FR3042718A1 - Dispositif antichute a rappel automatique - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif (1) antichute à rappel automatique, comprenant : - un boîtier (2), - un enrouleur à tambour monté de façon rotative relativement audit boîtier (2), - une longe (3) destinée à être enroulée autour dudit tambour et comprenant une portion libre (32) qui s'étend à l'extérieur dudit boîtier (2), - un moyen de rappel automatique qui exerce un effort de rappel tendant à entraîner la rotation de l'enrouleur dans un sens d'enroulement (E), - un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer l'enrouleur en cas de chute, ledit dispositif (1) comprenant un moyen de retenue conçu pour inhiber ou limiter automatiquement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique afin de maintenir, lorsque ledit effort de traction cesse, la longueur de ladite portion libre (32) sensiblement voisine de, ou identique à, ladite longueur souhaitée. Dispositifs antichute à rappel automatique.

Description

DISPOSITIF ANTICHUTE A RAPPEL AUTOMATIQUE

La présente invention concerne le domaine des équipements de protection individueile contre îes chutes de hauteur de type systèmes d’arrêt des chutes, et en particulier, les équipements de protection de type dispositif antichute à rappel automatique.

La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif antichute à rappel automatique, comprenant un boîtier, un enrouleur à tambour monté de façon rotative relativement audit boîtier autour d’un axe de rotation, une longe destinée à être enroulée autour dudit tambour par rotation dudit tambour dans un sens d’enroulement, ladite longe comprenant une portion libre qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier et dont la longueur varie entre une longueur maximale et une longueur minimale en fonction du degré d’enroulement de la longe autour du tambour, ledit dispositif étant conçu pour autoriser l'ajustement de la longueur de ladite portion libre à une longueur souhaitée par l’exercice d’un effort de traction sur la portion libre afin d’entraîner l’enrouleur en rotation dans un sens de déroulement opposé au sens d’enroulement, un moyen de rappel automatique qui exerce un effort de rappel tendant à entraîner la rotation de l’enrouleur dans le sens d’enroulement, et un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer l'enrouleur en cas de chute et empêcher de cette façon le déroulement de ladite longe.

Afin de prévenir le risque de chute de hauteur, par exemple d’une personne intervenant sur la toiture d’un bâtiment (pose de tuiles, nettoyage de la toiture, ramonage, etc.), sur un échafaudage ou une nacelle (ravalement de façade, lavage de vitres, peinture, etc.), ou encore sur un navire, il a été développé différents dispositifs de protection destinés à équiper individuellement ladite personne, connus à ce titre sous le nom d’équipements de protection individuelle contre les chutes de hauteur.

Parmi ces dispositifs, îes dispositifs antichute à rappel automatique (souvent désignés par l’acronyme « ARA » ou son équivalent anglophone « SRL » pour « Self-Retracting Lanyard » ou « Self-Retracting Lifeline ») sont bien connus et largement utilisés pour sécuriser des utilisateurs intervenant à des hauteurs élevées. Ils doivent, en particulier, satisfaire en Europe aux exigences de la norme EN 360.

Destinés à assurer une liaison sécurisée entre l’utilisateur et un point d’ancrage fixe donné, ces dispositifs antichute à rappel automatique consistent classiquement en un boîtier contenant un enrouleur à tambour autour duquel est enroulé un cordon de sauvegarde de type longe, c'est-à-dire une sangle ou un câble équipé à son extrémité d’un moyen de fixation te! qu'un mousqueton, et dont une portion libre s'étend à l’extérieur du boîtier. Ils comprennent en outre, d’une part, un moyen de blocage automatique destiné à bloquer le déroulement de la longe en cas de chute et, d’autre part, un système automatique de mise en tension et de rappel du cordon en position enroulée.

Ainsi, la longueur de la portion de longe s'étendant à l'extérieur du boîtier est en permanence adaptée à la distance séparant l'utilisateur du boîtier, de sorte que la longe se trouve en permanence dans un état de tension et ne présente pas un caractère lâche. L'utilisateur est ainsi relié en permanence au point d'ancrage par une longe tendue et, s'il vient à chuter, le déroulement de cette longe est immédiatement bloqué par le moyen de blocage automatique, ce qui permet de limiter les risques de blessures ou de traumatismes graves. De tels dispositifs permettent ainsi à un utilisateur d’atteindre des zones et/ou des positions dans lesquelles le risque de chute est particulièrement élevé, de s’y maintenir et de s’y mouvoir de manière sécurisée et en relative liberté.

Ces dispositifs antichute à rappel automatique connus donnent globalement satisfaction, mais n'en présentent pas moins certains inconvénients.

En particulier, leur système automatique de mise en tension et de rappel, qui permet de limiter dynamiquement la hauteur de chute et exerce en permanence une tension sur le cordon de sauvegarde, peut être amené, de fait, à limiter fortement la liberté de mouvement de l’utilisateur. Ceci peut se révéler relativement inconfortable à l’usage, en particulier dans certaines configurations d’intervention en hauteur dans lesquelles l’utilisateur pourrait souhaiter bénéficier d’une plus grande liberté de mouvement et donc d’une longe relativement lâche, sans pour autant voir dégradé son niveau de protection en cas de chute.

Pour répondre à ce besoin, il a été envisagé de doter de tels dispositifs antichute à rappel automatique d’un moyen de verrouillage manuel de l’enrouleur. Embarqué dans le boîtier du dispositif antichute, ce moyen de verrouillage permet d’inhiber manuellement le fonctionnement du système automatique de mise en tension et de rappel après avoir ajusté la longueur de la portion libre de la longe à une longueur souhaitée, dite « de confort », ladite portion libre s’étendant alors de manière lâche entre l’utilisateur et le boîtier du dispositif antichute.

Les moyens connus de verrouillage manuel de l’enrouleur s’avèrent toutefois d’une relative complexité mécanique, source potentielle de manque de fiabilité et de complexité de fabrication et de mise en œuvre, et impose à l’utilisateur une action directe et manuelle, ce qui l’oblige à disposer pour ce faire de la liberté de mouvement de ses deux mains et d’avoir immédiatement accès au boîtier du dispositif antichute à rappel automatique concerné, de sorte qu’il est apparu que de tels moyens de verrouillage étaient sensiblement perfectibles. L’invention vise en conséquence à porter remède aux inconvénients de l'art antérieur mentionné précédemment, et à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique équipé d’un moyen conçu pour inhiber ou limiter automatiquement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique qui, tout en étant de conception particulièrement simple robuste et fiable, offre une ergonomie améliorée et grand confort d'utilisation, tout en conservant un niveau de sécurité très élevé en cas de chute.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique de construction particulièrement simple et compact.

Un autre objet vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique particulièrement sûr et robuste à l'usage, tout en mettant en œuvre un nombre limité de pièces.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique dont l’utilisation est particulièrement simple pour l'utilisateur.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif antichute à rappel automatique dont le fonctionnement est particulièrement rassurant pour l'utilisateur.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d'un dispositif antichute à rappel automatique, comprenant un boîtier, un enrouleur à tambour monté de façon rotative relativement audit boîtier autour d’un premier axe de rotation, une longe destinée à être enroulée autour dudit tambour par rotation dudit tambour dans un sens d’enroulement, ladite longe comprenant une portion libre qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier et dont la longueur varie entre une longueur maximale et une longueur minimale en fonction du degré d’enroulement de la longe autour du tambour, ledit dispositif étant conçu pour autoriser l'ajustement de la longueur de ladite portion libre à une longueur souhaitée par l’exercice d’un effort de traction sur la portion libre afin d’entraîner l'enrouleur en rotation dans un sens de déroulement opposé au sens d’enroulement, un moyen de rappel automatique qui exerce un effort de rappel tendant à entraîner la rotation de l’enrouleur dans le sens d’enroulement, un moyen de blocage automatique conçu pour bloquer l'enrouleur en cas de chute et empêcher de cette façon le déroulement de ladite longe, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu’il comprend un moyen de retenue conçu pour inhiber ou limiter le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique afin de maintenir, lorsque ledit effort de traction cesse, la longueur de ladite portion libre sensiblement voisine de, ou identique à, ladite longueur souhaitée. D’autres objets et avantages de l’invention apparaîtront plus en détail à la lecture de la description qui suit, ainsi qu’à l’aide des dessins annexés, fournis à titre purement illustratif et non limitatif, dans lesquels : - La figure 1 illustre de manière générale un dispositif antichute à rappel automatique conforme à l’invention ; - La figure 2 illustre, en coupe et selon une vue en perspective, le dispositif de la figure 1, de sorte à faire notamment apparaître l’enrouleur à tambour et le mode de réalisation préférentiel de son moyen de blocage automatique ; - La figure 3 illustre, en vue détaillée en perspective, le dispositif de la figure 1, dont certaines pièces ont été masquées de sorte à faire notamment apparaître un exemple de moyen de rappel automatique apte à être contenu dans le dispositif de l’invention ; - Les figures 4 à 6 illustrent respectivement, en vue détaillée de face, une partie des éléments constituants les différents moyens et mécanismes que comprend le dispositif de l’invention, de sorte à mettre en évidence les différentes positions, à savoir les positions neutre (figure 4), de blocage (figure 5) et de débrayage (figure 6) que peut prendre le cliquet relativement au mécanisme à rochet, lesquels cliquet et mécanisme à rochet constituent des éléments d’un mode de réalisation préférentiel du moyen de retenue du dispositif de l’invention. L’invention concerne en tant que tel un dispositif 1 antichute à rappel automatique, dont un exemple préférentiel de réalisation est illustré aux figures 1 à 6, c’est-à-dire un équipement de protection individuel, ou un composant d’un équipement de protection individuel, destiné à, ou contribuant au moins à, sécuriser un ou plusieurs utilisateurs intervenant à des hauteurs élevées de sorte à le prémunir contre le risque de chute de hauteur et des conséquences d’une telle chute sur son intégrité physique. A ce titre, l'utilisateur auquel il est fait référence dans le contexte de l’invention est préférentiellement un être vivant humain, mais peut également être un animal ou, au contraire et sans pour autant sortir du cadre de l’invention, être un corps non vivant tel qu’un objet ou une charge sensiblement inerte. Dans le cas d’un animal ou d’un corps non vivant, l’intervention ponctuelle d’un être vivant humain pourra cependant être requise pour l’une ou l’autre des étapes de la mise en œuvre dudit dispositif 1.

Le dispositif 1 de l’invention peut trouver une application dans tout domaine où un certain niveau de protection d’un utilisateur positionné en hauteur, c’est-à-dire à distance non négligeable du sol ou d’une surface stable et sécurisée, contre le risque de chute est recherché. A titre d’exemple, et sans caractère limitatif, ledit dispositif 1 pourra ainsi être mis en œuvre par exemple dans le cadre d’une intervention d’un utilisateur sur des parties hautes d’un bâtiment, sur une installation de type pylône d’antenne ou de ligne électrique, ou encore à bord d’un navire (protection contre le risque de chute en mer, de chute depuis un pont ou depuis un container, etc.).

Comme illustré en particulier aux figures 1 et 2, le dispositif 1 antichute de l’invention comprend un boîtier 2 destiné à contenir et à protéger dans une certaine mesure l’ensemble des éléments mécaniques internes que comprend ledit dispositif 1 et qui seront décrits ci-après.

Préférentiellement composé de deux demi-coques 21 A, 21 B, en matériau métallique ou plastique moulé ou usiné, et solidarisées par exemple par des moyens de fixation amovibles, ce boîtier 2 est avantageusement équipé d'un émerillon 22, ou d’un système de fixation rotatif assimilé, permettant d’attacher le boîtier 2 à un point d'ancrage robuste (non illustré).

En outre, le boîtier 2 peut avantageusement être recouvert, partiellement ou en totalité, d’une coque extérieure réalisée dans un matériau apte à absorber au moins en partie les chocs extérieurs, par exemple du polyuréthanne.

Le dispositif 1 comprend également une longe 3, plus ou moins longue, préférentiellement équipée en l'une de ses extrémités d'un moyen de fixation 31 tel qu’un mousqueton. Avantageusement, ladite longe 3 est sélectionnée dans le groupe comprenant les sangles, les câbles, les chaînes et les cordes, ou n’importe quel autre dispositif souple et résistant destiné à attacher deux éléments entre eux. Le terme « longe » défini par ailleurs indifféremment, sans sortir du cadre de l’invention une longe 3 élastique, c’est-à-dire qui a la faculté de s’étendre plus ou moins lors d’un effort de traction et de reprendre sa longueur initiale une fois l'effort de traction cessé, ou une longe 3 au contraire sensiblement dépourvue d’une telle propriété élastique.

Le dispositif 1 comprenant, au sein de son boîtier 2, un enrouleur 4 à tambour 41 monté de façon rotative autour d’un premier axe de rotation X-X’ relativement audit boîtier 2, préférentiellement par l'intermédiaire d’un châssis 5 et d’un axe 42, la longe 3 est destinée à être enroulée autour de ce tambour 41 par rotation de ce dernier dans un sens d’enroulement E, de sorte que ladite longe 3 comprend, préférentiellement de manière permanente, une portion libre 32 qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier 1 et dont la longueur varie entre une longueur maximale et une longueur minimale en fonction du degré d’enroulement de la longe 3 autour du tambour 41.

Cette portion libre 32 de la longe 3, équipée en son extrémité libre du moyen de fixation 31, est préférentiellement destinée à être attachée à un équipement de maintien de type harnais, baudrier ou assimilé, porté par un utilisateur. Il est cependant envisageable, sans sortir du cadre de l’invention, que cette portion libre 32 soit au contraire attachée à un point d'ancrage robuste, tel que mentionné ci-avant, et que le boîtier 2 soit quant à lui attaché audit équipement de maintien de l’utilisateur par le biais de son émerillon 22.

Le dispositif 1 de l’invention est conçu pour autoriser l’ajustement de la longueur de ladite portion libre 32 à une longueur souhaitée, par l’exercice d’un effort de traction sur la portion libre 32 afin d'entraîner l’enrouleur 4 en rotation dans un sens de déroulement D opposé au sens d’enroulement E. En effet, l’enrouleur 4 est conçu de manière à pouvoir être actionné en rotation autour du premier axe de rotation X-X’ soit dans le sens d’enroulement E visant à enrouler ladite longe 3, soit dans un sens de déroulement D, opposé au sens d’enroulement E, visant à dérouler ladite longe 3.

En d’autres termes, une rotation de l’enrouleur 4, et de son tambour 41 autour duquel est enroulée ladite longe 3 dans le sens d’enroulement E permet de diminuer la longueur de portion libre 32 de la longe 3 qui s’étend hors du boîtier 2, tandis que qu’une rotation de l’enrouleur 4 dans le sens de déroulement D permet au contraire d’augmenter la longueur de ladite portion libre 32.

La longe 3 est préférentiellement solidement attachée, mais toutefois de manière avantageusement amovible, en l’une de ses extrémités au tambour 41 de l'enrouleur 4, de manière à ce que les performances mécaniques du dispositif 1 soit conservées même dans une configuration dans laquelle ladite longe 3 est totalement déroulée (tel qu’illustré à la figure 3). Ledit tambour 41 et l’extrémité concernée de ladite longe 3 peuvent à ce titre être pourvus de moyens de fixation complémentaires (non illustrés) adéquats.

Tandis que l’ajustement de la longueur de ladite portion libre 32 à une longueur souhaitée est obtenu par l’exercice d’un effort de traction, par exemple par l’utilisateur, sur la portion libre 32 dans le sens de déroulement D, l’enroulement de ladite longe 3 est au contraire avantageusement automatiquement induit par un moyen de rappel automatique 6 que comprend le dispositif 1 et qui exerce un effort de rappel, préférentiellement de manière permanente, tendant à entraîner la rotation de l’enrouleur 4 dans le sens d’enroulement E.

De manière préférentielle, et tels que cela est par ailleurs connu, le moyen de rappel automatique 6 peut comprendre un moyen de rappel élastique, par exemple un ressort de torsion 61 (rendu visible à la figure 3), connecté au tambour 41 pour entraîner de préférence en permanence ce dernier en rotation selon le sens d'enroulement E de la longe 3, vers une position d’enroulement maximum correspondant à l'enroulement complet de la longe 3 autour du tambour 41, à l'exception d’une certaine longueur de portion libre 32 de la longe 3 qui reste, bien entendue, située à l'extérieur du boîtier 2. De la sorte, la longueur de la portion libre 32 est en permanence adaptée à la distance séparant l'utilisateur du boîtier 2, de sorte que la longe 3 se trouve en permanence dans un état de tension et ne présente pas un caractère lâche.

Ledit ressort de torsion 61 est préférentiellement choisi suffisamment puissant, c’est-à-dire en particulier avec un coefficient de raideur suffisamment élevé, pour garantir un enroulement rapide et efficace de la longe 3 en toute situation. Ainsi, si la longe 3 est soudainement relâchée alors qu’elle était maintenue partiellement ou totalement déroulée, elle sera alors automatiquement enroulée autour du tambour 41 à très grande vitesse, sous l’effet de la rotation impartie au tambour 41 par ledit ressort de torsion 61, et ce préférentiellement jusqu'à enroulement complet de la longe 3.

Tel que cela est par ailleurs également connu dans le domaine, le dispositif 1 de l’invention comprend un moyen de blocage automatique? conçu pour bloquer l’enrouleur 41 en cas de chute et empêcher de cette façon le déroulement de ladite longe 3. Ce moyen de blocage automatique 7 est ainsi destiné à assurer la fonction antichute du dispositif 1.

Selon le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures 2 et 3, ledit moyen de blocage automatique 7 peut avantageusement consister en un système de blocage de type centrifuge, comportant un ou plusieurs cliquets 71 A, 71B rotatifs embarqués sur le tambour 41 ou sur une pièce solidaire du tambour 41. En cas de chute, le tambour 41 sera brièvement mis en rotation sous l’effet de l’effort de traction exercé sur la portion libre 32 de la longe 3 de telle façon que les cliquets 71 A, 71B se déploieront sous l'effet de la force centrifuge et viendront en butée contre au moins un obstacle 72A, 72B, 72C fixe solidaire du boîtier 2 (par exemple une dent 73A, 73B, 73C d'un mécanisme à rochet 74), c’est-à-dire fixé sur le boîtier 2 ou sur une pièce elle-même solidaire du boîtier 2 (par exemple sur le châssis 5, comme illustré à la figure 3), empêchant ainsi la poursuite du déroulement de la longe 3 et arrêtant de ce fait la chute. Il suffit ensuite de relâcher la tension sur la longe 3 pour dégager le cliquet 71 A, 71B concerné de la dent 73A, 73B, 73C correspondante du mécanisme à rochet 74 et permettre ainsi au cliquet 71 A, 71B d'être rappelé, sous l'effet de l'action d'un moyen de rappel élastique 76A, 76B, tel qu’un ressort de traction 76A, 76B, dans une position rétractée dans laquelle il n'interfère pas avec un obstacle 72A, 72B, 72C, en l’espèce avec l’une des dents 73A, 73B, 73C du mécanisme à rochet 74. Comme cela est particulièrement visible aux figures 2 et 3, ledit mécanisme à rochet 74 peut avantageusement se présenter sous la forme d'une couronne 75 solidaire du boîtier 2 par le biais du châssis 5.

Bien entendu, le moyen de blocage automatique 7 pourra être de conception différente, sans sortir pour autant du cadre de l’invention. En particulier, le cliquet 71 A, 71B pourra être pourvu d’un contrepoids destiné à faciliter ou au contraire à freiner son déploiement sous l’effet de la force centrifuge ou être remplacé par une autre pièce, telle qu’une bille. Bien que préférentiellement réversible et à usage multiple, ledit moyen de blocage automatique 7 pourra en outre éventuellement être à usage unique, c’est-à-dire, être destiné qu’à ne subir qu’une seule chute, après laquelle il pourra être nécessaire de réaliser une opération de maintenance du dispositif 1.

Son blocage automatique sera quoiqu’il en soit nécessairement déclenché par au moins un effet technique caractéristique d’une chute de l’utilisateur attaché à l’extrémité de la portion libre 32 de la longe 3, comme par exemple une accélération très rapide de la vitesse de déroulement supérieure à une accélération maximale tolérée prédéfinie, une vitesse de déroulement supérieure à une vitesse maximale tolérée prédéfinie, ou encore une augmentation sensible de la tension exercée sur la portion libre supérieure à une tension maximale tolérée prédéfinie.

Bien évidemment, l’invention ne se limite pas aux exemples de moyen de rappel automatique 6 et de moyen de blocage automatique 7 décrits ci-dessus et le dispositif 1 pourra ainsi mettre en œuvre, sans sortir du cadre de l’invention, tout autre moyen remplissant respectivement les fonctions de rappel automatique et de blocage automatique.

Selon l’invention, le dispositif 1 comprend un moyen de retenue 8 conçu pour inhiber ou limiter automatiquement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6 afin de maintenir, lorsque ledit effort de traction cesse, la longueur de ladite portion libre 32 sensiblement voisine de, ou identique à, ladite longueur souhaitée. En d’autres termes, ce moyen de retenue 8 vient s’opposer automatiquement, et préférentiellement de manière réversible comme cela sera explicité plus loin, à l’action du moyen de rappel automatique 6 décrit ci-avant.

On entend ici par « automatiquement » le fait qu’une fois ledit effort de traction cessé, ledit moyen de retenue 8 inhibe ou limite le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6 du seul fait de son fonctionnement propre, sans qu’il soit nécessaire à aucun moment à l’utilisateur d’effectuer une opération complémentaire, en particulier manuelle, de type verrouillage d’un loquet ou assimilé.

De la sorte, l’utilisateur peut se ménager, selon ses besoins, une portion libre 32 de longe 3 sensiblement lâche dite « de confort » plus ou moins longue, par simple traction d’une seule main, voir même par simple déplacement de son corps, sur ladite portion libre 32. Il n’a dès lors pas ni besoin d’avoir nécessairement un accès manuel direct au boîtier 2, lequel peut se trouver positionné dans son dos ou dans tout autre position difficilement accessible sans contorsion douloureuse ou susceptible de déséquilibrer l’utilisateur, ni besoin de l’usage simultané de ses deux mains, l’une maintenant un effort de traction de la portion libre 32 tandis que l’autre actionne un mécanisme manuel de retenue du moyen de rappel automatique 6. Le dispositif 1 de l’invention est en cela particulièrement pratique, ergonomique et sûr d’utilisation.

De manière particulièrement avantageuse, ledit moyen de retenue 8 est prévu pour ne pas interférer avec le bon fonctionnement du moyen de blocage automatique 7. En d’autres termes, le moyen de retenue 8 est parfaitement complémentaire de la fonction principale du dispositif 1 antichute, et n'en remet à aucun moment en cause son fonctionnement, de sorte que le moyen de blocage automatique 7 pourra se déclencher et prévenir une chute, même lorsque cette dernière intervient alors que le moyen de retenue 8 inhibe ou limite effectivement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6. Pour ce faire, il met en oeuvre un mécanisme, dont un mode de réalisation de préférentiel et ses variantes vont être exposés ci-après, avantageusement distinct de celui du moyen de blocage automatique 7. Le dispositif 1 de l'invention est ainsi particulièrement sûr et son fonctionnement est rassurant pour l’utilisateur. D’autre part, le moyen de retenue 8 est préférentiellement conçu pour ne pas s’opposer à la rotation de l’enrouleur 4 dans le sens de déroulement D. Ainsi, il reste possible à tout moment pour l’utilisateur de dérouler davantage la longe 3 hors du boîtier 2, de sorte à ménager une portion libre 32 sensiblement lâche plus longue, ce qui peut se révéler dans certain cas très pratique pour l’utilisateur. D’un fonctionnement préférentiellement réversible, ledit moyen de retenue 8 peut avantageusement évoluer entre au moins deux configurations distinctes dont : - une configuration de retenue, dans laquelle le moyen de retenue 8 est conçu pour inhiber le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6, et - une configuration de débrayage, dans laquelle le moyen de retenue 8 est conçu pour ne pas inhiber ni limiter le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6.

En d'autres termes, alors qu’il est dans sa configuration de retenue, le moyen de retenue 8 peut être débrayé afin de permettre à nouveau l’enroulement automatique de la longe 3 autour du tambour 41 sous l'effet de l'effort de rappel exercé par le moyen de rappel automatique 6.

Pour permettre l’évolution du moyen de retenue 8 de sa configuration de retenue à sa configuration de débrayage, ledit moyen de rappel automatique 6 coopère de préférence avec ledit moyen de retenue 8 de sorte que, le moyen de retenue 8 étant dans sa configuration de retenue et en réponse à un effort de traction exercé sur la portion libre 32 de la longe 3, ledit moyen de rappel automatique 6 exerce en retour un effort de rappel apte à permettre la rotation de l’enrouleur 4 dans le sens d’enroulement E à une vitesse supérieure à une vitesse prédéfinie de sorte à faire évoluer automatiquement ledit moyen de retenue 8 vers sa configuration de débrayage.

Pour assurer une telle fonctionnalité réversible automatique du moyen de retenue 8, le dispositif 1 est préférentiellement conçu, selon le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures 3 à 6 et décrit ci-après, de telle sorte que le moyen de retenue 8 comprend au moins un premier élément de retenue 81 embarqué sur l’enrouleur 4, et au moins un deuxième élément de retenue 82 embarqué sur le boîtier 2, lesdits premier et deuxième éléments de retenue 81, 82 étant conçu pour interagir afin d’inhiber ou de limiter automatiquement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6.

Alternativement, ledit deuxième élément de retenue 82 pourrait, sans sortir de l’invention, être embarqué non pas sur le boîtier 2 comme décrit ci-dessus, mais sur un autre élément du dispositif 1 fixe relativement à l’enrouleur 4, comme par exemple sur le châssis 5.

De préférence, le premier élément de retenue 81 comprend un mécanisme à rochet 811 qui, comme illustré aux figures, comprend préférentiellement au moins une portion arquée 812 comportant au moins une encoche 813A définissant deux dents 814A, 814C s’étendant radialement. De façon encore plus avantageuse, ladite portion arquée 812 comporte une pluralité d’encoches 813A, 813B espacées de manière équi-angulaire et définissant une pluralité de dents 814A, 814B, 814C s'étendant radialement. De plus, et tel qu’illustré, lesdites dents 814A, 814B, 814C s'étendent préférentiellement radialement depuis un bord convexe 815 de ladite portion arquée 812.

Les dents 814A, 814C d'extrémité présentent chacune de préférence respectivement une surface inclinée en forme de rampe 816A, 816B, les rampes 816A, 816B ainsi formées étant positionnées, tel que cela est visible aux figures 3 à 6, au niveau des extrémités de ladite portion arquée 812.

Tel qu’illustré aux figures 4 à 6, le mécanisme à rochet811 se présente avantageusement sous la forme d’un disque 817 monté à rotation selon un deuxième axe de rotation Y-Y’, à partir de la périphérie externe duquel se projette ladite portion arquée 812, de préférence dans une direction opposée audit deuxième axe de rotation Y-Y.

De préférence, le mécanisme à rochet 811 est relié solidairement à l’un des flancs 43 dudit tambour 41 de sorte que les premier et deuxième axes de rotation X-X, Y-Y’ sont confondus et que la mise en rotation du tambour 41 entraîne la mise en rotation conjointe dudit mécanisme à rochet 811.

Le disque 817 peut optïonnellement présenter des zones ajourées 818, ou amincies, et de taille variables, de sorte d’une part à en réduire la masse par absence de matière et, d’autre part, lorsque ces zones ajourées 818 sont réalisées de façon judicieuse, à compenser l’éventuel effet de balourd qui pourrait être généré par la présence de la portion arquée 812 à sa périphérie lorsque le premier élément de retenue 81 est mis en rotation conjointement au tambour 41. D’autres variantes de configuration (non illustrées) de ce mécanisme à rochet 811 sont bien évidemment envisageables sans sortir du cadre de l’invention. En particulier, le mécanisme à rochet 811 pourrait prendre la forme d’un corps principal arqué formant ladite portion arquée 812 et dont le rayon de courbure correspond à celui d’un cercle d’axe de rotation Y-Y’, ledit corps principal arqué étant relié solidairement à l’un des flancs 43 dudit tambour 41 de sorte que les premier et deuxième axes de rotation X-X, Y-Y’ sont confondus et que la mise en rotation du tambour 41 entraîne la mise en rotation conjointe dudit mécanisme à rochet 811.

Alors que le mécanisme à rochet 811, dans l’une ou l'autre de ses configurations ci-dessus décrites, est préférentiellement une pièce distincte du tambour 41 et/ou de ses flancs 43, il pourrait bien évidemment alternativement former avec ce/ces derniers une pièce unique d’un seul tenant, par exemple réalisée par moulage ou usinage.

Le deuxième élément de retenue 82 comprend quant à lui préférentiellement un cliquet 821 monté à pivotement, ledit cliquet 821 étant avantageusement distinct du cliquet 71A, 71B du moyen de blocage automatique 7 décrit précédemment. Tel qu’illustré en particulier aux figures 4 à 6, ce dernier comporte de préférence un doigt 822 qui s’étend de manière longitudinale et radialement relativement à un axe de pivotement Z-Z’ dudit cliquet 821, ledit axe de pivotement Z-Z’ étant parallèle audit premier axe de rotation X-X' du tambour 41, et qui est conçu pour venir s'engager dans l’une ou l’autre desdites encoches 813A, 813B du premier élément de retenue 81 décrit ci-dessus.

Avantageusement positionné au voisinage immédiat de la périphérie du tambour 41 de l’enrouleur 4, le cliquet 821 est préférentiellement conçu de sorte à évoluer au moins entre : - au moins une position de retenue, illustrée à la figure 5, dans laquelle le cliquet 821 coopère avec le mécanisme à rochet 811 de manière à inhiber le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6 en s’opposant à la rotation de l’enrouleur 4 dans le sens d’enroulement E, - une position de débrayage, illustrée à la figure 6, dans laquelle ledit cliquet 821 ne coopère pas avec le mécanisme à rochet 811, de manière à ce que le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6 soit totalement autorisé.

Tel qu’illustré aux figures, la position de retenue correspond à une position dans laquelle le doigt 822 du cliquet 821 est avantageusement engagé dans l’une des encoches 813A, 813B du mécanisme à rochet 811, de sorte que l’extrémité de ce doigt 822 vienne en butée contre la surface latérale de l’une des dents 814A, 814B, 814C du mécanisme à rochet 811. Ledit mécanisme à rochet 811 étant solidarisé au tambour 41 de l’enrouleur 4, la rotation de ce dernier dans le sens d’enroulement E est dès lors interdite. A l’inverse, dans la position de débrayage, le doigt 822 du cliquet 821 n’est engagé dans aucune des encoches 813A, 813B. Ledit doigt 822 est, au contraire, avantageusement rabattu dans une direction opposée aux encoches 813A, 813B, par exemple en direction de l’extérieur du boîtier 2.

De façon encore plus préférentielle, le moyen de retenue 8 est conçu de sorte à pouvoir évoluer vers une configuration neutre, laquelle correspond préférentiellement à une position neutre dudit cliquet 821 dans laquelle ce dernier ne coopère pas avec le mécanisme à rochet 811 et autorise au moins partiellement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique 6.

Dans cette position particulière du cliquet 821, illustrée à la figure 4, ce dernier s’étend longitudinalement dans une direction radiale aux premier et deuxième axes de rotation X-X’, Y-Y1 et le doigt 822 du cliquet 821 s’étend en direction de ces premier et deuxième axes X-X’, Y-Y’. Ledit doigt 821 n'interfère alors sensiblement pas avec le mécanisme à rochet 811, de sorte que l’enroulement automatique sous l’effet de l’effort de rappel du moyen de rappel automatique 6 est au moins partiellement autorisé, c’est-à-dire au moins entre deux positions relatives du mécanisme à rochet 811, lesquelles correspondent respectivement en des positons de contact du doigt 822 avec les extrémités respectives dudit mécanisme à rochet 811.

Cette position neutre correspond ainsi en quelque sorte à une position d’attente du moyen de retenue 8, avant qu’il n’évolue automatiquement soit dans sa position de blocage, soit dans sa position de débrayage, selon le sens et/ou la vitesse de rotation du tambour 41.

Pour faciliter l’évolution du cliquet 821 entre ses différentes positions, le moyen de retenue 8 comprend préférentiellement un moyen de rappel élastique 83, par exemple un ressort de traction 83, destiné à rappeler élastiquement le cliquet 821 dans sa position neutre lorsqu’il est dans sa position de retenue ou dans sa position de débrayage. Comme illustré, ladite position neutre du cliquet 821 correspond avantageusement à une position de repos dudit moyen de rappel élastique 83.

Selon le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures 4 à 6, le moyen de rappel élastique 83 consiste en ledit ressort de traction 83, ce dernier étant fixé, d'une part, en un premier point d’attache solidaire du boîtier 2 (ou optionnellement d'une autre pièce fixe relativement au tambour 41) et, d’autre part, en un second point d’attache positionné sur le cliquet 821, de préférence au voisinage de son axe de pivotement Z-Z’ de sorte que la position neutre du cliquet 821 correspond à une position dans laquelle le ressort de traction 83 s’étend dans une direction sensiblement orthogonale à la direction d’extension du doigt 822 du cliquet 821.

Lesdits premier et deuxième éléments de retenue 81, 82 étant ainsi décrits, il est à noter que ces derniers pourraient optionnellement être intervertis, le premier élément de retenue comprenant dès lors ledit cliquet 821 monté à pivotement sur l’enrouleur 4 et le deuxième élément de retenue 82 comprenant ledit mécanisme à rochet 811 embarqué quant à lui sur le boîtier 2.

Toujours à titre d’alternative, il est parfaitement possible de doubler ce mécanisme de retenue 8, en reproduisant l’une ou l’autre des variantes de configuration desdits premiers et deuxième éléments de retenue 81, 82 sur chacun des deux flancs 43 du tambour 41 de l’enrouleur 4, de sorte par exemple à augmenter la résistance mécanique de l’ensemble.

Le fonctionnement du dispositif 1 antichute de l’invention, réalisé selon le mode préférentiel illustré aux figures, et plus particulièrement de son moyen de retenue 8, va maintenant être décrit en détail, ce qui permettra de bien faire ressortir les interactions entre les différents éléments mécaniques et leurs effets techniques particulièrement avantageux.

En partant d’une configuration du dispositif 1 dans laquelle la longe 3 est complètement enroulée autour du tambour 41 de l’enrouleur 4 (à l'exception d’une certaine longueur de portion libre 32 de la longe 3 qui reste bien entendue située à l'extérieur du boîtier 2), l’utilisateur qui souhaite se ménager une certaine longueur de portion libre 32 de longe 3 sensiblement lâche vient exercer, manuellement ou par déplacement de son corps, sur la portion libre 32 de la longe 3 un effort de traction supérieur à l’effort de rappel du moyen de rappel automatique 6 de sorte à entraîner en rotation le tambour 41 dans le sens de déroulement E et à dérouler la longe 3 à la longueur souhaitée. A chaque fois que le tambour effectue une rotation, des bruits de cliquet se font entendre, caractéristiques du passage du cliquet 821 de sa position neutre à sa position de retenue et de l’engagement du doigt 822 dudit cliquet 821 dans une des encoches 813A, 813B du mécanisme à rochet 811 du moyen de retenue 8. Le nombre de ces bruits est bien entendu dépendant du nombre d’encoches 813A, 813B que comporte ie mécanisme à rochet811. Entre chaque interaction du cliquet 821 avec le mécanisme à rochet811, ledit cliquet 821 reprend sa position neutre sous l’effet de rappel élastique exercé par le ressort de traction 83.

Lorsque la portion libre 32 de la longe 3 a atteint la longueur souhaitée, l’utilisateur continue à exercer son effort de traction jusqu'à entendre au moins un desdits bruits de cliquet. L’effort de traction peut dès lors être relâché, le moyen d’enroulement automatique 6 étant désormais inhibé par l’interaction du cliquet 821 et du mécanisme à rochet811, la longueur de la portion libre 32 ainsi déroulée reste sensiblement identique à, ou voisine de, la longueur souhaitée.

Alternativement, il est également possible de dérouler la longe 3 au-delà des bruits de cliquet, puis de relâcher progressivement l’effort de traction de sorte que la longe 3 s’enroule à nouveau automatiquement, sous l’effet du moyen de rappel automatique 6, jusqu’à entendre au moins un desdits bruits de cliquet.

Ces bruits de cliquet constituent une indication sonore particulièrement pratique pour l’utilisateur, permettant une utilisation facile et rassurante du dispositif 1 et de son moyen de blocage 8. Comme introduit ci-avant, il est toujours par ailleurs possible de reproduire le procédé décrit ci-dessus de sorte à augmenter encore la longueur de la partie libre 32 de la longe 3 sensiblement lâche.

Pour débrayer le moyen de retenue 8, permettre à nouveau au moyen de rappel automatique 6 d’exercer son effort de rappel et pouvoir ainsi enrouler ainsi à nouveau la longe 3 dans le boîtier 2, l’utilisateur vient : - exercer un nouvel effort de traction sur la portion libre 32 pour dérouler une longueur plus ou moins longue de longe 3 et permettre au cliquet 821 de se désengager des encoches 813A, 813B du mécanisme à rochet811 et de reprendre sa position neutre, puis - de relâcher, préférentiellement totalement, ledit effort de traction, de manière à ce que, sous l’effet de l’effort de rappel exercé par le moyen de rappel automatique 6, le tambour 41 acquiert une vitesse d'enroulement telle qu’à chaque tour ie cliquet 821 est repoussé dans sa position de débrayage par le mécanisme à rochet 811, sans que le doigt 822 du cliquet 821 n’ait le temps de s’engager et de s’arrêter dans l'une des encoches 813A, 813B et donc que le cliquet 821 n’occupe sa position de blocage.

Notamment dans le cas particulier où la longe 3 n’est que très peu déroulée, l’exercice d’un nouvel effort de traction mentionné ci-dessus permet avantageusement, en entraînant la rotation du tambour 41, de venir emmagasiner suffisamment d’énergie dans le ressort de torsion 61 du moyen de rappel automatique 6 pour que ce dernier exerce en retour, lorsque ledit effort de traction cesse, un effort de rappel apte à permettre ia mise en rotation de l’enrouleur 4 dans le sens d’enroulement E à une vitesse supérieure à une vitesse prédéfinie, celle-ci correspondant avantageusement à la vitesse en deçà de laquelle le doigt 822 du cliquet 821 a le temps de s’engager et de s'arrêter dans l’une des encoches 813A, 813B.

On comprend ainsi que le fonctionnement du moyen de retenue 8 peut être à volonté ajusté et optimisé grâce à la mise en oeuvre d’un mécanisme à rochet811 plus ou moins long et comportant un nombre plus ou moins important d’encoches 813A, 813B, selon certaines caractéristiques du dispositif 1 telles que le diamètre du tambour 41, la masse du tambour 41, la puissance du ressort de torsion 61 du moyen de rappel automatique 6, en encore les caractéristiques dimensionnelles et mécaniques de la longe 3.

Il est par ailleurs à noter que la mise en oeuvre d’un mécanisme à rochet811 comportant au moins deux encoches 813A, 813B peut se révéler particulier intéressant, au sens où cela peut permettre d’éviter un débrayage involontaire du moyen de retenue 8 dans le cas où l’utilisateur viendrait à exercer malencontreusement un effort de traction sur la portion libre 32 de la longe 3, le moyen de retenue 8 étant dans sa configuration de retenue. Un tel débrayage involontaire pourrait risquer de surprendre et de déstabiliser l’utilisateur. En cas d’exercice d’un tel effort de traction involontaire, le tambour 41 peut se mettre brièvement en rotation de sorte que le doigt 822 du cliquet 821 vienne interagir avec une encoche voisine 813B, rétablissant ainsi la configuration de blocage du moyen de retenue 8.

En définitive, le dispositif 1 antichute à rappel automatique de l’invention allie judicieusement et efficacement sécurité, ergonomie, confort et facilité d’utilisation, permettant ainsi à un utilisateur de se maintenir et de se mouvoir en hauteur avec une grande liberté de mouvement, tout en étant en permanence prémuni contre les risques de chute.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif (1) antichute à rappel automatique, comprenant : - un boîtier (2), -un enrouleur(4) à tambour(41) monté de façon rotative relativement audit boîtier (2) autour d’un premier axe de rotation (X-X’), - une longe (3) destinée à être enroulée autour dudit tambour (41) par rotation dudit tambour (41) dans un sens d’enroulement (E), ladite longe (3) comprenant une portion libre (32) qui s’étend à l’extérieur dudit boîtier (2) et dont la longueur varie entre une longueur maximale et une longueur minimale en fonction du degré d'enroulement de la longe (3) autour du tambour (41), ledit dispositif (1) étant conçu pour autoriser l’ajustement de la longueur de ladite portion libre (32) à une longueur souhaitée par l’exercice d’un effort de traction sur la portion libre (32) afin d’entraîner l’enrouleur (4) en rotation dans un sens de déroulement (D) opposé au sens d’enroulement (E), - un moyen de rappel automatique (6) qui exerce un effort de rappel tendant à entraîner la rotation de l’enrouleur (4) dans le sens d’enroulement (E), - un moyen de blocage automatique (7) conçu pour bloquer l’enrouleur (4) en cas de chute et empêcher de cette façon le déroulement de ladite longe (3), ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce qu’il comprend un moyen de retenue (8) conçu pour inhiber ou limiter automatiquement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6) afin de maintenir, lorsque ledit effort de traction cesse, la longueur de ladite portion libre (32) sensiblement voisine de, ou identique à, ladite longueur souhaitée.
2. 2 - Dispositif (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de retenue (8) est conçu pour ne pas s’opposer à la rotation de l’enrouleur (4) dans le sens de déroulement (D).
3. 3- Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit moyen de retenue (8) peut évoluer entre au moins deux configurations distinctes dont : - une configuration de retenue, dans laquelle le moyen de retenue (8) est conçu pour inhiber le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6), et - une configuration de débrayage, dans laquelle le moyen de retenue (8) est conçu pour ne pas inhiber ni limiter le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6).
4. 4 - Dispositif (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit moyen de rappel automatique (6) coopère avec ledit moyen de retenue (8) de sorte que, le moyen de retenue (8) étant dans sa configuration de retenue et en réponse à un effort de traction exercé sur la portion libre (32) de la longe (3), ledit moyen de rappel automatique (6) exerce en retour un effort de rappel apte à permettre la rotation de l’enrouleur (4) dans le sens d'enroulement (E) à une vitesse supérieure à une vitesse prédéfinie de sorte à faire évoluer automatiquement ledit moyen de retenue (8) vers sa configuration de débrayage.
5. 5- Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de retenue (8) comprend : - au moins un premier élément de retenue (81) embarqué sur l’enrouleur (4), et - au moins un deuxième élément de retenue (82) embarqué sur le boîtier (2), lesdits premier et deuxième éléments de retenue (81, 82) étant conçu pour interagir afin d’inhiber ou de limiter automatiquement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6).
6. 6 - Dispositif (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier élément de retenue (81) comprend un mécanisme à rochet(811) et le deuxième élément de retenue (82) comprend un cliquet (821) monté à pivotement.
7. 7- Dispositif (1 ) selon la revendication 6, caractérisé en ce que le mécanisme à rochet(811) comprend au moins une portion arquée (812) comportant au moins une encoche (813A) définissant deux dents (814A, 814C) s’étendant radialement.
8. 8 - Dispositif (1) selon la revendication 7, caractérisé ce que ladite portion arquée (812) comporte une pluralité d’encoches (813A, 813B) espacées de manière équi- angulaire et définissant une pluralité de dents (814A, 814B, 814C) s’étendant radialement.
9. 9- Dispositif (1) selon la revendication 7 ou 8, caractérisé ce que le mécanisme à rochet (811) se présente sous la forme d’un disque (817) monté à rotation selon un deuxième axe de rotation (Y-Y’), à partir de la périphérie externe duquel se projette ladite portion arquée (812).
10. 10 - Dispositif (1) selon la revendication précédente, caractérisé ce que le mécanisme à rochet (811) est relié solidairement à l’un des flancs (43) dudit tambour (41) de sorte que les premier et deuxième axes de rotation (X-X\ Y-Y') sont confondus et que la mise en rotation du tambour (41) entraîne la mise en rotation conjointe dudit mécanisme à rochet (811).
11. 11 -Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce que le cliquet (821) est conçu de sorte à évoluer au moins entre : - au moins une position de retenue, dans laquelle le cliquet (821) coopère avec le mécanisme à rochet (811), de manière à inhiber le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6) en s’opposant à la rotation de l’enrouleur (4) dans le sens d’enroulement, -une position de débrayage, dans laquelle ledit cliquet(821) ne coopère pas avec le mécanisme à rochet (811), de manière à ce que le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6) soit totalement autorisé.
12. 12 - Dispositif (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de retenue (8) est conçu de sorte à pouvoir évoluer vers une configuration neutre, laquelle correspond préférentiellement à une position neutre du cliquet (821) dans laquelle ledit cliquet (821) ne coopère pas avec le mécanisme à rochet (811) et autorise au moins partiellement le fonctionnement dudit moyen de rappel automatique (6).
13. 13 - Dispositif (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen de retenue (8) comprend un moyen de rappel élastique (83), par exemple un ressort de traction (83), destiné à rappeler élastiquement le cliquet (821) dans sa position neutre lorsqu’il est dans sa position de retenue ou dans sa position de débrayage,
14. 14-Dispositif (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend ladite longe (3), cette dernière étant sélectionnée dans le groupe comprenant les sangles, les câbles, les chaînes et les cordes.