FR3041542A1 - Procede et systeme de verification de presence d'un dispositif invasif - Google Patents

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Bernard Delord
Didier Raoult
Serge Ternoir
Philippe Graille
Bernard Buzuru
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Aix Marseille Universite
Centre National de la Recherche Scientifique CNRS
Fondation Mediterranee Infection
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Abstract

L'invention concerne un procédé et un système de détection de la présence d'un dispositif invasif et de vérification de la nécessité du dispositif invasif, notamment un cathéter veineux ou urinaire, destiné à être posé sur un patient (P) dans un local (1) et comprenant une étiquette associée, l'étiquette n'étant pas détectable avant la pose du dispositif. Le procédé comprend les étapes consistant à : disposer, dans le local, au moins un lecteur par radio-identification (4) avec une zone de détection (ZD) de l'étiquette définie afin qu'il puisse détecter la présence de l'étiquette; rendre l'étiquette détectable automatiquement par la pose usuelle du dispositif invasif sur le patient ; détecter, par le lecteur, une première présence de l'étiquette ; envoyer une donnée concernant la première présence de l'étiquette à un serveur relié au lecteur ; stocker, dans le serveur, la donnée concernant la première présence de l'étiquette, une donnée concernant le patient et la date et heure de la première présence ; et vérifier, par le serveur, la nécessité de la présence du dispositif invasif sur le patient.

Description

PROCEDE ET SYSTEME DE VERIFICATION DE PRESENCE D'UN DISPOSITIF INVASIF
La présente invention concerne un procédé de vérification de la présence et de la nécessité d'un dispositif invasif sur un patient et un système permettant un tel suivi.
Les dispositifs invasifs du corps humain ou animal, par exemple les cathéters veineux ou urinaires, peuvent être des sources de maladies nosocomiales (infection contractée dans un établissement de santé), aussi connues sous le terme « Infections Associées aux Soins » ou IAS. Ces infections, estimées à cinq millions de cas en Europe, dont 800,000 mille en France (environs un patient sur vingt hospitalisé) chaque année, avec un risque de mortalité. Le coût financier est également important, estimé à 13 à 24 billion d'Euros pour l'Europe, dont 5 milliard d'Euros pour la France.
Les problèmes dûs aux dispositifs invasifs concernent en particulier : - La pose prolongée au-delà d'une période recommandée ; - La pose en dehors de tout contrôle par l'autorité médicale ; - La pose inopportune sur un patient qui n'en a pas besoin (erreur fréquente par manque de traçabilité) ; et - La pose trop fréquente sur le même patient.
La fréquence des infections sur dispositifs invasif dépend alors de la présence du dispositif invasif et de la durée pendant laquelle le dispositif est en place. Il convient donc de ne pas poser de dispositif invasif s'il n'est pas nécessaire et d'enlever le dispositif le plus tôt possible s'il n'est plus nécessaire.
Le brevet US 8,114,063 décrit un système de vérification d'un cathéter urinaire posé sur un patient. Le cathéter est équipé d'un tag ou étiquette RFID (« Radio-Frequency Identification » en anglais) constituant un marqueur détectable, notamment par émission et détection d'ondes, qui identifie le cathéter. Le patient porte un bracelet également équipé d'une étiquette RFID associée à ses données personnelles (son nom, le numéro de chambre, etc.) stockés dans un serveur central. Le personnel soignant porte un lecteur RFID portatif qui communique avec le serveur central afin que le serveur puisse contrôler le statut (si le patient porte un cathéter ou pas, l'heure de pose, etc.) des patients.
La technique RFID est une technique d'échange de données entre des étiquettes RFID, équipés d'un circuit intégré et d'une antenne, et des lecteurs qui émettent un champ magnétique ou des ondes électromagnétiques qui sont couplés soit par : - Un couplage magnétique dans le cas d’un champ proche, de portée limitée à quelques centimètres à environ 2 mètres : dans ce cas, le lecteur utilise des ondes à basses fréquences LF (125 kHz à 134.2 kHz) ou des hautes fréquences HF (13.56 MHz, aussi appelé « Near Field Communication » ou NFC en anglais) ; ou - Un couplage électrique dans le cas d'un champ de portée plus étendu, jusqu'à 5 mètres environ ; dans ce cas, le lecteur utilise alors des ondes à ultra hautes fréquences UHF (860 MHz à 960 MHz) ou des super hautes fréquences SHF (jusqu'à 2.45 GHz).
Les techniques de couplage magnétique nécessitent qu'un champ magnétique émis par le lecteur soit capté par l’antenne d'une étiquette par effet de couplage inductif (conformément au principe des enroulements primaire et secondaire d'un transformateur), ce qui fait apparaître un signal d'antenne. Le lecteur envoie généralement des données à l'étiquette en modulant l'amplitude du champ magnétique, ce qui fait apparaître un signal porteur de données au sein du signal d'antenne de l'étiquette. L'étiquette envoie des données au lecteur par modulation de charge, c'est-à-dire en modulant l'impédance de son antenne avec un signal de modulation de charge porteur de données. La modulation de l'impédance de l'antenne de l'étiquette provoque une modulation de l'impédance de l'antenne du lecteur, par couplage inductif, et l'apparition d'un signal modulé qui est l'image du signal de modulation de charge porteur de données. Cette technique permet le transfert d'énergie électrique à l'étiquette, de sorte que celle-ci peut fonctionner d'une manière entièrement passive, sans source d'alimentation embarquée.
Les techniques de couplage électrique se basent sur un principe de rétrodiffusion (« backscattering »), dans lequel le lecteur émet une onde électromagnétique et l'étiquette réfléchit l’onde vers le lecteur en utilisant un signal de modulation porteur de données qui modifie le coefficient de réflectance de son antenne.
Dans le brevet US 8,114,063, lors de la pose du cathéter, le personnel soignant utilise le lecteur pour « lire » dans un premier temps les étiquettes du patient et du cathéter. Ensuite, le cathéter est posé. Si la pose est satisfaisante, l'étiquette du cathéter est lue à nouveau. Le lecteur considère que la pose est terminée et un horodatage de l'acte est enregistré. Le serveur central peut ensuite rappeler au personnel soignant que le cathéter doit être enlevé du patient.
Pour fonctionner correctement, ce système dépend du bon respect de la procédure d'enregistrement (lecture des données du patient, des données du cathéter, etc). Un personnel soignant peut oublier de mettre en œuvre cette méthode, être trop pressé par une urgence ou, tout simplement, être de mauvaise foi.
En conséquence, il est souhaitable de fournir un système qui pallie ces inconvénients, et une méthode plus fiable de suivi de présence d'un dispositif invasif.
Des modes de réalisation de l'invention concernent un procédé détection de la présence d'un dispositif invasif et de vérification de la nécessité du dispositif invasif, le dispositif étant notamment un cathéter veineux ou urinaire, destiné à être posé sur un patient dans un local et comprenant une étiquette associée qui opère selon une technologie de radio-identification qui ne peut pas être détectée avant la pose du dispositif.
Le procédé comprend les étapes consistant à : disposer, dans le local, au moins un lecteur par radio-identification avec une zone de détection de l'étiquette définie afin qu'il puisse détecter la présence de l'étiquette dans la zone de détection ; rendre l'étiquette détectable automatiquement par la pose usuelle du dispositif invasif sur le patient ; détecter, par le lecteur, la première présence de l'étiquette ; envoyer une donnée concernant la première présence de l'étiquette à un serveur relié au lecteur ; stocker, dans le serveur, la donnée concernant la première présence de l'étiquette, une donnée concernant le patient et la date et heure de la première présence ; et vérifier, par le serveur, la nécessité de la présence du dispositif invasif sur le patient.
Le procède tel que décrit permet un dispositif invasif d'être détecté automatiquement dès sa pose sur le patient, indépendamment d'une action spécifique de la part du personnel soignant, ce qui permet d'éviter des erreurs. En outre, le procédé vérifie la nécessité de la présence du dispositif, permettant une alerte d'être envoyée à un personnel soignant pour l'enlever s'il est toujours détecté mais indiqué comme n'étant pas ou plus nécessaire par exemple.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre des étapes consistant à : envoyer périodiquement, par le serveur, des commandes de détection au lecteur pour déterminer si l'étiquette est détectée dans la zone de détection ; recevoir, par le lecteur, les commandes de détection du serveur ; détecter, par le lecteur, la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; envoyer, par le lecteur, une donnée concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette au serveur ; recevoir, par le serveur, les données concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et vérifier, par le serveur, la nécessité de la présence ultérieure du dispositif invasif sur le patient.
Ce procédé permet un suivi dans le temps de la présence et de la nécessité du dispositif invasif afin d'éviter par exemple qu'il soit laissé au-delà d'un délai prescrit.
Selon un mode de réalisation, l'étape de vérification, par le serveur, de la nécessite de la présence ultérieure du dispositif invasif comprend une étape d'interrogation d'un personne compétente ou habilité pour décider du maintien du dispositif invasif.
Ce mode de réalisation permet un contrôle continu par une personne compétente, par exemple un médecin ou infirmier, si le dispositif devrait être maintenu en place ou au contraire, enlevé.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre, dans le cas où l'étiquette est détectée mais qu'il est indiqué que la présence du dispositif invasif n'est pas nécessaire, une étape additionnelle de déclenchement d'un contrôle de la présence du dispositif invasif comprenant l'envoi d'une instruction à un personnel soignant d'enlever le dispositif ; ou demander à une personne compétente si le délai doit être prolongé.
Ce mode de réalisation offre une sécurité additionnelle pour éviter une pose prolongée au-delà d'une période recommandée.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre, dans le cas où l'étiquette n'est pas détectée mais il est indiqué que la présence du dispositif invasif est toujours nécessaire, une étape additionnelle de déclenchement d'une procédure de sécurité consistant à : effectuer, dans un délai prédéterminé, un nouveau contrôle de la présence de l'étiquette ; demander au personnel soignant d'interroger à distance le patient ; et/ou envoyer un personnel soignant sur le lieu.
Ce mode de réalisation offre une sécurité additionnelle en ce qui concerne le suivi dans le temps de la nécessité du dispositif invasif.
Selon un mode de réalisation, une étape de détection de la présence l'étiquette comprend la détection des données d'identification du dispositif invasif associé.
Ce mode de réalisation fournit des données complémentaires qui peuvent être associées à une base de données qui stocke des informations plus détaillées, par exemple le marque ou modèle du dispositif invasif, le numéro de série, le lieu de fabrication, le lot et l'historique (fournisseur, données sur le transport ou stockage, etc.), les caractéristiques physiques du dispositif (la longueur, le diamètre, etc.), les équipements compatibles avec le dispositif, les instructions d'utilisation, etc.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre des étapes de vérification du respect de l'hygiène des mains d'un personnel soignant, les étapes consistant à : disposer une étiquette d'identification qui opère selon une technologie de radio-identification sur le personnel soignant ; disposer une antenne d'hygiène par radio-identification autour d'un poste d'hygiène tel qu'un lavabo ou un distributeur de désinfectant ; et détecter, par l'antenne, l'étiquette d'identification.
Ce mode de réalisation permet de fournir des informations complémentaires, par exemple si le personnel soignant a respecté les consignes d'hygiène avant les gestes médicales sur le patient, par exemple la pose du dispositif invasif, qui peut être une source d'infection.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape d'identification du personnel soignant qui rende l'étiquette du dispositif invasif détectable.
Ce mode de réalisation permet une traçabilité des gestes médicaux, qui est utile pour découvrir la source d'une infection par exemple.
Selon un mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape de lecture, par un dispositif mobile porté par le personnel soignant, par le lecteur, ou par une antenne disposés dans le local, des données complémentaires concernant : le patient ; le personnel soignant ; le dispositif invasif lui-même ; et/ou le geste médical accompli.
Ce mode de réalisation fournit des données complémentaires associées aux données de détection du dispositif invasif, pour permettre plus de traçabilité, par exemple l'identifiant du personnel soignant qui a posé le dispositif invasif ou sur quel patient.
La présente invention fournit également un système de détection de la présence d'un dispositif invasif et de vérification de la nécessité du dispositif invasif, le dispositif invasif étant notamment un cathéter veineux ou urinaire, destiné à être posé sur un patient dans un local et comprenant une étiquette qui opère selon une technologie de radio-identification associée qui ne peut pas être détectée avant la pose du dispositif invasif et détectable une fois que le dispositif invasif est posé.
Selon l'invention, le système comprend : au moins un lecteur par radio-identification disposé dans le local, le lecteur ayant une zone de détection de l'étiquette définie afin qu'il puisse détecter la présence de l'étiquette dans la zone de détection ; et un serveur relié au lecteur et configuré pour stocker une donnée concernant la première présence de l'étiquette, envoyée par le lecteur, une donnée concernant le patient, et la date et heure de la première présence, recevoir, du lecteur, une donnée concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette, et vérifier la nécessité de la présence ultérieure du dispositif invasif sur le patient.
Le système tel que décrit permet un dispositif invasif d'être détecté automatiquement dès sa pose sur le patient, indépendamment d'une action spécifique de la part du personnel soignant, ce qui permet d'éviter des erreurs. En outre, le système vérifie la nécessité de la présence du dispositif invasif, permettant une alerte d'être envoyée à un personnel soignant pour l'enlever s'il est toujours détecté mais indiqué comme n'étant pas ou plus nécessaire par exemple.
Selon un mode de réalisation, le serveur est configuré pour : envoyer périodiquement des commandes de détection au lecteur pour déterminer si l'étiquette est détectée dans la zone de détection ; recevoir les données concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et vérifier la nécessité de la présence ultérieure du dispositif invasif sur le patient. En outre, le lecteur est configuré pour : recevoir les commandes de détection du serveur ; détecter la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et envoyer une donnée concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette au serveur.
Ce système permet un suivi dans le temps de la présence et de la nécessité du dispositif invasif afin d'éviter par exemple qu'il soit laissé au-delà d'un délai prescrit.
Selon un mode de réalisation, le serveur est configuré pour stocker des données complémentaires concernant : le patient ; le personnel soignant ; le dispositif invasif lui-même ; et/ou le geste médicale accompli.
Ce mode de réalisation permet les données complémentaires d'être associées aux données de détection du dispositif invasif, pour permettre plus de traçabilité.
Selon un mode de réalisation, le système comprend en outre au moins un dispositif mobile destiné à être porté par le personnel soignant, et configuré pour communiquer avec le serveur.
Ce mode de réalisation permet au personnel soignant d'envoyer et de recevoir des consignes concernant le soin du patient, par exemple une alerte de retrait du dispositif invasif.
Selon un mode de réalisation, le système comprend en outre un système de traçabilité de respect de l'hygiène des mains, le système de traçabilité comprenant : au moins une antenne d'hygiène par radio-identification fixée au sol autour d'un poste d'hygiène tel qu'un lavabo ou un distributeur de désinfectant ; et au moins une étiquette d'identification qui opère selon une technologie de radio-identification et portée par le personnel soignant et détecté automatiquement par l'antenne d'hygiène.
Ce mode de réalisation fournit des informations complémentaires, par exemple si le personnel soignant a respecté les consignes d'hygiène avant les gestes médicales sur le patient, par exemple la pose du dispositif invasif, qui peut être une source d'infection.
Selon un mode de réalisation, le lecteur est actif et comprend une source d'énergie, et l'étiquette est passive et ne comprend pas une source d'énergie.
Ce mode de réalisation permet un lecteur avec une large zone de détection de détecter des étiquettes qui sont de petites tailles et de moindre coût.
La présente invention fournit également un kit utile pour la mise en œuvre d'un procédé ou un système selon l'invention, le kit comprenant un dispositif invasif, notamment un cathéter veineux ou urinaire ; et une étiquette qui opère selon une technologie de radio-identification associée apte à être détectée par un lecteur par radio-identification lors de la pose du dispositif invasif, mais pas avant la pose du dispositif invasif.
Ce mode de réalisation offre un ensemble qui peut être facilement utilisé par le personnel soignant, sans trop modifier leurs habitudes de travail.
Selon un mode de réalisation, le dispositif invasif et l'étiquette sont disposés dans un emballage faisant obstacle au passage des ondes émises par le lecteur pour la lecture de l'étiquette tant que l'emballage est fermé.
Ce mode de réalisation empêche l'étiquette d'être détectée avant l'ouverture de l'emballage pour poser le dispositif invasif.
Des modes de réalisation d'un système et d'une méthode selon l'invention seront exposés dans la description suivante, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes dans lesquelles : - La figure 1 représente une vue en perspective d'un local équipé d'un système de vérification de présence et de suivi dans le temps d'un dispositif invasif ; - Les figures 2A, 2B, 2C représentent respectivement une vue de dessus du dispositif invasif associé à une étiquette avant la pose du dispositif invasif, une vue de dessus du dispositif invasif et d'un pansement après la pose sur un patient et des vues montrant l'activation de l'étiquette par dépliage ; - Les figures 3A, 3B, 3C représentent trois variantes de « kits » comprenant des dispositifs invasifs et des étiquettes ; - La figure 4 représente un organigramme montrant les étapes d'une procédure de vérification de présence du dispositif invasif sur un patient ; et - La figure 5 représente une vue en perspective d'un local équipé d'un système de vérification de présence d'un dispositif invasif et d'un système de traçabilité de respect d'hygiène des mains.
La figure 1 représente une vue en perspective d'un local 1 équipé d'un système 2 de vérification de présence d'un dispositif invasif 3 (ci-après un cathéter veineux pour des raisons de simplicité). Le local 1 est ici, par exemple, la chambre d'un patient P hospitalisé à domicile, bénéficiant de l'intervention intermittente d'un personnel soignant PS, par exemple une infirmière à domicile.
La présence du cathéter 3 est suivie à distance et au cours du temps à des intervalles de temps réguliers, afin de s'assurer que le patient P ne l'a pas enlevé ou que le patient ne s'est pas égaré (cas de maladie Alzheimer par exemple). En outre, le système 1 vérifie non seulement la présence du cathéter 3 mais la nécessité de sa présence, par exemple que le délai maximal de maintien du cathéter n'a pas été dépassé ou que sa présence est toujours requise pour des raisons médicales. A cet effet, un lecteur 4 est installé de façon fixé ou amovible dans la chambre 1 du patient. Une zone de détection ZD est établie autour du lecteur, par exemple dans un rayon ou distance de trois mètres du lecteur. Le lecteur 4 reçoit des commandes de détection d'un serveur distant 5 au moyen d'une liaison filaire (câblée) ou non-filaire (par téléphone, internet, etc.). En outre, le cathéter 3 est associé à une étiquette non-filaire 6 (non-montrée sur la figure 1) du type « RFID tag » en anglais. Cette étiquette 6, qui sera décrite plus en détail en relation avec les figures 2, est dans un état inactif jusqu'à la pose du cathéter 3, c'est-à-dire qu'elle ne peut pas être détectée par le lecteur. L'étiquette 6 est constituée d'une languette en carton ou plastique par exemple, éventuellement pliable, comprenant une zone d'information 6A équipée d'un circuit intégré et d'une antenne (non montrés) permettant de stocker des données et permettre leur lecture par le lecteur.
Les figures 2A, 2B, 2C représentent respectivement un cathéter 3 associé à une étiquette 6 avant la pose du cathéter, une vue après la pose du cathéter 3 sur un patient P, et des vues montrant l'activation de l'étiquette 6.
Comme montré à la figure 2A, le cathéter 3 proprement dit comprend un fourreau 8, des ailettes de fixation 9, une valve 10 et une extrémité ouverte 11. Le cathéter est livré avec une aiguille 12 équipée d'un bouchon 13 et un capuchon protecteur 14 qui recouvre le fourreau 8. Au départ, l'aiguille 12 se trouve à l'intérieur du fourreau 8 afin de permettre le perçage de la veine car le fourreau 8 est trop souple tout seul. Ensuite, l'aiguille 12 et le bouchon 13 sont retirés et jetés dans un récipient médical adapté. Le fourreau 8 reste dans la veine et l'étiquette 6 fixée aux ailettes 9 est plaquée sur la peau. La valve 10 permet une injection directe d'un produit liquide dans le cathéter au moyen d'une seringue au niveau de la valve 10 et l'extrémité 11 reçoit un tube de connexion à une poche de perfusion intraveineuse.
Selon ce mode de réalisation, le cathéter 3 et l'étiquette 6 associée sont agencés dans un emballage qui empêche la détection de l'étiquette (décrit plus en détail en relation avec les figures 3) afin qu'avant l'ouverture de l'emballage, l'étiquette 6 ne puisse pas être lue (par exemple, quand les cathéters sont stockées dans un placard). L'ouverture de l'emballage déclenche automatiquement l'activation de l'étiquette par sa détection, enregistrant sa présence, et donc celle du cathéter, à un moment donné et dans un local donné.
La figure 2B représente le cathéter 3 posé sur le patient P, au niveau d'un site d'insertion SI dans une zone stérile ZS. Le pansement 7 est posé autour du site d'insertion SI pour le protéger et pour tenir le cathéter 3 en place. La date et l'heure de pose sont généralement inscrites sur le pansement. L'étiquette 6 est active (détectable). Un adhésif transparent (non-montré) peut être posé sur l'étiquette afin de la maintenir en place, la protéger contre l'eau par exemple et pour en éviter l'arrachage.
La pose elle-même du cathéter comprend normalement les étapes suivantes effectuées par le personnel soignant PS : - Laver et désinfecter les mains ; - Enfiler des gants à usage unique stériles ; - Réunir tout le matériel sur une surface nettoyée et désinfectée ; - Réaliser une dépilation si nécessaire ; - Poser un garrot sur le patient si nécessaire ; - Préparer une zone stérile ZS autour d'un site d'insertion SI avec des compresses stériles et une solution antiseptique, à savoir : - rincer la zone à l'eau stérile, - sécher la zone avec des compresses stériles, et - appliquer un produit antiseptique avec des compresses stériles selon la technique « centrifuge » en partant du site d'insertion ; - Ouvrir l'emballage du cathéter 3 ; - Activer l'étiquette (soit par l'ouverture de l'emballage, soit par une autre action, comme déplier l'étiquette) ; - Enlever le capuchon protecteur 14 ; - Insérer le fourreau 8 dans le site d'insertion SI, à l'aide de l'aiguille 12 ; - Retirer l'aiguille 12, laissant le fourreau 8 dans la veine ; - Appliquer le pansement 7 ; - Inscrire la date et l’heure de pose sur le pansement 7 ; et - Enlever le garrot.
Il est conseillé de remplacer le cathéter toutes les 72 à 96 heures et impérativement en cas de complication ou de signe d'intolérance. Dans ces cas, la nécessité de la mise en place d'un nouveau cathéter devrait être validée par une personne compétente.
Pour le retrait d'un cathéter, le personnel soignant nettoie et désinfecte ses mains, enfile des gants à usage unique, enlève le pansement 7, retire le cathéter 3 et le dispose dans un récipient approprié.
La figure 2C représente un procédé d'activation de l'étiquette 6. A gauche, le cathéter 3 vient d'être sorti de l'emballage, l'étiquette 6 étant connectée à une extrémité aux ailettes 9, l'autre extrémité pliée contre le fourreau 8. Au centre, l'étiquette est dépliée vers le haut et dégagé du fourreau, afin de permettre au personnel soignant de procéder aux étapes de pose décrites ci-dessus. A droite, le cathéter 3 est posé au niveau du site d'insertion SI et l'étiquette 6 repose sur la peau du patient P.
De préférence, l'étiquette 6 est reliée physiquement au cathéter 3 au niveau des ailettes 9, afin qu'un changement de pansement 7, par exemple, n'affecte pas le fonctionnement du système. De préférence, l'étiquette 6 est solidement reliée au cathéter 3 afin qu'elle ne puisse pas en être dissociée, soit par inadvertance (frottement, mouillage, etc.) soit expressément (arrachée par le patient ou laissée dans la chambre afin de fausser les données de présence).
Pour des raisons pratiques (une bonne détection de l'étiquette, une bonne tenue de l'étiquette, etc.), l'étiquette peut être agencée sur le pansement, ou même sur un adhésif sur lequel le personnel soignant indique les informations de pose (date et heure) du cathéter.
Dans ces deux derniers cas et particulièrement dans le cas où l'étiquette comporte des données identifiant le cathéter, le pansement ou l’adhésif est, de préférence, inclus dans un ensemble ou « kit » comprenant le cathéter et le pansement et/ou adhésif afin que l'étiquette soit associée au cathéter.
Les figures 3A, 3B, 3C représentent trois variantes des ensembles ou « kits » Kl, K2, K3 respectivement comprenant des emballages 15, 15', 15" spécifiques. L'emballage 15, 15' comprend un support 15A (sur lequel est posé le cathéter 3) et un couvercle 15B relié. Le couvercle 15B est apte à être plié pour recouvrir le cathéter 3 ou déplié en position ouverte. L'emballage peut être revêtu d'un revêtement dit « de blocage », par exemple une couche mince de métal, qui empêche le passage d'ondes par un lecteur pour détecter l'étiquette. A la figure 3A, le kit Kl comprend l'emballage 15 (dont le couvercle 15B est montré en position ouverte) qui entoure un cathéter 3 équipé d'une étiquette 6, comme décrit en relation avec les figures 2A à 2C. L'emballage 15 présente au moins une face 15A, 15B de blocage, et de préférence les deux faces 15A, 15B, pour empêcher l'étiquette 6 d'être lue tant que l'emballage est fermé. Un pansement 7 classique peut y être inclus également. A la figure 3B, le kit K2 comprend l'emballage 15' qui entoure un cathéter 3 classique et un pansement 7' équipé d'une étiquette 6', et non pas le cathéter 3. De même, l'emballage 15' a au moins un, et de préférence deux, faces de blocage pour empêcher l'étiquette 6' d'être lue quand l'emballage est fermé. A la figure 3C, le kit K3 comprend l'emballage 15" qui entoure un cathéter 3 équipé d'une étiquette 6". L'étiquette 6" comprend un élément de blocage qui une fois replié empêche l'étiquette 6" d'être lue avant la pose du cathéter 3, qui requiert le dépliage de l'étiquette 6" et en conséquence son activation. Dans ce cas, l'emballage 15" peut être un emballage classique, sans élément de blocage, et peut inclure un pansement classique également.
Les fréquences et distances de détection du lecteur 4 sont connues de l'Homme du Métier et peuvent être, par exemple, 865 MHz (« Ultra High Frequency » ou UHF en anglais), notamment avec des distances de détection d'environ 2 mètres.
De préférence, l'étiquette 6, 6', 6" présente les caractéristiques suivantes : - Etre de petite taille, par exemple moins de deux centimètres carrés pour donner un ordre d'idée seulement, - Ne gêner ni la pose, ni le port (par le patient) du cathéter, - Etre médicalement compatible (matériaux, résistance, etc.) avec l'utilisation du cathéter ; - Avoir un prix acceptable par rapport à celui du cathéter ; - Etre passive (ne pas comporter de source d'alimentation) ; - Ne pas gêner le fonctionnement d'autres équipements médicaux (tel que par l'envoi d'ondes qui les perturbent) ; - Etre désactivée lors du retrait du cathéter (si possible) ; et - Ne pas polluer les circuits de destruction des déchets médicaux.
Dans une variante, la désactivation du cathéter pour le rendre non détectable par le lecteur pourrait aussi être accomplie par la rupture d'un court-circuit de l'antenne de l'étiquette au moment du retrait du cathéter, par exemple pour enlever l'adhésif transparent qui le tient en place.
Pour le fonctionnement du système 1 de surveillance décrit en relation avec la figure 1, le lecteur 4 est configuré pour détecter périodiquement la présence de l'étiquette 6, après réception d'une commande de détection de la part du serveur 5. La périodicité de vérification peut être plus ou moins fréquente et déterminée en fonction de la pathologie du patient, le local (son lieu, son environnement, sa taille, etc.) et de l'état du patient (alité en permanence, capable de se promener, etc.).
Des nombreux facteurs peuvent affecter la bonne détection de l'étiquette, par exemple si le patient P se retourne dans son sommeil, disposant son corps entre le lecteur et l'étiquette, avec la conséquence que l'étiquette puisse ne pas être lue. En outre, si son état le permet, il peut se promener chez lui, aller dans la cuisine, aller aux toilettes, etc. Dans ce cas, il peut ne pas être nécessaire de vérifier la présence du cathéter en permanence, donc la vérification peut ne se faire que par intermittence, par exemple toutes les 4, 6, ou 12 heures, ou à des heures précises quand le patient est probablement au lit, par exemple à 21 h et à 7h.
Dans un autre cas, l'état du patient est plus grave et/ou étant alité en permanence, il vaut mieux vérifier plus fréquemment la présence du cathéter 3, par exemple une fois par heure.
Après la détection ou non de l'étiquette, le lecteur 4 envoie un signal de réponse au serveur distant 5. Le serveur 5 est connecté à un système informatique qui donne des informations au personnel soignant PS et/ou à un service d'hospitalisation à domicile, etc.
Si l'étiquette n'est pas détectée lors d'une vérification périodique, le système peut être programmé pour effectuer une « procédure de sécurité » - une nouvelle vérification dans un délai prédéterminé (par exemple dans un délai plus court), ou déclencher une autre action (appeler le patient, envoyer le personnel soignant sur place pour vérifier, se connecter à une caméra pour vérifier visuellement, etc.).
Le serveur 5 stocke des données concernant la présence de l'étiquette et la nécessité du maintien du cathéter qui peut être un réglage par défaut (par exemple un maximum de 72 h après la pose), ou selon des modalités déterminées par une personne compétente (par exemple, le médecin traitant), par exemple toute les 12h, demander au personnel soignant de vérifier l'état du cathéter et de valider son maintien ou pas. De même, la personne compétente peut prolonger le temps autorisé pour un cathéter qui a dépassé le temps programmé, par exemple s'il est très difficile de poser des cathéters sur le patient à cause de son état de santé, l'état de ses veines, etc.
La figure 4 représente un organigramme montrant les étapes d'une procédure de vérification PI de présence du cathéter 3 sur un patient P.
Dans une étape SOI, le lecteur 4 est agencé dans le local 1 avec une zone de détection ZD optimisée. Dans une étape S02, l'étiquette 6 est activée lors de la pose du cathéter 3 sur le patient P. Dans une étape S03, l'étiquette 6 est détectée pour la première fois par le lecteur 4. Dans une étape S04, le lecteur 4 envoie une donnée concernant la présence de l'étiquette au serveur 5. Dans une étape S05, le serveur 5 stocke la donnée de l'étiquette et une donnée concernant le patient P, avec la date et l'heure de la première détection.
Dans une étape S06, le serveur 5 envoie périodiquement une commande de détection au lecteur 4.
Dans une étape S07, le lecteur effectue une détection dans la zone de détection ZD et envoie le résultat, si l'étiquette 6 a été détectée ou pas, au serveur 5. Dans une étape S08, le serveur reçoit le résultat et détermine si l'étiquette 6 a été détectée. Si la réponse est positive, dans une étape S09, le serveur 5 détermine si le cathéter 3 est indiqué comme étant toujours nécessaire. Cette étape peut impliquer l'interrogation d'une personne compétente afin de valider la nécessité de maintien de la pose, ou au contraire, le retrait du cathéter 3. Si la réponse à l'étape S09 est positive (le cathéter est toujours nécessaire), le procédé retourne à l'étape S06.
Si la réponse à l'étape S09 est négative (le cathéter n'est plus nécessaire), dans une étape S10, le serveur 5 signale qu'il faut procéder à l'enlèvement du cathéter 3. Si à l'étape S08 la réponse est négative (l'étiquette n'a pas été détectée), dans une étape SU une procédure de sécurité est déclenchée, qui peut inclure la révérification dans un délai déterminé de la présence de l'étiquette 6, un appel au patient P, l'envoie d'un personnel soignant PS sur place, etc.
Les étapes de la procédure de vérification peuvent être accomplies dans un ordre différent. Il suffit de vérifier A) si l'étiquette est détectée (et par analogie le cathéter est présent) et B) la nécessité ou pas du maintien du cathéter.
La Table 1 ci-dessous résume les différents cas de figure.
Table 1
Dans le cas 1), le cathéter est indiqué comme nécessaire et l'étiquette est détectée. Dans ce cas, il n'y a pas de problème, la procédure de surveillance peut continuer. Il convient de noter néanmoins que le système de surveillance ne remplace pas la surveillance personnelle ponctuelle par le personnel soignant car le cathéter aurait pu être enlevé mais laissé dans la zone de détection par inadvertance par exemple. En revanche, bien que le système indique que le cathéter est toujours nécessaire, l'examen par le personnel soignant peut révéler qu'il faut l'enlever.
Dans le cas 2), le cathéter est indiqué comme n'étant plus nécessaire et l'étiquette est détectée. Le système alors envoie un signal qu'il faut l'enlever ou demander l'avis de la personne compétente. Il se peut que le cathéter ait été enlevé correctement mais que l'étiquette soit toujours présente, par exemple dans le récipient de déchets qui se trouve toujours dans le local 1, ou au contraire, il faut garder le cathéter et donc reprogrammer le délai de maintien ou poser un nouveau cathéter.
Dans le cas 3), le cathéter est indiqué comme nécessaire mais l'étiquette n'est pas détectée. La procédure de sécurité est déclenchée (la ré-vérification dans un délai déterminé, un appel au patient P, l'envoie du personnel soignant sur place, etc.)
Dans le cas 4), le cathéter est indiqué comme non-nécessaire et l'étiquette n'est pas détectée. Le procédé de surveillance peut s'arrêter ou une confirmation du personnel soignant peut être demandée, car il se peut que le patient ait toujours le cathéter mais ne soit pas dans la zone de détection par exemple, et dans ce cas il faudrait retrouver le patient et enlever le cathéter.
Dans un mode de réalisation, d'autres données complémentaires peuvent être mise en oeuvre pour enrichir le suivi et la vérification des soins, comme suit : - Le patient est identifié soit personnellement (par exemple par une étiquette RFID ou code barre sur un bracelet d'identification qu'il porte) soit par l'endroit où il se trouve (sa chambre, son lit). Ces données peuvent inclure ses nom et prénom, son adresse, sa pathologie, son médecin traitant, la personne à contacter en cas d'urgence, son groupe sanguin, etc. ; - Les personnels soignants du service ont aussi des données associées (nom et prénom, qualifications, service, etc.). Ces données peuvent être stockées sous forme d'étiquette RFID ou code barre (portés sur un bracelet, un badge, dans ses chaussons), par un identifiant à quatre chiffres à saisir sur un clavier, une détection d'une donnée biométrique (une empreinte), etc. ; - Le cathéter est associé à des données spécifiques, par exemple : le marque ou modèle du produit, le numéro de série, le lieu de fabrication, le lot et l'historique (fournisseur, données sur le transport ou stockage, etc.), les caractéristiques physiques du cathéter (la longueur, le diamètre, etc.), les équipements compatibles avec le cathéter, les instructions d'utilisation, etc. Ces données sont de préférence inclues dans l'étiquette ou dans une base de données qui stocke ces données en relation avec un identifiant; - Le geste médical accompli (pose du cathéter, vérification de l'état du cathéter, le retrait) au moyen par exemple de trois codes-barres qui sont fixés sur une tige porte-sérum.
Le personnel soignant peut être équipé de dispositifs mobiles DM du genre ordinateur « assistant personnel » (« Personal Digital Assistant » ou PDA en anglais), tablette ou d'une téléphone mobile. Les dispositifs mobiles DM sont de préférence équipés d'un écran, d'une source d'énergie (pile rechargeable) et d'une connexion non-filaire.
Les dispositifs mobiles sont alors utilisés dans le cadre de soin, par exemple pour : - La validation de l'opération de soin pour le couple identifié (patient/personnel soignant) sur ordonnance électronique du médecin ; - L'affichage sur l'écran des opérations suggérées pour la pose du cathéter sur le patient (diamètre du fourreau, localisation, temps de maintien, allergies aux produits antiseptiques, etc.) ; - L'enregistrement de données spécifiques liées au patient et sa pathologie ; - La validation par le personnel soignant de la fin de la pose du cathéter, signifiant que toutes les phases ont été prises en compte ; - L'envoi des alertes sur le terminal du dispositif mobile DM indiquant au personnel soignant les vérifications à effectuer sur le patient et le cathéter ; - L'émission d'un signal d'alerte de retrait du cathéter ; et - L'arrêt de localisation et de détection par désactivation de l'étiquette au moment du retrait du cathéter.
Pour revenir au problème technique des infections associées aux soins, la transmission de ces infections provient en grande partie d'un manque d'hygiène, par exemple le non-respect par le personnel soignant (médecin, infirmier, brancardier, aide-soignant etc.) des protocoles d'hygiène des mains, permettant la transmission de microbes par contact direct ou lors de gestes thérapeutiques, en particulier la pose du cathéter.
La meilleure façon actuelle d'évaluer les bonnes pratiques d'hygiène est l'observation directe, mais celle-ci présente des limitations dues aux caractéristiques inhérentes à l'observation. En particulier, la présence de l'observateur peut influencer le comportement de l'observé, et les erreurs introduites par l'observateur peuvent modifier la méthode d'observation au fil du temps. La sélection des services, des personnels soignants ou des périodes d'observation peut être associée à des comportements particuliers, et les faibles effectifs observés par site ne permettent pas de dégager une bonne vue d'ensemble. D'autres limitations quant à l'observation des pratiques d'hygiène incluent : - La difficulté d'évaluer les gestes chez l'ensemble du personnel d'un service et notamment d'effectuer des observations la nuit et pendant les week-ends ; - La difficulté d'effectuer l'observation dans l'ensemble des services à risque infectieux élevé (réanimations/soins intensifs, chirurgie, oncologie, hématologie, etc.) ; - Le temps et le personnel nécessaire pour observer un échantillon représentatif des personnels soignants d'un service : il faut une trentaine d'heures pour effectuer l'observation de 200 occurrences qui est le chiffre recommandé par l'Organisation Mondiale de Santé ; et - La nécessité de disposer de personnel spécifiquement formé à l'observation du geste observé et capable d'obtenir des résultats reproductibles.
Le système selon l'invention peut pallier ces inconvénients, et permettre une vérification des pratiques d'hygiène du personnel lors des manipulations du cathéter.
Dans un mode de réalisation, le système et méthode de vérification de présence du cathéter sont complétés par un système de suivi de l'hygiène de mains, comme décrit en relation avec le brevet FR 2 997 779 intitulé « Kit et procédé d'audit et de traçabilité d'une séquence d'opérations relative au respect d'hygiène des mains ».
En résumé, ce brevet décrit des modules d'identification portatifs portés par les opérateurs (personnel soignant), un poste d'hygiène des mains comprenant un détecteur d'utilisation, des antennes au sol disposées par exemple devant le poste d'hygiène des mains, au seuil de la chambre, et autour du lit, des lecteurs reliés aux antennes, et une unité centrale. Les modules d'identification sont par exemple agencés dans les chaussons des personnels soignants. L'antenne du seuil détecte alors son entrée dans la chambre d'un patient. Ensuite, le personnel soignant est censé d'effecteur un nettoyage des mains avant de s'approcher au lit. L'antenne associée au poste d'hygiène devrait donc détecté sa présence, en combinaison avec l'activation du détecteur d'utilisation, avant que l'antenne associée du lit détecte la présence du personnel soignant. Ces informations peuvent donc être exploitées pour détecter des défaillances par personne, par service, par catégorie de personnel, etc.
Le système de vérification de cathéter selon l'invention peut être mise en œuvre en complément avec ce système de vérification du respect de l'hygiène. Par exemple, les modules d'identification et les antennes de seuil, de poste d'hygiène, et du lit peuvent être aussi utilisés pour la traçabilité des actions reliées au cathéter (qui l'a posé et s'il s'est lavé les mains au préalable, etc.).
La figure 5 représente une vue en perspective d'un local 21 équipé d'un système 22 de vérification de présence des cathéter 23- 1, 23-2 posés sur des patients PI, P2, des lecteurs 24-1, 24-2, chacun avec une zone de détection ZD1, ZD2, un serveur 25 couplé aux lecteurs, et d'un système de traçabilité 26 de respect de l'hygiène des mains, comme décrit dans le document FR 2 997 779. Le local 21 est une chambre hospitalière comprenant deux lits Ll, L2, une poste d'hygiène PH (tel un lavabo ou un distributeur de désinfectant), une porte d'entrée PE, et des tiges porte-sérum PSI, PS2.
Le système de traçabilité 26 comprend au moins une antenne d'hygiène AH et de préférence une antenne d'entrée AE et une antenne de lit ALI, AL2 pour chaque lit Ll, L2. Les antennes AH, AE, ALI, AL2 sont fixées de façon amovible (temporaire) ou permanente au sol autour de chaque élément. Un personnel soignant PS porte une tenue comprenant une étiquette d'identification El qui puisse être lue automatiquement par chaque antenne AH, AE, ALI, AL2 dès qu'il franchit la zone de détection définie par l'antenne. Pour cela, l'étiquette El peut être agencée sur la partie inférieure du corps, par exemple dans les chaussons ou un ourlet du pantalon, selon la distance de détection de l'étiquette El. Les détections de l'étiquette El par chaque antenne sont enregistrées dans le serveur. Le personnel soignant PS porte en outre un dispositif mobile DM pour scanner les étiquettes du patient, de la nature du geste médicale, etc.
En outre, les antennes AH, AE, ALI, AL2 peuvent être exploitées pour lire automatiquement aussi les données concernant le patient qui se trouve dans le lit, ses entrées et sorties par la porte, etc.
La position d'un lecteur 24-1, 24-2 peut varier selon le volume et la disposition du local. Le lecteur peut être fixé sur le mur derrière la tête du lit Ll, L2 du patient, sur un mur parallèle au lit, sous le lit, sur une table de chevet, ou même sur la tige porte-sérum PSI, PS2, ce qui est avantageux si le patient veut se déplacer tout en étant connecté au porte-sérum. Pour une détection optimale la plupart du temps, le lecteur devrait être orienté en général vers l'abdomen d'un patient allongé sur le lit.
En conséquence, dans un mode de réalisation, le lecteur est disposé sur un support amovible, par exemple le lit afin que le déplacement du patient de sa chambre à une unité de soins (radio, kinésithérapie, bloc opératoire...) ne perturbe pas la vérification de la présence du cathéter, ou sur la tige porte-sérum afin que le patient puisse se promener avec des vérifications fréquentes. Dans ces deux cas, le lecteur peut être rebranché sur secteur quand le patient retourne dans sa chambre et fonctionner sur pile quand le patient est en déplacement, envoyant les données par WiFi.
Enfin, dans un milieu hospitalier, il est préférable (mais non pas essentiel) que chaque étiquette 6 contienne au moins un identifiant afin de distinguer entre : - Des cathéters posés sur des patients différents ; - Plusieurs cathéters posés sur un même patient ; - D'autres équipements (personnels et/ou médicaux) équipés d'étiquettes similaires ; - Des étiquettes d'identification d'un patient et d'un personnel soignant ; - Des étiquettes qui se trouvent dans différents locaux 21 ; et - Des étiquettes et d'autres émetteurs de données, par exemple des télécommandes radios.
Dans un local privé au domicile du patient, ces problèmes de distinction entre étiquettes sont moins gênants.
Il peut être noté qu'il n'est pas nécessaire que la détection et la vérification se déroulent dans le temps. Par exemple, dans une base de données de l'hôpital, il peut être indiqué qu'un patient ne doit pas recevoir de dispositif invasif, ou seulement un certain dispositif invasif. Dans ce cas, si un dispositif invasif (étiquette) ou un autre dispositif invasif (selon un identifiant du dispositif invasif par exemple) est détecté chez le patient, une alarme peut être déclenchée immédiatement.
En outre, bien qu'il ait été dit que l'étiquette est activée lors de la pose du dispositif invasif, on peut considérer que l'ouverture de l'emballage, qui permet la première détection de l'étiquette, est équivalente à la pose du dispositif invasif, qui va suivre dans quelques minutes. Si la pose du dispositif invasif n'a pas lieu, le personnel soignant procède à la pose d'un deuxième dispositif invasif, qui remplace la détection du premier.
Il sera compris par l'Homme du Métier que l'invention décrite peut être mise en œuvre différemment, avec des différentes façons d'activer (rendre détectable) une étiquette, de l'associer au dispositif invasif et/ou de traiter les informations, etc.

Claims (17)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé (PI) de détection de la présence d'un dispositif invasif et de vérification de la nécessité du dispositif invasif, le dispositif invasif étant notamment un cathéter veineux ou urinaire, destiné à être posé sur un patient (P) dans un local (1, 21) et comprenant une étiquette associée (6) qui opère selon une technologie de radio-identification, l'étiquette étant activable pour la rendre apte à être détectée, le procédé comprenant les étapes consistant à : - disposer (SOI), dans le local, au moins un lecteur par radio-identification (4, 24-1, 24-2) avec une zone de détection (ZD) de l'étiquette définie afin qu'il puisse détecter la présence de l'étiquette dans la zone de détection ; - activer (S02) l'étiquette pour la rendre détectable; - détecter (S03), par le lecteur, une première présence de l'étiquette ; - envoyer (S04) une donnée concernant la première présence de l'étiquette à un serveur (5, 25) relié au lecteur ; - stocker (S05), dans le serveur, la donnée concernait la première présence de l'étiquette, une donnée concernant le patient et la date et heure de la première présence ; et - vérifier, par le serveur, la nécessité de la présence du dispositif invasif sur le patient.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, comprenant en outre des étapes consistant à : - envoyer périodiquement (S06), par le serveur, des commandes de détection au lecteur pour déterminer si l'étiquette est détectée dans la zone de détection ; - recevoir, par le lecteur, les commandes de détection du serveur ; - détecter (S08), par le lecteur, la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; - envoyer, par le lecteur, une donnée concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette au serveur ; - recevoir, par le serveur, les données concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et - vérifier, par le serveur, la nécessité de la présence ultérieure du dispositif invasif sur le patient.
  3. 3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel l'étape de vérification, par le serveur, de la nécessité de la présence ultérieure du dispositif invasif comprend une étape d'envoi d'instruction d'interrogation d'une personne compétente et/ou habilitée pour décider du maintien du dispositif invasif.
  4. 4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, comprenant en outre, dans le cas où l'étiquette est détectée mais qu'il est indiqué que la présence du dispositif invasif n'est pas nécessaire, une étape additionnelle de déclenchement (S10) d'un contrôle de la présence du dispositif invasif comprenant : - l'envoi d'instruction à un personnel soignant d'enlever le dispositif invasif ; et/ou - l'envoi d'instruction pour demander à une personne compétente et/ou habilitée pour décider si le délai doit être prolongé.
  5. 5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, comprenant en outre, dans le cas où l'étiquette n'est pas détectée mais il est indiqué que la présence du dispositif invasif est toujours nécessaire, une étape additionnelle de déclenchement (SU) d'une procédure de sécurité consistant dans l'envoi d'instructions pour: - effectuer, dans un délai prédéterminé, un nouveau contrôle de la présence de l'étiquette ; - demander au personnel soignant d'interroger à distance le patient ; et/ou - envoyer un personnel soignant sur le lieu.
  6. 6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel une étape de détection de la présence l'étiquette comprend la détection des données d'identification du dispositif invasif associé.
  7. 7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, comprenant en outre des étapes de vérification du respect de l'hygiène des mains d'un personnel soignant (PS), les étapes consistant à : - disposer une étiquette d'identification (El) qui opère selon une technologie de radio-identification sur un personnel soignant ; - disposer une antenne d'hygiène (AH) opérant par radio-identification autour d'un poste d'hygiène (PH) tel qu'un lavabo ou un distributeur de désinfectant ; et - détecter, par l'antenne, l'étiquette d'identification.
  8. 8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, comprenant en outre une étape d'identification du personnel soignant qui rend l'étiquette du dispositif invasif détectable.
  9. 9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, comprenant en outre une étape de lecture, par un dispositif mobile (DM) porté par un personnel soignant, par le lecteur <4, 24), ou encore par une antenne (AH, ALI, AL2, AE) disposée dans le local, des données complémentaires concernant : - le patient (P) ; - le personnel soignant (PS) ; - le dispositif invasif lui-même ; et/ou - le geste médical accompli.
  10. 10. Système de détection de la présence d'un dispositif invasif (3, 23) et de vérification de la nécessité du dispositif invasif, le système étant utile dans le procédé selon l'une des revendications 1 à 9, le dispositif invasif étant notamment un cathéter veineux ou urinaire, destiné à être posé sur un patient (P) dans un local (1, 21) et comprenant une étiquette (6) qui opère selon une technologie de radio-identification associée, l'étiquette étant activable pour la rendre détectable une fois que le dispositif invasif est posé, le système comprenant : - au moins un lecteur par radio-identification (4, 24) disposé dans le local, le lecteur ayant une zone de détection de l'étiquette (ZD) définie afin qu'il puisse détecter la présence de l'étiquette dans la zone de détection ; et - un serveur (5) relié au lecteur et configuré pour: - stocker : - une donnée concernant une première présence de l'étiquette, envoyée par le lecteur, - une donnée concernant le patient, et - la date et heure de la première présence ; - recevoir, du lecteur, une donnée concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et - vérifier la nécessité de la présence du dispositif invasif sur le patient.
  11. 11. Système selon la revendication 10, dans lequel : -le serveur est configuré pour : - envoyer périodiquement des commandes de détection au lecteur pour déterminer si l'étiquette est détectée dans la zone de détection (ZD) ; - recevoir les données concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et - vérifier la nécessité de la présence ultérieure du dispositif invasif sur le patient ; et -le lecteur est configuré pour : - recevoir les commandes de détection du serveur ; - détecter (S08) la présence ultérieure ou non de l'étiquette ; et - envoyer une donnée concernant la présence ultérieure ou non de l'étiquette au serveur.
  12. 12. Système selon l'une des revendications 10 ou 11, dans lequel le serveur est configuré pour stocker des données complémentaires concernant au moins : - le patient (P) ; - le personnel soignant (PS) ; - le dispositif invasif lui-même ; et/ou - le geste médicale accompli.
  13. 13. Système selon l'une des revendications 10 à 12, comprenant en outre au moins un dispositif mobile destiné à être porté par le personnel soignant, et configuré pour communiquer avec le serveur.
  14. 14. Système selon l'une des revendications 10 à 13, comprenant en outre un système de traçabilité de respect de l'hygiène des mains, le système de traçabilité comprenant : - au moins une antenne d'hygiène (AH) par radio-identification fixée au sol autour d'un poste d'hygiène (PH) tel qu'un lavabo ou un distributeur de désinfectant ; et - au moins une étiquette d'identification (El) qui opère selon une technologie de radio-identification et portée par le personnel . soignant et détectée automatiquement par l'antenne d'hygiène.
  15. 15. Système selon l'une des revendications 10 à 14, dans lequel le lecteur est actif et comprend une source d'énergie, et l'étiquette est passive et ne comprend pas de source d'énergie.
  16. 16. Kit (Kl, K2, K3) utile pour la mise en œuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 9 ou d'un système selon l'une des revendications 10 à 15, le kit comprenant : - un dispositif invasif (3), notamment un cathéter veineux ou urinaire ; et - une étiquette (6) qui opère selon une technologie de radio-identification associée, l'étiquette étant activable pour être apte à être détectée automatiquement par un lecteur par radio-identification une fois le dispositif invasif posé.
  17. 17. Kit selon la revendication 16, dans lequel le dispositif invasif et l'étiquette sont disposés dans un emballage (15, 15', 15") faisant obstacle au passage des ondes émises par le lecteur pour la lecture de l'étiquette tant que l'emballage est fermé.
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