FR3042824A1 - Regulateur de pression de carburant et module jauge-pompe comprenant un tel regulateur de pression - Google Patents

Abstract

Ce régulateur de pression de carburant comprend un corps principal (3), un conduit (7) d'arrivée de carburant, qui est solidaire avec le corps principal et qui présente une extrémité ouverte pourvue d'un siège (9), et un obturateur (17), qui est conformé pour obturer l'extrémité ouverte par appui sur le siège. Le régulateur de pression (1) comprend un levier (19), qui est en appui basculant sur le corps principal (3) autour d'un axe de basculement (X27) entre une position d'obturation et une position de fuite, et un organe élastique (41), qui applique une force de rappel (FR) sur le levier, le levier transmettant rigidement la force de rappel à l'obturateur en prenant appui sur le corps principal au niveau de l'axe de basculement, la force de rappel ayant tendance à faire basculer le levier par rapport au corps principal autour de l'axe de basculement jusqu'à la position d'obturation.

Description

Régulateur de pression de carburant et module jauge-pompe comprenant un tel régulateur de pression

La présente invention concerne un régulateur de pression de carburant et un module jauge-pompe comprenant un tel régulateur de pression.

Les réservoirs à carburant des véhicules motorisés terrestres sont généralement équipés d’un module immergé, parfois dénommé « module jauge-pompe >>, qui est conçu notamment pour puiser le carburant du réservoir afin de le fournir au moteur, soit à l’aide d’une pompe à carburant, soit sous l’effet d’une aspiration du carburant par le moteur lui-même. Certains de ces modules jauge-pompe sont équipés d’un régulateur de pression du carburant d’alimentation du moteur, pour que le moteur soit alimenté avec du carburant à pression sensiblement constante. WO-A-2013/033127 décrit un régulateur de pression incluant un boîtier tubulaire définissant une ouverture d’entrée et une ouverture de sortie communicantes. Un obturateur est monté mobile en translation au sein du boîtier entre une position d’obturation de l’entrée, dans laquelle l’obturateur est en appui contre un épaulement interne du boîtier, et une position de fuite dans laquelle l’obturateur est écarté de l’épaulement de façon à laisser fuir du carburant provenant de l’entrée. Un ressort de compression est prévu pour appliquer un effort de rappel élastique de l’obturateur vers sa position d’obturation, de sorte que l’obturateur ne passe en position de fuite que si le carburant de l’ouverture d’entrée présente une pression suffisante pour vaincre la force de rappel du ressort et faire passer l’obturateur dans sa position de fuite. US-A-2006/0108005 décrit un régulateur dont le fonctionnement est similaire, dans lequel l’obturateur est formé par une bille, le ressort de compression étant remplacé par une membrane élastique qui applique un effort de rappel élastique de la bille vers une position d’obturation d’un conduit. D’autres régulateurs de pression, dits « à membrane », comprennent une membrane déformable en fonction de la pression du carburant. Montée à l’encontre d’un ressort de rappel, la membrane est réglée pour déplacer un organe de fermeture à l’écart d’un siège de clapet afin d’ouvrir un passage par lequel une portion du carburant s’échappe, lorsque la pression du carburant dépasse un seuil prédéterminé. US-A-2006/0196554 décrit un régulateur de pression de carburant, qui inclut un obturateur sphérique mis en appui contre un siège sous l’action d’un ressort-lame, le siège étant lui-même en communication fluidique avec une arrivée de carburant d’alimentation du moteur. Si la pression du carburant dépasse un seuil prédéterminé, le carburant déplace l’obturateur à l’écart du siège vers une position de fuite, à l’encontre de la force du ressort-lame, de sorte qu’une portion du carburant fuit au travers du siège.

Quel que soit le mode de réalisation des régulateurs de pression de l’art antérieur, l’obturateur est susceptible d’entrer en vibration lorsqu’il est en position de fuite, en équilibre entre le moyen de rappel élastique, du genre ressort de compression ou lame-ressort, et le flux de carburant fuyant, ce qui a notamment pour inconvénient de générer du bruit.

Il est possible de prévoir un régulateur dans lequel l’obturateur est rappelé en position d’obturation par un moyen de rappel élastique en traction de l’obturateur, au lieu d’un moyen de rappel élastique en compression, ce qui permet de réduire la propension à vibrer de l’obturateur. Toutefois, un tel régulateur est plus difficile, et donc plus cher, à réaliser et à régler.

Par ailleurs, la vitesse d’écoulement du carburant au contact avec le moyen de rappel élastique, l’organe de fermeture et le siège ont tendance à charger électriquement le régulateur de pression par arrachement de charges électriques. Ce phénomène est accentué dans le cas où ces éléments sont réalisés en matériau métallique, qui est conducteur électrique. Pour éliminer tout risque de création d’arc électrique, qui est pourrait s’avérer dangereux au contact du carburant inflammable, les régulateurs de pressions classiques sont pourvus d’un dispositif de mise à la masse, qui est susceptible de compliquer le montage du régulateur au sein du module jauge-pompe et ainsi d’augmenter son coût.

La présente invention vise à porter remède aux inconvénients de l’art antérieur, et notamment ceux mentionnés dans ce qui précède, en proposant un nouveau régulateur de pression particulièrement silencieux et facile à réaliser. L’invention a pour objet un régulateur de pression de carburant, comprenant un corps principal, un conduit d’arrivée de carburant, qui est solidaire avec le corps principal et qui présente une extrémité ouverte pourvue d’un siège, et un obturateur, qui est conformé pour obturer l’extrémité ouverte lorsque l’obturateur est en appui sur le siège. Selon l’invention, le régulateur de pression comprend en outre un levier, qui est en appui basculant sur le corps principal autour d’un axe de basculement entre une position d’obturation, dans laquelle le levier appuie l’obturateur contre le siège, et une position de fuite, dans laquelle le levier autorise l’obturateur à s’écarter du siège, et un organe élastique, qui applique une force de rappel sur le levier, le levier transmettant rigidement la force de rappel à l’obturateur en prenant appui sur le corps principal au niveau de l’axe de basculement, la force de rappel ayant tendance à faire basculer le levier par rapport au corps principal autour de l’axe de basculement de la position de fuite jusqu’à la position d’obturation.

Grâce à l’invention, le levier est en appui à la fois sur le siège via l’obturateur et sur le corps principal, de sorte que la force de rappel de l’organe élastique pince l’obturateur entre le levier et le siège. L’appui du levier sur le corps principal étant basculant, le levier transmet rigidement à l’obturateur la force de rappel, de manière à plaquer l’obturateur contre le siège. Grâce à ce montage, lorsque le levier est en position de fuite, le levier adhère sur le corps principal par l’intermédiaire de son appui, sous l’effet de la force de rappel, de sorte que le levier est positionné de façon particulièrement stable : l’obturateur étant lui-même appuyé de façon stable sur le levier, le risque que l’obturateur entre en vibration est particulièrement faible. Grâce à ce montage, de façon optionnelle, l’organe élastique peut être placé à l’écart de l’émission d’un flux de carburant depuis l’extrémité ouverte du conduit, lorsque l’obturateur est écarté du siège, ce qui garantit la stabilité de l’obturateur. Lorsque le levier est en position de fuite, l’obturateur présente donc un faible risque d’entrer en vibration. De plus, le régulateur de l’invention est particulièrement facile à réaliser, puisqu’il n’est pas nécessaire de prévoir une liaison entre l’obturateur et l’organe élastique, mais que l’obturateur est simplement mis en appui contre le levier, ou est solidaire du levier. Enfin, le risque lié à l’électrisation du régulateur de l’invention est particulièrement faible, dans la mesure où l’obturateur et l’organe élastique sont séparés par le levier, qui peut avantageusement être réalisé dans un matériau pour isoler électriquement ces derniers l’un de l’autre.

Selon d’autres caractéristiques avantageuses de l’invention, prises isolément ou en combinaison : - le régulateur de pression comprend au moins une surface d’appui, qui est solidaire de l’un parmi le corps principal et le levier, et au moins un couteau, qui est solidaire de l’autre parmi le corps principal et le levier, et qui a une arête sensiblement rectiligne et coaxiale avec l’axe de basculement, de sorte que le levier est en appui basculant par rapport au conduit autour de l’arête rectiligne, entre la position d’obturation et la position de fuite. - l’obturateur est venu de matière avec le levier. - l’obturateur constitue une pièce distincte et mobile par rapport au levier, le levier comprenant une forme de centrage de l’obturateur, contre laquelle l’obturateur est en appui, la forme de centrage imposant à l’obturateur d’être aligné sur un axe de centrage, l’axe de centrage étant fixe par rapport au levier. - l’obturateur est de forme sensiblement sphérique, la forme de centrage formant un cône de centrage de l’obturateur. - le siège est venu de matière avec le conduit. - le siège constitue une pièce distincte du conduit et rapportée sur ce conduit. - le corps principal et le conduit sont venus de matière et forment une pièce en matière plastique moulée. L’invention concerne également un module jauge-pompe, pour un réservoir de carburant d’un véhicule, le module jauge-pompe comprenant un régulateur de pression tel que défini ci-avant.

De préférence, le module jauge-pompe comprend un organe de fonctionnement qui forme un filtre à carburant ou une pompe à carburant, et un support de l’organe de fonctionnement, le corps principal étant venu de matière avec le support. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et non exhaustif et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective coupée d’un régulateur de pression de carburant selon un premier mode de réalisation conforme à l’invention ; - la figure 2 est une vue en perspective coupée d’un module jauge-pompe incluant le régulateur de pression de la figure 1 ; - les figure 3 et 4 sont des vues de côté, coupées partiellement, du régulateur de pression de la figure 1, représenté dans deux configurations différentes ; - la figure 5 est une coupe selon le trait de coupe V-V représenté à la figure 3 ; - la figure 6 est une vue en perspective coupée, similaire à celle de la figure 1, d’un régulateur de pression de carburant selon un deuxième mode de réalisation conforme à l’invention.

Par commodité, dans ce qui suit, les termes « haut >> et « supérieur » font référence à une direction orientée vers le haut des figures 1, 3, 4 et 5, les termes « bas >> et « inférieur » faisant référence à une direction de sens opposé.

Le régulateur de pression 1 représenté aux figures 1 à 5 comprend un corps principal 3 qui comprend un élément de support formé par une plaque 5, qui est préférentiellement plane. Le régulateur 1 comprend un conduit 7 d’arrivée de carburant, qui est solidaire avec le corps principal 3 par l’intermédiaire de la plaque 5. En l’espèce, le conduit 7 traverse la plaque 5.

En variante, le corps principal 3 comprend, à la place d’une plaque 5 plane, une plaque courbe ou elliptique. En variante, la plaque 5 est remplacée par un support d’une autre forme, qui est traversé par le conduit 7. En définitive, l’élément de de support du corps 3 peut présenter une forme quelconque, tant qu’il est rigidement solidaire du conduit 7.

De préférence, le conduit 7 est venu de matière avec le corps principal 3, dans cet exemple avec la plaque 5, pour former une pièce d’un seul tenant, qui est préférentiellement réalisée en matière plastique moulée.

Alternativement, le conduit 7 et le corps principal 3 peuvent former deux pièces distinctes assemblées. Le conduit 7 est préférentiellement de forme tubulaire à section circulaire, de façon à définir un axe X7 longitudinal le long duquel le conduit 7 s’étend. Dans cet exemple, l’axe X7 est sensiblement orthogonal par rapport à la plaque 5.

Le régulateur de pression 1 est conçu pour équiper un module jauge-pompe 70, tel qu’illustré à la figure 2. Ce module jauge-pompe 70 est destiné à équiper un réservoir de carburant d’un véhicule non représenté, du genre véhicule automobile motorisé à l’aide d’un moteur à combustion interne. Ce module jauge-pompe 70 comprend un filtre à carburant 72, monté au sein d’un support 73, représenté partiellement coupé, qui forme une enveloppe autour du filtre 72. Le module jauge-pompe 70 comprend également une pompe à carburant 74, montée sur un support 76. Le corps 3 du régulateur de pression 1 vient préférentiellement de matière avec le support 73, la plaque 5 formant une portion de ce support 73. Alternativement le corps 3 vient de matière avec le support 76. Le filtre 72 et la pompe 74 constituent des organes de fonctionnement du module jauge-pompe 70, associés chacun un à un support 73 et 76, de sorte que le corps 3 du régulateur vient de matière avec l’un de ces supports 73 ou 76. Alternativement, le régulateur de pression 1 est monté au sein du module jauge-pompe en formant un élément distinct et détachable des supports 73 et 76 et des organes de fonctionnement 72 et 74.

De préférence, le régulateur de pression 1 est placé en aval du filtre à carburant 72, afin que toute perte de charge causée par le filtre 72 sur la pression du carburant destiné au moteur du véhicule soit prise en compte par le régulateur 1.

Le conduit 7 présente une extrémité ouverte qui est pourvue d’un siège 9. Ce dernier constitue une pièce distincte du conduit 7 et rapportée sur ce dernier. Le siège 9 est de forme annulaire et comprend une partie axiale 11 qui s’étend vers le bas et est emmanchée ou emboîtée à l’intérieur de l’extrémité ouvert du conduit 7, de façon coaxiale avec l’axe X7 de ce dernier. Le siège 9 comprend également un col radial 13 qui s’étend à partir d’une extrémité supérieure de la partie axiale 11, selon une direction radiale par rapport à l’axe X7. Le col radial 13 recouvre un bord circulaire de l’extrémité ouverte du conduit 7. Le siège 9 est pourvu d’une surface de centrage 15, laquelle est de forme tronconique, qui s’étend en partie intérieure du siège 9 à partir du col radial 13, la surface de centrage 15 étant coaxiale avec l’axe X7.

Le régulateur 1 comprend également un obturateur 17, qui est conformé pour obturer l’extrémité ouverte du conduit 7 par mise en contact de l’obturateur 17 avec ce dernier. Dans l’exemple représenté aux figures 1 à 5, l’obturateur 17 présente une forme sensiblement sphérique qui obture le siège 9 lorsque l’obturateur 17 est en appui sur la surface de centrage 15 tronconique du siège 9. Lorsque l’obturateur 17, formant une bille, est en appui sur le siège 9, l’extrémité ouverte du conduit 7 est obturée, préférentiellement de façon étanche. Aux figures 1 et 3, l’obturateur 17 est représenté en position d’obturation du siège 9. Comme illustré à la figure 4, l’obturateur 17 peut également être écarté du siège 9, c’est à dire soulevé, lorsque le carburant du conduit 7 présente une pression suffisante, tel que cela est décrit dans ce qui suit.

Le régulateur de pression 1 comprend également un levier 19. Le levier 19 s’étend à distance et le long de la plaque 5, l’obturateur 17 étant interposé entre une première extrémité 21 du levier 19 et le siège 9. Le levier 19 présente une deuxième extrémité 23 opposée à la première extrémité 21. Le levier 19 comprend un corps 29 qui s’étend depuis la première extrémité 21 jusqu’à la deuxième extrémité 23. Le corps 29 est rigide, ou pour le moins est conçu pour transmettre rigidement tout effort appliqué sur l’une de des extrémités 21 ou 23 à l’autre extrémité 21 ou 23.

Au voisinage de la première extrémité 21, le levier 19 comprend un orifice traversant 22 ménagé au travers du corps 29 et définissant un axe de centrage X22. Cet orifice 22 s’étend de haut en bas sur les figures 1 et 3. A son extrémité débouchant vers le bas, du côté de la plaque 5, l’orifice traversant 22 est pourvu d’une surface de centrage 24 de forme tronconique centrée sur l’axe X22, pour recevoir l’obturateur 17. Cette surface de centrage 24 constitue ainsi une forme de centrage, et en l’espèce un cône de centrage de l’obturateur 17 sur l’axe X22. De manière générale, l’orifice traversant 22 et la surface de centrage 24 forment une forme de centrage sur l’axe X22 de l’obturateur 17 par rapport au levier 19, par mise en appui de l’obturateur 17 contre ces moyens de centrage. On comprend que d’autres types de formes de centrage de l’obturateur 17 par rapport au levier 19 peuvent être mises en œuvre à titre de variante : en tout état de cause, la complémentarité de forme de la forme de centrage et de l’obturateur 17 impose à ce dernier à s’aligner sur l’axe X22 du levier 19 par mise en appui de l’extrémité 21 contre l’obturateur 17. Dans l’exemple des figures 1 à 5, l’obturateur 17 constitue ainsi une pièce distincte et mobile par rapport au levier 19.

Au voisinage de son extrémité 23, le levier 19 comporte deux couteaux 25, qui sont visibles tous deux à la figure 5, et dont un seul est visible aux figures 1, 3 et 4. Les deux couteaux 25 s’étendent dans des directions opposées l’une de l’autre, et sont de préférence symétriques l’un par rapport à l’autre. Chaque couteau 25 s’étend dans une direction qui est orthoradiale à l’axe X22. Les couteaux 25 définissent ainsi une forme de T avec le corps 29. Chaque couteau 25 présente une arête 27 qui est de forme sensiblement rectiligne, les deux arêtes 27 du levier 19 étant alignées sur un même axe X27 qui est fixe par rapport au levier 19. Le corps principal 3 est pourvu d’un socle 31 qui fait saillie à partir de la plaque 5 dans la même direction que l’extrémité ouverte du conduit 7. Le socle 31 présente deux surfaces d’appui 33, qui sont visibles à la figure 5, et dont une seule est visible aux figures 1, 3 et 4, chaque surface d’appui 33 recevant les couteaux 25 en appui par l’intermédiaire de leur arête 27 respective. Les surfaces d’appui 33 s’étendent dans le même plan, de façon sensiblement parallèle à la plaque 5. Chaque couteau 25 est ainsi en appui basculant, c’est-à-dire en appui linéique, sur la surface d’appui 33, autour de l’axe X27. Ainsi, le levier 19 est en appui contre le corps principal 3 par l’intermédiaire d’au moins une surface d’appui 33 et au moins un couteau 25 avec une arête 27 qui est en appui contre la surface d’appui 33, pour former une articulation du type appui linéaire rectiligne, les couteaux 25 pouvant glisser sur la surface d’appui 33 dans des directions D1 et D2 représentées à la figure 4. L’axe X27 est situé, par rapport à l’obturateur, à une distance d1 de bras de levier, le levier 19 transmettant rigidement les efforts appliqués sur l’axe X27 à l’obturateur 17 et vice-versa.

De manière générale, le levier 19 est mobile par rapport au conduit d’arrivée 7 en basculement autour de l’arête rectiligne 27, entre une position d’obturation représentée aux figures 1 et 3 et une position de fuite représentée, de façon exagérée, à la figure 4. Le levier 19 peut donc pivoter d’un angle A1 par rapport au corps principal 3 autour de son axe X27, de sorte que l’extrémité 21 du levier 19 peut se rapprocher et s’écarter, par rotation du levier 19 autour de l’axe X27, du siège 9. Le levier 19 est donc monté sur le corps principal 3 en étant mobile par rapport au conduit d’arrivée 7 entre : - la position d’obturation, dans laquelle l’extrémité 21 du levier met en appui l’obturateur 17 sur le siège 9 par l’intermédiaire de la surface de centrage 24, et - la position de fuite, dans laquelle l’extrémité 21 du levier est légèrement écartée du siège 9 par rapport à la position d’obturation, et autorise ainsi un déplacement de l’obturateur 17 à l’écart du siège 9.

Dans la position de fuite, un espace est ainsi créé entre la surface de centrage 15 et l’obturateur 17, de sorte qu’un flux F de carburant sous pression s’échappe de l’extrémité ouverte du conduit 7, en fuyant entre l’obturateur 17 et la surface de centrage 15. En pratique, c’est une surpression de carburant dans le conduit 7 qui plaque l’obturateur 17 contre la surface de centrage 24, et soulève à la fois l’obturateur 17 et l’extrémité 21 du levier 19 à l’écart du siège 9.

On comprend que la figure 4, pour la bonne compréhension de l’invention, représente exagérément la position de fuite. En pratique, la valeur de l’angle A1 et celle de l’espace créé entre la surface 15 et l’obturateur 7 étant très inférieure à celles qui sont représentées. Par exemple, l’espace créé entre la surface 15 et l’obturateur 7 mesure quelques micromètres dans la réalité.

Tel que cela est visible à la figure 5, le levier 19 comprend une nervure longitudinale 26 qui fait saillie du corps 29 entre les deux couteaux 25, et s’étend dans un plan orthogonal à l’axe X27 et centré sur l’axe X22. La nervure longitudinale 26 renforce la rigidité du levier 19, et permet de limiter le battement de ce dernier le long de l’axe X27 par rapport au corps principal 3, ce dernier comportant une gorge 28 de réception de la nervure longitudinale 26. La gorge 28 s’étend entre les deux surfaces 33.

Le socle 31 comprend également deux paires de butées 34 qui font saillie de la surface d’appui 33, afin de former avec cette dernière deux encoches. Chacune des deux encoches accueille l’un des couteaux 25, de façon à limiter son déplacement selon une direction radiale par rapport à l’axe X27 et parallèle au plan défini par la surface d’appui 33. De préférence, chaque couteau 25 est positionné à distance des butées 34, de façon à pouvoir glisser contre la surface 33 entre les deux butées 34.

On comprend qu’une articulation mettant en oeuvre les mêmes éléments de façon inverse, c’est-à-dire dans laquelle la surface d’appui 33 est solidaire du levier 19 et le couteau 25 est solidaire du corps principal 5, peut être mise en œuvre avec des effets techniques similaires.

Le corps principal 3 comprend également un pion 35 qui fait saillie de la plaque 5 dans la même direction que l’extrémité ouverte du conduit 7, le pion 35 venant de matière avec la plaque 5. Le pion 35 est préférentiellement de forme cylindrique. Le levier 19 comporte un orifice traversant 37, qui traverse le corps 29 de part en part entre les extrémités 21 et 23. L’orifice 37 est centré sur un axe qui est orthoradial à l’axe X27 et parallèle à l’axe X22. Le pion 35 est introduit au sein de l’orifice traversant 37, sur au moins une portion de la longueur de ce dernier. De préférence, l’orifice traversant 37 présente un diamètre plus large que l’épaisseur du pion 35, de sorte à ménage un espace interstitiel pour que le levier puisse débattre dans des directions définies de façon radiale par rapport à l’axe de l’orifice traversant 37, autour du pion 35. L’orifice traversant 37 comporte un épaulement interne 39 qui est positionné au voisinage d’une extrémité de l’orifice 37, cette extrémité étant orientée du même côté que les arêtes 27 des couteaux 25. L’épaulement interne 39 forme par exemple une réduction de diamètre local de l’orifice 37.

Un ressort de compression 41 est prévu dans l’espace interstitiel autour du pion 35 et au sein de l’orifice 37. Ce ressort 41 s’étend de façon coaxiale avec le pion 35 et/ou avec l’orifice 37, et présente deux extrémités dont l’une est en butée contre l’épaulement interne 39. Le régulateur de pression 1 comprend un système réglable de mise en butée de l’autre extrémité du ressort de compression 41. Ce système réglable comprend par exemple une rondelle de butée 43 et une vis de réglage 45. La vis de réglage 45 est vissée dans un orifice de réception 47 qui traverse axialement le pion 35, c’est-à-dire de façon sensiblement orthogonale par rapport à la plaque 5. De préférence, la vis 45 est auto-taraudeuse pour tarauder l’orifice de réception 47 lors du vissage de cette vis 45. La vis de réglage 45 comprend une tête 49 avec une empreinte qui permet à la vis d’être vissée ou dévissée à l’aide d’un outil approprié du genre tournevis. La tête 49, lorsque la vis 45 est vissée dans l’orifice 47, s’étend à distance d’une extrémité libre du pion 35, cette extrémité étant située à l’opposé de la plaque 5. La rondelle de butée 43 est traversée par la vis 45, et présente une partie radiale 51 qui est interposée entre le ressort de compression 41 et la tête 49. La rondelle de butée 43 comprend également une partie axiale 53 par l’intermédiaire de laquelle la rondelle de butée 43 est montée coulissante axialement le long du pion 35. De cette façon, un vissage ou un dévissage de la vis 45 permet d’éloigner ou de rapprocher la tête 49 par rapport à la plaque 5. La rondelle de butée 43 étant retenue par la tête 49, le vissage ou le dévissage de la vis de réglable 45 permet de mettre en compression le ressort de compression 41 selon un taux de compression réglable pour régler une force de rappel élastique que le ressort de compression 41 applique sur le levier 19. De préférence, la rondelle de butée 43 est également fixée en rotation autour de son axe propre sur le pion 35, de sorte qu’une mise en rotation de la tête 49 n’entraine pas en rotation le ressort de compression 41, ce qui permet un réglage précis.

Alternativement à une vis 45 et une rondelle 43, tout autre système réglable formant une butée pour le ressort 41 peut être mis en œuvre au sein du régulateur 1.

En variante, le système réglable est dépourvu de rondelle, le ressort 41 étant directement en butée contre la tête 49.

Alternativement, ressort 41 est interposé entre des butées non réglables.

On comprend que le ressort de compression 41 forme un organe élastique de rappel du levier 49 vers la position d’obturation, dans la mesure où le ressort a tendance à pousser le levier à entrer en rotation en basculant autour de l’axe X27, de façon à ce que l’extrémité 21 se déplace en direction de l’obturateur 17 et du siège 9. Le ressort 41 applique en l’espèce une force de rappel FR sur le levier 19 par l’intermédiaire de l’épaulement 39. La force de rappel FR est orientée de façon orthoradiale par rapport à l’axe X27, ou pour le moins dans l’axe du ressort 41. La force FR est dirigée vers la plaque 5, c’est-à-dire vers le bas. Cette force de rappel FR a tendance à faire basculer le levier 19 par rapport au corps principal 3 autour de l’axe X27 de sa position de fuite jusqu’à la position d’obturation. Le levier 19 transmet rigidement la force de rappel FR à l’obturateur 17, par l’intermédiaire de la surface 24, et plaque ainsi l’obturateur 17 contre le siège 19. Le ressort 41 met l’obturateur 17 en compression entre les surfaces de centrage 15 et 27, de sorte que l’obturateur 17 obture l’extrémité ouverte du conduit 7. De plus, l’obturateur 17 étant plaqué contre la surface de centrage 15 sous l’action du ressort 41, il est alors centré sur l’axe X7 du siège 9. Dans le même temps, la surface de centrage 24 du levier 19 se positionne sur l’obturateur sous l’action du ressort 41, de sorte que l’obturateur 17 est également centré sur l’axe X22. Si nécessaire, l’interaction entre la surface de centrage 24 et l’obturateur 17 recentre le levier 19 par rapport à l’obturateur 17, les couteaux 27 étant déplacés, tangentiellement le long de la surface d’appui 33, selon les directions D1 ou D2. Ainsi, en position d’obturation, les axes X7 et X22 se croisent au centre de l’obturateur 17, voire sont coaxiaux.

On comprend que le corps 29 du levier 19 transmet et distribue rigidement au ressort 41 et à l’arête 27 l’effort qui est appliqué par le carburant sur l’obturateur 17.

Si la pression de carburant dans le conduit 7 atteint un seuil prédéterminé, ce seuil étant fonction de la force de rappel FR appliquée par le ressort 41, le carburant pousse l’obturateur 17 et l’extrémité 21 du levier 19 à l’écart du siège 9, jusqu’à la position de fuite, à l’encontre de l’action du ressort 41. Dans cette situation, le levier 19 est centré par adhérence sur l’arête 27 des couteaux 25, et s'articule autour de l'axe X27. En effet, une force est appliquée par l’obturateur 17 sur le levier 19, dans une direction sensiblement opposée et parallèle à la force de rappel FR, de sorte que le levier 19 est soumis à un couple résultant qui a pour effet de plaquer les arêtes 27 sur leur surface 33, de façon à ce que le levier 19 adhère au corps principal 33 au niveau de son appui basculant sur ce dernier. L’obturateur 17 étant mis en appui contre la surface de centrage 24 par le carburant, l’obturateur 17 est ainsi maintenu dans toutes les directions de l’espace par le levier 19, lui-même maintenu en équilibre stable par rapport au corps principal 3, par l’intermédiaire des arêtes 27 et du ressort 41. Grâce à cette configuration particulière, le risque d’une entrée en vibration de l’obturateur 17 est réduit, voire annulé, l’obturateur 17 étant appuyé de façon stable sur le levier 19, qui est lui-même positionné de façon stable du le corps principal 3. En outre, le ressort 41 n’étant pas situé sur le trajet du flux F de carburant fuyant par l’extrémité ouverte du conduit 7 et étant protégé au sein de l’orifice traversant 37, le risque d’entrée en vibration de l’obturateur 17 est d’autant plus réduit.

Le corps principal 3 est préférentiellement pourvu d’un muret 55 qui fait saillie de la plaque 5 dans la même direction que l’extrémité ouverte du conduit 7, de façon à intercepter le flux F de carburant fuyant par l’extrémité ouverte du conduit 7, lorsque le levier 19 est en position de fuite. Le muret 55 s’étend autour et à distance de l’extrémité ouverte du conduit 7 et de l’obturateur 17. La présence du muret 55 permet avantageusement de réduire les bruits hydrauliques causés par le flux F et de protéger les organes du module jauge-pompe 70 situés à proximité. A titre de variante non illustrée, l’obturateur 17 est fixé au levier 19, voire est venu de matière avec le levier 19. Dans ce cas, le ressort 41 met l’obturateur 17 en appui contre la surface de centrage 15, de sorte que l’obturateur 17 obture l’extrémité ouverte du conduit 7 et est alors centré sur l’axe X7 du siège 9. Le centrage de l’obturateur 17 positionne donc le levier 19, avec lequel l’obturateur 17 est solidaire, par glissement des couteaux 25 le long de la surface 33, transversalement à l’axe X27. L’obturateur 17 est avantageusement réalisé en matière plastique, du genre caoutchouc, ou en verre, qui sont des matériaux moins conducteur qu’un matériau métallique. Alternativement, l’obturateur 17 est réalisé en matière métallique.

Le levier 19 est préférentiellement réalisé en matière plastique. Alternativement, il est réalisé en matière métallique.

De préférence, la rondelle de butée 43 est réalisée en matière plastique. En variante, la rondelle 43 peut être réalisée en matière métallique.

Le siège 9 est préférentiellement réalisé en matière plastique. Alternativement, il est réalisé en matière métallique.

De façon préférentielle, de façon à réduire la tendance de l’obturateur 1 à être électriquement chargé par les fuites de carburant par l’intermédiaire de l’extrémité ouverte du conduit 7, au moins l’une des pièces suivantes est réalisée en matière plastique, ou un autre matériau constituant un isolant électrique : le levier 19, le siège 9, l’obturateur 17, la rondelle de butée 43.

Un moyen de mise à la masse du régulateur 1 est avantageusement prévu, même si certaines pièces de ce dernier sont réalisées en matériau isolant électrique.

Dans le cas où l’un ou plusieurs des éléments du régulateur 1 est réalisé en matériau conducteur, tel que le levier 19 et/ou le corps 3, le moyen de mise à la masse est par exemple un conducteur connecté à au moins l’un de ces éléments, c’est-à-dire au levier 19 et/ou au corps 3.

Tel qu’illustré à la figure 2, le régulateur 1 est préférentiellement positionné au voisinage d’un fond 78 d’un bac de tranquillisation 80 du module jauge-pompe 70 afin que toute projection de carburant fuyant par l’extrémité ouverte du conduit 7 ne génère pas une émulsion ou un bruit de jet hydraulique. Le bac 80 contenant du carburant, un tel positionnement du régulateur 1 à proximité du fond 78 permet également de garantir que l’immersion du régulateur 1 dans le carburant soit permanente, de sorte que le régulateur 1 assure une régulation de pression de carburant particulièrement stable.

Dans le cas du régulateur 1 illustré, l’organe élastique de rappel, qui est formé par le ressort 41, est situé entre l’articulation, qui est formée par les couteaux 25 et la surface d’appui 33, et la surface de centrage 24 recevant l’obturateur 17. En variante non illustrée, l’articulation est située entre l’organe élastique de rappel et la surface de centrage 24.

Dans l’exemple de la figure 1, le ressort 41 constitue un organe de rappel en compression. Toutefois, en variante, on prévoit un organe de rappel du levier 19 par traction du levier 19 en direction de la plaque 5. En variante également, on prévoit un organe de rappel du levier 19, en traction ou en compression, qui est orienté le long d’un axe qui n’est pas parallèle avec l’axe X7, le levier 19 et/ou le corps principal 3 étant pourvu d’un renvoi d’angle pour transmettre l’effort de rappel fourni par l’organe de rappel dans une direction qui entraîne un rappel élastique du levier 19 vers la position d’obturation.

Le régulateur de pression 100 conforme au second mode de réalisation et représenté à la figure 6 diffère du régulateur de pression 1 du premier mode de réalisation représenté aux figures 1à 5 en ce que le siège 9 est venu de matière avec le conduit 7, de sorte qu’une surface de centrage 115 de l’obturateur 17 est directement formée dans l’extrémité ouverte du conduit 7. La plaque 5, le conduit 7 et le siège 9 forment alors une unique pièce qui est par exemple réalisée en matière plastique moulée. Les autres éléments du régulateur 100 sont communs avec, ou similaires de, ceux du régulateur 1 des figures 1 et 2 ont été référencés avec les mêmes symboles. En résumé, le régulateur de pression 100 comprend un corps principal 3, un levier 19, un obturateur 17, un ressort de compression 41 et un système réglable de mise en butée.

Selon une variante non illustrée, le levier 19 comporte une paroi sensiblement orthogonale à l'axe X22, qui fait saillie du corps 29 de façon à ce que le muret 55 s’étende au-delà de cette paroi du levier 19. La paroi, la plaque 5 et le muret 55 renferment ainsi un volume intérieur contenant l’obturateur 17. Un jeu de fuite est prévu entre le bord de cette paroi du levier 19 et le muret 55, pour permettre au carburant de s’échapper du volume intérieur. Dans cette configuration, lorsque le régulateur 1 est émergé, du fait par exemple d’un faible niveau de carburant au sein du module jauge-pompe 70, une certaine quantité de carburant est gardée dans le volume intérieur. Le flux de carburant F est alors émis au sein du volume intérieur de façon immergée, ce qui permet de réduire les bruits hydrauliques générés par le régulateur 1, même si le régulateur 1 est lui-même émergé. Le muret 55 et la paroi étant positionnés sur le trajet du flux de carburant F fuyant du siège 9, les bruits hydrauliques sont également réduits. De plus, la quantité de carburant gardée dans le volume intérieur constitue un amortissement hydraulique s'opposant aux vibrations du levier 19 et de l’obturateur 17. Enfin, lorsque le débit du flux F est élevé, la pression du carburant contenu dans ce volume intérieur augmente en conséquence, de façon à créer un effort contribuant à pousser l’obturateur 17 et le levier 19, par l’intermédiaire de la paroi du levier 19, jusqu’à la position de fuite de ce dernier. La pente de régulation du régulateur de pression 1 est ainsi particulièrement maîtrisée.

Les modes de réalisation et les variantes décrits dans ce qui précède, peuvent être combinés pour créer de nouveaux modes de réalisation.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS 1Régulateur de pression (1 ) de carburant, comprenant : - un corps principal (3), - un conduit (7) d’arrivée de carburant, qui est solidaire avec le corps principal et qui présente une extrémité ouverte pourvue d’un siège (9), et - un obturateur (17), qui est conformé pour obturer l’extrémité ouverte lorsque l’obturateur est en appui sur le siège, le régulateur de pression (1 ) étant caractérisé en ce qu’il comprend en outre : - un levier (19), qui est en appui basculant sur le corps principal (3) autour d’un axe de basculement (X27) entre une position d’obturation, dans laquelle le levier appuie l’obturateur contre le siège, et une position de fuite, dans laquelle le levier autorise l’obturateur à s’écarter du siège, et - un organe élastique (41), qui applique une force de rappel (FR) sur le levier, le levier transmettant rigidement la force de rappel à l’obturateur en prenant appui sur le corps principal au niveau de l’axe de basculement, la force de rappel ayant tendance à faire basculer le levier par rapport au corps principal autour de l’axe de basculement de la position de fuite jusqu’à la position d’obturation.
2. 2. - Régulateur de pression (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comprend au moins une surface d’appui (33), qui est solidaire de l’un parmi le corps principal (3) et le levier (19), et au moins un couteau (25), qui est solidaire de l’autre parmi le corps principal et le levier, et qui a une arête (27) sensiblement rectiligne et coaxiale avec l’axe de basculement (X27), de sorte que le levier est en appui basculant par rapport au conduit (7) autour de l’arête rectiligne, entre la position d’obturation et la position de fuite.
3. 3. - Régulateur de pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’obturateur (17) est venu de matière avec le levier (19).
4. 4. - Régulateur de pression (1 ) selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que l’obturateur (17) constitue une pièce distincte et mobile par rapport au levier (19), le levier comprenant une forme de centrage (24) de l’obturateur, contre laquelle l’obturateur est en appui, la forme de centrage imposant à l’obturateur d’être aligné sur un axe de centrage (X22), l’axe de centrage étant fixe par rapport au levier (19).
5. 5. - Régulateur de pression (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que l’obturateur (17) est de forme sensiblement sphérique, la forme de centrage (24) formant un cône de centrage de l’obturateur.
6. 6. - Régulateur de pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le siège (9) est venu de matière avec le conduit (7).
7. 7. - Régulateur de pression (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le siège (9) constitue une pièce distincte du conduit (7) et rapportée sur ce conduit.
8. 8. - Régulateur de pression (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps principal (3) et le conduit (7) sont venus de matière et forment une pièce en matière plastique moulée.
9. 9. - Module jauge-pompe (70), pour un réservoir de carburant d’un véhicule, le module jauge-pompe comprenant un régulateur de pression (1) conforme à l’une quelconque des revendications précédentes.
10. 10. - Module jauge-pompe (70) selon la revendication 9, caractérisé en ce qu’il comprend : - un organe de fonctionnement qui forme un filtre à carburant (72) ou une pompe à carburant (74), et - un support (73, 76) de l’organe de fonctionnement, le corps principal (3) étant venu de matière avec le support.