FR3042772A1 - Chassis de vehicule automobile equipe d'un dispositif de retenue d'une roue de secours et d'un organe de positionnement de la roue de secours - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un châssis de véhicule automobile comportant un plancher (12) et, sous le plancher, un dispositif de retenue d'une roue de secours (16) relié au plancher, ledit dispositif de retenue étant mobile entre une position relevée interdisant la manipulation d'une roue de secours et une position abaissée autorisant la manipulation de la roue de secours, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un organe de positionnement (20) de la roue de secours distinct du dispositif de retenue. Cet organe de positionnement (20) comprend un bras (22) relié à un support de fixation (24) et conformé pour que le bras (22) pivote lorsque la roue de secours (16) est remontée par le dispositif de retenue et accompagne ainsi le mouvement de la roue de secours, permettant son positionnement et participant à son maintien.

Description

CHASSIS DE VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D’UN DISPOSITIF DE RETENUE D’UNE ROUE DE SECOURS ET D’UN ORGANE DE POSITIONNEMENT DE LA ROUE DE SECOURS L'invention concerne un châssis de véhicule automobile équipé d’un dispositif de retenue d’une roue de secours et d’un organe de positionnement de la roue de secours. L’invention concerne également un organe de positionnement adapté.

Les roues de secours sont habituellement maintenues sous le plancher d’un véhicule soit par un panier relié au véhicule dans lequel est positionné la roue de secours, soit par un treuil à chaîne ou à câble dont une extrémité est fixée à la roue de secours.

Lorsque la roue de secours est placée dans un panier, le panier est généralement légèrement plus grand que la roue pour faciliter l’introduction et l’extraction de celle-ci, de sorte que la roue peut bouger lorsque le panier est fixé sous le plancher. Ceci peut générer du bruit et des vibrations qui ne sont pas souhaitables.

Lorsque la roue de secours est maintenue par un système de treuil, il s’avère difficile, voire impossible, de positionner précisément la roue de secours sous le plancher du véhicule. Il est alors nécessaire de prévoir autour de la roue de secours des dispersions de mise en place, ce qui s’avère contraignant lors de la conception des véhicules, notamment lorsqu’une réduction du porte à faux arrière du véhicule est souhaitée. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un organe de positionnement permettant d’améliorer le positionnement d’une roue de secours sous le plancher d’un véhicule et participant au blocage de la roue de secours une fois mise en place. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un châssis de véhicule automobile comportant un plancher et, sous le plancher, un dispositif de retenue d’une roue de secours relié au plancher, ledit dispositif de retenue étant mobile entre une position relevée interdisant la manipulation d'une roue de secours et une position abaissée autorisant la manipulation de la roue de secours, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un organe de positionnement de la roue de secours distinct du dispositif de retenue, cet organe de positionnement comprenant : un bras en forme générale de L comprenant, de préférence constitué de, deux ailes rigidement solidaires définissant un plan, le bras étant apte à recevoir une roue de secours, une première aile étant en appui contre une face de la roue de secours en regard du plancher et la deuxième aile étant en appui contre la tranche de la roue, notamment dans la position relevée du dispositif de retenue, un support de fixation, dont une extrémité est reliée aux ailes du bras au niveau de leur jonction et dont l’autre extrémité libre est fixée au plancher du véhicule de sorte que le plan du bras s’étende sensiblement perpendiculairement au plancher, ledit au moins un organe de positionnement étant conformé pour que le bras pivote autour d’un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par le bras et situé sur le support de fixation, ledit au moins un organe de positionnement étant positionné de sorte que : lorsque le dispositif de retenue est déplacé de la position abaissée vers la position relevée : une face de la roue de secours en regard du plancher entre en contact avec la première aile dudit organe de positionnement située entre ladite face et le plancher, et la tranche de la roue de secours entre en contact avec la deuxième aile dudit organe de positionnement, et lorsque le déplacement du dispositif de retenue se poursuit en direction du plancher, la roue de secours repousse la première aile jusqu’à ce qu'elle entre en contact avec le plancher en provoquant un déplacement conjoint de la deuxième aile dudit organe de positionnement et de la roue de secours jusqu’à la position relevée.

Du fait de son articulation au support de fixation, le bras de l’organe de positionnement peut ainsi pivoter lors de la remontée de la roue de secours, la roue suivant alors le mouvement imposé par le bras de l’organe de positionnement en contact avec la roue.

Ainsi, du fait de la forme particulière du bras de l’organe de positionnement et de son articulation au support de fixation, il est possible d’exercer une poussée sur la roue de secours via le dispositif de retenue lorsque la roue est remontée en direction du plancher, cette poussée permettant un positionnement de la roue en direction du bras de l’organe de positionnement. En outre, dans la position relevée du dispositif de retenue, l’organe de positionnement participe au maintien et au blocage de la roue.

Grâce à la forme simple de l’organe de positionnement, il est possible d’utiliser un dispositif de retenue classique de type panier ou de type treuil. Le châssis peut ainsi être un châssis de véhicule particulier, un châssis de véhicule utilitaire ou tout autre châssis équipé d’un dispositif de retenue de roue de secours situé sous son plancher.

Avantageusement, le châssis peut comprendre un élément formant butée, un organe de positionnement et au moins un autre élément choisi parmi un autre élément formant butée et un autre organe de positionnement, ces éléments étant disposés de sorte que, dans la position relevée du dispositif de retenue, ils soient en contact contre la périphérie de la roue avec un écartement suffisant les uns des autres pour interdire tout mouvement de la roue de la roue de secours au moins dans un plan défini par la roue de secours. La roue de secours est ainsi positionnée précisément et maintenue par au moins ces trois points d’appui. L’élément formant butée peut notamment être un élément solidaire du châssis ou solidaire du dispositif de retenue.

De préférence, le châssis peut comprendre uniquement trois de ces éléments afin d’éviter de trop contraindre la roue de secours et le déplacement de celle-ci au moyen du dispositif de retenue. Le châssis peut ainsi comprendre deux organes de positionnement et un élément formant butée, ou deux éléments formant butée et un organe de positionnement.

Le ou les éléments formant butée peuvent être solidaires du châssis ou peuvent être solidaires du dispositif de retenue. Notamment, lorsque le dispositif de retenue est un panier, une partie du panier recevant la roue de secours peut définir un ou plusieurs éléments formant butée.

Avantageusement, le châssis peut comprendre au moins deux organes de positionnement, notamment deux organes de positionnement, distants l’un de l’autre. Ceci peut permettre de favoriser le positionnement de la roue de secours. De préférence, ces organes de positionnement ne sont pas diamétralement opposés par rapport au centre de la roue de secours dans la position de relevée du dispositif de retenue.

Le châssis selon l’invention peut éventuellement comprendre au moins un autre organe de positionnement éloigné des deux premiers organes de positionnement, par exemple à équidistance de ceux-ci. Afin de ne pas trop contraindre le mouvement de la roue de secours, il peut cependant être préférable de ne prévoir que deux organes de positionnement, et éventuellement une ou plusieurs butées à la place d’un autre organe de positionnement.

Avantageusement, le châssis peut comprendre deux organes de positionnement disposés de manière à ce que, dans la position relevée du dispositif de retenue, les organes de positionnement soient en appui contre la périphérie de la roue de secours, la longueur de l’arc de cercle le plus court entre les points d’appui desdits organes de positionnement étant inférieure à la moitié de la circonférence de la roue de secours, de préférence inférieure ou égale à 1/3 de la circonférence de la roue de secours, voire inférieure ou égale au de la circonférence de la roue de secours. Un tel agencement permet d’ajuster le positionnement de la roue de secours lors de la remontée du dispositif de retenue, sans contraindre de manière trop importante la roue de secours, de sorte que la mise en place de la roue de secours est facile.

Avantageusement, la deuxième aile du bras dudit au moins un organe de positionnement peut présenter une extrémité libre courbe dont la convexité est dirigée vers l’intérieur de la forme en L du bras. Un tel agencement forme une sorte d’avaloir facilitant la remontée de la roue de secours lors du déplacement du dispositif de retenue vers la position relevée.

Avantageusement, la longueur de la deuxième aile dudit au moins organe de positionnement en appui contre la tranche de la roue de secours peut être au moins égale à la moitié de l’épaisseur de la roue de secours. Ceci permet de faciliter le positionnement de la roue de secours.

De manière générale, le support de fixation du ou des organes de positionnement peut être relié au bras par une articulation. En variante, le support de fixation du ou des organes de positionnement peut être une lame suffisamment souple pour osciller par rapport à son extrémité libre sans rompre et rigidement solidaire du bras à son autre extrémité. L’invention concerne également un organe de positionnement adapté au châssis selon l’invention. Un tel organe de positionnement est constitué : d’un bras en forme générale de L constitué de deux ailes rigidement solidaires définissant un plan, le bras étant apte à recevoir une roue de secours, une aile étant destinée à être en appui contre une face de la roue et l’autre aile étant destinée à être en appui contre la tranche de la roue, notamment dans la position relevée du dispositif de retenue de la roue de secours lorsque le bras reçoit la roue de secours, et d’un support de fixation, dont une extrémité est reliée aux ailes du bras au niveau de leur jonction et dont l’autre extrémité libre présente des moyens de fixation au plancher du véhicule, ledit organe de positionnement étant conformé pour que le bras pivote autour d’un axe sensiblement perpendiculaire à un plan défini par le bras et situé sur le support de fixation. L’organe de positionnement selon l’invention peut en outre comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le support de fixation est relié au bras par une articulation, - le support de fixation est une lame suffisamment souple pour osciller par rapport à son extrémité libre sans rompre et rigidement solidaire du bras à son autre extrémité, - l’une des ailes du bras présente une extrémité libre courbe dont la convexité est dirigée vers l’intérieur de la forme en L du bras - la longueur d’une aile dudit au moins organe de positionnement, destinée à être en appui contre la tranche de la roue de secours, est au moins égale à la moitié de l’épaisseur de la roue de secours. L’invention concerne enfin un véhicule automobile comprenant un châssis selon l’invention ou au moins un organe de positionnement selon l’invention, cet organe coopérant notamment avec une roue de secours fixée sous un plancher au moyen d’un dispositif de retenue. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessous d’un châssis de véhicule automobile selon un premier mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 est une vue de dessous d’un châssis de véhicule automobile selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ; - la figure 3 est une vue schématique de profil représentant un plancher de véhicule automobile, une roue de secours et un organe de positionnement selon l’invention dans une première position ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, l’organe de positionnement étant dans une deuxième position.

Dans la présente description, les termes avant, arrière, supérieur, inférieur, font référence aux directions avant et arrière du véhicule. Les axes X, Y, Z, correspondent respectivement à l’axe longitudinal (d’avant en arrière), transversal et vertical du véhicule.

Par sensiblement horizontal, longitudinal ou vertical, on entend une direction/un plan formant un angle d’au plus ±20°, voire d’au plus 10° ou d’au plus 5°, avec une direction/un plan horizontal, longitudinal ou vertical.

Par sensiblement parallèle, perpendiculaire ou à angle droit, on entend une direction/un angle s’écartant d’au plus ±20°, voire d’au plus 10° ou d’au plus 5° d’une direction parallèle, perpendiculaire ou d’un angle droit.

La figure 1 représente un châssis 10 de véhicule automobile comportant un plancher 12 et, sous le plancher, un dispositif de retenue 14 d’une roue de secours 16. Le dispositif de retenue 14 est relié au plancher afin de permettre le maintien de la roue de secours sous le plancher.

Dans l’exemple représenté sur la figure 1, ce dispositif de retenue 14 est un treuil à câble ou à chaîne dont seule l’extrémité 15 est visible sur la figure. Cette extrémité 15 comporte un moyen de fixation à la jante de la roue de secours 16. Il s’agit généralement d’une plaque qui peut être vissée ou clipsée.

De manière conventionnelle, ce dispositif de retenue 14 de type treuil est mobile entre une position relevée, représentée figure 1, interdisant la manipulation de la roue de secours 16, et une position abaissée (non représentée) autorisant la manipulation de la roue de secours 14. Dans la position relevée, une face de la roue de secours 16 est généralement en appui contre le plancher du véhicule.

Selon l’invention, le châssis 10 comprend au moins un organe de positionnement 20 de la roue de secours 16, distinct du dispositif de retenue 14. Dans l’exemple représenté figure 1, le châssis 10 comprend deux organes de positionnement 20.

Ces organes de positionnement sont identiques. Un seul organe de positionnement 20 est maintenant décrit en référence aux figures 3 et 4.

Tel que visible sur ces figures, l’organe de positionnement 20 comprend : un bras 22 en forme générale de L, comprenant deux ailes 22a, 22b, un support de fixation 24, dont une extrémité 24a est fixée au bras 22 au niveau de la jonction des ailes 22a, 22b, et dont l’autre extrémité 24b est fixée au plancher du véhicule par des moyens de fixation, par exemple par un ensemble vis-écrou, par soudage, rivetage, etc.

Les deux ailes 22a, 22b du bras 22 sont rigidement solidaires et définissent un plan. Sur les figures, ce plan correspond au plan de la feuille. Le support de fixation 24 est fixé au plancher 12 de sorte que le plan du bras 22 s’étende sensiblement perpendiculairement au plancher 12.

Le bras 20 est conformé pour recevoir la roue de secours 16. Une première aile 22a est alors en appui contre une face de la roue de secours 16 située en regard du plancher 12 alors que la deuxième aile 22b est en appui contre la tranche de la roue de secours 16, tel que visible sur les figures 3 et 4. L’organe de positionnement 20 est en outre conformé pour que le bras 22 pivote autour d’un axe perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, au plan défini par le bras 22 et situé sur le support de fixation 24. Autrement dit, les deux ailes 22a, 22b du bras pivotent solidairement autour de cet axe par rapport au support de fixation 24.

Cet axe de pivotement peut être obtenu de diverses manières, par exemple par une articulation directe du bras 22 au support de fixation 24, au moyen d’une articulation classique. Il peut également résulter de la constitution du support de fixation 24, lequel peut être une lame suffisamment souple pour osciller par rapport à son extrémité libre 24b sans rompre, et en restant rigidement solidaire du bras 22 à son autre extrémité 24a. Dans ce dernier cas, la lame peut être métallique ou en matériau polymère adapté. L’invention n’est pas toutefois limitée par la réalisation particulière de cette articulation, pourvu que le bras 22 puisse pivoter par rapport au support de fixation 24.

Tel que visible sur les figures 3 et 4, l’organe de positionnement 20 est positionné de sorte que : - lorsque le dispositif de retenue 14 est déplacé de la position abaissée vers la position relevée (figure 3) : o La face de la roue de secours 16 en regard du plancher 12 entre en contact avec la première aile 22a de l’organe de positionnement 20, cette première aile 22a étant située entre la roue de secours 16 et le plancher 12 à distance du plancher, o La tranche de la roue de secours 16 entre en contact avec la deuxième aile 22b de l’organe de positionnement 20, - Lorsque le déplacement du dispositif de retenue 14 se poursuit en direction du plancher 12, la roue de secours 16 repousse la première aile 22a en direction du plancher suivant la flèche Fl de la figure 3 jusqu’à ce qu’elle entre en contact avec le plancher 12 (figure 4) en provoquant un déplacement conjoint de la deuxième aile 22b et de la roue de secours 16, jusqu’à la position relevée représentée figure 4.

Ainsi, le déplacement de la roue en direction du plancher entraîne l’aile 22a dans la direction de la flèche Fl et, par conséquent, entraîne l’aile 22b solidairement suivant la direction de la flèche F2 de la figure 3. Ce déplacement selon la flèche F2 de la figure 3 (également représentée sur la figure 4) exerce une poussée sur la roue 16 dans la direction de la flèche F3 de la figure 4, et ainsi un positionnement de la roue suivant cette même direction. Cette poussée est exercée parallèlement au plancher, autrement dit horizontalement. On comprend ainsi que chaque organe de positionnement 20 va exercer une poussée horizontale sur la roue de secours 16 l’amenant dans une position particulière dans la direction d’orientation du bras 22. Il est ainsi possible de guider le déplacement de la roue de secours 16 lors de sa remontée au moyen du treuil et de positionner précisément la roue. L’orientation du plan défini par le bras d’un organe de positionnement 20 relativement à la roue de secours en position relevée du dispositif de retenue pourra être déterminée notamment en fonction de l’environnement du châssis et/ou du positionnement souhaité de la roue de secours dans la position relevée. Lorsque le dispositif de retenue 14 est en position de relevée, le plan du bras 22 d’un organe de positionnement peut ainsi passer par le centre de la roue de secours ou encore passer par le point d’appui sur la roue de secours d’un autre organe de positionnement ou encore d’un élément formant butée.

Afin de faciliter le guidage de la roue de secours 16 par les organes de positionnement 20 lorsque le dispositif de retenue 14 est déplacé vers la position relevée, l’aile 22b du bras qui vient en appui contre la tranche de la roue de secours présente une extrémité libre courbe 23 dont la convexité est dirigée vers l’intérieur de la forme en L du bras. Cette forme en avaloir facilite l’accompagnement de la roue de secours par le bras 22. En outre, on notera que la longueur de cette aile 22b est supérieure à la moitié de l’épaisseur de la roue de secours (dimension de la roue suivant l’axe de symétrie de la roue), ce qui permet de favoriser le positionnement et le maintien de la roue par le bras 22.

Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 1, deux organes de positionnement 20 sont prévus à distance l’un de l’autre. On notera que ces deux organes ne sont pas diamétralement opposés par rapport au centre de la roue dans la position relevée. Ils sont sensiblement en face d’un élément 18 formant butée et solidaire du châssis 10. Cet élément 18 peut faire partie du châssis. Il peut par exemple s’agir d’une traverse ou d’un autre élément fixe du châssis. Cet élément 18 peut également être une pièce rapportée prévue spécifiquement à cet effet.

Dans la position relevée du dispositif de retenue 14 représentée figure 1, les deux organes de positionnement 20 et l’élément formant butée 18 sont disposés de manière à être en appui contre la périphérie de la roue de secours dans le plan défini par celle-ci (plan XY), avec un écartement suffisant les uns des autres pour interdire tout mouvement de la roue de secours dans ce plan.

Dans cet exemple, on notera également que la longueur de l’arc de cercle le plus court entre les points d’appui des organes de positionnement 20 sur la périphérie de la roue de secours 16 est inférieure à la moitié, et même ici au quart de la circonférence de la roue de secours 16. Un tel positionnement relativement rapproché, permet de positionner relativement précisément la partie de la roue de secours en contact avec les organes de positionnement 20. L’invention n’est cependant pas limitée à une position particulière des organes de positionnement, l’agencement de ceux-ci étant choisi de manière à obtenir un positionnement souhaité de la roue de secours par rapport au reste des éléments fixés sur le châssis 10.

Le mode de réalisation représenté sur la figure 2 ne diffère de celui représenté par la figure 1 que par la nature du dispositif de retenue de la roue de secours. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de retenue 14’ se présente sous la forme d’un panier recevant la roue de secours 16.

Un tel panier présente habituellement : - une ou plusieurs parties inférieures 14Ί formant un fond et recevant à plat la roue de secours 16, - des parties latérales 14’2 entourant le fond et définissant un logement pour la roue de secours.

Tel que représenté sur la figure 2, ces différentes parties peuvent être réalisées de manière très simple, par exemple en fil métallique soudé. L’invention n’est toutefois pas limitée par un matériau ou une forme particulière, et le panier pourrait également être réalisé par moulage d’un matériau polymère ou métallique. L’avant du panier 14’2 est relié au plancher 12 de manière à pouvoir pivoter par rapport au plancher suivant un axe de pivotement sensiblement parallèle au plancher. L’arrière du panier 14’3 est relié au plancher 12 de manière à pouvoir être décroché et permettre l’abaissement du panier et la sortie de la roue de secours. Autrement dit, dans la position abaissée, le panier 14’ est incliné par rapport au plancher 12, l’accès à la roue de secours se faisant par l’arrière du véhicule. L’invention n’est toutefois pas limitée par la nature de la liaison du dispositif de retenue 14’ au plancher 12. On peut ainsi envisager d’utiliser des moyens de fixation conformés pour déplacer le panier 14’ entre les positions relevée et abaissée via des mouvements plus complexes qu’une simple rotation.

On notera que ce mode de réalisation comprend également deux organes de positionnement 20 du même type que ceux décrits en référence à la figure 1. Ces deux organes de positionnement 20 sont disposés du côté arrière du châssis 10, à distance du bord avant 14’2 du panier, de sorte que lorsque la roue de secours 16 est maintenue par les organes de positionnement 20, elle est également en appui contre le bord avant 14’2 du panier, tel que visible sur la figure 2. Là encore, on notera que la longueur de l’arc de cercle le plus court entre les points d’appui des deux organes de positionnement 20 sur la roue de secours 16 correspond sensiblement au quart de la circonférence de la roue de secours dans la position relevée.

Ainsi, dans ce mode de réalisation, la roue de secours est maintenue en appui contre une partie 14’2 du panier au moyen des deux organes de positionnement 20. La partie 14’2 du panier est ainsi un élément formant butée au sens de l’invention. Cet agencement permet d’éviter des vibrations de la roue de secours et le bruit qui y est associé dans la position relevée du panier 14’.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Châssis (10) de véhicule automobile comportant un plancher (12) et, sous le plancher, un dispositif de retenue (14, 14’) d’une roue de secours (16) relié au plancher, ledit dispositif de retenue (14, 14’) étant mobile entre une position relevée interdisant la manipulation d'une roue de secours et une position abaissée autorisant la manipulation de la roue de secours, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un organe de positionnement (20) de la roue de secours distinct du dispositif de retenue (14, 14’), cet organe de positionnement (20) comprenant : un bras (22) en forme générale de L comprenant deux ailes (22a, 22b) rigidement solidaires définissant un plan, le bras (22) à étant apte à recevoir une roue de secours (16), une première aile (22a) étant en appui contre une face de la roue de secours en regard du plancher et la deuxième aile (22b) étant en appui contre la tranche de la roue, un support de fixation (24), dont une extrémité (24a) est reliée aux ailes (22a, 22b) du bras au niveau de leur jonction et dont l’autre extrémité libre (24b) est fixée au plancher du véhicule de sorte que le plan du bras s’étende sensiblement perpendiculairement au plancher, ledit au moins un organe de positionnement (20) étant conformé pour que le bras (22) pivote autour d’un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par le bras (22) et situé sur le support de fixation (24), ledit au moins un organe de positionnement (20) étant positionné de sorte que : lorsque le dispositif de retenue (14, 14j est déplacé de la position abaissée vers la position relevée : une face de la roue de secours (16) en regard du plancher entre en contact avec la première aile (22a) dudit organe de positionnement située entre ladite face et le plancher, et la tranche de la roue de secours entre en contact avec la deuxième aile (22b) dudit organe de positionnement, et lorsque le déplacement du dispositif de retenue (14, 14’) se poursuit en direction du plancher, la roue de secours (16) repousse la première aile (22a) jusqu’à ce qu'elle entre en contact avec le plancher en provoquant un déplacement conjoint de la deuxième aile (22b) dudit organe de positionnement et de la roue de secours jusqu’à la position relevée.
2. 2. Châssis (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend un élément formant butée (18, 14’2), un organe de positionnement (20) et au moins un autre élément choisi parmi un autre élément formant butée et un autre organe de positionnement, ces éléments étant disposés de sorte que, dans la position relevée du dispositif de retenue (14, 14 j, ils soient en contact contre la périphérie de la roue de secours avec un écartement suffisant les uns des autres pour interdire tout mouvement de la roue de la roue de secours au moins dans un plan défini par la roue de secours.
3. 3. Châssis (10) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comprend au moins deux organes de positionnement (20) distants l’un de l’autre.
4. 4. Châssis (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu’il comprend deux organes de positionnement (20) disposés de manière à ce que, dans la position relevée du dispositif de retenue (14, 14j, les organes de positionnement (20) soient en appui contre la périphérie de la roue de secours, la longueur de l’arc de cercle le plus court entre les points d’appui desdits organes de positionnement étant inférieure à la moitié de la circonférence de la roue de secours, de préférence inférieure ou égale à 1/3 de la circonférence de la roue de secours.
5. 5. Châssis (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la deuxième aile (22b) du bras dudit au moins un organe de positionnement présente une extrémité libre courbe (23) dont la convexité est dirigée vers l’intérieur de la forme en L du bras.
6. 6. Châssis selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la longueur de la deuxième aile (22b) dudit au moins organe de positionnement (20) en appui contre la tranche de la roue de secours est au moins égale à la moitié de l’épaisseur de la roue de secours.
7. 7. Organe de positionnement (20) d’une roue de secours pour un châssis de véhicule automobile selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, constitué : d’un bras (20) en forme générale de L constitué de deux ailes (22a, 22b) rigidement solidaires définissant un plan, le bras étant apte à recevoir une roue de secours, une aile (22a) étant destinée à être en appui contre une face de la roue et l’autre aile étant destinée à être en appui contre la tranche de la roue, et d’un support de fixation (24), dont une extrémité (24a) est reliée aux ailes du bras (22) au niveau de leur jonction et dont l’autre extrémité libre (24b) présente des moyens de fixation à un plancher du véhicule, ledit organe de positionnement (20) étant conformé pour que le bras (22) pivote autour d’un axe sensiblement perpendiculaire à un plan défini par le bras (22) et situé sur le support de fixation (24).
8. 8. Organe de positionnement (20) selon la revendication 7, caractérisé en ce que le support de fixation (24) est relié au bras par une articulation ou en ce que le support de fixation (24) est une lame suffisamment souple pour osciller par rapport à son extrémité libre sans rompre et rigidement solidaire du bras à son autre extrémité.
9. 9. Organe de positionnement (20) selon l’une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que l’une (22b) des ailes du bras présente une extrémité libre courbe (23) dont la convexité est dirigée vers l’intérieur de la forme en L du bras.
10. 10. Véhicule automobile comprenant un châssis (10) selon l’une des revendications 1 à 6 ou au moins un organe de positionnement (20) pour roue de secours selon l’une des revendications 7 à 9.