cils sont bien alignés.
Cet alignement semble dû au fait que quand la composition entre en contact avec les cils, elle est suffisamment fondue pour provoquer un effet de force capillaire tendant à aligner les cils, sans toutefois leur laisser le temps de faire des regroupements ou des effets de lâchage.
La température Ti à laquelle la composition est chauffée au-delà de sa température de fusion Tf est par exemple telle que Tι-Tf >5°C, mieux Ti-Tf >10 °C.
Le résultat peut être encore amélioré par l’emploi d’une force mécanique au moment du contact entre les cils et les parties de moule, telle qu’un cisaillement transversal, longitudinal ou vertical.
Le procédé peut ainsi comporter l’étape consistant à soumettre les cils à des vibrations alors que la composition est à leur contact à l’état fondu.
Les vibrations et les oscillations qui en résultent peuvent avoir pour effet d’améliorer encore l’alignement des cils et donc le résultat esthétique final.
Les oscillations peuvent être provoquées manuellement ou par un système mécanique tel qu’un vibreur, soumettant à des vibrations l'une seulement ou les deux parties de moule, la fréquence des vibrations étant de préférence comprise entre 50 et 125 Hz e l’amplitude entre 0,2 et 0,4 mm, notamment 100 Hz et 0,3 mm.
On peut aussi provoquer un refroidissement accéléré de la composition dès que le contact entre les parties du moule et les cils est effectué.
On peut notamment chercher à faire en sorte que la vitesse de refroidissement de la composition après fermeture du moule, soit supérieure ou égale à 0,3°CS’1.
Pour cela, on peut utiliser un élément de type Peltier.
Les opérations a), b) et c) ci-dessus, avec éventuellement un temps de latence intermédiaire et/ou une opération de cisaillement et/ou une opération de refroidissement, et l’opération de séparation des parties du moule, peuvent être réalisées avec un contrôle des moyens de chauffage et/ou de refroidissement, et éventuellement de la fermeture et de l’ouverture du moule, de façon automatique à l’aide d’un circuit électronique. Ainsi, un seul déclenchement par l'utilisateur au début des opérations provoquera l'exécution de façon séquentielle de ces actions.
On peut préchauffer avant l'étape a) ci-dessus les parties de moule à une température inférieure à celle de fusion de la composition, par exemple maintenir les parties de moule avant l’introduction de la composition à une température Tm avec T[-Tm <5°C où Tm désigne la température de pré-chauffage et Tf la température de fusion.
Le dispositif de moulage utilisé peut comporter un capteur de température interne lui permettant de connaître la température de la composition.
Les moyens de chauffage et/ou de refroidissement peuvent être intégrés à l'une seulement des parties de moule, de préférence la partie inférieure, ou aux deux parties de moule.
Dans un exemple, la partie de moule inférieure comporte les moyens de chauffage et la partie de moule supérieure les moyens de refroidissement.
Les moyens de chauffage peuvent comporter une résistance électrique, ou une source de rayonnement infrarouge ou micro-ondes. De préférence, ces moyens de chauffage sont indissociables de l’une au moins des mâchoires du dispositif. L’invention a encore pour objet un ensemble de traitement des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, pour la mise en œuvre du procédé ci-dessus, comportant : une composition cosmétique thermofusible, un dispositif de traitement comportant deux parties de moule entre lesquelles les fibres peuvent être positionnées, lesdites parties définissant au moins une cavité de moule dans laquelle au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement pour le moulage d’une composition sur la fibre, des moyens de chauffage de l’une desdites parties de moule au moins, pour porter la composition à une température supérieure à sa température de fusion préalablement à la fermeture du moule sur la ou les fibres, des moyens de contrôle pour contrôler les moyens de chauffage afin de les désactiver automatiquement avant la fermeture du moule ou au moment de la fermeture du moule. Ces moyens de contrôles comportent par exemple une carte à microprocesseur ou microcontrôleur ou à réseau logique programmable ou analogue.
De préférence, les moyens de chauffage sont désactivés avant la fermeture du moule, de façon à ce que la partie de moule contenant la composition commence à refroidir avant la fermeture du moule, mais avec un refroidissement encore insuffisant de la composition pour que celle-ci se solidifie.
La fermeture du moule intervient par exemple en moins de 2s.
Les parties de moule peuvent être réalisées en élastomère, notamment de silicone, et être portées par des plaques métalliques, notamment en aluminium.
Les moyens de chauffage peuvent comporter une résistance chauffante.
Le dispositif peut comporter un vibreur, pour soumettre l’une au moins des parties de moule à des vibrations au moment où la composition est encore fluide. L’arrêt du vibreur ainsi que sa mise en marche peuvent être commandés automatiquement par le dispositif en fonction de la température. En particulier, l’arrêt du vibreur peut être automatique dès lors que la température de la composition descend sous une température Te avec Te = Tf + 5°C, où Tf désigne la température de fusion de la composition sous 1 atm.
Le dispositif peut comporter un élément à effet Peltier pour accélérer le refroidissement une fois les moyens de chauffage désactivés. Le cas échéant, les moyens de chauffage comportent l’élément Peltier, parcouru par un courant contraire à celui provoquant le refroidissement.
Le dispositif peut comporter un contacteur électrique actionné lors de la fermeture du moule et/ou au début du mouvement de rapprochement des parties de moule à partir d'une position initiale d'introduction des cils entre elles. Le changement d’état de ce contacteur peut être utilisé pour désactiver les moyens de chauffage.
Les parties de moule peuvent être sollicitées, par des moyens de rappel élastiques, en écartement.
Le dispositif peut comporter un circuit électronique qui permet d’effectuer la séquence d’opérations de chauffage et d’arrêt du chauffage de façon automatique, ainsi éventuellement que la fermeture ou l’ouverture du moule et/ou l’activation des moyens de refroidissement, par exemple à élément Peltier Ce circuit électronique peut être à microprocesseur, microcontrôleur ou à réseau logique programmable ou analogue. I. Fibres kératiniques traitées
Les fibres kératiniques auxquelles s’applique selon l'un quelconque de ses aspects détaillés plus haut l’invention sont de préférence humaines, en particulier sont des cils ou des sourcils, de préférence encore des cils.
Les fibres kératiniques peuvent être des cheveux. Il est ainsi possible de traiter les cheveux, en particulier sur une partie de leur longueur, comme par exemple les racines pour en augmenter la rigidité et/ou leurs pointes pour en améliorer l’aspect.
Il est possible de post-traiter les fibres kératiniques moulées selon l’invention, par d’autres produits, par exemple du mascara, ou par contact avec une surface chaude.
Chacune desdites fibres peut être au moins partiellement introduite dans une cavité respective du moule. Au moins deux desdites fibres peuvent être au moins partiellement introduites dans une même cavité. Au moins une cavité peut ne contenir qu’une seule fibre.
Lorsque les cavités présentent des embranchements (premier aspect de l'invention), et/ou pour réaliser un maquillage évolutif (deuxième aspect de l'invention), et/ou pour la mise en œuvre du procédé de moulage (quatrième aspect de l'invention), la composition peut être déposée sur au moins les trois quarts de la longueur d’au moins l’une desdites fibres, mieux sur au moins les trois quarts de la longueur de chacune desdites fibres.
La longueur d’une fibre est mesurée depuis la surface de la peau jusqu’à son extrémité libre lorsque la fibre est mise à plat.
La composition peut être déposée sur une partie seulement de la longueur d’au moins l’une desdites fibres, mieux sur une partie seulement de la longueur de chacune desdites fibres. II. Moule
Le moulage de la composition, au moins selon les premier, deuxième et quatrième aspects de l'invention, voire selon le troisième aspect, est réalisé in situ dans le moule, et le moulage permet la mise en forme de la composition.
Chaque partie de moule peut comporter une ou plusieurs empreintes, qui définissent chacune au moins partiellement une cavité du moule ou la gorge précitée servant à la réalisation de la bande de composition qui relie les cils. De préférence, le moule n’est pas limité à une seule cavité.
Le moule peut comporter au moins deux parties comportant chacune une ou plusieurs empreintes, la ou les empreintes de l’une des parties étant disposées en regard de la ou des empreintes d’au moins une autre partie, de manière à former tous les renfoncements nécessaires au moulage de la composition quand les parties du moule sont réunies.
Le moule peut comporter au moins deux parties, une partie comportant une ou plusieurs empreintes, chacune des empreintes étant notamment, sur au moins une partie de sa longueur, de section transversale semi-circulaire, l’autre partie étant dépourvue d’empreinte, de manière à former la ou les cavités du moule quand les parties du moule sont réunies. Un tel moule a l’avantage de ne pas nécessiter une grande précision de mise en regard des deux parties du moule pour former les cavités.
Les empreintes peuvent être disposées en éventail sur la partie de moule correspondante, pour accueillir les cils d’une frange.
Les empreintes peuvent être disposées le long d’une partie seulement du moule, notamment à l’avant de celui-ci, c’est-à-dire du côté proximal où les fibres kératiniques à traiter sont introduites.
Le moule peut être à usage unique ou non. L’état de surface du moule peut être lisse pour conférer à la composition une fois moulée une surface extérieure lisse et un aspect brillant.
Il peut ne pas y avoir de vitesse relative entre les fibres kératiniques et les cavités lors du moulage, par exemple pendant une durée nécessaire au durcissement ou au séchage de la composition, par exemple une durée de 10 à 60 secondes. En variante, comme expliqué ci-dessus, le moule est exposé à des vibrations alors que la composition est fluide. III. Cavités de moule
Le volume de la ou des cavités recevant les fibres à traiter peut dépasser d’au moins un facteur 2, mieux d’un facteur 10 à 100, le volume de la partie de ces fibres les remplissant.
La ou les cavités peuvent être chacune, sur au moins une partie de leur longueur, de section transversale circulaire, semi-circulaire, ovale ou polygonale, constante ou non lorsque l’on se déplace le long de la cavité.
La ou les cavités peuvent comporter des portions de forme sensiblement cylindrique ou conique.
La ou les cavités peuvent être chacune sur une portion au moins de leur longueur de section transversale décroissante de façon à donner un aspect effilé à la ou aux fibres une fois moulée(s) par la composition.
La ou les cavités peuvent être chacune de longueur comprise entre 5 et 30 mm et de largeur à l'entrée, notamment de diamètre, comprise entre 150 μηι et 3 mm.
Chaque cavité peut avoir une forme allongée curviligne de façon à reproduire sensiblement la courbure des cils introduits à l'intérieur. Chaque cavité peut avoir au contraire une forme allongée qui ne reproduit pas la courbure des cils en étant notamment d’axe longitudinal rectiligne ou en ligne brisée (pour les deuxième et quatrième aspects de l'invention au moins).
Chaque cavité peut avoir une forme allongée et être fermée à l’une au moins de ses extrémités longitudinales.
Chaque cavité peut constituer un espace sensiblement entièrement fermé, en l’absence de fibre kératinique. Dans ce cas, une partie de chaque fibre kératinique introduite au moins partiellement dans une cavité peut être serrée entre les deux parties du moule réunies, tandis qu’une autre partie de la fibre kératinique s’étend dans la cavité. La cavité peut être fermée du côté d’introduction de la ou des fibres kératiniques par une paroi flexible, qui peut se déformer, de préférence élastiquement, pour laisser passer la ou les fibres kératiniques dans la cavité.
En variante, chaque cavité peut constituer un espace semi-ouvert, en l’absence de fibre kératinique. En particulier, chaque cavité peut délimiter un espace fermé à l’exception d’une extrémité par laquelle la ou les fibres kératiniques introduites au moins partiellement dans la cavité communiquent avec l’extérieur. Ainsi, chaque cavité peut déboucher à l’extérieur, du côté d’introduction de la ou des fibres kératiniques, par une ouverture par laquelle la ou les fibres kératiniques sont introduites.
Au moins deux des cavités peuvent être disjointes. L’ensemble des cavités peut être disjoint.
Les cavités peuvent être parallèles entre elles, ou non.
Les cavités peuvent être disposées à intervalles réguliers, par exemple selon un pas de 1 à 2 mm, centre à centre.
Le nombre de cavités peut être supérieur ou égal à six, de préférence encore supérieur ou égal à dix. IV. Mâchoires
La ou les cavités peuvent être formées par le rapprochement de deux mâchoires, notamment selon un mouvement de translation et/ou de rotation de l’une des mâchoires par rapport à l’autre.
Les deux mâchoires peuvent être écartées au moment où l’on introduit les fibres kératiniques et refermées pour former les cavités dans lesquelles sont introduites les fibres kératiniques.
Les mâchoires peuvent porter ou intégrer le moule.
Les mâchoires peuvent être courbées, notamment autour d’un axe géométrique perpendiculaire à l’axe longitudinal des cavités de moule recevant les cils.
Pour écarter les deux mâchoires au moment où l’on introduit les fibres kératiniques et les refermer pour former les cavités, on peut utiliser un dispositif où l’une ou les deux mâchoires coulissent sur des colonnes, ou un dispositif où l’une des mâchoires est portée par un coulisseau.
On peut également utiliser un dispositif où les mâchoires sont reliées par une charnière.
De préférence, les mâchoires sont rapprochées avec un mouvement de translation, au moins à la fin du mouvement de rapprochement.
On peut aussi utiliser un système où les mâchoires sont disjointes, et sont ou non associées par un système de guide.
Les deux mâchoires avec les parties de moule correspondantes s’ajustent de préférence suffisamment bien pour que la composition présente dans les cavités ne s’échappe pas.
Les mâchoires peuvent comporter des parties de moule en un matériau élastomère, par exemple pour absorber une déformation du moule. V. Déformation du moule
Il peut être avantageux de déformer le moule avec les fibres kératiniques en place pour réduire le volume des cavités, et par exemple forcer la composition à se répartir autour des fibres introduites dans les cavités.
Le moule peut comporter une matière flexible, en particulier une matière plastique, notamment élastomérique.
Un moule extensible, notamment élastomérique, permet de comprimer la composition pour éviter les problèmes de volume mort et/ou forcer une meilleure intégration des fibres dans la composition. Le moule peut être intégralement formé de matière flexible, en particulier plastique, notamment élastomérique.
Le moule peut comporter des parties flexibles et des parties non flexibles. Le moule peut être notamment recouvert en surface de matière flexible, notamment élastomérique, par exemple sur une épaisseur allant de 0,5 à 2 mm.
La déformation du moule peut se faire par compression, par exemple mécanique avec les doigts, ou être pneumatique ou hydraulique, ou par aspiration. Par exemple, en appuyant sur une gâchette, on peut créer une surpression entre une mâchoire et le moule, qui a pour effet de comprimer les deux parties du moule l’une sur l’autre, et d’éviter les zones mortes. VI. Démoulage
La composition peut être démoulée, extraite du moule, de préférence sans perdre sa cohésion autour des fibres kératiniques et en conservant l’état de surface conféré par le moule.
Un démoulage de la composition sans détérioration est recherché.
Le moule peut être extensible, notamment élastomérique, afin de faciliter le démoulage.
La ou les cavités du moule peuvent présenter un revêtement anti-adhérent ou avoir subi un traitement visant à conférer des propriétés anti-adhérentes. Ainsi, les parties de moule peuvent comporter en surface une matière à faible adhésion, notamment de type silicone ou PTFE. On peut aussi appliquer sur la ou les cavités du moule une couche d’un produit anti-adhérant, notamment une huile, une silicone, une poudre de PTFE ou du nitrure de bore.
Le dispositif peut comporter un système de démoulage, automatique ou non, pour agir sur le moule et/ou la composition contenue dans la ou les cavités afin de faciliter la séparation des fibres revêtues de composition, du moule. Ce système de démoulage peut comporter un ensemble de petites lames ou autres reliefs qui viennent déformer le moule en étant comprimées contre celui-ci. La déformation du moule peut avoir lieu au niveau des cavités, ce qui facilite l’éjection de la matière moulée.
Des ponts de composition peuvent relier plusieurs cavités entre elles après moulage, de manière non désirée. Le dispositif peut comporter des lames ou autres reliefs servant à couper des ponts de composition entre au moins deux cavités après moulage, notamment pour les premier, deuxième et quatrième aspects de l’invention. Ces lames ou autres reliefs peuvent agir en venant s’appliquer sur les ponts entre les cavités. Ces lames peuvent être rapportées sur le moule.
Les lames ou autres reliefs qui servent à couper les ponts de composition peuvent être portés par l’une des mâchoires. Dans ce cas, l’autre mâchoire peut présenter une surface plane au regard de la lame ou autre relief ou une gorge dans laquelle la lame ou autre relief s’engage. Les lames ou autres reliefs peuvent encore être disposés sur les deux mâchoires, de façon à ce qu’une lame ou autre relief de l’une des mâchoires s’applique sur une lame ou autre relief de l’autre mâchoire.
Le démoulage de la composition moulée est de préférence réalisé de manière mécanique, notamment par déformation du moule, éloignement des deux mâchoires l’une de l’autre et/ou par traction des fibres kératiniques hors du moule.
Le démoulage de la composition peut s’effectuer, le cas échéant, en exerçant une traction à une extrémité d’une partie du moule pour la séparer de l’autre partie, à la manière dont deux feuilles adhérant l’une à l’autre sont séparées par pelage. Le démoulage de la composition moulée peut encore, selon une variante, être réalisé au moins en partie par voie physicochimique, notamment par dissolution au moins partielle par un solvant du moule ou d’une pellicule présente à l’intérieur du moule entre celui-ci et la composition moulée sur les fibres kératiniques. VII. Apport de la composition
Dans le cas notamment où une composition non thermofusible est utilisée pour mettre en œuvre l'invention selon l'un des premier, deuxième et troisième aspects, au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, peut être déposée sur au moins l’une desdites fibres, mieux sur chacune desdites fibres, avant leur introduction dans le moule. Dans ce cas, la fermeture du moule peut répartir la composition dans les cavités et le cas échéant chasser les excès de composition hors du moule.
Notamment lors de l'emploi d'une composition thermofusible, au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, peut être initialement présente dans le moule avant introduction de la ou des fibres dans le moule. Cela peut faciliter le dosage de la composition introduite dans la ou les cavités de moule.
La composition peut être contenue avec le moule dans un conditionnement étanche, le cas échéant.
Au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, peut être injectée dans le moule, par au moins un canal d’injection.
Le moule peut comporter des parties de moule avec des empreintes dans lesquelles au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, est présente avant introduction de la ou des fibres kératiniques dans le moule. Les empreintes définissent les cavités de moule quand ce dernier est refermé.
Le moule peut comporter au moins deux parties comportant chacune des empreintes, au moins une partie de la composition, notamment toute la composition, étant présente dans au moins une partie de moule, notamment dans toutes les parties du moule, avant introduction de la ou des fibres kératiniques dans le moule. La composition remplit par exemple entièrement les empreintes et n’est présente que dans les empreintes, avant fermeture du moule.
Le moule peut aussi être pré-rempli avec excès de la composition, de sorte que le matériau dépasse de la cavité, par exemple en étant un peu bombé. De cette manière, on évite une éventuelle absence de produit autour du cil et on assure la formation d’un moulage parfait. VIII. Automatisme
Le fonctionnement du dispositif de moulage peut être automatisé, comme indiqué précédemment. Un seul déclenchement peut permettre de réaliser une suite d’opérations, par exemple le remplissage des cavités avec la composition de moulage, et une action exercée sur le moule pour le déformer afin de procéder au démoulage. La fermeture du moule peut également être automatique. IX. Dispositif
Comme déjà indiqué, le dispositif servant à mettre en œuvre l'invention selon l'un quelconque de ses quatre aspects peut comporter au moins un élément chauffant servant à augmenter la température de la composition. L’augmentation de la température peut induire un changement d’état de la composition, notamment un passage de l’état solide à l’état liquide par fusion, ou pour le premier et le deuxième aspect de l'invention au moins, quand la composition utilisée n’est pas thermofiisible, la solidification de la composition, ou encore une augmentation de la réactivité de la composition.
Pour les premier et deuxième aspects de l'invention notamment, lors de l’augmentation de température, la composition peut être présente dans le moule ou hors du moule. La composition peut être présente hors du moule lors de l’augmentation de la température du moule et être injectée à l’état liquide dans le moule, notamment par au moins un canal d’injection. Le chauffage peut aussi se déclencher automatiquement à la fermeture du moule. En variante, le chauffage peut être déclenché avant la fermeture du moule et un indicateur visuel et/ou sonore peut signaler à l’utilisateur que la température recherchée pour la fermeture du moule et/ou la mise en place des fibres a été atteinte.
Notamment lorsque la composition n'est pas une composition thermofiisible, le dispositif peut comporter au moins un système d’évaporation servant à évaporer un solvant. Il peut s’agir d’un élément chauffant et/ou d’une ventilation adaptée.
Le dispositif peut comporter au moins un système d’admission de matière servant à introduire une partie ou l’ensemble de la composition dans la ou les cavités du moule, notamment comportant un ou plusieurs canaux d’injection communiquant avec une ou plusieurs cavités du moule. La composition est, par exemple, contenue dans un réservoir, et un piston ou une pompe permet de la forcer à s’écouler dans la ou les cavités du moule.
Le dispositif peut comporter au moins un élément lumineux, notamment IR, UV ou visible, ou micro-onde, servant notamment à augmenter la température de la composition, notamment par absorption du rayonnement lumineux ou micro-onde par la composition cosmétique.
La fermeture des mâchoires peut être opérée manuellement.
Le dispositif peut se présenter sous la forme d’une pince comportant au moins un logement dans lequel au moins l’un des doigts d’une main, par exemple le pouce ou l’index, peut être introduit pour écarter les deux mâchoires, afin de permettre d’introduire les fibres kératiniques et de les refermer sur elles.
Le dispositif peut se présenter sous la forme d’une pince comportant deux logements dans lesquels deux des doigts d’une main, par exemple le pouce et l’index, peuvent être introduits pour écarter les deux mâchoires, afin de permettre d’introduire les fibres kératiniques et de les refermer sur elles. Chacun de ces logements peut être amovible ou non. Chacun de ces logements peut être orientable en rotation ou non.
De préférence, la composition est thermofusible.
De préférence encore, le dispositif servant à mouler la composition permet la mise en œuvre du procédé de moulage selon le quatrième aspect de l’invention, détaillé plus haut.
Le dispositif comporte ainsi de préférence deux mâchoires pouvant être rapprochées, dont l’une au moins intègre des moyens de chauffage. X. Composition cosmétique
La composition servant au moulage des cils et/ou à la formation de la bande précitée est une composition cosmétique. Elle peut être retirée des fibres kératiniques sur lesquelles elle a été appliquée par des procédés classiques de démaquillage, par exemple par application d’eau, notamment d’eau chaude.
A. Composition thermofusible possédant une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C
Lorsque la composition cosmétique mise en œuvre selon l'un des quatre aspects de l'invention est thermofusible, ce qui est tout particulièrement préféré, elle possède de préférence une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C, et comprend au moins 15 % en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition.
En particulier, une telle composition est portée durant le moulage à une température supérieure ou égale à sa température de fusion Tf.
En particulier, la composition cosmétique peut posséder une température de fusion comprise entre 40 °C et 100 °C, de préférence comprise entre 45 °C et 85 °C.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « DSC Q2000 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 120 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C / minute, puis est refroidi de 120 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C / minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 120 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C / minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure les paramètres suivants : - le point de fusion (Tf) de l’échantillon, correspondant à la température du pic le plus endothermique de la courbe de fusion observé, représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température ; - Ahf: Tenthalpie de fusion de l’échantillon correspondant à l’intégrale de l’ensemble de la courbe de fusion obtenue. Cette enthalpie de fusion de l’échantillon est la quantité d’énergie nécessaire pour faire passer le composé de l’état solide à l’état liquide. Elle est exprimée en J/g.
Une telle composition cosmétique peut être fluide ou solide à 25 °C et à 1 atm.
Elle peut être aqueuse ou anhydre, et de préférence anhydre.
Elle peut présenter une teneur en extrait sec supérieure ou égale à 42 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 45 % en poids, voire supérieure ou égale à 48 % en poids, et préférentiellement supérieure ou égale à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Au sens de la présente invention, la « teneur en extrait sec », désigne la teneur en matière non volatile.
La quantité d’extrait sec (abrégé ES) d’une composition selon l’invention est mesurée au moyen d’un dessiccateur à halogène commercial « Halogen Moisture Analyser HR 73 » de chez Mettler TOLEDO. La mesure se fait sur la base de la perte de poids d’un échantillon séché par chauffage halogène et représente donc le pourcentage de matière résiduelle une fois que l’eau et les matières volatiles se sont évaporées.
Cette technique est notamment décrite dans la documentation de l’appareil fournie par Mettler TOLEDO.
Le protocole de mesure est le suivant :
On étale environ 2 g de la composition, ci-après l’échantillon, sur une coupelle métallique que l’on introduit dans le dessiccateur à halogène mentionné ci-dessus. L’échantillon est alors soumis à une température de 120 °C jusqu’à obtenir un poids constant. La Masse Humide de l’échantillon, correspondant à sa masse initiale, et la Masse Sèche de l’échantillon, correspondant à sa masse après chauffage halogène, sont mesurées au moyen d’une balance de précision. L’erreur expérimentale liée à la mesure est de l’ordre de plus ou moins 2 %.
La teneur en Extrait Sec est calculée de la manière suivante :
Teneur en Extrait Sec (exprimé en % en poids) = 100 x (Masse Sèche / Masse Humide)
Selon un premier mode de réalisation, la composition cosmétique est fluide à température ambiante.
Au sens de l’invention, la qualification de « fluide » entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention n’est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement. Une composition de type mascara est par exemple représentative de ce type de fluidité.
En particulier, la composition selon l’invention peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, et mieux comprise entre 1 Pa s et 30 Pa.s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RMI00®.
Une telle composition peut être aqueuse ou anhydre.
Elle peut se présenter sous forme d’émulsions huile dans eau, comme c’est le cas pour des émulsions de cire dans l’eau. Elle peut aussi se présenter sous forme de dispersion de particules de cires dans un milieu anhydre, comme c’est le cas de dispersion de cire dans Tisododécane.
Selon ce premier mode de réalisation, la composition cosmétique peut comprendre de 15 % à 60 % en poids, de préférence de 18 % à 55 % en poids, et encore mieux de 20 % à 50 % en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition.
Selon un deuxième mode de réalisation, préféré, la composition cosmétique est solide à température ambiante.
Au sens de l’invention, la qualification de « solide », entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention n’est pas liquide. En d’autres termes, elle manifeste une rigidité suffisante pour ne pas être dotée de propriétés d’écoulement.
La composition peut ainsi posséder avantageusement une viscosité supérieure à 1000 Pa s, de préférence supérieure à 10000 Pa s à température et pression ambiante.
Une telle composition peut être aqueuse, en particulier sous forme d’émulsion du ou des composé(s) fusible(s) dans l’eau, ou anhydre. En particulier, elle peut se présenter sous forme de dispersion du ou des composé(s) fusible(s) dans un solvant organique, de préférence volatil, préférentiellement hydrocarboné.
Une telle composition cosmétique est de préférence anhydre.
Selon ce deuxième mode de réalisation, la composition cosmétique comprend de 40 % à 100 % en poids, de préférence de 60 % à 100 % en poids, et encore mieux de 80 % à 100 % en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition.
Une composition selon l’invention peut être soumise à des moyens de chauffage avant et/ou pendant l’application.
Ces moyens de chauffage sont adaptés pour faire fondre au moins une partie du ou des composé(s) fusible(s) de la composition cosmétique.
La composition peut être chauffée localement à une température supérieure ou égale à 45 °C, voire supérieure ou égale à 50 °C, ou encore supérieure ou égale à 55 °C.
La température à laquelle au moins une partie de la composition est chauffée peut être comprise inclusivement entre 45 °C et 120 °C, mieux entre 45 °C et 85 °C.
La température peut par exemple être mesurée en surface a l’aide d’un pyromètre infrarouge, par exemple de marque FlukeR®.
Seule la composition chauffée peut venir au contact des fibres kératiniques, par exemple des cils, lors de l’application.
Il est entendu que la température de la composition cosmétique ne doit pas entraîner de risque de brûlure au moment de l’application.
Ainsi, lorsque la composition est chauffée avant application, un temps d’attente entre le moment ou la composition est chauffée et l’application sur les matières kératiniques peut éventuellement être nécessaire.
Selon une variante de réalisation, la composition est chauffée simultanément à son application sur les fibres kératiniques.
Selon une autre variante de réalisation, la composition est chauffée avant et pendant son application sur les fibres kératiniques. L’enthalpie de fusion totale de la composition est l’enthalpie consommée par la composition entre -20 °C et 120 °C. L’enthalpie de fusion totale de la composition est égale à l’aire sous la courbe du thermogramme obtenu à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (D. S. C), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA instrument, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de composition est disposé dans un creuset puis est soumis a une première montée en température allant de -20 °C à 120 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 120 °C a -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute. L’échantillon est maintenu a -20 °C pendant 5 minutes, et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute.
Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par un creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de la composition, en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. L’enthalpie de fusion de la composition consommée à la température Te est la quantité d’énergie nécessaire Ah pour faire passer la composition de l’état solide ou très visqueux de -20 °C à l’état de la composition à la température Te. Elle est exprimée en J/g.
Selon un mode de mise en œuvre de l’invention, la composition cosmétique est choisie de telle sorte que lorsque ladite composition est chauffée à la température Te, le rapport de l’enthalpie consommée entre -20 °C et Te par la composition sur l’enthalpie consommée totale Ah entre -20 °C et 120 °C, est supérieure à 0,4.
Cette relation est par exemple vérifiée pour une température Te de la composition comprise entre 45 °C et 85 °C.
Le choix de la température Te a laquelle la composition est amenée par les moyens de chauffage pourra ainsi se faire de façon a ce que ledit rapport soit supérieur ou égal à 0,4, par exemple supérieur à 0,5. Autrement dit, on chauffe a une température telle que le ratio de l’enthalpie fournie pour chauffer l’échantillon de composition à la température Te sur l’enthalpie totale est supérieure ou égale a 0,4, un tel paramètre étant mesuré selon le protocole D.S.C décrit ci-dessus.
La composition conforme à l’invention, lorsque thermofusible, est apte à passer d’un état solide à un état au moins partiellement liquide, voire totalement liquide, de préférence et ce de façon réversible.
Comme mentionné ci-dessus, une composition selon l’invention comprend une teneur en composé(s) fusible(s) supérieure à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle peut comprendre une teneur en composé(s) fusible(s) allant de 15 % à 100 %, mieux de 20 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Au sens de l’invention, le (les) composé(s) fusible(s) présente (présentent) avantageusement une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C.
De préférence, ce (ces) composé(s) peut (peuvent) être choisi(s) parmi les polymères thermoplastiques, les cires, les polymères semi-cristallins, et leurs mélanges.
Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, le ou lesdits composé(s) fusibles(s) peuvent être dotés de chaînes cristallisables.
Dans ce mode de réalisation, la composition cosmétique est alors chauffée à une température Te telle qu’au moins une partie des chaînes cristallisables du ou des composé(s) fusible(s) sont fondus au moins partiellement, voire totalement. Le changement d’état solide/liquide est ainsi du, au moins en partie, à la fusion d’une partie cristalline du ou des composé(s) fusible(s).
De préférence, le ou les composé(s) fusible(s) selon l’invention ne sont pas sous la forme d’une dispersion particulaire en milieu solvant.
Polymère thermoplastique
Au sens de la présente invention, on entend par « polymère thermoplastique », un polymère qui se ramollit à chaud et qui peut être moulé en conservant sa forme après refroidissement.
Les polymères thermoplastiques utilisables dans le cadre de la présente invention sont tout polymère, copolymère ou tout mélange de polymères et/ou copolymères ayant la propriété d’être thermoplastique.
Parmi les polymères thermoplastiques, on peut notamment citer le polyéthylène, le polystyrène, les polyamides, le chlorure de polyvinyle, le polyéthylène téréphtalate, et leurs mélanges.
On peut également citer les polyesters aliphatiques, et en particulier les polyhydroxyalkanoates (PHAs) comme le poly-3-hydroxybutyrate (PHB), le polyhydroxyvalerate (PHV) ou le polyhydroxyhexanoate (PHH), les acides polylactiques (PLA), les polybutylène succinate (PB S), les polycaprolactone (PCL), les polyanhydrides, les alcools polyvinyliques et leurs dérivés, les esters d’acétate, comme le copolymère d’acétate et de polyvinyl (PVAc), les dérivés d’amidon, les polysaccharides dont notamment les dérivés de cellulose tels que les esters de cellulose, et leur dérivés, en particulier les celluloïdes ou les éthers de cellulose, et leurs mélanges.
En particulier, parmi les esters de cellulose, on peut citer l’acétate de cellulose, le triacétate de cellulose, le propionate de cellulose, le propionate d’acétate de cellulose, le butyrate d’acétate de cellulose, et le sulphate de cellulose, et leurs mélanges.
Parmi les éthers de cellulose, on peut notamment citer la méthylcellulose, l’éthylcellulose, l’éthyl méthyl cellulose, l’hydroxyéthyl cellulose, l’hydroxypropyl cellulose (HPC), l’hydroxyéthyl méthyl cellulose, l’hydroxypropyl méthyl cellulose (HPMC), l’éthyl hydroxyéthyl cellulose, la carboxyméthyl cellulose (CMC), et leurs mélanges.
Parmi les esters d’acétate, on peut notamment citer les copolymères d’acétate et de polyvinyl, dont en particulier l’éthylène-acétate de vinyle (EVA) et ses dérivés. Par exemple, on peut citer les copolymères d’EVA/Ethylcellulose ou d’EVA/Amidon.
Comme polymère thermoplastique convenant tout particulièrement à une composition selon l’invention, on peut de préférence citer l’éthylène-acétate de vinyle (EVA), en particulier commercialisé sous la dénomination Evatane 28-800 par la société Arkema.
Dans une composition cosmétique selon l’invention, on pourra notamment utiliser les polymères thermoplastiques formulés dans un mélange, tel que le mélange d’éthylène-acétate de vinyle et de paraffine commercialisé sous la dénomination COOL BIND 34-1300® par la société National Starch.
De préférence, les polymères filmogènes considérés dans le cadre de la présente invention sont distincts des dispersions particulaires de type latex.
Cire
Par « cire », on entend d’une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d’état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu’à 200 °C et notamment jusqu’à 120 °C.
Au sens de l’invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments.
Le protocole de mesure est le suivant :
Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l’échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température.
Les cires susceptibles d’être utilisées dans les compositions selon l’invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d’origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges.
Les cires, au sens de l’invention, peuvent être celles utilisées généralement dans les domaines cosmétiques ou dermatologiques. Elles peuvent notamment être polaire ou apolaire, hydrocarbonées siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles peuvent être également d’origine naturelle ou synthétique. a) Cires apolaires
Par « cire apolaire », au sens de la présente invention, on entend une cire dont le paramètre de solubilité à 25 °C tel que défini ci-après, ôa est égal à 0 (J/cm3)'2.
La définition et le calcul des paramètres de solubilité dans l’espace de solubilité tridimensionnel de Hansen sont décrits dans l’article de C. M. Hansen : « The three dimensionnai solubilityparameters » J. Paint Technol. 39, 105 (1967).
Selon cet espace de Hansen : - δο caractérise les forces de dispersion de London issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires ; - δρ caractérise les forces d’interactions de Debye entre dipôles permanents ainsi que les forces d’interactions de Keesom entre dipôles induits et dipôles permanents ; - ôh caractérise les forces d’interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) ; - ôaest déterminé par l’équation : δ3= (δρ2 + ôh2)14.
Les paramètres δρ, ôh, δο et ôa sont exprimés en (J/cm3)72.
Les cires apolaires sont en particulier les cires hydrocarbonées constituées uniquement d’atomes de carbone et d’hydrogène et exempte d’hétéroatomes tel que N, O, Si et P.
Les cires apolaires sont choisies parmi les cires microcristallines, les cires de paraffines, l’ozokérite, les cires de polyéthylène, et leurs mélanges.
Comme ozokérite, on peut citer l’Ozokérite Wax SP 1020 P.
Comme cires microcristallines pouvant être utilisées, on peut citer Multiwax W 445® commercialisé par la société Sonneborn, Microwax HW® et Base Wax 30540® commercialisés par la société Paramelt, et Cerewax® N°3 commercialisé par la société Baerlocher.
Comme microcires pouvant être utilisées dans les compositions selon l’invention en tant que cire apolaire, on peut citer notamment les microcires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 250S® par la société Micro Powders.
Comme cire de polyéthylène, on peut citer Performalene 500-L Polyéthylène et Performalene 400 Polyéthylène commercialisés par New Phase Technologies, Asensa® SC 211 commercialisé par la société Honeywell. b) Cire polaire
Par « cire polaire », au sens de la présente invention, on entend une cire dont le paramètre de solubilité à 25 °C ôa est différent de 0 (J/cm3)1/2.
En particulier, par « cire polaire », on entend une cire dont la structure chimique est formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et comprenant au moins un hétéroatome fortement électronégatif tel qu’un atome d’oxygène, d’azote, de silicium ou de phosphore.
Les cires polaires peuvent notamment être hydrocarbonées, fluorées ou siliconées.
Préférentiellement, les cires polaires peuvent être hydrocarbonées.
Par « cire hydrocarbonée », on entend une cire formée essentiellement, voire constituée, d’atomes de carbone et d’hydrogène, et éventuellement d’atomes d’oxygène, d’azote, et ne contenant pas d’atome de silicium ou de fluor. Elle peut contenir des groupes alcool, ester, éther, acide carboxylique, amine et/ou amide.
Par « cire ester », on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction ester. Par « cire alcool », on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c’est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre.
On peut notamment utiliser en tant que cires polaires celles telles que choisies parmi : i) Les cires de formule R1COOR2 dans laquelle Ri et R2 représentent des chaînes aliphatiques linéaires, ramifiées ou cycliques dont le nombre d’atomes varie de 10 à 50, pouvant contenir un hétéroatome tel que O, N ou P et dont la température de point de fusion varie de 25 °C à 120 °C. ii) Le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane), vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société Heterene. iii) Les cires diesters d’un diacide carboxylique de formule générale R3-(-OCO-R4-COO-R5), dans laquelle R3 et R5 sont identiques ou différents, de préférence identiques et représentent un groupe alkyle en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) et R4 représente un groupe aliphatique en C4-C30 (groupe alkyle comprenant de 4 à 30 atomes de carbone) linéaire ramifié pouvant contenir ou non une ou plusieurs insaturation(s), et de préférence linéaire et insaturé. iv) On peut aussi citer les cires obtenues par hydrogénation catalytique d’huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32, par exemple telles que l’huile de jojoba hydrogénée, l’huile de tournesol hydrogénée, l’huile de ricin hydrogénée, l’huile de coprah hydrogénée, ainsi que les cires obtenues par hydrogénation d’huile de ricin estérifiée avec l’alcool cétylique. v) La cire d’abeille, la cire d’abeille synthétique, la cire d’abeille polyglycérolée, la cire de camauba, la cire de candellila, la cire de lanoline oxypropylénée, la cire de son de riz, la cire d’Ouricury, la cire d’Alfa, la cire de fibres de liège, la cire de canne à sucre, la cire du Japon, la cire de sumac, la cire de montan, la cire d’Orange, la cire de Laurier, la cire de Jojoba hydrogénée, la cire de tournesol, cire de citron, cire d’olive, cire du berry.
Selon un autre mode de réalisation, la cire polaire peut être une cire alcool. Par « cire alcool », on entend selon l’invention une cire comprenant au moins une fonction alcool, c’est-à-dire comprenant au moins un groupe hydroxyle (OH) libre. A titre de cire alcool, on peut citer par exemple la cire C30-50 Alcools Performacol® 550 Alcohol commercialisé par la société New Phase Technologie, l’alcool stéarique, l’alcool cétylique.
On peut aussi utiliser des cires siliconées qui peuvent être avantageusement des polysiloxanes substitués, de préférence à bas point de fusion.
Par « cire siliconée », on entend une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment comprenant des groupes Si-O.
Parmi les cires de silicones commerciales de ce type, on peut citer notamment celles vendues sous les dénominations Abilwax 9800, 9801 ou 9810 (Goldschmidt), KF910 etKF7002 (Shin Etsu), ou 176-1118-3 et 176-11481 (General Electric).
Les cires de silicone utilisables peuvent également être des alkyl ou alcoxydiméthicones, ainsi que les (C2o-C6o)alkyldiméthicones, en particulier les (C3o-C45)alkyldiméthicones comme la cire siliconée vendue sous la dénomination SF-1642 par la société GE-Bayer Silicones ou la C30-45 Alkyldiméthylsilyl Polypropylsilsesquioxane sous la dénomination SW-8005® C30 Resin Wax commercialisé par la société Dow Corning.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire d’abeille, par exemple celle commercialisée sous la dénomination White Beeswax SP-453P par la société Strahl &amp; Pitsch ou une cire de paraffine.
Polymère semi-cristallin
La composition cosmétique selon l’invention peut comprendre au moins un polymère semi-cristallin. De préférence, le polymère semi-cristallin a une structure organique, et une température de fusion supérieure ou égale à 30 °C.
Par « polymère semi-cristallin », on entend au sens de l’invention, des polymères comportant une partie cristallisable et une partie amorphe et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). La partie cristallisable est soit une chaîne latérale (ou chaîne pendante), soit une séquence dans le squelette.
Lorsque la partie cristallisable du polymère semi-cristallin est une séquence du squelette polymérique, cette séquence cristallisable est de nature chimique différente de celle des séquences amorphes ; le polymère semi-cristallin est dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc. Lorsque la partie cristallisable est une chaîne pendante au squelette, le polymère semi cristallin peut être un homopolymère ou un copolymère.
La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence inférieure à 120 °C.
La température de fusion du polymère semi-cristallin est de préférence supérieure ou égale à 40 °C et inférieure à 85 °C.
Le ou les polymères semi-cristallins selon l’invention sont des solides à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), dont la température de fusion est supérieure ou égale à 30 °C. Les valeurs de point de fusion correspondent au point de fusion mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (DSC), tel que le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société Mettler, avec une montée en température de 5 °C ou 10 °C par minute. Le point de fusion considéré est le point correspondant à la température du pic le plus endotherme du thermogramme.
En dehors des chaînes ou séquences cristallisables, les séquences des polymères sont amorphes. Par « chaîne ou séquence cristallisable », on entend au sens de l’invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l’état amorphe à l’état cristallin, de façon réversible, selon qu’on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l’invention est un groupement d’atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d’atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère.
Les séquences ou chaînes cristallisables des polymères semi-cristallins peuvent représenter au moins 30 % du poids total de chaque polymère et mieux au moins 40 %. Les polymères semi-cristallins à chaînes latérales cristallisables sont des homo- ou des copolymères. Les polymères semi-cristallins de l’invention à séquences cristallisables sont des copolymères, séquencés ou multi séquencés. Ils peuvent être obtenus par polymérisation de monomère à double liaisons réactives (ou éthyléniques) ou par polycondensation. Lorsque les polymères de l’invention sont des polymères à chaînes latérales cristallisables, ces derniers sont avantageusement sous forme aléatoire ou statistique.
Les polymères semi-cristallins de l’invention peuvent être d’origine synthétique.
En particulier, le polymère semi-cristallin peut être choisi parmi : - les homopolymères et copolymères comportant des motifs résultant de la polymérisation de un ou plusieurs monomères porteurs de chaîne(s) latérale(s) hydrophobe(s) cristallisable(s), - les polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, - les polycondensats de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d’éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, et - les copolymères acrylates/silicone.
Les polymères semi-cristallins utilisables dans l’invention peuvent être choisis en particulier parmi : - les copolymères séquencés de polyoléfines à cristallisation contrôlée, dont les monomères sont décrits dans EP 0 951 897, - les polycondensats et notamment de type polyester, aliphatique ou aromatique ou aliphatique/aromatique, - les copolymères d’éthylène et de propylène préparés par catalyse métallocène, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable et les homo- ou co-polymères portant dans le squelette au moins une séquence cristallisable, comme ceux décrits dans le document US 5,156,911, tels que les (Cio-C3o)alkyle polyacrylates correspondant aux Intelimer® de la société Landec décrits dans la brochure « Intelimer® polymers », Landec IP22 (Rev. 4-97) et par exemple le produit Intelimer® IPA 13-1 de la société Landec, qui est un polyacrylate de stéaryle de poids moléculaire d’environ 145 000 et dont la température de fusion est égale à 49 °C, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable en particulier à groupement(s) fluoré(s), tels que décrits dans le document WO 01/19333, - les copolymères acrylates/silicone, tels que les copolymères d’acide acrylique et d’acrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères d’acide acrylique et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de méthyle, méthacrylate de butyle, d’acrylate d’éthyl-2-hexyle et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane. On peut citer en particulier les copolymères commercialisés par la société SHIN-ETSU sous les dénominations KP-561 (nom CTFA : acrylates/dimethicone), KP-541 (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Isopropyl alcohol), KP-545 (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Cyclopentasiloxane), - et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de polymères semi-cristallin particulièrement avantageux les poly(Cio-C3o)alkylacrylates, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Intelimer IPA 13-1 NG par la société Air products and Chemical.
De préférence, dans le cadre de la présente invention, le ou les composé(s) fusible(s) sont choisis parmi l’éthylène-acétate de vinyle (EVA), une cire d’abeille, une cire de paraffine, un poly(Cio-C3o)alkylacrylate, un copolymère acétate de vinyle/stéarate d’allyle et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, on pourra notamment citer les copolymères acétate de vinyle/stéarate d’allyle, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Mexomere PQ par la société Chimex.
Phase aqueuse
La composition cosmétique d’un ensemble selon l’invention peut comprendre une phase aqueuse, qui peut former une phase continue de la composition.
La phase aqueuse peut comprendre de l’eau. Elle peut également comprendre au moins un solvant hydrosoluble.
Par « solvant hydrosoluble », on désigne dans le cadre de la présente invention un composé liquide à température ambiante et miscible à l’eau.
Les solvants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l’invention peuvent en outre être volatils.
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l’invention, on peut citer notamment les mono-alcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone, tels que l’éthanol et l’isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l’éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol.
La phase aqueuse, par exemple composée d’eau et d’éventuellement un solvant miscible à l’eau, est généralement présente dans une composition selon l’invention en une teneur allant de 30 % à 80 % en poids, de préférence allant de 40 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Solvant volatil
Une composition cosmétique selon la présente invention peut comprendre un ou plusieurs solvant(s) volatil(s).
Dans le cadre de la présente invention, on entend par solvant volatil, un composé liquide à la température ambiante (20 °C) et à la pression atmosphérique présentant une pression de vapeur à 20 °C supérieure à 0,1 mmHg et de préférence comprise entre 0,1 et 300 mmHg, encore plus préférentiellement entre 0,5 et 200 mmHg.
Ce solvant volatil peut être de l’eau, un solvant organique non siliconé, un solvant organique siliconé ou leurs mélanges. A titre de solvant organique non siliconé volatil, on peut citer : - les alcanols volatils en C1-C4 tels que l’éthanol ou l’isopropanol ; - les alcanes volatils en C5-C7 tels que le n-pentane, l’hexane, le cyclopentane, le 2,3-diméthylbutane, le 2,2-diméthylbutane, le 2-méthylpentane ou le 3-méthylpentane ; - les esters d’acides en C1-C20 liquides et d’alcools en Ci-Cs volatils tels que l’acétate de méthyle, l’acétate de n-butyle, l’acétate d’éthyle, l’acétate de propyle, l’acétate d’isopentyle ou le 3-éthoxypopionate d’éthyle ; - les cétones liquides à température ambiante et volatiles telles que la méthyléthylcétone, la méthylisobutylcétone, la diisobutylcétone, l’isophorone, la cyclohexanone ou l’acétone ; - les polyols volatils tels que le propylène glycol ; - les éthers volatils tels que le diméthoxyméthane, le diéthoxyéthane ou le diéthyl éther ; - les éthers de glycol volatils comme le 2-butoxyéthanol, le butyle diglycol, le monoméhyléther de diéthylène glycol, le n-butyléther de propylène glycol ou l’acétate de monométhyl éther de propylène glycol ; - les huiles hydrocarbonées volatiles telles que les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, et notamment les alcanes ramifiés en Cs-Cis comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en Ce-Cig, l’isododécane, l’isodécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d’Isopars ou de Permetyls, et leurs mélanges. On peut aussi citer les neopentanoate d’isohexyle ou d’isodecyle ; - les perfluoroalcanes volatils en C4-C10 tels que dodecafluoropentane, le tetradecafluorohexane ou le decafluoropentane ; - les perfluorocycloalkyles volatils tels que le perfluorométhylcyclopentane, le 1,3-perfluorodiméthylcyclohexane et le perfluorodecaline, vendus respectivement sous les dénominations de « Flutec PC 10 », « Flutec PC30 » et « Flutec PC60 » par la Société F2 Chemicals, ainsi que le perfluorodiméthylcyclobutane et la perfluoromorpholine ; - les composés fluoroalkyles ou hétérofluoroalkyles volatils répondant à la formule suivante : CH3-(CH2)n-[Z]rX-CF3 dans laquelle t est 0 ou 1 ; n est 0, 1, 2 ou 3 ; X est un radical perfluoroalkyle divalent, linéaire ou ramifié, ayant de 2 à 5 atomes de carbone, et Z représente O, S, ou NR, R étant un hydrogène, un radical -(CH2)n-CH3 ou -(CF2)m-CF3, m étant égal à 2, 3, 4 ou 5.
Parmi les composés fluoroalkyles ou hétérofluoroalkyles volatils, on peut notamment citer le méthoxynonafluorobutane vendu sous la dénomination « MSX 4518(R) », « HFE-7100(R) » par la Société 3M et l’éthoxynonafluorobutane vendu sous la dénomination « HFE-7200(R) » par la Société 3M.
De préférence, le solvant est choisi de telle manière que son point d’ébullition soit inférieur à 200 °C.
Selon un mode de réalisation particulier, le solvant organique non siliconé est choisi parmi l’éthanol, l’isopropanol, l’acétone et l’isododécane. A titre de solvant siliconé volatil, on peut citer les composés siliconés à faible viscosité choisi parmi les silicones linéaires ou cycliques ayant de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone, par exemple l’octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, le dodécaméthylcyclohexasiloxane, l’heptaméthylhexyltri-siloxane, l’heptaméthyléthyltrisiloxane, l’heptaméthyloctyltrisiloxane, l’octaméthyltrisiloxane, le décaméthyltétrasiloxane, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, le composé siliconé est choisi parmi le cyclopentadiméthylsiloxane et le dodécaméthylcyclohexasiloxane.
Selon un mode de réalisation particulier, le solvant siliconé volatil présente une viscosité inférieure à 50 centistokes.
De préférence, la silicone volatile est cyclique et choisie parmi le décaméthylcyclopentasiloxane, l’octaméthyltrisiloxane et le décaméthyltétrasiloxane. A titre d’exemple, on peut citer la décaméthylcyclopentasiloxane commercialisée sous le nom DC-245 par la société Dow Corning, l’octaméthyltrisiloxane commercialisée sous le nom DC-200 Fluid 1 est par la société Dow Corning et le décaméthyltétrasiloxane commercialisée sous le nom DC-200 Fluid 1,5 cSt par la société Dow Corning.
Cette silicone volatile cyclique présente généralement une viscosité faible, par exemple une viscosité inférieure à 5 cSt à 25 °C.
De préférence, la silicone volatile est cyclique et est le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom DC-245 par la société
Dow Corning.
De préférence, la composition cosmétique comprend moins de 20 % de solvant(s) volatil(s), de préférence moins de 10 % de solvant(s) volatil(s), et encore plus préférentiellement la composition cosmétique est dénuée de solvant(s) volatil(s).
Dans cette première variante de réalisation, la composition se solidifie lorsque sa température redescend à une valeur inférieure ou égale à sa température de fusion. B. Composition fluide contenant des particules à l’état dispersé
Selon une deuxième variante de réalisation de la composition, la composition est fluide à température ambiante et contient au moins des particules à l’état dispersé dans un milieu liquide, ladite composition étant solidifiable via l’agrégation desdites particules.
Au sens de l’invention, la qualification de « fluide », entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention, n’est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement.
Selon cette variante de réalisation, une composition selon l’invention peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,01 Pa s et 50 Pa s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, et plus préférentiellement entre 5 Pa s et 50 Pa s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM100®.
Dans le cadre de la présente invention, c’est la réorganisation des particules dispersées dans le milieu liquide qui produit la prise en masse des particules.
Pour ce faire, une composition peut comprendre de 10 % à 55 % en poids, de préférence de 12 % à 50 % en poids, de particules à l’état dispersé, par rapport au poids total de la composition.
Ces particules à l’état solide sont présentes, dans la composition selon l’invention, à un état dispersé au sein du milieu liquide associé. Ainsi, une composition selon l’invention peut se présenter sous la forme d’un colloïde ou encore d’une suspension.
Comme mentionné précédemment, la composition cosmétique est solidifiable via l’agrégation des particules à l’état dispersé.
Les particules s’agrègent sous l’effet d’une élévation de la température et/ou de l’évaporation du milieu liquide. Ainsi, la composition passe d’un état fluide a un état plus épais, et encore mieux à un état solide.
Au sens de l’invention, on entend par « agrégation », le fait qu’un matériau ou un dépôt suffisamment cohésif est obtenu, et que ledit matériau ou dépôt peut être isolé.
Un dépôt macroscopiquement continu, et de préférence cohésif, est ainsi obtenu. De préférence, un dépôt isolable qui peut être manipulé individuellement est obtenu. Par exemple, un tel dépôt peut être obtenu lorsque le dépôt est réalisé par coulage sur une surface anti-adhérente, comme une surface revêtue de PTFE ou siliconée.
Par conséquent, la présente invention est différente d’une composition qui se solidifie par agrégation mais qui ne devient pas cohésive. Par exemple, une composition selon l’invention est différente d’une composition contenant de l’eau et des pigments qui s’agrègent en séchant. En effet, le dépôt obtenu sera alors pulvérulent mais non cohésif.
Ainsi, selon un mode de réalisation préféré, une composition cosmétique fluide selon l’invention procure, après sa solidification via l’agrégation des particules, un matériau ou dépôt cohésif, et de préférence insensible à l’eau. En particulier, un tel matériau ou dépôt cohésif présente une reprise à l’eau inférieure ou égale à 10 %, de préférence inférieure ou égale à 5 %, et encore plus préférentiellement inférieure ou égale à 3 %.
Au sens de l’invention, on entend par une « reprise à l'eau », le pourcentage d’eau absorbé par le matériau ou le dépôt après 60 minutes d’immersion dans l’eau à 25 °C (température ambiante).
La reprise en eau est mesurée pour une couche de composition de 300 pm d’épaisseur (avant séchage), déposée à l’aide d’un applicateur 300 μ sur une plaque de verre munie d’une couche de ruban téflonné puis séchée pendant 24 heures à 30 °C sur une plaque thermostatée. Trois morceaux d’environ 1 cm2 sont découpés dans le film sec puis pesés (mesure de la masse Ml), puis immergés dans l’eau pendant 60 minutes ; après immersion, le morceau de film est essuyé pour éliminer l’excédent d’eau en surface puis pesé à nouveau (mesure de la masse M2). La différence M2-M1 correspond à la quantité d’eau absorbée par le film. La reprise en eau est égale à [(M2-M1)/M1] x 100 et est exprimée en pourcentage de poids d’eau par rapport au poids du film.
Ainsi, selon un mode de réalisation, l’agrégation des particules dispersées dans le milieu liquide peut être induite par évaporation, au moins partielle, voire totale, dudit milieu liquide.
De préférence, selon ce mode de réalisation, l’évaporation dudit milieu liquide s’opère à une température comprise entre 45 °C et 90 °C, de préférence comprise entre 50 °C et 80 °C. L’évaporation du milieu liquide peut également s’effectuer à température ambiante, en étant notamment stimulée par une ventilation forcée, en utilisant par exemple un sèche-cheveux.
Ainsi, une telle composition selon l’invention se prête à un épaississement via l’évaporation partiel ou totale des ingrédients liquides, figurés le plus souvent majoritairement par l’eau.
Comme mentionné précédemment, une composition selon l’invention, sujette à ce phénomène d’évaporation des ingrédients liquides formant son milieu liquide, a pour avantage de se solidifier pour former au final, un matériau solide totalement cohésif.
Ce phénomène est à distinguer d’une transition de phase au sens propre, lors du passage d’un état de la matière à un autre, telle qu’une cristallisation.
Comme vu précédemment, la composition cosmétique comprend des particules à l’état dispersé et un milieu liquide.
Ledit milieu liquide peut être par exemple choisi parmi l’eau, l’éthanol ou leurs mélanges.
Les particules à l’état dispersé peuvent être choisies parmi une cire, un polymère filmogène, et leurs mélanges, et en particulier peuvent être choisies parmi un mélange d’un polymère filmogène et d’une cire.
En particulier, il peut s’agir d’émulsions de cire, de microdispersion de cire dans l’eau, de dispersion de cire dans un solvant anhydre ou encore de polymère filmogène dispersé dans l’eau.
De préférence, la composition cosmétique comprend un ou plusieurs polymère(s) filmogène(s) sous la forme de particules à l’état dispersé et d’un milieu liquide.
Cire
Il peut notamment s’agir d’une cire telle que définie ci-dessus.
Selon un mode de réalisation de l’invention, une composition selon l’invention comprend avantageusement de 0 % à 35 % en poids, en particulier de 5 % à 30 % en poids de cire(s), voire de 10 % à 25 % en poids de cire(s), par rapport au poids total de la composition.
Dans un autre mode de réalisation, une composition selon l’invention comprend une quantité de cire inférieure à 8 %, voire inférieure à 3 %, et mieux encore inférieure à 1 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire de camauba, avantageusement sous forme de microdispersion, par exemple celle commercialisée sous la dénomination Mexoryl SAP par la société Chimex.
Polymère filmogène
Une composition selon l’invention peut comprendre de préférence au moins une dispersion aqueuse de particules de polymère(s) filmogène(s), et éventuellement au moins un polymère filmogène additionnelle (non présent sous forme de dispersion aqueuse de particules, tel qu’un polymère filmogène hydrosoluble).
Dans la présente demande, on entend par « polymère filmogène », un polymère apte à former à lui seul ou en présence d’un agent auxiliaire de filmification, un dépôt macroscopiquement continu, et de préférence un dépôt cohésif, et mieux encore un dépôt dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit dépôt peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit dépôt est réalisé par coulage sur une surface anti-adhérente comme une surface téflonnée ou siliconée.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une teneur totale en matière sèche de polymère(s) filmogène(s) supérieure ou égale à 5 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 10 % en poids, et mieux supérieure ou égale à 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une teneur totale en matière sèche de polymère(s) filmogène(s) allant de 10 % à 55 % en poids, en particulier de 12 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
En particulier, une composition selon l’invention comprend de préférence au moins une dispersion aqueuse de particules formées d’un ou plusieurs polymères filmogènes.
Elle peut également comporter au moins un polymère filmogène hydrosoluble.
Ainsi, une composition selon l’invention peut comporter au moins un polymère filmogène additionnel, distinct de particules de polymère(s) filmogène(s) présente(s) sous forme de dispersion aqueuse.
La teneur en ce (ces) polymère(s) filmogène(s) additionnel(s), dit hydrosoluble(s), est de préférence inférieure ou égale à 10 % en poids, plus préférentiellement encore inférieure ou égale à 5 % en poids, mieux inférieure ou égale à 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Polymère(s) filmogène(s) en dispersion aqueuse
Un tel polymère filmogène présent dans ladite préparation de la composition sous la forme de particules en dispersion aqueuse, portent généralement le nom de (pseudo)latex, c’est-à-dire latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l’homme du métier.
Une dispersion convenant à l’invention, peut comprendre un ou plusieurs types de particules, ces particules pouvant varier par leur taille, par leur structure et/ou par leur nature chimique.
Une composition selon l’invention peut comporter une teneur totale en matière sèche de particules de polymère(s) filmogène(s) sous forme de dispersion aqueuse supérieure ou égale à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Avantageusement, une composition selon l’invention comporte une teneur totale en matière sèche de particules de polymère(s) filmogène(s) sous forme de dispersion aqueuse supérieure ou égale à 12 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Une composition selon l’invention comporte de préférence une teneur totale en matière sèche de particules de polymère(s) filmogène(s) allant de 10 % à 55 % en poids, mieux de 12 % à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
La teneur totale en particules de polymère(s) filmogène(s) présente(s) sous forme de dispersion(s) aqueuse(s) est de préférence supérieure ou égale à 30 % en poids, préférentiellement supérieure ou égale à 40 % en poids, par rapport au poids total des particules.
Ces particules peuvent être de nature anionique, cationique ou neutre et peuvent constituer un mélange de particules de natures différentes.
Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensât, les polymères d’origine naturelle et leurs mélanges. D’une manière générale, ces polymères peuvent être des polymères statistiques, des copolymères blocs de type A-B, multi blocs A-B-A, ou encore de type ABCD..voire des polymères greffés.
Polymère filmogène radicalaire :
Par « polymère radicalaire », on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s’homopolymériser (à l’inverse des polycondensats).
Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des homopolymères ou des copolymères, acryliques et/ou vinyliques.
Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides.
Comme monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide ou monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés α,β-éthyléniques tels que l’acide acrylique, l’acide méthacrylique, l’acide crotonique, l’acide maléique, l’acide itaconique. On utilise en particulier l’acide (méth)acrylique et l’acide crotonique, et plus particulièrement l’acide (méth)acrylique.
Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l’acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d’alkyle, en particulier d’alkyle en C1-C20, plus particulièrement en C|-Cx, des (méth)acrylates d’aryle, en particulier d’aryle en Ce-Cio, des (méth)acrylates d’hydroxyalkyle, en particulier d’hydroxyalkyle en C2-C6.
Parmi les (méth)acrylates d’alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d’éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d’isobutyle, le méthacrylate d’éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle.
Parmi les (méth)acrylates d’hydroxyalkyle, on peut citer l’acrylate d’hydroxyéthyle, l’acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d’hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle.
Parmi les (méth)acrylates d’aryle, on peut citer l’acrylate de benzyle et l’acrylate de phényle.
Les esters de l’acide (méth)acrylique sont en particulier des (méth)acrylates d’alkyle.
Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c’est-à-dire qu’une partie ou la totalité des atomes d’hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor.
Comme amides des monomères acide, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d’alkyle en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide et le N-t-octyl acrylamide.
Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l’homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment.
Comme exemple d’esters vinyliques, on peut citer l’acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle.
Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène de l’alpha-méthyl styrène.
La liste des monomères donnée n’est pas limitative et il est possible d’utiliser tout monomère connu de l’homme du métier entrant dans les catégories de monomères acryliques et vinyliques (y compris les monomères modifiés par une chaîne siliconée).
Comme polymère vinylique, on peut également utiliser les polymères acryliques siliconés.
On peut également citer les polymères résultant de la polymérisation radicalaire d’un ou plusieurs monomères radicalaires, à l’intérieur et/ou partiellement à la surface de particules préexistantes d’au moins un polymère choisi parmi le groupe constitué par les polyuréthanes, les polyurées, les polyesters, les polyesteramides et/ou les alkydes. Ces polymères sont généralement appelés « polymères hybrides ».
Polvcondensat :
Comme polymère filmogène de type polycondensat, on peut citer les polyuréthannes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthannes- acryliques, les polyuréthannes-polyvinylpyrrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther-polyuréthannes, les polyurées, les polyurée/polyuréthannes, les polyuréthannes siliconés, et leurs mélanges.
Le polyuréthanne filmogène peut être, par exemple, un copolymère polyuréthanne, polyurée/uréthanne, ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, comportant seule ou en mélange au moins une séquence choisie parmi : une séquence d’origine polyester aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou, une séquence siliconée, ramifiée ou non, par exemple polydiméthylsiloxane ou polyméthylphénylsiloxane, et/ou une séquence comportant des groupes fluorés.
Les polyuréthannes filmogènes tels que définis dans l’invention peuvent être également obtenus à partir de polyesters, ramifiés ou non, ou d’alkydes comportant des hydrogènes mobiles que l’on modifie par réaction avec un diisocyanate et un composé organique bifonctionnel (par exemple dihydro, diamino ou hydroxyamino), comportant en plus soit un groupement acide carboxylique ou carboxylate, soit un groupement acide sulfonique ou sulfonate, soit encore un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire.
Parmi les polycondensats filmogènes, on peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters.
Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d’acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. L’acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l’acide oxalique, l’acide malonique, l’acide diméthylmalonique, l’acide succinique, l’acide glutarique, l’acide adipique, l’acide pimélique, l’acide 2,2-diméthylgluratique, l’acide azélaïque, l’acide subérique, l’acide sébacique, l’acide fumarique, l’acide maléique, l’acide itaconique, l’acide phtalique, l’acide dodécanedioïque, l’acide 1,3-cyclohexanedicarbocylique, l’acide 1.4- cyclohexanedicarboxylique, l’acide isophtalique, l’acide téréphtalique, l’acide 2.5- norborane dicarboxylique, l’acide diglycolique, l’acide thiodipropionique, l’acide 2.5- naphtalènedicarboxylique, l’acide 2,6-naphtalène-dicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d’au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit en particulier l’acide phtalique, l’acide isophtalique et l’acide téréphtalique.
Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise en particulier un diol choisi parmi : l’éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane.
Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l’éthylènediamine, l’hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine.
Polymère d’origine naturelle :
On peut utiliser dans la présente invention des polymères d’origine naturelle, éventuellement modifiés, comme la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques insolubles dans l’eau tels que la nitrocellulose, les esters de cellulose modifiés dont notamment des esters de carboxyalkylcellulose comme ceux décrits dans la demande de brevet US 2003/185774, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, ledit au moins un polymère filmogène à l’état dispersé est choisi parmi les dispersions de polymères acryliques, les dispersions de polyuréthanne, les dispersions de sulfopolyesters, les dispersions vinyliques, les dispersions de polyvinyl acétate, les dispersions de terpolymère vinyl pyrrolidone, diméthylaminopropyl méthacrylamide et chlorure de lauryldiméthylpropylméthacrylamidoammonium, les dispersions de polymère hybrides polyuréthane/polyacryliques, les dispersions de particules de type cœur-écorce et leurs mélanges.
Sont détaillés ci-après différents types de dispersions aqueuses, notamment commerciales, adaptées à la préparation de la composition conforme à la présente invention. 1/ Ainsi, selon un mode de réalisation préféré de l’invention, la dispersion aqueuse de particules de polymère est une dispersion aqueuse de polymère acrylique.
Le polymère acrylique peut être un copolymère styrène/acrylate, et notamment un polymère choisi parmi les copolymères issus de la polymérisation d’au moins un monomère styrénique et au moins un monomère (méth)acrylate d’alkyle en Ci-Cie.
Comme monomère styrénique utilisable dans l’invention, on peut citer par exemple le styrène ou l’alpha-méthylstyrène, et en particulier le styrène.
Le monomère de (méth)acrylate d’alkyle en Ci-Cix est en particulier un (méth)acrylate d’alkyle en C1-C12 et plus particulièrement un (méth)acrylate d’alkyle en C1-C10. Le monomère (méth)acrylate d’alkyle en Ci-Cix peut être choisi parmi l’acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, l’acrylate d’éthyle, l’acrylate de propyle, l’acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, l’acrylate d’hexyle, l’acrylate d’octyle, l’acrylate de 2-éthyl hexyle, le (méth)acrylate de lauryle et le (méth)acrylate de stéaryle.
Comme polymère acrylique en dispersion aqueuse, on peut utiliser selon l’invention le copolymère styrène/acrylate commercialisé sous la dénomination « Joncryl SCX-8211®» par la société BASF ou « Syntran 5760cg» par la société Interpolymer, le polymère acrylique commercialisé sous la référence « Acronal® DS - 6250 » par la société BASF, le copolymère acrylique « Joncryl® 95 » par la société BASF. 2/ Selon un mode de réalisation de l’invention, la dispersion aqueuse de particules de polymère est une dispersion aqueuse de particules de polyester-polyuréthanne et/ou de polyéther-polyuréthanne en particulier anionique.
Le caractère anionique des polyester-polyuréthannes et des polyéther-polyuréthannes utilisés selon l’invention est du à la présence dans leurs motifs constitutifs de groupements à fonction acide carboxylique ou acide sulfonique.
Les particules de polyester-polyuréthanne ou de polyéther-polyuréthanne utilisées selon l’invention sont généralement commercialisées sous forme de dispersions aqueuses.
La teneur en particules desdites dispersions actuellement disponibles sur le marché, va d’environ 20 % à environ 60 % en poids par rapport au poids total de la dispersion.
Parmi les dispersions de polyester-polyuréthanne anionique utilisables dans les compositions selon l’invention, on peut citer en particulier celle commercialisée sous la dénomination « Avalure UR 405® » par la société NOVEON ou « Baycusan Cl004 » par la société BAYER MATERIAL SCIENCE.
Parmi les dispersions de particules de polyéther-polyuréthanne anionique utilisables selon l’invention, on peut citer en particulier celles commercialisées sous la dénomination de « Avalure UR 450® » par la société NOVEON, et sous la dénomination de « Néorez R 970® » par la société DSM.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, on peut utiliser un mélange de dispersions commerciales constitué de particules de polyester-polyuréthanne anionique telles que définies ci-dessus et de particules de polyéther-polyuréthanne anionique également définies ci-dessus.
Par exemple, on peut utiliser un mélange constitué de la dispersion commercialisée sous la dénomination de « Sancure 861®» ou un mélange de celle commercialisée sous la dénomination de « Avalure UR 405® » et de celle commercialisée sous la dénomination de « Avalure UR 450® », ces dispersions étant commercialisées par la société NOVEON. 3/ Selon un autre mode de réalisation particulier de l’invention, la dispersion aqueuse utilisée comprend un mélange d’au moins deux polymères filmogènes sous forme de particules distinctes par leurs températures de transition vitreuses (Tg) respectives.
En particulier, selon un mode de réalisation de l’invention, la composition conforme à l’invention peut comprendre au moins un premier polymère filmogène à l’état dispersé et au moins un second polymère filmogène à l’état dispersé, lesdits premier et second polymères ayant des Tg différentes et de préférence la Tg du premier polymère (Tgi) est supérieure à la Tg du second polymère (¾). En particulier, la différence entre les Tgi et Tg2 est en valeur absolue, d’au moins 10 °C, de préférence d’au moins 20 °C.
Plus précisément, elle comprend dans un milieu aqueux acceptable : a) des particules dispersées dans le milieu aqueux d’un premier polymère filmogène ayant au moins une température de transition vitreuse Tgi supérieure ou égale à 20 °C, et b) des particules dispersées dans le milieu aqueux d’un deuxième polymère filmogène ayant au moins une température de transition vitreuse Tg2 inférieure ou égale à 70 °C.
Cette dispersion résulte généralement d’un mélange de deux dispersions aqueuses de polymère filmogène.
Le premier polymère filmogène a au moins une température de transition vitreuse Tgi supérieure ou égale à 20 °C, notamment allant de 20 °C à 150 °C, et avantageusement supérieure ou égale à 40 °C, notamment allant de 40 °C à 150 °C, et en particulier supérieure ou égale à 50 °C, notamment allant de 50 °C à 150 °C.
Le deuxième polymère filmogène a au moins une température de transition vitreuse Tg2 inférieure ou égale à 70 °C, notamment allant de -120 °C à 70 °C, et en particulier inférieure à 50 °C, notamment allant de -60 °C à +50 °C, et plus particulièrement allant de -30 °C à 30 °C.
La mesure de la température de transition vitreuse (Tg) d’un polymère est effectuée par DMTA (Dynamical and Mechanical Température Analysis ou Analyse dynamique et mécanique de température) comme décrit ci-dessous.
Pour mesurer la température de transition vitreuse (Tg) d’un polymère, on effectue des essais de viscoélasticimétrie avec un appareil DMTA de « Polymer laboratories », sur un échantillon de film. Ce film est préparé par coulage de la dispersion aqueuse de polymère filmogène dans une matrice téflonnée puis séché à 120 °C pendant 24 heures. On obtient alors un film dans lequel on découpe (par exemple à l’emporte-pièce) les éprouvettes. Celles-ci ont typiquement une épaisseur d’environ 150 pm, une largeur de 5 à 10 mm et une longueur utile d’environ 10 à 15 mm. On impose à cet échantillon une sollicitation de traction. L’échantillon subit une force statique de 0,01 N à laquelle se superpose un déplacement sinusoïdal de ± 8 pm à la fréquence de 1 Hz. On travaille ainsi dans le domaine linéaire, sous de faibles niveaux de déformation. Cette sollicitation de traction est effectuée sur l’échantillon à des températures variant de -150 °C à +200 °C, avec une variation de température de 3 °C par minute.
On mesure alors le module complexe E* = E’ + iE” du polymère testé en fonction de la température.
De ces mesures, on déduit les modules dynamiques E’, E” et le pouvoir amortissant : tgs = E’ ’/E’.
Puis on trace la courbe des valeurs de tgs en fonction de la température ; cette courbe présente au moins un pic. La température de transition vitreuse Tg du polymère correspond à la température à laquelle se situe le sommet de ce pic.
Lorsque la courbe présente au moins 2 pics (dans ce cas, le polymère présente au moins 2 Tg), on prend comme valeur de Tg du polymère testé la température pour laquelle la courbe présente un pic de plus forte amplitude (c’est-à-dire correspondant à la plus grande valeur de tgs ; on ne considère dans ce cas que la Tg « majoritaire » comme valeur de Tg du polymère testé).
Dans la présente invention, la température de transition Tgi correspond à la Tg « majoritaire » (au sens défini précédemment) du premier polymère filmogène lorsque ce dernier présente au moins 2 Tg ; la température de transition vitreuse Tg2 correspond à la Tg « majoritaire » du deuxième polymère filmogène lorsque ce dernier présente au moins 2 Tg·
Le premier polymère filmogène et le deuxième polymère filmogène peuvent être choisis, indépendamment l’un de l’autre, parmi les polymères radicalaires, les polycondensats et les polymères d’origine naturelle tels que définis précédemment ayant les caractéristiques de température de transition vitreuse définies précédemment.
Comme premier polymère filmogène en dispersion aqueuse, on peut utiliser les dispersions aqueuses de polymère vendues sous les dénominations « NeoRez R-989® » par la société DSM, « Joncryl 95 » et « Joncryl® 8211 » par la société BASF.
Comme deuxième polymère filmogène en dispersion aqueuse, on peut utiliser par exemple les dispersions aqueuses de polymère vendues sous les dénominations « Avalure® UR-405 », « Avalure® UR-460 » par la société NOVEON ou « Acrilem IC89RT® » par la société ICAP, Néocryl A-45 par la société DSM.
Le polymère filmogène de la dispersion aqueuse « Avalure® UR-460 » est un polyuréthanne obtenu par la polycondensation de polyoxyde de tétraméthylène, de diisocyanate de tétraméthylxylylène, de diisocyanate d’isophorone et d’acide diméthylol propionique.
Selon un mode de réalisation tout particulièrement préféré de l’invention, on utilise comme premier et second polymères filmogènes en dispersion aqueuse l’association de dispersion de polymère styrène/acrylate telle que la dispersion commercialisée sous la référence « Joncryl 8211® » par BASF et de dispersion de polymère acrylique telle que la dispersion commercialisée sous la référence « Neocryl A-45® » par DSM.
Selon un autre mode de réalisation préféré, on utilise comme premier polymère filmogène en dispersion aqueuse une dispersion de polymère acrylique telle que la dispersion commercialisée sous la référence « Joncryl 95® » par BASF et comme second polymère filmogène une dispersion de polymère polyuréthane anionique commercialisée sous la référence « Avalure UR405® » par DSM.
Comme dispersions aqueuses de polymère filmogène, on peut utiliser : - les dispersions acryliques vendues sous les dénominations « Acronal DS-6250® » par la société BASF, « Neocryl A-45® », « Neocryl XK-90® », « Neocryl A-1070® », « Neocryl A-1090® », « Neocryl BT-62® », « Neocryl A-1079® » et « Neocryl A-523®» par la société DSM, «Joncryl 95®», «Joncryl 8211®» par la société BASF, « Daitosol 5000 AD® » ou « Daitosol 5000 SJ » par la société DAITO KASEY KOGYO ; « Syntran 5760 CG» par la société Interpolymer, - les dispersions aqueuses de polyuréthanne vendues sous les dénominations « Neorez R-981® » et « Neorez R-974® » par la société DSM, les « Avalure UR-405® », « Avalure UR-410® », « Avalure UR-425® », « Avalure UR-450® », « Sancure 875® », « Avalure UR 445® », « Avalure UR 450® » par la société NOVEON, « Impranil 85® » par la société BAYER, « Baycusan Cl004® » par la société BAYER MATERIAL SCIENCE, - les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque « Eastman AQ® » par la société Eastman Chemical Products, - les dispersions vinyliques comme le « Mexomère PAM », les dispersions aqueuses de polyvinyl acétate comme le « Vinybran® » de la société Nisshin Chemical ou celles commercialisées par la société UNION CARBIDE, les dispersions aqueuses de terpolymère vinyl pyrrolidone, diméthylaminopropyl méthacrylamide et chlorure de lauryldiméthylpropylméthacrylamidoammonium telles que le « Styleze W® »-d’ISP, - les dispersions aqueuses de polymère hybrides polyuréthane/polyacryliques telles que celles commercialisées sous les références « Hybridur® » par la société AIR PRODUCTS ou « Duromer® » de NATIONAL STARCH, - les dispersions de particules de type cœur-écorce telles que celles commercialisées par la société ARKEMA sous la référence « Kynar ® » (cœur : fluoré -écorce : acrylique) ou encore celles décrites dans US 5 188 899 (cœur : silice - écorce : silicone) et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation préféré, une composition conforme à l’invention comprend une dispersion aqueuse de particules choisies parmi les dispersions aqueuse de polymère(s) filmogène(s) acryliques et dérivés, en particulier de styrène-acrylique et dérivés, et les dispersions aqueuse de polymère(s) polyuréthane(s), en particulier de polyester-polyuréthanne, et leurs dérivés, et leur(s) mélange.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de polymère filmogène particulièrement avantageux les latex, par exemple celui commercialisé sous la dénomination Syntran 5760 CG par la société INTERPOLYMER
Selon un mode de réalisation particulier, la teneur totale en cire(s) et la teneur totale en particules de polymère(s) filmogène(s) sont telles que le ratio pondéral de la (des) cire(s) sur les particules de polymère(s) filmogène(s) est supérieur ou égal à 1/2, mieux à 2/3.
De préférence, ce ratio est inclusivement compris entre 1/2 et 2, plus préférentiellement encore entre 2/3 et 3/2.
Selon un mode de réalisation particulier, la teneur totale en cire(s) et la teneur totale en particules de polymère(s) filmogène(s), toutes deux préférentiellement présentes sous forme de particules en dispersion aqueuse, avec le (les) polymère(s) filmogène(s) choisies parmi les dispersions aqueuse de polymère(s) filmogène(s) acryliques et dérivés, en particulier styrène-acrylique et dérivés, et les dispersions aqueuse de polymère(s) hybrides polyester-polyuréthanne, et leurs mélanges, sont telles que le ratio pondéral des particules de (des) cire(s) sur lesdites particules de polymère(s) filmogène(s), est supérieur ou égal à 1/2, mieux à 2/3.
Par exemple, ce ratio est inclusivement compris entre 1/2 et 2, plus préférentiellement encore entre 2/3 et 3/2.
De préférence, les particules à l’état dispersé peuvent être choisies parmi une cire, du latex, et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, une composition selon l’invention consiste en une dispersion particulaire comprenant au moins un mélange d’une microdispersion de camauba et d’un latex.
La composition peut être conditionnée dans un récipient sous pression et comporter un gaz propulseur sous pression.
Lors du moulage, la composition peut être chauffée au-delà de la température de vaporisation du milieu liquide.
La composition peut être ventilée, par exemple par un flux d’air, lors du moulage, de manière à accélérer l’évaporation du milieu liquide. L’ouverture des mâchoires peut également contribuer à l’évaporation du milieu liquide.
Un absorbeur spécifique du milieu liquide peut être introduit lors du moulage ou préalablement à celui-ci. Le solvant est alors éliminé au moins en partie par absorption.
Le moule, notamment s’il est à usage unique, peut comporter un absorbeur spécifique au milieu liquide.
Le dispositif peut comporter un système qui aide au séchage de la composition, le système réalisant un apport d’énergie, notamment sous forme de lumière ou de chaleur, et/ou comportant un circuit d’aération, une aspiration et/ou un soufflage d’air. L’une ou les deux mâchoires du dispositif peuvent être dotées d’un système d’une admission de composés asséchant, comme un sel de calcium par exemple.
Le moule peut comporter une matière absorbante ou être recouvert de matière absorbante ou dessicative, notamment une céramique ou une matière poreuse, ou un actif chimique apte à absorber, comme un silica-gel ou au moins un composé tel qu’un aérogel, de l’argile, de la bentonite, des sels de calcium ou cobalt ou cuivre (chlorure, sulfate), des halogénures de lithium, du carbonate de potassium, des sulfates de magnésium ou sodium, ou des composés organiques comme des sucres.
Les fibres kératiniques à traiter peuvent être recouvertes d’une matière absorbante telle que ci-dessus avant leur introduction dans le moule. C. Composition fluide comprenant un composé activable
Selon une troisième variante de réalisation de la composition qui convient notamment pour les premier, deuxième et troisième aspects de celle-ci, une composition cosmétique dans un procédé ou un ensemble selon l’invention est fluide à température ambiante et contient au moins un composé activable par un stimulus physique ou chimique, ladite composition étant solidifiable via la transformation de la forme activée dudit composé en un matériau solide, par auto-réaction et/ou interaction avec au moins un composé annexe.
Au sens de l’invention, la qualification de « fluide », entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention, n'est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement.
Ainsi, une telle composition peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, de préférence comprise entre 1 Pa.s et 50 Pa.s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particuleir mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM 100®.
Une composition selon cette variante de réalisation se prête à une solidification via la transformation de la forme activée d’un composé activable en un matériau solide, par auto-réaction et/ou interaction avec au moins un composé annexe.
La réticulation opérée peut-être du type AA ou AB.
Ainsi, la composition est fluide avant réaction et devient solide après réaction.
Au sens de l’invention, un composé « activable » est un composé ou une espèce qui réagit de façon caractéristique en réponse à un stimulus physique ou chimique.
En particulier, le stimulus physique ou chimique peut être une variation de lumière, par exemple UV ou visible, de pH, de température ou de taux d’humidité, ou encore la mise en présence avec au moins un réactif, distinct ou non, du composé annexe.
Ainsi, en réponse à un tel stimulus, la forme activée du composé activable se transforme en un matériau solide, induisant alors la solidification de la composition le contenant.
Selon un premier mode de réalisation, la composition est solidifiable par auto-réaction du composé activable.
Dans ce mode de réalisation, le composé activable réagit avec lui-même ou sur lui-même en réponse à un stimulus physique ou chimique.
Plus particulièrement, le composé activable est un composé photosensible.
Ainsi, le stimulus peut être une variation de lumière, par exemple UV ou visible. Un tel stimulus peut engendrer une réticulation du composé activable.
Ainsi, le composé activable est de préférence choisi parmi les monomères, oligomères ou polymères à fonction acrylate, méthacrylate, acrylamide, ou méthacrylamide et les monomères, oligomères ou polymères aptes à réagir par cycloaddition 2+2 ou 2+4, tels que les composés stilbazolium.
Il peut avantageusement s’agir de composés méthacrylates commercialisés sous la dénomination Power Polish™ Top Coat par la société CND Shellac.
Comme oligomères ou polymères aptes à réagir par cycloaddition 2+2 ou 2+4, peuvent être notamment cités les polyvinylalcool/acétate greffés par des fonctions stilbazolium.
Selon un deuxième mode de réalisation, la composition est solidifiable par interaction du composé activable avec au moins un composé annexe, l’interaction étant de type covalente ou non covalente.
Dans ce mode de réalisation, les deux composés activable et annexe peuvent réagir rapidement, et produire en moins de quelques minutes, via leur transformation, la solidification recherchée de la composition les contenant.
Selon un premier aspect, le composé annexe est un composé présent dans l’atmosphère, par exemple l’eau ou l’oxygène, et le composé activable est choisi parmi une huile siccative, un monomère, oligomère ou polymère à fonction silane, un cyanoacrylate, une silicone réactive, et leurs mélanges.
Par « huile siccative », on entend désigner une huile qui, lorsqu’elle est étalée en couche mince puis exposée à l’air, se transforme en pellicule solide. En particulier, on entend désigner dans le cadre de la présente invention par « huile siccative », les huiles, et de préférence les triglycérides, comportant des doubles liaisons conjuguées, de préférence comportant au moins deux doubles liaisons conjuguées, et de préférence comportant au moins trois doubles liaisons conjuguées.
Les huiles siccatives conformes à l’invention peuvent être d’origine naturelle. De manière avantageuse, l’huile siccative peut être choisie parmi les huiles végétales siccatives telles que l’huile de lin, l’huile de bois de Chine (ou Canton), l’huile d’oïticica, l’huile de vernonia, l’huile d’œillette, l’huile de grenade, l’huile de calendula, les esters de ces huiles végétales, les résines alkydes obtenues à partir de ces huiles végétales, et leurs mélanges. Les résides alkydes sont des polyesters comprenant des chaînes hydrocarbonées d’acides gras, obtenus notamment par polymérisation de polyols et de polyacides ou de leur anhydride correspondant, en présence d’acides gras. Ces acides gras sont présents, notamment sous la forme de triglycérides, dans la majorité des huiles naturelles, telles qu’en particulier les huiles citées précédemment. L’huile siccative convenant à la mise en œuvre de la présente invention peut être modifiée par réaction chimique. En particulier, elle peut être raffinée et/ou partiellement polymérisée. A ce titre, on peut citer les huiles soufflées et les standolies, les huiles maléinisées, époxydées ou cuites. Le soufflage d’une huile se caractérise notamment par une polymérisation de ladite huile avec l’oxygène de l’air.
Comme cyanocrylate convenant tout particulièrement à l’invention, peut être cité le 2-octyl-2-cyanoacrylate stabilisé avec 1 % d’acide phosphorique, par exemple RITE LOK CON895, commercialisé par la Société CHEMENCE.
De manière avantageuse, le composé activable est l’éthylcyanoacrylate, notamment commercialisé sous la dénomination Superglue 3 par la société Loctite peut également être cité.
Les silicones réactives peuvent être choisies parmi les silicones réactives sensibles à l’humidité.
De préférence, il s’agira des silicones réactives commercialisées sous la dénomination Joint &amp; Fix par la société GEB.
Selon un second aspect, le composé activable et le composé annexe possèdent respectivement des groupes fonctionnels complémentaires.
On entend par « groupes fonctionnels complémentaires », des groupes qui sont aptes à réagir entre eux.
Ainsi, le composé activable et le composé annexe peuvent être respectivement un composé nucléophile et un composé électrophile.
Comme couples de composé nucléophile et de composé électrophile convenant tout particulièrement à l’invention, on peut notamment citer les polyols ou polyamines à faire réagir avec des polyanhydrides ou des polyisocyanates.
De préférence, le composé nucléophile et le composé électrophile sont une polyamine et un polyanhydride ou deux silicones réactives distinctes. A titre de silicones réactives, peuvent être tout particulièrement citées les silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek ou bien le produit DOW CORNING 7-FC4210 ELASTOMER film forming base commercialisé par la société Dow Corning et le produit Dow Corning 7-FC4210 Curing Agent commercialisé par la société Dow Corning. A titre d’exemple de polyamine/polyanhydride, on peut utiliser le diamino propane à mélanger avec la GANTREZ AN-119 BF de la société Ashland.
Le composé activable et le composé annexe peuvent également être respectivement un polymère cationique et un polymère anionique.
Comme couples de polymère cationique et de polymère anionique convenant tout particulièrement à l’invention, on peut notamment citer les polyacrylates ou polymethacrylates ou copolymère (tel que UltraHold STrong de la société BASF) ayant des fonctions acide neutralisés (ammoniaque, amine, base forte) à combiner avec des polymères cationiques tels que JR 400, Polysaccharrides quaternisés (Gomme de guar quatemisée du type Jaguar C13S de la société Rhodia, HEC Quaternisé ), PolyDADMAC tel que le POLYQUATERNIUM-7 de la société NALCO.
Le composé activable et le composé annexe peuvent également être respectivement un composé carbonate ou alginate et un composé à base de calcium.
Comme composé carbonate, on peut notamment citer le carbonate ou bicarbonate de sodium de potassium d’ammonium.
Les composés alginates peuvent être choisis parmi le PROTAN AL PH 6160 de la société FMC corporation. A titre de composés à base de calcium, peuvent être cités le chlorure de calcium, et autres halogénures.
De préférence, il s’agit d’une solution d’alginate de sodium telle que celle commercialisée sous la dénomination Kelcosol par la société ISP et d’une solution aqueuse de chlorure de calcium.
Catalyseur
Selon un mode de réalisation préféré, la composition comprend en outre un catalyseur, notamment adapté à l’accélération de la réaction. A titre d’exemple dans le cas des silicones réactives, le catalyseur peut notamment être choisi parmi les dérives de titane.
La réactivité du composé ou de la composition peut être accélérée par des voies conventionnelles telles qu’un apport d’énergie, notamment par lumière ou chaleur, ou un catalyseur.
Le dispositif de moulage peut comporter un système d’admission d’au moins un réactif. L’une ou les deux mâchoires peuvent comporter au moins deux systèmes d’admission de réactifs séparés, les réactifs venant en contact au sein de la ou des cavités de moule.
Le dispositif peut comporter une chambre de mélange des réactifs en amont de la ou des cavités de moule.
Le dispositif peut comporter un système déclencheur tel qu’un illuminateur, notamment un illuminateur en lumière IR, UV ou visible. Le moule est alors de préférence transparent aux longueurs d’onde utilisées pour déclencher la réaction. D. Composition ductile
Selon une quatrième variante de réalisation de la composition convenant notamment aux premier et deuxième aspects de celle-ci ainsi qu’au troisième aspect, la composition cosmétique est ductile et présente, de préférence, un module de Young inférieur ou égal à 100 MPa, à température et pression ambiante.
Dans cette variante de réalisation de la composition, cette dernière est associée à un moule déformable, sous compression ou aspiration.
On entend qualifier par « ductile » la capacité de la composition cosmétique à se déformer plastiquement sans se rompre. La rupture s’effectue lorsqu’un défaut, tel qu’une fissure ou une cavité, induit par la déformation plastique, devient critique et se propage. La ductilité reflète donc l’aptitude qu’à la composition cosmétique à résister à cette propagation.
Ainsi, la composition considérée se déforme, sous compression ou sous aspiration, de façon plastique, c’est-à-dire qu’elle conserve au moins en partie la déformation qui lui est donnée par le moule, sans casser.
En particulier, la composition, sous compression ou sous aspiration, se déforme et épouse la forme de la ou des fibres kératiniques introduites dans la ou les cavités du moule déformable.
De préférence, la composition cosmétique est déformable à une pression comprise entre 0,02 bar et 100 bar, à température ambiante.
En outre, la composition est de préférence auto-cicatrisante, c’est-à-dire qu’elle donne un matériau qui, quand on le soumet à une déformation mécanique l’amenant à faire apparaître une fissure, ladite fissure cicatrise et ce faisant, le matériau retrouve tout ou partie de son intégrité. L’opération de cicatrisation se fait d’elle-même dans un temps allant de quelques secondes à une heure environ, par simple contact des deux bords de la fissure.
En particulier, la composition est de préférence pâteuse, c’est-à-dire que la consistance de cette composition est intermédiaire entre une phase solide et une phase liquide. La viscosité d’une composition pâteuse est avantageusement supérieure à 0,1 Pa.s, et de préférence supérieure à 1 Pa.s, ceci à 25 °C avec un taux de cisaillement de 10 s'1, la viscosité étant en particuleir mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM100®.
Ainsi, la composition considérée est suffisamment pâteuse pour ne pas fluer sous son propre poids dans les conditions ambiantes de température et de pression. Dans ce cas, la composition peut être avantageusement présentée sous une forme qui aide à l’intégration des fibres kératiniques. Par exemple, des stries peuvent être inscrites dans la composition. Les stries guident les fibres kératiniques et facilitent l’intégration au sein de la matière.
De préférence, la composition cosmétique présente un module de Young inférieur ou égal à 100 MPa, à température et pression ambiante.
En particulier, elle peut présenter un module de Young inférieur ou égal à 10 MPa, à température et pression ambiante.
Le module d’Young caractérise la résistance de la composition exposée à une action mécanique. Ainsi, il caractérise la force à imposer, par unité de surface, pour produire une modification de la composition.
Pour mesurer le module d’Young, on effectue des essais de traction. Le film est découpé en éprouvettes de forme rectangulaire, de longueur 80 mm et de largeur 15 mm.
Les essais sont réalisés sur un appareil commercialisé sous l’appellation Lloyd ou commercialisé sous l’appellation Zwick dans les mêmes conditions de températures et d’humidité que pour le séchage, c’est-à-dire une température de 22 °C +/- 2 °C et un taux d’humidité relative de 50 % +/- 5 %.
Les éprouvettes sont étirées à la vitesse de 20 mm/mn et la distance entre les mors est de 50 mm +/- 1 mm
En d’autres termes, avantageusement, la composition selon l’invention possède à l’état sec une déformation à la rupture εΓ supérieure ou égale à 15 %, et de préférence supérieure ou égale à 25 %.
La déformation à la rupture est déterminée par des essais de traction effectués sur un échantillon d’une composition de l’invention sous forme d’un film d’environ 200 pm d’épaisseur.
Pour effectuer ces essais, le film est découpé en éprouvettes haltères de longueur utile 33±1 mm et de largeur utile 6 mm. La section (S) de l’éprouvette est alors définie comme S = largeur x épaisseur (cm2) ; cette section sera utilisée pour le calcul de la contrainte.
Les essais sont réalisés, par exemple, sur un appareil de traction commercialisé sous l’appellation Lloyd® LR5K. Les mesures sont réalisées à température ambiante (20 °C).
Les éprouvettes sont étirées à une vitesse de déplacement de 33 mm/min, correspondant à une vitesse de 100 % d’allongement par minute.
On impose donc une vitesse de déplacement et on mesure simultanément l’allongement AL de l’éprouvette et la force F nécessaire pour imposer cet allongement. C’est à partir de ces données AL et F que l’on détermine les paramètres contrainte σ et déformation ε.
Il est ainsi obtenu une courbe contrainte σ = (F/S) en fonction de la déformation ε = ([A]L/L0) x 100, l’essai étant conduit jusqu’à rupture de l’éprouvette, L0 étant la longueur initiale de l’éprouvette.
La déformation à la rupture εΓ est la déformation maximale de l’échantillon avant le point de rupture (en %).
Par ailleurs, la composition cosmétique peut présenter une recouvrance élastique inférieure ou égale à 80 %, après une traction de 40 %.
On entend par recouvrance élastique, le niveau de retour à sa longueur initiale, d’une éprouvette après une traction de 40 % puis relâchement de la contrainte. Ainsi, si la longueur initiale de l’éprouvette est L0, la longueur après traction de 40 %, et le relâchement de la contrainte est L(t), la recouvrance R(t) à l’instant t, compté après relâchement, est égale à : 100 x (l-((L(t)-Lo)/Lo)/0,4).
Ainsi, si L(t) = L0, alors R(t) = 100.
Si L(t) = 1,4 x L0, alors R(t) = 0.
Le test de recouvrance est réalisé en préparant d’abord une éprouvette d’environ 200 pm d’épaisseur, de 6 cm de long, et 1 cm de large. Si besoin, l’éprouvette est éventuellement réalisée sur un film de support dont l’impact mécanique est jugé faible au regard des propriétés mécaniques de l’éprouvette. L’éprouvette est soumise à une traction de 40 % de sa longueur à la vitesse de 0,1 mm/s. Puis, la contrainte est relâchée et on attend 1 minute.
La composition est de préférence concentrée en matière sèche et présente par conséquent une forte adhérence, ou un fort « tack ». L’adhérence peut être mesurée comme indiqué ci-dessous.
On entend par « FmaX », la force maximale de traction, mesurée à l’aide d’un extensomètre, nécessaire pour décoller les surfaces de 38 mm2, respectives de deux supports (A) et (B), rigides, inertes, non-absorbants, placés en regard l’un de l’autre. La surface A est enduite préalablement par ladite composition à raison de 519 pg/mm2, séchées pendant 24 heures à 22 °C sous une humidité relative de 50 %. La surface B est non recouverte. Puis, les deux surfaces sont soumises pendant 20 secondes à une compression de 3 Newtons et enfin soumises pendant 30 secondes à une traction de vitesse de 20 mm/minute. On détermine la force Fmax de traction nécessaire pour séparer deux surfaces de deux supports, rigides, inertes et non-absorbants et placés en regard l’un de l’autre enduites par le matériau coiffant à évaluer à l’aide d’un extensomètre, par exemple un appareil du type LLOYD modèle LR5K. Les supports solides, rigides, inertes et non absorbants sont typiquement un plastique du type verre. Selon l’invention, la force Fmax est préférentiellement supérieure à IN, et de préférence supérieure à 4N.
Ainsi, la composition cosmétique comprend au moins 20 % en poids de matière(s) sèche(s), de préférence au moins 50 % en poids de matière(s) sèche(s), par rapport au poids total de la composition.
En particulier, la composition cosmétique comprend au moins un composé choisi parmi une cire, par exemple la cire de carnauba, la cire d’abeille et la cire de paraffine, une huile, une gomme telle que la gomme arabique, une pâte à modeler, un composé organique à longue chaîne tel que le phosphate de cétyle, un polymère possédant une Tg variant de -20 °C à 20 °C, et leurs mélanges.
Dans le cadre de la présente invention, les valeurs de Tg (ou de température de transition vitreuse) indiquées sont des valeurs de Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des monomères constitutifs du polymère, que l’on peut trouver dans un manuel de référence tel que le Polymer Handbook, 3rd ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox :
GOi étant la fraction massique du monomère i dans la sequence considérée et Tg, étant la température de transition vitreuse de l’homopolymère du monomère i.
Ainsi, sauf indication contraire, les Tg des polymères dans la présente demande sont des valeurs de Tg théoriques.
Cire
Conviennent en particulier à titre de cires, celles décrites précédemment.
Dans cette variante, on peut citer à titre de cire particulièrement avantageuse la cire de camauba, la cire d’abeille et la cire de paraffine.
Huile A titre d’huiles convenant à l’invention peuvent être citées : - les huiles hydrocarbonées d’origine animale, - les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone, comme le dicapryl ether, - les esters de synthèse, comme les huiles de formule R1COOR2, dans laquelle Ri représente un reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que Ri + R2 soit >10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d’alcool et d’acide gras, comme par exemple, l’octanoate de cétostéaryle, les esters de l’alcool isopropylique, tels que le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le palmitate d’éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate d’isopropyle, le stéarate d’octyle, les esters hydroxylés, comme le lactate d’isostéaryle, l’hydroxystéarate d’octyle, les ricinoléates d’alcools ou de polyalcools, le laurate d’hexyle, les esters de l’acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d’isodécyle, le néopentanoate d’isotridécyle, les esters de l’acide isononanoïque, comme l’isononanoate d’isononyle, l’isononanoate d’isotridécyle, - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, - les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, et leurs mélanges, - les huiles siliconés non phénylées, comme par exemple la caprylyl méthycone, et - les huiles siliconés phénylées, comme par exemple les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates, les diméthicones ou phényltriméthicone de viscosité inférieure ou égale à 100 cSt, la triméthylpentaphényltrisiloxane, et leurs mélanges ; ainsi que les mélanges de ces différentes huiles.
Gomme A titre de gomme convenant à la présente invention, on peut citer la gomme arabique, la gomme adragante, la gomme de casse, la gomme-gutte, la gomme-laque, la gomme karaya, la gomme tara ou la gomme gellane.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de gomme particulièrement avantageuse la gomme arabique. Pâte à modeler A titre de pâte à modeler convenant à la présente invention, on peut citer la platicine, la plastiline ou encore la clastilène. Elles sont caractérisées par leur malléabilité et le fait qu’elles ne sèchent pas et conservent ainsi leur malléabilité.
Composé organique à longue chaîne A titre de composé organique convenant à la présente invention, on peut notamment citer les huiles à longue chaîne carbonées, notamment en Cis et plus.
Dans le cadre de la présente invention, on peut citer à titre de composé organique à longue chaîne particulièrement avantageux le phosphate de cétyle.
Polymère possédant une Tz variant de -20 °C et 20 °C A titre de polymère possédant une Tg variant de -20 °C et 20 °C convenant à la présente invention, on peut citer les polypropylènes, ou encore les polymères acryliques, méthacryliques, polyuréthannes, polyester de plus haute Tg, mais dont la Tg du matériau final a été rabaissée par l’emploi d’un plastifiant.
En particulier, on pourra citer le polyester sulfonique notamment commercialisée sous la dénomination polyester sulfonique AQ 1350 par la société Eastman Chemicals dont la Tg avoisine les 0 °C.
La composition peut, sous la pression, se déformer et épouser la forme de la ou des fibres kératiniques, en particulier humaines, introduites dans la ou les cavités de moule.
Elle se déforme sous compression de façon plastique, c’est à dire qu’elle conserve au moins en partie la déformation qui lui est donnée par le moule.
Le dispositif de moulage est dans ce cas de préférence adapté à la compression. Ainsi, le dispositif peut comporter une ou plusieurs parties de moule déformables sous compression. La ou les parties de moule peuvent ainsi comporter au moins une matière élastiquement déformable, notamment une matière élastomérique et/ou une matière plastique.
Matière colorante
Dans l’ensemble des variantes A. à D. détaillées précédemment, il est avantageux que la composition comprenne de préférence au moins une matière colorante, notamment de couleur noire ou d’une autre ou de plusieurs autres couleurs.
De nouveaux effets bi- ou multicolores peuvent notamment être créés.
La composition peut être sensiblement de la même couleur que celles des fibres additionnelles le cas échéant.
Cette (ou ces) matière(s) colorante(s) est (ou sont) de préférence choisie parmi les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
De préférence, les compositions selon l’invention comportent au moins une matière colorante pulvérulente. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres, de préférence parmi les pigments.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, des oxydes métalliques, en particulier le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer, de titane, ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D &amp; C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d’oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l’oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth. On peut également citer, à titre d’exemple de nacres, le mica naturel recouvert d’oxyde de titane, d’oxyde de fer, de pigment naturel ou d’oxychlorure de bismuth.
Parmi les nacres disponibles sur le marché, on peut citer les nacres Timica, Flamenco et Duochrome (sur base de mica) commercialisées par la société ENGELHARD, les nacres Timiron commercialisées par la société Merck, les nacres sur base de mica Prestige commercialisées par la société Eckart et les nacres sur base de mica synthétique Sunshine commercialisées par la société Sun Chemical.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&amp;C Red 17, le D&amp;C Green 6, le β-carotène, l’huile de soja, le brun Soudan, le D&amp;C Yellow 11, le D&amp;C Violet 2, le D&amp;C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou.
De préférence, les pigments contenus dans les compositions selon l’invention sont choisis parmi des oxydes métalliques.
Une composition selon l’invention peut comprendre en outre au moins une matière colorante particulaire ou non, hydrosoluble ou non, et de préférence à raison d’au moins 0,01 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Pour des raisons évidentes, cette quantité est susceptible de varier significativement au regard de l’intensité de l’effet coloriel recherchée et de l’intensité coloriel procuré par les matières colorantes considérées et son ajustement relève clairement des compétences de l’homme de l’art.
Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 6 % à 22 % en poids par rapport au poids total de la composition.
De préférence, la (les) matières colorante(s) est (sont) choisi(s) parmi un ou plusieurs oxyde(s) métallique(s) présent(s) à une teneur supérieure ou égale à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement comprise inclusivement entre 6 % et 22 % en poids par rapport au poids total de la composition. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé sur lequel : - la figure 1 représente un exemple de dispositif de moulage selon l’invention, en position ouverte, - la figure 2 représente le dispositif de la figure 1 en position fermée, - la figure 3 représente le dispositif de la figure 1 en vue de dessus selon la flèche III, - la figure 4 représente de façon schématique le circuit électronique du dispositif des figures 1 à 3, - la figure 5 représente l’évolution de la température au cours du temps dans le cas de l’utilisation d’une composition thermofusible avec le dispositif des figures 1 à 3, - la figure 6 représente différentes étapes du procédé mis en œuvre avec le dispositif des figures 1 à 3 dans le cas de l’utilisation d’une composition thermofusible, - la figure 7 représente une partie de moule avec des empreintes permettant la formation de cavités de moulage rectilignes, - la figure 8 est une vue en perspective d’un exemple de partie de moule permettant de réaliser un effet de cils démultipliés avec des pointes dirigées vers l’extérieur, - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8 d’une variante de réalisation de la partie de moule, - la figure 10 est une vue de dessus selon la flèche X de la figure 9, - la figure 11 représente un autre exemple de formation d’embranchements lors du moulage, - la figure 12 illustre un exemple de maquillage évolutif, - les figures 13 à 15 sont des vues analogues à la figure 12 d’autres exemples de maquillage évolutif, - la figure 16 représente un exemple de partie de moule permettant la formation d’une bande concave de composition sur les cils, - la figure 17 est une section transversale de la partie de moule de la figure 16, - la figure 18 illustre une frange de cils sur laquelle la bande a été moulée, - la figure 19 représente une variante de réalisation de la partie de moule, et - la figure 20 représente un article comportant une bande curviligne de composition, préformée, conformément au troisième aspect de l'invention, - la figure 21 représente en coupe un exemple de partie de moule incurvée, - les figures 22 et 23 représentent un autre exemple d’ensemble selon l’invention, sous forme de pince, respectivement avec les mâchoires du moule fermées en configuration de moulage et ouvertes, - la figure 24 représente de façon schématique un exemple de moule avant fermeture, - les figures 25A et 25B, 26, 27 et 28 représentent d’autres exemples de dispositifs selon l’invention sous forme de pince, les moules n’étant pas représentés, les figures 25A et 25B illustrant un même exemple de dispositif respectivement avec les mâchoires fermées et ouvertes, - la figure 26 représente le dispositif des figures 25A et 25B, les logements de réception des doigts ayant été démontés, - les figures 29A et 29B représentent différentes étapes d’utilisation d’un exemple de système de démoulage, - la figure 30 représente un autre exemple de moule avant fermeture, - la figure 31 représente un exemple d’une partie de dispositif équipé de lames, - les figures 32 et 33 représentent deux exemples de raccordement d’une fibre additionnelle à un cil à l’aide d’une composition selon l’invention, - les figures 34A et 34B représentent respectivement une partie de moule avec des fibres en attente, avant mise en place des cils et de la composition, et la partie de moule après mise en place des cils et introduction de la composition, - les figures 35 et 36 représentent une cavité comportant un cil et une cavité comportant plusieurs cils, - les figures 37A à 37E représentent en coupe des exemples de dispositions de la composition selon l’invention avant moulage, au sein d’une cavité de moule dans laquelle est introduit un cil, - la figure 38 représente un exemple de canal d’injection communiquant avec des cavités de moule, - les figures 39A, 39B et 39C illustrent différentes étapes d’un exemple de moulage par compression, et - les figures 40A et 40B illustrent un exemple de compression de moule.
Le dispositif de moulage 1 représenté sur les figures 1 à 3 comporte un boîtier 100 pouvant être manipulé par l’utilisateur, avec un cadre 101 dont la partie supérieure 102 porte une première mâchoire avec une première partie de moule 2a.
Le cadre 100 présente des montants 103 entre lesquels peut se déplacer une deuxième mâchoire avec une deuxième partie de moule 2b, portée par un coulisseau 104.
Ce dernier peut être déplacé entre une position basse, représentée à la figure 1, d’insertion des cils entre les mâchoires, et une position haute, illustrée à la figure 2, dans laquelle les deux parties de moule 2a, 2b sont proches ou en contact pour mouler la composition sur les cils. Les deux mâchoires peuvent être sollicitées en position ouverte par un ressort, non représenté.
La mâchoire inférieure portant la partie de moule 2b est parcourue, comme on le voit sur la figure 3, par une résistance électrique 110 qui s’étend par exemple en formant des créneaux.
La mâchoire inférieure peut s'étendre en porte-à-faux par rapport au boîtier 100 sur une distance s, de même que la mâchoire supérieure.
La résistance électrique 110 est par exemple d’une longueur de 10 cm.
Chacune des mâchoires inférieure et supérieure comporte de préférence une plaque métallique, par exemple en aluminium.
La plaque en aluminium qui porte la partie inférieure 2b du moule fait par exemple 2 cm de large et 2 cm de long. Cette plaque est fixée par collage avec la résistance électrique sur le coulisseau 104.
La course en déplacement vers le haut de la partie de moule inférieure 2b entre les configurations des figures 1 et 2 est par exemple comprise entre 1 et 3 cm, et de préférence de l’ordre de 2 cm. L’intensité du courant qui parcourt la résistance électrique 110 est choisie par exemple de façon à obtenir une température de 80 °C au niveau de la plaque en aluminium de la mâchoire inférieure en moins de 20 secondes, à partir d’une température initiale de 24°C dans un environnement à 24 °C.
Le boîtier 100 peut loger un circuit électronique 600 de contrôle du fonctionnement du dispositif 1, représenté schématiquement à la figure 4.
Dans l’exemple considéré, un contacteur électrique 601 est actionné dès le mouvement vers le haut de la mâchoire inférieure pour permettre au circuit électronique 600 d’en être informé, et une sonde de température 602 est intégrée à la mâchoire inférieure pour permettre de connaître sa température.
Le dispositif 1 peut intégrer un vibreur 605, commandé par le circuit électronique 600. Ce vibreur est par exemple intégré au boîtier 100, à proximité du cadre 103, ou à l’une des mâchoires. La fréquence des vibrations est par exemple de 100 Hz, et l’amplitude des vibrations de 0,3 mm
Le dispositif 1 peut comporter, le cas échéant, un ou plusieurs éléments Peltier 610 pour accélérer le refroidissement, intégrés aux mâchoires.
Le circuit électronique 600 comporte un contrôleur agencé pour, comme illustré à la figure 6, dans une première étape 700, maintenir la température du moule à une valeur de consigne de préchauffage Tm, par exemple inférieure ou égale de 15 degrés Celcius à la température de fusion de la composition cosmétique.
Ce préchauffage peut s’appliquer uniquement à la partie de moule dans laquelle est reçue la composition avant fermeture du moule, notamment lorsque la composition n’est reçue que dans les empreintes de l’une des parties de moule, par exemple la partie inférieure 2b comme dans l’exemple des figures 1 et 2. Dans ce cas, le préchauffage n’est réalisé que sur la partie inférieure de moule.
Lorsque l’utilisateur déclenche le chauffage de la composition à une température Ti supérieure à Tf, par exemple supérieure de plus de 5 °C à la température de fusion Tf de la composition, à l’étape 710, le circuit électronique 600 régule le courant dans la résistance chauffante 110 de façon à atteindre la température Ti puis à la conserver à l’étape 711. L’atteinte de la température Ti peut être signalée à l’utilisateur par exemple par un signal sonore et/ou visuel, par exemple l’allumage d’un voyant lumineux sur le boîtier 100. L’utilisateur positionne ses cils entre les parties de moule 2a et 2b et lorsqu’il considère que le positionnement est correct, il procède à l’instant ti la fermeture du moule en agissant sur le coulisseau 104 pour rapprocher la partie de moule 2b de l’autre partie 2a.
Le rapprochement des mâchoires est détecté à l’étape 712 grâce au contacteur 601 qui change d’état. Le circuit électronique 600 est agencé pour, dans ce cas, interrompre le chauffage à l’étape 713 et, le cas échéant, en présence d’un ou plusieurs éléments Peltier 610, accélérer le refroidissement en utilisant ces éléments.
On a représenté à la figure 5 l’évolution de la température T entre le moment to où l’utilisateur déclenche le chauffage de la composition pour atteindre la valeur Ti et celui ti où le rapprochement des mâchoires des parties de moule commence.
Immédiatement après l’arrêt du chauffage à l’instant ti, le vibreur 605 est mis en marche, lorsque celui-ci est présent dans le dispositif 1.
Le refroidissement de la composition s’effectue, la température de fusion est franchie à l’instant t2 et la température atteint une valeur Te à l’instant te avec Te<Tf. L’utilisateur peut alors être informé que la composition est figée par l’émission d’un signal sonore et/ou visuel, par exemple l’allumage d’un voyant correspondant sur le boîtier 100.
Lorsque la température Te est atteinte, l’arrêt du vibreur 605 peut être commandé par le circuit 600 à l’étape 716 et l’utilisateur peut ouvrir les parties de moule pour retirer les cils.
Ce procédé, qui correspond au quatrième aspect de l’invention ci-dessus, est mis en œuvre avec une composition thermofusible telle que décrite au chapitre A plus haut et avec des cavités de moulage des cils qui peuvent avoir des formes quelconques, et être notamment provenir de parties de moule ayant des empreintes 4 rectilignes et parallèles comme illustré à la figure 7.
Toutefois, ce procédé est avantageusement mis en œuvre avec des parties de moule réalisées conformément au premier, deuxième ou troisième aspect de l’invention.
On a ainsi représenté à la figure 8 une partie de moule 2a ou 2b permettant la formation de pointes multiples par moulage de la composition sur les cils, par exemple à l’aide du dispositif 1 représenté sur les figures 1 à 3.
Chaque empreinte individuelle 4 de la partie de moule présente du côté proximal une section monobrin et qui se divise en deux en un embranchement 120 pour former deux branches 121, encore appelées pointes.
Ainsi, en vue de dessus, la partie de moule présente des empreintes de réception des cils chacune en forme de Y. L’embranchement 120 se situe par exemple le long de la cavité individuelle à une distance de l’extrémité proximale de celle-ci qui est comprise entre 1/3 et 2/3 de sa longueur, l’embranchement étant de préférence situé comme illustré à plus de la moitié de la longueur de la cavité.
Lors de l’utilisation d’un moule comportant une telle partie de moule, les cils peuvent être introduits dans chaque cavité individuelle sur une longueur inférieure à la distance séparant l’embranchement 120 de l’entrée de la cavité du côté proximal, de façon à former une pointe double pour chaque cil introduit dans une cavité individuelle.
On peut encore réaliser des pointes multiples avec des empreintes 4 en forme de X, comme illustré aux figures 9 et 10.
On voit sur celles-ci que chaque empreinte comporte deux branches 130 qui se croisent en un embranchement 131 situé par exemple entre 1/3 et 2/3 de la longueur de la cavité mesurée selon son axe longitudinal Xc.
Dans l’exemple considéré, cet embranchement 130 se situe à une distance lc de l’extrémité proximale 133 de la cavité inférieure à la moitié de sa longueur, mesurée selon l’axe longitudinal de la cavité.
La section de chaque branche 130 peut aller en diminuant vers son extrémité distale 137, comme illustré à la figure 35.
Dans l’exemple considéré, chaque branche 130 est rectiligne mais on peut, dans une variante non illustrée, utiliser des branches non rectilignes, se croisant.
Lors de l’utilisation, les cils sont introduits au moins partiellement chacun dans l’une des branches seulement d’un motif en X, ou en variante deux cils consécutifs sont introduits dans les deux branches d’un même motif.
On peut réaliser un moule avec des cavités qui se croisent en plusieurs points, de façon à former une grille sur les cils, comme illustré à la figure 11. Sur cette figure, on a représenté que le résultat du moulage, sans faire apparaître les cils. Une telle grille peut contribuer à aplanir la frange de cils et ainsi à la discipliner, notamment en présence de cils broussailleux. Le moule peut comporter sur chaque partie de moule une empreinte qui constitue une demi-grille. Les cils sont pris en sandwich entre les deux demi-grilles fermées sur les deux parties de moule.
On voit sur la figure 11 que le moule peut comporter des cavités permettant de réaliser des motifs en X et d’autres cavités des motifs en forme de V inversé ou de branches rectilignes qui convergent vers l’extérieur, sans se rejoindre.
Il est possible conformément au deuxième aspect de l’invention, de réaliser des cavités de moule dont la forme et/ou l’écartement ou l’orientation évolue le long du moule, de façon à permettre la formation, sur les cils, de motifs moulés qui varient le long de la frange de cils, comme illustré à la figure 12. Sur cette figure, les cils eux-mêmes n’ont pas été représentés, dans un souci de clarté.
On peut ainsi avoir sur une première zone ZI un premier type de motif formé sur les cils, puis le long d’une zone Z2 un deuxième type de motif, et enfin le long d’une zone Z3 un troisième type de motif, tous les motifs étant différents.
On a illustré à la figure 13 un maquillage évolutif correspondant à une longueur de cavité de moule qui tend à croître le long de la ligne de base depuis une extrémité jusqu’à l’extrémité opposée.
La longueur peut croître de façon régulière ou non. L’angle a du motif moulé par rapport à la normale à la paupière peut également évoluer, en augmentant par exemple avec la longueur des cavités. L’angle a passe par exemple de 0° à 30° quand la longueur augmente. La longueur des motifs moulés passe par exemple de 3 mm à 15 mm.
La figure 14 représente un maquillage évolutif multizone avec des zones latérales Z\ et Z3 à cavités rectilignes, de longueurs différentes et une zone centrale Z2 à motifs en Y.
La figure 15 représente un maquillage évolutif où la densité de motifs moulés le long de la ligne de base varie, étant par exemple sensiblement la même pour les zones latérales Zi et Z3 et plus élevée par la zone centrale Z2.
On a représenté aux figures 16 et 17 une variante de partie de moule 2a ou 2b destinée à la formation d’une bande de composition moulée sur les cils, conformément au troisième aspect de l’invention.
La partie de moule comporte, de préférence à proximité de son bord proximal 150 comme illustré, une gorge 160, encore appelée gouttière, concave vers le bord proximal 150. Cette gorge 160 est curviligne et suit la forme curviligne du bord proximal 150 de la partie de moule.
Une telle gorge 160 permet la formation par moulage sur les cils 7 d’une bande de composition 170, qui présente une forme curviligne, comme illustré à la figure 18 et qui suit le contour de la paupière P ou de l’arcade sourcilière adjacente.
La partie de moule peut ne comporter que cette gorge curviligne 160, afin de former uniquement la bande de composition sur les cils pour les relier entre eux et contribuer à les discipliner.
Chaque partie de moule peut comporter une seule gorge 160, les deux gorges se superposant lorsque les deux parties de moule sont amenées en contact sur les cils, et une cavité permettant de mouler une unique bande de composition.
En variante, seule l'une des parties de moule, de préférence la partie inférieure 2b, comporte la gorge 160, l'autre en étant dépourvue.
La gorge 160 est réalisée de préférence à une faible distance dg du bord proximal 150, avec de préférence dg < 2mm, mieux 1 mm
Comme illustré à la figure 19, la partie de moule 2a ou 2b peut comporter outre la gorge 160 précitée, une pluralité d'empreintes individuelles 4 de réception de cils qui permettent la formation par moulage non seulement de la bande de composition 170 mais également de mouler la composition sur chaque cil, afin de les gainer et/ou de former des extensions ou des branches multiples, comme détaillé précédemment, sous réserve d’adapter la forme qui convient.
Il est possible de réaliser hors de la frange de cils, avec des parties de moule 2a, 2b telles qu'illustrées à la figure 19, un article 200 comportant une bande de composition 210 préformée, portant une pluralité de fibres 220, comme illustré à la figure 20.
Un tel article 200 peut être appliqué après sa fabrication sur une frange de cils en faisant fondre au moins partiellement la bande de composition à l’aide d’un dispositif applicateur chauffant, similaire à un recourbe cils par exemple. Cela permet, d’une part, d’obtenir un effet de liner sur la paupière, par la proximité ou le contact de la bande de composition 210 avec la paupière ou la peau de l’arcade sourcilière et, d’autre part, du fait de la présence des fibres 220, d’accroître la densité de cils.
On voit que la partie de moule inférieure 2b peut être incurvée le cas échéant, comme illustré sur la figure 21, afin de reproduire la forme incurvée des cils, le rayon de courbure étant de préférence compris entre 15 et 25 mm.
Le bord proximal de la partie de moule 2b destiné à entrer en contact avec la paupière peut avoir un rayon de courbure compris entre 15 et 25 mm
Le dispositif 1 peut se présenter, selon une variante de mise en œuvre de l’invention, sous la forme d’une pince, comme représenté sur les figures 22 et 23.
De même que le dispositif représenté aux figures 1 à 3, ce dispositif sous forme de pince comporte un moule 2 en deux parties 2a et 2b en élastomère. Les deux parties 2a et 2b du moule 2 ont par exemple chacune une épaisseur e d’environ 2 mm Les deux parties 2a et 2b du moule 2 comportent des empreintes 4, convenant à la mise en œuvre de l’invention selon son premier ou son deuxième aspect par exemple. Le dispositif 1 comporte deux mâchoires 3a et 3b qui portent respectivement les parties 2a et 2b de moule. Le fonctionnement peut s’effectuer de la même manière que décrit en référence à la figure 6 de façon à mettre en œuvre l’invention selon son quatrième aspect.
Chaque partie 2a, 2b comporte par exemple une quinzaine d’empreintes 4, par exemple de largeur / d’environ 0,5 mm, de longueur L d’environ 2,5 cm, et de section transversale semi-circulaire décroissante sur une partie au moins de leur longueur de façon à donner un aspect effilé aux cils une fois moulés par la composition 6. Les empreintes 4 de chaque partie 2a, 2b du moule 2 sont de préférence, comme illustré, sensiblement parallèles entre elles au moins du côté proximal du moule. Les empreintes peuvent être régulièrement espacées, selon un pas p de 1,5 mm, centre à centre.
Le moule 2a, 2b peut avoir un rayon de courbure selon la direction M de la figure 23 compris entre 15 et 25 mm afin d’épouser la forme des cils. Le bord de la partie 2b destiné à entrer en contact avec la paupière peut être de forme arrondie, concave vers l’extérieur, avec un rayon de courbure de préférence compris entre 15 et 25 mm.
Les bords des mâchoires 3a, 3b et du moule 2a, 2b destinés à entrer en contact avec la paupière peuvent être de forme arrondie, concave vers l’extérieur, notamment circulaire, le bord de la paupière décrivant en première approximation un arc de cercle.
Lorsque les mâchoires sont refermées l’une contre l’autre, comme représenté à la figure 22, des cavités 5 sont formées grâce aux empreintes 4 qui se superposent deux à deux. On crée ainsi par exemple une quinzaine de cavités 5. Les cavités 5 sont fermées sur les côtés et débouchent à l’extérieur, du côté avant, proximal, d’introduction des cils, par une ouverture circulaire par laquelle les cils sont introduits. Les cavités peuvent être fermées à leur extrémité arrière, distale.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter comme illustré deux logements 20a, 20b dans lesquels des doigts d’une main, par exemple le pouce et l’index, peuvent être introduits pour déplacer les deux mâchoires 3 a, 3b, afin de permettre d’introduire les cils entre elles et de les refermer sur elles.
La composition cosmétique 6 à mouler est placée dans des empreintes 4 de la partie 2b du moule 2 avant introduction des cils. La composition 6 est de préférence une composition cosmétique possédant une température de fusion comprise entre 40°C et 120°C, et comprenant au moins 15% en poids de composé(s) fusible(s), par rapport au poids total de la composition, telle que décrite précédemment.
Seule l’une des parties de moule peut présenter des empreintes, ce qui est particulièrement avantageux pour un dispositif 1 dépourvu de système de guidage, la mise en relation entre les deux parties du moule n’ayant pas besoin d’être effectuée de manière très précise. A titre d’exemple, on a représenté à la figure 24 un dispositif 1 dans lequel la partie 2a du moule 2 est lisse et la partie 2b comporte des empreintes 4 semi-circulaires.
Par ailleurs, chaque cavité 5 peut avoir une forme allongée qui ne reproduit pas la courbure du ou des cils introduits, la cavité pouvant notamment être non courbée le long de sa direction longitudinale, étant par exemple d’axe longitudinal rectiligne.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter un système de guidage, par exemple sous forme de reliefs de formes complémentaires, amenant à positionner les mâchoires 3a, 3b pour faire correspondre entre elles les deux parties du moule 2a, 2b de manière précise. Le dispositif 1 sous forme de pince peut ainsi comporter par exemple un système de guidage par cônes mâle et femelle.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter un système de guidage de type charnière film ou autre forme d’articulation 40, comme représenté sur les figures 25 A et 25B, de telle sorte que les mâchoires puissent être rapprochées par un mouvement de pivotement de l’une par rapport à l’autre. Chaque cavité formée par la superposition de deux empreintes peut être d’axe longitudinal rectiligne. Les bords avant des mâchoires 3a, 3b destinés à entrer en contact avec la paupière peuvent être de forme circulaire, comme illustré.
Lors de l’utilisation du dispositif 1, l’angle a que fait le plan de moulage avec l’horizontale peut être nul ou non nul, notamment compris entre 20 et 40°, comme illustré à la figure 26. Le fait d’incliner le plan des moules permet de caler au mieux la courbure du bord venant en contact avec la paupière de la courbure de la paupière elle-même.
La charnière 40 peut comporter un ou plusieurs ressorts 50 comme représenté à la figure 27, assistant le mouvement d’ouverture par exemple.
Le dispositif 1 sous forme de pince peut comporter un seul logement 20a de réception d’un doigt, comme illustré sur la figure 28 ou deux logements, comme décrit précédemment.
Le ou les logements 20a, 20b peuvent être orientables en rotation, ce qui permet un ajustement en fonction de l’angle entre le pouce et l’index de l’utilisateur. Ils peuvent être positionnables le cas échéant en différents points 60a, 60b, ou 60c, suivant la distance souhaitée entre les doigts et le visage de l’utilisateur, comme illustré à la figure 26.
Chaque partie de moule 2a, 2b peut être intégré à la mâchoire correspondante 3a, 3b. Le dispositif 1 sous forme de pince peut alors être réalisé en un matériau souple de type silicone par exemple, pour faciliter le démoulage.
Le moule peut encore être réalisé dans un matériau souple de type silicone avec inclusion d’une armature rigide. Le ou les logements 20a, 20b peuvent être réalisés dans un matériau rigide, afin d’améliorer le maintien des pinces et la forme globale du moule, tout en facilitant le démoulage.
Le moule 2a, 2b peut ne pas être intégré aux mâchoires 3a, 3b. Les mâchoires portent alors les parties de moule, lesquelles sont rapportées sur les mâchoires. Le moule peut être souple et maintenu aux mâchoires par exemple par adhérence ou par coopération de formes, par exemple par encliquetage et/ou fixation glissière. Les mâchoires sont alors de préférence rigides.
Le moule 2a, 2b peut être à usage unique ou non. Les mâchoires 3 a, 3b peuvent être réutilisables ou non.
La composition 6 peut être présente au sein du moule avant utilisation du dispositif 1, dans la partie 2a, la partie 2b ou dans les deux parties. Le chargement du moule en composition peut être réalisé préalablement à l’utilisation du dispositif, par exemple à l’aide d’un doseur.
Un dispositif sous forme de pince présente l’avantage d’être léger, de permettre à l’utilisateur de percevoir précisément les contraintes appliquées, sur la paupière, pendant les opérations, d’engendrer une très faible occultation visuelle autorisant une vision optimale pour l’utilisateur, et d’être d’utilisation aisée.
Le dispositif 1, qu’il soit sous forme de pince ou non, peut comporter un système facilitant le démoulage, comme par exemple un ensemble de petites lames 10 qui viennent déformer le moule, par exemple lorsque déplacées relativement à celui-ci en direction des empreintes 4, comme illustré sur les figures 29A et 29B. Dans le cas où l’on cherche à réaliser une bande de composition reliant plusieurs cils entre eux conformément au troisième aspect de l’invention, on veillera bien entendu à ce que de telles lames ne sectionnent pas la bande.
Le moule 2 peut également comporter, comme illustré à la figure 30, des reliefs 9 entre deux empreintes 4 destinées à former deux cavités, de manière à couper des éventuels ponts de composition.
Le dispositif 1 peut comporter des lames 11 servant à couper d’éventuels ponts de composition entre deux cavités, comme illustré à la figure 31.
Les lames 11 sont par exemple rétractées au sein de la partie du moule 2a avant fermeture de celui-ci, et tendent à avancer à la fermeture du moule. Les lames 11 sont par exemple solidaires d’un support 111 mobile relativement à la partie 2a.
En variante, la matière de la partie 2a est élastomère et surmoulée sur les lames 11, lesquelles peuvent appuyer sur les ponts de composition s’étendant entre les empreintes 4 grâce à la déformabilité de la matière avec laquelle est réalisée la partie 2a.
On peut utiliser d’autres systèmes encore pour couper les ponts, par exemple un système permettant d’envoyer de l’air comprimé par des fentes situées entre les empreintes ou un élément chauffant.
La composition 6 peut permettre de fixer une fibre additionnelle 12 à un cil 7, avec ou sans recouvrement axial entre le cil et la fibre additionnelle, comme illustré respectivement sur les figures 32 et 33. Le cil peut se retrouver sur la fibre additionnelle si la fibre additionnelle est dans une cavité de la partie de moule inférieure, et inversement si les fibres additionnelles sont dans les cavités de la partie de moule supérieure. Pratiquement, les fibres additionnelles peuvent se trouver aussi à côté des cils selon l’organisation que provoquera la pression des deux parties du moule.
Les fibres additionnelles peuvent notamment être de faux cils.
Les fibres additionnelles 12 peuvent être disposées en attente dans des empreintes 4 du moule 2, comme illustré à la figure 34A. La composition 6 peut ensuite être appliquée aux extrémités des fibres additionnelles 12 et les cils 7 introduits dans les empreintes 4 du moule 2 et mis en contact avec la composition 6, comme illustré à la figure 34B. Les empreintes 4 ont ici été représentées rectilignes mais elles peuvent en variante comporter des embranchements conformément au premier aspect de l’invention, ou viser à réaliser un maquillage évolutif conformément au deuxième aspect de l’invention.
Les cavités peuvent être sur au moins une partie de leur longueur de forme semi-cylindrique dans le cas où la partie 2a du moule est plate et la partie 2b du moule est semi-cylindrique dans la zone de formation de la cavité 5, comme illustré sur la figure 24.
Chaque cavité 5 peut recevoir un ou plusieurs cils 7, comme illustré respectivement sur les figures 35 et 36.
Avant moulage, la composition 6 peut, selon différentes variantes, être présente sur une partie seulement de la cavité 5, comme représenté sur les figures 37A à 37C, sur l’ensemble de la cavité, comme illustré sur la figure 37E, ou absente de la cavité comme représenté sur la figure 37D. Dans ce dernier cas, la composition peut être injectée par un canal d’injection 8 communiquant avec les cavités 5 du moule, comme illustré à la figure 38.
La composition 6 peut être présente initialement, avant mise en place des cils, sur la partie supérieure de la cavité, correspondant à la partie du moule 2a, comme illustré sur la figure 37A, sur la partie inférieure de la cavité, correspondant à la partie du moule 2b, comme illustré sur la figure 37 B, ou à la fois sur la partie supérieure et sur la partie inférieure de la cavité, correspondant aux deux partie du moule 2a et 2b, comme sur les figures 37C et 37E.
On peut, sauf lorsque l’on souhaite mettre en œuvre le quatrième aspect de l’invention, remplacer la composition thermofusible par une composition cosmétique fluide à température ambiante et contenant au moins des particules à l’état dispersé dans un milieu liquide.
Le dispositif peut alors comporter ou être mis à proximité d’un élément chauffant, l’élément chauffant étant par exemple un élément résistif, un élément radiatif, ou un dispensateur d’ondes.
Le dispositif peut comporter ou être mis à proximité d’un système qui aide au séchage par apport d’énergie, notamment sous forme de lumière ou de chaleur, et/ou comportant un circuit d’aération, une aspiration et/ou un soufflage d’air, afin d’évaporer au moins une partie du milieu liquide.
Le moule peut comporter un absorbeur spécifique du milieu liquide afin d’éliminer au moins une partie du milieu liquide.
Dans un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, on utilise une composition qui est une composition fluide à température ambiante et contenant au moins un composé activable par un stimulus physique ou chimique. On enferme les cils et la composition dans le moule. Après réaction, on démoule.
Le dispositif peut alors comporter ou être mis à proximité d’un élément chauffant afin d’accélérer la réaction, l’élément chauffant étant par exemple un élément résistif, un élément radiatif, ou un dispensateur d’ondes.
Le dispositif selon l’invention peut comporter un système déclencheur tel qu’un élément lumineux afin de déclencher la réaction, par exemple un illuminateur en lumière IR, UV ou visible. Le moule est alors de préférence transparent aux longueurs d’onde utilisées pour déclencher la réaction.
Dans un autre exemple de mise en œuvre de l’invention, la composition est une composition ductile et présente, de préférence, un module de Young inférieur ou égal à 100 MPa, à température et pression ambiante.
Les figures 39A à 39C illustrent différentes étapes d’un exemple de moulage par compression. La composition 6 est initialement présente dans la partie 2a du moule et les cils 7 dans l’autre partie 2b.
Après fermeture des deux parties du moule, les cavités 5 sont formées, comme illustré sur les figures 39 B et 39C.
Une compression exercée sur le moule, flexible, permet de diminuer le volume des cavités du moule, comme illustré à la figure 39C et d’améliorer le contact entre les cils 7 et la composition 6.
Les figures 40A et 40B représentent un moule avant et après compression des cavités, sans les cils ni la composition. La plus grande dimension des cavités A est par exemple de 3 mm avant compression et elle est réduite d’au moins 30%, par exemple à 2 mm, après compression.
EXEMPLES PROPOSES
Exemples 1 A 8 : Composition thermofusible possédant une température de fusion comprise entre 40 °C et 120 °C
Exemple 1 : Ensemble contenant une composition à base de polymère thermoplastique et un dispositif possédant un élément chauffant Π Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit ci-après.
Toutes les matières premières utilisées sont pesées à l’aide d’une balance (précision 0,01 g). Les composés sont fondus dans un poêlon de 500 mL à double enveloppe avec circulation d’huile chaude pour contrôler la température. L’ensemble est chauffé à environ 95 °C - 98 °C.
Une fois le mélange fondu, il est mis à homogénéiser par une agitation au Moritz (agitation de type rotor stator constitué d’une partie fixe dans laquelle une seconde partie mobile tourne à vitesse variable), afin de disperser les pigments.
La composition est ensuite utilisée chaude sous forme liquide pour être déposer sur les moules ou à température ambiante sous forme solide.
La formule est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 1 est tel que décrit en référence aux figures 1 à 3 avec le moule décrit à la figure 8 ou 9. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique fondue à base de polymère thermoplastique est placée dans les empreintes du moule à l’aide d’une pipette ou d’une seringue, puis l’excédent est raclé avec une lame de rasoir si nécessaire. L’ensemble est ensuite laissé à refroidir.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Le chauffage est actionnée en alimentant l’élément chauffant du dispositif pendant 4 minutes jusqu’à atteindre une température d’environ 60 °C au sein de la composition.
Le chauffage est ensuite arrêté alors que les deux mâchoires sont resserrées sur la frange de cils de façon à l’emprisonner. L'ensemble est laissé à refroidir pendant 4 minutes. A l’issue des 4 minutes, les deux mâchoires sont écartées.
Les deux parties du moule restent fixées sur la frange de cils. Les deux parties du moule sont donc écartées, en tirant sur leur largueur, pour dégager les cils.
Un maquillage avec effet de pointe démultiplié est obtenu sur les cils.
Exemple 2 : Ensemble contenant une composition à base de cire et un dispositif possédant un élément chauffant 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit ci-après.
Toutes les matières premières utilisées sont pesées à l’aide d’une balance (précision 0,01 g). Les composés sont fondus dans un poêlon de 500 mL à double enveloppe avec circulation d’huile chaude pour contrôler la température. L’ensemble est chauffé à environ 95 °C - 98 °C.
Une fois le mélange fondu, il est mis à homogénéiser par une agitation au Moritz (agitation de type rotor stator constitué d’une partie fixe dans laquelle une seconde partie mobile tourne à vitesse variable), afin de disperser les pigments.
La composition est ensuite utilisée chaude sous forme liquide pour être déposée sur les moules ou à température ambiante sous forme solide.
La formule est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 1. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de cire est placée dans les empreintes du moule.
Le dispositif et la composition cosmétique sont utilisés de la même manière qu’illustrée dans l’exemple 1.
Exemple 3 : Ensemble contenant une composition à base de polymère semi-cristallin et un dispositif possédant un élément chauffant 13 Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit dans l’exemple 2.
La formule est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 1. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de polymère semi-cristallin est placée dans les empreintes du moule.
Le dispositif et la composition cosmétique sont utilisés de la même manière qu’illustrée dans l’exemple 1.
Exemple 4 : Ensemble contenant une composition fluide et un dispositif possédant un élément chauffant Γ) Composition cosmétique fluide
La composition cosmétique fluide utilisée est identique à celle commercialisée sous la dénomination Mascara Volume Millions de Cils par la société L’Oréal. Cette composition possède une viscosité d’environ 4 Pa.s. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 1. 3Ί Mise en œuvre
La composition cosmétique est placée dans les empreintes du moule.
Le dispositif et la composition cosmétique sont utilisés de la même manière qu’illustrée dans l’exemple 1.
Exemples 5 et 6 : Composition fluide contenant des particules à l’état dispersé
Exemple 5 : Ensemble contenant une composition à base de cire et de latex et un dispositif possédant un élément chauffant 1) Composition cosmétique solidifiable
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
La composition est fluide à température ambiante.
21 Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 9 est tel que décrit à l’exemple 1, modifié pour que le chauffage puisse débuter après fermeture du moule. 31 Mise en œuvre
La composition cosmétique solidifiable à base de cire et de latex est placée dans les empreintes du moule.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Le chauffage est actionné grâce à l’élément chauffant du dispositif pendant 5 minutes jusqu’à atteindre une température d’environ 70 °C.
Le chauffage est ensuite arrêté et l’ensemble est laissé à refroidir pendant 10 minutes. Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes. La composition cosmétique est devenue solide par agrégation des particules, lors de l’élévation de température.
Les deux parties du moule restent fixées sur la frange de cils. Les deux parties du moule sont donc écartées, en tirant sur leur largueur, pour dégager les cils.
Le résultat est ensuite légèrement frotté afin de casser les possibles ponts de composition formés entre deux empreintes.
Les cils sont gainés d’un dépôt lisse, homogène et cohésif, avec un effet de cils démultipliés.
Exemple 6 : Ensemble contenant une composition à base de latex et d’éthanol et un dispositif possédant un élément chauffant 1) Composition cosmétique solidifiable
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
La composition est fluide à température ambiante.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 5. 3Ί Mise en œuvre
La composition cosmétique solidifiable à base de latex et d’éthanol est placée dans les empreintes du moule.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Le chauffage est actionné grâce à l’élément chauffant du dispositif pendant 5 minutes jusqu’à atteindre une température d’environ 70 °C.
Le chauffage est ensuite arrêté et l’ensemble est laissé à refroidir pendant 10 minutes. Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes. La composition cosmétique est devenue solide par agrégation des particules de latex, lors de l’élévation de température.
Les deux parties du moule restent fixées sur la frange de cils. Les deux parties du moule sont donc écartées, en tirant sur leur largueur, pour dégager les cils.
Le résultat est ensuite légèrement frotté afin de casser les possibles ponts de composition formés entre deux empreintes.
Les cils sont gainés d’un dépôt lisse, homogène et cohésif. Un effet de pointes démultiplié est obtenu.
Exemples 7 A12 : Composition fluide comprenant un composé activable
Exemple 7 : Ensemble contenant une composition à base de composés méthacrylates U Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée à 100 % en poids de composés méthacrylates commercialisés sous la dénomination Power Polish™ Top Coat par la société CND Shellac. La composition est manipulée en prenant soin d’éviter le contact avec la lumière du jour. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 11 comporte deux mâchoires déplaçables sur des colonnes. Les deux parties du moule, placées entre deux mâchoires mobiles, sont en élastomère de silicone transparent aux UV (silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek) et présentent les empreintes représentées sur les figures 8 ou 9. 31 Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de composés méthacrylates est placée dans les empreintes de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est ensuite placée.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner. L’ensemble est placé à proximité d’une source UV A (lampe UV utilisée pour les gels UV produisant 36 W).
Après 4 minutes d’exposition, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène avec effet de cils démultipliés est obtenu sur les cils.
Exemple 8 : Ensemble contenant une composition réactive à base d’éthvlcvanoacrvlate 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée à 100 % en poids d’éthylcyanoacrylate commercialisé sous la dénomination Superglue 3 par la société Loctite. La composition est manipulée en prenant soin d’éviter le contact avec l’eau. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3^) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base d’éthylcyanoacrylate est placée dans les rainures de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est humidiée par un sprayage de façon à y déposer 0,3 g d’eau puis mise en place.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires (3a) et (3b) sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 4 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Exemple 9 : Ensemble contenant une composition à base de silicone réactive 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée à 100 % en poids de silicone réactive commercialisé sous la dénomination Joint &amp; Fix par la société GEB. La composition est manipulée en prenant soin d’éviter le contact avec l’eau. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de silicone réactive est placée dans les empreintes de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est humidifiée par un sprayage de façon à y déposer 0,1 g d’eau, puis mise en place.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif. Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 12 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec effet de démultiplication des pointes.
Exemple 10 : Ensemble contenant une composition à base de silicones réactives 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée de deux composants de silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek.
Les deux composés sont mélangés et le mélange est introduit dans le moule sans tarder, en moins de 3 minutes après la réalisation du mélange. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3) Mise en œuvre
La composition cosmétique à base de silicones réactives est placée, immédiatement après sa préparation, dans les empreintes de la partie inférieure du moule. La partie supérieure du moule est ensuite mise en place.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 7 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, sans mouvement de brossage de cils. Le maquillage est facile à appliquer sans avoir besoin de calibrer la quantité de composition prélevée et appliquée.
Exemple 11 : Ensemble contenant une composition à base de silicones réactives Γ) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. La formule est constituée de deux composants de silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek. Le mélange des composants est effectué in situ dans le dispositif. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 7. 3Ί Mise en œuvre
Le composant A est placé dans les rainures de la partie inférieure du moule. Quant au composé B, il est placé dans la partie supérieure du moule.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 7 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec un effet de cils démultipliés.
Exemple 12 : Ensemble contenant une composition d’alginate de sodium et de chlorure de calcium 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée comme décrit ci-après.
La formule est constituée d’une part d’une solution d’alginate de sodium (commercialisée sous la dénomination Kelcosol par la société ISP) à 5 % et d’autre part d’une solution aqueuse de chlorure de calcium à 3 % de pH=7 gélifiée par un épaississant non ionique d’hydroxyéthycellulose à 2 %. Les compositions sont préparées par dissolution des composés dans l’eau.
Le mélange des composants est effectué in situ dans le dispositif. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 11. 3) Mise en œuvre
La solution à base d’alginate de sodium est placée dans les empreintes de la partie inférieure du moule. Quant à la solution gélifiée à base de chlorure de calcium, elle est placée en quantité équivalente à la quantité de solution d’alginate dans la partie supérieure du moule.
Les deux parties du moule sont ensuite placées sur les mâchoires du dispositif.
Les deux mâchoires sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Après 3 minutes d’attente, les deux mâchoires sont ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec un effet de cils démultiplliés.
Exemples 13 a 15 : Composition ductile
Exemple 13 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé dans l’exemple 13 comporte deux mâchoires mobiles sur des colonnes. Les deux parties du moule, placées entre deux mâchoires mobiles, sont en élastomère de silicone (silicones réactives Platsil gel 10 (A:B) commercialisées par la société Polytek). Le moule est tel que décrit aux figures 8 ou 9.
Sous la compression, le moule se déforme et pousse les cavités à réduire leur volume. 3) Mise en œuvre
De l’huile végétale et de la poudre de nitrure de bore en plaquettes (Boron Nitride de la société Merck) sont placées, à raison de respectivement 25 mg et 50mg, dans chacune des parties du moule.
La composition cosmétique décrite ci-dessus est ensuite placée dans les empreintes des deux parties du moule, jusqu’à les remplir.
La composition est laissée à sécher pendant 10 minutes.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Les cils sont compressés fortement, en appliquant une pression d’environ 4 kg sur la mâchoire supérieure pendant 1 minute.
Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes et les sculptures sont dégagées.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils avec un effet de cils démultipliés. La couche de mascara a pris la forme du moule.
Exemple 14 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée à partir des proportions pondérales décrites ci-dessous en dissolvant le polyester sulfonique dans l’éthanol.
2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 13. 3) Mise en œuvre
De l’huile végétale et de la poudre de nitrure de bore en plaquettes (Boron Nitride de la société Merck) sont placées, à raison de respectivement 25 mg et 50 mg, dans chacune des parties du moule.
La composition cosmétique décrite ci-dessus est ensuite placée dans les empreintes du moule, jusqu’à les remplir.
La composition est laissée à sécher pendant 24 heures.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Les cils sont compressés fortement, en appliquant une pression d’environ 4 kg sur la mâchoire supérieure pendant 1 minute.
Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes et les motifs formés sont dégagés.
Un maquillage homogène est obtenu sur les cils, avec un effet de cils démultipliés. La couche de mascara a pris la forme du moule.
Exemple 15 1) Composition cosmétique
Une composition conforme à l’invention est préparée. Elle est constituée de pâte à modeler Chavant commercialisé par la société Esprit composite sous le nom de Plastiline Ivoire. 2) Dispositif
Le dispositif utilisé est identique à celui de l’exemple 13. 3) Mise en œuvre
De l’huile végétale et de la poudre de nitrure de bore en plaquettes (Boron Nitride de la société Merck) sont placées, à raison de respectivement 25 mg et 50 mg, dans chacune des parties du moule.
La composition cosmétique décrite ci-dessus est ensuite placée dans les empreintes du moule, jusqu’à les remplir.
Les deux mâchoires contenant les deux parties du moule sont approchées de la frange de cils puis resserrées de façon à l’emprisonner.
Les cils sont compressés fortement, en appliquant une pression d’environ 4 kg sur la mâchoire supérieure pendant 1 minute.
Les deux mâchoires sont ensuite ouvertes et les sculptures sont dégagées.
La matière a intégré les cils, tout en prenant la forme du moule.
Exemple 16
On réalise un moule dans un matériau siliconé avec sur l’une des parties de moule une gorge curviligne d’environ 3 cm de longueur, 2 mm de largeur, 1 mm de hauteur, telle qu’illustrée à la figure 16. On la remplit avec une composition thermofusible. On refroidit et l’on dégage l’article réalisé.
Puis on pose cet article sur un appareil recourbe cil chauffant, par exemple de marque Talika.
On utilise le recourbe cil comme un applicateur chauffant, en prenant soin de ne pas recourber les cils. ESSAI 1
On peigne les cils, puis on applique la bande de composition thermofiisible. ESSAI 2
On applique la bande de composition thermofiisible, puis on peigne avant refroidissement. ESSAI 3
On maintient les cils alignés en utilisant un peigne le temps de l’application de la bande de composition.
Pour ces trois essais, on obtient, même sur une frange indisciplinée, des résultats de discipline.
Les mêmes essais sont réalisés avec un matériau coloré (noir ou couleur chair). Dans le premier cas, on discipline les cils avec en plus un effet de liner. Dans le second cas, on obtient un effet de prolongement de la paupière spécialement intéressant dans le cas des yeux trop ouverts (« œil rond »).
Les figures et les exemples ont été décrits avec des cils comme fibres kératiniques traitées, mais ces figures et exemples s’appliquent également à d’autres types de fibres kératiniques, notamment à des sourcils ou des cheveux.
Les particularités de réalisation des différents exemples décrits peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées.

Claims (12)

  1. REVENDICATIONS
    1. Ensemble comportant : au moins une composition de traitement cosmétique des fibres kératiniques, notamment des cils ou des sourcils, et un dispositif comportant un moule comportant une pluralité de cavités réparties le long d’une ligne de base et s’étendant généralement transversalement à cette ligne de base vers l’extérieur, cavités dans chacune desquelles au moins l’une desdites fibres peut être introduite au moins partiellement, de façon à ce que la composition soit moulée sur au moins une partie des fibres présentes dans les cavités correspondantes, la forme et/ou l’espacement entre les cavités variant le long de ladite ligne de base et/ou la nature de la composition variant le long de ladite ligne de base.
  2. 2. Ensemble selon la revendication 1, la forme des cavités variant le long de la ligne de base.
  3. 3. Ensemble selon la revendication 1 ou 2, l'espacement entre les cavités variant le long de la ligne de base.
  4. 4. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, le moule étant réalisé de façon à former par moulage plusieurs zones (Z\, Z2, Z3) avec des motifs d’un même type au sein de chaque zone et des motifs qui diffèrent d’une zone à l’autre.
  5. 5. Ensemble selon la revendication précédente, le nombre de zones allant de 2 à 10.
  6. 6. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, la longueur des cavités variant le long de la ligne de base.
  7. 7. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, la section des cavités variant du côté de leur extrémité proximale, le long de la ligne de base.
  8. 8. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, le moule comportant des cavités toutes de formes différentes.
  9. 9. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, certaines cavités étant identiques, mais au moins la moitié des cavités recevant chacune au moins un cil présentant une forme différente.
  10. 10. Ensemble selon la revendication précédente, dans lequel, dans une zone où les cavités sont identiques, on a le rapport n/N, où ni est le nombre de cavités identiques et N le nombre total de cavités du moule, qui satisfait à la relation 1/10 < m/N < 9/10, mieux 1/10 < n/N < 1/3.
  11. 11. Ensemble selon l'une quelconque des revendications précédentes, la nature de la composition évoluant le long de la ligne de base.
  12. 12. Ensemble selon la revendication précédente, des compositions de couleurs différentes étant moulées dans des zones distinctes du moule.
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US3339561A (en) * 1964-06-15 1967-09-05 Lillian L Brickner Eyebrow curler
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WO2014029935A1 (fr) * 2012-08-21 2014-02-27 Barbet Jerome Dispositif d'application de cils supplémentaires sur des cils d'une paupière d'une personne

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