FR3043279A1 - Stator, moteur electrique a commutation electronique et dispositif de pulsion d'air correspondant - Google Patents

Abstract

Un dispositif de pulsion d'air selon l'invention est notamment utilisé dans un système de chauffage, ventilation et/ou climatisation d'un véhicule automobile. Le dispositif de pulsion d'air comprend un rotor (16) et un stator (14), le stator étant particulier en ce qu'un empilement de tôles présente une pluralité de dents radiales sur lesquelles sont enroulés du fil (40), ces dents étant configurés pour porter un ergot (50) qui participe au maintien en position de l'enroulement de fil (40) et qui forme également un moyen de fixation apte à coopérer avec un moyen de fixation complémentaire d'un objet distinct du stator (14).

Description

La présente invention se rapporte au domaine des moteurs électriques, et notamment à celui des moteurs à commutation électronique, et des stators de ces moteurs électriques. Plus spécifiquement, l’invention concerne des dispositifs de pulsion d’air dans des véhicules automobiles comportant de tels moteurs électriques.

Un dispositif de pulsion d’air équipé d’un moteur électrique selon l’invention est, par exemple, utilisé dans un système de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d’un véhicule automobile.

Les moteurs électriques à commutation électronique, ou moteurs à courant continu sans balai (connu également sous la dénomination anglaise de « brushless »), comportent un ensemble rotor et stator, chacun de ces composants étant porteur d’éléments électromagnétiques dont l’interaction génère le déplacement du rotor relativement au stator et la mise en rotation d’un arbre d’entraînement porté par le rotor. La commutation de courant dans les bobines du stator génère des champs électriques qui peuvent perturber le fonctionnement d’autres appareils électroniques disposés à proximité.

La présente invention s’inscrit dans ce contexte et vise à proposer un stator, un moteur électrique et un dispositif de pulsion d’air associé qui permettent notamment de limiter la propagation des rayonnements électromagnétiques à l’extérieur du moteur électrique.

Par dispositif de pulsion d’air, on comprend un dispositif permettant d’aspirer et/ou de souffler de l’air.

Le stator, apte à équiper un moteur électrique à commutation électronique, comporte un empilement de tôles présentant des dents radiales autour desquelles sont disposés respectivement des enroulements de fil. On prévoit qu’au moins une des dents radiales soit équipée d’un ergot qui participe au maintien en position de l’enroulement de fil. Selon l’invention, cet ergot forme un moyen de fixation apte à coopérer avec un moyen de fixation complémentaire d’un objet distinct dudit stator, et par exemple un écran de recouvrement.

On pourra prévoir selon des caractéristiques prises seules ou en combinaison que dans ce stator : - l’ergot est disposé sur la périphérie du stator, à l’extrémité radiale d’une des dents ; et cet ergot est apte à maintenir en position l’enroulement de fil par butée sur sa face interne tournée vers l’intérieur du stator et l’enroulement de fil tandis qu’il forme ledit moyen de fixation sur une face distincte de la face interne ; - plusieurs ergots sont prévus, un pour chaque dent, et ces ergots sont agencés en série circulaire sur le stator, au moins un deuxième ergot de ladite série circulaire présentant une forme distincte des autres ergots de la série pour former ledit moyen de fixation ; avantageusement, au moins trois deuxièmes ergots de ladite série circulaire forment ledit moyen de fixation ; - l’empilement de tôles est recouvert au moins partiellement par un carter formé d’au moins une coque, de sorte que ledit enroulement de fil est réalisé autour de cette au moins une coque et de sorte que l’ergot est réalisé dans la matière de ladite au moins une coque du carter.

La présente invention concerne également un dispositif de pulsion d’air dans lequel un moteur électrique à commutation électronique comporte un rotor et un stator tel qu’il vient d’être présenté, c’est à dire avec au moins un ergot en saillie d’une dent qui forme un moyen de fixation apte à coopérer avec un moyen de fixation complémentaire d’un objet distinct dudit stator. Le stator peut être monté sur un moyen de support.

Selon l’invention, il peut être prévu qu’un écran soit fixé sur le stator pour être disposé, transversalement à l’arbre de sortie, entre le rotor et le stator, ledit écran formant ledit objet distinct présentant des moyens de fixation complémentaires aux moyens de fixation formés par le ou les ergots du stator.

On peut prévoir que l’écran soit relié électriquement au moyen de support qui est connecté électriquement à la masse électrique. Cet agencement permet la formation d’une enceinte conductrice reliée à la masse électrique, et donc maintenue à un potentiel fixe, de manière à former un blindage apte à limiter la propagation d’ondes électromagnétiques à l’extérieur du dispositif de pulsion d’air.

Le dispositif de pulsion d’air selon l’invention peut notamment être du type comportant une roue de ventilation entraînée en rotation par un arbre de sortie d’un moteur électrique à commutation électronique, avec le moteur constitué d’au moins un rotor solidaire en rotation de l’arbre de sortie et adapté pour tourner autour d’un stator tel qu’il vient d’être présenté, et qui est monté sur un moyen de support disposé d’un côté du stator, opposé au côté où s’étend ledit rotor. L’écran peut s’étendre radialement sur tout le diamètre du stator afin de permettre un blindage optimal. Il peut notamment présenter une forme annulaire sensiblement plane.

Selon une première série de caractéristiques de l’invention, prises seules ou en combinaison, relatives aux moyens de fixation de l’écran et du stator, on pourra prévoir que : - l’écran est fixé sur le stator par la coopération seule des moyens de fixation formés par le ou les ergot(s) du stator avec les moyens de fixation complémentaires portés par l’écran ; - trois deuxièmes ergots formant moyens de fixation du stator sont régulièrement répartis à 120° sur le stator et trois pattes formant moyens de fixation complémentaires de l’écran sont régulièrement répartis à 120° sur l’écran ; - les moyens de fixation formés par le ou les ergots du stator et les moyens de fixation complémentaires portés par l’écran sont des moyens d’encliquetage ; - les moyens de fixation formés par le ou les ergots du stator sont des moyens de fixation femelles et les moyens de fixation complémentaires portés par l’écran sont des moyens de fixation mâles ; - les moyens de fixation complémentaires portés par l’écran consistent en au moins une première patte qui prolonge sensiblement perpendiculairement un bord de l’écran, et dont une extrémité libre présente un doigt s’étendant transversalement, parallèlement au plan défini par l’écran, ledit doigt étant flexible et muni à son bout d’un crochet ; - les moyens de fixation portés par le stator consistent en au moins un deuxième ergot dont la face externe, opposée à la face interne de maintien en position de l’enroulement de fil par butée, est creusée d’une rainure s’étendant transversalement, parallèlement au plan défini par l’écran, lorsque celui-ci est fixé sur le stator ; - la rainure s’étend depuis un bord transversal du deuxième ergot, en présentant successivement depuis ce bord transversal une partie d’accueil, une partie d’étranglement diminuant en son milieu la profondeur de ladite rainure et une partie de fixation ; - le crochet est dimensionné pour loger dans la partie de fixation de la rainure, retenu transversalement en butée par l’extrémité de la rainure et par la partie d’étranglement ; - les moyens de fixation du stator et les moyens de fixation complémentaires de l’écran sont disposés à la périphérie respective du stator et de l’écran, au droit les uns des autres.

Selon une deuxième série de caractéristiques, prises seules ou en combinaison, l’écran comporte des moyens de mise à la masse électrique : les moyens de mise à la masse peuvent être agencés pour être au contact avec une extrémité radiale de l’empilement de tôles du stator ; les moyens de mise à la masse peuvent comporter une pointe apte à gratter une couche de vernis recouvrant ladite extrémité radiale de l’empilement de tôles, pour permettre le contact électrique avec ledit empilement de tôles ; les moyens de mise à la masse consistent en une deuxième patte portée par l’écran, distincte de la ou les première(s) pattes formant partie des moyens de fixation complémentaire ; la deuxième patte est découpée pour former d’une part ladite pointe à une première extrémité apte à entrer en contact avec l’empilement de tôle pour gratter le vernis et d’autre part une barre flexible apte à venir reposer sur l’empilement de tôle dont le vernis a été gratté par la pointe.

Concernant la mise à la masse de l’écran et la formation d’une enceinte formant blindage électromagnétique, on prévoira avantageusement que l’écran soit réalisé en un matériau électriquement conducteur ; et on prévoira que le moyen de support est agencé en saillie d’une platine qui forme un dissipateur thermique porteur d’une carte électronique de commande, notamment de l’alimentation des bobines du stator, la platine étant connectée électriquement à la masse électrique de la carte électronique de commande.

La présente invention concerne également un système de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation d’un véhicule automobile comprenant au moins un dispositif de pulsion d’air conforme à ce qui vient d’être décrit précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation qui va suivre et pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une représentation éclatée en perspective d’un dispositif de pulsion d’air selon l’invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d’un stator équipant un moteur électrique dans un dispositif de pulsion d’air selon la figure 1, dans laquelle sont rendus visibles des ergots disposés en saillie axiale des extrémités libres des dents du stator, parmi lesquelles trois ergots sont différents des autres pour former des moyens de fixation femelles selon l’invention ; - la figure 3 est une vue de face d’un desdits trois ergots formant moyens de fixation femelles ; - la figure 4 est une vue en perspective d’un écran apte à venir en recouvrement du stator de la figure 2, ledit écran présentant trois moyens de fixation mâles ; - la figure 5 est une vue d’une première étape de montage dans laquelle on a représenté en détail un des moyens de fixation mâles et un des moyens de fixation femelles commençant à coopérer ; - la figure 6 est une vue d’ensemble du stator et de l’écran dans une deuxième étape de montage, dans laquelle les moyens de fixation mâles et femelles sont dans une position finale de fixation ; - la figure 7 est une vue semblable à celle de la figure 5, dans laquelle un des moyens de fixation mâles et un des moyens de fixation femelles sont dans la position finale de fixation de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue de détail d’un mode de réalisation d’un moyen de mise à la masse porté par l’écran ; - les figures 9a et 9b sont des illustrations schématiques de fonctionnement du moyen de mise à la masse de la figure 8 ; - et la figure 10 est une représentation schématique partielle du dispositif de pulsion d’air, illustrant notamment la mise à la masse électrique de l’écran.

Un dispositif de pulsion d’air 1, qui permet d’aspirer et de souffler de l’air, comporte au moins un moteur électrique à commutation électronique 2, apte à entraîner en rotation une roue de ventilation 4, de type ici à ailettes 6, par l’intermédiaire d’un arbre de sortie 8 du moteur électrique. Le dispositif comporte en outre au moins un moyen de support 10 du moteur électrique 2, et une platine 12 sur laquelle sont fixés ledit moyen de support 10 et une carte électronique de commande 13 dudit moteur électrique 2, et qui forme un moyen de refroidissement des composants dudit dispositif. Le moyen de support 10 et la platine 12 sont illustrés sur la figure 1 comme deux pièces indépendantes rapportées l’une sur l’autre, mais on comprendra que l’on peut sans sortir du contexte de l’invention prévoir que le moyen de support 10 soit venu de matière avec la platine pour former une pièce monobloc (cet agencement étant visible sur la figure 10).

Le moteur électrique 2 comporte principalement un stator 14 et un rotor 16, porteur de l’arbre de sortie 8 apte à entraîner la roue de ventilation 4. Le stator 14 est rendu solidaire du moyen de support 10, et le rotor 16 est agencé autour du stator 14 pour être entraîné en rotation sous l’effet des champs magnétiques générés par le bobinage et les aimants associés au rotor et au stator.

Le stator 14 présente une forme de révolution autour d’un axe principal, sensiblement parallèle à l’axe de rotation du rotor. Le stator comporte un empilement de tôles 17 et un carter 18 venant recouvrir ce dernier, ledit carter étant réalisé en matière plastique. Les tôles 17 du stator sont empilées selon l’axe principal de révolution, chaque plaque de tôle apte à être empilée présentant la forme de branches disposées en étoile autour d’un anneau central et prolongées à leur extrémité libre par une barre 20 perpendiculaire à ladite branche.

Le carter 18 du stator, visible notamment sur la figure 2, est formé de deux coques 22, 24 rapportées de part et d’autre de l’empilement de tôles et présentant chacune une paroi centrale annulaire qui délimite le contour d’un alésage interne 26, dans lequel sont ici représentés une extrémité du moyen de support 10 et un roulement 28 pour la réception de l’arbre de sortie 8, et dont la face externe est prolongée par une pluralité de dents 30 agencées radialement en étoile. On comprend que le carter est surmoulé sur l’empilement de tôles 17 de sorte que les dents 30 du carter recouvrent les branches des tôles, les barres 20 des tôles 17 dépassant à l’extrémité radiale libre des dents 30.

Chaque dent 30 est formée par une partie centrale 32 qui présente sensiblement une forme de U pour venir chevaucher les branches des tôles, et qui est prolongée à son extrémité libre par une platine 34 qui vient en appui sur la face supérieure ou inférieure, selon la coque correspondante du carter, de l’empilement de tôles 17 au niveau des barres 20.

Une couche 38 (visible sur la figure 9) de vernis isolant est disposée sur l’empilement des barres 20 des tôles 17.

Le stator 14 comporte un bobinage d’excitation composé de plusieurs phases, comportant chacune au moins un enroulement de fil 40 (visible sur la figure 6), dont les sorties sont raccordées électriquement à des moyens d’alimentation ici non représentés.

Dans un mode de réalisation particulier, le stator 14 comporte douze dents 30 bobinées en triphasé. L’enroulement de fil 40 est réalisé autour des dents, chaque dent 30 portant un élément de bobinage. Et tel qu’illustré, les empilements de tôles débouchant des plaques du carter sont dimensionnées pour prévoir une zone de passage 42 entre elles apte à laisser la place nécessaire pour réaliser l’enroulement du fil autour des dents.

Des ergots dépassent en saillie axiale des platines 34 pour former butée radiale à l’enroulement de fil correspondant 40. Des premiers ergots 46 consistent en un plot simple dont une face interne 48, en regard de l’enroulement de fil 40 correspondant, est sensiblement droite, pour bloquer le dégagement du fil vers l’extérieur du stator 14. Des deuxièmes ergots 50 présentent une forme différente des premiers ergots 46, notamment dans la forme de la face externe 52 opposée à la face interne.

Sur la figure 3, chaque deuxième ergot 50 comporte une rainure 54 sur la face externe 52, qui s’étend transversalement, c’est-à-dire sensiblement perpendiculairement à la direction axiale et à la direction radiale, depuis une partie d’accueil 56 débouchant sur un premier bord transversal 57 du deuxième ergot 50 jusqu’à une partie de fixation 58 disposée à distance de l’un et l’autre des bords transversaux.

On comprend que les deuxièmes ergots 50 sont sensiblement identiques les uns aux autres, et notamment que la rainure 54 s’étend toujours dans le même sens, ici de la droite vers la gauche, lorsque l’on se trouve en face du deuxième ergot et que le stator n’est pas retourné.

On définit pour cette rainure la hauteur comme la dimension de la rainure selon la direction axiale, la longueur comme la dimension de la rainure selon la direction transversale, et la profondeur comme la dimension de la rainure selon la direction radiale.

La hauteur de la rainure va en diminuant depuis le premier bord transversal 57 du deuxième ergot 50.

Un bossage 60 est formé dans la rainure 54, sensiblement au centre de celle-ci, de sorte que la profondeur de la rainure varie au niveau de ce bossage. Le bossage 60 présente un bord d’attaque 62, formant liaison entre la partie d’accueil et une partie d’étranglement 64 formée par le bossage, et le bord transversal opposé du bossage forme un épaulement 66 entre la partie d’étranglement 64 et la partie de fixation 58. On comprend que l’on peut identifier trois parties successives dans cette rainure, en partant du premier bord transversal 57, à savoir une partie d’accueil, caractéristique par sa plus grand hauteur que celle des autres parties, une partie d’étranglement, caractéristique par sa plus petite profondeur que celle des autres parties, et une partie finale de fixation.

Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, trois deuxièmes ergots 50, sont ainsi formés, distinctement des premiers ergots 46 réalisés par ailleurs. On comprend que le nombre de deuxièmes ergots pourrait varier dès lors qu'ils permettent de former tel que cela sera décrit ci-après des moyens de fixation femelles aptes à coopérer avec des moyens de fixation mâles correspondants.

Dans le dispositif de pulsion d'air 1 comportant ie moteur électrique 2 selon l'invention, le stator 14 et le rotor 16 sont agencés de sorte que le rotor est disposé autour du stator, celui-ci étant disposé en regard de la platine 12.

Le moyen de support 10 s'étend en saillie d’une première face de la platine 12, tandis que la carte électronique 13 est fixée sur une deuxième face 66 opposée de cette platine. On comprend que de la sorte, lorsque les composants du dispositif sont montés, la carte électronique est tournée à l'opposé du moteur électrique. La platine est fixée mécaniquement par rapport à la structure du véhicule, ici par ['intermédiaire d'un bâti illustré sur la figure 1, et elle est connectée électriquement à la masse de l'organe électronique. La platine 12 présente sur la figure 1 une forme discoïdale, mais on comprend que celui-ci peut prendre d’autres formes, par exemple rectangulaire, carrée, elliptique, etc.

La platine 12 s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de révolution du canal interne du moyen de support 10. Le moyen de support, sensiblement cylindrique, présente un canal interne 71 débouchant sensiblement au centre de la platine. On comprend que le moyen de support 10 permet la fixation du stator 14 et la réception de l’arbre de sortie moteur 8 solidaire du rotor 16, de sorte que ce moyen de support 10 assure le positionnement correct du rotor 16 par rapport au stator 14. Tel que cela a pu être précisé précédemment, le moyen de support peut être fixé sur la platine par différents moyens et notamment des moyens de soudage, ou bien il peut être obtenu d’une seule pièce avec la platine.

De façon préférentielle, la platine 12 est en métal. Ainsi, la platine faisant office de dissipateur thermique peut refroidir efficacement l'organe électronique par conduction thermique. De plus, le fait que la platine soit réalisée en des matériaux conducteurs électriquement et qu'elle soit reliée à la masse électrique de l'organe électronique, permet de bloquer au moins partiellement les rayonnements électromagnétiques émis par l'organe électronique, ces rayonnements pouvant perturber le fonctionnement du moteur électrique. Préférentiellement, la platine est en aluminium, de telie sorte que l'on associe pour ces pièces des caractéristiques de légèreté et de bonne conduction thermique. Le stator 14 est fixé sur le moyen de support 10 et le rotor 16 est agencé pour tourner autour du stator 14. Notamment, le stator peut être disposé autour du moyen de support, en étant au contact de la face externe du fût que forme ledit moyen de support 10, tandis que le rotor 16 est reçu, par l’intermédiaire de l’arbre de sortie 8 dont il est solidaire, dans le canal interne 71 du moyen de support 10, cet agencement étant notamment visible sur la figure 10. L’empilement de tôles du stator est alors au contact du fût et une continuité électrique est réalisée entre la platine reliée à la masse électrique et l’empilement de tôles. Le stator peut également reposer sur l’extrémité libre du fût et y être vissé, notamment par des vis de fixation, ici non représentées, traversant des trous formés dans l’épaisseur du stator. Là encore, une continuité électrique est réalisée entre la platine reliée à la masse électrique et l’empilement de tôles. L’alimentation électrique des fils de bobine crée des champs magnétiques, qui forcent la rotation du rotor entraîné sous l’effet de l’aimant permanent qu’il porte. Il en résulte un entraînement de l’arbre de sortie 8 du moteur qui tel qu’illustré est porté par le rotor 16 et qui est monté à rotation à l’intérieur du canal interne 71 du moyen de support 10 par l’intermédiaire d’au moins le roulement 28. On prévoit avantageusement, tel qu’illustré sur la figure 10, deux roulements pour servir de guide de rotation à l’arbre de sortie 8 du moteur entraîné par ailleurs en rotation par le rotor 16, et ces roulements peuvent être des roulements à billes, des roulements à rouleaux, à aiguilles, ou autres.

Il est particulièrement notable selon l’invention que le moteur électrique 2 formé par le rotor 16 et le stator 14 comporte en outre un écran 72 formant moyen de confinement pour éviter la propagation des rayonnements électromagnétiques à l’extérieur du moteur et du dispositif de pulsion d’air. Notamment cet écran forme un moyen de confinement axial, c’est-à-dire permettant d’éviter la propagation de ces rayonnements électromagnétiques selon l’axe principal de révolution du stator. L’écran 72 est disposé entre le rotor 16 et le stator 14, transversalement à l’arbre de sortie 8. Cet écran est réalisé dans un matériau conducteur électriquement, notamment en aluminium, et il est relié électriquement à la masse. Afin de former un moyen de confinement efficace, l’écran 72 s’étend transversalement sur tout le diamètre du stator et il est fixé sur le stator. L’écran comporte ainsi des moyens de fixation complémentaires à des moyens de fixation portés par le stator et il comporte des moyens de mise à la masse électrique.

Tel qu’illustré sur la figure 4, on peut prévoir que l’écran 72 présente une forme annulaire sensiblement plane, percée en son centre d’un alésage 74 pour être traversé par l’arbre de sortie du moteur qui s’étend entre le rotor et le stator. L’écran 72 est de forme de révolution autour d’un axe de révolution sensiblement parallèle à l’axe principal de révolution du stator lorsque le dispositif de pulsion d’air est assemblé. L’écran 72 est fixé sur le stator 14 par la coopération de moyens mâles qu’il porte à sa périphérie et des moyens femelles décrits précédemment et formés par les deuxièmes ergots du stator. Ainsi, l’écran est fixé sur le stator sensiblement en périphérie du stator. L’écran 72 comporte autant de moyens de fixation mâles que le stator présente de moyens de fixation femelles, ici au nombre de trois.

Les moyens de fixation mâles portés par l’écran consistent en des premières pattes 76 qui s’étendent en saillie de la périphérie de l’écran, ici en prolongeant au moins perpendiculairement le bord périphérique 78 de l’écran 72. Tel qu’illustré, les pattes peuvent présenter une première portion 80 prolongeant l’écran sensiblement dans le plan de celui-ci, de manière à dégager radialement du bord périphérique de l’écran la deuxième portion 82 de la première patte 76, qui s’étend dans la direction axiale.

Chaque patte porte à l’extrémité libre de la deuxième portion un doigt 84 qui s’étend, sensiblement parallèlement au bord périphérique 78 de l’écran, et qui porte à son extrémité libre un crochet 86. Le doigt 84 présente une flexibilité permettant notamment à son extrémité libre portant le crochet 86 de fléchir radialement. Le crochet présente une face avant 83, tournée à l’opposé du doigt, qui est chanfreinée et une face arrière 85, tournée vers le doigt, qui est sensiblement droite et perpendiculaire audit doigt.

Ici, l’écran comporte trois premières pattes 76 porteuses chacune d’un doigt flexible, formant chacune un desdits moyens mâles de fixation, régulièrement réparties à 120° sur le pourtour de l’écran.

Par ailleurs, l’écran 72 est pourvu d’au moins un moyen de mise à la masse, c’est à dire un moyen qui permet la mise à la masse électrique de l’écran afin que l’écran forme partie d’un blindage de champs électriques apte à confiner les rayonnements électromagnétiques. Dans un mode de réalisation, l’écran 72 est mis à la masse par l’intermédiaire d’une deuxième patte spécifique 88, distincte des premières pattes 76 portant les moyens de fixation mâles. Cette deuxième patte 88, visible en détail sur la figure 8, présente une première portion prolongeant l’écran sensiblement dans le plan de celui-ci, de manière à dégager radialement du bord périphérique de l’écran la deuxième portion 90 de la deuxième patte 88, qui s’étend dans la direction axiale. La deuxième portion 90 est découpée pour présenter à une extrémité transversale une pointe 92 et à une deuxième extrémité transversale une barre 94 sensiblement plane et parallèle au plan de l’écran.

On comprend que les moyens de fixation et les moyens de mise à la masse de l’écran sont agencés de sorte que le crochet 86 des moyens de fixation et la pointe 92 des moyens de mise à la masse soient situés à l’extrémité transversale amont des pattes qui le portent, l’extrémité amont étant la première extrémité arrivant dans le sens horaire de rotation de l’écran. Et cette orientation est complémentaire de l’orientation des moyens de fixation portés par le stator 14, c’est-à-dire que dans l’orientation choisie ici à titre arbitraire, le premier bord transversal 57 des deuxièmes ergots 50 est disposé à l’extrémité transversale avale, de sorte que les crochets 86 des moyens de fixation mâles pénètrent en premier dans la rainure 54 formant les moyens de fixation femelles.

On va maintenant décrire le montage de l’écran 72 sur le stator 14. L’écran 72 est amené en regard de la face supérieure du stator 14, c’est-à-dire la face du stator tournée vers le rotor 16. Tel que cela vient d’être précisé, l’écran 72 est orienté de sorte que le doigt 84 de chaque moyen de fixation complémentaire porté par l’écran soit en regard du premier bord 57 des deuxièmes ergots 50 portés par le stator 14.

La rotation de l’écran 72, ici dans le sens horaire (flèche visible sur la figure 6) permet l’engagement du doigt 84 dans la partie d’accueil 56 de la rainure 54. Dans le même temps, la pointe 92 des moyens de mise à la masse entre en contact avec la couche de vernis 38 (figure 9a) disposée sur les barres 20 de l’empilement de tôles 17 en saillie d’une des plaques 36.

Au fur et à mesure de la rotation, le doigt 84 de chaque moyen de fixation complémentaire pénètre dans la rainure 54 correspondante, glissant contre la paroi de fond de la rainure, jusqu’à ce que la face avant 83 du crochet 86 entre en contact avec le bord d’attaque 62 du bossage. L’effort de rotation imprimé à l’écran 72 et la forme chanfreinée de la face avant 83 provoque la déformation radiale du doigt flexible 84 (flèche Fi visible sur la figure 5) pour passer la partie d’étranglement 64, et le caractère élastique du doigt force le crochet 86 à venir se loger dans la partie de fixation 58 lorsque la partie d’étranglement est passée. L’écran 72 est alors maintenu par encliquetage par rapport au stator 14, le crochet 86 et son bord arrière droit 85 butant contre l’épaulement 66 formé par la partie d’étranglement 64 de sorte que le crochet 86 ne peut se dégager de la partie de fixation 58.

En fin de rotation, la pointe 92 s’est déplacée dans le sens de la flèche F1 (figure 9a) et elle a raclé le vernis sur une grande partie transversale de l’empilement de tôle correspondant, de sorte que la barre transversale 94, venant après la pointe, peut reposer sur une surface vierge de vernis, directement au contact de la tôle. Il en résulte l’assurance d’un bon contact électrique entre l’empilement de tôles vierge de vernis et la barre 94, suffisamment flexible (dans le sens de la flèche F2 - figure 9b) pour assurer au moins un point de contact, et on réalise ainsi une mise à la masse électrique correcte de l’écran 72, l’empilement de tôles étant relié à la masse électrique de la carte électronique de commande 13 via le bloc métallique, la ou les vis de fixation et le moyen support. On a schématisé en traits pointillés sur la figure 10, pour faciliter la compréhension du lecteur, la connexion électrique entre le bord périphérique de l’écran, porteur des moyens de mise à la masse, et la carte électronique de commande 13, connectée électriquement à la platine 12 par un découpage de l’isolant thermique 96 disposé entre la platine et la carte électronique de commande.

La description qui précède vise à expliquer comment l’invention permet d’atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés et notamment de proposer un dispositif de pulsion d’air qui confine les rayonnements électromagnétiques, par l’élaboration de moyens de confinement simples à fabriquer, simples à monter et particulièrement efficaces. Toutefois, l'invention n'est pas limitée aux seuls dispositifs de pulsion d’air conformes aux modes de réalisation explicitement décrits en regard des figures, étant entendu que des variantes de réalisation pourraient être mises en place sans sortir du contexte de l’invention, dès lors qu’un confinement axial des rayonnements électromagnétiques est rendu possible par la mise à la masse d’un écran métallique disposé entre le rotor et le stator d’un moteur électrique, notamment à commutation électronique, et que cet écran est fixé sur le stator par des moyens s’étendant à la périphérie respectivement de l’écran et du stator.

Dans des variantes, ici non illustrées, on pourra notamment prévoir que : - la mise à la masse de l’écran ne se fait pas à la périphérie avec des moyens portés par l’écran, mais elle est réalisée par l’action d’au moins une vis qui traverse à cet effet le stator pour venir en prise de l’autre côté du stator, sur la platine, la connexion électrique de l’écran et sa mise à la masse se faisant par l’intermédiaire de la platine métallique, de la au moins une vis de fixation métallique en prise dans la platine, et du contact entre l’écran et la tête de vis ; - les moyens mâles et femelles sont indifféremment portés par l’écran ou par le stator : il pourrait être envisagé de prévoir des deuxièmes ergots solidaires du stator porteurs de moyens mâles, aptes à être encliquetés par exemple dans des moyens de réception femelles portés par l’écran et amenés en regard des deuxièmes ergots par rotation de l’écran, comme précédemment décrit ; - l’écran est disposé en regard de la face inférieure du stator, étant entendu que les ergots sont également moulés de ce côté du stator, dans le même office de butée pour les enroulements de fil ; on pourra observer que dans ce cas, les moyens de mise à la masse peuvent ne pas être nécessaires, du fait du contact direct entre l’écran et le moyen de support, sur lequel est fixé le stator, l’écran étant alors enserré entre le stator et le moyen de support.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS

   1. Stator (14) pour un moteur électrique à commutation électronique comprenant : - un empilement de tôles (17) présentant une pluralité de dents (30) radiales autour desquelles sont disposés des enroulements de fil (40), - un ergot (50) qui est situé sur au moins une dèsdites dents radiales (30) et qui participe au maintien en position de l'enroulement de fil (40), caractérisé en ce que ledit ergot (50) est un moyen de fixation apte à coopérer avec un moyen de fixation complémentaire d'un objet distinct du stator (14).
2. 2. Stator selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit ergot (46, 50) est disposé sur la périphérie du stator (14), à l’extrémité radiale d'une des dents (30).
3. 3. Stator selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'ergot (46, 50) est apte à maintenir en position l’enroulement de fil (40) par butée sur une face interne (48) tournée vers l’intérieur du stator (14) et ('enroulement de fil (40) tandis qu'il forme ledit moyen de fixation sur une face (52) distincte de la face interne.
4. 4. Stator selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque dent (30) présente un ergot (46, 50) de sorte que des ergots sont agencés an série circulaire sur ie stator (14), au moins un deuxième ergot (50) de ladite série circulaire présentant une forme distincte des autres ergots (46) de la série pour former ledit moyen de fixation.
5. 5. Stator selon l'unë des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’empilement de tôles (17) est recouvert au moins partiellement par un carter (18) formé d’au moins une coque, de sorte que ledit enroulement de fit (40) est réalisé autour de cette au moins une coque et de sorte que l'ergot (50) est réalisé dans ta matière de ladite au moins une coque du carter.
6. 6. Dispositif de pulsion d’air comportant un moteur électrique (2) à commutation électronique, ledit moteur comportant un rotor (16) et un stator (14) selon l’une des revendications précédentes.
7. 7. Dispositif de pulsion d’air selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’un écran (72) est fixé sur le stator (14), disposé entre le stator (14) et le rotor (16), ledit écran (72) présentant des moyens de fixation complémentaires aux moyens de fixation formés par le ou les ergots du stator (14).
8. 8. Dispositif de pulsion d’air selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’écran (72) est relié électriquement à un moyen de support (10) sur lequel est monté ledit stator (14) et qui est connecté électriquement à une masse électrique.
9. 9. Dispositif de pulsion d’air selon l’une des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens de fixation formés par le ou les ergots (50) et les moyens de fixation complémentaires portés par l’écran (72) sont des moyens d’encliquetage.
10. 10. Dispositif de pulsion d’air selon les revendications 7 à 9, caractérisé en ce que les moyens de fixation complémentaires portés par l’écran (72) consistent en au moins une première patte (76) qui prolonge sensiblement perpendiculairement un bord de l’écran (72), et dont une extrémité libre présente un doigt (84) s’étendant transversalement, parallèlement au plan défini par l’écran (72), ledit doigt étant flexible et muni à son bout d’un crochet (86).
11. 11. Dispositif de pulsion d’air selon l’une des revendications 7 à 10, caractérisé en ce que les moyens de fixation portés par le stator (14) consistent en au moins un deuxième ergot (50) dont la face externe (52), opposée à la face interne (48) de maintien en position de l’enroulement de fil (40) par butée, est creusée d’une rainure (54) s’étendant transversalement, parallèlement au plan défini par l’écran (72), lorsque celui-ci est fixé sur le stator (14).
12. 12. Dispositif de pulsion d’air selon l’une des revendications 7 à 11, caractérisé en ce que les moyens de fixation du stator (14) et les moyens de fixation complémentaires de l’écran sont disposés à la périphérie respective du stator (14) et de l’écran (72), au droit les uns des autres.
13. 13. Dispositif de pulsion d’air selon l’une des revendications 7 à 12, caractérisé en ce que l’écran (72) comporte des moyens de mise à la masse électrique (88, 92, 94).
14. 14. Dispositif de pulsion d'air selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les moyens de mise à la masse (88, 92, 94) sont agencés pour être au contact avec une extrémité radiale de l'empilement de tôles (17) du stator (14).
15. 15. Dispositif de pulsion d’air selon l’une des revendications 13 ou 14, en combinaison avec la revendication 10, caractérisé en ce que lesdlts moyens de mise à la masse consistent en une deuxième patte (88) portée par l'écran (72), distincte de la ou les premlère(s) pattes (76) formant partie des moyens de fixation complémentaire.