FR3038815A1 - Chaussure a lacage automatique - Google Patents

Abstract

Une chaussure à laçage automatique comprend un semelage (12) surmonté d'une tige (14); un jeu de lacets (32, 36) pour le serrage de la tige en rapprochant deux régions de tige (22, 28) ; et un moyen de serrage de lacets (40) à actionnement électrique agencé dans un logement du semelage, et apte à être déclenché sélectivement par l'utilisateur pour serrer ou desserrer les lacets. Le jeu de lacets comprend au moins un premier lacet (32) dont une première extrémité (321) est ancrée sur une première région de tige (20), le premier lacet passant par-dessus le pied pour rejoindre une deuxième région de tige (26), jusqu'au moyen de serrage de lacets (40) par lequel il est entraîné par sa deuxième extrémité (322); et au moins un deuxième lacet (36) dont une première extrémité (361) est ancrée sur la deuxième région de tige (26), le deuxième lacet passant par-dessus le pied pour rejoindre la première région de tige (20) jusqu'au moyen de serrage de lacets (40) par lequel il est entraîné par sa deuxième extrémité (362).

Description

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des chaussures. Plus, précisément, l'invention concerne une chaussure comprenant un moyen de serrage de lacets automatique intégré.

Etat de la technique

La plupart des chaussures sont munies de lacets qui doivent être serrés et noués avant la marche, obligeant leurs porteurs à se pencher et/ou s'accroupir pour manipuler les lacets. Pour diverses raisons, le laçage peut être problématique: problèmes d'équilibre, accidents, arthrose, blessures aux mains... Pour les personnes pressées, le laçage peut être considéré comme une perte de temps. Le laçage automatique des chaussures est une solution à ces différentes problématiques et des solutions ont déjà été mises au point.

Le WO 2004/034831 décrit par exemple une chaussure à laçage assisté. Dans une variante de l'invention, deux lacets s'entrecroisent au-dessus de la languette de la chaussure pour former un laçage sur la partie avant de la chaussure. Chaque lacet a une extrémité fixée au niveau d'un œillet inférieur (proche des doigts de pieds), remonte en passant de manière croisée à travers les œillets longeant la languette, puis est guidé dans la paroi de la tige de chaussure vers la semelle, où son extrémité opposée est connectée à un mécanisme de serrage. Le mécanisme de serrage est logé dans une cavité de la semelle, sous le talon. Il comprend un axe avec roue à rochet sur lequel s'enroulent les lacets. Un lacet dit "lacet d'engagement" est enroulé dans le sens inverse des lacets. Le serrage des lacets se fait en tirant à la main le lacet d'engagement activant ainsi un mécanisme. Un levier associé à la roue à rochet permet de libérer l'axe et desserrer les lacets.

La solution proposée dans le WO 2004/034831 permet un laçage plus rapide, mais il n'est pas complètement automatisé. De plus, vu le cheminement des lacets sur et dans la chaussure, et le point d'application de la force de serrage, il est clair que le bas du laçage sera, en pratique, mal serré. Enfin, le mécanisme proposé est complexe.

Le WO 2009/134858 décrit une chaussure à laçage automatique intégré, actionné électriquement. Les lacets sont plats, du type ruban, et fixés chacun par une extrémité au bord de tige bordant la languette. Les lacets traversent la languette, parallèlement entre eux, pour s'engager dans la partie latérale de tige opposée et rejoindre la semelle. Dans la semelle, les extrémités des lacets sont fixées à une barre d'attelage. La barre d'attelage est mobile transversalement (par rapport à la longueur de la chaussure) au moyen de deux bandes d'attelage rugueuses coopérant avec deux cylindres dentés montés sur un arbre entraîné par un moteur électrique. La rotation du moteur dans un sens ou dans l'autre permet de serrer ou desserrer les lacets.

La solution proposée WO 2009/134858 est entièrement automatique, l'utilisateur n'ayant qu'à chausser et appuyer sur un bouton pour serrer les lacets. Mais on pourra noter que le serrage s'effectue en tirant uniquement sur un côté latéral de la tige, ce qui peut être désagréable. Par ailleurs, le mécanisme décrit est volumineux et complexe.

Objet de l'invention

Un objectif de la présente invention est de proposer une chaussure avec un dispositif de laçage automatique amélioré, de conception simple et permettant un serrage efficace.

Un autre objectif de l'invention est de proposer une chaussure avec un dispositif de laçage automatique amélioré à même de prendre en compte le coup de pied du porteur de chaussure.

Description générale de l'invention

La présente invention concerne une chaussure à laçage automatique, comprenant un semelage surmonté d'une tige et un jeu de lacets pour le serrage de la tige en rapprochant deux régions de tige. Un moyen de serrage de lacets à actionnement électrique est agencé dans un logement du semelage, et apte à être déclenché sélectivement par l'utilisateur pour serrer ou desserrer les lacets.

Conformément à l'invention, on utilise un jeu de lacets comprenant un, de préférence plusieurs, premier(s) lacet(s) ainsi que un, de préférence plusieurs, deuxièmes lacet(s). Le/les premier(s) lacet(s) ont une première extrémité ancrée sur une première région de tige, le(s) premier(s) lacet(s) passant pardessus le pied pour rejoindre une deuxième région de tige, jusqu'au moyen de serrage de lacets par lequel chaque premier lacet est entraîné par sa deuxième extrémité. En outre, le/les deuxième(s) lacet(s) ont une première extrémité ancrée sur la deuxième région de tige, le(s) deuxième(s) lacet(s) passant pardessus le pied pour rejoindre la première région de tige jusqu'au moyen de serrage de lacets par lequel chaque deuxième lacet est entraîné par sa deuxième extrémité.

La chaussure selon l'invention comprend ainsi un jeu de lacets qui sont ancrés (c'est-à-dire attachés fixement par rapport à la tige) sur des parties opposées de tige, et préférablement une pluralité de lacets ancrés en plusieurs endroits, pour un serrage du pied plus efficace. Avantageusement, les lacets sont disposés sensiblement transversalement par rapport à l'axe de la découpe séparant les deux régions de tige, en alternance, et de manière sensiblement parallèles entre eux. Ainsi, on n'utilise pas de lacets longs en motifs croisés et glissants, mais plusieurs lacets qui traversent simplement (en ligne droite) la zone de tige à serrer et sont chacun connectés individuellement au moyen de serrage.

En pratique, le jeu de lacets comprend au moins 2 ou 3 premiers lacets et au moins 2 ou 3 deuxièmes lacets, ou plus selon la dimension longitudinale des régions de tige à rapprocher.

Selon un mode de réalisation, le moyen de serrage comprend un tambour enrouleur couplé à un moteur électrique, de préférence via un réducteur intégré. Ce tambour enrouleur peut comprendre un arbre rotatif avec une section d'enroulement respective pour chaque extrémité d'enroulement de lacet. L'ensemble des premiers et deuxièmes lacets s'enroulent sur le même tambour enrouleur, chacun au niveau de leurs sections d'enroulement respectives. A cet effet, l'extrémité d'enroulement de chaque lacet est attachée fixement au tambour enrouleur, dans la section d'enroulement respective. Par exemple, l'extrémité d'enroulement de chaque lacet peut être engagée dans un trou traversant du tambour enrouleur, ou bien soudée, collée ou nouée autour du tambour enrouleur. Le tambour enrouleur est préférablement positionné dans la semelle environ à hauteur des lacets.

De préférence, les lacets sont en partie au moins guidés dans des gaines le long de la tige, les gaines étant apparentes ou intégrées dans la paroi de la tige, par exemple entre la tige elle-même et la doublure intérieure.

On notera que le terme "lacet" est compris ici dans son sens traditionnel, c'est-à-dire un cordon souple, de section typiquement plate ou ronde, apte à resserrer la tige d'une chaussure.

On appréciera encore que, selon une variante avantageuse de l'invention, la première extrémité de chaque lacet est fixée à la tige au moyen d'un point d'ancrage comprenant un moyen manuel de réglage fin du serrage du lacet permettant un ajustement de tension de celui-ci indépendamment du serrage électrique. Ce moyen manuel de réglage fin peut prendre toute forme appropriée, l'idée étant de pouvoir permettre un léger serrage ou desserrage du lacet. On pourra par exemple enrouler une courte portion de lacet sur un axe monté dans un logement prévu dans la tige. Le point d'ancrage peut par exemple prendre la forme d'une vis banjo, ou similaire. En particulier, la vis est formée d'une tige filetée avec une tête, et comprenant à la base de la tête une section, généralement lisse, avec un trou traversant, trou dans lequel s'engage la première extrémité de lacet. La tige filetée coopère avec un manchon cylindrique taraudé, fixé dans la tige. La tête de vis est adaptée pour être manipulée manuellement à la main (par exemple un papillon ou une portion épaissie) ou au moyen d'un outil (ex. tournevis ou outil spécialement adapté).

Le moyen de serrage de lacets automatique comprend une unité de commande configurée pour opérer la rotation du moteur dans le sens du serrage ou desserrage.

Pour l'actionnement du dispositif de serrage, un bouton de commande est avantageusement agencé sur la chaussure de sorte à être accessible de l'extérieur de la chaussure, et est relié à l'unité de commande. On peut par exemple placer un tel bouton au niveau de la semelle.

Alternativement ou en complément, l'unité de commande est configurée pour communiquer sans fil avec un terminal communiquant, à partir duquel un utilisateur peut commander le serrage ou desserrage des lacets. Le terminal communiquant est typiquement configuré pour opérer le réglage des deux chaussures d'une même paire, et pour mémoriser des réglages de serrage d'une ou plusieurs chaussures/paires. L'invention peut être mise en oeuvre dans tous types de chaussure à lacets, qu'il s'agisse de chaussures de sport, de ville, de marche, de détente, etc.

Brève description des dessins D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description détaillée d’un mode de réalisation avantageux présenté ci-dessous, à titre d'illustration, avec référence aux dessins annexés. Ceux-ci montrent:

Fig. 1 : une vue de principe (côté extérieur du pied) d'une chaussure comprenant une variante du présent moyen de serrage de lacets ;

Fig. 2 : un autre vue latérale de la chaussure de la Fig. 1 ;

Fig. 3 : un schéma de principe de la chaussure équipée du présent moyen de serrage de lacets ;

Fig. 4 : une vue de dessus de la chaussure de la Fig. 1 ;

Fig. 5 : un schéma de principe illustrant une coupe à travers la semelle de la chaussure ;

Fig. 6 : une vue en coupe transversale à travers la chaussure, et à travers le boîtier du dispositif de serrage.

Description détaillée d'au moins un mode de réalisation

Les figures jointes présentent une variante de réalisation d'une chaussure 10 comprenant le présent moyen de serrage de lacets à actionnement électrique, ci-après appelé aussi dispositif de serrage.

La chaussure 10 comprend principalement un semelage 12, partie inférieure qui protège la plante des pieds, plus ou moins relevée à l'arrière par le talon, et une tige 14, partie supérieure qui enveloppe le pied. Elle peut être limitée à la cheville ou être montante.

Classiquement, le semelage 12 ou semelle peut se décliner en une ou plusieurs parties. On trouve généralement une couche de semelle supérieure en contact direct avec le pied de l’utilisateur et une couche de semelle inférieure en contact direct avec le sol ou plus généralement l’environnement extérieur.

Les chaussures dont la tige recouvre tout le dessus du pied ont classiquement une ouverture longitudinale (ou découpe ou échancrure) dans la tige au niveau du coup de pied. Cette ouverture est couverte par une languette 30 et des lacets de serrage sont positionnés sur les bords opposés de cette ouverture.

En se référant aux figures 1,2 et 4, on distingue donc pour la tige 14 : - la partie antérieure 16 située au niveau du dessus des orteils (aussi souvent appelée empeigne) ; - une partie arrière 18 qui entoure le talon ; - une partie latérale extérieure 20 (aussi appelée quartier extérieur), avec une partie de bord 22 délimitant une ouverture centrale 24 sur le dessus du pied ; - une partie latérale intérieure 26 (aussi appelée quartier intérieur), avec une partie de bord 28 délimitant l'ouverture centrale 24; - une languette 30 s'étendant sur le dessus du pied à partir de la partie antérieure 16, couvrant l'ouverture entre les bords 22, 28 des parties latérales.

Un jeu de lacets est prévu pour le serrage de la tige au niveau de l'ouverture 24, en rapprochant les bords 22, 28. Ces lacets font partie du système de laçage de la chaussure et coopèrent avec le dispositif de serrage de lacets illustré plus en détails à la figure 5.

On remarquera qu'une partie des lacets, appelés premier lacets 32, ont leur première extrémité 32i ancrée sur le bord 22 de la partie latérale extérieure 20 de tige, ces premiers lacets passant par-dessus le pied pour rejoindre la partie de tige opposée, c’est-à-dire la partie latérale intérieure 26, jusqu'au dispositif de serrage de lacets par lequel ils sont entraînés par leur deuxième extrémité 322. L'autre partie des lacets constitue les deuxièmes lacets 36, et ont une première extrémité 36i ancrée sur le bord 28 de la partie latérale intérieure 26 de tige, ces deuxièmes lacets 36 passant par-dessus le pied pour rejoindre la partie latérale extérieure 20 jusqu'au moyen de serrage de lacets par lequel ils sont entraînés par leur deuxième extrémité 362.

On a ainsi 6 lacets individuels 32, 36, chacun étant fixé à un bord de tige, passant transversalement (par rapport à l'axe de l'ouverture dans la tige, confondu ici avec la direction longitudinale de la chaussure) sur le dessus du pied, une seule fois, avant de passer le long du pied pour rejoindre le dispositif de serrage.

La figure 5 illustre de manière schématique le dispositif de serrage, désigné 40, tel qu'il peut être intégré dans le semelage 12. Le dispositif 40 comprend un tambour enrouleur 42 couplé en rotation à un moteur électrique 44, qui intègre de préférence un réducteur (non montré), et les lacets ont leur deuxième extrémité 322 et 362, opposée à celle ancrée au niveau des bords de tige, engagée sur le tambour enrouleur 42 et fixée à celui-ci.

Dans la variante, le tambour enrouleur 42 a une forme d'arbre cylindrique rotatif, dont l'extrémité côté moteur 44 est directement couplée à l'axe 46 du moteur, et l'autre extrémité est supportée par un tenon 48 formant palier, qui fait saillie depuis la paroi d’extrémité 50 d'un boîtier 52 accueillant le dispositif de serrage 40. Le signe de référence 54 désigne une batterie rechargeable.

Concernant plus particulièrement le tambour enrouleur 42, il comprend une pluralité de sections d'enroulement (ici donc au nombre de six) distribuées axialement, l'espace de chaque section d'enroulement pouvant être délimité par une paroi s'étendant radialement (non montrée). Au niveau de chaque section l'arbre est percé d'un trou dans son diamètre, qui permet d'engager/nouer fixement l'extrémité 322, 362 du lacet. On peut toutefois envisager d'autres façons de fixer le lacet au tambour, par exemple par soudage, collage, un nœud...

Ainsi, l'ensemble des lacets 32, 26 coopèrent avec un seul et unique tambour enrouleur 42. L'actionnement du tambour enrouleur 42 au moyen du moteur dans un sens de rotation donné permet de tirer l'ensemble des lacets 32, 36 pour le serrage, et la rotation dans le sens opposé permet de relâcher la tension.

Le dispositif de serrage 40 comprend encore une unité de commande 55, hors du boîtier 52, qui comprend l'électronique/logique de contrôle du moteur.

Dans la Fig. 1, on voit les deuxièmes lacets 36 qui descendent vers le tambour 42 en contournant le pied, en passant par exemple à l’intérieur de la paroi de la partie extérieure 20 de tige. De préférence, les lacets sont guidés dans la chaussure dans des gaines individuelles, indiquées 56 sur la Fig.3. Ces gaines 56 seront en général placées dans les parties latérales de tige, par exemple entre le matériau de la tige (cuir, textile, plastique) et sa doublure intérieure.

Comme indiqué ci-dessus, chacun des lacets a une extrémité 32i, 36i ancrée sur un bord 22, 28 respectif de la tige 14, à l’endroit où l’on trouve des œillets de passage de lacets dans les chaussures classiques. Différents moyens peuvent être envisagés pour ancrer ces extrémités, c’est-à-dire pour fixer fermement les extrémités sur la tige. Les extrémités de lacets pourraient être nouées, cousues ou rivetées.

Mais on utilise avantageusement un moyen de fixation qui procure un maintien ferme de l'extrémité du lacet, tout en permettant un réglage fin et individuel de la tension du lacet. On peut par exemple employer une vis type banjo, indiquée 60 sur les figures, c’est-à-dire une vis formée d’une tige filetée avec une tête, et comprenant à la base de la tête une section, généralement lisse, avec un trou traversant. La tête comprend une empreinte pour être vissée ou dévissée par un outil, en particulier un tournevis comme représenté sur la figure 4. Alternativement, la tête de vis pourrait comprendre un papillon ou une autre forme facilitant la manipulation avec les doigts. La vis banjo coopère pour son vissage avec une douille taraudée (non montrée) fixée dans la tige, au point d'ancrage désiré.

On notera qu'un tel moyen de fixation avec réglage individuel manuel de la tension du lacet se révèle extrêmement avantageux en pratique, puisqu'il permet un réglage fin de la tension de chaque lacet, et donc une adaptation du laçage au coup de pied du porteur de chaussure.

Sur la figure 6 on reconnaît le tambour enrouleur dans son boîtier. Le boîtier est logé partiellement dans la semelle inférieure et partiellement dans une semelle intérieure couvrant la semelle inférieure. On remarque les gaines 56 qui partent depuis le boîtier 52 et remontent en direction de la languette en passant dans la paroi de la tige, c'est-à-dire entre le tissu extérieur de tige 14i et sa doublure intérieure 142.

La commande du dispositif de serrage peut se faire au moyen d'un bouton 62 situé sur la chaussure et/ou sans fil au moyen d'un terminal communicant (non représenté).

Le bouton peut être placé au niveau de la semelle, et peut avoir une position de repos, une position de serrage et une position de desserrage. Alternativement, on peut utiliser un simple poussoir qui commandera en séquence un serrage ou desserrage, dont l'intensité dépend de la durée de pression du bouton.

Le terminal communicant peut être par exemple un téléphone mobile (smartphone), un PDA, une tablette, etc.

La liaison sans fil entre le dispositif de serrage et le terminal communicant se fait par l’intermédiaire d’une communication sans fil pouvant être de type Bluetooth, permettant une liaison simplifiée, une consommation d’énergie faible dans la communication et une large gamme d’appareils communicants compatibles. La communication peut se faire par d’autres réseaux comme les réseaux cellulaires, satellites, WI-FI, ou autres. A cet effet, le dispositif de serrage comprend donc un module de communication sans fil avec antenne (non représentés), préférablement intégré à l'unité de commande 55, permettant de commander le circuit de commande à distance.

Le terminal communicant met en œuvre un programme qui comprend des moyens de code aptes à commander le fonctionnement du moteur électrique dans le sens de rotation désiré, selon qu'on souhaite serrer ou desserrer les lacets. Ce terminal, respectivement programme, est également configuré pour mémoriser une ou plusieurs positions de serrage pour le pied droit et gauche, et ceci en relation avec une chaussure donnée. Les chaussures sont donc identifiées dans le terminal, ce qui permet de commander et mémoriser le serrage de lacet sur plusieurs paires de chaussure avec le même terminal de commande. A cet effet, on pourra mesurer la force de serrage au moyen d'un capteur de couple positionné au niveau de l'axe du moteur ou du tambour. Alternativement l'unité de contrôle 55 peut être conçue pour estimer cette force de serrage. On pourra également régler et mémoriser, via le terminal, la vitesse de serrage du moteur.

Ces différents réglages vont permettre de mémoriser des réglages qui correspondent à diverses situations d'utilisation de la chaussure, par exemple un réglage de serrage hiver et/ou été, ou encore avec ou sans chaussettes, voir selon l'épaisseur de chaussettes...

Outre la commande du moteur et la communication, l'unité de commande 55 peut être conçue pour gérer d'autres fonctionnalités (le cas échéant avec des capteurs appropriés) et notamment collecter des informations relatives à l'utilisateur, par exemple comptage de pas, détermination de distances, calories, itinéraire, etc...

On notera que l'ensemble moteur réducteur est avantageusement conçu pour rester bloqué en position lorsque le moteur n'est pas alimenté en courant. L'immobilisation du moteur entraîne l'immobilisation du tambour enrouleur, ce qui évite que les lacets ne se desserrent après un actionnement de serrage.

Comme indiqué ci-avant, la batterie est préférablement du type rechargeable. On peut utiliser une batterie du type Lithium-Polymère rechargeable (ou autre), garantissant une durée de vie importante et une résistance aux chocs, ainsi qu’une place réduite dans la semelle.

La recharge de la batterie peut être réalisée selon différentes technologies: - par chargeur, avec un connecteur affleurant au niveau de la semelle; - avec un dispositif de recharge mécanique intégré à la semelle, comme par exemple dispositif piézoélectrique apte à fournir une énergie électrique à partir de la marche; - avec un dispositif sans contact, par exemple par induction.

Claims (14)

1. Revendications

   1. Chaussure à laçage automatique, comprenant : un semelage (12) surmonté d'une tige (14); un jeu de lacets (32, 36) pour le serrage de la tige en rapprochant deux régions de tige (22, 28) ; un moyen de serrage de lacets (40) à actionnement électrique agencé dans un logement du semelage, et apte à être déclenché sélectivement par l'utilisateur pour serrer ou desserrer les lacets ; caractérisé en ce que le jeu de lacets comprend : au moins un premier lacet (32) dont une première extrémité (320 est ancrée sur une première région de tige (20), le premier lacet passant par-dessus le pied pour rejoindre une deuxième région de tige (26), jusqu'au moyen de serrage de lacets (40) par lequel il est entraîné par sa deuxième extrémité (322); et au moins un deuxième lacet (36) dont une première extrémité (36i) est ancrée sur la deuxième région de tige (26), le deuxième lacet passant pardessus le pied pour rejoindre la première région de tige (20) jusqu'au moyen de serrage de lacets (40) par lequel il est entraîné par sa deuxième extrémité (362).
2. 2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première extrémité (32i, 36^ de chaque lacet est fixée à la tige au moyen d'un point d'ancrage (60) comprenant un moyen de serrage manuel du lacet permettant un ajustement de tension du lacet.
3. 3. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que le point d'ancrage (60) comprend une vis formée d'une tige filetée avec une tête, et comprenant à la base de la tête une section, généralement lisse, avec un trou traversant, trou dans lequel s’engage la première extrémité de lacet.
4. 4. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyen de serrage (40) comprend un tambour enrouleur (42) couplé à un moteur électrique (44), de préférence via un réducteur intégré.
5. 5. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que le tambour enrouleur (42) comprend un arbre rotatif avec une section d’enroulement respective pour chaque extrémité d'enroulement de lacet.
6. 6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'ensemble des premiers et deuxièmes lacets (32, 36) s'enroulent sur le même tambour enrouleur (42), chacun au niveau de leur sections d'enroulement respectives.
7. 7. Chaussure selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que l’extrémité d'enroulement de chaque lacet est engagée dans un trou traversant du tambour enrouleur (42), dans la section d'enroulement respective.
8. 8. Chaussure selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, caractérisée en ce que le tambour enrouleur est positionné dans la semelle environ à hauteur des lacets, vu dans la direction longitudinale de la chaussure.
9. 9. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les lacets sont en partie au moins guidés dans des gaines (56) le long de la tige, les gaines étant apparentes ou intégrées dans la paroi de la tige.
10. 10. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les lacets sont disposés sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'ouverture séparant les régions de tige à rapprocher.
11. 11. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le jeu de lacets comprend au moins deux ou trois premiers lacets et au moins deux ou trois deuxièmes lacets, les lacets étant agencés en alternance, et s'étendent préférablement sensiblement parallèlement entre eux au-dessus du pied.
12. 12. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyen de serrage de lacets automatique comprend une unité de commande configurée pour opérer la rotation du moteur dans le sens du serrage ou desserrage.
13. 13. Chaussure selon la revendication 12, caractérisée par un bouton de commande (62) accessible de l'extérieur de la chaussure et relié à l'unité de commande.
14. 14. Chaussure selon la revendication 12 ou 13, caractérisée en ce que l'unité de commande est configurée pour communiquer sans fil avec un terminal communiquant, à partir duquel un utilisateur peut commander le serrage ou desserrage des lacets.