FR3041672B1 - Coque de piscine en matiere plastique pourvue d'elements de renfort - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne une coque de piscine en matière plastique, laquelle coque est délimitée par des parois latérales (10) et une paroi de fond, lesdites parois latérales présentant une face interne (10a), une face externe (10b) et une lèvre de margelle (11) aménagée au niveau de leur extrémité supérieure, des éléments de renfort (12a, 12b) étant aménagés sur la face externe desdites parois latérales, caractérisée en ce que des tiges de liaison rigides (2) sont fixées sur la face externe (10b) d'au moins une paroi latérale (10), à distance de la lèvre de margelle (11), lesquelles tiges sont, en usage, disposées en saillie sur ladite face externe et sont aménagées pour former un support d'appui d'une armature métallique (3).

Description

COQUE DE PISCINE EN MATIERE PLASTIQUE POURVUE D’ELEMENTS DE RENFORT
Description
Domaine technique de l’invention. L’invention a pour objet une coque de piscine en matière plastique pourvue d’éléments de renfort ainsi que son procédé de fabrication. Elle a également pour objet un procédé pour installer une telle coque de piscine dans une excavation prévue à cet effet.
Elle concerne le domaine technique des piscines préfabriquées, et plus particulièrement des dispositifs permettant d’éviter que leurs parois latérales ne se déforment sous l’effet de la poussée des éléments de remblais. État de la technique.
Les coques de piscine en matière plastique sont bien connues de l’art antérieur. Ces coques sont fabriquées en usine et installées sur site, dans une excavation prévue à cet effet. Après avoir installé la coque dans l’excavation, l’opérateur remblaye cette dernière jusqu’à une profondeur comprise entre 30 cm et 40 cm de la lèvre de margelle. Du béton est ensuite coulé au dessus des remblais, jusqu’à la lèvre de margelle, de manière à former une ceinture de béton autour de la coque qui sert de support aux margelles.
Sous l’effort de la poussée des remblais, les parois latérales de la coque ont tendance à se déformer. Cette poussée est sensiblement horizontale, et dirigée de l’extérieur vers l’intérieur de la coque. Elle engendre deux type de flexions : - une flexion des parois latérales induisant une courbure de ces dernières dans un plan vertical ; - une autre des parois latérales induisant une courbure de ces dernières dans un plan horizontal. De telles déformations conduisent généralement à une dégradation de l’intégrité physique de la coque.
Plusieurs solutions permettent de lutter contre ces déformations intempestives. Des parois ayant un profil présentant une ou plusieurs courbures, peuvent permettre de maîtriser la poussée des remblais en la compensant par la poussée de l’eau contenue dans la piscine.
Des éléments de renfort peuvent également être aménagés sur la face externe des parois latérales. Ces structures de renfort sont aussi appelées raidisseurs et sont, de façon connue, disposées essentiellement dans deux directions : - des renforts horizontaux ou longitudinaux s'étendant sensiblement horizontalement dans la direction longitudinale des parois de côté de la piscine, c'est-à-dire dans le sens de la longueur de la piscine pour les parois latérales longitudinales et dans le sens de la largeur de la piscine pour les parois latérales transversales de la piscine, - des renforts verticaux s'étendant dans la direction de la hauteur ou de la profondeur de la piscine, ou plus précisément présentant un plan axial médian dans leur direction longitudinale qui est disposée dans un plan perpendiculaire au plan de la bordure supérieure de la piscine, c'est-à-dire dans un plan sensiblement vertical lorsque la piscine est en place horizontalement.
Des renforts horizontaux peuvent être disposés bout à bout sur tout le tour de la piscine, c'est-à-dire successivement sur ses quatre parois latérales, voire dans le cas de bassins de forme ronde, ovoïde, ou de forme libre sur toute leur périphérie, de façon à la ceinturer.
Les renforts verticaux suivent le contour des parois latérales de la piscine qui ne sont pas nécessairement droits ou rectilignes mais peuvent suivre des dénivellations, notamment définir des marches d'escalier avec des sections de plan sensiblement horizontales et des sections de plan sensiblement verticales ou inclinées et avec des jonctions entre lesdits plans à contours arrondis. Ces renforts verticaux suivent donc également le contour arrondi entre la paroi de fond de la piscine et la partie plane adjacente de la paroi latérale.
Ces renforts, aussi bien horizontaux que verticaux, ont une fonction de raidisseurs en ce qu'ils visent à éviter la flexion des parois latérales de la coque. Mais ces structures de renfort, ou d'autres structures similaires, comme celles décrites dans le document brevet FR 2.919.882 (PISCINES GROUPE GA), peuvent également remplir une fonction de blocage du positionnement de la coque par rapport au terrain en servant d'appui aux remblais entourant la coque dans une excavation du fait que la masse de graviers et éventuellement de terre remblayés autour de la coque est retenue dans ses mouvements verticaux et longitudinaux par lesdites structure d'appui des remblais.
Les effets de ces éléments de renfort connus de l’art antérieur sont limités dans le cas de surfaces planes de grande longueur (supérieure à 4 m, et notamment supérieure ou égale à 8 m) dans les parois latérales verticales. En effet, il apparaît que ces éléments de renfort n’empêchent pas un certain renflement des parois latérales.
Pour remédier à cela, certains installateurs préconisent d’intégrer une armature métallique dans la ceinture de béton. Cette armature est illustrée sur la figure 1. Elle est réalisée tout autour des parois latérales extérieures 10 de la piscine, et est située sous la lèvre de margelle 11. Cette armature 1 est constituée de trois chaînages horizontaux 1a agencés en triangle ouvert et maintenus entre eux par des étriers 1b. Un élément de liaison vertical 1c, typiquement une tige d’acier rigide, vient percer la lèvre de margelle 11 pour se solidariser au chaînage 1a formant le sommet du triangle. Après avoir coulé le béton, on obtient une ceinture de béton parfaitement solidarisée à la lèvre de margelle.
Dans la pratique, ce type d’armature métallique n’est pas totalement satisfaisant. En effet, la mise en place des chaînages et leur maintien en position avant coulage du béton, n’est pas aisé. Il est fréquent qu’une partie de l’armature tombe dans les remblais avant coulage du béton, de sorte que ladite armature ne soit pas totalement noyée dans la ceinture béton, limitant de ce fait son efficacité.
De plus, sous l’effet de la poussée des remblais, la lèvre de margelle subit une contrainte de cisaillement pouvant conduire à sa déchirure.
En outre, le perçage de la lèvre de margelle provoque une perte d’étanchéité à cet endroit. Des infiltrations peuvent alors survenir, lesquelles infiltrations, lorsqu’elles atteignent les remblais, provoquent le gonflement de ces derniers qui se gorgent d’eau. Ce gonflement est susceptible d’amplifier le phénomène de poussée et les efforts subis par les parois latérales et par la lèvre de margelle.
En tout état de cause, si ce ferraillage s’oppose aux flexions de la lèvre de margelle, il n’empêche pas totalement le renflement des parois latérales en-dessous desdites margelles. L’invention vise à remédier à cet état des choses. En particulier, un objectif de l’invention est de proposer une solution qui permette de réduire efficacement, et durablement, les déformations des parois latérales sous l’effet de la poussée des éléments de remblais.
Un autre objectif de l’invention est de pouvoir aisément installer, dans la ceinture béton, une armature métallique solidaire de la coque, et de la maintenir en position avant coulage du béton.
Un objectif supplémentaire de l’invention est de proposer une solution permettant de solidariser une armature métallique à la coque, tout en préservant l’étanchéité de ladite coque, l’intégrité physique des parois latérales et l’intégrité physique de la lèvre de margelle.
Divulgation de l’invention.
La solution proposée par l’invention est une coque de piscine en matière plastique, laquelle coque est délimitée par des parois latérales et une paroi de fond, lesdites parois latérales présentant une face interne, une face externe et une lèvre de margelle aménagée au niveau de leur extrémité supérieure, des éléments de renfort étant aménagés sur la face externe desdites parois latérales.
Cette coque est remarquable en ce que des tiges de liaison rigides sont fixées sur la face externe d’au moins une paroi latérale, à distance de la lèvre de margelle, lesquelles tiges sont, en usage, disposées en saillie sur ladite face externe et sont aménagées pour former un support d’appui d’une armature métallique.
Ces tiges de liaison rigides permettent d’assurer un ancrage efficace de l’armature métallique. Cette dernière peut agir directement sur les parois latérales pour s’opposer efficacement à la poussée des remblais, notamment dans le cas de parois latérales verticales et/ou de grande longueur.
De plus, on obtient un élément raidisseur complémentaire qui empêche la coque de se désolidariser de la ceinture béton. Dans l’art antérieur, la ceinture béton de reste pas intacte du fait de la déformation de la coque.
Seulement fixées sur la face externe des parois latérales, elles respectent en outre l’intégrité physique de la coque et son étanchéité.
Egalement, ces tiges de liaison permettent maintenant de parfaitement positionner l’armature métallique au dessus des remblais, pour qu’elle soit intégralement noyée dans la ceinture béton. Cette parfaite cohésion de l’ensemble supprime tout risque de désolidarisation de la coque avec sa ceinture béton, avec les mauvaises conséquences d’une déformation importante des parois latérales que cela induit.
Cette solution technique est particulièrement efficace pour des coques de piscine rectangulaire ou ayant une ou plusieurs parois, ou portions de parois, latérales verticales dont la longueur est supérieure à 4 m, préférentiellement supérieure ou égale à 8 m. La ceinture béton ferraillée obtenue grâce à l’invention optimise la résistance des parois latérales aux poussées, notamment aux poussées extérieures. D’autres caractéristiques avantageuses de l’invention sont listées ci-dessous. Chacune de ces caractéristiques peut être considérée seule ou en combinaison avec les caractéristiques remarquables définies ci-dessus, et faire l’objet, le cas échéant, d’une ou plusieurs demandes de brevet divisionnaires : - avantageusement, les tiges de liaison sont, en usage, chacune disposées dans un plan vertical perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, à la paroi latérale sur laquelle elles sont fixées ; - avantageusement, les tiges de liaison sont, en usage, perpendiculaires à la paroi latérale sur laquelle elles sont fixées, - avantageusement, les tiges de liaison sont rabattables contre la face externe de la paroi latérale sur laquelle elles sont fixées, - en position rabattue, les tiges de liaison peuvent être parallèles, ou sensiblement parallèles, à la paroi latérale sur laquelle elles sont fixées, - le diamètre des tiges de liaison et/ou le matériau dans lequel elles sont réalisées, peuvent être choisis pour que lesdites tiges sont rabattables manuellement contre la face externe de la paroi latérale sur laquelle elles sont fixées, - les tiges de liaison peuvent également être solidarisées à la paroi latérale, au moyen d’une charnière autorisant leur rabattement contre la face externe de ladite paroi latérale, - les tiges de liaison sont préférentiellement fixées sur un élément de renfort tubulaire disposé horizontalement, le long de la paroi latérale sur laquelle lesdites tiges sont fixées, lequel élément de renfort tubulaire est revêtu d’une composition de matériau synthétique fibreux assurant sa solidarisation à la face externe de ladite paroi latérale, - les tiges de liaison sont avantageusement situées à une distance comprise entre 5 cm et 30 cm de la lèvre de margelle, - les tiges de liaison sont avantageusement réparties tout autour de ladite coque, lesdites tiges étant fixées sur la face externe de toutes les parois latérales, - les tiges de liaison ont préférentiellement leur extrémité distale qui est coudée vers le haut, - les parois latérales peuvent être verticales et ont une longueur supérieure à 4 m, préférentiellement supérieure ou égale à 8 m.
Un autre aspect de l’invention concerne un procédé pour installer une coque de piscine conforme à l’une des caractéristiques précédentes, dans une excavation prévue à cet effet, lequel procédé comprend les étapes suivantes : - placer la coque dans l’excavation, - remblayer l’excavation jusqu’à une profondeur telle que les tiges de liaison soient distantes de la surface supérieure des remblais, - installer l’armature métallique en appui sur les tiges de liaison, - solidariser l’armature métallique avec les tiges de liaison, - couler du béton au dessus des remblais, jusqu’à la lèvre de margelle, de manière à former une ceinture de béton autour de la coque et dans laquelle sont noyées l’armature métallique et les tiges de liaison.
Un autre aspect de l’invention concerne un procédé pour installer une coque de piscine conforme à l’une des caractéristiques précédentes où les tiges de liaison sont rabattables, dans une excavation prévue à cet effet, lequel procédé comprend les étapes successives suivantes : - rabattre les tiges de liaison contre la face externe de la paroi latérale sur laquelle elles sont fixées, - manutentionner la coque jusqu’au site où elle doit être installée, - placer la coque dans l’excavation, - remblayer l’excavation jusqu’à une profondeur telle que les tiges de liaison soient distantes de la surface supérieure des remblais, - manipuler les tiges de liaison de sorte qu’elles soient disposées en saillie sur la face externe et forment un support d’appui d’une armature métallique, - installer l’armature métallique en appui sur les tiges de liaison, - solidariser l’armature métallique avec les tiges de liaison, - couler du béton au dessus des remblais, jusqu’à la lèvre de margelle, de manière à former une ceinture de béton autour de la coque et dans laquelle sont noyées l’armature métallique et les tiges de liaison.
Encore un autre aspect de l’invention concerne un procédé de fabrication d’une coque de piscine conforme à l’une des caractéristiques précédentes, comprenant les étapes consistant à : - mouler une coque de piscine aux formes désirées, - placer les éléments de renfort contre la face externe des parois latérales, - installer les tiges de liaison sur la face externe d’au moins une paroi latérale, - projeter une composition de matériau synthétique fibreux sur la face externe des parois latérales de manière à enrober les éléments de renfort et l’extrémité proximale des tiges de liaison.
Ce procédé de fabrication peut comprendre en outre les étapes consistant à : - placer au moins un premier élément de renfort tubulaire contre la face externe des parois latérales, ledit premier élément étant disposé horizontalement, le long desdites parois latérales, de manière adjacente à la lèvre de margelle, - placer un second élément de renfort tubulaire contre la face externe d’au moins une des parois latérales, ledit second élément étant disposé horizontalement, le long de ladite paroi latérale, ledit second élément étant situé en-dessous du premier élément, à distance de celui-ci, - fixer l’extrémité proximale des tiges de liaison sur le second élément de renfort tubulaire.
Description des figures. D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux dessins annexés, réalisés à titre d’exemples indicatifs et non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 précitée schématise l’intégration d’une armature métallique dans la ceinture de béton, selon un mode de réalisation connu de l’art antérieur, - la figure 2 est une vue en perspective montrant, dans une coupe transversale partielle, l’installation d’une coque conforme à l’invention dans une excavation, - la figure 3 est une vue en perspective montrant, dans une coupe transversale partielle, un exemple de fixation des tiges de liaison sur une coque conforme à l’invention, avant projection de la composition de matériau synthétique fibreux, - la figure 4 est une vue en perspective montrant, dans une coupe transversale partielle, les tiges de liaison agencées pour former un support adapté pour recevoir l’armature métallique, - la figure 5 montre la coque de la figure 4, l’armature métallique étant installée sur les tiges de liaison, - la figure 6 est une vue en perspective montrant, dans une coupe transversale partielle, des tiges de liaison rabattues contre la face externe de la paroi latérale.
Modes préférés de réalisation de l’invention.
La coque de piscine objet de l’invention est réalisée en matière plastique. Elle est préférentiellement réalisée en matériaux composites à base de fibres et de résine, notamment de fibres de verre et de résine polyester de type thermodurcissable ou photoréticulable, notamment de type polymérisable par rayon UV.
Cette coque est une pièce monobloc, obtenue par moulage. Le procédé de moulage est connu de l’homme du métier, notamment réalisé par stratifications de fibres, minérales ou synthétiques, notamment fibres de verre, appliquées sur un moule permettant d’obtenir une coque aux formes désirées : rectangulaire, carrée, ovale, en haricot, rondes, en L, à fond plat ou incliné, intégrant des escaliers etc. Les parois du moule sont préalablement revêtues de gelcoat. Les fibres sont liées par des résines durcissantes, notamment polyester. Après durcissement des résines, on obtient la coque de la piscine par démoulage de celle-ci et on réalise éventuellement un ponçage ou lustrage si besoin pour obtenir une coque prête à l'emploi et l'installation.
De manière classique, et comme cela apparaît partiellement sur les figures annexées, la coque est délimitée par des parois latérales 10 et une paroi de fond. Les parois latérales 10 présentant une face interne 10a destinée à être en contact de l’eau de la piscine et une face externe 10b qui est opposée à ladite face interne. Une lèvre de margelle 11 est aménagée au niveau de l’extrémité supérieure des parois latérales 10 et s’étend sur toute la périphérie de la coque. Cette lèvre 11 est droite et s’étend horizontalement vers l’extérieur de la coque, perpendiculairement aux parois latérales 10, sur une distance comprise entre 5 cm et 10 cm. La lèvre 11, combinée à la ceinture en béton, forme un support rigide pour recevoir les margelles.
Des éléments de renfort 12a, 12b sont aménagés sur la face externe 10b des parois latérales 10. Ces éléments de renfort sont, de façon connue, positionnés et amalgamés essentiellement dans deux directions : - des renforts horizontaux 12a ou longitudinaux s'étendant sensiblement horizontalement dans la direction longitudinale des parois latérales 10, dans le sens de la longueur de la piscine pour les parois latérales longitudinales et dans le sens de la largeur de la piscine pour les parois latérales transversales de la piscine, et - des renforts verticaux 12b s'étendant dans la direction de la hauteur ou de la profondeur de la piscine.
Les renforts horizontaux 12a peuvent être disposés bout à bout sur tout le tour de la piscine, c'est-à-dire successivement sur ses parois latérales, voire dans le cas de bassins de forme ronde, ovoïde, ou de forme libre sur toute leur périphérie, de façon à la ceinturer. Les renforts verticaux 12b suivent le contour des parois latérales 10 qui ne sont pas nécessairement droites ou rectilignes mais peuvent suivre des dénivellations, notamment définir des marches d'escalier avec des sections de plan sensiblement horizontales et des sections de plan sensiblement verticales ou inclinées et avec des jonctions entre lesdits plans à contours arrondis. Ces renforts verticaux 12b suivent donc également le contour arrondi entre la paroi de fond et lèvre 11. En pratique, les éléments de renfort 12a, 2b sont installés contre la face externe 10b des parois latérales 10, après moulage de la coque. Ils sont par exemple maintenus en position sur les parois latérales 10 par l’intermédiaire de points de colle à chaud.
Les éléments de renfort 12a, 12b sont préférentiellement du type décrit dans la demande de brevet FR 2.919.882 (PISCINES GROUPE GA) auquel l’homme du métier pourra se référer. Ces éléments de renfort présentent une forme creuse constituée d'une même feuille ou film de matière thermoplastique telle que du PE, PP, Polyester, notamment du APET, de préférence de 100 pm à 1000 pm d'épaisseur, comprenant une succession de cannelures dans leur direction longitudinale, chaque cannelure s'étendant dans la direction transversale desdits éléments de sorte que ces derniers soient aptes à se déformer en se courbant par rapport à leur direction longitudinale.
Conformément à l’invention, des tiges de liaison rigides 2 sont fixées sur la face externe 10b d’au moins une des parois latérales 10 de la coque. Pour assurer un ancrage optimal, ces tiges 2 sont préférentiellement réparties tout autour de la coque, en étant fixées sur la face externe 10b de toutes les parois latérales 10. Les tiges 2 sont avantageusement alignées dans un même plan horizontal.
Les tiges 2 se présentent avantageusement sous la forme de tiges pleines, du type fer à béton, de section ronde, leur diamètre étant compris entre 6 mm et 50 mm. De bons résultats sont obtenus avec des tiges en acier de 8 mm. Le matériau utilisé est préférentiellement un acier Fe E 500 S. Ces tiges 2 sont nervurées et/ou torsadées pour améliorer leur adhérence au béton. Elles ont une longueur comprise entre 5 cm et 50 cm, préférentiellement 20 cm. Toutes les tiges 2 sont identiques et sont régulièrement espacées d’une distance comprise entre 10 cm et 100 cm. De bons résultats sont obtenus, notamment en termes de lutte contre les déformations des parois latérales 10 sous l’effet de la poussée des remblais, lorsque les tiges 2 sont espacées de 30 cm à 50 cm, préférentiellement 40 cm.
Sur la figure 4, les tiges 2 sont situées à distance de la lèvre 11. Cette disposition permet non seulement de préserver l’intégrité de la lèvre 11, mais encore de déplacer l’effort de réaction des tiges 2 vers le bas des parois latérales 2, où elles sont davantage susceptibles de se déformer. Les tiges 2 sont par exemple situées à une distance « d1 » de la lèvre 1, comprise entre 10 cm et 100 cm. De bons résultats sont obtenus, notamment en termes de lutte contre les déformations des parois latérales 10 sous l’effet de la poussée des remblais, lorsque la distance « d1 » est comprise entre 5 cm et 30 cm, préférentiellement 20 cm.
Sur la figure 2, les tiges 2 présentent une extrémité proximale 2a solidaire de la face externe 10b et une extrémité distale 2b coudée vers le haut. L’extrémité distale 2b est par exemple coudée en équerre, à 90° vers le haut, sur une longueur comprise entre 1 cm et 10 cm, préférentiellement 2 cm. Comme cela est expliqué plus avant dans la description, cette extrémité distale coudée 2b sert de butoir à l’armature 3 (figure 5) facilitant la mise en position et l’alignement de cette dernière. Elle permet en outre de reprendre les efforts de poussée des remblais.
Pour la solidarisation des tiges sur la face externe 10b des parois latérales 10, différentes solutions peuvent être prévues. La solution privilégiée qui est illustrée sur les figures 2 à 6, consiste à fixer les tiges 2 sur un élément de renfort tubulaire 122a. Cet élément tubulaire 122a est disposé horizontalement, le long des parois latérales 10 sur lesquelles les tiges 2 sont fixées. Il se présente avantageusement sous la forme d’un ou plusieurs tubes creux en acier, de section circulaire, et dont le diamètre est compris entre 20 mm et 60 mm, préférentiellement 40 mm. Leur épaisseur est par exemple de 1,5 mm. Les tubes peuvent être disposés bout à bout sur tout le tour de la piscine, c'est-à-dire successivement sur ses parois latérales 10, voire dans le cas de bassins de forme ronde, ovoïde, ou de forme libre, sur toute leur périphérie, de façon à la ceinturer. Ils sont par exemple maintenus en position sur les parois latérales 10 par l’intermédiaire de points de colle à chaud. Des colliers cartonnés à chaud ou colliers de «pont» à chaud pouvant être utilisés. L’élément tubulaire 122a fait ainsi partie des renforts horizontaux, au même titre que les autres renforts 12a précités, et contribue à rigidifier les parois latérales 10. L’extrémité proximale 2a des tiges 2 est fixée sur l’élément tubulaire 122a. Cette fixation est assurée par soudage (soudure MIG ou TIG par exemple). Pour faciliter cette opération de soudure et s’assurer que cette dernière est réalisée sur une longueur suffisante de la tige 2, il est avantageux de couder l’extrémité proximale 2a des tiges 2. Elles sont préférentiellement coudées horizontalement en équerre, de sorte que la partie coudée soit parallèle à l’axe de l’élément tubulaire 122a (figures 2 et 3). Une bonne fixation est obtenue lorsque la partie coudée a une longueur comprise entre 1 cm et 10 cm, préférentiellement 2 cm. Les tiges 2 sont préférentiellement agencées sur l’élément tubulaire 122a de sorte que les extrémités proximales coudées 2a soient alignées et orientées dans le même sens.
Lorsque la solidarisation des tiges 2 sur l’élément tubulaire 122a est effectuée, on projette une composition de matériau synthétique fibreux sur la face externe 10b des parois latérales 10. Cette composition sert à enrober les éléments de renfort 12a, 12b, l’élément tubulaire 122a et l’extrémité proximale 2a des tiges 2. On entend par matériau synthétique fibreux tout matériau obtenu par application d'une composition de fibres de matière synthétique ou minérale et de résine durcissante de matière plastique, qui est par exemple principalement constituée de fibres de verre et de liant polyester. Comme illustré sur les figures 4 et 5, les éléments de renfort 12a, 12b, l’élément tubulaire 122a et l’extrémité proximale 2a des tiges 2 sont ainsi stratifiés, revêtus d’une peau composite P qui assure leur solidarisation à la face externe 10b.
Sur les figures 2 à 6, pour renforcer davantage les parois latérales 10, un autre élément de renfort tubulaire 121a est placé contre la face externe 10b. Cet élément tubulaire est identique à l’élément tubulaire 122a décrit précédemment et maintenu en place contre la face externe 10b et solidarisé à cette dernière de la même façon. L’élément de renfort tubulaire 121a est disposé horizontalement, le long des parois latérales 10, de manière adjacente à la lèvre 11. Il est donc placé à l’intersection entre l’extrémité supérieure des parois latérales 10 et la lèvre 11. Dans cette configuration, l’élément de renfort tubulaire 122a sur lequel sont fixées les tiges 2, est situé en-dessous de l’élément de renfort tubulaire 121a, à distance de celui-ci. On double ainsi le système de raidisseur. De bons résultats sont obtenus, notamment en termes de lutte contre les déformations des parois latérales 10 sous l’effet de la poussée des remblais, lorsque les deux éléments 121a et 122a sont espacés l’un de l’autre de 10 cm à 50 cm, préférentiellement 20 cm.
En usage, c'est-à-dire lorsque la coque est installée dans son excavation et que le béton est prêt à être coulé pour former la ceinture béton, les tiges 2 sont disposées en saillie sur la face externe 10b. Cette configuration apparaît clairement sur les figures 2 à 5. Préférentiellement, les tiges 2 sont chacune disposées dans un plan vertical qui est perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, à la paroi latérale 10 sur laquelle elles sont fixées. Par « sensiblement perpendiculaire », on entend que l’angle formé entre le plan contenant une tige 2 et le plan tangent contenant la paroi latérale 10 au niveau de ladite tige, n’est pas nécessairement un angle droit, mais peut être compris entre 80° et 100°.
Pour que leur effort de réaction agisse de manière optimale sur les parois 10, les tiges 2 sont perpendiculaires à la paroi latérale 10 sur laquelle elles sont fixées. En effet, les efforts de poussée des remblais étant perpendiculaires aux parois latérales 10, les tiges 2 agissent plus efficacement contre ces efforts de poussée lorsqu’elles sont disposées dans la même direction. En outre, dans cette configuration, l’effort de réaction des tiges 2 fait travailler les parois latérales en flexion, cette contrainte de flexion tendant à respecter l’intégrité physique desdites parois (contrairement à la contrainte de cisaillement à laquelle peut être soumise la lèvre 11 dans la configuration de la figure 1). Dans le cas de parois latérales 10 verticales, ou si les tiges 2 sont fixées sur une portion verticale desdites parois, alors, lesdites tiges sont avantageusement disposées horizontalement.
En usage, lorsque les tiges 2 sont disposées en saillie sur la face externe 10b des parois latérales 10, elles sont aménagées pour former un support d’appui de l’armature métallique 3. Cela apparaît clairement sur les figures 2 et 3, où l’alignement des tiges 2 dans un même plan horizontal, délimite une sorte de gouttière sur laquelle sera posée l’armature 3 après l’étape de remblaiement. Les extrémités coudées 2b servent de butée, facilitant la mise en position de l’armature 3 et son alignement, parallèle aux parois latérales 10. L’armature 3 est typiquement une longrine utilisée dans les ouvrages de soutènement et se présentant sous la forme d'une poutre 3 en acier orientée horizontalement. Sur les figures annexées, cette poutre est constituée de quatre chaînages horizontaux 3a disposés et maintenus ensemble par des étriers 3b. La poutre formant l’armature 3 a par exemple une section carrée de 10 cm de côté, les chaînages 3a se présentant sous la forme de tiges pleines de section ronde, dont le diamètre est compris entre 6 mm et 50 mm, préférentiellement 8 mm. L’installation de la coque sur site, dans une excavation prévue à cet effet, est simple et rapide.
Après avoir placé la coque dans l’excavation, on remblaye cette dernière jusqu’à une profondeur comprise entre 30 cm et 40 cm de la lèvre 11. Plus généralement, et comme illustré sur la figure 2, l’excavation est remblayée jusqu’à une profondeur telle que les tiges 2 soient distantes de la surface supérieure 50 des remblais 5. La distance entre les tiges 2 et la surface 50 est par exemple comprise entre 10 cm et 40 cm. Ce remblaiement est effectué de manière classique, par exemple en utilisant des graviers ou granulats concassés du type 20/27 ou 20/40.
Les tiges 2 sont ainsi situées au-dessus des remblais 5. Si cela n’est pas déjà fait, on oriente les tiges 2 de sorte qu’elles soient disposées en saillie sur la face externe 10b des parois latérales 10 sur lesquelles elles sont fixées et soient aménagées pour former le support de l’armature 3. L’installation de cette dernière se fait très simplement, en la posant sur les tiges 2. Les butées formées par les extrémités coudées 2a permettent de parfaitement la centrer. L’armature 3 est également située au-dessus des remblais 5, sans contact avec ces derniers, ce qui assure la conformité de son enrobement de la ceinture béton.
Après avoir installé l’armature 3 en appui sur les tiges 2, on la solidarise avec lesdites tiges. Pour simplifier cette étape, cette solidarisation est assurée par des attaches en fer, qui permettent d’assembler les tiges 2 avec les chaînages 3a qui sont en appui sur ces dernières.
On peut alors couler du béton (par exemple un béton classique dosé à 350 Kg) au dessus des remblais 5, jusqu’à la lèvre 11, de manière à former une ceinture de béton 6 autour de la coque et dans laquelle sont noyées l’armature 3 et les tiges 2. La ceinture de béton 6 est ainsi totalement solidarisée aux parois latérales 10 sur lesquelles sont aménagées les tiges 2. Cette solidarisation totale permet de pallier les éventuelles déformations des parois latérales 10 sous l’effort de poussée des remblais 5. Les tiges 2 qui sont parfaitement ancrées dans la ceinture béton 6, génèrent un effort de réaction qui s’oppose et limite, voire annule, cet effort de poussée.
Lorsque la coque est transportée jusqu’au site où elle doit être installée, les tiges 2 peuvent gêner sa manutention. De même, lorsque la coque est placée dans l’excavation, les tiges 2 constituent des obstacles pouvant gêner l’opération de remblaiement. Pour remédier à cela, on prévoit avantageusement que les tiges 2 soient rabattables contre la face externe 10b de la paroi latérale 10 sur laquelle elles sont fixées. Les tiges 2 sont rabattues avant de manutentionner la coque et le reste jusqu’à la fin de l’étape de remblaiement.
Sur la figure 6, les tiges 2 soient rabattues contre la face externe 10b de sorte qu’elles sont parallèles, ou sensiblement parallèles, à la paroi latérale 10. Dans cette position rabattue, les tiges 2 ne représentent aucun danger pour les opérateurs qui manipulent la coque, ces derniers pouvant travailler en toute sécurité. En outre, il est possible d’installer la coque sur une remorque en la faisant appuyer sur son flanc, sans risquer des détériorer les tiges 2 et/ou la paroi latérales 10 sur laquelle elles sont fixées. Enfin, lorsque la coque est placée dans l’excavation, aucun obstacle ne vient gêner la mis en place des remblais.
Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour rendre les tiges 2 rabattables. On peut prévoir que le diamètre des tiges 2 et/ou le matériau dans lequel elles sont réalisées, sont tels que lesdites tiges puissent être rabattues manuellement contre la face externe 10b. Des tiges de 8 mm en acier Fe E 500 S permettent notamment à un opérateur de facilement les tordre, au niveau de leur extrémité proximale 2a, pour les rabattre contre la face externe 10b. L’avantage de cette solution est que les tiges 2 restent en position rabattues une fois qu’elles sont pliées. Ce rabattement manuel est facilité, c’est-à-dire nécessite moins d’effort pour l’opérateur, lorsque les extrémités proximales 2a sont coudées horizontalement en équerre, comme illustrées sur les figures 2 et 3.
Une autre solution consiste à solidariser les tiges à la paroi latérale 10, et plus particulièrement à l’élément de renfort tubulaire 122a, au moyen d’une charnière autorisant leur rabattement contre la face externe 10b. Cette charnière peut être à axe vertical ou horizontal.
Après l’étape de remblaiement, les tiges 2 sont à nouveau manipulées pour qu’elles soient déployées et disposées en saillie sur la face externe 10b et forment un support d’appui de l’armature 3. L’agencement des différents éléments et/ou moyens et/ou étapes de l’invention, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, ne doit pas être compris comme exigeant un tel agencement dans toutes les implémentations. En tout état de cause, on comprendra que diverses modifications peuvent être apportées à ces éléments et/ou moyens et/ou étapes, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l’invention. En particulier ; - la coque peut être constituée de plusieurs pièces moulées assemblées entre elles ; - les tiges 2 ne sont pas nécessairement alignées dans un même plan ; elles peuvent être disposées en quinconce, par exemple dans deux plans horizontaux parallèles ; - les tiges 2 peuvent être de section plate, ovale, carrée, etc ; - les tiges 2 peuvent être creuses ; - les tiges 2 peuvent être réalisées dans d’autres types de matériaux rigides tels que : aluminium, plastique, etc ; - l’extrémité distale 2b de la tige 2 peut être coudée en épingle ou en C ; - l’élément tubulaire 121a et/ou 122a peut se présenter sous la forme d’une tige pleine, ou d’un tube creux de section carrée, rectangulaire, ovale, etc ; - l’élément tubulaire 121a et/ou 122a peut être réalisé en aluminium, en plastique, ou dans tout autre matériau rigide convenant à l’homme du métier ; - l’extrémité proximale 2a des tiges 2 peut être fixée sur l’élément tubulaire 122a par vissage, clavetage, ou tout autre moyen de fixation mécanique convenant à l’homme du métier ; - l’extrémité proximale 2a des tiges 2 peut être directement positionnée contre la face externe 10b de la paroi latérale 10, la composition de matériau synthétique fibreux P assurant sa solidarisation sur ladite face externe ; - en usage, les tiges 2 peuvent être disposées horizontalement, même si la paroi latérale, ou la zone de fixation, sur laquelle elles sont fixées ne sont pas verticales ; l’armature métallique 3 peut se présenter sous la forme d’un chaînage plat ou en « épingle », de chaînages disposés en rectangle, en cercle, etc ; - la solidarisation de l’armature 3 sur les tiges de liaison 2 peut être réalisée par soudage, par l’intermédiaire de crochet, etc.

Claims (16)

  1. Revendications
    1. Coque de piscine en matière plastique, laquelle coque est délimitée par des parois latérales (10) et une paroi de fond, lesdites parois latérales présentant une face interne (10a), une face externe (10b) et une lèvre de margelle (11) aménagée au niveau de leur extrémité supérieure, des éléments de renfort (12a, 12b) étant aménagés sur la face externe desdites parois latérales, caractérisée en ce que des tiges de liaison rigides (2) sont fixées sur la face externe (10b) d’au moins une paroi latérale (10), à distance de la lèvre de margelle (11), lesquelles tiges sont, en usage, disposées en saillie sur ladite face externe et sont aménagées pour former un support d’appui d’une armature métallique (3).
  2. 2. Coque de piscine selon la revendication 1, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont, en usage, chacune disposées dans un plan vertical perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, à la paroi latérale (10) sur laquelle elles sont fixées.
  3. 3. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont, en usage, perpendiculaires à la paroi latérale (10) sur laquelle elles sont fixées.
  4. 4. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont rabattables contre la face externe (10b) de la paroi latérale (10) sur laquelle elles sont fixées.
  5. 5. Coque de piscine selon la revendication 4, dans laquelle en position rabattue, les tiges de liaison (2) sont parallèles, ou sensiblement parallèles, à la paroi latérale (10) sur laquelle elles sont fixées.
  6. 6. Coque de piscine selon l’une des revendications 4 ou 5, dans laquelle le diamètre des tiges de liaison (2) et/ou le matériau dans lequel elles sont réalisées, sont tels que Iesdites tiges sont rabattables manuellement contre la face externe (10b) de la paroi latérale (10) sur laquelle elles sont fixées.
  7. 7. Coque de piscine selon l’une des revendications 4 ou 5, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont solidarisées à la paroi latérale (10), au moyen d’une charnière autorisant leur rabattement contre la face externe (10b) de ladite paroi latérale.
  8. 8. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont fixées sur un élément de renfort tubulaire (122a) disposé horizontalement, le long de la paroi latérale (10) sur laquelle Iesdites tiges sont fixées, lequel élément de renfort tubulaire est revêtu d’une composition de matériau synthétique fibreux (P) assurant sa solidarisation à la face externe (10b) de ladite paroi latérale.
  9. 9. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont situées à une distance (d1) comprise entre 5 cm et 30 cm de la lèvre de margelle (11).
  10. 10. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les tiges de liaison (2) sont réparties tout autour de ladite coque, Iesdites tiges étant fixées sur la face externe (10b) de toutes les parois latérales (10).
  11. 11. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les tiges de liaison (2) ont leur extrémité distale (2b) qui est coudée vers le haut.
  12. 12. Coque de piscine selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les parois latérales (10) sont verticales et ont une longueur supérieure à 4 m, préférentiellement supérieure ou égale à 8 m.
  13. 13. Procédé pour installer une coque de piscine conforme à la revendication 1, dans une excavation prévue à cet effet, lequel procédé comprend les étapes suivantes : - placer la coque dans l’excavation, - remblayer l’excavation jusqu’à une profondeur telle que les tiges de liaison (2) soient distantes de la surface supérieure (50) des remblais (5), - installer l’armature métallique (3) en appui sur les tiges de liaison (2), - solidariser l’armature métallique (3) avec les tiges de liaison (2), - couler du béton au dessus des remblais (5), jusqu’à la lèvre de margelle (11), de manière à former une ceinture de béton (6) autour de la coque et dans laquelle sont noyées l’armature métallique (3) et les tiges de liaison (2).
  14. 14. Procédé pour installer une coque de piscine conforme à l’une des revendications 4 à 7, dans une excavation prévue à cet effet, lequel procédé comprend les étapes successives suivantes : - rabattre les tiges de liaison (2) contre la face externe (10b) de la paroi latérale (10) sur laquelle elles sont fixées, - manutentionner la coque jusqu’au site où elle doit être installée, - placer la coque dans l’excavation, - remblayer l’excavation jusqu’à une profondeur telle que les tiges de liaison (2) soient distantes de la surface supérieure (50) des remblais (5), - manipuler les tiges de liaison (2) de sorte qu’elles soient disposées en saillie sur la face externe (10b) et forment un support d’appui d’une armature métallique (3), - installer l’armature métallique (3) en appui sur les tiges de liaison (2), - solidariser l’armature métallique (3) avec les tiges de liaison (2), - couler du béton au dessus des remblais (5), jusqu’à la lèvre de margelle (11), de manière à former une ceinture de béton (6) autour de la coque et dans laquelle sont noyées l’armature métallique (3) et les tiges de liaison (2).
  15. 15. Procédé de fabrication d’une coque de piscine conforme à la revendication 1, comprenant les étapes consistant à : - mouler une coque de piscine aux formes désirées, - placer les éléments de renfort (12a, 2b, 121a, 122a) contre la face externe (10b) des parois latérales (10), - installer les tiges de liaison (2) sur la face externe (10b) d’au moins une paroi latérale (10), - projeter une composition de matériau synthétique fibreux (P) sur la face externe (10b) des parois latérales (10) de manière à enrober les éléments de renfort (12a, 12b, 121a, 122a) et l’extrémité proximale (2a) des tiges de liaison (2).
  16. 16. Procédé de fabrication selon la revendication 15, dans lequel, préalablement à l’étape de projection de la composition de matériau synthétique fibreux (P), ledit procédé comprend les étapes consistant à : - placer au moins un premier élément de renfort tubulaire (121a) contre la face externe (10b) des parois latérales (10), ledit premier élément étant disposé horizontalement, le long desdites parois latérales, de manière adjacente à la lèvre de margelle (11), - placer un second élément de renfort tubulaire (122a) contre la face externe (10b) d’au moins une des parois latérales (10), ledit second élément étant disposé horizontalement, le long de ladite paroi latérale, ledit second élément étant situé en-dessous du premier élément (121a), à distance de celui-ci, - fixer l’extrémité proximale (2a) des tiges de liaison (2) sur le second élément de renfort tubulaire (122a).
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