FR3042384A1 - Structure de ruche pour l'exploitation ou l'elevage des abeilles - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une structure de ruche pour l'exploitation ou l'élevage des abeilles. Selon l'invention, cette structure de ruche comprend plusieurs éléments superposés, à savoir : - un élément de base (4) muni d'un élément de socle (2) monobloc ou amovible, lequel élément de base (4) est adapté pour recevoir des cadres alvéolés, - un élément nourrisseur (6), - un élément de couvercle (7), et - éventuellement, au moins un élément de hausse (5) entre ledit élément de base (4) et ledit élément nourrisseur (6) ; chacun desdits éléments (4, 5, 6, 7) est délimité par une ceinture de parois (41, 51, 61, 71) dont la section générale horizontale est carrée ou rectangulaire, et dont l'une au moins des bordures périphériques quadrangulaires supérieure et/ou inférieure est munie de moyens d'emboitement (44, 54, 64) pour son emboitement avec un élément juxtaposé (4, 5, 6, 7) sous-jacent ou sus-jacent ; en outre, lesdits éléments emboitables (4, 5, 6, 7) sont réalisés en polypropylène expansé, dont la masse volumique est comprise entre 50 et 100 g/L ; et au moins certains des angles desdites bordures périphériques munis desdits moyens d'emboitement (44, 54, 64) comportent une réservation d'accès manuel (8), pour faciliter les opérations de séparation desdits éléments emboités.

Description

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne une structure de ruche pour l’exploitation ou l’élevage des abeilles.

Arriere-plan technologique

De manière classique, les structures de ruches pour l’exploitation du miel ou l’élevage des abeilles comportent un socle muni d’un piètement pour reposer au sol, une base recevant des cadres alvéolés amovibles verticaux, éventuellement une ou plusieurs hausses complémentaires également équipées de tels cadres alvéolés amovibles, un élément nourrisseur (pour l’apport de produit(s) alimentaire(s), de complément(s) et/ou de produit(s) de traitement), et un couvercle de fermeture supérieur.

Ces ruches sont souvent réalisées en bois, parfois en polystyrène. Elles peuvent être réalisées en plusieurs éléments délimités chacun par une ceinture de parois de section horizontale carrée ou rectangulaire, munie d’une bordure périphérique quadrangulaire inférieure et d’une bordure périphérique quadrangulaire supérieure, équipées pour certaines de moyens qui permettent leur emboîtement amovible.

Cependant, les ruches en bois n’assurent pas une isolation optimale du volume intérieur de vie des abeilles, et elles sont relativement lourdes ce qui peut rendre leur déplacement difficile.

De leur côté, les ruches en polystyrène sont plus légères et présentent de meilleures caractéristiques d’isolation ; mais elles sont relativement fragiles et sensibles au vieillissement ainsi qu’aux conditions climatiques.

De ce fait, leur durée de vie est limitée. D’autre part, une fois les différents éléments constitutifs emboîtés les uns dans les autres, les abeilles obturent les lignes intérieures d’emboitement avec de la propolis pour calfeutrer le volume interne.

Cependant, ce calfeutrage crée une liaison entre les éléments constitutifs emboîtés, qui rend les opérations de démontage/séparation plus difficiles, en particulier du fait des caractéristiques de légèreté des éléments en polystyrène.

Objet de l’invention

Afin de remédier à ces inconvénients, la présente invention propose une structure de ruche pour l’exploitation ou l’élevage des abeilles comprenant plusieurs éléments superposés, à savoir : - un élément de base muni d’un élément de socle monobloc ou amovible, lequel élément de base est adapté pour recevoir des cadres alvéolés, - un élément nourrisseur, - un élément de couvercle, et - éventuellement, au moins un élément de hausse, entre ledit élément de base et ledit élément nourrisseur, chacun desdits éléments étant délimité par une ceinture de parois dont la section générale horizontale est carrée ou rectangulaire, laquelle ceinture de parois comporte une bordure périphérique quadrangulaire supérieure et une bordure périphérique quadrangulaire inférieure, l’une au moins desdites bordures périphériques quadrangulaires supérieure et inférieure étant munie de moyens d’emboitement pour son emboîtement avec un élément juxtaposé sous-jacent ou sus-jacent ; et conformément à la présente invention, lesdits éléments emboîtables sont réalisés en polypropylène expansé, dont la masse volumique est comprise entre 50 et 100 g/L, de préférence entre 60 et 80 g/L ; en outre, au moins certains des angles desdites bordures périphériques munies desdits moyens d’emboitement comportent une réservation d’accès manuel, pour faciliter les opérations de séparation desdits éléments emboîtés.

Selon une caractéristique avantageuse, les quatre angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure d’au moins l’élément de base et de l’élément nourrisseur comportent une telle réservation d’accès manuel.

En outre, de préférence, au moins certaines desdites bordures périphériques quadrangulaires comportent, sur la longueur d’au moins deux parois en opposition, au moins une réservation adaptée au passage d’un outil de séparation desdits éléments emboîtés. D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la structure de ruche conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes : - Les moyens d’emboitement des bordures périphériques quadrangulaires des différents éléments consistent en des couples de nervure/rainure d’emboitement. - La structure de ruche comporte un élément de socle amovible muni d’un piètement ; et la bordure périphérique quadrangulaire supérieure de cet élément de socle amovible comporte une nervure ou une rainure d’emboitement destinée à coopérer avec une nervure ou une rainure complémentaire d’emboitement d’un élément directement sus-jacent, certains au moins des angles de ladite bordure périphérique quadrangulaire supérieure comportant une réservation d’accès manuel. - Ledit élément de socle amovible comporte un plateau de fond muni d’une large ouverture, ou de deux ouvertures séparées par une traverse centrale, laquelle ou lesquelles ouvertures sont bordées par une feuillure pour l’accueil de la bordure périphérique d’une grille plane d’aération, laquelle feuillure comporte des plots monoblocs adaptés pour l’emboitement élastique et le maintien en position de ladite ou desdites grilles d’aération. - La structure de ruche comporte un élément de base et un élément de socle amovible, adaptés pour constituer une ruche de type « Langstroth >> ; et elle comporte un élément de réhausse amovible, emboîtable, entre ledit élément de socle et ledit élément de base, adapté pour constituer une ruche de type « Dadant >>. - L’élément nourrisseur comporte une ceinture de parois munie d’une bordure périphérique quadrangulaire supérieure et d’une bordure périphérique quadrangulaire inférieure, ainsi que deux plateaux de fond monoblocs, séparés par une ouverture transversale s’étendant entre deux parois en opposition de ladite ceinture de parois, constituant une trappe d’accès pour les abeilles ; cette ouverture transversale est bordée par deux parois de cloisonnement parallèles, réalisées monoblocs, qui s’étendent en direction de ladite bordure périphérique quadrangulaire supérieure, sur une hauteur inférieure à celle de ladite ceinture de parois, formant ainsi deux compartiments de part et d’autre de ladite ouverture transversale ; lesdits plateaux de fond comportent chacun une pente descendante en direction de ladite paroi de cloisonnement associée ; chacun desdits compartiments comporte un élément séparateur amovible apte à venir se positionner parallèlement à ladite paroi de cloisonnement en regard, délimité par une bordure inférieure, une bordure supérieure et deux bordures latérales ; lesquelles bordures latérales comportent des organes en forme de coulisseaux aptes à venir se positionner par coulissement dans des rainures complémentaires formant coulisses, ménagées dans les faces internes desdites parois en opposition, (i) avec ladite bordure inférieure à distance dudit plateau de fond pour préserver une fente de passage pour un liquide déposé sur ledit plateau de fond, tout en interdisant le passage des abeilles, et (ii) avec ladite bordure supérieure s’étendant jusqu’à un niveau intermédiaire entre ladite bordure supérieure desdites parois de cloisonnement et la bordure périphérique quadrangulaire supérieure de la ceinture de parois ; en outre, ledit élément nourrisseur comporte une plaque de fermeture amovible, apte à venir fermer l’ouverture entre lesdites bordures supérieures des deux éléments séparateurs amovibles.

Dans ce cadre, de préférence, les plateaux de fond de l’élément nourrisseur comportent chacun un emplacement délimité, pour la réalisation d’un orifice traversant, en particulier en forme de diminution d’épaisseur de matière. - L’élément de base, et le cas échéant, l’élément de réhausse et l’élément de hausse, comportent chacun au moins un emplacement délimité, pour la réalisation d’un orifice traversant, en particulier en forme de diminution d’épaisseur de matière.

Description detaillee d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d’une structure de ruche conforme à l’invention, avec ses différents éléments constitutifs emboîtés les uns sur les autres ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée de la structure de ruche illustrée sur la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de l’élément de socle amovible de la structure de ruche illustrée sur les figures 1 et 2, représenté de manière isolée et éclatée ; - la figure 4 est une vue en coupe selon le plan de coupe 4-4 de la figure 3; - la figure 5 est une vue en perspective de l’élément de base de la structure de ruche illustrée sur les figures 1 et 2, représenté de manière isolée ; - la figure 6 est une vue en perspective de l’élément nourrisseur de la structure de ruche illustrée sur les figures 1 et 2, représenté de manière isolée et avec ses éléments constitutifs amovibles séparés ; - la figure 7 est une vue en coupe longitudinale verticale de l’élément nourrisseur illustré sur la figure 6, représenté avec ses éléments constitutifs amovibles en position montée.

La structure de ruche 1 illustrée sur les figures 1 et 2 a une forme générale parallélépipédique et comprend une pluralité d’éléments superposés réalisés en polypropylène expansé, à savoir, du bas vers le haut : - un élément de socle 2, - un élément de réhausse 3, - un élément de base 4, - un élément de hausse 5, - un élément nourrisseur 6, et - un élément de couvercle 7.

Chacun de ces éléments 2, 3, 4, 5, 6 et 7 a une forme générale parallélépipédique et est délimité par une ceinture de parois 21, 31, 41, 51, 61 et 71 dont la section horizontale est carrée ou rectangulaire.

Cette ceinture de quatre parois de chacun desdits éléments 2, 3, 4, 5, 6 et 7 comporte, respectivement, une bordure périphérique quadrangulaire supérieure 22, 32, 42, 52, 62 et 72, et, respectivement, une bordure périphérique quadrangulaire inférieure 23, 33, 43, 53, 63 et 73.

Comme détaillé par la suite, les bordures périphériques quadrangulaires supérieures et/ou inférieures de chacun de ces éléments 2, 3, 4, 5, 6 et 7 comporte des moyens d’emboitement, pour l’emboitement amovible avec un élément juxtaposé sous-jacent et/ou sus-jacent, ces moyens d’emboitement amovible consistant en des couples de nervure/rainure d’emboitement complémentaires (pour optimiser les caractéristiques d’isolation et obtenir une bonne tenue latérale des éléments emboîtés).

En outre, certains au moins des angles desdites bordures périphériques munies desdits moyens d’emboitement comportent une réservation d’accès manuel 8, pour faciliter les opérations de séparation desdits éléments emboîtés.

Chacun des éléments 2, 3, 4, 5, 6 et 7 est réalisé par une technique de moulage-injection de polypropylène expansé dont la masse volumique est comprise entre 50 et 100 g/L, de préférence comprise entre 60 et 80 g/L, pour obtenir un compromis intéressant entre légèreté, résistance et coût matière.

Cette ruche 1 peut avoir une largeur de l’ordre de 435 mm, une longueur de l’ordre de 522 mm et une hauteur comprise entre 400 et 650 mm, en fonction du choix des différents éléments 2, 3, 4, 5, 6 et 7 emboîtés. L’élément de socle 2 de la structure de ruche 1 est visible sur les figures 1 et 2, et il est représenté isolément sur les figures 3 et 4.

Cet élément de socle 2, réalisé en polypropylène expansé, se compose d’une ceinture 21 de quatre parois latérales : une paroi avant 211, une paroi arrière 212 et deux parois de côtés 213.

La bordure périphérique quadrangulaire supérieure 22 de la ceinture de parois 21 comporte une nervure d’emboîtement 24 en saillie qui s’étend sur la longueur de la paroi arrière 212, des parois de côtés 213 et des côtés latéraux de la paroi avant 211, cela en léger retrait vers l’intérieur pour ménager une face d’appui périphérique externe 25.

La bordure périphérique quadrangulaire inférieure 23 comporte un piètement monobloc 26, constitué d’une pluralité de plots 261 régulièrement répartis ; et elle se prolonge par un plateau de fond 27 muni de deux larges ouvertures rectangulaires 28 séparées par une traverse centrale 29.

Cette traverse centrale 29 s’étend dans le plan longitudinal médian de l’élément de socle 2, passant par le centre des parois avant 211 et arrière 212.

Les deux ouvertures 28 sont bordées par une feuillure périphérique 281 pour l’accueil de la bordure périphérique d’une grille plane d’aération rapportée 282 (seule l’une des deux grilles 282 est représentée sur la figure 3 ; et les deux grilles 282 n’ont pas été représentées sur la figure 2).

Les grilles d’aération 282 sont réalisées en matière plastique ou en métal. Chacune d’elles vient se positionner dans l’une des feuillures 281 du plateau de fond 27 bordant chaque ouverture 28 ; et elle est maintenue dans cette feuillure 281 par emboîtement élastique, au moyen de plots monobloc 283 ménagés dans le plateau de fond 27, juste au-dessus du fond de la feuillure 281 (ces plots monoblocs 283 sont séparés du fond de la feuillure 281 d’une distance correspondant, au jeu près, à l’épaisseur de la grille 282). A titre de variante, le plateau de fond 27 peut comporter une unique large ouverture, bordée par une feuillure, pour l’accueil d’une unique grille d’aération.

Les deux angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 22 qui raccordent la paroi arrière 212 et les parois de côtés 213, comportent une réservation d’accès manuel 8.

Comme on peut le voir sur la figure 3, la face d’appui périphérique externe 25 comporte des réservations 251 (ici au nombre de deux au niveau des deux parois de côtés 213 en opposition), adaptées pour créer une ouverture latérale accessible depuis l’extérieur, pour le passage d’un outil entre deux éléments juxtaposés emboîtés (en l’occurrence entre le socle 2 et l’élément de réhausse 3) en vue d’aider à séparer ces deux éléments 2, 3 emboîtés (par utilisation d’un bras de levier en particulier).

Au niveau de la paroi avant 211, l’élément de socle 2 comporte une extension vers l’avant et la bordure supérieure 22 est agencée pour recevoir une plaque verticale amovible rapportée 9, constituant une trappe d’entrée/sortie pour les abeilles.

Une telle plaque amovible 9 est classique en elle-même ; elle est munie d’ouvertures d’aération supérieures 91 et d’ouvertures d’entrée/sortie inférieures 92. Ses deux côtés latéraux 93 sont adaptés pour venir s’encastrer dans des rainures d’encastrement 211a ménagées dans l’extension avant du socle 2, juste derrière deux plots monoblocs 211b.

Cette plaque verticale amovible 9 peut être réalisée en matière plastique (matériau du genre ABS par exemple), et son épaisseur peut être de l’ordre de 2 à 3 mm. L’élément de réhausse 3 est visible sur les figures 1 et 2. Cet élément de réhausse 3, réalisé en polypropylène expansé, a une forme générale parallélépipédique et il est délimité par une ceinture de quatre parois latérales 31 : une paroi avant 311, une paroi arrière 312 et deux parois de côtés 313.

La bordure périphérique quadrangulaire supérieure 32 de cette ceinture de parois 31 comporte une nervure d’emboîtement 34, en saillie, qui s’étend sur toute sa longueur, cela en léger retrait vers l’intérieur pour ménager une face d’appui périphérique externe 35. Cette face d’appui périphérique externe 35 comporte des réservations 351 (ici au nombre de deux au niveau des deux parois de côtés 313 en opposition), adaptées pour créer une ouverture latérale accessible depuis l’extérieur, pour le passage d’un outil entre deux éléments juxtaposés emboîtés (en l’occurrence entre l’élément de réhausse 3 et l’élément de base 4) en vue d’aider à séparer ces deux éléments 3 et 4 emboîtés (par mise en oeuvre d’un bras de levier en particulier.

La bordure périphérique quadrangulaire inférieure 33 de la ceinture de parois 31 comporte une rainure d’emboîtement 36 (visible figure 4), adaptée pour coopérer avec la nervure d’emboîtement 24 de l’élément de socle 2, pour leur emboîtement amovible.

Les quatre angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 32 comportent une réservation d’accès manuel 8. D’autre part, les deux parois de côtés 313 comportent une réservation centrale 313a constituant une structure de poignée pour sa préhension par un utilisateur (figures 1 et 2).

En outre, toujours sur les figures 1 et 2, on remarque que la paroi avant 311 de la ceinture de parois 31 comporte au moins un emplacement délimité 314 pour la réalisation d’un orifice traversant.

Cette paroi avant 311 comporte en l’occurrence deux emplacements délimités 314, ménagés de part et d’autre du plan longitudinal médian de l’élément de réhausse 3.

La paroi arrière 312 de l’élément de réhausse 3 peut également comporter un ou deux emplacements délimités du même genre.

Chacun de ces emplacements délimités 314 se présente de préférence sous la forme d’une diminution d’épaisseur de matière (ici de forme hexagonale). Ils permettent de définir une zone de perçage pour la réalisation d’un orifice supplémentaire d’entrée/sortie pour les abeilles.

La face interne des quatre parois 311,312, 313 de l’élément de réhausse 3 définit une partie de l’espace de vie interne de la ruche 1. L’élément de base 4 est visible sur les figures 1 et 2, et il est représenté isolément sur la figure 5. Cet élément de base 4, réalisé en polypropylène expansé, a une forme générale parallélépipédique et est délimité par une ceinture de quatre parois latérales 41 : une paroi avant 411, une paroi arrière 412 et deux parois de côtés 413.

La bordure périphérique quadrangulaire supérieure 42 de cette ceinture de parois 41 comporte une nervure d’emboîtement 44 en saillie qui s’étend sur toute sa longueur, cela en léger retrait vers l’intérieur pour ménager une face d’appui périphérique externe 45. Cette face d’appui périphérique externe 45 comporte des réservations 451 (ici au nombre de deux au niveau des deux parois de côtés 413 en opposition), adaptées pour créer une ouverture latérale accessible depuis l’extérieur, pour le passage d’un outil entre deux éléments juxtaposés emboîtés (en l’occurrence entre l’élément de base 4 et l’élément de hausse 5) en vue d’aider à séparer ces deux éléments 4 et 5 emboîtés (par mise en oeuvre d’un bras de levier en particulier).

La bordure périphérique quadrangulaire inférieure 43 de la ceinture de parois 41 comporte une rainure d’emboîtement (non visible sur les figures) adaptée pour coopérer avec la nervure d’emboîtement 34 de l’élément de réhausse 3.

Les quatre angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 42 comportent une réservation d’accès manuel 8. D’autre part, les deux parois de côtés 413 comportent une réservation centrale 413a constituant une structure de poignée, pour la prise en mains par un utilisateur (figures 1,2 et 5).

En outre, toujours sur les figures 1, 2 et 5, on remarque que la paroi avant 411 de la ceinture de parois 41 comporte au moins un emplacement délimité 414 pour la réalisation d’un orifice traversant.

Cette paroi avant 411 comporte en l’occurrence deux emplacements délimités 414 ménagés de part et d’autre du plan longitudinal médian de l’élément de base 4.

La paroi arrière 412 de l’élément de base 4 peut également comporter un ou deux emplacements délimités du même genre.

Chacun de ces emplacements délimités 414 se présente de préférence sous la forme d’une diminution de matière (ici de forme hexagonale). Ils permettent de définir une zone de perçage permettant la réalisation d’un orifice supplémentaire d’entrée/sortie pour les abeilles.

La face interne des quatre parois 411, 412, 413 de l’élément de base 4 définit une partie de l’espace de vie interne de la ruche 1.

La face interne de la paroi arrière 412 et la face interne de la paroi avant 411 comportent une pluralité de logements 415, ménagés au niveau de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 42, pour la réception et le positionnement des extrémités latérales supérieures saillantes de cadres alvéolés amovibles (non représentés) qui permettent la production du miel (pour une ruche d’exploitation), ou qui servent à l’élevage de nouvelles abeilles (pour une ruche d’élevage).

Ces cadres alvéolés, classiques en eux-mêmes, sont généralement constitués d’une juxtaposition d’alvéoles hexagonales de cire entourées par un cadre en bois.

Ces cadres alvéolés sont disposés verticalement et espacés les uns des autres d’une distance de l’ordre de 6 à 8 mm.

Les logements 415 sont ménagés en creux dans l’épaisseur des parois avant 411 et arrière 412 en opposition ; ils sont ouverts en partie supérieure et ils sont séparés deux à deux par une entretoise monobloc 416 pour respecter l’espacement requis entre les cadres alvéolés.

Ces logements 415 sont ici au nombre de dix pour constituer une ruche d’exploitation dix cadres ; mais ils peuvent être en nombre différent, par exemple douze pour constituer une ruche d’exploitation douze cadres, ou six, pour constituer une ruche d’élevage six cadres.

Au niveau de la bordure périphérique quadrangulaire inférieure 43, on remarque que la face interne de la paroi arrière 412 comporte des plots monoblocs en saillie 417, adaptés pour constituer des entretoises de séparation et de calage de la partie inférieure des cadres alvéolés.

Les bordures périphériques quadrangulaires inférieures 33 et 43 de l’élément de réhausse 3 et de l’élément de base 4, avec leurs rainures d’emboitement, sont identiques pour autoriser l’emboitement de l’élément de base 4 directement sur l’élément de socle 2, sans utiliser l’élément de réhausse 3. L’élément de base 4 est adapté en dimensions (notamment en hauteur) de sorte, une fois positionné par emboîtement direct sur l’élément de socle 2, à constituer une ruche de type « Langstroth >> ; et l’élément de réhausse 3 constitue un élément amovible d’extension de la hauteur de l’élément de base 4, sa hauteur étant adaptée de sorte, une fois associé par emboîtement à cet élément de base 4, à constituer une ruche de type « Dadant >>. L’utilisateur choisit alors les cadres alvéolés adaptés au type de ruche qu’il souhaite constituer. L’élément de hausse 5, visible sur les figures 1 et 2, est optionnel et il présente et une structure identique ou similaire à celle de l’élément de base 4.

Cet élément de hausse 5, réalisé en polypropylène expansé, a une forme générale parallélépipédique et est délimité par une ceinture de quatre parois latérales 51 : une paroi avant 511, une paroi arrière 512 et deux parois de côtés 513.

La bordure périphérique quadrangulaire supérieure 52 de cette ceinture de parois 51 comporte une nervure d’emboitement 54 en saillie qui s’étend sur toute sa longueur, cela en léger retrait vers l’intérieur, pour ménager une face d’appui périphérique externe 55.

Cette face périphérique externe 55 comporte des réservations 551 (ici au nombre de deux au niveau des deux parois de côtés 513 en opposition), adaptées pour créer une ouverture latérale accessible depuis l’extérieur pour le passage d’un outil entre les deux éléments juxtaposés emboîtés (en l’occurrence entre l’élément de hausse 5 et l’élément nourrisseur 6) en vue d’aider à séparer ces deux éléments 5 et 6 emboîtés (par mise en oeuvre d’un bras de levier en particulier).

La bordure périphérique quadrangulaire inférieure 53 de la ceinture de parois 51 comporte une rainure d’emboitement (non visible sur les figures), adaptée pour coopérer par emboîtement amovible avec la nervure d’emboitement 44 de l’élément de base 4.

Les quatre angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 52 comportent une réservation d’accès manuel 8. D’autre part, les deux parois de côtés 513 comportent une réservation centrale 513a constituant une structure de poignée, pour la prise en mains par un utilisateur (figures 1 et 2).

En outre, toujours sur les figures 1 et 2, on remarque que la paroi avant 511 de la ceinture de parois 51 comporte au moins un emplacement délimité 514, pour la réalisation d’un orifice traversant.

Cette paroi avant 511 comporte en l’occurrence deux emplacements délimités 514 ménagés de part et d’autre du plan longitudinal médian de l’élément de hausse 5.

La paroi arrière 512 de l’élément de hausse 5 peut également comporter un ou deux emplacements délimités du même genre.

Chacun de ces emplacements délimités 514 se présente de préférence sous la forme d’une diminution de matière (ici de forme hexagonale).

Ils permettent de définir une zone de perçage pour la réalisation d’un orifice supplémentaire d’entrée/sortie pour les abeilles.

La face interne des quatre parois 511,512 et 513 de l’élément de hausse 5 définit une partie de l’espace de vie interne de la ruche 1.

La face interne de la paroi arrière 512 et la face interne de la paroi avant 511 comportent une pluralité de logements 515, ménagés au niveau de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 52, pour la réception et le positionnement des extrémités latérales supérieures de cadres alvéolés amovibles (non représentés) qui permettent la production de miel.

Ces cadres alvéolés, classiques en eux-mêmes, sont du même type que ceux placés dans l’élément de base 4. Ils sont disposés verticalement et espacés les uns des autres d’une distance de l’ordre de 6 à 8 mm, et ils s’étendent sur la hauteur de l’élément de hausse 5.

Les logements 515 sont ménagés en creux dans l’épaisseur des parois avant 511 et arrière 512 en opposition et ils sont ouverts en partie supérieure. Comme pour l’élément de base 4, ils sont séparés deux à deux par une entretoise monobloc.

Ces logements 515 sont ici au nombre de dix pour constituer une ruche d’exploitation dix cadres. L’élément de hausse 5 illustré sur les figures est particulièrement adapté pour être associé à un élément de socle 2, un élément de réhausse 3 et un élément de base 4 dans le cadre d’une ruche de type « Dadant >> (avec un élément nourrisseur 6 et un élément de couvercle 7).

Pour une ruche de type « Langstroth >>, un élément de socle 2 peut être associé à un premier élément de base 4 et à un second élément de base 4, formant élément de hausse (avec en plus un élément nourrisseur 6 et un élément de couvercle 7).

Lorsqu’un élément de hausse est présent, de préférence, on sépare l’élément de base 4 et ledit élément de hausse par une grille en métal ou en matière plastique (type ABS par exemple), dont les ouvertures sont calibrées pour permettre le passage des abeilles et empêcher celui de la reine.

Cette grille de séparation permet donc d’empêcher la reine, située dans la partie inférieure de la ruche, d’accéder à l’élément de hausse dédié à la production de miel.

La grille correspondante peut venir reposer sur des plots monoblocs ménagés en partie supérieure de la face interne de l’élément de base 4, juste au-dessus de l’encombrement des cadres alvéolés que ce dernier supporte.

Les éléments de réhausse 3, de base 4 et de hausse 5 se présentent sous la forme de cadres délimités par leurs quatre parois périphériques, dépourvus d’organes de séparation entre eux. L’élément nourrisseur 6 est visible sur les figures 1 et 2 et il est représenté isolément sur les figures 6 et 7.

Cet élément nourrisseur 6, réalisé en polypropylène expansé, a une forme générale parallélépipédique et il est délimité par une ceinture de quatre parois latérales 61 : une paroi avant 611, une paroi arrière 612 et deux parois de côtés 613.

La bordure périphérique quadrangulaire 62 de cette ceinture de parois 61 comporte une nervure d’emboitement 64 en saillie qui s’étend sur toute sa longueur, cela en léger retrait vers l’intérieur pour ménager une face d’appui externe 65.

La bordure périphérique quadrangulaire inférieure 63 de la ceinture de parois 61 comporte une rainure d’emboitement 66 adaptée pour coopérer par emboîtement amovible avec la nervure d’emboitement 44 ou 54 de l’élément de base 4 ou de l’élément de hausse 5 (dans le cas où un tel élément de hausse 5 est présent).

Les quatre angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 62 comportent une réservation d’accès manuel 8. D’autre part, la bordure périphérique quadrangulaire inférieure 63 se prolonge par deux plateaux de fond monoblocs 67a et 67b, séparés par une ouverture transversale traversante 671.

Cette ouverture transversale 671 s’étend entre les deux parois de côtés 613, sur toute la distance qui les sépare, et sa fonction est de constituer une trappe d’accès pour les abeilles, entre l’élément nourrisseur 6 et le volume de vie délimité par les éléments de socle 2, de base 4 et éventuellement de réhausse 3 et de hausse 5. L’ouverture transversale 671 est bordée par deux parois de cloisonnement parallèles 672a et 672b réalisées monoblocs.

Ces deux parois de cloisonnement 672a et 672b s’étendent également parallèlement aux parois avant 611 et arrière 612. Elles s’étendent vers le haut depuis le plateau de fond monobloc associé 67a, 67b, en direction de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 62, sur une hauteur inférieure à celle de la ceinture de parois 61.

En association avec cette ceinture de parois 61, les deux parois de cloisonnement 672a et 672b forment deux compartiments 68a et 68b de part et d’autre de l’ouverture transversale 671.

Les faces en regard des deux parois de cloisonnement 672a, 672b qui délimitent l’ouverture traversante 671 sont parallèles et verticales.

Leurs faces opposées, situées respectivement en regard de la paroi avant 611 et de la paroi arrière 612, comportent un biseau ou une pente 672a1 et 672b1, depuis leur extrémité supérieure, destinée à faciliter la descente des abeilles vers le plateau de fond 67a, 67b en regard.

Comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, dans chaque compartiment 68a, 68b, le plateau de fond 67a, 67b comporte un emplacement délimité 673 pour la réalisation d’un orifice traversant.

Cet emplacement délimité 673 peut être un simple marquage et/ou se présenter sous la forme d’une diminution de matière (il présente ici une forme hexagonale). D’autre part, sur la figure 7, on remarque que les plateaux de fond 67a et 67b comportent chacun une pente descendante, respectivement depuis la paroi avant 611 et la paroi arrière 612, en direction de la paroi de cloisonnement 672a, 672b associée.

Pour le compartiment 68a, cette pente est ménagée sur la face de dessus du plateau de fond 67a et elle s’étend depuis la paroi avant 611 jusqu’à la paroi de cloisonnement 672a.

Pour le compartiment 68b, cette pente est ménagée sur la face de dessus du plateau de fond 67b et elle s’étend depuis la paroi arrière 612 jusqu’à la paroi de cloisonnement 672b.

Pour chaque compartiment 68a, 68b la pente correspondante peut être de l’ordre de 3 à 4 % ; elle est adaptée pour tendre à faire s’écouler un liquide disposé sur le plateau de fond 67a, 67b, en direction de la paroi de cloisonnement associée 672a, 672b. L’élément nourrisseur 6 comporte encore un élément séparateur 674a, 674b pour chaque compartiment 68a, 68b.

Chacun de ces éléments séparateurs 674a, 674b consiste en une paroi amovible adaptée pour venir se positionner dans l’un desdits compartiments 68a, 68b, à proximité d’une paroi de cloisonnement 672a, 672b, pour interdire l’accès des abeilles à la majeure partie du volume de ce compartiment, tout en autorisant leur accès à un liquide alimentaire ou de traitement présent sur le plateau de fond 67a, 67b, le long desdites parois de cloisonnement 672a, 672b.

Pour cela, chaque élément séparateur 674a, 674b consiste en un élément allongé, par exemple réalisé en polypropylène expansé, délimité par une bordure inférieure 674a1, 674b1, par une bordure supérieure 674a2, 674b2, ainsi que par deux bordures latérales 674a3, 674b3, et apte à venir se positionner de manière amovible parallèlement à la paroi de cloisonnement 672a, 672b, à proximité de cette dernière.

Les deux bordures latérales 674a3 ou 674b3 de chaque élément séparateur 674a, 674b, se présentent sous la forme d’un coulisseau adapté pour venir se positionner de manière amovible dans une rainure complémentaire 6131 ménagée dans la face interne des parois de côtés 613 en opposition.

Par exemple, les bordures latérales 674a3 et 674b3 se présentent sous la forme de coulisseaux à section en queue d’aronde, qui viennent coopérer avec les rainures 6131 dont la section complémentaire est également en queue d’aronde.

Des butées de coulisses 6132 sont prévues en partie basse desdites rainures 6131, pour préserver un passage ou une fente 675 (figure 7), entre la bordure inférieure 674a1, 674b1 des éléments séparateurs 674a, 674b, et la face de dessus des plateaux de fond associés 67a, 67b. Cette fente 675 s’étend sur toute la distance séparant les deux parois de côtés 613, et sa hauteur est de l’ordre de 2 à 3 mm par exemple, pour autoriser le passage d’un liquide déposé sur le plateau de fond 67a, 67b, tout en interdisant le passage des abeilles.

Ainsi, un liquide déposé sur le plateau de fond 67a, 67b entre l’élément séparateur 674a, 674b et la paroi avant 611 ou arrière 612, selon le cas, peut passer sous ledit élément séparateur par ladite fente 675 et rejoindre la bande de surface qui longe la paroi de cloisonnement 672a, 672b.

Comme on peut le voir sur la figure 7, une fois les éléments séparateurs 674a, 674b en position dans leur compartiment respectif 68a, 68b, leur bordure supérieure 674a2, 674b2 s’étend jusqu’à un niveau intermédiaire entre la bordure supérieure des parois de cloisonnement 672a, 672b et la bordure périphérique quadrangulaire supérieure 62 de la ceinture de parois 61. A ce niveau, on remarque la présence d’une plaque de fermeture amovible 676, adaptée pour venir fermer l’ouverture entre les bordures supérieures 674a2, 674b2 des deux éléments séparateurs amovibles 674a, 674b. Les faces internes des deux parois de côtés 613 de la ceinture de parois 61 comportent des logements 677 adaptés pour positionner et caler les extrémités de cette plaque de fermeture 676.

La plaque de fermeture 676 peut consister en une plaque de matière plastique (en matériau ABS par exemple) ayant 2 ou 3 mm d’épaisseur.

Sur les figures 6 et 7, on remarque encore la présence de réservations 674ç prévues dans les faces latérales des éléments séparateurs 674a et 674b, pour faciliter leur manoeuvre de positionnement par coulissement dans les rainures 6131, et leur enlèvement de ces rainures.

Un produit d’apport quelconque pour les abeilles (produit alimentaire, complément, produit de traitement ....) peut être déposé dans les compartiments 68a et 68b de l’élément nourrisseur 6. S’il s’agit d’un produit liquide, on utilise les éléments séparateurs 674a et 674b avec la plaque de fermeture 676, de manière à permettre aux abeilles d’y accéder, depuis l’espace interne de vie de la ruche, en passant par l’ouverture transversale 671, puis entre les parois de cloisonnement 672a, 672b et l’élément séparateur en regard 674a, 674b (le produit liquide en question passant par la fente 675 sous l’effet de la pente des plateaux de fond 67a, 67b).

La pente 672a 1, 672b1 des parois de cloisonnement 672a, 672b facilite alors la descente des abeilles.

On évite ainsi, ou tout au moins on limite, les risques de noyades des abeilles dans le liquide apporté.

La plaque de fermeture 676 empêche les abeilles de souder l’élément nourrisseur 6 avec l’élément de couvercle 7 au moyen de propolis ; elle empêche aussi les abeilles de sortir de la ruche en absence de l’élément de couvercle 7. S’il s’agit d’un produit solide (sous forme de poudre, pastille ou autre), les éléments séparateurs 674a, 674b et la plaque de fermeture 676 sont enlevés, et/ou on perce un orifice d’accès au niveau du ou des emplacements délimités 673.

On notera qu’une telle structure permet l’apport de deux produits différents dans les compartiments 68a et 68b ; il est aussi possible d’apporter un produit liquide dans l’un des compartiments et un produit solide dans l’autre compartiment. L’élément de couvercle 7 (visible sur les figures 1 et 2), est réalisé en polypropylène expansé. Il présente une forme générale parallélépipédique et il est délimité : - par une ceinture de parois latérales 71 formée d’une paroi avant 711, d’une paroi arrière 712 et de deux parois de côtés 713, - par une paroi de dessus 72, et - par une paroi de dessous 73.

La bordure périphérique quadrangulaire inférieure de la ceinture de parois 71 comporte une rainure d’emboitement (non visible sur les figures), adaptée pour coopérer avec la nervure d’emboitement 64 de l’élément nourrisseur 6.

Cette rainure d’emboitement est ménagée sur la périphérie de la face de dessous 73.

La face de dessus 72 de l’élément de couvercle 7 est en forme de double pente descendante à partir d’une arête centrale 74 qui s’étend dans le plan longitudinal médian dudit élément de couvercle 7, pour éviter la stagnation des eaux pluviales.

Sur chacune des deux pentes de la face de dessus 72 de l’élément de couvercle 7 on remarque la présence d’une réservation 75 permettant la réception d’un dispositif support informatif (étiquette par exemple pour le suivi de la ruche, code couleur...).

Les réservations d’accès manuel 8 prévues au niveau des angles de certains éléments 2, 3, 4, 5 et 6 de la structure de ruche 1 se présentent sous la forme de restrictions de matière en biseau (obtenues lors du moulage de chaque élément en polypropylène expansé).

Lorsqu’elles sont ménagées au niveau de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure de l’élément associé, on comprend que ces réservations d’accès 8 permettent à un ou plusieurs doigts d’un utilisateur d’accéder directement sous l’angle inférieur de l’élément directement sus-jacent, et de séparer les deux éléments emboîtés par simple écartement.

De telles réservations d’accès 8 peuvent aussi être ménagées au niveau de la bordure périphérique quadrangulaire inférieure de certains des éléments de la ruche, pour obtenir des possibilités de séparation similaires.

Dans une variante de réalisation, l’élément de socle 2 de la structure de ruche 1 (avec le piètement 6) peut être réalisé monobloc avec l’élément de base 4 (par exemple pour la réalisation d’une ruche d’élevage).

On obtient ainsi une structure de ruche très polyvalente, que l’utilisateur peut adapter en fonction de ses besoins ou souhaits.

Les moyens d’emboitement des différents éléments emboîtables, associés au matériau polypropylène expansé utilisé de manière essentielle pour sa réalisation, en font une structure de ruche particulièrement bien isolée, limitant les nécessités de ventilation ou de chauffage par les abeilles pour le maintien d’une température adéquate, et, à ce titre, améliorant le confort et diminuant le stress des abeilles.

En outre, malgré cette optimisation des caractéristiques d’isolation, les différents éléments de la ruche sont facilement démontables/déboitables du fait de la présence des réservations d’accès manuel 8 prévues au niveau des angles.

Le matériau polypropylène expansé utilisé assure une bonne rigidité et une bonne résistance au vieillissement des différents éléments constitutifs de la structure de ruche.

Ce matériau est en outre relativement léger ce qui facilite les déplacements de la ruche, en particulier lors de la transhumance et des manipulations quotidiennes.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Structure de ruche pour l’exploitation ou l’élevage des abeilles, comprenant plusieurs éléments superposés, à savoir : - un élément de base (4) muni d’un élément de socle (2) monobloc ou amovible, lequel élément de base (4) est adapté pour recevoir des cadres alvéolés, - un élément nourrisseur (6), - un élément de couvercle (7), et - éventuellement, au moins un élément de hausse (5) entre ledit élément de base (4) et ledit élément nourrisseur (6), chacun desdits éléments (4, 5, 6, 7) étant délimité par une ceinture de parois (41, 51, 61, 71) dont la section générale horizontale est carrée ou rectangulaire, laquelle ceinture de parois (41, 51, 61, 71) comporte une bordure périphérique quadrangulaire supérieure (42, 52, 62, 72) et une bordure périphérique quadrangulaire inférieure (43, 53, 63, 73), l’une au moins desdites bordures périphériques quadrangulaires supérieure et inférieure étant munie de moyens d’emboitement (44, 54, 64, 66) pour son emboîtement avec un élément juxtaposé (4, 5, 6, 7) sous-jacent ou sus-jacent, caractérisée en ce que lesdits éléments emboîtables (4, 5, 6, 7) sont réalisés en polypropylène expansé, dont la masse volumique est comprise entre 50 et 100 g/L, et en ce que au moins certains des angles desdites bordures périphériques (42, 52, 53, 62, 63, 73) munis desdits moyens d’emboitement (44, 54, 64, 66) comportent une réservation d’accès manuel (8), pour faciliter les opérations de séparation desdits éléments emboîtés (4, 5, 6, 7).
2. 2. Structure de ruche selon la revendication 1, caractérisée en ce que les quatre angles de la bordure périphérique quadrangulaire supérieure (42, 62) d’au moins l’élément de base (4) et de l’élément nourrisseur (6) comportent une réservation d’accès manuel (8).
3. 3. Structure de ruche selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que au moins certaines desdites bordures périphériques quadrangulaires (42, 52) comportent, sur la longueur d’au moins deux parois en opposition (413, 513), au moins une réservation (451, 551) adaptée au passage d’un outil de séparation desdits éléments emboîtés (4, 5, 6).
4. 4. Structure de ruche selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que lesdits moyens d’emboîtement (44, 54, 64, 66) desdites bordures périphériques quadrangulaires (42, 52, 53, 62, 63, 73) des différents éléments (4, 5, 6, 7) consistent en des couples de nervure/rainure d’emboîtement.
5. 5. Structure de ruche selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu’elle comporte un élément de socle (2) amovible muni d’un piètement monobloc (26) et en ce que la bordure périphérique quadrangulaire supérieure (22) dudit élément de socle amovible (2) comporte une nervure (24) ou une rainure d’emboitement destinée à coopérer avec une nervure ou une rainure complémentaire d’emboitement d’un élément directement sus-jacent, certains au moins des angles de ladite bordure périphérique quadrangulaire supérieure (22) comportant une réservation d’accès manuel (8).
6. 6. Structure de ruche selon la revendication 5, caractérisée en ce que ledit élément de socle amovible (2) comporte un plateau de fond (27) muni d’une large ouverture, ou de deux ouvertures (28) séparées par une traverse centrale (29), laquelle ou lesquelles ouvertures (28) sont bordées par une feuillure (281) pour l’accueil de la bordure périphérique d’une grille plane d’aération (282), laquelle feuillure (281) comporte des plots monoblocs (283), adaptés pour l’emboitement élastique et le maintien en position de ladite ou desdites grilles d’aération (282).
7. 7. Structure de ruche selon l’une quelconque des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce qu’elle comporte un élément de base (4) et un élément de socle amovible (2), adaptés pour constituer une ruche de type « Langstroth », et en ce qu’elle comporte un élément de réhausse amovible (3), emboîtable, entre ledit élément de socle (2) et ledit élément de base (4), adapté pour constituer une ruche de type « Dadant ».
8. 8. Structure de ruche selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que ledit élément nourrisseur (6) comporte une ceinture de parois (61) munie d’une bordure périphérique quadrangulaire supérieure (62) et d’une bordure périphérique quadrangulaire inférieure (63), ainsi que deux plateaux de fond monoblocs (67a, 67b), séparés par une ouverture transversale (671) s’étendant entre deux parois en opposition (613) de ladite ceinture de parois (61), constituant une trappe d’accès pour les abeilles, laquelle ouverture transversale (671) est bordée par deux parois de cloisonnement parallèles (672a, 672b), réalisées monobloc, qui s’étendent en direction de ladite bordure périphérique quadrangulaire supérieure (62), sur une hauteur inférieure à celle de ladite ceinture de parois (61), formant ainsi deux compartiments (68a, 68b) de part et d’autre de ladite ouverture transversale (671), lesdits plateaux de fond (67a, 67b) comportant chacun une pente descendante en direction de ladite paroi de cloisonnement associée (672a, 672b), et chacun desdits compartiments (68a, 68b) comportant un élément séparateur amovible (674a, 674b), apte à venir se positionner parallèlement à ladite paroi de cloisonnement (672a, 672b) en regard, délimité par une bordure inférieure (674a 1, 674b1), une bordure supérieure (674a2, 674b2) et deux bordures latérales (674a3, 674b3), lesdites bordures latérales (674a3, 674b3) comportant des organes en forme de coulisseaux aptes à venir se positionner par coulissement dans des rainures complémentaires (6131) formant coulisses, ménagées dans les faces internes desdites parois en opposition (613), avec ladite bordure inférieure (674a1,674b1) à distance dudit plateau de fond (67a, 67b) pour préserver une fente (675) de passage pour un liquide déposé sur ledit plateau de fond (67a, 67b), tout en interdisant le passage des abeilles, et avec ladite bordure supérieure (674a2, 674b2) s’étendant jusqu’à un niveau intermédiaire entre la bordure supérieure desdites parois de cloisonnement (672a, 672b) et ladite bordure périphérique quadrangulaire supérieure (62) de la ceinture de parois (61), et en ce que ledit élément nourrisseur (6) comporte encore une plaque de fermeture (676) amovible, apte à venir fermer l’ouverture entre lesdites bordures supérieures (674a2, 674b2) des deux éléments séparateurs amovibles (674a, 674b).
9. 9. Structure de ruche selon la revendication 8, caractérisée en ce que lesdits plateaux de fond (67a, 67b) de l’élément nourrisseur (6) comportent chacun au moins un emplacement délimité (673), pour la réalisation d’un orifice traversant, en particulier en forme de diminution d’épaisseur de matière.
10. 10. Structure de ruche selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ledit élément de base (4), et le cas échéant, ledit élément de réhausse (3) et ledit élément de hausse (5), comportent chacun, au moins un emplacement délimité (314, 414, 514), pour la réalisation d’un orifice traversant, en particulier en forme de diminution d’épaisseur de matière.