FR3038948A1 - Ensemble pour un mecanisme d'embrayage a friction a rattrapage d'usure - Google Patents

Abstract

L'ensemble (20 ; 120) pour un mécanisme d'embrayage (10 ; 100) à friction à rattrapage d'usure comporte : - un couvercle (21 ; 121), - un élément de détection (22 ; 122) sensible à l'usure d'une garniture de friction (2 ; 3) d'embrayage, cet élément de détection (22 ; 122) est fixé directement sur le couvercle (21 ; 121) sans pièce intermédiaire.

Description

Ensemble pour un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure

La présente invention concerne un ensemble pour un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure.

Un embrayage comporte classiquement un plateau de réaction, un plateau de pression mobile axialement et un disque de friction monté entre lesdits plateaux de réaction et de pression. Le mouvement du plateau de pression est commandé par un diaphragme, lui-même commandé par une butée d’embrayage.

La butée d’embrayage est par exemple commandée par un actionneur piloté par un calculateur électronique afin d’exercer une force prédéterminée sur le diaphragme et de le déplacer sur une distance donnée.

Le plateau de pression est ainsi mobile entre une position totalement embrayée dans laquelle le disque de friction est serré entre lesdits plateaux de pression et de réaction, et une position totalement débrayée dans laquelle le disque de friction est libéré. L’utilisation du mécanisme d’embrayage provoque une usure des garnitures du disque de friction ainsi que des contre-matériaux des plateaux de pression et de réaction associés. Ceci se traduit par une variation de la position du plateau de pression par rapport au diaphragme associé et/ou par rapport au plateau de réaction, générant une variation de l’effort de serrage du disque de friction et une modification du point de léchage et de la course de la butée d’embrayage. On rappelle que le point de léchage est la position à partir de laquelle un couple peut être transmis au travers du mécanisme d’embrayage.

Un mécanisme d’embrayage équipé d’un dispositif de rattrapage d’usure est notamment décrit dans la demande de brevet français FR 2 847 626. L’embrayage comporte un plateau de réaction couplé en rotation à un arbre menant, un disque de friction couplé en rotation à un arbre mené, un couvercle fixé sur le plateau de réaction, un plateau de pression solidaire en rotation du couvercle et mobile axialement par rapport à celui-ci et un diaphragme monté pivotant sur le couvercle via un appui primaire et supporté par rapport au plateau de pression via un appui secondaire afin de déplacer axialement ledit plateau de pression par rapport au couvercle.

Le diaphragme bascule autour de l'appui primaire sous l'action d’un effort de serrage élastique exercée par une couronne-jonc. La couronne jonc est fixée sur le couvercle au moyen d’une série de sous-ensembles colonnette - rivet. Chaque sous-ensemble est serti sur le couvercle. Les colonnettes s'étendent au travers d'orifices ménagés dans le diaphragme et d’orifices ménagés dans le couvercle.

Le mécanisme d’embrayage comporte également un dispositif de rattrapage d’usure comportant des moyens à rampes et à contre-rampes permettant de modifier la distance entre la face de travail du plateau de pression et l’appui par l’intermédiaire duquel agit le diaphragme afin de compenser l’usure des garnitures de friction. Le dispositif de rattrapage d’usure comporte notamment une roue à rochet couplée à une vis sans fin. La vis sans fin coopère avec une denture équipant les moyens à rampe de manière à permettre un actionnement desdits moyens à rampes.

Un cliquet est fixé sur le couvercle et coopère avec les dents de la roue à rochet de manière à entraîner la roue à rochet en cas d’usure des garnitures de friction. Pour ce faire, le cliquet présente un corps s’étendant radialement le long du fond du couvercle et une languette de commande s’étendant sensiblement axialement et engagée dans l’une des dents de la roue à rochet. Le cliquet est réalisé à partir d’une tôle d’acier. Le cliquet est agencé de manière à ce que le diaphragme pousse la languette de commande en direction de la roue à rochet lors d’une opération d’embrayage. De plus, de par son mode de fixation, le cliquet est rappelé élastiquement vers une position de butée dans laquelle il est en appui contre le couvercle de telle sorte que la languette de commande s’éloigne de la roue à rochet lors d’une opération de débrayage.

Le cliquet est fixé sur le couvercle par l’intermédiaire d’un des sous-ensembles colonnette - rivet et l’épaisseur de la tôle formant le cliquet est intercalée axialement entre le fond du couvercle et la colonnette.

Cette fixation du cliquet présente le désavantage de devoir approvisionner une colonnette de longueur spécifique, raccourcie de l’épaisseur de la tôle du cliquet. Cette colonnette est différente par rapport aux autres colonnettes chargées de la fixation de la couronne jonc. L’approvisionnement d’une telle colonnette spécifique peut générer des problèmes de logistique, être une source d’erreur de montage lors de l’assemblage du mécanisme d’embrayage et renchérir le coût général du dit mécanisme d’embrayage. L’invention se propose de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, l’invention a pour objet un ensemble pour un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure, cet ensemble comportant : un couvercle, un élément de détection sensible à l’usure d’une garniture de friction d’embrayage, cet élément de détection étant fixé directement sur le couvercle.

Cet ensemble pour un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure, selon l’invention, présente l’avantage de maintenir en position de l’élément de détection de manière précise, grâce notamment à la réduction du nombre de pièce nécessaire pour assembler ledit élément de détection sur le couvercle.

Avantageusement, l’élément de détection est fixé sur le couvercle sans pièce intermédiaire.

Au sens de l’invention, la fixation directe signifie que l’assemblage de l’élément de détection avec le couvercle se fait sans pièce intermédiaire, pièce qui serait distincte du couvercle et de l’élément de détection. Il est ainsi possible de réaliser la fixation directe par exemple sans utiliser un rivet. L’invention peut présenter l’une ou l’autre des caractéristiques décrites ci-dessous combinées entre elles ou prises indépendamment les unes des autres.

Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, le couvercle comporte une portion de fixation agencée pour la fixation de l’élément de détection sur le couvercle.

Dans cet exemple de mise en œuvre, la portion de fixation est réalisée d’un seul tenant avec le reste du couvercle.

De préférence, la portion de fixation est réalisée par emboutissage.

Cet ensemble pour un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure, selon l’invention, présente l’avantage de maintenir en position l’élément de détection de manière fiable et durable grâce à l’intégration de la portion de fixation directement dans le couvercle.

Avantageusement, le couvercle comporte un fond et la portion de fixation est réalisée sur ce fond.

De la même manière, le couvercle comporte un fond et la portion de fixation fait saillie sur ce fond.

Suivant un mode de réalisation, le couvercle comporte un fond et la portion de fixation fait saillie sur la face interne du fond.

Suivant un autre mode de réalisation, le couvercle comporte un fond et la portion de fixation fait saillie sur la face externe du fond.

De préférence, la portion de fixation comporte un plot agencé pour coopérer avec l’élément de détection.

Le plot présente une section transversale circulaire, ou polygonale, ou rectangulaire, ou ovale. La géométrie du plot permet de positionner de manière précise l’élément de détection sur le couvercle. La précision de positionnement est d’autant plus grande que l’empreinte du plot fait partie intégrante de l’outillage du couvercle.

Le plot présente un évidement débouchant sur une face opposée à la face de laquelle le plot fait saillie.

Avantageusement, le plot présente à son sommet une bouterolle issue de l’écrasement du plot pour fixer l’élément de détection.

Dans cet exemple de mise en œuvre de l’invention, l’élément de détection comporte un orifice agencé pour coopérer avec la portion de fixation du couvercle.

De préférence, l’orifice de l’élément de détection présente une forme complémentaire de la forme de la portion de fixation du couvercle. L’orifice de l’élément de détection présente avantageusement une forme circulaire, ou polygonale, ou rectangulaire, ou ovale.

Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l’invention, l’élément de détection présente deux orifices pour coopérer avec deux portions de fixation du couvercle.

De préférence, les deux orifices sont identiques. L’élément de détection comporte une lame et un organe de commande agencés pour coopérer avec une roue à rochet du mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure.

De préférence, la lame s'étend radialement le long d'une face interne ou externe du fond du couvercle auquel elle est fixée.

De préférence, la lame est emboîtée avec le couvercle.

La lame peut comporter une portion de fixation, notamment un orifice, pour coopérer notamment par emboîtement avec une portion de fixation du couvercle.

De préférence, cette fixation directe est obtenue par une étape d’emboitement de l’élément de détection avec le couvercle. Cet emboîtement signifie une coopération entre une portion de fixation du couvercle et une portion de fixation de la lame de détection. La fixation directe peut être achevée par une opération mécanique, par exemple de sertissage, qui suit l’étape d’emboitement. L’invention présente ainsi l’avantage de réduire le nombre de pièce nécessaire à approvisionner pour l’assemblage complet du mécanisme.

Avantageusement, l’organe de commande comporte une languette de commande, notamment disposée à l'extrémité libre de l’élément de détection.

La languette de commande est préchargée par un appui sur la roue à rochet, lorsque le mécanisme d’embrayage est assemblé et en position embrayée.

De préférence, la languette de commande s’étend dans une ouverture ménagée dans le fond du couvercle. L’organe de commande peut comporter des bras sur lesquels se raccordent la languette de commande, ces bras venant en butée avec le couvercle lorsque le mécanisme d’embrayage est assemblé et en position débrayée.

Suivant un autre exemple de mise en oeuvre de l’invention, l’élément de détection comporte outre la lame, un organe de rigidification pour rigidifier la lame. L’organe de rigidification est agencé pour raidir axialement la lame.

De préférence, l’organe de rigidification comporte une plaque posée sur la lame.

De préférence, l’organe de rigidification présente une largeur sensiblement égale à la largeur de la lame. L’orifice de l’élément de détection est formé par la succession de deux orifices alignés respectivement sur la lame et l’organe de rigidification. Avantageusement, l’organe de rigidification est plus rigide que la lame. L’invention a également pour objet un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure comportant - Un diaphragme, - Un ensemble selon l’invention dans lequel l’élément de détection est agencé pour détecter l’usure d’une garniture de friction en fonction des mouvements axiaux du diaphragme. L’invention a également pour objet un embrayage comportant : - Une garniture de friction, - Un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure selon l’invention, le mécanisme d’embrayage est agencé pour détecter l’usure de la garniture de friction. L’invention a également pour objet un procédé pour fabriquer un ensemble pour un mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure, ce procédé comportant l’étape suivante : - fixer directement l’élément de détection sur le couvercle. Avantageusement, le procédé comporte l’étape suivante : - fixer l’élément de détection sur le couvercle par bouterollage. L’invention présente ainsi l’avantage de réduire le nombre d’opération de montage nécessaire pour l’assemblage complet du mécanisme. L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de face d’un mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure selon un premier exemple de mise en œuvre de l’invention, - la figure 2 est une vue en perspective éclatée du mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe selon III - III du mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure de la figure 1, - la figure 4 est une vue en perspective partielle du mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure de la figure 1, - la figure 5 est une vue en perspective partielle du mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure selon un deuxième exemple de mise en œuvre de l’invention, - la figure 6 est une vue de face d’un mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure selon un troisième exemple de mise en œuvre de l’invention, - la figure 7 est une vue en coupe selon VII - VII du mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure de la figure 6, - la figure 8 est une vue en perspective partielle du mécanisme d’embrayage à rattrapage d’usure de la figure 6.

On a représenté sur les figures 1 à 3 un embrayage 1 comportant des garnitures 2 et 3 fixées sur un voile 4. L’embrayage 1 comporte également un mécanisme d’embrayage 10 à friction à rattrapage d’usure agencé pour détecter l’usure des garnitures de friction 2 et 3. Le mécanisme d’embrayage 10 est représenté en position embrayée.

Le mécanisme d’embrayage 10 comporte un diaphragme 11 et un ensemble 20. L’ensemble 20 comporte : un couvercle 21, un élément de détection 22 sensible à l’usure des garnitures de friction 2 et 3 de l’embrayage, cet élément de détection 22 étant fixé directement sur le couvercle 21.

Comme on peut le voir sur les figures 2 et 3 notamment, le mécanisme d’embrayage 10 comporte un plateau de pression 12 mobile axialement selon un axe de rotation X par rapport au couvercle 21. Le mouvement du plateau de pression 12 est commandé par le diaphragme 11, lui-même commandé par une butée d’embrayage (non représentée).

Des languettes 13 lient en rotation le plateau de pression 12 au couvercle 21. Dans l’exemple décrit, ces languettes 13 sont au nombre de 3 et réparties angulairement autour de l’axe X.

Le diaphragme 11 est maintenu sur le couvercle 21 à l’aide d’élément d’articulation 33 pour permettre l’articulation du diaphragme 11 par rapport audit couvercle 21.

Le mécanisme d’embrayage 10 est équipé de moyens de rattrapage d’usure 14 interposés entre un plateau de pression 12 et le diaphragme 11. Ces moyens de rattrapage d’usure 14 comportent un anneau 15 à rampes circonférentielles 16 qui coopèrent avec des contre-rampes complémentaires 17 du plateau de pression 12. L’anneau 15 à rampes sert également à l’appui du diaphragme 11 de sorte que la rotation de l’anneau 15 par rapport au plateau de pression 12 entraîne le déplacement des rampes 16 par rapport aux contre-rampes 17 et, ainsi, le déplacement axial du plateau de pression 12 par rapport au diaphragme 11, au couvercle 21 et au plateau de réaction 6. On fait ainsi varier la distance entre le plateau de pression 12 et le plateau de réaction 6 associé, d’une façon qui compense l’usure.

Les moyens de rattrapage d’usure 14 comportent également un organe denté 18 fixé sur l’anneau 15. L’organe denté 18 engrène avec une vis sans fin 19 montée dans un support 30 fixé au couvercle 21, l’organe denté 18 étant au droit de la vis sans fin 19.

Comme illustré sur la figure 2, la vis sans fin 19 est couplée en rotation avec une roue à rochet 31 coopérant avec l’élément de détection 22 fixé sur le couvercle 21. La vis sans fin 19 et/ou la roue à rochet 31 sont plaquées par un organe élastique 32 sur le support 30. L’élément de détection 22, que l’on peut également appeler cliquet, comporte une lame 40 et un organe de commande 41 agencés pour coopérer avec la roue à rochet 19 du mécanisme d’embrayage 10.

Comme illustré sur la figure 4, la lame 40 s'étend radialement le long d'une face interne 42 d’un fond 43 du couvercle 21 auquel elle est fixée. La lame 40 est emboîtée avec le couvercle 21. La lame 40 comporte un orifice 44 coopérant par emboîtement avec une portion de fixation 45 du couvercle 21.

La portion de fixation 45 fait saillie sur le fond 43. La portion de fixation 45 est réalisée d’un seul tenant avec le reste du couvercle 21.

La portion de fixation 45 est réalisée par emboutissage. La portion de fixation 45 se présente sous la forme d’un plot de section rectangulaire. Lors de l’assemblage du mécanisme d’embrayage 10, la portion de fixation 45 subie une déformation, notamment un écrasement, une fois que cette portion de fixation est introduite dans l’orifice 44. Ainsi la portion de fixation 45 écrasée assure la fixation de l’élément de détection 22 sur le couvercle 21. La portion de fixation 45 forme après écrasement une bouterolle qui maintient axialement l’élément de détection 22 sur le couvercle 21.

Le couvercle est réalisé dans un matériau apte à la déformation, par exemple un acier. L’élément de détection 22 est en acier. L’organe de commande 41 présente une élasticité axiale (suivant l’axe X) et radiale. L’organe de commande 41 se raccorde à la lame 40 par une charnière 48 permettant à l’organe de commande 41 de pivoter par rapport à la lame 40 selon un axe de pivotement Y perpendiculaire à un rayon du couvercle 21. L’organe de commande 41 comporte une languette de commande 49, notamment disposée à l'extrémité libre de l’élément de détection 22.

La languette de commande 49 est préchargée par un appui sur la roue à rochet 31, lorsque le mécanisme d’embrayage est assemblé et en position embrayé. La languette de commande 49 s’étend dans une ouverture 50 ménagée dans le fond 43 du couvercle 21 comme on peut le voir sur la figure 2. L’organe de commande 41 comporte des bras transversaux 51 parallèles sur lesquelles se raccordent la languette de commande 49.

Les bras transversaux 51 viennent en butée avec le couvercle 21 lorsque le mécanisme d’embrayage est assemblé et en position débrayée.

La languette de commande 49 coopère avec les dents de la roue à rochet 31 de façon à autoriser la rotation de la roue à rochet 31 dans un sens de rotation, en cas d’usure, et à empêcher la rotation de la roue à rochet 31 dans le sens de rotation contraire. La liaison entre les bras transversaux 51 et la languette de commande 49 étant élastique, la languette de commande 49 est constamment maintenue en appui sur les dents de la roue à rochet 31.

Comme illustré sur la figure 2, l’organe de commande 41 peut comporter en outre deux butées latérales 46, solidaires des bras transversaux 51 de l’organe de commande, destinées à venir en appui sur le couvercle 21 lorsque le diaphragme est en position complètement débrayée. Le contact entre la butée latérale 46 de l’élément de détection 22 et le couvercle 11 dans la position complètement débrayée permet de s’assurer qu’en cas d’usure, la languette de commande du cliquet saute bien la dent correspondante de la roue à rochet 31, de façon à pouvoir actionner ladite roue à rochet lors de la phase d’embrayage suivante.

De cette manière, en cas d’usure et lors des actionnements successifs du diaphragme, l’élément de détection 22 (autrement dit le cliquet) entraîne la rotation de la roue à rochet 31 et de la vis sans fin 19, cette dernière entraînant la rotation de l’anneau 15 portant les rampes, par l’intermédiaire de l’organe denté 18. On augmente ainsi progressivement la distance entre le plateau de pression 12 et le couvercle 21 et on diminue progressivement la distance entre le plateau de pression 12 et le plateau de réaction 6 associé, de façon à compenser l’usure des garnitures de friction 2 et 3 de l’embrayage 1. L’élément de détection 22 comporte également, mais de manière optionnelle, une languette de rappel élastique 47 reliée à une extrémité de l’organe de commande 41 et s’étendant entre les bras transversaux précités. Le diaphragme 11 vient en appui contre la seconde extrémité (c’est-à-dire l’extrémité libre) de la languette de rappel élastique 47 du cliquet, de manière à déplacer la languette de commande 49 lors de son actionnement. Lors de la phase de débrayage, le diaphragme 11 actionne la languette de rappel élastique 47 et déplace la languette de commande 49 en direction du fond du couvercle. Cela facilite le déplacement de la languette de commande 49 le long de la dent de la roue à rochet 31.

On a décrit sur la figure 5, un deuxième exemple de mise en oeuvre de l’invention avec un ensemble 20 pour mécanisme d’embrayage 10 à friction sensiblement similaire à celui qui vient d’être décrit aux figures 1 à 4, à l’exception du fait que l’élément de détection 22 présente deux orifices 44 pour coopérer avec deux portions de fixation 45 du couvercle. Chacune des deux portions de fixation 45 comporte un plot agencé pour coopérer avec l’élément de détection 22. Chaque plot présente une section transversale circulaire.

Les orifices 44 de l’élément de détection 22 présente une forme complémentaire de la forme de la portion de fixation du couvercle. Les orifices 44 de l’élément de détection présentent ainsi une forme circulaire. Les deux orifices 44 sont identiques.

On a décrit sur les figures 6 à 8, un troisième exemple de mise en oeuvre de l’invention dans lequel l’élément de détection 122 de l’ensemble 120 pour mécanisme d’embrayage 100 à friction est fixé sur la face externe 101 d’un fond 143 du couvercle 121 sans pièce intermédiaire. Dans ce troisième exemple de mise en oeuvre, le mécanisme d’embrayage 10 est équipé de moyens de rattrapage d’usure (non représentés) interposés entre un plateau de pression 112 et le diaphragme 111. Ces moyens de rattrapage d’usure comportent un anneau à rampes circonférentielles qui coopèrent avec des contre-rampes complémentaires du plateau de pression 112.

Les moyens de rattrapage d’usure diffèrent cependant du premier exemple de mise en œuvre précédemment décrit, par le fait que la vis sans fin (non représentée) et la roue à rochet 131 sont maintenues sur le plateau de pression 112 par l’intermédiaire d’un support spécifique (non représenté).

Comme illustré sur la figure 6, la roue à rochet 131 coopère avec l’élément de détection 122 fixé sur le couvercle 121. L’élément de détection 122 comporte une lame 140 et un organe de commande 141 agencés pour coopérer avec la roue à rochet 131 du mécanisme d’embrayage 100. L’organe de commande 141 présente une élasticité axiale (suivant l’axe X) et radiale. L’organe de commande 141 se raccorde à la lame 140 par une charnière 148 permettant à l’organe de commande 141 de pivoter par rapport à la lame 140 selon un axe de pivotement Y perpendiculaire à un rayon du couvercle 121. L’organe de commande 141 comporte une languette de commande 149, notamment disposée à l'extrémité libre de l’élément de détection 122.

La languette de commande 149 est préchargée par un appui sur la roue à rochet 131, lorsque le mécanisme d’embrayage est assemblé et en position embrayée. La languette de commande 149 s’étend dans une ouverture 150 ménagée dans le fond 143 du couvercle 121 comme on peut le voir sur la figure 8. L’élément de détection 122 comporte outre une lame 140, un moyen de rigidification, notamment un organe de rigidification 102 pour augmenter la raideur de la lame 140. L’organe de rigidification 102 est agencé pour raidir axialement la lame 140 suivant l’axe X et assurer le préchargement radial de la languette de commande 149 sur la roue à rochet 131.

Comme illustré sur la figure 7, l’organe de rigidification 102 comporte une plaque posée sur la lame 140 et présente une largeur sensiblement égale à la largeur de la lame. Dans le cas présent, l’organe de rigidification 102 est plus rigide que la lame 140. L’élément de détection 122 présente également des orifices 144 pour coopérer avec deux portions de fixation 145 du couvercle. Chacune des deux portions de fixation 145 comporte un plot agencé pour coopérer avec l’élément de détection 122. Les orifices 144 de l’élément de détection 122 présentent une forme complémentaire de la forme de la portion de fixation du couvercle. Les orifices 144 de l’élément de détection présentent ainsi une forme circulaire. Les deux orifices 144 sont identiques.

Les orifices 144 de l’élément de détection 122 sont formés par la succession de deux orifices 144a et 144b alignés respectivement sur la lame 140 et l’organe de rigidification 102.

Enfin, les premier, deuxième et troisième exemples de mise en oeuvre de l’invention utilisent le même procédé de montage pour fabriquer l’ensemble 20 ; 120 pour le mécanisme d’embrayage à friction à rattrapage d’usure. Ce procédé comporte l’étape suivante : - fixer directement l’élément de détection sur le couvercle.

La fixation se fait notamment par bouterollage. Ce procédé présente ainsi l’avantage de réduire le nombre d’opération de montage nécessaire pour l’assemblage complet du mécanisme d’embrayage à friction.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs exemples de mise en œuvre particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (16)

1. Revendications

   1. Ensemble (20 ; 120) pour un mécanisme d’embrayage (10 ; 100) à friction à rattrapage d’usure, cet ensemble comportant : un couvercle (21 ; 121), un élément de détection (22 ; 122) sensible à l’usure d’une garniture de friction (2 ; 3) d’embrayage, cet élément de détection (22 ; 122) étant fixé directement sur le couvercle (21 ; 121).
2. 2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que le couvercle (21 ; 121) comporte une portion de fixation (45; 145) agencée pour la fixation de l’élément de détection (22 ; 122) sur le couvercle (21 ; 121).
3. 3. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que la portion de fixation (45 ; 145) est réalisée par emboutissage.
4. 4. Ensemble selon la revendication 3, caractérisé en ce que le couvercle (21 ; 121) comporte un fond (43 ; 143) et la portion de fixation (45 ; 145) fait saillie sur la face interne (42) du fond ou sur la face externe (101) du fond.
5. 5. Ensemble selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la portion de fixation (45; 145) comporte un plot agencé pour coopérer avec l’élément de détection (22 ; 122).
6. 6. Ensemble selon la revendication 5, caractérisé en ce que le plot présente à son sommet une bouterolle issue de l’écrasement du plot pour fixer l’élément de détection (22 ; 122).
7. 7. Ensemble selon l’une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que l’élément de détection (22 ; 122) comporte un orifice (44 ; 144) agencé pour coopérer avec la portion de fixation (45 ; 145) du couvercle (21 ; 121) et l’orifice présente une forme complémentaire de la forme de la portion de fixation du couvercle.
8. 8. Ensemble selon l’une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que l’élément de détection (22 ; 122) présente deux orifices (44 ; 144) pour coopérer avec deux portions de fixation (45 ; 145) du couvercle.
9. 9. Ensemble selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’élément de détection (22 ; 122) comporte une lame (40 ; 140) et un organe de commande (41 ; 141) agencés pour coopérer avec une roue à rochet (31 ; 131) du mécanisme d’embrayage (10 ; 100) à friction à rattrapage d’usure.
10. 10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que la lame (40 ; 140) s'étend radialement le long d'une face interne (42) ou de la face externe (101) du fond (43; 143) du couvercle auquel elle est fixée et la lame (40; 140) est emboîtée avec le couvercle (21 ; 121).
11. 11. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que l’élément de détection (22 ; 122) comporte outre la lame (40 ; 140), un organe de rigidification (102) pour rigidifier la lame (40 ; 140).
12. 12. Ensemble selon la revendication 11, caractérisé en ce que l’organe de rigidification (102) comporte une plaque posée sur la lame (40 ; 140).
13. 13. Ensemble selon la revendication 12, caractérisé en ce que l’orifice (44 ; 144) de l’élément de détection (22 ; 122) est formé par la succession de deux orifices alignés respectivement sur la lame (40 ; 140) et l’organe de rigidification (102).
14. 14. Mécanisme d’embrayage (10, 100) à friction à rattrapage d’usure comportant : - un diaphragme (11 ; 111), - un ensemble (20 ; 120) selon l’une quelconque des revendications précédentes, et l’élément de détection (22 ; 122) de cet ensemble est agencé pour détecter l’usure d’une garniture de friction (2 ; 3) en fonction des mouvements axiaux du diaphragme.
15. 15. Embrayage (1) comportant : - une garniture de friction (2 ; 3), - un mécanisme d’embrayage (10, 100) à friction à rattrapage d’usure selon la revendication précédente, le mécanisme d’embrayage étant agencé pour détecter l'usure de la garniture de friction.
16. 16. Procédé pour fabriquer un ensemble (20 ; 120) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13 comportant l’étape suivante : - fixer directement l’élément de détection (22 ; 122) sur le couvercle.