FR3043993A1 - Structure d'accueil pour conteneur a destruction d'odeurs - Google Patents

Abstract

La structure d'accueil (10) pour au moins un conteneur (12) pour la collecte de déchets par apport volontaire, comprend une façade (14) munie d'au moins une ouverture de remplissage (18). La structure (10) comprend au moins un bac (28) comportant une plante (26) dont une fleur ou un pétale ou une tige ou une feuille ou une racine ou un fruit génère une odeur destinée à atténuer l'odeur des déchets disposés dans le conteneur (12).

Description

L’invention concerne la collecte des déchets, au moyen de conteneurs à apport volontaire. Dans ce type de collecte, un utilisateur vient lui-même procéder au dépôt des déchets dans le conteneur. A cette fin, le conteneur comprend une borne de remplissage à travers laquelle l’utilisateur introduit les déchets.

Au fil des introductions de déchets dans le conteneur, ce dernier se remplit de déchets, notamment par exemple des déchets alimentaires, ou des déchets comprenant une fraction fermentescible. En se décomposant, ceux-ci génèrent des odeurs, par décomposition anaérobique ou aérobique, qui peuvent incommoder les personnes qui se trouvent à proximité du conteneur. En outre, cette génération d’odeurs nauséabondes peut inciter à augmenter la fréquence de vidage des conteneurs pour limiter l’accumulation des déchets pouvant les produire. Le coût d’utilisation des conteneurs est alors accru.

Pour limiter les émanations du conteneur, il est connu de fabriquer le conteneur à partir de matériaux adaptés pour confiner au maximum les émanations dans le conteneur. Cette solution, bien que fonctionnelle, alourdit le coût de fabrication du conteneur et n’est pas pleinement efficace. En effet, comme le conteneur doit comprendre une ouverture pour permettre l’introduction des déchets, des émanations fétides peuvent s’échapper du conteneur. En outre, même lorsque l’ouverture est surplombée d’un couvercle, celui n’assure pas une étanchéité totale entre l’intérieur et l’extérieur du conteneur.

Un objectif de l’invention est de fournir une solution pour la collecte de déchets par apport volontaire qui permet de limiter les nuisances dues aux odeurs qui émanent des du conteneur.

Pour ce faire, on prévoit selon l’invention une structure d’accueil pour au moins un conteneur pour la collecte de déchets par apport volontaire, comprenant une façade munie d’au moins une ouverture de remplissage, caractérisée en ce que la structure comprend au moins un bac comportant une plante dont une fleur ou un pétale ou une tige ou une feuille ou une racine ou un fruit génère une odeur destinée à atténuer l’odeur des déchets disposés dans le conteneur.

Ainsi, quel que soit le type de conteneur, les odeurs qui en émanent sont masquées par l’odeur générée par la plante. On peut donc utiliser des conteneurs dont le prix de fabrication est peu élevé. De plus, l’utilisation d’une plante est économe et surtout écologique. De plus, les personnes à proximité de la structure d’accueil ne sont pas incommodées par les odeurs des déchets. La structure d’accueil s’intégre donc facilement dans le paysage urbain.

Dans le cadre de l’invention, on utilise de préférence une plante odoriférante ou odorante, c’est-à-dire une plante qui a une odeur que l’on peut qualifier d’agréable.

De plus, le bac peut comprendre un substrat formé, de manière non limitative, à partir d’argile, de terreau, de terre, tourbe, de sable, ou d’un mélange des éléments précités.

Avantageusement, en plus de la plante, la structure d’accueil comprend des moyens de diffusion d’un parfum de synthèse ou d’une huile essentielle.

De préférence, la structure d’accueil comprend un toit destiné à protéger un utilisateur de la pluie ou de la neige.

De cette façon, l’utilisateur peut introduire les déchets dans le conteneur sans être incommodé par la pluie ou la neige.

Avantageusement, le toit a une forme adaptée pour diriger des eaux de pluie chutant sur le toit vers le bac comportant la plante.

On peut donc récupérer les eaux de pluie pour alimenter la plante.

Avantageusement, la structure d’accueil comprend un réservoir apte à recueillir les eaux de pluie.

Ainsi, on découple l’arrosage de la plante de la pluviométrie du lieu où est installée la structure d’accueil. Un opérateur peut donc utiliser l’eau du réservoir pour arroser la plante lorsqu’il le souhaite.

Selon un mode de réalisation, la structure d’accueil comprend des moyens de communication fluidiques entre le réservoir et le bac comprenant la plante de façon à alimenter en eau le bac. L’opérateur peut donc facilement amener l’eau depuis le réservoir vers la plante.

De préférence, la structure d’accueil comprend un calculateur électronique apte à commander la communication fluidique entre le réservoir et le bac.

On peut ainsi automatiser l’arrosage de la plante.

Avantageusement, la structure d’accueil est adaptée pour être positionnée sur une chaussée.

Ainsi, la structure d’accueil n’occupe pas de place sur le trottoir, ce qui facilite le déplacement des piétons.

Selon un mode de réalisation, la structure d’accueil a une longueur et une largeur adaptées pour occuper une place de parking, de préférence, la structure a une longueur sensiblement égale à 5 mètres et/ou une largeur sensiblement égale à 2,5 mètres.

Il s’agit des dimensions standards d’une place de parking. De plus, comme la structure occupe entièrement la place de parking dans cette configuration, il n’y a pas de décalage des emplacements formant des places de parking. Les véhicules occupent donc les places de parking adjacentes comme initialement conçu par les aménageurs de la chaussée.

De préférence, la structure d’accueil comprend au moins un organe comprenant un signe destiné à prévenir un conducteur de la présence de la structure sur la chaussée.

De cette façon, on accroît la sécurité de la structure, notamment lorsque les conditions de visibilité sont réduites, par exemple parce qu’il fait nuit ou qu’il pleut, vis-à-vis des automobilistes.

Avantageusement, la plante comprend au moins l’un des végétaux suivant : thym, sauge, lavande et sarriette.

On va maintenant décrire, à titre d’exemple non limitatif, deux modes de réalisation de l’invention, à l’aide des figures suivantes : - la figure 1 est une vue de face de la structure d’accueil selon un premier mode de réalisation de l’invention, - la figure 2 est une vue en perspective de la structure d’accueil, - la figure 3 est une vue en perspective éclatée de la structure d’accueil, et - la figure 4 est une vue en perspective éclatée d’une la structure d’accueil selon un second mode de réalisation de l’invention.

On a représenté à la figure 1 une structure d’accueil 10 pour un conteneur 12, visible à la figure 3, pour la collecte de déchets par apport volontaire, selon un premier mode de réalisation de l’invention.

La structure d’accueil 10 comprend une façade 14 qui comprend au moins une borne de remplissage 16. Bien entendu, le nombre de bornes de remplissage n’est pas une caractéristique limitative de l’invention. Ici, la structure d’accueil 10 comprend six bornes de remplissage. Comme on le voit sur la figure 3, la structure d’accueil 10 comprend six conteneurs 12 pour la collecte de déchets. Ainsi, dans ce mode de réalisation, la structure d’accueil 10 comporte une borne de remplissage 16 par conteneur 12. Chaque borne de remplissage 16 comprend une ouverture de remplissage 18 et un couvercle 20 pour qu’un utilisateur puisse introduire des déchets dans le conteneur 12 relié à la borne de remplissage. La façade 14 permet donc de supporter les bornes de remplissage 16.

En outre, la façade 14 a des dimensions adaptées pour que les ouvertures de remplissage 18 des bornes de remplissage 16 soient disposées à une hauteur convenable, selon une direction verticale, pour l’utilisateur. La façade 14 a une épaisseur peu importante et forme une paroi qui s’étend essentiellement dans la direction verticale.

La structure d’accueil 10 est ici positionnée sur une chaussée. La façade 14 est orientée vers un trottoir de sorte que l’ouverture de remplissage 18, portée par la façade 14, débouche du côté du trottoir. De cette manière, l’utilisateur peut introduire des déchets dans les conteneurs 12 simplement. Dans ce mode de réalisation, la façade 14 affleure le trottoir. L’une des bornes de remplissage 16 comporte, sur sa partie supérieure selon la direction verticale, un pilier 22 de forme longiligne s’étendant le long de la direction verticale. Ce pilier 22 a la rigidité suffisante pour supporter un toit 24 de forme sensiblement rectangulaire s’étendant dans un plan horizontal et surplombant à la fois les bornes de remplissage 16, mais également une partie du trottoir, de façon à protéger l’utilisateur de la pluie ou de la neige lorsqu’il introduit des déchets dans le conteneur 12. Dans cette configuration, le toit 24 protège donc non seulement l’utilisateur, mais aussi les bornes de remplissage 16 des intempéries. Ainsi, l’eau de pluie ne peut atteindre les conteneurs 12. On limite donc la génération de lixiviat dans les conteneurs 12.

En outre, la structure d’accueil 10 comprend une pluralité de plantes 26. Ces plantes 26 sont disposées au dos de la façade 14. Comme on le voit aux figures 2 et 3, les plantes 26 sont positionnées dans plusieurs bacs 28 adjacents de façon à ce que les plantes 26 forment un milieu végétal continu sur toute la largeur de la structure d’accueil 10. Les plantes 26 sont choisies pour qu’une feuille, une tige, une racine, un fruit, une fleur ou un pétale génèrent une odeur destinée à atténuer l’odeur des déchets disposés dans les conteneurs 12. Les plantes peuvent comprendre les végétaux suivant : le thym, la sauge, la lavande et la sarriette. De façon générale, la plante peut être une plante aromatique. La plante peut également être un arbre à fruits telle qu’un citronnier ou un mandarinier. Dans le cas où ce sont principalement les fleurs de la plante qui génèrent l’odeur, on pourra utiliser de façon avantageuse un lilas, une glycine, un datura, une clématite, un chèvrefeuille, un camélia, une rose, un narcisse, une lavande, un jasmin, une violette, un magnolia, une aubépine, un mahonia ou une azalée.

Avantageusement, et notamment dans le cas où on utilise plusieurs bacs, on pourra associer des plantes qui fleurissent à différents moments de l’année de façon à pouvoir atténuer l’odeur émise par les déchets à tous moments.

On peut également utiliser un arbrisseau tel que l’absinthe, l’aneth ou l’armoise.

Ainsi, en utilisant les végétaux précités, on peut, de façon simple et économique, atténuer, voire masquer, les odeurs émanant des déchets introduits dans les conteneurs 12.

On va maintenant décrire, à l’aide de la figure 3, l’architecture de la structure d’accueil 10. La structure d’accueil 10 comprend une structure porteuse 27, en acier, qui porte notamment la façade 14. La structure porteuse 27 comprend une partie d’appui horizontal 29 formant appui pour la façade 14 et un plancher 31 sur lequel tombe la façade 14. La structure porteuse 27 comprend aussi une partie de maintien 29A comprenant des moyens complémentaires de positionnement avec un portail 33. Le portail 33 présente une paroi de protection mobile 35 dont une surface extérieure masque les conteneurs 12, lorsque la structure d’accueil 10 est vue depuis la chaussée. Aux deux extrémités latérales de la paroi de protection mobile 35, le portail 33 présente un pilier d’équilibre 37 permettant d’assurer la stabilité du portail 33 et comprenant des moyens de translation 39, selon la direction verticale, de la paroi de protection mobile 35. Dans ce mode de réalisation, les moyens de translation 39 comprennent un moteur et une poulie. En outre, l’extrémité supérieure, selon la direction verticale, des piliers d’équilibre 37 forme des appuis pour la partie de maintien 29A de la structure porteuse 27. Cet agencement assure la stabilité de la structure d’accueil 10.

Sur la partie de maintien 29A de la structure porteuse 27, plusieurs bacs 28 sont disposés pour accueillir chacun au moins une plante 26 telle que précédemment décrite. Comme on le voit sur la figure 3, la partie de maintien 29A de la structure porteuse 27 comprend plusieurs tiges 41 qui s’étendent depuis le trottoir vers la chaussée. L’espacement entre ces tiges 41 est prévu de sorte que les bacs 28 sont supportés par les tiges 41. En outre, lorsque la structure d’accueil 10 est montée, les bacs 28 sont disposés au-dessus des conteneurs 12. Ainsi, les odeurs qui émanent de ceux-ci sont atténuées voire masquées par les plantes contenues dans les bacs 28.

En outre, la structure d’accueil 10 comprend deux organes de délimitation 42 disposés en parallèle avec les piliers 37. Les organes de délimitation 42 participent à délimiter l’espace occupé par la structure d’accueil 10 sur la chaussée. De plus, afin d’accroître la sécurité des automobilistes circulant sur la chaussée, les organes de délimitation 42 portent, sur une face extérieure, définie par rapport à l’intérieur et à l’extérieur de la structure d’accueil 10, un signe 44 destiné à prévenir les conducteurs de la présence de la structure d’accueil 10. Le signe peut être de tout type et notamment conforme à la signalétique routière de la zone géographique où la structure d’accueil 10 est installée. En outre, comme on le voit sur la figure 3, chaque organe de délimitation 42 porte une encoche qui forme un bac 28 pour accueillir une plante 26.

Dans ce mode de réalisation, la structure d’accueil 10 a une longueur sensiblement égale à 5 mètres et une largeur sensiblement égale à 2,5 mètres, ce qui correspond aux dimensions standards d’une place de parking. Selon des variantes du présent mode de réalisation, la structure d’accueil 10 a plus généralement une longueur et une largeur adaptée pour occuper une place de parking d’une commune dans laquelle il est destiné à être utilisé.

De plus, dans ce mode de réalisation, le toit 24 a une forme sensiblement plane et s’étend parallèlement au plan horizontal. Ainsi, l’eau de pluie qui tombe sur le toit 24 se répartit uniformément et quitte le toit 24 en s’écoulant depuis l’ensemble du pourtour qui forme le contour du toit 24. Selon une variante du présent mode de réalisation, le toit 24 a toujours une forme sensiblement plane mais n’est pas parallèle au plan horizontal. Le toit 24 est penché de façon à ce que l’eau de pluie s’écoule dans les bacs 28 portant les plantes 26. Cette variante a pour avantage de faciliter l’arrosage des plantes 26. Selon une autre variante, le toit 24 a une partie de forme plane qui s’étend parallèlement au plan horizontal mais comprend également une ou plusieurs cloisons s’étendant verticalement sur une partie de son pourtour, de manière à diriger des eaux de pluie chutant sur le toit 24 vers les bacs 28 comportant les plantes 26.

On va maintenant décrire, en référence à la figure 4, une structure d’accueil 100, selon un second mode de réalisation. Seules les différences avec le premier mode vont être explicitées.

Dans ce mode de réalisation, le toit 124 porte un réservoir 102 apte à recueillir les eaux de pluie. Le réservoir 102 comprend une vanne de communication fluidique 104 commandée électriquement par des moyens non représentés. Ces moyens de commande électrique comprennent un calculateur apte à ouvrir ou à fermer la porte de communication fluidique selon une périodicité prédéfinie. Selon des variantes du présent mode de réalisation, la vanne de communication fluidique 104 à commande électrique est remplacée par un robinet ou une vanne à commande hydraulique. Dans ce dernier cas, lorsque la pression en eau dépasse un seuil prédéterminé, la vanne à commande hydraulique s’ouvre. Cela permet d’éviter que le réservoir 102 déborde.

Le toit 124 comprend également une partie plane 106 qui permet au fluide de la vanne de communication fluidique 104 de gagner les bacs 28 pour arroser les plantes 26.

Ainsi, la vanne de communication fluidique 104 et la partie plane 106 du toit 124 forment des moyens de communication fluidique entre le réservoir 102 et les bacs 28 comprenant les plantes 26.

Selon des variantes du présent mode de réalisation, la partie plane 106 est remplacée par un conduit rigide ou souple reliant la vanne de communication fluidique 104 aux bacs 28.

Bien entendu, on pourra apporter à l’invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci.

On pourra notamment utiliser différents moyens de communication fluidique entre le réservoir 102 et les bacs 28 ainsi que différents moyens de commande.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Structure d’accueil (10) pour au moins un conteneur (12) pour la collecte de déchets par apport volontaire, comprenant une façade (14) munie d’au moins une ouverture de remplissage (18), caractérisée en ce que la structure (10) comprend au moins un bac (28) comportant une plante (26) dont une fleur ou un pétale ou une tige ou une feuille ou une racine ou un fruit génère une odeur destinée à atténuer l’odeur des déchets disposés dans le conteneur (12).
2. 2. Structure (10) selon la revendication précédente, comprenant un toit (24, 124) destiné à protéger un utilisateur de la pluie ou de la neige.
3. 3. Structure (10) selon la revendication précédente, dans laquelle le toit (24, 124) a une forme adaptée pour diriger des eaux de pluie chutant sur le toit (24, 124) vers le bac (28) comportant la plante (26).
4. 4. Structure (10) selon l’une quelconque des revendications 2 ou 3, comprenant un réservoir (102) apte à recueillir les eaux de pluie.
5. 5. Structure (10) selon la revendication précédente, comprenant des moyens de communication fluidiques (104, 106) entre le réservoir (102) et le bac (28) comprenant la plante (26) de façon à alimenter en eau le bac (28).
6. 6. Structure (10) selon la revendication précédente, comprenant un calculateur électronique apte à commander la communication fluidique entre le réservoir (102) et le bac (28).
7. 7. Structure (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, adaptée pour être positionnée sur une chaussée.
8. 8. Structure (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, qui a une longueur et une largeur adaptées pour occuper une place de parking, de préférence, la structure a une longueur sensiblement égale à 5 mètres et/ou une largeur sensiblement égale à 2,5 mètres.
9. 9. Structure (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins un organe (42) comprenant un signe (44) destiné à prévenir un conducteur de la présence de la structure (10) sur la chaussée.
10. 10. Structure (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la plante (26) comprend au moins l’un des végétaux suivant : thym, sauge, lavande et sarriette.