FR3042181A1 - Dispositif de conditionnement et distribution par dose d'un produit fluide - Google Patents

Abstract

Le dispositif (1) de conditionnement et distribution d'un produit généralement fluide comprend une tête (lb) de distribution placée au-dessus d'un corps (2) externe dans lequel s'insère un récipient (4) interne, formant un réservoir et adapté pour se fixer rigidement à un ensemble de dosage (15) de la tête. L'ensemble de dosage, du type sans entrée d'air, inclut une pompe doseuse (7) entourée et supportée par un élément de bouchage (S) directement en contact avec l'extrémité supérieure (4a) du récipient dans une zone de raccordement annulaire étanche. Une bague (24) qui entoure la zone de raccordement couvre un volume périphérique intérieur défini entre le corps et le récipient. Une paroi (P4), mobile en direction de l'entrée de la pompe, assure d'une part une séparation étanche et d'autre part maintient une pression identique entre le produit (5) dans le réservoir et l'air (22) du volume périphérique.

Description

DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET DISTRIBUTION PAR DOSE

D'UN PRODUIT FLUIDE

La présente invention se rapporte au domaine technique de l'emballage, et plus spécialement à celui du conditionnement et de la distribution d'un produit liquide ou visqueux destiné à être conservé d'une manière étanche et à être distribué sous forme de doses unitaires à l'aide d'un ensemble distributeur. L'invention a plus particulièrement pour objet un dispositif de conditionnement et distribution d'un produit fluide, et qui comprend d'une part un récipient destiné à contenir le produit, et d'autre part un embout doseur du type sans entrée d'air pour distribuer le produit.

Ce dispositif de conditionnement et distribution de produit, généralement fluide, comprend typiquement un ensemble de dosage adapté pour distribuer une dose du produit. Du point de vue de l'architecture du produit, le dispositif se décompose en deux sous-parties: la partie à réservoir qui comprend un récipient (délimitant le réservoir) pourvu d'une ouverture supérieure de remplissage, typiquement unique ; - la tête qui s'assemble sur la partie à réservoir et intègre l'ensemble de dosage.

Pour permettre des applications pharmaceutiques ou relevant de la cosmétique, la dose délivrée doit être constante et précise. Afin d'éviter de pomper un volume différent de la dose souhaitée (par exemple cavitation), l'ensemble de dosage comporte typiquement une pompe doseuse sans reprise d'air (classiquement désignée par l'expression anglaise « airless ») associée à un élément de bouchage qui appartient à une partie stationnaire de l'ensemble de dosage (l'élément de bouchage permettant de positionner l'entrée de la pompe doseuse dans le réservoir), tandis qu'une portion d'actionnement mobile permet la distribution du produit fluide.

Un dispositif de conditionnement et distribution de produit fluide du type susmentionné est connu par le document US 2013/0140332, qui décrit un mode de pompage avec utilisation d'un piston coulissant dans le récipient (ce qui nécessite de réaliser une étanchéité dynamique du côté inférieur du réservoir). La partie à réservoir inclut le récipient, le piston associé et une interface de connexion du récipient pour relier la partie de distribution de la tête au réservoir de la partie basse (après remplissage), ce qui nécessite de réaliser une étanchéité statique. Dans un état monté de la tête, l'entrée de la pompe doseuse s'étend à une extrémité tubulaire du réservoir opposée au fond de la partie à réservoir.

La réalisation de ces différentes fonctions avec un niveau suffisant de performance dicte la forme du produit.

Ce type d'interface de connexion présente ainsi l'inconvénient de limiter les options d'habillage (manque de versatilité), en particulier lorsque le récipient définit le corps externe de la partie à réservoir (partie basse). La forme doit ainsi nécessairement être cylindrique de révolution pour garantir une bonne étanchéité du contact entre le piston et la face interne du récipient (étanchéité dynamique). Ceci permet d'éviter notamment : - la modification des caractéristiques de la formule par l'évaporation sélective de certains de ses composés, de l'intérieur du pack vers l'extérieur, - l'oxydation de certains composants de la formule qui seraient sensibles au contact de l'oxygène qui pourrait pénétrer de l'extérieur vers l'intérieur du pack.

Dans le secteur du luxe, dans le domaine des cosmétiques ou autres, il est toutefois difficile de se satisfaire d'une forme essentiellement dictée par des impératifs fonctionnels de performance.

Dans une variante de réalisation, le document US 2013/0140332 montre ainsi un habillage défini par un corps creux qui enveloppe le récipient, en l'enserrant au niveau d'un goulot du récipient (cf. figures 6A et 6B de ce document avec un goulot fileté). Cependant, le remplissage du récipient est dans ce cas peu adapté à une production de masse, en particulier lorsque le produit liquide est visqueux (le produit pouvant par exemple correspondre à une large gamme allant de 1000 centipoises (cps) à 40000 cps). En effet, il a été observé que l'étroitesse de l'ouverture du fait de la présence d'un col a pour effet de ralentir la cadence de remplissage. De plus, il est nécessaire de prévoir un format du corps d'habillage qui dépend étroitement du récipient utilisé. L'utilisation d'un goulot fileté pour obtenir l'étanchéité présente en outre l'inconvénient que le système est aisément démontable. Or les performances demandées aux dispositifs de distribution dans le domaine cosmétique tendent à requérir de préserver l'intégrité du circuit de distribution (intégrité du système « airless »). Il est donc préférable de pouvoir réaliser une étanchéité statique sans recours à un système de fixation amovible, de sorte que le dispositif peut être indémontable une fois conditionné (y compris pour l'utilisateur final).

Par ailleurs, il est constaté que l'étanchéité statique avec le recours à un joint technique peut poser des problèmes lorsqu'un joint élastomère est interposé entre le col et la pompe. Il existe alors un risque de migration dans la formule des agents plastifiants présents dans le joint (risque de toxicité). L'utilisation d'un joint en caoutchouc vulcanisé présente l'inconvénient d'une odeur caractéristique qui peut conférer à la formule une odeur désagréable. Et si le joint est conçu à partir de matériau alvéolaire, on constate que ceux-ci ont la propriété de se conformer dans le temps et de perdre leur étanchéité.

Il existe un besoin pour mieux intégrer un ensemble de dosage sans entrée d'air, qui puisse répondre à la fois à de nombreuses exigences techniques souhaitables pour un tel système (étanchéité statique, étanchéité dynamique et protection du circuit en produit, capacité de distribution d'une large gamme de viscosité) en étant également capable d'intégrer de nombreux types d'habillages. L'obtention d'un tel système est très complexe car de nombreux paramètres interagissent, souvent de manière antagoniste. L'invention a pour but de remédier à un ou plusieurs des inconvénients des dispositifs de l'état de la technique et de proposer un dispositif de conditionnement et distribution qui convienne très bien aux diverses exigences de la pratique (notamment l'exigence d'étanchéité et, le cas échéant, le caractère indémontable) et compatible avec des options d'habillage très différentes. A cet effet, il est proposé selon l'invention un dispositif de conditionnement et distribution du genre précité avec un ensemble de dosage adapté pour distribuer une dose prédéterminée de produit et pourvu d'un élément de bouchage qui s'étend autour de la pompe doseuse et définit une face inférieure de la tête (au moins une partie de l'ouverture de remplissage pouvant être obturée par l'élément de support), avec la particularité que le corps et le récipient sont rendus solidaires l'un de l'autre par une bague de forme annulaire qui appartient à la partie à réservoir (bague distincte du corps et du récipient, et de préférence réalisée d'une pièce) et s'étend entre une surface intérieure engagée contre l'extrémité supérieure du récipient et une surface périphérique de fixation au corps, sachant en outre que l'interface de connexion comprend l'extrémité supérieure du récipient, lequel peut être du type sans goulot (sans col) et comprend au moins une paroi étanche et mobile en direction de l'entrée pour compenser une dépression dans le réservoir (dépression brièvement créée par l'extraction de la dose de produit à chaque utilisation), l'extrémité supérieure étant adaptée pour s'engager avec l'élément de bouchage en définissant un contact annulaire d'étanchéité récipient - élément de bouchage.

Cette disposition avec une bague d'adaptation à la forme externe du corps d'habillage permet une grande flexibilité. L'élément de bouchage qui enveloppe en partie la pompe doseuse, et plus généralement l'ensemble de dosage, n'a pas besoin d'être dimensionné de façon particulière, le contact de fixation avec le corps étant réalisé par la bague. Avantageusement, la bague permet : - de faire la liaison entre le récipient (intérieur) et le corps d'habillage (extérieur), cette fonction pouvant être mise en œuvre lors d'un pré-assemblage de la partie à réservoir chez le fabricant du packaging (il s'agit ici de faire la liaison entre l'intérieur fonctionnel et l'extérieur esthétique) ; et - d'adapter la partie à réservoir au format de la tête de distribution, de sorte que l'assemblage final peut être mis en œuvre chez le conditionneur après remplissage, ce qui est très intéressant d'un point de vue logistique (un pré-assemblage peut être réalisé sans qu'il soit nécessaire de remplir aussitôt le récipient, la liaison entre la partie à réservoir et la tête de distribution correspondant à une étape finale de montage).

Autrement dit, on définit une partie fonctionnelle du dispositif qui est entièrement interne, formée par l'ensemble de dosage et le récipient pourvu de l'interface de connexion. Cette partie fonctionnelle, qui satisfait aux exigences élevées d'étanchéité, en particulier dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique avant et même après la première utilisation, peut être conçue séparément de la partie d'habillage. La partie fonctionnelle peut ainsi être produite à un nombre d'exemplaires très important (de l'ordre de plusieurs millions par exemple), tout en étant intégrable dans un dispositif personnalisé (dans son format et dans le choix du matériau du corps) grâce à la bague d'adaptation.

La paroi mobile du récipient est ainsi très bien protégée. Elle permet d'assurer une séparation étanche et de maintenir une pression identique entre le produit fluide contenu dans le réservoir et l'air du volume périphérique situé sous la bague (entre le récipient et le corps).

Le positionnement de la bague d'adaptation autour de l'ouverture de remplissage du récipient, c'est-à-dire au niveau du raccordement entre le récipient (en bas) et la tête de distribution (en haut) , est avantageux pour maintenir l'habillage latéral à distance du récipient, ce qui permet d'utiliser une large gamme de matériaux (sans exclure des matériaux très rigides et/ou non plastiques) pour former un corps de flacon ou bouteille, de préférence d'une pièce pour un aspect esthétique unitaire (corps monobloc qui recouvre la partie à réservoir et qui, dans certaines options, peut aussi recouvrir latéralement la tête de distribution).

Le récipient peut présenter une forme cylindrique ou proche d'un cylindre (par exemple légèrement tronconique) et contenir du produit rempli jusqu'à un niveau de hauteur qui correspond sensiblement au niveau du bord annulaire supérieur du corps. L'ouverture large du récipient (sans goulot) facilite le remplissage.

Le processus de remplissage peut en pratique être le suivant : on introduit une canule dans le récipient par laquelle on déverse le produit dans le récipient, cette canule descend jusqu'au fond du récipient et remonte ensuite au fur et à mesure du remplissage. Le diamètre de la canule est limité par le diamètre de l'ouverture du flacon moins le jeu minimum de fonctionnement. Dans des dispositifs antérieurs, une ouverture typique est définie par un col ayant un diamètre intérieur de l'ordre de 8 mm, qui permet d'introduire une canule de 6 mm de diamètre extérieur et de 5 mm de diamètre intérieur maximum. Avec un tel diamètre intérieur pour des liquides de forte viscosité, on constate des pertes de charge significatives qui : i) limitent la vitesse d'écoulement ; et ii) créent un cisaillement de la formule qui peut nuire à son homogénéité, par exemple dans le cas d'émulsions qui pourraient avoir tendance à se séparer.

En outre, pour le conditionnement de produit visqueux, un petit diamètre de canule engendre une forme en dôme sur la face supérieure du produit, donc un temps d'attente ou une action mécanique supplémentaire pour aplanir la surface avant fermeture.

Dans le cas présent, le récipient n'est de préférence pas rétréci à son extrémité supérieure et l'ouverture peut typiquement définir un diamètre d'au moins 15 ou 16 mm, de préférence supérieur à 20 mm. Un tel diamètre de l'ouverture de remplissage peut correspondre à au moins 75 ou 80% d'un diamètre de récipient défini autour d'un piston à l'extrémité inférieure du récipient. La dimension du diamètre d'ouverture peut être plus importante, dans la limite du diamètre du récipient (donc correspondre le cas échéant à 100% de la section du récipient).

Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : l'élément de bouchage comprend une partie insérable d'obturation en contact étanche radial annulaire avec une face interne de l'extrémité supérieure, de sorte que l'extrémité supérieure et l'élément de bouchage sont raccordés par emboîtement de manière étanche ; la partie insérable d'obturation comprend une portion d'insertion de section cylindrique insérée au travers de l'extrémité supérieure du récipient et au travers d'une ouverture de la bague et coaxiale avec un conduit central pour loger et supporter la pompe doseuse ; - la partie stationnaire comprend une pièce de maintien plus rigide que l'élément de bouchage et qui s'étend de façon annulaire autour de l'élément de bouchage, la pièce de maintien étant configurée pour être en prise avec la bague, de façon à ce que l'élément de bouchage soit maintenu serré entre l'extrémité supérieure du récipient et la pièce de maintien ; l'élément de bouchage, de préférence réalisé d'une pièce, comprend une collerette adjacente à la partie insérable d'obturation, la collerette étant prise en étau entre la pièce de maintien et un bord d'appui axial de l'extrémité supérieure adjacent à la face interne ; - la pièce de maintien est essentiellement en un premier matériau rigide, de préférence choisi parmi les familles de matériaux suivants : polyoléfines, styréniques, copolyesters, polyacétals, polycarbonates, polyamides, tandis que l'élément de bouchage est essentiellement en un deuxième matériau plus flexible que le premier matériau, de préférence du polyéthylène basse densité ou un élastomère ; le corps est réalisé d'un seul tenant et présente une ouverture supérieure, la bague obturant l'ouverture supérieure sans interférer avec l'ouverture de remplissage ; le récipient est du type sans goulot ; le récipient présente une section circulaire, au moins du côté de l'extrémité supérieure, la bague définissant une ouverture circulaire pour l'insertion du récipient dans un volume intérieur du corps ; le corps définit une première périphérie d'habillage, la tête comportant un raccord annulaire solidaire de ladite partie stationnaire et qui entoure l'ensemble de dosage pour définir une deuxième périphérie d'habillage ; la tête comporte en outre un capuchon, amovible, se fixant sur le raccord annulaire dans une configuration de stockage, le corps, le raccord annulaire et le capuchon conférant au dispositif sa forme extérieure dans la configuration de stockage ; le corps comporte une face supérieure annulaire depuis laquelle s'étend une projection annulaire jusqu'à un bord d'appui, un épaulement externe étant défini par la face supérieure annulaire autour de la projection annulaire, le raccord annulaire s'étendant autour de la projection annulaire et venant s'appuyer contre 1'épaulement externe ; la projection annulaire présente au moins un premier relief de rétention sur une face intérieure, et au moins un deuxième relief de rétention sur une face extérieure ; dans un état monté de la tête sur la partie à réservoir, le premier relief et le bord d'appui forment des butées d'orientation différente, et de préférence opposée, pour bloquer axialement la bague par rapport au corps, tandis que ledit deuxième relief et 1'épaulement externe forment des butées d'orientation différente, et de préférence opposée, pour bloquer axialement le raccord annulaire par rapport au corps ; lorsque le corps comporte un fond, au moins une surface inférieure d'appui qui présente un orifice d'équilibrage de pression est prévue pour définir un plan de base du corps ; cet orifice peut être décalé par rapport à la surface inférieure d'appui, de façon à s'étendre en retrait par rapport au plan de base ; - le corps comprend un tube monobloc qui définit une unique périphérie d'habillage latérale autour du récipient et de l'ensemble de dosage ; la partie stationnaire comprend une pièce de maintien qui s'étend de façon annulaire autour de l'élément de bouchage et présente une partie inférieure en contact avec la bague, et de préférence en prise avec la surface intérieure de la bague pour être axialement solidaire de la bague ; la pièce de maintien s'étend longitudinalement depuis la partie inférieure jusqu'à une partie d'extrémité supérieure en prise avec un collet externe formé sur la pompe doseuse ; l'élément de bouchage définit avec la pièce de maintien une gorge annulaire appartenant à la tête, l'extrémité supérieure définissant un bord d'appui axial inséré dans la gorge annulaire dans un état monté de la tête sur la partie à réservoir ; - la pièce de maintien présente une jupe intérieure qui délimite avec ladite partie inférieure une gorge annulaire déterminée à l'opposé de la partie d'extrémité supérieure, l'élément de bouchage et l'extrémité supérieure du récipient étant en contact étanche annulaire l'un avec l'autre à l'intérieur de la gorge annulaire déterminée dans un état monté de la tête sur la partie à réservoir ; la surface intérieure de la bague présente un rebord interne de préférence annulaire en contact axial par le dessous avec un collet ou des portions de collet du récipient, du côté de l'extrémité supérieure ; la bague comprend une portion radiale sensiblement plane qui s'étend entre un rebord interne et un rebord externe annulaire, le rebord interne délimitant une ouverture de la bague qui est de préférence située au-dessus d'un volume intérieur du corps ; la bague comprend en outre une jupe continue ou segmentée (par exemple fendue) qui s'étend longitudinalement vers le fond depuis une face inférieure de la portion radiale, la surface périphérique de fixation au corps étant définie par la jupe et par le dessous du rebord interne ; - la bague comprend une partie supérieure saillante qui s'étend longitudinalement autour d'un axe longitudinal du récipient depuis une face supérieure de la portion radiale, des reliefs internes étant formés sur la partie supérieure saillante, en faisant saillie radialement vers l'intérieur et en vis-à-vis de l'extrémité supérieure du récipient, pour s'engager avec une partie, de préférence une collerette, de l'ensemble de dosage ; - l'extrémité supérieure du récipient définit une portée d'étanchéité qui est par exemple conique avec un élargissement de section jusqu'à un bord d'appui axial (ce bord pouvant former une zone de contact de butée avec une surface annulaire de l'élément de bouchage située en retrait par rapport à une partie insérable de l'élément de bouchage) ; - le récipient est sensiblement cylindrique et s'étend autour d'un axe longitudinal, la paroi étanche et mobile étant définie par un piston mobile en translation suivant l'axe longitudinal ; - le récipient présente une paroi latérale adaptée pour guider un piston, la paroi latérale ayant une section circulaire s'élargissant en direction d'une extrémité inférieure du récipient et s'étendant jusqu'à une ouverture pour monter le piston dans le récipient ; - la paroi étanche et mobile est définie par une portion souple rétractable, l'extrémité supérieure du récipient formant un raccord rigide ; L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'un dispositif de distribution de produit par dose, qui facilite la logistique entre la partie fonctionnelle de distribution (qui peut être issu d'une usine de production de masse) qui inclut la ou les parties mobile et la zone d'étanchéité entre le réservoir et l'ensemble de dosage, et la partie externe (qui peut être très personnalisée et produite à un nombre éventuellement très limité d'exemplaires). A cet effet, il est proposé un procédé d'assemblage pour obtenir un dispositif de conditionnement et distribution selon l'invention à partir d'une partie à réservoir et d'une tête, sachant que le produit fluide est introduit, avant une étape finale de montage de la tête sur la partie à réservoir, dans un récipient appartenant à la partie à réservoir au travers d'une ouverture de remplissage, le procédé comprenant les étapes consistant essentiellement à : - combiner, dans un ensemble de dosage du type sans entrée d'air : i) une partie stationnaire pourvue d'un élément de bouchage qui forme une face inférieure de la tête, et ii) une pompe doseuse reliée à une portion d'actionnement mobile et destinée à commander la distribution du produit fluide en réponse à une action sur la portion d'actionnement, de sorte que l'élément de bouchage entoure la pompe doseuse ; insérer le récipient au travers d'une ouverture définie par une bague de forme annulaire et monter la bague dans un corps qui est creux et définit une périphérie d'habillage au moins de la partie à réservoir, de sorte que le récipient est maintenu dans le volume intérieur du corps tandis que la bague s'étend autour de l'ouverture de remplissage à l'opposé d'un fond ou bord inférieur du corps ; sachant que le corps et le récipient sont rendus solidaires l'un de l'autre : i) en engageant contre le corps une surface périphérique de fixation au corps formée à la périphérie de la bague ; et ii) en engageant une surface intérieure de la bague contre l'extrémité supérieure du récipient ; le récipient étant par exemple du type sans goulot pour définir ladite ouverture de remplissage et comprenant au moins une paroi étanche et mobile en direction de ladite entrée pour compenser une dépression dans le réservoir (de sorte que la paroi se déplace pour réduire le volume du réservoir en suivant la diminution de produit à chaque utilisation) ; et dans lequel l'étape finale de montage est réalisée en connectant l'élément de bouchage à l'extrémité supérieure du récipient, pour obturer de façon étanche l'ouverture de remplissage (en définissant un contact annulaire d'étanchéité statique directement entre le récipient et l'élément de bouchage).

De fait, on garantit ainsi qu'un haut niveau d'étanchéité statique est maintenu entre le récipient et la tête car l'ouverture du récipient n'est pas déformée (comme ce risquerait d'être le cas si on avait réalisé une collerette ou partie de relief analogue intégrée au récipient qui se serait raccordée à la forme de l'habillage, non nécessairement circulaire).

Dans le cas d'un habillage en au moins deux parties superposées, le récipient est typiquement introduit dans le corps par le dessus, au travers de l'ouverture de la bague, ce qui peut permettre d'éviter une opération supplémentaire de fermeture du fond par un couvercle après la mise en place du récipient. De plus, il est permis de réaliser un montage de la partie basse à réservoir sans déformation de paroi. On garantit ainsi un fonctionnement ultérieur satisfaisant du dispositif de distribution.

Dans le cas d'un habillage intégral par un tube continu ou manchon analogue du corps, le récipient est au contraire introduit par une ouverture inférieure de ce tube, et un couvercle formant le fond est ajouté. On comprend que, grâce à la bague, la zone d'étanchéité statique peut être large et maintenue à distance radiale de l'habillage, quel que soit le type de corps concrètement utilisé autour du réservoir. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description donnée ci-dessous, en référence aux dessins annexés, qui représentent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation et de mise en œuvre de l'objet de l'invention. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif conforme à l'invention, qui présente en particulier deux parties assemblées l'une à l'autre de manière étanche à l'extrémité supérieure du récipient qui forme le réservoir de produit ; - la figure 2 représente séparément en perspective des composant du dispositif de la figure 1, en montrant le dessus de la partie à réservoir (partie basse avant le remplissage en produit) et le dessous de la tête, avec une partie insérable prévue pour coopérer contre une portée d'étanchéité définie par l'extrémité supérieure du récipient ; - la figure 3 est une vue en coupe axiale montrant plus en détail la connexion entre la partie à réservoir et la tête du dispositif de la figure 1, avec un décalage angulaire de 90° par rapport à la coupe de la figure 1 ; - la figure 4 montre en perspective un exemple de pièce de maintien utilisable dans la partie stationnaire de l'ensemble de dosage et contribuant à un maintien axial de la pompe doseuse dans un logement défini par l'élément de bouchage ; - la figure 5 est une vue en perspective éclatée des éléments constitutifs de la tête du dispositif de la figure 1 ; - la figure 6 montre en perspective l'agencement relatif entre l'élément de bouchage qui loge la pompe doseuse et la bague de la partie à réservoir, avec aperçu de l'espace intercalaire prévu pour l'extrémité supérieure du récipient et pour la partie inférieure de la pièce de maintien ; la figure 7 illustre avec des vues en coupe axiale un mode de montage de la partie basse à réservoir, avec un récipient à section circulaire s'insérant dans un corps à section ovale ; - la figure 8 illustre avec des vues en coupe axiale du mode de montage d'une bague dans un corps à section sensiblement rectangulaire, selon une variante de réalisation ; - la figure 9 est une vue similaire à celle de la figure 1 qui illustre une variante de réalisation avec un corps en verre dont la section varie ; - les figures 10A et 10B sont des vues respectives selon une coupe axiale de deux formes de réalisation alternatives pour l'habillage du dispositif ; la figure 11 est une vue de détail en coupe axiale illustrant un exemple de fond du dispositif lorsque le corps est défini par un manchon ; - la figure 12 est une vue en perspective du dessus obtenu avec l'habillage illustré sur la figure 10B ; - la figure 13 est une vue similaire au bas de la figure 2, illustrant le cas d'un corps significativement plus court que le récipient pour définir un habillage périphérique partiel.

Sur les différentes figures, les mêmes références numériques désignent des éléments analogues des différents exemples de réalisation représentés et décrits.

Tel que représenté sur la figure 1, le dispositif de conditionnement et distribution 1 comprend un corps 2 (typiquement un corps de flacon) avec un fond 2a qui définit une base de support B, un récipient 4 qui s'étend (entièrement, pour l'essentiel ou en partie) à l'intérieur du corps 2 et permet de stocker le produit liquide ou visqueux 5 à distribuer, un élément de bouchage S, de préférence en matière thermoplastique, assemblé au récipient 4 de façon étanche et qui fait partie d'un embout 6. De manière non limitative, le corps 2 peut être défini par une seule pièce en matière préférentiellement rigide, par exemple verre ou plastique, opaque, translucide ou transparente.

Alternativement, tout ou partie du corps 2 peut être réalisé avec du métal. Un revêtement peut être prévu pour recouvrir tout ou partie de la face externe f2 de la paroi latérale 2b du corps 2. Le revêtement décoratif peut comporter tout traitement de surface compatible avec le matériau du corps 2, par exemple laquage sur verre, métallisation sur plastique, anodisation sur aluminium... et/ou tout décor par des procédés tels que dorure à chaud, sérigraphie, tampographie, dépôt d'étiquette, gravure laser, etc.

Dans ce premier mode de réalisation, le corps 2 et le récipient 4 appartiennent à une partie à réservoir la du dispositif 1. Le récipient 4 délimite le réservoir de la partie à réservoir la. La partie complémentaire de la partie à réservoir la est une tête lb qui inclut les fonctions de distribution. Un contact obtenu lors de l'assemblage après remplissage entre la tête lb et la partie à réservoir la permet de réaliser l'étanchéité entre une extrémité supérieure 4a du récipient 4, qui est tubulaire et en pratique à section circulaire (sans que ce soit limitatif), et une surface complémentaire qui appartient à la tête lb. Même lorsque le corps 2 et la tête lb présentent respectivement des surfaces externes d'habillage dont la circonférence n'est pas de même forme, il est préférable que l'extrémité supérieure 4a soit circulaire, cette forme étant optimale pour l'obtention d'un parfaite étanchéité statique sans recours à un joint additionnel. Ainsi, le récipient 4 présente une ouverture de remplissage 0 du côté de l'extrémité supérieure 4a qui est typiquement circulaire, comme bien visible sur la figure 2.

Le récipient 4 est obturé de façon étanche par l'élément de bouchage S, ici formé d'une pièce, dans une zone de raccordement annulaire. Cela signifie que le remplissage du récipient 4 peut être réalisé après avoir mis en place le récipient 4 dans le corps 2, juste avant la mise en place de la tête lb (celle-ci ayant aussi été complètement assemblée avec sa ou ses parties d'habillage).

En référence aux figures 1 à 3, la forme circulaire est en outre particulièrement bien adaptée pour permettre au récipient 4 d'être prolongé axialement par un ensemble de dosage 15 qui inclut une pompe doseuse 7. L'axe central X, autour duquel s'étend longitudinalement le récipient 4, peut coïncider avec un axe A de la pompe doseuse 7, en particulier lorsque celle-ci inclut un élément mobile axialement tel qu'un piston.

En référence à la figure 3, une pompe doseuse 7 qui présente une entrée 7a est montée dans l'embout 6. L'entrée 7a est définie à une première extrémité 8a d'un canal de distribution (non représenté). La pompe 7 est de type « airless », c'est-à-dire sans reprise d'air, avec une tige lia ou partie mobile équivalente actionnée lors de l'enfoncement d'un activateur, généralement disposé dans la partie supérieure du dispositif 1, permettant ainsi au fluide formant le produit 5 de sortir par une buse ou organe de diffusion 14 similaire, ou encore de sortir par un organe d'application (cas d'un embout applicateur).

Une partie d'actionnement 10, par exemple située dans l'embout 6 à l'opposé de l'entrée 7a de la pompe doseuse 7, est prévue pour permettre au produit 5 de sortir de l'embout 6 du côté d'une sortie 7b de la pompe doseuse 7.

La partie d'actionnement 10 est typiquement définie par un organe poussoir 11, mobile selon un axe longitudinal qui peut être parallèle à l'axe central X du récipient 4. L'organe poussoir 11 présente une paroi sensiblement tubulaire 11b et se raccorde par le dessus sur l'extrémité supérieure de la tige lia. L'élément de bouchage S est solidaire d'une portion d'insertion 12 qui appartient à la pompe doseuse 7. On comprend que la première extrémité 8a fait partie de la portion d'insertion 12 et peut, selon une option, s'étendre en saillie par rapport à l'élément de bouchage S, selon une direction opposée à la partie d'actionnement 10 (en pratique : saillie vers le bas lorsque le dispositif de conditionnement et distribution 1 est dans une position verticale avec le fond 2a qui définit une base de support B) .

Le corps 2 est pourvu d'une paroi latérale 2b s'étendant longitudinalement autour de l'axe central X depuis le fond 2a jusqu'à un bord annulaire 2c qui délimite une ouverture supérieure 13. La section de l'ouverture supérieure 13 peut être large du fait que le corps 2 est ici du type sans goulot (et il s'agit plus généralement d'un corps sans col). L'ouverture supérieure 13 peut typiquement être aussi large que la section du corps 2 lorsque cette section est sensiblement constante. On comprend que la partie d'actionnement 10, mobile, peut s'étendre ici entièrement au-dessus de l'ouverture supérieure 13 (option non limitative). L'organe de diffusion 14, par exemple sous la forme d'une buse, est en communication fluidique avec la sortie 7b pour délivrer et orienter une dose de produit. Bien que les exemples illustrés montrent une dose délivrée selon une direction radiale vers l'extérieur, d'autres configurations sont possibles : par exemple avec une sortie du produit orientée sensiblement axialement ou dans une direction (typiquement non verticale) formant un angle quelconque avec la direction d'allongement du dispositif 1. Cet organe de diffusion 14 s'étend transversalement en position adjacente à la partie d'actionnement 10 et suit le déplacement de l'organe poussoir 11. Un verrouillage dans une position haute de l'organe poussoir 11 peut optionnellement être prévu, par exemple avec un contact de butée lorsque cet organe poussoir 11 est tourné pour s'écarter d'une orientation prédéfinie de l'organe de diffusion 14. Une fente séparant deux zones de butée peut ainsi permettre le déplacement de l'organe poussoir 11 selon l'orientation prédéfinie.

Comme bien visible sur la figure 1, l'embout 6 peut être recouvert, partiellement ou totalement, par un capuchon 16. L'embout 6 se décompose ici en un ensemble de dosage 15 (incluant notamment la pompe doseuse 7, l'élément de bouchage S et la portion d'actionnement 10) agencé dans le prolongement du récipient 2. Un raccord annulaire 17 peut être prévu pour permettre de verrouiller entre eux les deux sous-ensembles montrés sur la figure 2, en servant en outre à fixer le capuchon 16 de manière amovible.

Le raccord annulaire 17, qui s'étend sous la portion d'actionnement 10, correspond ici à une frette en position intermédiaire entre le corps 2 et le capuchon 16. Le raccord annulaire 17 a, dans cet exemple non limitatif, une fonction d'habillage de la partie haute du dispositif 1 en combinaison avec le capuchon 16. Optionnellement, ce raccord annulaire 17 permet le verrouillage dans la position haute de l'organe poussoir 11.

Dans la configuration illustrée sur la figure 5, l'organe poussoir 11 peut recouvrir la portion 18 du raccord annulaire 17, au moins lorsqu'il est actionné pour distribuer le produit 5. Cependant, il peut être avantageux que ce soit l'organe poussoir 11 qui coulisse à l'intérieur d'une pièce d'habillage, par exemple avec une configuration rendant l'organe poussoir 11 indémontable (par l'intermédiaire d'un bourrelet annulaire, de nervures ou d'ergots de rétention de l'organe poussoir 11). Cette dernière configuration est avantageuse lorsqu'on souhaite pouvoir garantir la non-rupture du circuit du produit 5.

Sur les figures 10A, 10B et 12, on peut voir des variantes de réalisation avec un montage de l'organe poussoir 11 qui permet une retenue par une pièce externe d'habillage. On peut par exemple prévoir un raccord annulaire 117 (cas de la figure 10A) qui se compose : - d'un manchon 116 d'habillage latéral de la tête lb ; et - d'une portion radiale 117a prolongée par un tronçon de conduit 118.

Un tel raccord annulaire 117 présente de nombreuses similitudes avec le raccord annulaire 17 prévu dans le mode de réalisation des figures 1-5 et se différencie essentiellement en ce que le manchon 116 se prolonge vers le haut jusqu'à une extrémité 116b qui entoure la portion d'actionnement 10, de sorte que le capuchon 16 n'est plus nécessaire.

Dans le cas de la figure 10B, c'est un tube 102 qui définit un habillage commun à la partie à réservoir la et à la tête lb. Ainsi, il n'est pas prévu de raccord annulaire (17 ou 117) distinct du corps. Un fond 200 doit alors être rapporté sur l'extrémité 102a du tube pour former le corps 100 et fermer par le bas le dispositif 1 (de façon à protéger ainsi l'extrémité inférieure 4c du récipient 4) .

En référence à présent à la figure 3, la pompe doseuse 7 comporte un corps de pompe 7c, ici cylindrique et pourvu d'un collet externe 21. La portion d'insertion 12 qui s'étend sous le collet 21 est logée dans un conduit L (également cylindrique) de l'élément de bouchage S.

Le fonctionnement de la pompe doseuse 7 est d'un genre connu en soi, par exemple avec un piston solidaire de la tige lia (configuré pour augmenter la pression dans une chambre de dosage), monté coulissant dans un canal de distribution longitudinal. Un clapet anti-retour prévu du côté de l'entrée 7a définit une séparation hermétique entre le volume V du réservoir et le canal de distribution de la pompe 7.

Lorsque l'organe poussoir 11 est enfoncé, ici en réponse à une pression manuelle verticale exercée sur la partie d ' act ionnement 10, la tige lia est abaissée en même temps qu'un élément interne d'actionnement (par exemple un piston) qui actionne la distribution. Dans une utilisation concrète, le capuchon 16 est évidemment retiré de sorte que la surface supérieure de la partie d ' actionnement 10 (ici formé par un organe poussoir 11 ayant une paroi tubulaire 11b qui entoure le ressort R) est exposée pour être actionnée.

Plus généralement, on comprend que l'ensemble de dosage 15 permet de délivrer une dose spécifique du produit 5, cette dose étant éjectée en créant un vide à l'intérieur du récipient 4. Comme la pompe 7 évacue le produit 5 par création d'un vide (dépression), on prévoit ici une paroi étanche et mobile P4, prévue typiquement au fond du récipient 4, qui se déplace vers le haut pour compenser la dépression de manière à ramener le dispositif à la pression atmosphérique ambiante avant la prochaine activation. La section de cette paroi P4 est complémentaire du tube défini par le récipient 4, et en particulier circulaire dans l'exemple représenté.

Un récipient 4 à section circulaire est avantageux pour obtenir des performances satisfaisantes d'étanchéité dynamique au niveau d'un piston 29 et d'étanchéité statique au niveau de l'interface entre la partie basse à réservoir la et la tête lb (partie haute de distribution).

Comme illustré sur les figures 3 et 7 notamment, le récipient 4 peut être rendu solidaire du corps 2 et/ou centré par rapport à la paroi latérale 2b, par l'intermédiaire d'une bague 24 qui se monte dans l'ouverture 13, en présentant une forme externe en correspondance avec la circonférence intérieure du corps 2 à proximité du bord annulaire 2c.

La bague 24, de forme annulaire, s'étend autour d'un orifice de passage pour le récipient 4. Un bourrelet annulaire 400, un collet et/ou des ergots formés sur la face externe du récipient 4, à proximité de l'ouverture 13, viennent s'appuyer sur un ou plusieurs rebords RB formant une surface de butée axiale, ce qui permet de bloquer le récipient 4 dans une configuration d'insertion dans le corps 2. Le récipient 4 peut être ainsi maintenu à distance d'un fond 2a du corps 2 ou à distance relative prédéterminée d'un bord inférieur annulaire du corps 2.

Aussi bien dans ce premier mode de réalisation que dans la variante de réalisation de la figure 10A, la configuration des pièces est ici prévue pour que le récipient 4 soit empêché de s'enfoncer dans le corps 2 lors de l'insertion en force de la tête lb (après remplissage). Ceci est permis par la surface inférieure du bourrelet 400 et la surface correspondante de la bague 24. On comprend que la bague 24 fournit une rétention modérée des éléments de la partie à réservoir telle que montrée en bas de la figure 2 (avec le récipient 4 maintenu solidaire du corps 2 pendant les opérations de manutention et transport intermédiaires, ce qui est une situation temporaire), tandis que dans la situation après l'assemblage final comme illustré sur les figures 1 et 3, les pièces sont inséparables.

Dans l'exemple non limitatif de la figure 1, le bourrelet annulaire 400 peut s'étendre plus bas qu'un ou plusieurs reliefs internes 240 formés sur la bague 24. Ces reliefs 240 sont décalés vers extérieur pour ne pas entraver la mise en place du récipient 4 dans le corps 2 (ces reliefs 240 s'étendent ici en dehors d'un cylindre virtuel parallèle à l'axe central X et délimité par le rebord RB) . Ainsi, c'est le rebord RB qui délimite la taille de l'ouverture 300 ou section de passage la plus étroite de la bague 24. Dans cette configuration, le récipient 4 n'est pas sollicité par des contacts de serrage (pas d'engagement radial) au cours de sa mise ne place dans le corps 2. Il n'y a pas de déformations irréversibles par fluage et, plus généralement, on évite ainsi le risque de déformation de la section (ici parfaitement circulaire) du récipient 4.

Le récipient 4 peut être suspendu par l'intermédiaire de la bague 24, sans appui axial de l'extrémité inférieure 4c sur le fond 2a. Ceci permet une grande liberté de réalisation de la forme du fond 2a du corps 2, dont par exemple la face intérieure peut être prévue hémisphérique dans la mesure où cette partie du corps n'est engagée dans aucun rôle d'interface mécanique avec le récipient 4. En référence aux figures 1, 2 et 7, le récipient 4 est inséré par le dessus et vient s'appuyer axialement sur le rebord interne annulaire RB formé dans la surface intérieure SI de la bague 24, ici dans le prolongement (vers l'intérieur) d'une portion radiale annulaire PR.

Comme illustré sur les figures 1-3 et 7-8, on comprend qu'au moins la première extrémité 4a du récipient 4 est rigide et peut définir : - une première zone de contact 27 annulaire étanche avec l'élément de bouchage S, dans un état assemblé, de sorte que le produit 5 ne puisse sortir du récipient 4 que par la première extrémité 8a du canal de distribution 8 (via l'entrée 7a de la pompe doseuse 7) ; et - une deuxième zone de contact 28 annulaire avec une face interne 241 de la bague 24, de sorte que le récipient 4 est rendu solidaire du corps 2.

La première zone de contact 27 est, dans cet exemple non limitatif, obtenue du côté d'une portion annulaire intérieure de la première extrémité 4a du récipient 4, tandis la deuxième zone de contact 28 est définie du côté d'une portion annulaire extérieure de la première extrémité 4a. Le récipient 4 comprend en outre au moins une paroi étanche et mobile P4, qui permet au volume V du réservoir défini par le récipient 4 de décroître au fur et à mesure de la consommation de produit 5. Bien entendu, la première zone de contact 27 peut être définie autrement dans des variantes, par exemple par un contact annulaire situé du côté externe de la première extrémité 4a, plus près de l'ouverture 13 que la deuxième zone de contact 28. Plus généralement, la première zone de contact 27 peut être choisie parmi la surface intérieure, la surface extérieure, la surface supérieure, l'un des deux angles, ou une combinaison de ces surfaces de l'extrémité 4a.

En référence aux figures 1 à 3, le récipient 4 peut être fermement maintenu dans sa position d'insertion dans le corps 2 par des pièces d'assemblage dont l'une au moins est solidairement attachée à la pompe 7, et une autre au moins est solidairement attachée au corps 2. L'élément de bouchage S forme avantageusement une de ces pièces d'assemblage. Le mode de fixation avec étanchéité entre le récipient 4 et l'élément de bouchage S peut être rendu robuste : - par utilisation d'une surface conique dans l'extrémité supérieure 4a, qui permet de définir la première zone de contact annulaire 27, et - par recouvrement de l'élément de bouchage S par un élément ou pièce de maintien 26 (ici formé d'une pièce additionnelle) retenu axialement vers le fond 2a par la bague 24, en particulier par les reliefs internes 240 dans l'exemple non limitatif de la figure 1.

Comme bien visible sur la figure 3, la surface annulaire est formée sur une face interne 104 évasée de l'extrémité supérieure 4a et peut présenter une portion en pente qui s'étend radialement vers l'intérieur et en direction du fond 2a, depuis une portion radiale supérieure.

La partie insérable d'obturation 105 appartenant à l'élément de bouchage S est en contact étanche radial annulaire avec la face interne 104 de l'extrémité supérieure 4a, de sorte que l'extrémité supérieure 4a et l'élément de bouchage S sont raccordés par emboîtement de manière étanche. La première zone de contact annulaire 27 est ici définie du côté d'une collerette 106 de l'élément de bouchage S qui est axialement distale du fond 2a. Dans l'exemple de la figure 1, on peut voir que la collerette 106 recouvre la face interne 104.

Le mode d'emboîtement entre l'embout 6 et l'extrémité supérieure 4a peut être le suivant : - la portée conique mâle de l'élément de bouchage S est d'un diamètre légèrement plus grand que celui de la portée femelle définie par la face interne 104 ; lors de l'assemblage final, la collerette 26c extérieure de la pièce de maintien 26 vient s'encliqueter dans les reliefs internes 240 de la bague 24 ; - l'encliquetage contraint la collerette 106 à venir s'appuyer sur le bord d'appui axial 38 de l'extrémité supérieure 4a ; cette action comprime radialement la portée conique mâle de l'élément de bouchage S (qui est flexible) pour se conformer à la portée conique femelle définie par la face interne 104 de l'extrémité supérieure 4a.

Avec ce type de conformation (avec engagement à force), on génère une très bonne étanchéité. L'obtention d'un niveau significativement élevé d'étanchéité peut être permise en combinant un matériau rigide et un matériau souple, apte à se conformer sur le matériau rigide pour en épouser étroitement la forme. Ici c'est par exemple le récipient 4 qui est rigide, réalisé par exemple en polypropylène, en copolyster ou en polyamide, et l'élément de bouchage S qui est souple, réalisé par exemple en polyéthylène basse densité ou moyenne densité. Bien entendu, on peut inverser les matériaux (le récipient 4 pouvant être au moins localement plus souple que l'élément de bouchage S).

Afin de préserver l'intégrité des deux portées coniques en regard, qui assurent l'étanchéité, on comprend que l'élément de bouchage S et le récipient 4, en regard, sont avantageusement de symétrie cylindrique. Ainsi, aucune déformation de circularité au niveau du raccordement ne perturbe l'uniformité d'appui des deux portées coniques l'une sur l'autre. En pratique, le contact annulaire axial au niveau du bord d'appui axial 38 n'assure pas en lui-même l'étanchéité mais sert à maintenir un bon niveau de compression radiale au niveau des portées coniques.

Comme visible sur la figure 3 (cf. figure 5 également), la partie insérable d'obturation 105 comprend une portion d'insertion IP de section sensiblement cylindrique, entre la collerette 106 et une portion radiale PR qui est axialement proximale par rapport au fond 2a. La portion d'insertion IP de section cylindrique est insérée au travers de l'extrémité supérieure 4a du récipient 4 et au travers de l'ouverture 300 de la bague 24. La portion d'insertion IP est coaxiale, autour de l'axe longitudinal A de la pompe 7, avec le conduit L formé centralement dans l'élément de bouchage S pour loger et assurer l'étanchéité autour de la pompe doseuse 7. Pour cela, en complément de la zone de contact annulaire 27 avec l'extrémité supérieure 4a et comme bien visible sur la figure 3, on prévoit un contact radial d'étanchéité entre une lèvre annulaire 23 de l'élément de bouchage S et une portée définie à l'entrée 7a de la pompe 7. La lèvre annulaire 23 vient par exemple se conformer par contact conique (même principe que pour la portée conique à l'extrémité supérieure 4a) avec le bout de la pompe 7 qui définit l'entrée 7a.

Selon une option, un bourrelet annulaire (non représenté) est formé à l'intérieur du conduit L de l'élément de bouchage S, à proximité de son extrémité supérieure axiale 37. Ce bourrelet vient s'engager sur le corps de la pompe 7 à proximité de sa collerette 21, donc à son endroit le plus rigide axialement.

Comme illustré sur les figures 1 et 3, l'élément de bouchage S est protégé du côté de sa collerette 106 par la pièce de maintien 26. L'élément de bouchage S et la pièce de maintien 26 appartiennent à une partie stationnaire de l'ensemble de dosage 15 qui réalise de préférence une fixation suffisamment robuste sur le corps 2 et sur le récipient 4 pour résister à un test de chute (correspondant à une chute de 1,5 m sur une surface dure comme dans le test spécifié dans le document ASTM D6344-04 (2009)), sans casse de l'une quelconques des pièces internes et sans compromettre le fonctionnement de la pompe doseuse 7 ni provoquer de rupture d'étanchéité.

La pièce de maintien 26, rigide, peut être réalisée à base de polypropylène, polyoléfine rigide similaire, ou choisi dans les familles de matériaux suivants : styréniques, copolyesters, polyacétals, polycarbonates, polyamides.

En référence aux figures 10B, 11 et 12, on décrit une variante de réalisation avec un corps 100 qui se décompose en un tube 102 d'habillage latéral, cylindrique ou non cylindrique, et un fond 200 (ici sous la forme d'un couvercle inférieur) . Tandis que le tube 102 est utilisé pour le montage de l'ensemble de dosage 15 et doit être considéré comme un élément solidaire de la tête lb qui doit être raccordée à la partie à réservoir la lors de l'étape finale de montage, le fond 200 peut être considéré comme appartenant à la partie à réservoir la.

Dans ce cas, des performances identiques sont obtenues pour l'étanchéité statique et la protection contre le démontage du circuit car les zones respectives de contact (27, 28) de l'extrémité supérieure 4a sont les mêmes. La bague 24 prévue dans le dispositif de la figure 10B peut être identique ou très similaire à celle des figures 1 et 10A. Le tube 102 est ici un élément monobloc qui définit une unique périphérie d'habillage latérale autour du récipient 4 et de l'ensemble de dosage 15. L'extrémité inférieure 102a du tube 102 définit une ouverture pour le montage du couvercle qui forme le fond 200. Contrairement aux formes de réalisation avec suspension du récipient 4 sans contact avec le corps 2 (grâce à la fonction de support de la bague 24) , le récipient 4 peut être ici en contact avec le fond 200 du corps 100. Une portion insérable 201 de ce fond 200 peut éventuellement permettre un raccordement du fond 200 à l'extrémité inférieure 4c du récipient 4.

La tête lb présente ici un organe poussoir 111 monté intérieurement dans un compartiment supérieur défini par le tube 102. Une paroi 120 transversale formée dans le tube 102 définit une séparation entre ce compartiment supérieur et un compartiment inférieur dans lequel vient se loger la partie à réservoir la à l'issue de l'étape finale de montage. Cette paroi 120 rejoint et s'étend autour d'un conduit 120a (qui est fonctionnellement comparable au tronçon de conduit 118 ou à la portion 18 du raccord annulaire 17) permettant d'envelopper une partie de l'ensemble de dosage 15.

On comprend que dans ce cas, le récipient 4 est positionné à l'intérieur du corps 100 seulement après l'étape finale de montage pour réaliser l'étanchéité statique entre le récipient 4 et l'élément de bouchage S, en emboîtant la partie à réservoir la dans le tube 102 par l'extrémité inférieure 102a. Concrètement, on peut faire coulisser la bague 24 de la partie à réservoir la jusqu'à obtenir un engagement entre cette bague 24 et des moyens de retenue 142 formés sur la face interne du tube 102 du côté du compartiment inférieur. Selon un exemple non limitatif, ces moyens de retenue 142 peuvent simplement correspondre à des reliefs saillants radialement vers l'intérieur et permettent un encliquetage de la bague 24. Un bourrelet annulaire de la face périphérique S2 peut optionnellement être prévu sur la bague 24 pour réaliser ce type d'encliquetage.

En référence à la figure 11, la fixation entre le fond 200 et le récipient 4 peut être, soit réalisée avant l'étape finale de montage, soit faire partie de l'étape finale de montage (en fixant le fond 200 en même temps au récipient 4 et à l'extrémité inférieure 102a du tube 102.

En référence aux figures 10A, 10B et 12, le montage intérieur de l'organe poussoir 111 est réalisé, soit dans un compartiment supérieur défini par le raccord annulaire 117 (cas de la figure 10A) , soit dans le compartiment supérieur défini par le tube 102. Le compartiment supérieur débouche axialement et une surface transversale, ici plane, de l'organe poussoir est bien visible en affleurant ou en étant légèrement en retrait par rapport au niveau de l'extrémité 102b ou 117b, dans la position non actionnée. L'actionnement de l'organe poussoir 111 peut être facilité grâce à une échancrure 102c formée à l'extrémité supérieure 117b du raccord annulaire 117 (figure 10A), ou respectivement l'extrémité supérieure 102b du tube 102 (figure 10B).

Une fente 130, opposée à l'échancrure 102c, peut permettre à la sortie de l'organe de diffusion 14 de faire saillie radialement vers l'extérieur au-delà de la face externe définie par le tube 102, ou d'affleurer par rapport à cette face. Bien que la figure 12 montre une fente 130 qui débouche à son extrémité supérieure, une telle fente 130 peut aussi être placée différemment, sans déboucher. La fente 130 est ici verticale et permet de guider le coulissement sans possibilité de rotation significative de l'organe poussoir 111. Bien entendu, le raccord annulaire 117 peut présenter une extrémité supérieure 117b identique ou analogue à l'extrémité supérieure 102b, par exemple en présentant une fente 130 identique pour l'organe de diffusion 14 et une échancrure opposée pour augmenter la zone de contact entre un doigt de l'utilisateur et l'organe poussoir 111.

En référence à présent aux figures 1 à 6, on décrit plus particulièrement la pièce de maintien 26 et sa disposition dans l'ensemble récepteur 26, S pour la pompe 7 .

En référence aux figures 1 à 4, la pièce de maintien 26 s'étend de façon annulaire autour de l'élément de bouchage S et présente une partie inférieure 26b pourvue d'une collerette 26c en contact avec la bague 24, et de préférence en prise avec la surface intérieure SI de la bague 24 pour être axialement solidaire de la bague 24. La pièce de maintien 26 s'étend longitudinalement autour du conduit L depuis la partie inférieure 26b jusqu'à une partie d'extrémité supérieure 26d, tubulaire, en prise avec le collet externe 21 formé sur la pompe doseuse 7. Le collet externe 21 peut s'appuyer par ailleurs sur la face supérieure du ou des reliefs de retenue 261 (Fig. 4) qui permettent le maintien de la pompe 7.

Comme bien visible sur la figure 4, la pièce de maintien 26 peut être définie par une pièce à transition de section entre la partie inférieure 26b, plus large que l'extrémité supérieure 4a du récipient 4, et la partie d'extrémité supérieure 26d, moins large que l'extrémité supérieure 4a et pourvue d'une face interne 260 depuis laquelle des reliefs de retenue 261, 262 font saillie radialement vers l'intérieur pour s'engager axialement de part et d'autre du collet 21. On peut ainsi prévoir trois pièces coaxiales qui s'étendent successivement autour de la pompe doseuse : l'élément de bouchage S, la pièce de maintien 26 et la bague 24 qui se raccorde au corps 2, avec la particularité que l'extrémité supérieure 4a du récipient 4 s'insère entre la partie inférieure 26b d'une part, et la portion d'insertion IP de l'élément de bouchage S.

Plus généralement, on peut voir sur la figure 3 que l'élément de bouchage S définit avec la pièce de maintien 26 une gorge annulaire 50 étroite (appartenant à la tête lb) , dans laquelle le bord d'appui axial 38 de l'extrémité supérieure 4a est inséré. L'extrémité supérieure 4a peut être enserrée dans cette gorge annulaire 50, par exemple avec un contact formé par la partie inférieure 26b.

Dans le cas des figures 1 et 6, on peut voir que la pièce de maintien 26 est engagée avec la pompe 7 sur les reliefs internes 261, 262 qui peuvent être définis par deux paires d'ergots. La collerette 26c vient ici en prise entre deux ergots d'une même paire, avec un blocage axial. Du fait de l'appui du récipient 4 sur le rebord interne RB de la bague 24 et de la retenue axiale de la pièce de maintien 26 par les reliefs 240, le récipient 4 ne peut pas se démonter accidentellement. Bien que les figures 4-5 montrent une collerette 26c continue, on comprend qu'une telle collerette peut aussi être fendue et se décomposer en segments discontinus.

Comme illustré sur les figures 3 et 4, la pièce de maintien 26 présente une jupe intérieure 26a qui délimite avec la partie inférieure 26b une gorge annulaire 26g. La zone avec la collerette 106 de la partie insérable d'obturation 105 peut être logée dans cette gorge annulaire 26g lors des opérations de manutention et de transport de la tête lb (comme visible sur la haut de la figure 2) jusqu'à l'opération d'assemblage final après remplissage.

La surface de l'élément de bouchage S servant à définir la première zone de contact annulaire 27 s'étend à l'intérieur de cette gorge annulaire 26g. Autrement dit, à l'opposé de la partie d'extrémité supérieure 26d, on peut protéger par localisation dans une telle gorge 26g la surface d'étanchéité. Après l'assemblage final, la face interne 104 s'étend aussi dans la gorge 26g, de sorte qu'on obtient une connexion étanche protégée, réalisée entre l'extrémité supérieure 4a du récipient 4 et la portion d'insertion IP prolongée par la collerette 106. Ici, la jupe intérieure 26a s'étend depuis la portion radiale 26f qui définit la transition de section, jusqu'à une extrémité annulaire placé plus bas que la première zone de contact 27 annulaire.

La figure 5 montre un groupe de quatre pièces d'assemblage 11, 17, 26 et S (ici sans compter le capuchon optionnel 16), permettant d'envelopper la pompe doseuse 7. L'organe poussoir 11 est formé d'une pièce rigide et coulisse en étant guidé dans le corps de pompe 7c. La paroi tubulaire 11b peut aussi optionnellement être guidée angulairement par la surface externe de guidage 18b, cylindrique ou d'une autre forme adaptée, définie par le raccord annulaire 17. Le raccord annulaire 17, préférentiellement formé d'une pièce, présente ici un manchon supérieur 18 qui définit la surface externe de guidage 18b ainsi qu'une surface interne 18a (cette surface interne est ici cylindrique et relativement étroite mais selon des alternatives, le raccord annulaire 17 peut présenter une configuration différente, par exemple avec une fonction de retenue de l'organe poussoir 11 pour le rendre indémontable).

Le corps 7c de la pompe 7 définit la portion d'insertion 12 qui est insérée dans l'ensemble récepteur formé par l'élément de bouchage S et la pièce de maintien 26. Tandis que le collet 21 peut être en contact axial sur le dessus du conduit L, la portion d'insertion 12 définit par exemple un contact radial d'étanchéité contre le conduit L.

Un étranglement E qui définit un débouché du conduit L (du côté du volume V) peut former une surface d'appui annulaire pour un épaulement 12a de la portion d'insertion 12 qui est formé à proximité de l'entrée 7a. La lèvre annulaire 23, ici conique, complète cet étranglement E pour réaliser l'étanchéité avec le bas de la pompe 7.

Comme montré sur les figures 1 et 3 notamment, la surface interne 18a permet au raccord annulaire 17 de venir se positionner autour de la partie d'extrémité supérieure 26d, et plus généralement autour de l'ensemble de dosage 15, avant l'engagement du raccord annulaire 17 sur le corps 2. Le raccord annulaire 17 peut ne pas serrer l'ensemble récepteur 26, S ni la bague 24, de sorte qu'un effort de rotation sur le raccord annulaire 17 (rotation relative autour de l'axe longitudinal X par rapport à la partie à réservoir lb) ne sera pas repris par ces pièces internes.

Le raccord annulaire 17 est par exemple positionné en exerçant un simple un appui axial sur la portion radiale 26f, sans fonction de centrage. En effet, l'alignement entre le récipient 4 et la tête lb est réalisé dans la zone de contact entre la face interne évasée 104 (formant typiquement une portée conique d'étanchéité) et l'élément de bouchage S. La configuration de l'embout 6, avec notamment la pièce de maintien 26 qui recouvre l'élément de bouchage S, permet de libérer cette zone de contact de toute contrainte parasite de nature à affecter la répartition uniforme de la compression radiale de l'élément de bouchage S sur la portée conique du récipient 4.

Dans l'exemple des figures 3 et 5, on peut voir que le raccord annulaire 17 présente une portion périphérique qui s'étend longitudinalement de façon annulaire depuis le bord externe 20a de la portion radiale 20, en formant une jupe extérieure 19 qui forme une partie de l'habillage extérieur du dispositif 1. Une portion de transition 190, annulaire et qui s'étend depuis le bord externe 20b jusqu'à un épaulement externe annulaire, permet de raccorder la jupe 19 à la portion radiale 20. Une surface d'attache 19a pour le capuchon 16, par exemple sous la forme d'une gorge périphérique, est définie du côté externe de la portion de transition 190. On peut voir sur la figure 3 des nervures internes 161, 162 du capuchon 16 formant des organes d'engagement avec la surface d'attache 19a. La surface d'attache 19a peut définir par exemple une gorge périphérique dans laquelle s'engagent un bourrelet du capuchon 16 ou des projections ponctuelles définies par les nervures internes 161, 162.

On comprend que la pompe doseuse 7 est dans une position centrale par rapport au raccord annulaire 17, sans aucun contact entre le corps 7c de la pompe 7 ou la tige lia et le raccord annulaire 17. La pièce de maintien 26 forme une couche intermédiaire, qui peut limiter la transmission d'efforts causés par des chocs externes et ainsi jouer un rôle protecteur pour les composants fonctionnels tels que le récipient 4, l'élément de bouchage S ou la pompe doseuse 7.

Pour maintenir le raccord annulaire 17 solidaire du corps 2, il est prévu une face intérieure d'assemblage 19b, du côté intérieur de la jupe 19. La face intérieure d'assemblage 19b se raccorde à un bord annulaire 2c du corps 2 situé dans une face supérieure annulaire 40 et/ou sur l'extérieur de la paroi latérale 2b (à proximité du bord annulaire 2c).

Dans l'exemple illustré sur les figures 3 et 7-8, le corps 2 présente une face supérieure annulaire 40 (dont le périmètre est ici non circulaire) depuis laquelle s'étend une projection annulaire 41 jusqu'à un bord d'appui 42. La face intérieure d'assemblage 19b se positionne autour de la projection annulaire et la jupe 19 vient reposer sur l'épaulement externe 43 défini par la face supérieure annulaire 40 autour de la projection annulaire 41. La bague 24 peut aussi venir en contact avec le bord d'appui 42 et venir s'engager, par sa face périphérique S2, contre la projection 41. Ici la zone de contact avec le récipient 4 définie par la bague 24 se décompose en un contact annulaire axial (par le dessus, dans un plan de contact) et un contact annulaire radial typiquement cylindrique (par l'intérieur), comme la zone de contact définie par le récipient 4 vis-à-vis de l'élément de bouchage S.

Pour éviter au maximum un déplacement du récipient 4 à section circulaire par rapport au corps 2 (dont la section est typiquement non circulaire), on peut prévoir sur la projection annulaire 41 : - au moins un premier relief de rétention RI, sur la face intérieure en contact avec la jupe 25 de la bague 24 (ce ou ces reliefs de rétention RI sont en particulier avantageux pour réaliser le pré-assemblage de la partie basse à réservoir la montrée sur les figures 1-2) ; et - au moins un deuxième relief de rétention R2 sur la face extérieure en contact avec la jupe 19 (ce ou ces reliefs de rétention R2 sont en particulier avantageux pour obtenir un assemblage final résistant entre les deux sous-ensembles montrés sur la figure 2).

Dans l'état monté de la tête lb sur la partie à réservoir la, comme visible sur la figure 3, le premier relief RI (ici formant une rainure périphérique) et le bord d'appui 42 forment des butées Bl, B30 d'orientation différente, et typiquement opposée, pour bloquer axialement la bague 24 par rapport au corps 2.

De façon analogue, le deuxième relief R2 (ici formant un relief annulaire saillant vers l'extérieur) et l'épaulement externe 43 forment des butées B2, B43 d'orientation différente, et de préférence opposée, pour bloquer axialement le raccord annulaire 17 par rapport au corps 2. Avec les reliefs RI et R2 et les butées susmentionnées, il est permis de prendre en sandwich le bord annulaire 2c, entre la bague 24 et le raccord annulaire 17. Le raccord annulaire 17 reste ainsi solidaire de la partie à réservoir la pendant l'utilisation du dispositif 1, ce qui permet d'utiliser ce raccord annulaire 17 comme support d'un capuchon 16. De plus, La jupe 19 du raccord annulaire 17 peut prolonger axialement la face externe du corps 2 avec un périmètre de format et longueur identique (avec une continuité de surface). L'ancrage du raccord annulaire 17 par rapport au corps 2 peut permettre de compléter, ou optionnellement de supprimer la retenue de la pièce de maintien 26 par la bague 24. Cependant, comme illustré sur la figure 6, il est préférable que la bague 24 assure à elle-seule la fonction de butée axiale pour le récipient 4. La fonction de retenue axiale par les reliefs 240 correspond à une retenue temporaire du récipient 4 dans le corps 2 (retenue lors des opérations de manutention en cycle de production, avant l'assemblage final). Pour éviter d'altérer structurellement le relief supérieur d'une paire de reliefs 240 lors des opérations d'assemblage, celui-ci peut présenter une face supérieure biseautée 240a. Une face supérieure biseautée peut également être prévue pour le ou les reliefs de retenue 262 qui empêchent de retirer la pompe 7 hors de l'ensemble récepteur 26, S.

Lorsque le corps 2 et le raccord annulaire 17 présentent une section non circulaire en correspondance, un effet de guidage et centrage du raccord annulaire 17 est permis par la projection annulaire 41. Celle-ci peut optionnellement s'étendre dans le prolongement longitudinal de la face interne du corps 2, de façon à ce que la jupe 25, de format cylindrique, puisse s'étendre plus bas que la projection 41. Ceci rigidifie la fixation avec le corps 2. On comprend que l'assemblage illustré est du type indémontable.

On peut noter que la portion périphérique du raccord annulaire 17 recouvre la bague 24. Tandis que le corps 2 définit une première périphérie d'habillage, la tête lb comportant le raccord annulaire 17 définit une deuxième périphérie d'habillage qui peut prolonger axialement la première périphérie, de préférence avec une continuité de section entre la partie à réservoir la et la tête lb. Ici, on comprend que le corps 2, le raccord annulaire 17 et le capuchon 16 confèrent au dispositif 1 sa forme extérieure, comme bien visible sur les figures 1 et 9 .

Dans cet exemple non limitatif, la bague 24 ne s'étend pas radialement au-delà de la projection annulaire 41. La portion radiale PR peut recouvrir tout ou partie du bord d'appui 42 sans interférer avec la jupe 19, et plus généralement sans faire partie de la périphérie visible du dispositif 1. Dans des variantes de moindre préférence, le raccord annulaire 17 peut être conçu sans la jupe 19 et se fixer sur la bague 24 tout en recouvrant par le dessus la zone d'interconnexion entre l'ensemble récepteur 26, S et la bague 24.

Dans des options sans le raccord annulaire 17 ou sans jupe 19 pour un tel raccord annulaire 17, le capuchon 16 peut s'engager sur le corps 2. Dans ce cas, on peut prévoir aussi que la bague 24 soit non visible, au moins lorsque le capuchon 16 est engagé sur le corps 2.

En référence à la figure 7, dans le cas préféré d'une section circulaire du récipient 4, l'ouverture de remplissage 0 a un diamètre D2 qui peut être sensiblement identique au diamètre DI du récipient 4 du côté de son extrémité inférieure 4c, de préférence inférieur à Dl, et de préférence au moins égal à 90%, voire à 98% ou 100% de Dl. L'utilisation d'un récipient 4 sans goulot permet de ne pas ralentir l'opération de remplissage. Le diamètre de l'ouverture de remplissage O est typiquement supérieur à 15 mm et dépasse généralement la moitié du diamètre D ou plus petite dimension analogue (largeur dans le cas d'un rectangle comme illustré sur la figure 8) représentative de la périphérie externe du corps 2. Plus généralement, l'ouverture de remplissage 0 peut présenter un diamètre au moins égal à 75% du diamètre de l'ouverture 300.

Le corps 2 et le récipient 4 peuvent être réalisés chacun d'un seul tenant. La paroi latérale 2b du corps 2, tubulaire, peut présenter une section transversale constante comme dans le cas des figures 1 et 7 ou comporter au moins un renflement 60 dans une partie intermédiaire comme dans le cas de la figure 9. La forme de la section peut aussi varier (par exemple avec une section ovale seulement au niveau d'un renflement). Plus généralement, le corps 2 peut présenter tout type de géométrie avec une circonférence adaptée à la préhension et qui dépasse la circonférence maximale du récipient 4, de façon à éviter tout contact radial entre le récipient 4 et la paroi latérale 2b. On comprend aussi que la bague 24 obture l'ouverture supérieure 13 du corps 2 sans interférer avec l'ouverture de remplissage O.

En référence notamment aux figures 1 et 7, le fond 2a du corps 2 peut comporter un orifice d'équilibrage de pression 2d qui débouche intérieurement, soit dans une zone centrale inférieure sans produit 5, située à l'aplomb du récipient 4, soit dans un volume périphérique VP qui entoure le récipient 4. Plus généralement, on peut former un système d'admission d'air sous toute forme appropriée du côté du fond 2a, de préférence en maintenant une distance par rapport à la paroi latérale 2b. La base de support B peut correspondre à au moins une surface inférieure d'appui et un plan de base P du corps 2 est défini par la surface inférieure d'appui. L'orifice d'équilibrage de pression 2d peut être décalé par rapport à la surface inférieure d'appui, de façon à s'étendre en retrait par rapport au plan de base P, ce qui limite les risques de boucher accidentellement cet orifice 2d. L'orifice 2d peut alternativement être ménagé dans ou entre le raccord annulaire 17 et la bague 24. Un tel positionnement ailleurs que sur le corps 2 peut faciliter et/ou améliorer la conception du corps 2 (par exemple par moulage). L'encombrement en hauteur de la paroi formant le fond 2 peut être particulièrement réduit, avec une face supérieure 2e du fond 2a qui est plane tout en rejoignant la paroi latérale 2b. Le fond 2a peut ainsi présenter une hauteur h inférieure à 2 ou 3 mm.

Lorsque le corps 2 est transparent, le récipient 4 peut être vu. Dans ce cas, le récipient 4 peut typiquement présenter une forme cylindrique ou légèrement effilée vers l'ouverture 13 et un piston 29 définit la paroi étanche et mobile P4. Ceci est considéré plus esthétique qu'une poche souple ou récipient 4 analogue à paroi étanche et mobile P4 qui se rétracte du fait de la souplesse du matériau utilisé. Bien entendu, l'option avec un piston 29 peut être utilisée avec toute catégorie d'habillage, pourvu que le corps 2 ne présente pas de rétreint ou rétrécissement de section limitant la section de passage à des dimensions inférieures à celle de la paroi 4b.

Comme illustré sur les figures 1, 7 et 9, le piston 29 a par exemple une section circulaire qui permet de s'assurer d'une bonne étanchéité. On comprend alors que la section de la paroi rigide de guidage 4b est circulaire. Sous le piston 29, on peut éventuellement supprimer le fond 2a ou utiliser le ou les orifices 2d pour maintenir à un niveau suffisant la pression exercée contre une face inférieure 29a du piston 29 opposée à l'ouverture de remplissage 0 en produit 5.

Le piston 29 assure d'une part une séparation étanche et d'autre part maintient une pression identique entre le produit fluide 5 contenu dans le réservoir et l'air du volume périphérique VP. En outre, le piston 29 peut présenter un profil en correspondance avec la surface inférieure 15a définie par l'ensemble de dosage 15 qui s'étend à l'intérieur du récipient 4, comme bien visible sur la figure 1. Dans cet exemple non limitatif, le piston 29 définit une cavité interne 29b, positionnée centralement, pour recevoir une extrémité de conduit en saillie formant l'entrée 7a lorsque le piston 29 est remonté du fait de la consommation du produit 5. Ceci permet de s'approcher d'une restitution totale de produit 5 (par exemple environ 95% ou davantage de masse de produit restituée), avec typiquement une suppression ou forte réduction du volume mort. L'étanchéité dynamique réalisée entre le piston 29 et la paroi latérale 4b peut être réalisée avec un effort de friction faible du piston 29, en particulier lorsque le produit 5 a une forte viscosité. En effet, la force de l'utilisateur appuyant sur l'organe poussoir 11 doit surmonter le ressort de rappel R, la viscosité du produit cosmétique et la friction du piston 29. Afin de réduire la friction du piston 29 et minimiser l'effort à fournir pour l'utilisateur, il faut une très grande précision géométrique de la paroi 4b du récipient 4 (et du piston 29) si on veut garantir un niveau de force de frottement du piston donné tout en obtenant l'étanchéité, ce qui interdit de donner toute fonction de décoration au récipient 4 (car les fonctions de décoration impliquent typiquement des chauffages ou des déformations mécaniques qui altèrent l'intégrité de la paroi 4b). Une géométrie légèrement conique de la paroi 4b, avec un élargissement vers l'extrémité inférieure 4c peut participer à faciliter l'insertion du piston 29 sans dommage et obtenir une étanchéité satisfaisante. L'insertion du piston 29 lors de l'assemblage peut se faire avantageusement par le bas, du côté de l'extrémité inférieure 4c, ce qui évite d'avoir à faire parcourir au piston 29 toute la hauteur du récipient 4 pour parvenir à sa position de remplissage, bien visible sur la figure 1. Avec un montage par le bas, le piston coulisse dans le récipient 4 sur une faible distance et il n'est pas endommagé par un frottement sur la quasitotalité de la longueur du récipient 4. On réduit ainsi les risques d'endommager le piston 29 (bonne étanchéité dynamique au cours des utilisations du dispositif 1).

Dans une variante de réalisation (non illustrée), la paroi étanche et mobile P4 est définie par une paroi souple ou une poche souple qui peut se rétracter et/ou se déformer pour réduire le volume intérieur du récipient 4. La paroi P4 s'étend de préférence à l'opposé de l'extrémité 4a qui est rigide et qui peut être identique à ce qui est représenté sur la figure 3. Avec ce type de récipient 4, on peut prévoir un orifice d'équilibrage de pression 2d lorsque le corps 2 présente un fond 2a. Le corps 2 peut être en matériau opaque pour ne pas rendre visible l'état replié et/ou contracté de la poche ou portion souple du récipient 4 au fur et à mesure de la consommation en produit 5.

Selon une option, au moins la partie du récipient 4 qui forme la poche est en matériau flexible et étanche (et offrant un bon niveau de neutralité par rapport aux formules cosmétiques ou pharmaceutiques), par exemple en polyéthylène.

La paroi étanche et mobile P4, sous la forme d'une poche qui se déplace par effet de contraction, peut être avantageuse notamment dans les deux cas suivants : - pour offrir un très haut niveau de protection au produit contenu dans le récipient 4, en particulier si celui-ci est sensible à l'oxydation ; la poche est dans ce cas définie par un complexe laminé comportant un matériau barrière à l'oxygène comme une couche d'aluminium ou d'EVOH afin d'offrir une meilleure protection qu'un récipient 4 à piston (protection élevée du fait que l'on s'affranchit ainsi de la perméabilité naturelle des polyoléfines utilisées dans les épaisseurs de l'ordre du millimètre et du fait qu'on supprime le risque d'infiltration entre le piston 29 et la paroi fixe). - lorsque le corps 2 extérieur est d'une forme très éloignée d'un cylindre car la poche permet d'épouser la forme intérieure de ce corps 2 et ainsi minimiser l'espace perdu ; on optimise ainsi le ratio entre le volume contenu et l'encombrement général du dispositif 1.

Pour conserver une interconnexion résistante aux chocs, il est préférable que le récipient 4, dont la paroi P4 est mobile ou souple et rétractable, soit inséré au travers de l'ouverture 300 de la bague 24 par le dessus, en s'appuyant axialement sur le rebord interne RB. Cependant en variante, un montage du récipient 4 est réalisé avec insertion de l'extrémité supérieure 4a rigide, par le dessous de la bague 24, par exemple par utilisation d'une connexion de type baïonnette dans la surface interne 241, qui s'oppose à l'enfoncement du récipient 4 lors de l'assemblage de la tête lb sur la partie à réservoir la.

De préférence, la bague 24 présente une jupe 25 qui recouvre intérieurement l'extrémité supérieure de la face interne fl de la paroi latérale 2b du corps 2. La bague 24 peut présenter un rebord externe annulaire 30 qui recouvre le bord annulaire 2c. Dans ce cas, la bague 24 présente par exemple un épaulement 24a annulaire adjacent à la jupe 25 sur lequel vient s'engager le bord annulaire 2c (par le bord d'appui 42) . L'épaulement 24a peut être étroit pour que le rebord externe annulaire 30 ne s'étende pas en saillie radialement vers l'extérieur par rapport à la face externe f2 de la paroi latérale.

La bague 24 présente une extension radiale qui varie pour s'adapter à la périphérie du bord annulaire 2c, comme bien visible sur les figures 7 et 8 par exemple. L'extension radiale est définie par la portion radiale PR, en forme de disque et sensiblement plane, qui est délimitée intérieurement par le rebord interne RB et extérieurement par le rebord externe 30. La jupe 25, qui s'étend vers le bas depuis la face inférieure de la portion PR, présente une hauteur minimale typiquement supérieure à celle de la projection annulaire 41.

La partie supérieure saillante PSS de la bague 24, qui s'étend longitudinalement vers la tête lb depuis la face supérieure DP de la portion radiale PR, présente une hauteur minimale qui est optionnellement inférieure à la hauteur de la jupe 25 dans l'option illustrée sur les figures, avec dans cette option non limitative des réductions de hauteur dans le ou les secteurs angulaires pour lesquels l'extension radiale de la bague 24 est plus courte. Deux zones opposées Zl, Z2 de la partie supérieure saillante PSS sont ainsi localement plus courtes dans le cas d'une section du corps 2 rectangulaire ou ovale. Ceci permet au raccord annulaire 17 de présenter une portion de transition 190 de même format que la jupe extérieure 19 et qui assure un guidage optimal du capuchon 16.

En référence aux figures 2 et 6, on peut voir que la combinaison d'une bague 24 et d'un élément de bouchage S qui traverse l'ouverture 300 de la bague pour pouvoir obturer l'ouverture de remplissage O, permet de localiser les contacts de connexion dans un même espace annulaire 65 étroit.

En effet, l'extrémité supérieure 4a du récipient 4 occupe la partie inférieure de cet espace annulaire 65 et vient se loger sous la collerette 106, tandis que la partie inférieure 26b de la pièce de maintien 26 vient recouvrir extérieurement l'extrémité supérieure 4a dans cet espace annulaire 65. La collerette 26c, visible sur la figure 4, s'engage entre les reliefs 240 qui se superposent à la zone d'accrochage du bourrelet annulaire 400. Sous chaque paire de reliefs 240, on trouve en effet au moins une rainure de réception du bourrelet 400.

La partie supérieure PPS de la bague 24 est ici formée par une partie de bague 70 qui présente deux échancrures 70a, 70b ou fentes. Les reliefs 240 sont formés du côté intérieur dans les pattes espacées 71, 72 définies entre les échancrures 70a, 70b. Bien entendu, la bague 24 peut présenter un nombre différents de reliefs 240 et/ou une répartition différente de ces reliefs 240 sur la face interne SI. On comprend que les reliefs 240 sont radialement moins proches de l'axe central X que le bord interne RB dans l'exemple représenté, pour ne pas interférer avec le passage du récipient 4 au travers de l'ouverture 300.

Pour l'assemblage de la partie à réservoir la représentée en bas de la figure 2, on insère le récipient 4 dans le volume intérieur du corps 2 en le supportant par la bague 24 (elle-même provisoirement clipée dans le corps 2 via l'ergot, bourrelet ou reliefs similaires qui forment la butée Bl). Pour obtenir la partie à réservoir la seule, on comprend ainsi qu'on réalise un assemblage provisoire, non rigide, destiné à maintenir les pièces en place jusqu'à l'assemblage final. La figure 7 illustre un exemple de montage de la partie à réservoir la lorsque le corps 2 a un pourtour de section ovale. Un pourtour triangulaire à angles arrondis ou rectangulaire à angle arrondis (cf. figure 8) sont des alternatives de réalisation qui sont citées ici parmi une pluralité de variantes pour l'habillage extérieur.

Pour l'assemblage de la tête lb représentée en haut de la figure 2, on peut combiner l'ensemble récepteur 26, 5 ou partie stationnaire similaire sans partie mobile et la pompe doseuse 7 qui est ici surmontée d'une portion d ' actionnement 10 mobile permettant de déplacer la tige lia et commander ainsi la distribution du produit fluide 5. Vu du dessous, l'ensemble récepteur 26, S et le capuchon 16 enveloppent la pompe doseuse 7, à l'exception de l'entrée 7a étroite qui ne dépasse pas de plus d'un cm vers le bas le niveau défini par la face inférieure (définie dans cet exemple par la portion radiale PR) de l'élément de bouchage S. L'étape finale de montage, après le remplissage du produit 5, est réalisée en connectant l'élément de bouchage S à l'extrémité supérieure 4a du récipient 4, avec la particularité de ne pas mettre en contact l'ensemble de dosage 15 avec le corps 2 qui définit la périphérie d'habillage de la partie à réservoir la.

Tandis que le corps 2 (et éventuellement la bague 24 dans des options de moindre préférence) permettent de définir un habillage de la partie à réservoir la du dispositif 1, le raccord annulaire 17 et le capuchon 16 permettent de définir un habillage de la tête lb du dispositif 1.

Afin de pouvoir produire différents habillages sans complexifier les étapes d'assemblage, la connexion entre la partie à réservoir la et la tête lb est avantageusement réalisée entre l'élément de bouchage S et la première extrémité 4a du récipient 4. La connexion qui permet d'établir une continuité entre ces éléments d'habillage est donc séparée et indépendante de la zone de raccordement étanche pour obturer l'ouverture de remplissage 0.

Le dispositif 1 peut être compact et est bien adapté pour distribuer des mêmes doses précises de produit liquide ou visqueux. Le dispositif est typiquement sous la forme d'un flacon et conçu particulièrement pour des applications cosmétiques et autre applications requérant un degré élevé de personnalisation du flacon.

Le dispositif 1 s'accommode particulièrement bien avec une pompe doseuse 7 de type « airless » qui réduit le risque de contamination tout en permettant l'évacuation quasi totale du produit 5. On comprend aussi que le dispositif 1 présente un nombre très limité de pièces mobiles ou flexibles, de sorte qu'il est particulièrement robuste et reste efficace après un grand nombre d'utilisations. L'intégrité autour du récipient 4 et de la pompe 7 est maintenue malgré les chocs éventuels, ce qui permet de garantir l'étanchéité.

En outre, il n'y a pas de limitation dans les possibilités de format externe et d'habillage du dispositif 1, grâce au maintien des parties fonctionnelles à distance du corps 2 et autres éléments extérieurs 16, 17 du dispositif 1. Ainsi, le corps 2 peut présenter une section non circulaire et particulièrement bien adaptée aux exigences de transport et de stockage des dispositifs 1. Par exemple, on peut adapter le format du corps 2 pour réduire ou supprimer des espaces morts entre les flacons et disposer d'un large choix d'options de différenciation entre produits sur les linéaires.

Dans les exemples illustrés, on comprend que le récipient 4 et la tête lb de distribution peuvent former un sous-ensemble intègre qui peut s'installer (d'un seul tenant) dans un corps 2 à fonction d'habillage. L'utilisateur peut donc optionnellement séparer ce sous-ensemble de l'habillage externe afin recharger le dispositif 1 (remplacer la cartouche vide par une pleine) . Ceci permet de réutiliser plusieurs fois le corps 2 d'habillage qui peut être finement élaboré et relativement coûteux, et ainsi prolonger sa durée d'usage au delà de la durée d'utilisation du produit 5 contenu dans le récipient 4.

Dans un tel cas il peut être avantageux que le corps 2 ne possède pas de fond, ou un fond 2a que l'on peut retirer.

Dans des variantes de réalisation, le corps 2 ne définit pas forcément une base B située plus bas que le récipient 4 et il n'y a pas de fond 2a.

Ainsi, en référence à la figure 13, le corps 2 peut présenter un format de bague ou forme annulaire similaire significativement plus courte que la hauteur du récipient 4. Le récipient 4 s'étend dans le volume intérieur défini par le corps 2 annulaire et fait saillie vers le bas par rapport au bord inférieur du corps 2. Avec un tel habillage périphérique partiel, il est permis de concentrer de la valeur ajoutée sur une pièce de dimension (et donc de coût) réduite. La fixation du corps 2 peut être permanente ou amovible. Dans le cas illustré, le mode de montage peut être identique ou similaire à ce qui est présenté sur les figures 3 et 6. Bien entendu, le corps 2 peut être prolongé vers le haut à la manière du mode de réalisation décrit à la figure 12, pour envelopper davantage l'embout 6.

Dans une autre variante (non illustré), le corps 2 est dépourvu de fond 2a et enveloppe latéralement, au moins en partie, un sous-ensemble (récipient 4 et embout 6) configuré pour que 1'actionnement se fasse à l'opposé de la tête lb de distribution. On comprend alors que l'organe poussoir 11 est supprimé et la zone d'actionnement se situe à l'opposé de la tête lb (au fond du récipient ou sur une pièce qui lui est liée).

Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué.

Ainsi, bien que les figures montrent un récipient 4 réalisée d'une pièce, on peut aussi insérer dans le corps 2 un récipient à fond amovible. Un tel fond peut par exemple permettre de monter la paroi P4 par le fond et jouer un rôle de recouvrement et protection de la paroi P4. De manière similaire, la pièce de maintien 26 peut être remplacée par un assemblage équivalent d'au moins deux pièces ayant à la fois un effet de poussée axiale sur l'élément de bouchage S et de maintien de la pompe 7.

Claims (25)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif (1) de conditionnement et distribution d'un produit fluide (5), en particulier sous la forme d'un flacon, comprenant : - un corps (2 ; 100) qui est creux et pourvu d'un fond ou d'un bord inférieur ; - une partie à réservoir (la) qui comprend un récipient (4) délimitant le réservoir et s'étendant au moins en partie dans un volume intérieur défini par le corps (2 ; 100), le récipient (4) ayant une ouverture de remplissage (O) du côté d'une extrémité supérieure (4a) de forme tubulaire ; - une tête (lb) qui comporte un ensemble de dosage (15) du type sans entrée d'air, l'ensemble de dosage (15) comprenant une pompe doseuse (7), un élément de bouchage (5) qui appartient à une partie stationnaire de l'ensemble de dosage et une portion d'actionnement (10) mobile pour permettre la distribution du produit fluide (5), l'élément de bouchage (S) s'étendant autour de la pompe doseuse (7) et formant une face inférieure de la tête (lb); et - une interface de connexion, formée dans la partie à réservoir (la) et distincte du corps (2 ; 100), permettant de relier de façon étanche l'ensemble de dosage (15) de la tête (lb) au réservoir de la partie à réservoir (la), la pompe doseuse (7) comprenant une entrée (7a) qui s'étend à une extrémité du réservoir opposée au fond ou bord inférieur dans un état monté de la tête (lb) sur la partie à réservoir (la) ; caractérisé en ce que la partie à réservoir (la) comprend en outre une bague (24) de forme annulaire distincte du corps (2 ; 100) et du récipient (4), adaptée pour rendre solidaires le corps (2 ; 100) et le récipient (4) en s'étendant entre une surface intérieure (SI) engagée contre l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) et une surface périphérique (S2) de fixation au corps (2 ; 100) , et en ce que l'interface de connexion comprend l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) qui est adaptée pour s'engager avec l'élément de bouchage (S) en définissant un contact annulaire d'étanchéité récipient -élément de bouchage, le récipient (4) comprenant au moins une paroi (P4) étanche et mobile en direction de ladite entrée (7a) pour compenser une dépression dans le réservoir.
2. 2. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 1, dans lequel l'élément de bouchage (S) comprend une partie insérable d'obturation (105) en contact étanche radial annulaire avec une face interne (104) de l'extrémité supérieure (4a), de sorte que l'extrémité supérieure (4a) et l'élément de bouchage (S) sont raccordés par emboîtement de manière étanche.
3. 3. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 2, dans lequel la partie insérable d'obturation (105) comprend une portion d'insertion (IP) de section cylindrique insérée au travers de l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) et au travers d'une ouverture (300) de la bague (24) et coaxiale avec un conduit (L) central pour loger et supporter la pompe doseuse (7) .
4. 4. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 2 ou 3, dans lequel la partie stationnaire comprend une pièce de maintien (26) plus rigide que l'élément de bouchage (S) et qui s'étend de façon annulaire autour de l'élément de bouchage (S), la pièce de maintien (26) étant configurée pour être en prise avec la bague (24), de façon à ce que l'élément de bouchage (S) soit maintenu serré entre l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) et la pièce de maintien (26) .
5. 5. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 4, dans lequel l'élément de bouchage (S), de préférence réalisé d'une pièce, comprend une collerette (106) adjacente à la partie insérable d'obturation (105), la collerette (106) étant prise en étau entre la pièce de maintien (26) et un bord d'appui axial (38) de l'extrémité supérieure (4a) adjacent à la face interne (104).
6. 6. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 4 ou 5, dans lequel la pièce de maintien (26) est essentiellement en un premier matériau rigide, de préférence choisi parmi les familles de matériaux suivants : polyoléfines, styréniques, copolyesters, polyacétals, polycarbonates, polyamides, tandis que l'élément de bouchage (S) est essentiellement en un deuxième matériau plus flexible que le premier matériau, de préférence du polyéthylène basse densité ou un élastomère.
7. 7. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (2 ; 100) est réalisé d'un seul tenant et présente une ouverture supérieure (13), la bague (24) obturant l'ouverture supérieure (13) sans interférer avec l'ouverture de remplissage (O).
8. 8. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le récipient (4) est du type sans goulot.
9. 9. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le récipient (4) présente une section circulaire, au moins du côté de l'extrémité supérieure (4a), la bague (24) définissant une ouverture circulaire (300) pour l'insertion du récipient (4) dans un volume intérieur du corps (2).
10. 10. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (2) définit une première périphérie d'habillage, la tête (lb) comportant un raccord annulaire (17) solidaire de ladite partie stationnaire et qui entoure l'ensemble de dosage (15) pour définir une deuxième périphérie d'habillage.
11. 11. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 10, dans lequel la tête (1) comporte en outre un capuchon (16), amovible, se fixant sur le raccord annulaire (17) dans une configuration de stockage, le corps (2), le raccord annulaire (17) et le capuchon (16) conférant au dispositif (1) sa forme extérieure dans la configuration de stockage.
12. 12. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 10 ou 11, dans lequel le corps (2) comporte une face supérieure (40) annulaire depuis laquelle s'étend une projection annulaire (41) jusqu'à un bord d'appui (42), un épaulement externe (43) étant défini par la face supérieure (40) annulaire autour de la projection annulaire, le raccord annulaire (17) s'étendant autour de la projection annulaire (41) et venant s'appuyer contre 1'épaulement externe (43).
13. 13. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 12, dans lequel la projection annulaire (41) présente : - au moins un premier relief de rétention (RI) sur une face intérieure ; et - au moins un deuxième relief de rétention (R2) sur une face extérieure, sachant que dans un état monté de la tête (lb) sur la partie à réservoir (la), ledit premier relief (RI) et le bord d'appui (42) forment des butées (Bl, b30) d'orientation différente, et de préférence opposée, pour bloquer axialement la bague (24) par rapport au corps (2), tandis que ledit deuxième relief (R2) et l'épaulement externe (43) forment des butées (B2, B43) d'orientation différente, et de préférence opposée, pour bloquer axialement le raccord annulaire (17) par rapport au corps ( 2 ) .
14. 14. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (2) comporte un fond (2a ; 200) qui comprend : - au moins une surface inférieure d'appui qui définit un plan de base (P) du corps ; et - un orifice d'équilibrage de pression (2d) qui est décalé par rapport à la surface inférieure d'appui (B), de façon à s'étendre en retrait par rapport au plan de base (P).
15. 15. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel le corps (100) comprend un tube monobloc (102) qui définit une unique périphérie d'habillage latérale autour du récipient (4) et de l'ensemble de dosage (15).
16. 16. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie stationnaire comprend une pièce de maintien (26) qui s'étend de façon annulaire autour de l'élément de bouchage (S) et présente une partie inférieure (26b) en contact avec la bague (24), et de préférence en prise avec la surface intérieure (SI) de la bague (24) pour être axialement solidaire de la bague, la pièce de maintien (26) s'étendant longitudinalement depuis la partie inférieure (26b) jusqu'à une partie d'extrémité supérieure (26d) en prise avec un collet externe (21) formé sur la pompe doseuse (7) .
17. 17. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 16, dans lequel l'élément de bouchage (S) définit avec la pièce de maintien (26) une gorge annulaire (50) appartenant à la tête (lb), l'extrémité supérieure (4a) définissant un bord d'appui axial (38) inséré dans la gorge annulaire (50) dans un état monté de la tête (lb) sur la partie à réservoir (la) .
18. 18. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 16 ou 17, dans lequel la pièce de maintien (26) présente une jupe intérieure (26a) qui délimite avec ladite partie inférieure (26b) une gorge annulaire déterminée (26g) à l'opposé de la partie d'extrémité supérieure (26d), l'élément de bouchage (S) et l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) étant en contact étanche annulaire l'un avec l'autre à l'intérieur de la gorge annulaire déterminée (26g) dans un état monté de la tête (lb) sur la partie à réservoir (la) .
19. 19. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la surface intérieure (SI) de la bague (24) présente un rebord interne (RB) de préférence annulaire en contact axial par le dessous avec un collet ou des portions de collet (400) du récipient (4), du côté de ladite extrémité supérieure (4a).
20. 20. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bague (24) comprend une portion radiale (PR) sensiblement plane qui s'étend entre un rebord interne (RB) et un rebord externe (30) annulaire, le rebord interne (RB) délimitant une ouverture (300) de la bague (24) qui est de préférence située au-dessus d'un volume intérieur du corps (2).
21. 21. Dispositif de conditionnement et distribution selon la revendication 20, dans lequel la bague (24) comprend en outre : - une jupe (25) continue ou segmentée qui s'étend longitudinalement vers le fond (2a) depuis une face inférieure de la portion radiale (PR), la surface périphérique ( S 2) de fixation au corps étant définie par la jupe (25) et par le dessous du rebord interne (RB) ; et - une partie supérieure saillante (PSS) qui s'étend longitudinalement autour d'un axe longitudinal (X) du récipient (4) depuis une face supérieure (DP) de la portion radiale (PR), des reliefs internes (240) étant formés sur la partie supérieure saillante (PSS), en faisant saillie radialement vers l'intérieur et en vis-à-vis de l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4), pour s'engager avec une partie, de préférence une collerette (26c), de l'ensemble de dosage (15).
22. 22. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, dans lequel le récipient (4) est sensiblement cylindrique et s'étend autour d'un axe longitudinal (X), ladite paroi (P4) étanche et mobile étant définie par un piston (29) mobile en translation suivant l'axe longitudinal (X).
23. 23. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, dans lequel le récipient (4) présente une paroi latérale (4b) adaptée pour guider un piston (29), la paroi latérale (4b) ayant une section circulaire s'élargissant en direction d'une extrémité inférieure (4c) du récipient (4) et s'étendant jusqu'à une ouverture pour monter le piston (29) dans le récipient.
24. 24. Dispositif de conditionnement et distribution selon l'une quelconque des revendications 1 à 21, dans lequel ladite paroi (P4) étanche et mobile est définie par une portion souple rétractable, l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) formant un raccord rigide.
25. 25. Procédé d'assemblage pour obtenir un dispositif (1) de conditionnement et distribution tel que défini selon l'une quelconque des revendications précédentes à partir d'une partie à réservoir (la) et d'une tête (lb), sachant que le produit fluide (5) est introduit avant une étape finale de montage de la tête (lb) sur la partie à réservoir (la), dans un récipient (4) appartenant à la partie à réservoir (la) au travers d'une ouverture de remplissage (0) , le procédé comprenant les étapes consistant essentiellement à : - combiner, dans un ensemble de dosage (15) du type sans entrée d'air : i) une partie stationnaire pourvue d'un élément de bouchage (S) qui forme une face inférieure de la tête (lb), et ii) une pompe doseuse (7) reliée à une portion d'actionnement (10) mobile et destinée à commander la distribution du produit fluide (5) en réponse à une action sur la portion d'actionnement, de sorte que l'élément de bouchage (S) entoure la pompe doseuse (7) ; - insérer le récipient (4) au travers d'une ouverture (300) définie par une bague (24) de forme annulaire et monter la bague (24) dans un corps (2 ; 100) qui est creux et définit une périphérie d'habillage autour de la partie à réservoir (la), de sorte que tout ou partie du récipient (4) est maintenu dans le volume intérieur du corps (2 ; 100) tandis que la bague (24) s'étend autour de l'ouverture de remplissage (O) à l'opposé d'un fond ou bord inférieur du corps (2 ; 100) ; sachant que le corps (2 ; 100) et le récipient (4) sont rendus solidaires l'un de l'autre : i) en engageant contre le corps (2 ; 100) une surface périphérique (S2) de fixation au corps (2 ; 100) formée à la périphérie de la bague (24) ; et ii) en engageant une surface intérieure (SI) de la bague (24) contre l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4) ; le récipient (4) définissant ladite ouverture de remplissage (0) et comprenant au moins une paroi (P4) étanche et mobile en direction de ladite entrée (7a) pour compenser une dépression dans le réservoir ; et dans lequel l'étape finale de montage est réalisée en connectant l'élément de bouchage (S) à l'extrémité supérieure (4a) du récipient (4), pour obturer de façon étanche l'ouverture de remplissage (0), en définissant un contact annulaire d'étanchéité directement entre le récipient (4) et l'élément de bouchage (S).