EP3890893B1

EP3890893B1 - Dispositif de conditionnement et distribution par dose d'un produit fluide, incluant un flacon reutilisable

Info

Publication number: EP3890893B1
Application number: EP19868178.5A
Authority: EP
Inventors: Alim EL HASSAIN
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2018-12-05
Filing date: 2019-11-26
Publication date: 2022-11-30
Anticipated expiration: 2039-11-26
Also published as: FR3089431B1; BR112021010876A2; CN113272072B; FR3089431A1; EP3890893A1; WO2020115399A1; CN113272072A; US11471903B2; US20220023901A1

Description

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique de l'emballage, et plus spécialement à celui du conditionnement et de la distribution d'un produit liquide ou visqueux destiné à être conservé d'une manière étanche et à être distribué sous forme de doses unitaires à l'aide d'un ensemble distributeur.
L'invention a plus particulièrement pour objet un dispositif de conditionnement et distribution d'un produit fluide, incluant un ensemble protecteur réutilisable pour recouvrir une unité interne incluant le un récipient destiné à contenir le produit.
Ce dispositif de conditionnement et distribution de produit, généralement fluide, comprend typiquement un ensemble de dosage adapté pour distribuer une dose du produit. Pour permettre des applications pharmaceutiques ou relevant de la cosmétique, la dose délivrée doit être constante et précise. Afin d'éviter de pomper un volume différent de la dose souhaitée (par exemple cavitation), l'ensemble de dosage comporte typiquement une pompe doseuse sans reprise d'air (classiquement désignée par l'expression anglaise « airless »).

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE

On connaît des dispositifs de conditionnement et distribution de produit fluide du type à pompe doseuse sans reprise d'air, par exemple par le document EP 2 153 908 . La partie interne est une partie à réservoir qui inclut le récipient, le piston associé et une interface de connexion du récipient pour relier la partie de distribution de la tête au réservoir de la partie interne basse (après remplissage), ce qui nécessite de réaliser une étanchéité et un maintien de l'assemblage par une pièce périphérique externe supérieure appartenant à l'ensemble de dosage. Dans un état monté de la tête formant l'ensemble de dosage, l'entrée de la pompe doseuse s'étend à une extrémité tubulaire du réservoir opposée au fond de la partie à réservoir.
Ce type d'interface de connexion permet d'empêcher l'accès à la zone de connexion récipient - tête, pour éviter toute entrée d'air. Cependant, ce type de configuration limite empêche la réutilisation de certaines parties du dispositif, en particulier si on souhaite pouvoir changer la partie à réservoir (pour laquelle le contenu a été typiquement épuisé) et la remplacer par une unité interne neuve, remplie en un nouveau contenu pouvant être distribué sous forme de doses.
Il existe ainsi un besoin pour à la fois autoriser des variations dans les options d'habillage permises par les éléments de l'ensemble protecteur, garantir une étanchéité vis-à-vis d'un récipient typiquement de forme cylindrique, et permettre de changer une unité interne incluant la partie à réservoir.
Ceci s'avère complexe car il ne suffit pas de remplacer un flacon externe, par exemple du type à col fileté (cf. par exemple comme la partie à réservoir montrée sur les figures 6A et 6B du document US 2013/0140332 ) ni de remplacer un réservoir interne comme dans la solution du document DE 102008022595 ou du document FR 3018033 , pour reconstituer un dispositif complet disposant d'un nouveau contenu. Le contexte d'utilisation d'une pompe doseuse sans reprise d'air ne permet pas le recours à ce type de connexion, puisqu'il ne faut pas laisser entrer de l'air.
En particulier, la pompe doseuse ne doit pas être séparée du récipient. En outre, le récipient rempli en contenu doit être préférablement cylindrique de révolution pour garantir une bonne étanchéité du contact entre le piston et la face interne du récipient (étanchéité dynamique, c'est-à-dire sans joint technique). Ceci permet d'éviter notamment :

la modification des caractéristiques de la formule par l'évaporation sélective de certains de ses composés, de l'intérieur du pack vers l'extérieur,
l'oxydation de certains composants de la formule qui seraient sensibles au contact de l'oxygène qui pourrait pénétrer de l'extérieur vers l'intérieur du pack.

Par ailleurs, l'utilisation de récipients à goulot s'avère peu adaptée à une production de masse, en particulier lorsque le produit liquide est visqueux (le produit pouvant par exemple correspondre à une large gamme allant de 1000 centipoises (cps) à 40000 cps). En effet, il a été observé que l'étroitesse de l'ouverture du fait de la présence d'un col a pour effet de ralentir la cadence de remplissage. De plus, il est nécessaire, avec un récipient à col, de prévoir un format du corps d'habillage qui dépend étroitement du récipient utilisé, sauf à perdre énormément d'espace interne sans la moindre utilité.

OBJETS DE L'INVENTION

Il serait donc intéressant de mieux intégrer un ensemble de dosage sans entrée d'air, qui puisse répondre à la fois à de nombreuses exigences techniques souhaitables pour un tel système (étanchéité statique, étanchéité dynamique et protection du circuit en produit, capacité de distribution d'une large gamme de viscosité) en étant également capable d'intégrer de nombreux types d'habillages et de limiter les parties jetables.
L'obtention d'un tel système est très complexe car de nombreux paramètres interagissent, souvent de manière antagoniste.
L'invention a pour but de remédier à un ou plusieurs des inconvénients des dispositifs de l'état de la technique et de proposer un dispositif de conditionnement et distribution qui convienne très bien aux diverses exigences de la pratique (notamment l'exigence d'étanchéité) et compatible avec des options d'habillage très différentes tout en permettant un démontage qui n'affecte pas l'intégrité du circuit de distribution.
A cet effet, il est proposé selon l'invention un dispositif de conditionnement et distribution d'un produit fluide, comprenant : un corps qui est creux et pourvu d'un fond ou d'un bord inférieur à une extrémité inférieure du corps ; une partie à réservoir qui comprend un récipient délimitant un volume interne du réservoir et s'étendant dans un volume intérieur défini par le corps, le récipient ayant un axe longitudinal et une ouverture (dite ouverture de remplissage) du côté d'une extrémité supérieure axiale de forme tubulaire ; une tête qui comporte un élément de bouchage (obturant l'ouverture) et un ensemble de dosage du type sans entrée d'air, l'ensemble de dosage comprenant une pompe doseuse et une portion d'actionnement mobile pour permettre la distribution du produit fluide; et un connecteur supérieur sur lequel se fixe le corps dans une configuration verrouillée du connecteur supérieur, le connecteur supérieur présentant une partie radiale qui s'étend, autour d'un conduit de passage pour la pompe doseuse, radialement vers l'extérieur jusqu'à une partie externe tubulaire incluant des premiers moyens de fixation ;

dans lequel le dispositif présente une paroi latérale externe s'étendant, autour de l'axe longitudinal, depuis l'extrémité inférieure du corps jusqu'à un bord supérieur annulaire de la partie externe tubulaire,
avec la particularité que le dispositif de conditionnement et distribution comporte une bague de maintien, de préférence réalisée d'une seule pièce, qui est :
- en contact avec le corps et montée axialement mobile par rapport au corps dans la configuration déverrouillée du connecteur supérieur ;
- conçue et agencée pour bloquer axialement entre elles la partie à réservoir et la tête indépendamment de la configuration verrouillée ou non du connecteur supérieur ; et
- engagée sur des rebords de prise répartis sur une face externe du récipient et sur la tête, de façon à ce que la tête, la partie à réservoir et la bague constituent une unité interne préassemblée du dispositif, la bague de maintien étant recouverte par la paroi latérale externe dans un état assemblé du dispositif ;
sachant que le corps, préférentiellement réalisé d'une pièce, inclut des seconds moyens de fixation qui, dans ledit état assemblé et pour la configuration de verrouillage, sont axialement en prise avec les premiers moyens de fixation, les premiers moyens de fixation et les seconds moyens de fixation formant une connexion amovible entre le connecteur supérieur et le corps, le connecteur supérieur étant solidarisé sur les seconds moyens de fixation par une action de verrouillage qui s'effectue par un pivotement, autour de l'axe longitudinal, de l'un par rapport à l'autre entre le connecteur supérieur et le corps.

Ce type de dispositif permet avantageusement de disposer d'une unité interne performante, qui peut être changée, en réutilisant plusieurs parties de protection constituées par le corps externe et le connecteur supérieur, ainsi qu'un capuchon le cas échéant venant se monter sur le connecteur supérieur, par exemple au-dessus de la paroi latérale externe. Ainsi, on permet de changer l'unité interne sans nécessairement jeter des éléments de protections réutilisables, grâce à une configuration qui préserve l'intégrité du circuit de distribution (intégrité du système « airless »).
En cas de rechange pour une substitution de l'unité interne, les opérations sont aisées, ne nécessitant pas d'outil et aucune action de démontage concernant/affectant des pièces d'étanchéité de l'unité interne. On s'assure ainsi que le circuit de distribution est parfaitement intègre d'une utilisation à une autre, même en cas de rechange. En effet, la bague de maintien empêche l'accès à la zone de connexion récipient - tête, pour éviter toute entrée d'air.
Le corps protège le récipient et le connecteur supérieur protège la bague de maintien de l'étanchéité. Autrement dit, on définit une partie fonctionnelle du dispositif qui est entièrement interne (unité interne), formée par la tête dont fait partie l'ensemble de dosage et la partie à réservoir. Cette partie fonctionnelle, qui satisfait aux exigences élevées d'étanchéité, en particulier dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique avant et même après la première utilisation, peut être conçue séparément. La partie fonctionnelle peut ainsi être produite à un nombre d'exemplaires très important (de l'ordre de plusieurs millions par exemple), tout en étant intégrable dans un dispositif personnalisé (dans son format et dans le choix du matériau du corps) grâce à l'adaptation du connecteur supérieur et du corps, et éventuellement en dimensionnant/adaptant la bague de maintien.
La paroi mobile du récipient est ainsi très bien protégée. Elle permet d'assurer une séparation étanche et de maintenir une pression identique entre le produit fluide contenu dans le réservoir et l'air du volume périphérique entre le récipient et le corps.
Egalement, avec cet agencement, il est permis, dans la configuration de verrouillage, de maintenir en position l'unité interne, par simple appui axial contre une face interne inférieure de ladite partie radiale du connecteur supérieur. L'unité interne peut être parfaitement immobilisée dans un logement interne délimité par le corps et le connecteur supérieur, en particulier en ne pouvant pas se déplacer axialement. Optionnellement, le coulissement de la partie à réservoir peut être bloqué de façon habituelle par une retenue (contact de la partie à réservoir contre le fond du corps ou contact axial de la bague de l'unité interne contre le dessus du récipient). Un effet de prise en sandwich, par exemple entre la paroi/partie radiale du connecteur et le haut du corps peut être préféré.
Autrement dit, dès qu'on déverrouille le connecteur supérieur (avec ou sans retrait de ce connecteur supérieur), l'utilisateur à directement possibilité d'extraire l'unité interne hors du corps puisque cette dernière peut librement se déplacer vers le haut, sans le moindre effet de retenue par le corps creux.
Dans une variante de moindre préférence, le retrait de l'unité interne peut impliquer aussi une rotation, par exemple lorsqu'il suffit de réaliser un dévissage pour extraire l'unité interne hors du corps. Dans ce cas également, l'unité interne est axialement mobile et se retire aisément du corps creux, sans outil ni opération délicate de désencliquetage. Cependant, cela prend plus de temps de désengager l'unité interne, de sorte qu'une libre insertion de la partie à réservoir dans le corps est préférée.
La bague de maintien peut s'étendre radialement à distance de la paroi latérale externe et/ou est apte à glisser le long de cette paroi latérale externe en ayant une face latérale externe dépourvue de relief saillant pour le contact contre la paroi latérale externe.
Selon une première option, la bague est libre de tourner autour de l'axe longitudinal du récipient, de sorte que pendant une insertion de la partie à réservoir dans le corps et dans un état complètement inséré de la partie à réservoir (pour lequel la bague est en appui axial contre une surface de butée du corps perpendiculaire à l'axe longitudinal), l'unité interne est libre de mouvement en rotation. Ce type d'agencement permet un montage aisé, sans besoin de vérifier une quelconque exactitude dans le positionnement angulaire de l'unité interne.
Selon une deuxième option, la bague présente un moyen d'indexation en rotation par rapport au corps, de sorte que l'unité interne est bloqué en rotation dans un état complètement inséré de la partie à réservoir (état pour lequel la bague est en appui axial contre une surface de butée du corps qui est perpendiculaire à l'axe longitudinal).
Dans cette deuxième option, on comprend que la bague peut de préférence être librement coulissante, à l'état entièrement inséré de l'unité interne.
Le moyen d'indexation en rotation peut coopérer avec un relief de guidage prévu sur le corps, de sorte à former un moyen détrompeur (éventuellement avec un repérage visible au moment de l'assemblage entre unité interne et le flacon formant le corps). Cela peut éviter de perdre la corrélation entre le corps externe et/ou le connecteur, et le contenu ou le type d'unité interne à utiliser. Cela peut aussi faciliter la détection, le cas échéant, d'une contrefaçon.
Dans le cas présent, le récipient n'est, préférentiellement, pas rétréci à son extrémité supérieure et l'ouverture peut typiquement définir un diamètre d'au moins 15 ou 16 mm, de préférence supérieur à 20 mm. Un tel diamètre de l'ouverture de remplissage peut correspondre à au moins 75 ou 80% d'un diamètre de récipient défini autour d'un piston à l'extrémité inférieure du récipient. La dimension du diamètre d'ouverture peut être plus importante, dans la limite du diamètre du récipient (donc correspondre le cas échéant à 100% de la section du récipient).
Selon une particularité, les premiers moyens de fixation et les seconds moyens de fixation forment un système de connexion de type baïonnette. Cet agencement rend la fixation à la fois robuste est le déverrouillage aisé.
Typiquement, les seconds moyens de fixation sont formés sur une face interne du connecteur supérieur, de préférence sur la face interne de la partie externe tubulaire, dans une zone annulaire qui est située plus bas que (entièrement dessous) la bague de maintien dans la configuration verrouillée du connecteur.
Optionnellement, le connecteur supérieur présente au moins deux ergots internes, intervenant pour réaliser la connexion de type baïonnette.
Le connecteur supérieur peut aussi présenter des fentes axiales, dans une même jupe extérieure de forme généralement tubulaire, appartenant audit connecteur supérieur. Les fentes axiales permettent d'obtenir un débattement axial dans la jupe, ce qui facilite les opérations de montage et démontage.
De telles fentes peuvent avantageusement être cachées par une pièce annulaire, par exemple une pièce formant frette, qui entoure la jupe extérieure. Plus généralement, le connecteur peut présenter une pièce principale formant la jupe extérieure et la portion radiale d'appui/maintien par le dessus contre l'unité interne, et une pièce auxiliaire sans contact avec l'unité interne et constituant la partie haute de la paroi latérale externe du dispositif. La pièce formant frette constitue typiquement une telle pièce auxiliaire du connecteur supérieur.
Plus généralement, le connecteur supérieur peut présenter, dans la jupe extérieure :

au moins une portion souple, de préférence sous la forme d'une portion à débattement radial vers l'extérieur, qui est de préférence amincie par rapport au reste du connecteur supérieur,

Lorsque le connecteur supérieur présente des fentes axiales, dans une même jupe extérieure de forme généralement tubulaire (jupe appartenant au connecteur), chacune des fentes est de préférence conçue pour séparer une portion souple de la jupe d'une portion adjacente de la jupe qui est plus rigide que ladite portion souple.
La pièce formant frette fait partie du connecteur et peut, dans un état au repos des portions souples, s'étendre radialement à distance vers l'extérieur par rapport à chacune des portions souples, la pièce formant frette présentant un collet intérieur ou tronçon similaire réduisant l'ouverture supérieure de la pièce, adapté pour venir en prise avec au moins un relief inclus dans la pièce principale du connecteur supérieur en formant un moyen de blocage d'une rotation relative entre la pièce principale et la pièce auxiliaire du connecteur.
Lorsque le connecteur supérieur présente une pièce formant frette, celle-ci enveloppe latéralement la jupe extérieure du connecteur supérieur, en formant une périphérie continue constitutive d'une portion de la paroi latérale du dispositif.
Par exemple, la pièce formant frette peut être métallique, pourvue d'un revêtement externe métallisé ou en verre.
La partie radiale du connecteur supérieur peut être une partie de transition entre :

un manchon supérieur radialement proximal par rapport à la pompe doseuse ;
et la partie externe tubulaire radialement distale par rapport à la pompe doseuse,

Selon une option, au moins un relief anti-rotation est prévu extérieurement sur le connecteur supérieur, de préférence sur la partie radiale de celui-ci, afin d'empêcher une rotation relative autour de l'axe longitudinal entre la pièce formant frette et le connecteur supérieur.
Selon une particularité, le connecteur supérieur inclut une pièce formant frette qui peut présenter une ouverture circulaire de diamètre égal au diamètre externe d'un manchon supérieur ou intermédiaire entre le diamètre externe d'un manchon supérieur du connecteur supérieur et le diamètre de la partie externe tubulaire. Par exemple, la pièce formant frette recouvre au moins 90% de la portion radiale (ce pourcentage correspondant à un ratio de surface entre la surface supérieure de la portion radiale et la surface supérieure de la pièce formant frette.
Optionnellement, le connecteur supérieur présente une jupe extérieure comprenant au moins une portion à débattement radial vers l'extérieur, qui est de préférence amincie par rapport au reste du connecteur supérieur, tout ou partie des premiers moyens de fixation étant situés dans l'au moins une portion à débattement radial vers l'extérieur.
Optionnellement :

la bague de maintien est réalisée d'une seule pièce et est en contact uniquement axial avec le corps, par le dessus ; et/ou
la bague de maintien repose en appui axial contre un bord annulaire supérieur du corps, où est délimitée une ouverture supérieure, de section généralement circulaire de préférence, du corps.

Préférentiellement, l'ouverture supérieure du corps présente un diamètre qui est sensiblement égal à un diamètre externe du récipient. Ainsi on optimise le volume/la capacité du dispositif, en minimisant les volumes morts, le volume périphérique pouvant être réduit au minimum.
A titre d'exemple, la différence entre le diamètre interne maximal du corps creux et le diamètre externe (sensiblement constant) du récipient peut être inférieure à 20 mm, de préférence inférieure ou égale à 15 mm, pour un récipient ayant un diamètre interne typiquement supérieur ou égal à 25 mm. Plus généralement, le ratio de diamètres internes peut aisément dépasser 0,6 :1, entre le diamètre interne du récipient et le diamètre interne du corps creux.
Selon une particularité, la bague de maintien présente une face externe cylindrique, dont la surface externe est préférentiellement lisse.
Optionnellement, les bords/rebords de prise répartis sur la face externe du récipient et sur la tête viennent s'engager dans un logement de la bague de maintien, formé par un creusement interne ou entre deux reliefs espacés axialement entre eux de la bague de maintien, le logement étant situé en position axiale intermédiaire, et à distance, respectivement entre un bord inférieur de la face externe cylindrique et au moins un bord supérieur de la face externe cylindrique.
Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes :

le corps est réalisé d'un seul tenant ;
le corps présente une ouverture supérieure, la bague ne jouant aucun rôle dans l'obturation de l'ouverture supérieure et n'interférant pas avec l'ouverture de remplissage du récipient ;
le récipient est du type sans goulot ;
l'élément de bouchage forme un support de l'ensemble de dosage ;
le récipient présente une section circulaire, au moins du côté de l'extrémité supérieure, la bague définissant une ouverture circulaire pour l'insertion du récipient dans un volume intérieur du corps ;

le corps définit une première périphérie d'habillage, la tête supportant de façon amovible, de préférence sans la moindre fixation, le connecteur supérieur qui est rendu solidaire du corps dans la configuration verrouillée et qui entoure l'ensemble de dosage pour définir une deuxième périphérie d'habillage ;
l'ensemble formé par tête et le connecteur supérieur comporte en outre un capuchon, amovible, se fixant de préférence sur le connecteur supérieur dans une configuration de stockage, le corps, le connecteur supérieur et optionnellement le capuchon conférant au dispositif sa forme extérieure dans la configuration de stockage ;
le corps comporte une face supérieure plane, sans relief ni projection annulaire sur cette face supérieure ;
le corps est du type à carnette et présente une ou deux échancrures séparant la carnette en portions de carnette discontinues ;
lorsque le corps comporte un fond, au moins une surface inférieure d'appui qui présente un orifice d'équilibrage de pression peut être prévue pour définir un plan de base du corps ; cet orifice peut être décalé par rapport à la surface inférieure d'appui, de façon à s'étendre en retrait par rapport au plan de base ;
le récipient est sensiblement cylindrique et s'étend autour d'un axe longitudinal, la paroi étanche et mobile étant définie par un piston mobile en translation suivant l'axe longitudinal ;
le récipient présente une paroi latérale adaptée pour guider un piston, la paroi latérale ayant une section circulaire s'élargissant en direction d'une extrémité inférieure du récipient et s'étendant jusqu'à une ouverture pour monter le piston dans le récipient ;
la paroi étanche et mobile est définie par une portion souple rétractable, l'extrémité supérieure du récipient formant un raccord rigide ;
le corps est un flacon du type à carnette, réalisé d'une seule pièce et de préférence en verre ;
le corps d'une seule pièce inclut les premiers moyens de fixation sur une portion de surface latérale d'un col adjacente à un épaulement du flacon ;
le flacon, réalisé de préférence en verre, présente au moins une cavité latérale de réception d'un ergot interne inclus dans les seconds moyens de fixation (sur une face interne du connecteur supérieur), la cavité latérale étant une cavité externe (débouchant radialement vers l'extérieur) délimitée axialement entre une portion de la carnette et l'épaulement, et s'étendant de façon circonférentielle entre une zone de terminaison ou est formée une surface de butée ayant un bord radialement extérieur et un conduit d'accès à rétrécissement de section ; le conduit d'accès présente une entrée pour un ergot déplacé tangentiellement autour/le long de la gorge annulaire située entre la carnette et l'épaulement.
il existe dans la cavité latérale au moins un relief en saillie par rapport à une surface de fond de la cavité latérale, sachant qu'un relief constitue un cran dont la hauteur (mesurée depuis la surface de fond), est inférieure à une profondeur de la cavité mesurée depuis le bord radialement extérieur de la surface de butée délimitant ladite cavité (entre ce bord et la surface de fond) ;
chacun des reliefs peut être conçu et agencé pour s'opposer au déverrouillage de la fixation amovible entre le connecteur supérieur et le corps ;
la configuration verrouillée est obtenue lorsque chaque ergot interne est placé dans une cavité latérale correspondante, en s'étendant de part et d'autre de la surface de butée de la cavité, au-delà du cran de la cavité ; cet agencement avec une gorge de profondeur discontinue, et des ergots relativement allongés, en utilisant au moins deux cavités latérales, sécurise la fixation et empêche une déconnexion accidentelle.

Selon une particularité, le connecteur supérieur présente des ergots internes qui sont chacun de forme allongée suivant une direction circonférentielle entre une extrémité avant, de préférence effilée, et une extrémité arrière, et présentent chacun un creusement intermédiaire, entre l'extrémité avant et l'extrémité arrière, afin de recevoir dans la configuration verrouillée une projection formée intégralement avec le flacon, qui est située dans la cavité latérale et qui permet de constituer la surface de butée.
Optionnellement, la paroi latérale a une section transversale dont le profil est sensiblement constant depuis l'extrémité inférieure jusqu'au bord supérieur annulaire.
Selon une autre option, la paroi latérale a une section transversale dont le profil évolue dans le sens d'un agrandissement progressif de la section transversale en s'éloignant vers le bas de la partie externe tubulaire.
Dans le cas d'un habillage en au moins deux parties superposées, le récipient est typiquement introduit dans le corps par le dessus, au travers de l'ouverture de la bague, ce qui peut permettre d'éviter une opération supplémentaire de fermeture du fond par un couvercle après la mise en place du récipient.
Dans des options de réalisation, il est permis de former un ensemble récipient et bague et d'insérer le récipient dans le corps, avant de réaliser un montage de la tête pour obturer la partie basse à réservoir, sans déformation de paroi. Dans ce cas, la partie supérieure du récipient forme un siège pour l'élément de bouchage (notamment une portion d'insertion de cet élément), tandis que la bague repose sur le dessus du corps pour délimiter une zone d'encliquetage, en vis-à-vis du pourtour externe de la partie supérieur du récipient. Une partie périphérique de la tête peut alors s'insérer dans cette zone d'encliquetage, de sorte que en fixant la tête sur la partie basse à réservoir, on réalise à la fois l'étanchéité contre le récipient et le maintien entre elles des parties constitutives de l'unité interne.
Bien entendu, ce type d'ordre de montage est seulement applicable pour monter une unité interne d'origine, dans des conditions de production sans contamination, pas pour intégrer une unité interne de remplacement
Dans tous les cas, l'étanchéité est excellente et on garantit ainsi un fonctionnement ultérieur satisfaisant du dispositif de distribution.
Selon l'invention, il est également proposé un kit pour le conditionnement et la distribution d'au moins un produit fluide, comprenant :

ledit dispositif de conditionnement et distribution selon l'invention (avec un corps, une unité interne et un connecteur supérieur optionnellement surmonté d'un capuchon), l'unité interne de ce dispositif constituant une première cartouche remplie en un premier produit ; et
une deuxième cartouche remplie en un deuxième produit, la deuxième cartouche étant constituée par une autre unité interne identique à l'unité interne de la première cartouche,
- dans lequel la bague de maintien de chacune des unités internes forme un collet ou renflement externe prévu pour s'étendre extérieurement par rapport au récipient ;
- et dans lequel le corps et le connecteur supérieur (qui sont séparables par un déplacement dans des directions opposées pour une configuration déverrouillée du connecteur supérieur) permettent de protéger une cartouche déterminée choisie indifféremment parmi la première cartouche et la deuxième cartouche, après une insertion du récipient de la cartouche déterminée dans le corps et un enveloppement périphérique de la partie de dosage de la cartouche déterminée par le connecteur supérieur et pour une configuration de fixation verrouillée entre le connecteur supérieur et le corps, par utilisation des moyens de fixation amovible constitués par les premiers moyens de fixation et les seconds moyens de fixation (moyens de fixation réutilisables et réutilisés).

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description donnée ci-dessous, en référence aux dessins annexés, qui représentent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation et de mise en oeuvre de l'objet de l'invention. Sur ces dessins :

[ Fig. 1 ] La figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif conforme à l'invention, qui présente en particulier une partie interne, incluant le réservoir et un ensemble de dosage, assemblée à l'aide d'une bague périphérique et une partie externe protectrice permettant de détacher le réservoir par un mouvement simple de rotation autour d'un axe longitudinal du dispositif ;
[ Fig. 2 ] La figure 2 représente séparément en perspective des composants de la partie interne d'un dispositif tel que celui de la figure 1, en montrant les pièces constitutives du réservoir et les pièces constitutives d'un ensemble de dosage, ainsi que la bague périphérique et avec une pièce insérable pour boucher le réservoir en coopérant contre une portée d'étanchéité définie par l'extrémité supérieure du récipient formant le réservoir ;
[ Fig. 3 ] La figure 3 illustre une unité interne du genre apte à coulisser pour partie dans le corps externe et dont la bague périphérique maintient la fixation et l'étanchéité de l'unité interne ;
[ Fig. 4 ] La figure 4 est une vue de côté détaillant le dessus d'un corps externe d'habillage adapté pour protéger le bas de l'unité interne et permettant ensuite de fixer et verrouiller le connecteur supérieur du dispositif ;
[ Fig. 5 ] La figure 5 est une vue en coupe suivant le plan de coupe V-V de la figure 4, illustrant des moyens pour une fixation amovible de type à quart de tour avec pré-serrage et verrouillage de fin de course ;
[ Fig. 6 ] La figure 6 est une vue en perspective montrant en détail le dessus d'un flacon formant le corps, dans un mode de réalisation de l'invention identique à celui des figures 4 et 5 ;
[ Fig. 7 ] La figure 7 montre en perspective un exemple de pièce de maintien utilisable dans une partie stationnaire de l'ensemble de dosage et contribuant, d'une part à un maintien axial de la pompe doseuse dans un logement délimité par l'élément de bouchage, et d'autre part à l'effet de collage de la tête contre la partie à réservoir, grâce à un rebord externe de prise engagé contre l'intérieur de la bague périphérique de maintien ;
[ Fig. 8A ] La figure 8A montre en perspective un exemple de pièce constituant ou appartenant au connecteur supérieur, incluant une jupe dans laquelle sont formées intérieurement des reliefs ou ergots de venue en prise contre les moyens complémentaires ;
[ Fig. 8B ] La figure 8B montre en perspective un exemple de pièce de maintien utilisable dans une partie stationnaire de l'ensemble de dosage et contribuant, d'une part à un maintien axial de la pompe doseuse dans un logement délimité par l'élément de bouchage, et d'autre part à l'effet de collage de la tête contre la partie à réservoir, grâce à un rebord externe de prise engagé contre l'intérieur de la bague ;
[ Fig. 9 ] La figure 7 montre en perspective un exemple de pièce formant frette utilisable pour couvrir la jupe, comme dans le cas de la figure 8B, en incluant des formes anti-rotation coopérant avec des reliefs complémentaires de la pièce illustrée sur la figure 8A ;
[ Fig. 10 ] La figure 10 est une vue en coupe axiale d'un dispositif conforme à l'invention, dans une variante avec un corps, typiquement en verre, dont la section varie, et avec un connecteur supérieur dont la face externe cylindrique s'aligne sensiblement avec les sections voisines respectives d'un capuchon et du corps ;
[ Fig. 11A ] La figure 11A illustre un déverrouillage du connecteur supérieur, permettant de détacher et retirer de façon simple le connecteur supérieur puis d'extraire par coulissement l'unité interne ;
[ Fig. 11B ] La figure 11B illustre l'insertion par coulissement d'une nouvelle unité interne de remplacement de l'unité interne de la figure 11A, ce qui permet la réutilisation des autres parties du dispositif ;
[ Fig. 12 ] La figure 12 est une vue en coupe d'un exemple d'agencement relatif entre le récipient et le corps externe, ici dans le cas d'une partie à réservoir qui utilise un piston ;
[ Fig. 13 ] La figure 13 est une vue de détail en coupe axiale illustrant un exemple de fond du dispositif lorsque le corps est défini par un manchon ;
[ Fig. 14 ] La figure 14 est une vue en perspective du dessus d'un dispositif de distribution et conditionnement de fluide, obtenu avec un connecteur supérieur du genre illustré sur la figure 13.

DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION

Sur les différentes figures, les mêmes références numériques désignent des éléments analogues des différents exemples de réalisation représentés et décrits.
Tel que représenté sur les figures 1, 10 et 11A-11B et 12, le dispositif de conditionnement et distribution 1 comprend un corps 2, typiquement un corps de flacon, avec un fond 2a qui définit une base de support B, un récipient 4 qui s'étend (entièrement, pour l'essentiel ou en partie) à l'intérieur du corps 2 et permet de stocker le produit liquide ou visqueux 5 à distribuer, un élément de bouchage S, de préférence en matière thermoplastique, assemblé au récipient 4 de façon étanche et qui fait partie d'une tête 6 de distribution ou embout. De manière non limitative, le corps 2 peut être défini par une seule pièce en matière préférentiellement rigide, par exemple verre ou plastique, opaque, translucide ou transparente. Alternativement, tout ou partie du corps 2 peut être réalisé avec du métal. Un revêtement peut être prévu pour recouvrir tout ou partie de la face externe f2 de la paroi latérale 2b du corps 2. Le revêtement décoratif peut comporter tout traitement de surface compatible avec le matériau du corps 2, par exemple laquage sur verre, métallisation sur plastique, anodisation sur aluminium... et/ou tout décor par des procédés tels que dorure à chaud, sérigraphie, tampographie, dépôt d'étiquette, gravure laser, etc.
Dans le mode de réalisation des figures 1, 2 et 3, le corps 2 se monte après avoir complètement assemblé une unité interne 25 qui rassemble une partie à réservoir R et une tête 6 de distribution incluant un ensemble de dosage 15. Le récipient 4 délimite le réservoir de la partie à réservoir R. La partie complémentaire de la partie à réservoir R est la tête 6 de distribution qui inclut les fonctions de distribution (avec l'ensemble de dosage 15) et la fonction de bouchage de l'ouverture de remplissage O du récipient 4 (avec une pièce formant un élément de bouchage S).
Un contact obtenu lors de l'assemblage (après remplissage) entre l'élément de bouchage S et le récipient 4 de la partie à réservoir R permet de réaliser l'étanchéité entre une extrémité supérieure 4a du récipient 4, qui est tubulaire et en pratique à section circulaire (sans que ce soit limitatif), et l'ensemble de dosage 15. On ferme ainsi de manière étanche l'ouverture de remplissage O du côté de l'extrémité supérieure 4a qui est typiquement circulaire, comme bien visible sur la figure 2. Comme l'extrémité supérieure 4a est circulaire, il est permis d'obtenir une parfaite étanchéité statique sans recours à un joint additionnel. L'élément de bouchage S, ici formé d'une pièce, est contact continu avec le récipient 4 dans une zone de raccordement annulaire. En référence à la figure 2, l'élément de bouchage S est de préférence conçu d'une pièce qui inclut une collerette 106 d'appui sur le dessus du récipient 4 et/ou une face radiale prévue pour s'appuyer axialement contre un rebord interne 4e prévu sur une face interne de la paroi 4b du récipient 4. Une telle pièce est conçue séparément du corps 7c de la pompe 7.
Il est préférentiellement prévu de remplir le récipient 4 avant de constituer/assembler l'unité interne 25, et avant de faire coulisser le récipient 4 dans le corps 2. On comprend qu'après le remplissage, on peut monter la tête 6 dans un état préassemblé, avec l'élément de bouchage S qui définit le bas de cette tête 6, à l'opposé d'une partie d'actionnement 10 de l'ensemble de dosage 15. Comme bien visible sur les figures 1 et 2 et 10, l'élément de bouchage S ne s'insère que partiellement dans le volume interne V du récipient 4.
En référence aux figures 1 à 3, la forme circulaire est en outre particulièrement bien adaptée pour permettre au récipient 4 d'être prolongé axialement par une tête dont l'ensemble de dosage 15 inclut une pompe doseuse 7. L'axe central X, autour duquel s'étend longitudinalement le récipient 4, peut coïncider avec un axe A de la pompe doseuse 7, en particulier lorsque celle-ci inclut un élément mobile axialement tel qu'un piston.
On va à présent décrire plus particulièrement un exemple de réalisation d'une tête 6 de distribution incluant l'ensemble de dosage 15, en référence aux figures 1, 2 et 3 et 10.
La tête 6 se décompose ici en un ensemble de dosage 15 (incluant notamment la pompe doseuse 7 et la portion d'actionnement 10) agencé dans le prolongement du récipient 2, et un élément de bouchage S séparé qui s'insère typiquement en partie dans le récipient 4. Comme bien visible sur la figure 1, l'embout ou tête 6 peut être recouvert, partiellement ou totalement, par un capuchon 16. Une partie femelle 16a plus étroite, ici cylindrique, peut équiper intérieurement le capuchon 16, afin de permettre d'attacher ce capuchon 16 sur la tête 6 par un contact radial de type plastique - plastique entre une face interne de la partie femelle 16a (ici pourvue d'ergots ou d'un bourrelet 16b) et un connecteur supérieur 17 recouvrant le dessus de l'unité interne 25. Un manchon supérieur 18 du connecteur supérieur 17 présente par exemple une rainure annulaire 18r sur laquelle vient s'engager le relief saillant correspondant du capuchon 16. La partie femelle 16a peut être plus souple ou plus déformable élastiquement que le reste du capuchon, cette partie femelle 16 étant reliée par exemple par soudure W à la paroi 16c du corps externe de capuchon.
En référence à la figure 2, une pompe doseuse 7 qui présente une entrée 7a est montée dans la tête 6 formant l'embout doseur. L'élément de bouchage S forme une pièce de support de la pompe doseuse 7, ici par le dessous. Ainsi, cet élément de bouchage S supporte la pompe doseuse 7 (et pas l'inverse), par exemple en la maintenant à un niveau déterminé du côté de l'extrémité supérieure 4a du récipient 4. Comme bien visible sur la figure 1, l'entrée 7a de la pompe 7 est définie à une première extrémité d'un canal de distribution (non représenté). La pompe 7 est de type « airless », c'est-à-dire sans reprise d'air, avec une tige 11a ou partie mobile équivalente actionnée lors de l'enfoncement d'un activateur, généralement disposé dans la partie supérieure du dispositif 1, permettant ainsi au fluide formant le produit 5 de sortir par une buse ou organe de diffusion 14 similaire, ou encore de sortir par un organe d'application (cas d'un embout applicateur).
Comme montré sur la figure 2, la pompe doseuse 7 comporte un corps de pompe 7c, ici cylindrique et pourvu d'un collet externe 21. La portion d'insertion 12 (qui fait partie du corps 7c) s'étend sous le collet 21 pour être logée dans un conduit L (également cylindrique) de l'élément de bouchage S.
En référence aux figures 1 à 3 et 7, une pièce de maintien 26 est prévue pour s'étendre de façon annulaire autour du corps de pompe 7c et pour former une face latérale externe de la partie stationnaire de l'ensemble de dosage 15. La pièce de maintien 26 s'étend longitudinalement autour du conduit L depuis une partie inférieure 26b munie d'une jupe J jusqu'à une partie d'extrémité supérieure 26d. La partie d'extrémité supérieure 26d, tubulaire, peut être en prise avec le collet externe 21 formé sur la pompe doseuse 7, à l'état assemblé de l'ensemble de dosage 15. Le collet externe 21 peut s'appuyer sur la face supérieure du ou des reliefs de retenue 261 (Fig. 7) qui permettent le maintien de la pompe 7. Une pièce annulaire 22 optionnelle peut en outre se monter sur le dessus du collet 21, afin de fermer l'ouverture supérieure O26 de la pièce de maintien 26, tout en venant aussi en prise contre un rebord ou des reliefs externes du corps de pompe 7c, juste au-dessus du collet externe 21. La pièce annulaire 22 empêche en outre typiquement un accès à un ressort de la pompe 7, en recouvrant latéralement ce ressort R7 sous la portion d'actionnement 10.
Comme bien visible sur les figures 2 et 7, la pièce de maintien 26 peut être définie par une pièce à transition de section entre la partie inférieure 26b, plus large que l'extrémité supérieure 4a du récipient 4, et la partie d'extrémité supérieure 26d, moins large que l'extrémité supérieure 4a et pourvue d'une face interne 260 depuis laquelle des reliefs de retenue 261, 262 font saillie radialement vers l'intérieur pour s'engager axialement de part et d'autre du collet 21.
La figure 2 montre le groupe, ici formé de deux pièces d'assemblage 11 et 26 (ici sans compter le capuchon optionnel 16 illustré sur la figure 1), permettant d'envelopper la pompe doseuse 7. L'organe poussoir 11 est formé d'une pièce rigide et coulisse en étant guidé dans le corps de pompe 7c. La paroi tubulaire 11b de l'organe poussoir 11 peut aussi optionnellement être guidée angulairement par une surface interne de guidage 18c (figure 1), ici cylindrique, définie par le connecteur supérieur 17 qui se monte sur l'ensemble de dosage 15. Le connecteur supérieur 17, formé d'une pièce ou en deux pièces avec une pièce périphérique de renforcement, typiquement sous la forme d'une frette, présente une ouverture centrale 18a pour le passage de la partie d'actionnement 10. Ce connecteur supérieur 17 sera décrit plus en détail plus loin.
Un étranglement E qui définit un débouché du conduit L de pièce de bouchage S (du côté du volume V) peut former une surface d'appui annulaire pour un épaulement 12a de la portion d'insertion 12 qui est formé à proximité de l'entrée 7a. Une lèvre annulaire, typiquement conique, complète cet étranglement E pour réaliser l'étanchéité avec le bas de la pompe 7.
Le fonctionnement de la pompe doseuse 7 est d'un genre connu en soi, par exemple avec un piston solidaire de la tige 11a (configuré pour augmenter la pression dans une chambre de dosage), monté coulissant dans un canal de distribution longitudinal. Un clapet anti-retour prévu du côté de l'entrée 7a définit une séparation hermétique entre le volume intérieur V du réservoir et le canal de distribution de la pompe 7.
Lorsque l'organe poussoir 11 est enfoncé, ici en réponse à une pression manuelle verticale exercée sur la partie d'actionnement 10, la tige 11a est abaissée en même temps qu'un élément interne d'actionnement (par exemple un piston) qui actionne la distribution. Dans une utilisation concrète, un capuchon 16 du type montré sur la figure 1 est évidemment retiré de sorte que la surface supérieure de la partie d'actionnement 10 (ici formé par un organe poussoir 11 ayant une paroi tubulaire 11b qui entoure le ressort R7) est exposée pour être actionnée.
Plus généralement, on comprend que l'ensemble de dosage 15 permet de délivrer une dose spécifique du produit 5, cette dose étant éjectée en créant un vide à l'intérieur du récipient 4. Comme la pompe 7 évacue le produit 5 par création d'un vide (dépression), on prévoit ici une paroi étanche et mobile P4, prévue typiquement au fond du récipient 4, qui se déplace vers le haut pour compenser la dépression de manière à ramener le dispositif à la pression atmosphérique ambiante avant la prochaine activation. La section de cette paroi P4 est complémentaire du tube défini par le récipient 4, et en particulier circulaire dans l'exemple représenté.
Une partie d'actionnement 10, par exemple située dans l'embout 6 à l'opposé de l'entrée 7a de la pompe doseuse 7, est prévue pour permettre au produit 5 de sortir de l'embout ou tête 6 du côté d'une sortie 7b de la pompe doseuse 7.
La partie d'actionnement 10 est typiquement sous la forme d'un organe poussoir 11, mobile selon un axe longitudinal qui peut être parallèle à l'axe longitudinal X (ici un axe central) du récipient 4. L'organe poussoir 11 présente une paroi sensiblement tubulaire 11b et se raccorde par le dessus sur l'extrémité supérieure de la tige 11a. L'élément de bouchage S est solidaire d'une portion d'insertion 12 qui appartient à la pompe doseuse 7. On comprend que l'extrémité 7a fait partie de la portion d'insertion 12 et peut, selon une option, s'étendre en saillie par rapport à l'élément de bouchage S, selon une direction opposée à la partie d'actionnement 10 (en pratique : saillie vers le bas lorsque le dispositif de conditionnement et distribution 1 est dans une position verticale avec le fond 2a qui définit une base de support B).
L'organe de diffusion 14, par exemple sous la forme d'une buse, est en communication fluidique avec la sortie 7b pour délivrer et orienter une dose de produit. Bien que les exemples illustrés montrent une dose délivrée selon une direction radiale vers l'extérieur, d'autres configurations sont possibles : par exemple avec une sortie du produit orientée sensiblement axialement ou dans une direction (typiquement non verticale) formant un angle quelconque avec la direction d'allongement du dispositif 1. Cet organe de diffusion 14 s'étend transversalement en position adjacente à la partie d'actionnement 10 et suit le déplacement de l'organe poussoir 11. Un verrouillage dans une position haute de l'organe poussoir 11 peut optionnellement être prévu, par exemple avec un contact de butée lorsque cet organe poussoir 11 est tourné pour s'écarter d'une orientation prédéfinie de l'organe de diffusion 14. Une fente séparant deux zones de butée peut ainsi permettre le déplacement de l'organe poussoir 11 selon l'orientation prédéfinie.
La partie à réservoir R va être à présent détaillée en référence aux figures 2, 3 10 et 12.
Le récipient 4 comprend au moins une paroi étanche et mobile P4, qui permet au volume V du réservoir défini par le récipient 4 de décroître au fur et à mesure de la consommation de produit 5. Le récipient 4 peut présenter une paroi tubulaire 4b stationnaire, de préférence rigide, contre laquelle est montée la paroi étanche et mobile P4. Le récipient 4 forme la partie basse de l'unité interne 25, recouverte et protégée par le corps 2 qui forme une partie extérieure visible dans le dispositif 1 de conditionnement et de distribution.
Lorsque le corps 2 est transparent, le récipient 4 peut être vu. Dans ce cas, le récipient 4 peut typiquement présenter une forme cylindrique ou légèrement effilée vers l'ouverture 13 du corps et un piston 29 définit la paroi étanche et mobile P4. Ceci est considéré plus esthétique qu'une poche souple ou récipient 4 analogue à paroi étanche et mobile P4 qui se rétracte du fait de la souplesse du matériau utilisé. Bien entendu, l'option avec un piston 29 peut être utilisée avec toute catégorie d'habillage/protection, pourvu que le corps 2 ne présente pas de rétreint ou rétrécissement de section limitant la section de passage à des dimensions inférieures à celle de la paroi 4b.
Comme illustré sur les figures 2, 10 et 12, le piston 29 a par exemple une section circulaire qui permet de s'assurer d'une bonne étanchéité. On comprend alors que la section de la paroi rigide de guidage 4b est circulaire. Sous le piston 29, on peut éventuellement prévoir une pièce de fond rapportée 4f (solidaire de la paroi latérale 4b) et utiliser au moins un orifice 4d pour maintenir à un niveau suffisant la pression exercée contre une face inférieure 29a du piston 29 opposée à l'ouverture de remplissage O en produit 5.
Comme illustré sur la figure 12, le piston 29 assure d'une part une séparation étanche et d'autre part maintient une pression identique entre le produit fluide 5 contenu dans le réservoir et l'air du volume périphérique VP. En outre, le piston 29 peut présenter un profil en correspondance avec la surface inférieure 6a de la tête 6 qui s'étend à l'intérieur du récipient 4, comme bien visible sur la figure 1. Dans cet exemple non limitatif, le piston 29 définit une cavité interne 29b, positionnée centralement, pour recevoir une extrémité de conduit en saillie formant l'entrée 7a lorsque le piston 29 est remonté du fait de la consommation du produit 5. Ceci permet de s'approcher d'une restitution totale de produit 5 (par exemple environ 95% ou davantage de masse de produit restituée), avec typiquement une suppression ou forte réduction du volume mort.
L'étanchéité dynamique réalisée entre le piston 29 et la paroi latérale 4b peut être réalisée avec un effort de friction faible du piston 29, en particulier lorsque le produit 5 a une forte viscosité. En effet, la force de l'utilisateur appuyant sur l'organe poussoir 11 doit surmonter le ressort de rappel R7, la viscosité du produit cosmétique et la friction du piston 29. Afin de réduire la friction du piston 29 et minimiser l'effort à fournir pour l'utilisateur, il faut une très grande précision géométrique de la paroi latérale 4b du récipient 4 (et du piston 29) si on veut garantir un niveau de force de frottement du piston donné tout en obtenant l'étanchéité, ce qui interdit de donner toute fonction de décoration au récipient 4 (car les fonctions de décoration impliquent typiquement des chauffages ou des déformations mécaniques qui altèrent l'intégrité de la paroi 4b). Une géométrie légèrement conique de la paroi 4b, avec un élargissement vers l'extrémité inférieure 4c peut participer à faciliter l'insertion du piston 29 sans dommage et obtenir une étanchéité satisfaisante.
L'insertion du piston 29 lors de l'assemblage peut se faire avantageusement par le bas, du côté de l'extrémité inférieure 4c, ce qui évite d'avoir à faire parcourir au piston 29 toute la hauteur du récipient 4 pour parvenir à sa position de remplissage, bien visible sur la figure 1. Avec un montage par le bas, le piston coulisse dans le récipient 4 sur une faible distance et il n'est pas endommagé par un frottement sur la quasi-totalité de la longueur du récipient 4. On réduit ainsi les risques d'endommager le piston 29 (bonne étanchéité dynamique au cours des utilisations du dispositif 1).
Dans une variante de réalisation (non illustrée), la paroi étanche et mobile P4 est définie par une paroi souple ou une poche souple qui peut se rétracter et/ou se déformer pour réduire le volume intérieur du récipient 4. La paroi P4 s'étend de préférence à l'opposé de l'extrémité 4a qui est rigide et qui peut être identique à ce qui est représenté sur la figure 3. Avec ce type de récipient 4, on peut prévoir un orifice d'équilibrage de pression 2d lorsque le corps 2 présente un fond 2a. Le corps 2 peut être en matériau opaque pour ne pas rendre visible l'état replié et/ou contracté de la poche ou portion souple du récipient 4 au fur et à mesure de la consommation en produit 5.
Selon une option, au moins la partie du récipient 4 qui forme la poche est en matériau flexible et étanche (et offrant un bon niveau de neutralité par rapport aux formules cosmétiques ou pharmaceutiques), par exemple en polyéthylène.
La paroi étanche et mobile P4, sous la forme d'une poche qui se déplace par effet de contraction, peut être avantageuse notamment dans les deux cas suivants :

pour offrir un très haut niveau de protection au produit contenu dans le récipient 4, en particulier si celui-ci est sensible à l'oxydation ; la poche est dans ce cas définie par un complexe laminé comportant un matériau barrière à l'oxygène comme une couche d'aluminium ou d'EVOH afin d'offrir une meilleure protection qu'un récipient 4 à piston (protection élevée du fait que l'on s'affranchit ainsi de la perméabilité naturelle des polyoléfines utilisées dans les épaisseurs de l'ordre du millimètre et du fait qu'on supprime le risque d'infiltration entre le piston 29 et la paroi fixe).
lorsque le corps 2 extérieur est d'une forme très éloignée d'un cylindre (au moins pour sa partie basse) car la poche permet d'épouser la forme intérieure de ce corps 2 et ainsi minimiser l'espace perdu ; on optimise ainsi le ratio entre le volume contenu et l'encombrement général du dispositif 1.

On décrit à présent, de manière non limitative, un assemblage de l'unité interne 25, en référence aux figures 1, 2, 3, 7 et 10.
A l'état monté de l'unité interne 25, tel que montré notamment sur les figures 1 et 10, l'extrémité supérieure 4a - typiquement rigide - du récipient 4 peut définir :

une première zone de contact 27 annulaire étanche avec l'élément de bouchage S, de sorte que le produit 5 ne puisse sortir du récipient 4 que par l'entrée 7a de la pompe doseuse 7 ; et
une deuxième zone de contact 28 annulaire par appui axial sur une partie de base formant un rebord interne RB de la bague 24 qui rend le récipient 4 solidaire de l'ensemble de dosage 15.

La première zone de contact 27 est, dans cet exemple non limitatif, obtenue du côté d'une portion annulaire intérieure de l'extrémité supérieure 4a du récipient 4, tandis la deuxième zone de contact 28 est définie du côté d'une portion annulaire extérieure de l'extrémité supérieure 4a.
La bague 24 est une bague de maintien, formant une partie périphérique externe de l'unité interne 25, et qui peut être associée à l'élément de bouchage S pour permettre de verrouiller l'assemblage entre les deux sous-ensembles 15 et R montrés sur la figure 2, à savoir l'ensemble de dosage 15 et la partie à réservoir R. L'élément de bouchage S peut être associé à l'un ou l'autre de ces deux sous-ensembles. Dans une forme de réalisation, on remplit et on bouche d'abord le récipient 4, en fixant l'élément de bouchage S avec une étape d'insertion d'une portion d'insertion IP de l'élément S dans l'extrémité supérieure 4a cylindrique. L'ensemble de dosage 15 peut ensuite être enfilé ou emboîté dans le conduit L, de façon à simultanément :

s'insérer dans le conduit L, par la portion d'insertion 12 de la pompe 7, et
recouvrir (de préférence circonférentiellement, avec un recouvrement continu) l'extrémité supérieure 4a par l'extérieur, grâce à la jupe externe J de l'ensemble de dosage 15.

En alternative, l'élément de bouchage S est déjà recouvert par la jupe J extérieure de l'ensemble de dosage 15 avant de venir obturer, de façon étanche, l'ouverture O.
Pour conserver une interconnexion résistante aux chocs, il est préférable que le récipient 4, dont la paroi P4 est mobile ou souple et rétractable, soit inséré au travers de l'ouverture 300 de la bague 24 par le dessus, en s'appuyant axialement sur le rebord interne RB. Cependant en variante, un montage du récipient 4 est réalisé avec insertion de l'extrémité supérieure 4a rigide, par le dessous de la bague 24, par exemple par utilisation d'une connexion de type baïonnette dans la surface interne S24 de la bague 24, qui s'oppose à l'enfoncement du récipient 4 lors de l'assemblage de la tête 6 de distribution sur la partie à réservoir R.
L'obturation de l'ouverture de remplissage O est permise par un mode de fixation avec étanchéité compatible avec la rigidité du récipient 4. Le mode de fixation avec étanchéité entre le récipient 4 et l'élément de bouchage S peut être rendu robuste :

par utilisation d'une surface conique dans l'extrémité supérieure 4a, qui permet de définir la première zone de contact annulaire 27, et
par recouvrement de l'élément de bouchage S, par l'élément ou pièce de maintien 26 (ici formé d'une pièce additionnelle) retenu axialement vers le fond 2a par la bague 24, en particulier par les reliefs internes 240 dans l'exemple non limitatif des figures 1 et 10.

Bien entendu, la première zone de contact 27 peut être définie autrement dans des variantes, par exemple par un contact annulaire situé du côté externe de l'extrémité supérieure 4a, plus près de l'ouverture 13 que la deuxième zone de contact 28. Plus généralement, la première zone de contact 27 peut être choisie parmi la surface intérieure, la surface extérieure, la surface supérieure, l'un des deux angles, ou une combinaison de ces surfaces de l'extrémité supérieure 4a.
Comme bien visible sur les figures 1 et 2, la surface annulaire formant la zone d'étanchéité peut avantageusement être formée sur une face interne 104 évasée de l'extrémité supérieure 4a et peut présenter une portion en pente qui s'étend radialement vers l'intérieur et en direction du fond 2a, depuis une portion radiale supérieure.
La partie insérable d'obturation 105 appartenant à l'élément de bouchage S est en contact étanche radial annulaire avec la face interne 104 de l'extrémité supérieure 4a, de sorte que l'extrémité supérieure 4a et l'élément de bouchage S sont raccordés par emboîtement de manière étanche. La première zone de contact annulaire 27 est ici définie du côté d'une collerette 106 de l'élément de bouchage S qui est axialement distale du fond 2a. Dans l'exemple de la figure 1, on peut voir que la collerette 106 recouvre la face interne 104.
Le mode d'emboîtement entre l'embout 6 et l'extrémité supérieure 4a peut être le suivant :

la portée conique mâle de l'élément de bouchage S est d'un diamètre légèrement plus grand que celui de la portée femelle définie par la face interne 104 ;
lors de l'assemblage final, la collerette 26c extérieure de la pièce de maintien 26 vient s'encliqueter dans les reliefs internes 240 de la bague 24 ;
l'encliquetage contraint la collerette 106 à venir s'appuyer sur le bord d'appui axial 38 de l'extrémité supérieure 4a ;
cette action comprime radialement la portée conique mâle de l'élément de bouchage S (qui est flexible) pour se conformer à la portée conique femelle définie par la face interne 104 de l'extrémité supérieure 4a.

Avec ce type de conformation (avec engagement à force), on génère une très bonne étanchéité. L'obtention d'un niveau significativement élevé d'étanchéité peut être permise en combinant un matériau rigide et un matériau souple, apte à se conformer sur le matériau rigide pour en épouser étroitement la forme. Ici c'est par exemple le récipient 4 qui est rigide, réalisé par exemple en polypropylène, en copolyster ou en polyamide, et l'élément de bouchage S qui est souple, réalisé par exemple en polyéthylène basse densité ou moyenne densité. Dans certaines variantes de moindre préférence, on peut inverser les matériaux (le récipient 4 pouvant être au moins localement plus souple que l'élément de bouchage S).
Afin de préserver l'intégrité des deux portées coniques en regard, qui assurent l'étanchéité, on comprend que l'élément de bouchage S et le récipient 4, en regard, sont avantageusement de symétrie cylindrique. Ainsi, aucune déformation de circularité au niveau du raccordement ne perturbe l'uniformité d'appui des deux portées coniques l'une sur l'autre. En pratique, le contact annulaire axial au niveau du bord d'appui axial 38 n'assure pas en lui-même l'étanchéité mais sert à maintenir un bon niveau de compression radiale au niveau des portées coniques.
Comme visible sur les figures 1 et 2, la partie insérable d'obturation 105 comprend une portion d'insertion IP de section sensiblement cylindrique, entre la collerette 106 et une portion radiale RP qui est axialement plus proche du fond 2a. La portion d'insertion IP de section cylindrique est insérée au travers de l'extrémité supérieure 4a du récipient 4 (et typiquement au travers de l'ouverture 300 de la bague 24). La portion d'insertion IP est coaxiale, autour de l'axe longitudinal A de la pompe 7, avec le conduit L formé centralement dans l'élément de bouchage S pour loger et assurer l'étanchéité autour de la pompe doseuse 7. Pour cela, en complément de la zone de contact annulaire 27 avec l'extrémité supérieure 4a et comme bien visible sur la figure 1, on prévoit un contact radial d'étanchéité entre une lèvre annulaire 23 de l'élément de bouchage S et une portée définie à l'entrée 7a de la pompe 7. La lèvre annulaire 23 vient par exemple se conformer par contact conique (par exemple même principe que pour la portée conique à l'extrémité supérieure 4a) avec le bout de la pompe 7 qui définit l'entrée 7a.
Selon une option, un bourrelet annulaire (non représenté) est formé à l'intérieur du conduit L de l'élément de bouchage S, à proximité de son extrémité supérieure axiale. Ce bourrelet vient s'engager sur le corps de la pompe 7 à proximité de sa collerette 21, donc à son endroit le plus rigide axialement.
Comme illustré sur les figures 1 et 2, l'élément de bouchage S est protégé du côté de sa collerette 106 par la pièce de maintien 26. L'élément de bouchage S et la pièce de maintien 26 appartiennent à une partie stationnaire de l'ensemble de dosage 15 qui réalise de préférence une fixation suffisamment robuste sur le récipient 4 pour résister à un test de chute (correspondant à une chute de 1,5 m sur une surface dure comme dans le test spécifié dans le document ASTM D6344-04 (2009)), sans casse de l'une quelconques des pièces de l'unité interne 25 et sans compromettre le fonctionnement de la pompe doseuse 7 ni provoquer de rupture d'étanchéité.
En référence aux figures 1 et 7, on peut voir que la pièce de maintien 26 est à la fois apte à retenir axialement la pompe 7, par exemple en coopérant avec la collerette 21 de la pompe 7, et peut délimiter par la partie inférieure 26b une gorge annulaire 26g qui loge la partie périphérique de l'élément de bouchage S incluant la collerette 106 ainsi que l'extrémité supérieure 4a. Dans l'exemple représenté, la pièce de maintien 26 présente une jupe intérieure 26a qui délimite, avec la jupe J extérieure formée dans la partie inférieure 26b, la gorge annulaire 26g.
Une surface de l'élément de bouchage S, qui sert à définir une zone de contact annulaire 27 contre une face interne du récipient 4, au niveau de l'extrémité supérieure 4a, peut s'étendre à l'intérieur de cette gorge annulaire 26g. Autrement dit, on peut protéger par localisation dans une telle gorge 26g la surface d'étanchéité. Après l'obturation étanche, la face interne 104 de l'extrémité supérieure 4a s'étend aussi dans la gorge 26g, de sorte qu'on obtient une connexion étanche protégée, réalisée entre l'extrémité supérieure 4a du récipient 4 et la portion d'insertion IP prolongée par la collerette 106. Ici, la jupe intérieure 26a s'étend depuis la portion radiale 26f qui définit la transition de section, jusqu'à une extrémité annulaire placée plus bas que la zone de contact 27 annulaire.
Plus généralement, on peut voir sur la figure 1 que l'élément de bouchage S délimite avec la pièce de maintien 26 une gorge annulaire 50 étroite (appartenant à la tête 6), dans laquelle le bord d'appui axial 38 de l'extrémité supérieure 4a est inséré. L'extrémité supérieure 4a peut être enserrée dans cette gorge annulaire 50, par exemple avec un contact formé par la partie inférieure 26b. L'extrémité supérieure 4a du récipient 4 peut s'insérer entre la partie inférieure 26b et la portion d'insertion IP de l'élément de bouchage S.
Dans le cas des figures 1 et 6, on peut voir que la pièce de maintien 26 est engagée avec la pompe 7, le collet 7c sur les reliefs internes 261, 262 qui peuvent être définis par deux paires d'ergots. Une collerette 26c, situé sur la partie qui entoure l'extrémité 4a, vient ici en prise entre deux ergots d'une même paire, avec un blocage axial. Le diamètre D5 externe défini au niveau de la collerette peut être supérieur au diamètre de l'ouverture 300 et légèrement supérieur à une dimension d'espacement entre des ergots 240 de la bague 24 pour pouvoir se loger et s'encliqueter dans la bague 24 par déformation élastique.
Une fois l'obturation étanche obtenue, la bague de maintien 24 permet aisément de relier entre elles la partie à réservoir R et la tête 6 formant l'embout doseur. Ici la bague 24 se monte par le dessous, comme visible sur la figure 2, et vient se positionner, extérieurement, au même niveau que la zone d'étanchéité récipient 4 - élément de bouchage S. Ici, comme illustré sur la figure 1, il est préférable que la bague 24 assure à elle-seule la fonction de butée axiale pour le récipient 4, par exemple par un rebord interne RB ou reliefs internes appropriés. La paroi 4b comporte un collet, bourrelet 400 ou au moins un relief (typiquement un relief circonférentiel saillant) pour arrêter le coulissement (descendant ou ascendant) de la bague 24 le long du récipient 4. Pour éviter d'altérer structurellement le relief supérieur d'une paire de reliefs 240 de la bague 24 lors des opérations d'assemblage, celui-ci peut présenter une face supérieure biseautée 240a. Une face supérieure biseautée peut également être prévue pour le ou les reliefs de retenue 262 (Fig. 7) qui empêchent de retirer la pompe 7 hors de la pièce de maintien 26.
Du fait de l'appui du récipient 4 (ici par le collet/bourrelet 400) sur le rebord interne RB de la bague 24 et de la retenue axiale de la pièce de maintien 26 par les reliefs 240, le récipient 4 ne peut pas se démonter accidentellement de la tête 6. Bien que les figures 1 et 2 montrent une collerette 26c continue, on comprend qu'une telle collerette peut aussi être fendue et se décomposer en segments discontinus.
Un récipient 4 à section circulaire est avantageux pour obtenir des performances satisfaisantes d'étanchéité dynamique au niveau d'un piston 29 et d'étanchéité statique au niveau de l'interface entre la partie basse à réservoir R et la tête 6 (partie haute de distribution).
Comme illustré sur les figures 1, 10, 12 et 13 notamment, le récipient 4 peut être centré par rapport à la paroi latérale 2b du corps 2, par exemple par correspondance de taille et de forme entre le récipient 4 et un col 20c formé à l'extrémité supérieure du corps 2, éventuellement en choisissant le diamètre externe D4 du récipient 4 quasi identique (par exemple identique ou très légèrement inférieur) au diamètre D' de l'ouverture 13, définie ici au niveau du bord supérieur 2c au-dessus du col 20c. La bague 24 de maintien peut venir se poser axialement contre la face supérieure du bord 2c. Dans une variante, tout relief annulaire radialement saillant ou tout agencement à saillies radiales, formé sur une périphérie de l'unité interne 25, peut convenir pour former un bord ou rebord de contact contre l'extrémité supérieure du corps 2, afin d'arrêter la course de coulissement d'une partie basse à réservoir R de l'unité interne 25, lors du montage du récipient 4 dans le corps 2.
Dans le cas illustré sur la figure 1, la bague 24 est maintenue entièrement en dehors du corps 2, en s'étendant entièrement au-dessus d'un plan de l'ouverture 13. Dans des variantes, la bague de maintien 24 peut s'insérer partiellement dans l'ouverture 13.
En référence aux figures 1 et 2, la bague de maintien 24, de forme annulaire, s'étend autour d'une ouverture 300 pouvant former un orifice de passage pour le récipient 4. Un bourrelet annulaire 400, un collet et/ou des ergots formés sur la face externe du récipient 4, à proximité de l'ouverture 13 du corps 2, viennent s'appuyer sur un ou plusieurs rebords RB formant une surface de butée axiale, ce qui permet de bloquer le récipient 4 dans une configuration d'insertion dans le corps 2. Le récipient 4 peut être ainsi maintenu à distance d'un fond 2a du corps 2 ou à distance relative prédéterminée d'un bord inférieur annulaire du corps 2. Dans certaines options, le bourrelet annulaire 400 peut être remplacé par une pièce additionnelle rapportée sur le dessus du récipient 4 ou dans la zone supérieure latérale de celui-ci. Par ailleurs, à titre additionnel ou en variante, une opération de clipsage de la bague 24 peut éventuellement être prévue, directement ou indirectement sur le récipient 4.
Dans des formes de réalisation préférées, la configuration des pièces est prévue pour que le récipient 4 soit empêché de s'enfoncer dans le corps 2 lors de de la mise en place de l'élément de bouchage S (par exemple lors d'une insertion en force de la tête 6, après remplissage). Ceci est permis ici par la surface inférieure du bourrelet externe 400 ou relief saillant analogue du récipient 4 et la surface correspondante de la bague 24. On comprend que la bague 24 peut fournir une rétention modérée des éléments de la partie à réservoir R telle que montrée en bas de la figure 2 (avec le récipient 4 maintenu solidaire du corps 2 pendant les opérations de manutention et transport intermédiaires, ce qui est une situation temporaire), tandis que dans la situation après l'assemblage final par insertion de la tête 6, les pièces sont inséparables pour former une unité interne 25 indémontable.
Avant le bouchage de l'ouverture O, le récipient 4 peut être suspendu par l'intermédiaire de la bague 24, sans appui axial de l'extrémité inférieure 4c sur le fond 2a du corps. Ceci permet une grande liberté de réalisation de la forme du fond 2a du corps 2. En référence à la figure 1, le récipient 4 est par exemple inséré par le dessus et vient s'appuyer axialement sur le rebord interne annulaire RB formé dans la surface intérieure S24 de la bague 24.
Une fois la tête 6 de distribution mise en place avec l'élément de bouchage S engagé contre le récipient 4, la bague 24 assure sa fonction de maintien en bloquant axialement les rebords de prise 400, 26c de la partie à réservoir R et de la tête 6. Ces rebords de prise 400, 26c sont ici formés respectivement par le récipient 4 et la pièce de maintien 26, comme bien visible sur la figure 1. Typiquement, ces rebords de prise 400, 26c viennent s'engager dans un logement de la bague de maintien 24, formé par un creusement interne ou entre deux reliefs 240 espacés axialement entre eux de la bague de maintien 24. Un tel logement peut se situer en position axiale intermédiaire, et à distance, respectivement entre un bord inférieur 24a de la face externe F24 de la bague, préférentiellement cylindrique, et au moins un bord supérieur 24b de cette face externe F24.
Comme bien visible sur les figures 1, 2 et 10 notamment, on comprend que le contact entre l'extrémité supérieure 4a (dépourvue de joint annulaire) du récipient 4 et la tête 9 (également dépourvue de joint annulaire) est direct, sans recours à un joint additionnel.
Dans ce mode de réalisation non limitatif, on obtient ainsi, à partir des composants visibles sur la figure 2, une unité interne 25 complète du genre illustré sur la figure 3. Cette unité interne 25 est du type indémontable,
En référence aux figures 1, 6, 8A, 8B et 10-11A, on comprend que le dispositif présente une paroi latérale externe SW, ici constituée par une partie externe tubulaire 107 du connecteur supérieur 17 et par la face latérale externe du corps 2. Cette paroi latérale externe SW s'étend, autour de l'axe longitudinal (X), depuis l'extrémité inférieure du corps 2 jusqu'à un bord supérieur annulaire 17b, 117b de la partie externe tubulaire 107.
La bague de maintien 24 est recouverte par la paroi latérale externe SW dans un état assemblé du dispositif 1. De préférence, la paroi latérale externe SW est hétérogène, avec par exemple un premier matériau rigide constituant le corps 2, par exemple sous la forme d'un flacon en verre, et un deuxième matériau rigide ou semi-rigide constituant la partie externe tubulaire 107.
Sur la figure 1, on peut voir que les parties extérieures 1b et 1c du dispositif 1 présente une continuité de géométrie, et de section (dimensions sensiblement identiques) dans la zone entourant la tête 6 de distribution. Le capuchon 16 forme typiquement une partie complémentaire 1a qui prolonge aussi ces parties extérieures 1b et 1c, avec une continuité de géométrie et de section. Le connecteur supérieur 17, 117 est prévu avec un ou plusieurs organes de fixation d'un capuchon 16, de préférence ave de tels organes placés dans une partie tubulaire constituant un manchon supérieur 18, 118. Avec le capuchon 16 fermé, ce manchon 18, 118 n'est pas visible car il est plus étroit que la partie externe tubulaire 107 délimitant la partie 1b, et logé dans un volume interne du capuchon 16.
Des modes de réalisation d'un connecteur supérieur 17, 117 vont à présent être présentés, en liaison avec les figures 1, 8A et 8B, ainsi que les figures 13 et 14.
Le connecteur 17, 117 présente, de base en haut :

la partie externe tubulaire 107 prévue pour entourer l'unité interne 25 dans la zone de la bague de maintien 24 ;
une partie radiale 20, 117a qui s'étend, autour d'un conduit de passage pour la pompe doseuse 7 ; et
le conduit de passage plus étroit, qui peut se présenter sous la forme d'un manchon supérieur 18, 118 sans la moindre attache avec la tête 6 de distribution.

Dans l'exemple des figures 13 et 14, le connecteur 117 présente en outre un tronçon supérieur 116 coaxial autour du manchon 118 et qui prolonge vers le haut la partie externe tubulaire 107. Dans tous les cas, on préfère que la partie radiale 20, 117a s'étende radialement vers l'extérieur au-delà de la portion radiale 26f pour délimiter, sous cette portion radiale 20, 117a, un logement cylindrique plus large que le diamètre D5, ce qui permet de placer la bague 24 radialement entre la partie inférieure 26b de la pièce de maintien 26 et le connecteur 17, 117.
Dans le mode de réalisation des figures 1 à 3 et 8A-7B, comme pour le cas des figures 13-14, on peut voir que la partie radiale 20, 117a s'étend radialement vers l'extérieur depuis le manchon 18, 118 jusqu'à une partie externe tubulaire 107 incluant des premiers moyens de fixation FM1 servant à retenir et bloquer le corps 2 à la fois axialement et dans un sens de rotation, en coopérant avec des seconds moyens de fixation FM2 prévus sur le corps 2, typiquement dans une partie recouverte par une jupe 19 du connecteur 17, 117.
Le connecteur supérieur 17 ou 117 peut comprendre ou consister en une pièce P17 qui inclut les moyens de fixation FM1 pour permettre la fixation amovible du corps 2, par un mouvement de rotation relative entre le connecteur 17, 117 et le corps 2. Pour cela, la pièce P17, appelée dans ce qui suit pièce principale, présente la jupe 19 où sont formés les moyens de fixation FM1. La jupe 19, de forme générale annulaire en s'étendant jusqu'un bord annulaire inférieur depuis la partie radiale 20 (visible sur la figure 1), présente une ou plusieurs parties souples SP, ici deux parties souples dans le cas non limitatif des figures 8A-8B.
Ces parties souples SP peuvent être rendues flexibles par un amincissement de la jupe J19 et/ou par une délimitation entre deux fentes 81, 82, respectivement 83, 84. Cela permet d'obtenir un débattement radial, en particulier vers l'extérieur, de ces parties souples SP, lors du montage sur des zones de fixation du corps 2 qui est plus rigide que la partie principale P17, et bien plus rigide que les parties souples SP. Chaque partie souple SP constitue une languette, délimitée entre deux fentes verticales 81, 82 ou 83, 84 et rattachée au reste de la pièce P17 par une zone de jonction représentant moins de 90° sur la circonférence de la jupe 19. La pièce principale P17 est typiquement en matière plastique élastiquement déformable.
Une pièce formant frette 70 peut recouvrir la jupe 19 en se fixant à la pièce P17 de façon à être solidaire en rotation, autour de l'axe longitudinal X, de cette pièce P17. En référence à la figure 9, la pièce 70 peut inclure une ouverture pour le passage du manchon supérieur 18 formée par la pièce P17 et une portion radiale 70a bordant cette ouverture axiale et s'étendant jusqu'à une ligne circulaire de jonction avec une partie externe tubulaire 107 qui recouvre latéralement la jupe 19. La pièce 70 est optionnellement métallique, pourvue d'un revêtement externe métallisé ou en verre. Elle peut être en aluminium à titre d'exemple non limitatif.
Le diamètre D70 de l'ouverture axiale est par exemple légèrement supérieur au diamètre externe du manchon supérieur 18. Comme illustré sur la figure 11A, on peut prévoir une ou plusieurs entailles ou encoches E70 qui élargissent localement l'ouverture axiale et qui permettent d'insérer une ou plusieurs projections axiales R20 formées sur la partie radiale 20 de la pièce P17. En passant dans les encoches E70, par exemple entre le manchon 18 et un bord non circulaire de délimitation de l'ouverture axiale, les projections axiales R20 empêchent la rotation de la pièce formant frette 70 (pièce auxiliaire sans contact avec l'unité 25) par rapport à la pièce principale P17. Une fonction de repérage, par exemple en forme de flèche indiquant le sens de démontage du connecteur 17, peut être optionnellement obtenue grâce à la découpe des encoches E70 et/ou la forme visible par le dessus des projections axiales R20.
Le connecteur supérieur 17 ou 117 entoure la partie stationnaire de l'ensemble de dosage 15 et entoure également l'organe poussoir 11, en formant un conduit, appelé dans ce qui suit manchon supérieur 18, 118, où peut coulisser cet organe poussoir 11. Dans une variante, l'organe poussoir 11 peut recouvrir la portion/manchon supérieur 18, 118 du connecteur supérieur 17, 117, au moins lorsqu'il est actionné pour distribuer le produit 5. Cependant, il peut être avantageux que ce soit l'organe poussoir 11 qui coulisse à l'intérieur du connecteur supérieur 17, 117 comme dans le cas de la figure 1 ou de la figure 117, par exemple avec une configuration rendant l'organe poussoir 11 indémontable (éventuellement par l'intermédiaire d'un bourrelet annulaire, de nervures ou d'ergots de rétention de l'organe poussoir 11). Cette dernière configuration est avantageuse lorsqu'on souhaite pouvoir garantir la non-rupture du circuit du produit 5.
Comme montré sur la figure 1 notamment, la surface interne 18c du manchon 18, 118 permet au connecteur supérieur 17 de venir se positionner autour de la partie d'extrémité supérieure 26d, et plus généralement autour de l'ensemble de dosage 15, avant l'engagement du connecteur supérieur 17 sur le corps 2. Le connecteur supérieur 17, 117 peut ne pas serrer l'ensemble récepteur 26, S ni la bague 24, de sorte qu'un effort de rotation sur le connecteur supérieur 17, 117 (rotation relative autour de l'axe longitudinal X par rapport à la partie à réservoir 1b) ne sera pas repris par ces pièces internes.
Le connecteur supérieur 17, 117 est par exemple positionné sur l'ensemble de dosage 15, par le dessus, en exerçant un simple déplacement axial, sans fonction de centrage. En effet, l'alignement entre le récipient 4 et la tête 6 peut être réalisé dans la zone de contact entre la face interne évasée 104 du récipient 4 (formant typiquement une portée conique d'étanchéité) et l'élément de bouchage S. La configuration de l'embout/tête 6, avec notamment la pièce de maintien 26 qui recouvre l'élément de bouchage S, permet de libérer cette zone de contact de toute contrainte parasite de nature à affecter la répartition uniforme de la compression radiale de l'élément de bouchage S sur la portée conique du récipient 4 ou autre compression analogue requise pour obturer de façon étanche l'ouverture O.
En pratique dans le cas des exemples non limitatifs illustrés, le connecteur supérieur 17, 117 peut alors être tourné par rapport à la tête 6 de distribution, ce qui permet de positionner, le cas échéant par rotation, des moyens de fixation FM1 de ce connecteur 17, 117 en regard de zones d'accès ZA (figure 4) ayant une délimitation angulaire (typiquement inférieure ou égale à 90° ou 100°) et permettant à une extrémité inférieure annulaire 100 du connecteur 17, 117 de se placer dessous une carnette 200 du corps, comme il sera décrit plus loin. Le placement sous la carnette 200 de l'extrémité inférieure annulaire 100 peut s'effectuer en même temps que l'engagement en appui/contact axial de la partie radiale 20, 117a sur la portion radiale 26f de la pièce de maintien 26.
Dans l'exemple des figures 8A et 8B, on peut voir que le connecteur supérieur 17, tubulaire avec une transition de section permise par la partie radiale 20, présente une portion périphérique qui s'étend longitudinalement de façon annulaire depuis le bord externe 20a de la partie radiale 20, en formant une jupe 19 à partie(s) flexible(s). Comme on le verra plus loin, une flexibilité autorisant un débattement radial de la jupe 19 du connecteur 17, 117 peut être avantageuse pour permettre un couplage en rotation avec verrouillage, sur une zone de fixation d'un corps 2 rigide.
Dans un mode de réalisation préféré, la paroi latérale externe SW s'obtient pas un couplage en rotation entre une partie supérieure externe du corps 2 et une partie inférieure interne du connecteur supérieur 17, 117, typiquement prévue dans la jupe 19 (de préférence par utilisation sélective des parties souples SP pour surmonter des reliefs rigides prévus en saillie, par rapport à une surface de fond FC, sur la face externe du corps 2).
En référence à présent aux figures 4, 5 et 6, on peut voir un exemple de réalisation d'un flacon formant le corps 2 externe, dans lequel on prévoit des moyens FM2 récepteurs d'une connexion de type baïonnette. Des moyens FM1 de connexion, complémentaires des moyens FM2, sont prévus dans le connecteur supérieur 17, 117, ici du côté d'une face latérale interne. Ceci permet de configurer le corps 2 constitué par le flacon et le connecteur supérieur 17 avec des surfaces externes d'habillage du dispositif 1, dont la circonférence est de même forme, de façon à présenter une continuité de section externe de base en haut de la face extérieure du dispositif 1 (le cas échéant avec des transitions progressives de la section, par exemple sur le flacon).
Plus généralement, on peut préférer un corps 2 réalisé d'une seule pièce pour définir à la fois la partie externe 1c de la paroi latérale externe SW et la zone de fixation incluant les moyens FM2 récepteurs pour la connexion de type baïonnette. Le flacon formant ce corps est réalisé de préférence en verre.
Le flacon (ou corps 2) est de révolution autour d'un axe longitudinal Y qui est typiquement confondu avec l'axe longitudinal X du récipient 4 à l'état monté du dispositif 1. Le flacon présente par exemple une carnette 200 ou portion de rebord similaire formée dans un col 20c qui inclut le bord annulaire 2c supérieur du corps 2. Le col 20c peut être avantageusement de faible extension axiale L20. Une extension axiale relativement faible permet de réduire la zone de recouvrement entre le corps et le connecteur supérieur 17 ou 117, et ainsi minimiser la matière plastique requise dans la conception du connecteur supérieur 17, 117, en particulier en réduisant la longueur de la jupe 19 (voir figure 8A) et en réduisant le cas échéant l'extension de la pièce formant frette 70 (voir la figure 9).
A titre d'exemple non limitatif, le col 20c présente une hauteur totale ou extension axiale L20, mesurée depuis l'épaulement E2, inférieure ou égale à 15 mm. Les seconds moyens de fixation FM2 s'étendent sur ce col 20c avec en particulier des reliefs de retenue prévus sur une portion de surface latérale du col 20c, en position adjacente à l'épaulement E2 du flacon. L'épaulement E2 s'étend transversalement depuis le col pour rejoindre le haut de la partie externe 1c (extrémité supérieure de la paroi 2b).
En référence à la figure 6, la carnette 200 est discontinue avec des échancrures formant des passages axiaux ou zones d'accès ZA, réparties sur la circonférence, pour permettre la descente des ergots internes R1, R2 du connecteur supérieur 17, 117 jusqu'au niveau de l'épaulement E2 (position axiale basse initiale des ergots internes R1, R2). Depuis une telle position axiale basse du connecteur, il reste à tourner le connecteur supérieur 17, 117 (ici dans le sens des aiguilles d'une montre, sans que ce ne soit limitatif) par rapport au corps 2 ou réciproquement le corps 2 dans le sens de rotation inverse, par rapport au connecteur supérieur 17, 117.
La rotation est de préférence du type représentant sensiblement un quart de tour (à plus ou moins 10° près). Les portions de carnette, séparées par les zones d'accès, peuvent être au nombre de deux, en représentant un secteur angulaire compris entre 80 et 105°, par exemple de l'ordre de 95° (la zone d'accès ZA pouvant alors représenter un secteur angulaire compris entre 75 et 100°, par exemple environ 85° dans l'exemple non limitatif des figures 4 à 6).
Le flacon ou corps 2 peut être conçu avec des reliefs et une délimitation de cavités latérales 201, 202, afin d'obtenir un pré-serrage puis un verrouillage de fin de course, lors du pivotement de la jupe 19.
Pour maintenir le connecteur supérieur 17, 117 solidaire du corps 2, il est prévu une face intérieure d'assemblage du côté intérieur de la jupe 19. La face intérieure d'assemblage se raccorde au bord annulaire 2c du corps 2 par venue en prise des ergots internes R1, R2, sous les projections radiales ou sous la carnette 200 de ce bord annulaire 2c.
Dans les mode de réalisation des figures 1, 5-6, 8A-8B et 10, on peut voir que le col 20c inclut au moins une cavité latérale 201, 202 de réception d'un ergot interne R1, R2 correspondant qui fait partie des seconds moyens de fixation FM2. La cavité 201 visible sur la figure 6 est délimitée axialement entre une portion 200a, 200b de la carnette 200 et l'épaulement E2, et s'étend de façon circonférentielle entre une zone de terminaison ZT et un conduit d'accès CA à rétrécissement de section au fur et à mesure qu'on s'approche des reliefs de retenue. La zone de terminaison ZT peut être allongée et/ou inclut une surface de butée B1, B2 ayant un bord radialement extérieur BR, une telle surface de butée B1, B2 étant formée dans une projection 203, 204 en saillie.
Une ou plusieurs projections 203, 204 sont prévues dans chaque zone de terminaison ZT, de sorte que chaque cavité latérale 201, 202 peut fonctionner comme un guide dans lequel le coulissement tangentiel est de plus en plus dur, jusqu'à s'arrêter avec l'engagement d'une extrémité dite avant 19f (extrémité d'attaque ou proximale) d'un ergot interne R1, R2 contre la surface de butée B1, B2. Dans l'exemple illustré, deux ergots internes R1, R2 diamétralement opposés coopèrent ainsi avec deux surfaces de butée B1, B2 diamétralement opposées du corps 2, pour une position de recouvrement du col 20c par la jupe 19.
On peut utiliser des reliefs saillants dans la zone de terminaison ZT, afin de repousser radialement vers l'extérieur au moins l'extrémité avant 19f des ergots interne. En fin de course ou juste avant et au moment de l'obtention de configuration verrouillée, la ou les parties souples SP de la jupe 19 s'écartent radialement vers l'extérieur car chacun des ergots internes R1, R2 recouvre alors une la zone de terminaison où s'étend la projection 203, 204. Dans l'exemple illustré, chaque partie souple SP se rabat légèrement vers l'intérieur, radialement, lors de la fin de course, car chaque projection 203, 204 pénètre dans un creusement intermédiaire 19c présent dans l'ergot interne R1, R2. Plus en arrière de ce creusement intermédiaire 19c (en position distale) de l'ergot interne R1, R2, on trouve une extrémité arrière 19r ou distale qui peut s'étendre, dans la configuration verrouillée, entre la projection 203, 204 (en venant buter contre la surface de butée correspondante B1, B2) et un cran C1, C2 en saillie. La projection 203, 204 et le cran C1, C2 s'opposent à un désengagement accidentel de l'ergot interne R1, R2 mais peuvent être surmontés du fait de l'élasticité de la partie souple SP, avec un effort d'actionnement en rotation suffisant.
Sur la figure 6, on peut voir ainsi pour la cavité latérale 201, entre le conduit d'accès CA à rétrécissement de section (ici rétrécissement axial) et une région de fin de course optionnellement délimitée par un dernier relief DR, la présence d'un cran C1 puis d'une projection 203 délimitant, une surface de butée orientée vers le cran C1. La même configuration est typiquement utilisée dans l'autre cavité latérale 202, avec un cran C2 qui précède une projection 204 similaire à la projection 203 (cf. figure 5).
Chaque cran C1, C2 a ici une hauteur, mesurée depuis la surface de fond FC, qui est inférieure à une profondeur de la cavité latérale, mesurée entre le bord radialement extérieur BR de la surface de butée B1, B2 et la surface de fond FC. En outre, le cran C1, C2 correspond à un renflement ou bombement progressif formé sur la surface de fond FC, tandis que la surface de butée B1, B2 peut présenter un angle de l'ordre de 90° par rapport à la surface de fond FC, comme montré sur la figure 5.
Plus généralement, la configuration verrouillée peut être obtenue lorsque chaque ergot interne R1, R2, à forme allongée suivant une direction circonférentielle, est placé dans une cavité latérale 201, 202 correspondante, en s'étendant de part et d'autre d'une surface de butée B1, B2 de la cavité latérale 201, 202, de préférence en étant inséré dans la cavité latérale 201, 202 au-delà d'un cran C1, C2 de ladite cavité latérale.
Le connecteur supérieur 17, 117 peut ainsi être fixement solidaire du corps 2 à l'état verrouillé de la connexion de type baïonnette. Le connecteur supérieur 17 reste ainsi solidaire du corps 2 pendant l'utilisation du dispositif 1. Ceci permet d'utiliser ce connecteur supérieur 17 comme support d'un capuchon 16. De plus, la jupe 19 du connecteur supérieur 17, typiquement recouverte par la pièce formant frette 70 qui est solidaire en rotation de la jupe 19, peut prolonger axialement la face externe du corps 2 avec un périmètre de format et longueur identique (avec une continuité de surface).
Dans l'exemple de la figure 1, le connecteur supérieur 17, qui s'étend sous la portion d'actionnement 10, peut aussi correspondre à une frette en position intermédiaire entre le corps 2 et le capuchon 16. Le connecteur supérieur 17 a, dans cet exemple non limitatif, une fonction d'habillage de la partie haute du dispositif 1 en combinaison avec le capuchon 16.
Un exemple de démontage du dispositif 1 va être décrit en référence aux figures 6, 8A-8B, 9, 11A et 11B.
La figure 11A montre l'opération de découplage, par un mouvement de rotation relative illustré par la flèche F pour tourner le connecteur supérieur 17 et permettre aux ergots internes 11, 12, typiquement prévus dans des parties souples SP, de surmonter les reliefs B1, B2, C1, C2 dans le sens inverse de la course de verrouillage. Par un mouvement de quart de tour par exemple, on peut désengager la jupe 19 du connecteur 17 du col 20c, puis déplacer axialement le connecteur 17 pour le retirer lorsque les ergots internes R1, R2 ne sont plus placés sous les portions 200a, 200b de la carnette 200. Les projections R20 du connecteur 17 et/ou des reliefs similaires anti-rotation (par exemple encoches 70) peuvent éventuellement indiquer le sens de rotation du connecteur 17 permettant un démontage. Tout autre repérage peut être optionnellement utilisé. On comprend que le connecteur 17 forme fonctionnellement un couvercle primaire, le capuchon optionnel 16 constituant un couvercle secondaire qui se monte de façon détachable sur le couvercle primaire.
L'unité interne 25 peut ensuite se retirer par simple extraction axiale, hors du corps 2. Lorsqu'il est prévu un capuchon 16, celui-ci peut rester monté sur le connecteur supérieur 17 ou être retiré (ce qui peut permettre une meilleure prise en main de la partie tubulaire 107 à faire tourner).
La bague de maintien 24 présente ici une face externe F24 cylindrique, dont la surface externe est préférentiellement lisse, de sort qu'on supprime tout effet de retenue par le corps 2. La bague 24 peut être posée entièrement au-dessus du corps 2, de sorte que la préhension de l'unité interne 25 (par saisie de la bague 24) peut être facilitée. Bien entendu, le corps peut être retiré pour découvrir la partie à réservoir PR avant de retirer le connecteur 17, sachant que le corps 2 et le connecteur 17 sont séparables par un déplacement dans des directions opposées pour une configuration déverrouillée du connecteur supérieur 17.
Comme montré sur la figure 11B, après avoir jeté l'unité interne 25 (consommable) déjà utilisée/consommée, il suffit d'insérer la partie à réservoir R d'une nouvelle unité interne 25' dans le corps et remettre le connecteur supérieur 2 en position de fixation verrouillée, en réutilisant les moyens de connexion respectifs FM1 et FM2. On protège ainsi la nouvelle cartouche 25' qui n'est plus visible hormis la partie mobile du dispositif de dosage 15.
Avec ce type de construction, un utilisateur peut se procurer le dispositif 1 incluant son unité interne 25 et, en même temps, des unités internes 25' formant des cartouches ou recharges compatibles pour s'insérer intérieurement entre le corps 2 et le connecteur supérieur 17, 117. L'étanchéité de toutes les unités internes est obtenue de façon identique, de sorte que les unités internes 25, 25' peuvent être conservées longtemps sans altérer le produit 5 (contenu fluide ou visqueux).
En référence aux figures 13 et 14, on décrit une variante de réalisation avec un corps 2 identique ou analogue à celui des figures précédentes, sur lequel vient se fixer, de façon amovible un connecteur supérieur 117 dont la partie externe tubulaire 107 servant à former la portion haute de la paroi latérale externe SW se décompose en :

un tronçon inférieur qui rejoint la partie radiale 117a du connecteur supérieur 117, en entourant la bague 24 et s'étend vers le bas jusqu'à une zone de contact avec ou adjacente à 'épaulement E2 du corps 2 ; et
un tronçon supérieur 116 qui prolonge le tronçon inférieur vers le haut (depuis la zone de jonction avec la portion radiale 117a) jusqu'à un bord supérieur 117b qui entoure la zone d'actionnement, l'organe poussoir 111 de la tête 6 de distribution s'étendant dans le creux délimité par ce tronçon supérieur.

On peut voir ici un montage de l'organe poussoir 11 qui permet une retenue du corps 2 par une pièce externe d'habillage plus allongée, qui s'étend autour de l'ensemble de dosage 15. Le connecteur supérieur 117 présente aussi un manchon supérieur 118 similaire au manchon 18 du connecteur 17 des modes de réalisation montrés notamment sur les figures 8A-8B. Un tel connecteur supérieur 117 présente de nombreuses similitudes avec le connecteur supérieur 17 prévu dans le mode de réalisation des figures précédentes et se différencie essentiellement en ce que le tronçon supérieur 116 prolonge vers le haut la face externe jusqu'à une extrémité formant le bord 117b qui entoure la portion d'actionnement 10, de sorte qu'un capuchon 16 n'est pas nécessaire. En outre, il peut être prévu que la portion d'actionnement 10 se retire également. Par exemple, avant démontage, la portion d'actionnement 10 peut être retenu par le dessus par une ou plusieurs portions intérieures saillantes ou rebord prévu du côté du bord supérieure 117b et monté sur la partie mobile de la pompe 7 sans relief de retenue, ce qui permet de séparer l'unité interne 25 de l'ensemble connecteur 117 - portion d'actionnement 10. En effet, en remontant le connecteur 117 tout en tenant fermement la partie réservoir R de l'unité 25, on désolidarise la portion d'actionnement 10 de la tige 11a, sans effort significatif.
Eventuellement dans des variantes, on peut réaliser un dévissage ou déconnexion similaire (optionnellement par une connexion de type baïonnette) de l'unité interne 25 après extraction hors corps 2, afin de désolidariser l'organe poussoir 111 du reste de la tête 6 de distribution qui appartient à l'unité interne 25. L'organe de diffusion 14, intégré latéralement dans l'organe poussoir 111, forme une saillie anti-rotation au travers d'une fente 130 pour empêcher toute rotation relative entre le connecteur supérieur 117 et l'organe poussoir 111.
La bague 24 prévue dans le dispositif avec le connecteur supérieur 117 des figures 13 et 14 peut être identique ou très similaire à celle des figures précédentes. On comprend que la tête 6 présente ici un organe poussoir 111 pouvant être monté intérieurement dans un compartiment supérieur défini par le tronçon supérieur tubulaire 116. La paroi transversale formant la portion radiale 117a sépare ce compartiment supérieur et un compartiment inférieur dans lequel vient se loger le haut de la partie à réservoir R. Le compartiment supérieur débouche axialement et une surface transversale, ici plane, de l'organe poussoir 11 est bien visible en affleurant ou en étant légèrement en retrait par rapport au niveau de l'extrémité 117b, dans la position non actionnée. L'actionnement de l'organe poussoir 111 peut être facilité grâce à une échancrure 117c formée à l'extrémité supérieure 117b du connecteur supérieur 117 (figure 14). Ceci est ergonomique, en permettant d'augmenter la zone de contact entre un doigt de l'utilisateur et l'organe poussoir 111.
Une fente 130, ici opposée à l'échancrure 117c, peut permettre à la sortie de l'organe de diffusion 14 de faire saillie radialement vers l'extérieur au-delà de la face externe définie par le tronçon supérieur 116, ou d'affleurer par rapport à cette face. Bien que la figure 14 montre une fente 130 qui débouche à son extrémité supérieure, une telle fente 130 peut aussi être placée différemment, sans déboucher. La fente 130 est ici verticale et permet de guider le coulissement sans possibilité de rotation significative de l'organe poussoir 111.
On comprend que le corps 2, le connecteur supérieur 117 et optionnellement l'organe poussoir 111 peuvent être réutilisés avec une nouvelle unité interne, après des opérations de démontage/montage (le principe illustré sur le schéma des figures 11A-11B restant applicable).
En référence à la figure 12, dans le cas préféré d'une section circulaire du récipient 4, l'ouverture de remplissage O a un diamètre D2 qui peut être sensiblement identique au diamètre interne D1 du récipient 4 du côté de son extrémité inférieure 4c, éventuellement inférieur à D1, et de préférence au moins égal à 90%, voire à 98% ou 100% de D1. L'utilisation d'un récipient 4 sans goulot permet de ne pas ralentir l'opération de remplissage. Le diamètre de l'ouverture de remplissage O est typiquement supérieur à 15 mm et dépasse généralement la moitié du diamètre D ou caractéristique représentative de la périphérie externe du corps 2 au moins à proximité de l'épaulement E2. Plus généralement, l'ouverture de remplissage O peut présenter un diamètre au moins égal à 75% du diamètre de l'ouverture 300 de la bague 24.
Le corps 2 est réalisé d'un seul tenant. La paroi latérale 2b du corps 2, tubulaire, peut présenter une section transversale constante comme dans le cas de la figure 12 ou comporter au moins un renflement 60 dans une partie intermédiaire comme dans le cas de la figure 10. La forme de la section peut aussi varier (par exemple avec une section ovale seulement au niveau d'un renflement). Plus généralement, le corps 2 peut présenter tout type de géométrie avec une circonférence adaptée à la préhension et qui dépasse la circonférence maximale du récipient 4, de façon à éviter tout contact radial entre le récipient 4 et la paroi latérale 2b, hormis la zone située au-dessus de l'épaulement E2 du corps 2. On comprend aussi que la bague 24 se situe au-dessus de l'ouverture supérieure 13 du corps 2 sans interférer avec l'ouverture de remplissage O.
Le dispositif 1 peut être compact et est bien adapté pour distribuer des mêmes doses précises de produit liquide ou visqueux. Le dispositif 1 est typiquement sous la forme d'un flacon à tête de dosage/ embout doseur et conçu particulièrement pour des applications cosmétiques et autre applications requérant un degré élevé de personnalisation de la paroi latérale externe SW.
Le dispositif 1 s'accommode particulièrement bien avec une pompe doseuse 7 de type « airless » qui réduit le risque de contamination tout en permettant l'évacuation quasi totale du produit 5. Entre le canal de distribution 8 de la pompe 7 et l'intérieur du récipient 4, il n'y aucune mise à l'air possible, la bague 24 garantissant à cet égard le maintien d'une étanchéité. On comprend aussi que le dispositif 1 présente un nombre très limité de pièces mobiles ou flexibles, de sorte qu'il est particulièrement robuste et reste efficace après un grand nombre d'utilisations. L'intégrité autour du récipient 4 et de la pompe 7 est maintenue malgré les chocs éventuels, ce qui permet de garantir l'étanchéité.
Dans les exemples illustrés, on comprend que le récipient 4 et la tête 6 de distribution peuvent former un sous-ensemble intègre, sous la forme d'une unité préassemblée, qui peut s'installer (d'un seul tenant) entre un corps 2 à fonction de protection et d'habillage et un connecteur supérieur, typiquement un corps 2 rigide et connecteur pourvu d'une ou plusieurs parties souples intégrant des reliefs ou ergots de couplage en rotation sur la zone de fixation supérieure du corps. L'utilisateur peut donc aisément retirer l'unité interne, comme montré sur la figure 11A du sous-ensemble formant la paroi latérale externe SW, afin de recharger le dispositif 1 (remplacer la cartouche vide constituée par l'unité interne 25 par une cartouche pleine). Ceci permet de réutiliser plusieurs fois le connecteur supérieur 17, 117 et le corps 2, ces pièces réutilisables pouvant être finement élaborées et relativement coûteuses, et ainsi prolonger leur durée d'usage au-delà de la durée d'utilisation du produit 5 contenu dans le récipient 4 de l'unité interne 25.
Pour le consommateur, il s'avère plus simple de conserver ces pièces dont le flacon formant le corps 2 plutôt que d'avoir à rapporter le flacon chez le marchand pour, éventuellement, bénéficier d'une remise ou d'un avantage pour un achat ultérieur d'un autre dispositif.
Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué.
Ainsi, bien que les figures montrent un récipient 4 réalisée en deux pièces pour faciliter l'insertion d'un piston 29, on peut aussi insérer dans le corps 2 un récipient à fond mobile. Egalement, la pièce de maintien 26 peut être remplacée par un assemblage équivalent d'au moins deux pièces ayant à la fois un effet de poussée axiale sur l'élément de bouchage S et de maintien de la pompe doseuse 7. Dans certaines options, l'unité interne 25 peut présenter un autre genre d'ensemble de dosage 15, éventuellement avec entrée d'air, par exemple dans des options avec une filtration de l'air entrant qui peut circuler (sous forme d'air filtré le cas échéant) jusqu'à l'intérieur du réservoir.
Par ailleurs, l'unité interne 25 peut éventuellement présenter un relief de guidage linéaire le long du corps, par exemple sur la bague 24, et/ou tout moyen d'indexation en rotation, par exemple un pion ou orifice pour un pion, peut être prévu dans une partie du corps 2 en contact avec le récipient 4 ou la bague 24.

Claims

Dispositif (1) de conditionnement et distribution d'un produit fluide (5), comprenant :
- un corps (2) qui est creux et pourvu d'un fond (2a) ou d'un bord inférieur à une extrémité inférieure du corps ;

- une partie à réservoir (R) qui comprend un récipient (4) délimitant un volume interne (V) du réservoir et s'étendant entièrement dans un volume intérieur défini par le corps (2), le récipient (4) ayant un axe longitudinal (X) et une ouverture (O) du côté d'une extrémité supérieure (4a) axiale de forme tubulaire ;

- une tête (6) qui comporte un ensemble de dosage (15) du type sans entrée d'air et un élément de bouchage (S) obturant l'ouverture (O), l'ensemble de dosage (15) comprenant une pompe doseuse (7) et une portion d'actionnement (10) mobile pour permettre la distribution du produit fluide (5), l'élément de bouchage (S) formant un support de l'ensemble de dosage (15); et

- un connecteur supérieur (17 ; 117) sur lequel se fixe le corps (2) dans une configuration verrouillée du connecteur supérieur, le connecteur supérieur (17 ; 117) présentant une partie radiale (20; 117a) qui s'étend, autour d'un conduit de passage pour la pompe doseuse (7), radialement vers l'extérieur jusqu'à une partie externe tubulaire (107) incluant des premiers moyens de fixation (FM1) ;
dans lequel le dispositif (1) présente une paroi latérale (SW) externe s'étendant, autour de l'axe longitudinal (X), depuis l'extrémité inférieure du corps (2) jusqu'à un bord supérieur annulaire (17b, 117b) de ladite partie externe tubulaire (107),

caractérisé en ce que le dispositif (1) de conditionnement et distribution comporte une bague de maintien (24), de préférence réalisée d'une seule pièce, qui est :
- en contact avec le corps (2) et montée axialement mobile par rapport au corps (2) dans la configuration déverrouillée du connecteur supérieur (17 ; 117) ;

- conçue et agencée pour bloquer axialement entre elles la partie à réservoir (R) et la tête (6) indépendamment de la configuration verrouillée ou non du connecteur supérieur (17 ; 117) ; et

- engagée sur des rebords de prise (400, 26c) répartis sur une face externe du récipient (4) et sur la tête (6), de façon à ce que la tête (6), la partie à réservoir (R) et la bague (24) constituent une unité interne (25) préassemblée du dispositif (1), la bague de maintien (24) étant recouverte par la paroi latérale (SW) externe dans un état assemblé du dispositif (1), et en ce que :
- le corps (2), préférentiellement réalisé d'une pièce, inclut des seconds moyens de fixation (FM2) qui, dans ledit état assemblé et pour la configuration de verrouillage, sont axialement en prise avec les premiers moyens de fixation (FM1), les premiers moyens de fixation (FM1) et les seconds moyens de fixation (FM2) formant une connexion amovible entre le connecteur supérieur (17 ; 117) et le corps (2), et permettant dans la configuration de verrouillage de maintenir l'unité interne (25) en appui axial contre une face interne inférieure (F20) de ladite partie radiale (20 ; 117a) ; et

- le connecteur supérieur (17 ; 117) est solidarisé sur les seconds moyens de fixation (FM2), par une action de verrouillage qui s'effectue par un pivotement autour de l'axe longitudinal (X) de l'un par rapport à l'autre entre le connecteur supérieur (17 ; 117) et le corps (2).
Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la bague de maintien (24) est réalisée d'une seule pièce et est en contact uniquement axial avec le corps (2), par le dessus.
Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la bague de maintien (24) repose en appui axial contre un bord annulaire (2c) supérieur du corps (2), où est délimitée une ouverture supérieure (13), de section généralement circulaire, du corps (2).
Dispositif selon la revendication 3, dans lequel l'ouverture supérieure (13) présente un diamètre (D') qui est sensiblement égal à un diamètre externe (D4) du récipient (4).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la bague de maintien (24) présente une face externe (F24) cylindrique, dont la surface externe est préférentiellement lisse, lesdits rebords de prise (400, 26c) répartis sur la face externe du récipient (4) et sur la tête (6) venant s'engager dans un logement de la bague de maintien (24), formé par un creusement interne ou entre deux reliefs (240) espacés axialement entre eux de la bague de maintien, le logement étant situé en position axiale intermédiaire, et à distance, respectivement entre un bord inférieur (24a) de la face externe cylindrique (F24) et au moins un bord supérieur (24b) de la face externe (F24) cylindrique.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premiers moyens de fixation (FM1) et les seconds moyens de fixation (FM2) forment un système de connexion de type baïonnette.
Dispositif selon la revendication 6, dans lequel le connecteur supérieur (17 ; 117) présente au moins deux ergots internes (R1, R2), intervenant pour réaliser la connexion de type baïonnette,
dans lequel le connecteur supérieur (17 ; 117) présente en outre :
- une jupe extérieure (19) comprenant au moins une portion souple (SP), de préférence sous la forme d'une portion à débattement radial vers l'extérieur, qui est de préférence amincie par rapport au reste du connecteur supérieur (17 ; 117),

et dans lequel tout ou partie des premiers moyens de fixation (FM1) sont situés dans l'au moins une portion souple (SP).
Dispositif selon la revendication 7, dans lequel le connecteur supérieur (17) présente une pièce formant frette (70), enveloppant latéralement la jupe extérieure (19) dudit connecteur supérieur, la pièce formant frette (70) étant de préférence métallique, pourvue d'un revêtement externe métallisé ou en verre,
et dans lequel au moins un relief anti-rotation (E70, R70) est prévu extérieurement sur le connecteur supérieur (17), de préférence sur la partie radiale (20 ; 117a), afin d'empêcher une rotation relative autour de l'axe longitudinal (X) entre la pièce formant frette (70) et le connecteur supérieur (17).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la partie radiale (20 ; 117a) du connecteur supérieur (17 ; 117) est une partie de transition entre :
- un manchon supérieur (18 ; 118) radialement proximal par rapport à la pompe doseuse (7) ;

- et la partie externe tubulaire (107) radialement distale par rapport à la pompe doseuse (7),
le manchon supérieur (18) et la partie externe tubulaire (107) s'éloignant de la partie radiale (20) suivant des directions axiales respectives opposées, parallèlement à l'axe longitudinal (X).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (2) est un flacon du type à carnette (200), réalisé d'une seule pièce et incluant les seconds moyens de fixation (FM2) sur une portion de surface latérale d'un col (20c) adjacente à un épaulement (E2) du flacon,
dans lequel le flacon, réalisé de préférence en verre, présente au moins une cavité latérale (201, 202) de réception d'un ergot interne (R1, R2) inclus dans les seconds moyens de fixation (FM2), ladite cavité (201, 202) étant délimitée axialement entre une portion de la carnette (200) et l'épaulement (E2), et s'étendant de façon circonférentielle entre une zone de terminaison (ZT), ou est formée une surface de butée (B1, B2) ayant un bord radialement extérieur (BR), et un conduit d'accès (CA) à rétrécissement de section.
Dispositif selon la revendication 10, dans lequel il existe dans la cavité latérale (201, 202) au moins un relief (203, 204, C1, C2) en saillie par rapport à une surface de fond (FC) de la cavité latérale (201, 202), dont un relief constitue un cran (C1, C2) ayant une hauteur, mesurée depuis la surface de fond (FC), qui est inférieure à une profondeur de la cavité mesurée entre le bord radialement extérieur (BR) de la surface de butée (B1, B2) et la surface de fond (FC), chacun des reliefs (203, 204, C1, C2) étant conçu et agencé pour s'opposer au déverrouillage de la fixation amovible entre le connecteur supérieur (17 ; 117) et le corps (2), la configuration verrouillée étant obtenue lorsque chaque ergot interne (R1, R2) est placé dans une cavité latérale (201, 202) correspondante, en s'étendant de part et d'autre de la surface de butée (B1, B2) de la cavité latérale (201, 202), au-delà du cran (C1, C2) de ladite cavité latérale.
Dispositif selon la revendication 11, dans lequel le connecteur supérieur (17; 117) présente au moins deux ergots internes (R1, R2) qui sont chacun de forme allongée suivant une direction circonférentielle entre une extrémité avant, de préférence effilée (19f), et une extrémité arrière (19r), et présentent chacun un creusement intermédiaire (19c), entre l'extrémité avant (19f) et l'extrémité arrière (19r), afin de recevoir dans la configuration verrouillée une projection (203, 204) formée intégralement avec le flacon, qui est située dans la cavité latérale (201, 202) et qui permet de constituer la surface de butée (B1, B2).
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel la bague de maintien (24) est libre de tourner autour de l'axe longitudinal (X), de sorte que pendant une insertion de la partie à réservoir (R) dans le corps (2) et dans un état complètement inséré de la partie à réservoir (R) pour lequel la bague (24) est en appui axial contre une surface de butée du corps (2) perpendiculaire à l'axe longitudinal (X), l'unité interne (25) est libre de mouvement en rotation.
Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel la bague de maintien (24) présente un moyen d'indexation en rotation par rapport au corps (2), de sorte que l'unité interne (25) est bloqué en rotation dans un état complètement inséré de la partie à réservoir (R) pour lequel la bague (24) est en appui axial contre une surface de butée du corps (2) perpendiculaire à l'axe longitudinal (X).
Kit pour le conditionnement et la distribution d'au moins un produit fluide (5), comprenant :
- ledit dispositif de conditionnement et distribution (1), tel que revendiqué dans l'une quelconque des revendications précédentes, l'unité interne (25) constituant une première cartouche, remplie en un premier produit ; et

- une deuxième cartouche remplie en un deuxième produit, la deuxième cartouche étant constituée par une autre unité interne (25') identique à l'unité interne (25) de la première cartouche,
dans lequel la bague de maintien (24) de chaque unité interne (25, 25') forme un collet externe prévu pour s'étendre extérieurement par rapport au récipient (4) ;

et dans lequel le corps (2) et le connecteur supérieur (17 ; 117), séparables par un déplacement dans des directions opposées pour une configuration déverrouillée du connecteur supérieur (17 ; 117), permettent de protéger une cartouche déterminée choisie indifféremment parmi la première cartouche et la deuxième cartouche, après une insertion du récipient (4) de la cartouche déterminée dans le corps (2) et un enveloppement périphérique de la partie de dosage (15) de la cartouche déterminée par le connecteur supérieur (17; 117) et pour une configuration de fixation verrouillée entre le connecteur supérieur et le corps, par utilisation des moyens de fixation amovible constitués par les premiers moyens de fixation (FM1) et les seconds moyens de fixation (FM2).