FR3043124A1 - Menuiserie du type porte ou fenetre equipee d'un volet roulant accessible de l'interieur - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une menuiserie (1) du type porte ou fenêtre destinée à venir obturer une baie de bâtiment (B) comportant - une réservation supérieure (R) pour la réception d'un volet roulant (2), et - un tableau d'appui (T) s'étendant dans un plan vertical pour l'appui de ladite menuiserie (1). Selon l'invention, cette menuiserie (1) comporte un dormant (3) prolongé par un cadre supérieur (35), constitué : - d'une traverse haute (33), - de deux montants latéraux de cadre qui prolongent de manière monobloc les montants latéraux de dormant, et - par une traverse supérieure (37) ; et elle comporte un volet roulant (2) dont les supports latéraux (6) sont fixés sur lesdits montants latéraux de cadre. De plus, le cadre supérieur (35) comporte deux structures latérales rapportées (7), munies d'une face d'appui adaptée pour venir prendre appui contre le tableau d'appui (T) ; et la traverse supérieure de cadre (37) comporte une face d'appui (371) également adaptée pour venir prendre appui contre ledit tableau d'appui (T). En outre, la menuiserie (1) comporte un élément de trappe amovible (8) adapté pour l'obturation amovible dudit cadre supérieur (35).

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne le domaine général de la menuiserie.

Elle concerne plus particulièrement une menuiserie du type porte ou fenêtre équipée d’un volet roulant accessible de l’intérieur.

Arriere-plan technologique

Les menuiseries du type porte ou fenêtre comportent un dormant associé à une partie vitrée, ouvrante ou fixe, l’ensemble venant obturer une baie de bâtiment aménagée dans une structure de maçonnerie séparant un volume intérieur du bâtiment, et un volume extérieur.

Le dormant de la menuiserie comporte pour cela généralement une face d’appui qui vient se plaquer contre un tableau d’appui plan vertical préparé côté intérieur, sur le pourtour de la baie de bâtiment.

Ce dormant de menuiserie est fixé sur le tableau d’appui au moyen de pattes vissées, avec interposition d’un joint d’étanchéité entre les deux.

Au niveau de sa partie supérieure, la baie de bâtiment peut comporter une réservation pour l’accueil d’un volet roulant constitué d’un axe sur lequel est enroulé un tablier de volet roulant, les extrémités de cet axe étant portées par des supports latéraux.

Le volet roulant peut être logé dans un coffre, généralement à section en U inversé, porté par la structure de maçonnerie et intégré dans cette dernière, les joues latérales de ce coffre constituant les supports de l’axe du volet roulant.

Dans ce cas, la menuiserie est posée indépendamment du coffre et du volet roulant.

On connaît également d’autres menuiseries, dénommées « bloc-baie >>, dont la traverse supérieure porte un coffre ou un demi-coffre de volet roulant qui vient s’intégrer, lors de la pose, dans une structure en demi-linteau à section en L constituant la réservation d’accueil en partie supérieure de la baie de bâtiment. L’accès à ce volet roulant est réalisé au moyen d’une trappe amovible, positionnée soit à l’extérieur (sous-face horizontale de coffre), soit à l’intérieur (panneau amovible vertical de coffre).

Mais la solidarisation entre le dormant de ce type de menuiserie et le coffre ou le demi-coffre de volet roulant n’est pas facile à réaliser et n’est pas optimale.

De tels ensembles bloc-baie présentent souvent des problèmes de rigidité et de tenue au niveau de l’assemblage du volet roulant ou de son coffre sur le châssis de la menuiserie. Ces ensembles nécessitent également la présence d’une étanchéité (généralement un joint en mousse) entre le coffre de volet roulant et le châssis de la menuiserie, cette étanchéité n’étant pas facile à mettre en place et posant parfois des problèmes de tenue dans le temps.

Objet de l’invention

Afin de remédier aux inconvénients précités de l’état de la technique, la présente invention propose une menuiserie du type porte ou fenêtre destinée à venir obturer une baie de bâtiment comportant une réservation supérieure pour la réception d’un volet roulant et un tableau d’appui s’étendant dans un plan vertical pour l’appui de ladite menuiserie, laquelle menuiserie comporte un dormant comprenant deux montants latéraux de dormant munis d’une face d’appui destinée à venir prendre appui contre ledit tableau d’appui de ladite baie de bâtiment, lesquels montants latéraux de dormant sont reliés par une traverse haute et par une traverse basse ; et laquelle menuiserie est équipée d’un volet roulant comprenant un axe porté par des supports latéraux, sur lequel axe est enroulé un tablier de volet roulant ; et conformément à la présente invention, ladite menuiserie comporte un cadre supérieur, formant une imposte, constitué : - par ladite traverse haute - par deux montants latéraux de cadre qui prolongent de manière monobloc lesdits montants latéraux de dormant, et - par une traverse supérieure qui relie les extrémités supérieures desdits montants latéraux de cadre parallèlement à ladite traverse haute, lesdits supports latéraux dudit axe de volet roulant étant fixés directement ou indirectement sur lesdits montants latéraux de cadre ; de plus, ledit cadre supérieur comporte deux structures latérales rapportées, formant chacune une extension latérale d’un montant latéral de cadre, lesquelles structures latérales comportent une aile latérale munie d’une face d’appui destinée à venir prendre appui contre ledit tableau d’appui ; d’autre part, ladite traverse supérieure de cadre comporte une face d’appui adaptée pour venir prendre appui contre ledit tableau d’appui ; et en outre, ladite menuiserie comporte un élément de trappe amovible adapté pour l’obturation amovible dudit cadre supérieur.

De préférence, chaque support latéral d’axe de volet roulant consiste en une platine munie d’une patte de fixation pour sa fixation sur ladite aile latérale de la structure latérale rapportée associée.

Dans ce cadre, ladite patte de fixation de chaque support latéral et ladite aile latérale de chaque structure latérale rapportée comportent des moyens autorisant un réglage du positionnement vertical et/ou horizontal dudit support latéral d’axe de volet roulant.

Ces moyens de réglage consistent avantageusement en au moins une lumière oblongue verticale ménagée dans ladite patte de fixation du support latéral d’axe, coopérant avec au moins un moyen de fixation, du type vis ou rivet par exemple.

Selon une autre particularité, chaque structure latérale rapportée comporte un bandeau qui s’étend à l’équerre dans le prolongement de ladite aile latérale, ladite platine de support latéral d’axe de volet roulant s’étendant dans le plan dudit bandeau.

Selon encore une forme de réalisation préférée, ladite aile latérale est agencée de sorte que sa face d’appui raccorde ladite face d’appui de ladite traverse supérieure de cadre, et ladite face d’appui des montants latéraux de dormant, pour former une continuité d’appui plan pour l’appui contre le tableau d’appui de la baie de bâtiment, permettant ainsi une étanchéité continue.

Toujours selon une autre particularité, ledit élément de trappe amovible se présente sous la forme d’un plateau rectangulaire délimité : - par une bordure supérieure adaptée pour recouvrir intégralement la face en regard de ladite traverse supérieure du cadre supérieur, - par deux bordures latérales adaptées pour recouvrir intégralement la face en regard desdits montants latéraux de cadre, - par une bordure inférieure adaptée pour recouvrir partiellement ladite traverse haute, - par une face intérieure, orientée du côté dudit volet roulant et par une face extérieure opposée, ce qui permet au panneau rectangulaire de trappe de masquer quasi intégralement l’imposte supérieure de la menuiserie.

Alors, lesdites bordures latérales et ladite bordure supérieure dudit plateau rectangulaire de trappe amovible comportent de préférence des retours adaptés pour venir recouvrir une partie du chant desdits montants latéraux de cadre et de ladite traverse supérieure. D’autre part, ledit plateau rectangulaire et ledit cadre supérieur comportent avantageusement des moyens pour leur solidarisation amovible constitués : - par au moins un système de crochetage ménagé au niveau de ladite traverse haute et de ladite bordure inférieure de plateau, côté face intérieure, et - par au moins un dispositif de verrouillage en forme de loquet ménagé au niveau de ladite traverse supérieure et de ladite bordure supérieure de plateau, côté face intérieure.

Selon encore une autre caractéristique, ladite face intérieure dudit plateau rectangulaire de trappe amovible comporte un joint périphérique.

Description detaillee d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue de face d’une menuiserie selon l’invention posée dans une baie de bâtiment et vue du côté intérieur de ce bâtiment ; - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, sur laquelle la trappe amovible qui équipe le cadre supérieur de la menuiserie a été enlevée, et sur laquelle le volet roulant associé n’est pas représenté ; - la figure 3 est une vue en coupe de la menuiserie représentée sur la figure 1, selon le plan de coupe horizontal 3-3 ; - la figure 4 est une vue en coupe de la menuiserie représentée sur la figure 1, selon le plan de coupe horizontal 4-4 ; - la figure 5 est une vue en coupe de la menuiserie représentée sur la figure 1, selon le plan de coupe vertical 5-5 ; - la figure 6 est une vue en perspective partielle de la menuiserie représentée sur la figure 1, au niveau d’un angle supérieur et vue du côté de sa face orientée vers l’extérieur du bâtiment montrant le détail d’un support latéral d’axe et la continuité de l’étanchéité de sa face d’appui.

Comme on peut le voir sur les figures, la menuiserie 1 obture une baie de bâtiment B réalisée dans une structure maçonnée entre un volume intérieur \_ et l’extérieur E. La baie de bâtiment B présente une forme générale rectangulaire ; elle comporte une réservation supérieure R pour la réception d’un volet roulant 2, et un tableau d’appui T s’étendant dans un plan vertical, du côté intérieur I du bâtiment, pour l’appui et la fixation de la menuiserie 1.

La menuiserie 1 représentée est une fenêtre constituée d’un dormant 3 carré ou rectangulaire associé à un ouvrant 4, ici du type à la française, formé de deux battants 41 montés sur charnières.

Le dormant 3 comprend deux montants latéraux de dormant 31 reliés par une traverse basse 32 et par une traverse haute 33, formant ensemble un encadrement porteur pour les deux battants 41.

En outre, ce dormant 3 se prolonge vers le haut par un cadre supérieur 35 formant une imposte au-dessus de la traverse haute 33.

Le cadre supérieur 35 est constitué et délimité (figures 2, 3 et 5) : - par ladite traverse haute 33, - par deux montants latéraux de cadre 36 qui prolongent de manière monobloc les montants latéraux de dormant 31, et - par une traverse supérieure 37 qui relie les extrémités supérieures desdits montants latéraux de cadre 36 parallèlement à ladite traverse haute 33.

Ce cadre supérieur 35 est destiné au support du volet roulant 2 (comportant de manière classique un axe 21 sur lequel est enroulé un tablier de volet roulant 22), et aussi à permettre un accès à ce volet roulant 2 depuis l’intérieur 1 du bâtiment.

Pour cela, la menuiserie 1 comporte des supports latéraux 6 pour les deux extrémités de l’axe 21 sur lequel est enroulé le tablier de volet roulant 22, lesquels supports latéraux 6 sont fixés directement ou indirectement sur les montants latéraux de cadre 36.

Du côté de la menuiserie 1 qui est destiné à être orienté vers l’extérieur E du bâtiment, les montants latéraux de dormant 31, les montants latéraux de cadre 36 et la traverse supérieure 37 comportent des faces d’appui qui s’étendent dans un même plan ou sensiblement dans un même plan, destinées à venir prendre appui sur le tableau d’appui vertical T de la baie de bâtiment B.

Pour les montants latéraux de dormant 31, cette face d’appui est constituée par leur face 311 destinée à être orientée vers l’extérieur E du bâtiment (figures 4 et 6).

De son côté, le cadre supérieur 35 comporte deux structures latérales rapportées 7, qui forment chacune une extension latérale pour un montant latéral de cadre 36, et qui comportent chacune une aile latérale 71 munie d’une face d’appui 711 adaptée pour venir prendre appui contre ledit tableau d’appui T de la baie de bâtiment B (figures 3 et 6).

Et la traverse supérieure de cadre 37 comporte également une face d’appui 371 adaptée pour venir prendre appui contre ledit tableau d’appui T de la baie de bâtiment B (figures 5 et 6).

Cette face d’appui 371 peut être formée par la face de la traverse supérieure 37 destinée à être orientée vers l’extérieur E du bâtiment ou, comme illustré sur les figures annexées, par une structure rapportée sur ladite traverse supérieure 37.

Les ailes latérales 71 des structures latérales rapportées 7 sont agencées de sorte que leur face d’appui 711 raccorde la face d’appui 371 de la traverse supérieure 37 et la face d’appui 311 des montants latéraux de dormant 31, pour former une continuité d’appui et d’étanchéité, adaptée à venir se plaquer contre ledit tableau d’appui T de la baie de bâtiment B.

Cette continuité d’appui est visible sur la figure 6, sur laquelle on a illustré le joint d’étanchéité J (par exemple un joint silicone) posé lors du montage de la menuiserie 1 sur la baie de bâtiment B, et destiné à constituer l’étanchéité entre lesdites faces d’appui 311,711 et 371, et le tableau d’appui T de la baie B.

Chaque support latéral 6 pour les extrémités de l’axe 21 du volet roulant 2 est en forme générale de L.

Chacun de ces supports latéraux 6 se présente sous la forme d’une platine 61 s’étendant dans un plan perpendiculaire à celui de l’axe de volet roulant 21, et qui se prolonge par une patte de fixation 62, pour sa fixation sur le montant latéral de cadre associé 36 du cadre supérieur 35 ou, comme représenté sur les figures, sur l’aile latérale 71 de la structure latérale associée 7.

Comme on peut le voir sur la figure 6, cette fixation est de préférence réalisée au moyen d’une vis de fixation 63 qui coopère avec une lumière oblongue 64 verticale ménagée sur l’un des éléments, de manière à permettre un réglage du positionnement vertical des platines 61, en particulier pour tenir compte des tolérances de fabrication de la réservation maçonnée R.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, la lumière oblongue 64 en question est ménagée dans la patte de fixation 62 des platines 61 et un simple orifice circulaire est ménagé en correspondance dans l’aile latérale 71 des structures latérales rapportées 7, pour coopérer avec une vis de fixation 63 (ou, dans des variantes de réalisation, pour coopérer avec un boulon, un rivet ou autre).

On peut prévoir une pluralité de systèmes de fixation par vis coopérant avec une lumière oblongue pour chaque support latéral 6 (par exemple deux, comme visible sur la figure 6).

Comme on peut le voir sur la figure 6, le joint d’étanchéité J peut être positionné sur la patte de fixation 62 qui vient en appui contre l’aile latérale 71 des structures latérales 7. L’aile latérale 71 des structures latérales 7 peut comporter une butée pour le réglage nominal, désactivable, (non visible sur les figures), adaptée pour prédéfinir un positionnement « usine » des supports latéraux 6. En cas de besoin, l’opérateur peut désactiver cette butée, par exemple par destruction, pour utiliser la possibilité de réglage en hauteur conférée par la lumière oblongue 64.

Dans des variantes de réalisation, d’autres moyens de réglage du positionnement des supports latéraux 6 peuvent être envisagés pour un réglage de son positionnement vertical, voire même horizontal.

Sur les figures, on remarque que chaque structure latérale 7 comporte un bandeau vertical 72 qui s’étend à l’équerre dans le prolongement de l’aile latérale 71, et dans le plan de la platine 61 du support latéral d’axe 6.

Le dormant 3 de la menuiserie 1 avec son cadre supérieur 35 peuvent être réalisés en tout matériau tel que le bois, une matière plastique (PVC par exemple), une matière métallique (aluminium par exemple) ou encore, comme illustré sur les figures, être réalisés en matériau mixte bois-aluminium (avec une partie en bois côté intérieur I et une partie en aluminium, côté extérieur E).

Les deux structures latérales rapportées 7 et la structure rapportée de la traverse supérieure 37 constituant la face d’appui 371 sont avantageusement réalisées en tôle(s) métallique(s) pliée(s) (aluminium par exemple), fixées au moyen de vis sur le cadre supérieur 35. Ces structures 7, 371 peuvent être obtenues en plusieurs pièces ou d’un seul tenant.

Les extrémités de l’axe 21 du volet roulant 2 sont fixées sur les platines supports 61 par tout moyen classique.

Le dormant 3 et le cadre supérieur 35 de la menuiserie 1 sont fixés sur le tableau d’appui T de la baie de bâtiment B au moyen de pattes vissées P (figure 4). D’autre part, la menuiserie 1 comporte un élément de trappe amovible 8, adapté pour venir obturer de manière amovible le cadre supérieur 35 (en particulier son ouverture délimitée par la traverse haute 33, la traverse supérieure 37 et les deux montants latéraux de cadre 36).

Cet élément de trappe amovible se présente sous la forme d’un plateau rectangulaire 8, par exemple réalisé en bois, délimité par une bordure supérieure 81, deux bordures latérales 82, une bordure inférieure 83, une face intérieure 84 destinée à être orientée du côté du volet roulant 2 (c’est-à-dire destinée à être orientée vers l’extérieur E), et une face extérieure 85, destinée à être orientée côté intérieur L

La bordure supérieure 81 du plateau 8 constituant l’élément de trappe amovible est adaptée pour recouvrir intégralement la face en regard de la traverse supérieure 37 du cadre supérieur 35 ; ses deux bordures latérales 82 sont adaptées pour venir recouvrir intégralement la face en regard des montants latéraux de cadre 36 ; et sa bordure inférieure 83 est adaptée pour venir recouvrir partiellement la traverse haute 33 du cadre 35 (plus particulièrement toute la longueur de la partie supérieure de cette traverse haute 33).

De plus, pour améliorer l’esthétique de l’ensemble, les bordures latérales 82 et la bordure supérieure 81 du plateau 8 comportent des retours 86 en forme de débords, adaptés pour recouvrir une partie du chant des montants latéraux de cadre 36 et de la traverse supérieure 37 (en particulier toute la partie de leur chant visible qui déborde de la finition de mur. On obtient ainsi une finition latérale et haute à recouvrement. Ce recouvrement peut être obtenu au moyen d’une alèse menuisée.

La face intérieure 84 du plateau 8 comporte un joint périphérique 87 destiné à venir se plaquer sur les faces en regard du cadre supérieur 35 (c’est-à-dire sur les faces orientées côté intérieur I de la traverse haute 33, des montants latéraux de cadre 36 et de la traverse supérieure 37), pour constituer une étanchéité. D’autre part, une plaque 88 de matériau isolant thermique et/ou acoustique est rapportée sur la surface de cette face intérieure 84 du plateau 8 qui est délimitée par le joint périphérique d’étanchéité 87, pour optimiser les caractéristiques d’isolation de la trappe amovible 8 et plus généralement de la menuiserie 1 avec son cadre supérieur 35.

Le plateau rectangulaire 8 formant trappe amovible et le cadre supérieur 35 comportent des moyens pour obtenir leur solidarisation amovible.

Ces moyens de solidarisation peuvent être de tout type, par exemple des systèmes de verrouillage associés ou non à des systèmes de crochetage pour constituer une indexation, lesquels systèmes de verrouillage et éventuellement de crochetage sont disposés en partie haute et/ou en partie basse du plateau 8.

Comme illustré sur la figure 5, ces moyens peuvent être constitués : - par deux systèmes de crochetage 9 ménagés au niveau de la traverse haute 33 et de la bordure inférieure de plateau 83, côté face intérieure 84, et - par un ou deux dispositifs de verrouillage 10 en forme de loquet(s) ménagés au niveau de la traverse supérieure 37 et de la bordure supérieure de plateau 82, également côté face intérieure 84.

Les systèmes de crochetage 9 consistent avantageusement en des clips en métal ou synthétiques, ou en des charnières.

Le ou les dispositifs de verrouillage 10 consistent avantageusement en un système de serrure, batteuse quart de tour, clips, aimants ou verrous.

La mise en place de la trappe amovible 8 s’effectue par indexation en partie basse, basculement puis fermeture en partie haute.

Le ou les dispositifs de verrouillage 10 sont accessibles au travers du plateau rectangulaire 8 par une ou des ouvertures adaptées obturées par des bouchons amovibles.

Une manoeuvre du volet roulant est prévue soit électrique, soit par tringle ou sangle manuelle.

Une telle structure de menuiserie 1 avec volet roulant 2 s’avère très rigide et résistante, en particulier du fait de l’aspect monobloc des montants latéraux de dormant 31 et des montants latéraux de cadre 36. Elle peut être assimilée à une menuiserie de type bloc-baie en enroulement extérieur, avec accès par l’intérieur (au moyen de la trappe 8). D’autre part, le volet roulant 2 est accessible depuis le côté intérieur I du bâtiment équipé, par l’ouverture du cadre supérieur 35 (après enlèvement de la trappe amovible 8), ce qui permet les opérations de pose ou de maintenance par l’intérieur de la pièce équipée, cela en toute sécurité (par exemple démontage du tablier de volet roulant et désaccouplement de l’axe par l’intérieur).

Cette particularité s’avère intéressante notamment pour l’équipement de pièces situées à l’étage des bâtiments.

Cette particularité permet aussi de prévoir une réservation R de volet roulant ouverte uniquement du côté intérieur I, évitant la présence d’une sous-face amovible extérieure à ce niveau.

Cette menuiserie procure encore les avantages suivants : - son dormant de doublage périmétral avec imposte permet une continuité du joint d’étanchéité sur la maçonnerie ; - elle permet un faible encombrement de l’enroulement du tablier à l’extérieur, autorisant une intégration aisée (par réservation spéciale ou coque maçonnée dédiée) ; - les ouvrants peuvent être dégondés sans avoir besoin de démonter la trappe ; - la trappe menuisée vient recouvrir quasi intégralement l’imposte (cadre supérieur) ; - cette menuiserie peut être livrée en bloc-baie ou en deux parties (châssis et volet roulant séparés), pour des raisons de poids, d’encombrement ou d’accessibilité sur le chantier, en particulier du fait de la facilité de remontage du volet roulant sur le cadre supérieur.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Menuiserie du type porte ou fenêtre destinée à venir obturer une baie de bâtiment (B) comportant une réservation supérieure (R) pour la réception d’un volet roulant (2) et un tableau d’appui (T) s’étendant dans un plan vertical pour l’appui de ladite menuiserie (1), laquelle menuiserie (1) comporte un dormant (3) comprenant deux montants latéraux de dormant (31) munis d’une face d’appui (311) destinée à venir prendre appui contre ledit tableau d’appui (T) de ladite baie (B), lesquels montants latéraux de dormant (31) sont reliés par une traverse haute (33) et par une traverse basse (32), et laquelle menuiserie (1) est équipée d’un volet roulant (2) comprenant un axe (21) porté par des supports latéraux (6), sur lequel axe (21) est enroulé un tablier de volet roulant (22), caractérisée en ce que ladite menuiserie (1) comporte un cadre supérieur (35), formant une imposte, constitué : - par ladite traverse haute (33), - par deux montants latéraux de cadre (36) qui prolongent de manière monobloc lesdits montants latéraux de dormant (31), et - par une traverse supérieure (37) qui relie les extrémités supérieures desdits montants latéraux de cadre (36) parallèlement à ladite traverse haute (33), lesdits supports latéraux (6) dudit axe (21) de volet roulant (2) étant fixés directement ou indirectement sur lesdits montants latéraux de cadre (36), en ce que ledit cadre supérieur (35) comporte deux structures latérales rapportées (7), formant chacune une extension latérale d’un montant latéral de cadre (36), lesquelles structures latérales (7) comportent une aile latérale (71) munie d’une face d’appui (711) adaptée pour venir prendre appui contre ledit tableau d’appui (I), en ce que ladite traverse supérieure (37) de cadre (35) comporte une face d’appui (371) adaptée pour venir prendre appui contre ledit tableau d’appui (T), et en ce que ladite menuiserie (1) comporte un élément de trappe amovible (8) adapté pour l’obturation amovible dudit cadre (35).
2. 2. Menuiserie selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque support latéral (6) d’axe de volet roulant (21) consiste en une platine (61) munie d’une patte de fixation (62) pour sa fixation sur ladite aile latérale (71) de la structure latérale rapportée (7) associée.
3. 3. Menuiserie selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite patte de fixation (62) de chaque support latéral (6) et ladite aile latérale (71) de chaque structure latérale rapportée (7) comportent des moyens (63, 64) autorisant un réglage du positionnement vertical et/ou horizontal dudit support latéral (6) d’axe de volet roulant.
4. 4. Menuiserie selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de réglage consistent en au moins une lumière oblongue verticale (64) ménagée dans ladite patte de fixation (62) dudit support latéral d’axe (6), coopérant avec au moins un moyen de fixation (63) du type vis ou rivet par exemple.
5. 5. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que chaque structure latérale rapportée (7) comporte un bandeau (72) qui s’étend à l’équerre dans le prolongement de ladite aile latérale (71), ladite platine (61) de support latéral (6) d’axe de volet roulant s’étendant dans le plan dudit bandeau (72).
6. 6. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ladite aile latérale (71) est agencée de sorte que sa face d’appui (711) raccorde ladite face d’appui (371) de ladite traverse supérieure de cadre (37) et ladite face d’appui (311) des montants latéraux de dormant (31), formant une continuité d’appui plan pour l’appui contre ledit tableau d’appui (T) de ladite baie de bâtiment (B).
7. 7. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit élément de trappe amovible se présente sous la forme d’un plateau (8) rectangulaire délimité : - par une bordure supérieure (81) adaptée pour recouvrir intégralement la face en regard de ladite traverse supérieure (37) du cadre supérieur (35), - par deux bordures latérales (82) adaptées pour recouvrir intégralement la face en regard desdits montants latéraux de cadre (36), - par une bordure inférieure (83) adaptée pour recouvrir partiellement ladite traverse haute (33), - par une face intérieure (84), orientée du côté dudit volet roulant (2), et par une face extérieure opposée (85).
8. 8. Menuiserie selon la revendication 7, caractérisée en ce que lesdites bordures latérales (82) et ladite bordure supérieure (81) dudit plateau rectangulaire de trappe amovible (8) comportent des retours (86) adaptés pour venir recouvrir une partie du chant desdits montants latéraux de cadre (36) et de ladite traverse supérieure (37).
9. 9. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisée en ce que ledit plateau rectangulaire (8) et ledit cadre supérieur (35) comportent des moyens (9, 10) pour leur solidarisation amovible constitués : - par au moins un système de crochetage (9) ménagé au niveau de ladite traverse haute (33) et de ladite bordure inférieure de plateau (83), côté face intérieure (84), et - par au moins un dispositif de verrouillage en forme de loquet (10) ménagé au niveau de ladite traverse supérieure (37) et de ladite bordure supérieure de plateau (81), côté face intérieure (84).
10. 10. Menuiserie selon l’une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée en ce que ladite face intérieure (84) dudit plateau rectangulaire (8) de l’élément de trappe amovible comporte un joint périphérique (87).