FR3066679A1 - Chaussure auto-lacante - Google Patents

Abstract

Chaussure à laçage automatique, comprenant: un semelage surmonté d'une tige ; un lacet unique pour le serrage de la tige en rapprochant deux régions de tige ; un moyen de serrage de lacets à actionnement électrique agencé dans des carénages situés sur les partie latérales opposées de la tige, et apte à être déclenché sélectivement par l'utilisateur pour serrer ou desserrer les lacets ; caractérisé en ce que le jeu de lacets comprend : un unique lacet dont une première extrémité est ancrée sur une première région de tige à un point A, le premier lacet passant par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du premier vérin qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la partie latérale extérieure, part ensuite de nouveau s'insérer à un point B situé en aval du point A sur la même région de tige ; à partir du point B, le lacet passant par-dessus le pied part s'insérer dans la deuxième région de tige à un point C, ressort et passe par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du second vérin qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la partie latérale intérieure, et finit par aller ancrer sa deuxième extrémité en un point D, situé sur la même région de tige.

Description

Chaussure auto-laçante

Domaine technique

La présente invention concerne le domaine des chaussures. Plus, précisément, l'invention concerne une chaussure comprenant un système de serrage automatique de la chaussure.

Etat de la technique

La plupart des chaussures sont munies de lacets qui doivent être serrés et noués avant la marche, obligeant leurs porteurs à se pencher et/ou s'accroupir pour manipuler les lacets. Pour diverses raisons, le laçage peut être problématique: problèmes d'équilibre, accidents, arthrose, blessures aux mains... Pour les personnes pressées, le laçage peut être considéré comme une perte de temps. Le laçage automatique des chaussures est une solution à ces différentes problématiques et des solutions ont déjà été mises au point.

Le WO 2004/034831 décrit par exemple une chaussure à laçage assisté. Dans une variante de l'invention, deux lacets s'entrecroisent au-dessus de la languette de la chaussure pour former un laçage sur la partie avant de la chaussure. Chaque lacet a une extrémité fixée au niveau d'un œillet inférieur (proche des doigts de pieds), remonte en passant de manière croisée à travers les œillets longeant la languette, puis est guidé dans la paroi de la tige de chaussure vers la semelle, où son extrémité opposée est connectée à un mécanisme de serrage. Le mécanisme de serrage est logé dans une cavité de la semelle, sous le talon. Il comprend un axe avec roue à rochet sur lequel s'enroulent les lacets. Un lacet dit "lacet d'engagement" est enroulé dans le sens inverse des lacets. Le serrage des lacets se fait en tirant à la main le lacet d'engagement. Un levier associé à la roue à rochet permet de libérer l'axe et desserrer les lacets.

La solution proposée dans le WO 2004/034831 permet un laçage plus rapide, mais il n'est pas complètement automatisé. De plus, vu le cheminement des lacets sur et dans la chaussure, et le point d'application de la force de serrage, il est clair que le bas du laçage sera, en pratique, mal serré. Enfin, le mécanisme proposé est complexe.

Le WO 2009/134858 décrit une chaussure à laçage automatique intégré, actionné électriquement. Les lacets sont plats, du type ruban, et fixés chacun par une extrémité au bord de la tige bordant la languette. Les lacets traversent la languette, parallèlement entre eux, pour s'engager dans la partie latérale de tige opposée et rejoindre la semelle. Dans la semelle, les extrémités des lacets sont fixées à une barre d'attelage. La barre d'attelage est mobile transversalement (par rapport la longueur de la chaussure) au moyen de deux bandes d'attelage rugueuses coopérant avec deux cylindres dentés montés sur un arbre entraîné par un moteur électrique. La rotation du moteur dans un sens ou dans l'autre permet de serrer ou desserrer les lacets.

La solution proposée WO 2009/134858 est entièrement automatique, l'utilisateur n'ayant qu'à chausser et appuyer sur un bouton pour serrer les lacets. Mais on pourra noter que le serrage s'effectue en tirant uniquement sur un côté latéral de la tige, ce qui peut être désagréable. Par ailleurs, le mécanisme décrit est volumineux et complexe.

Le FR3038815 Al décrit une chaussure dotée d'un système de laçage automatique composé d'au moins 2 jeux de lacets et d'un tambour enrouleur, permettant d'affiner le serrage. Ce système a pour inconvénient d'entraîner une usure rapide du lacet qui, à moyen terme, crée des nœuds pouvant entraver le fonctionnement dudit système.

Objet de l'invention

Un objectif de la présente invention est de proposer une chaussure avec un dispositif de laçage automatique amélioré, de conception simple et permettant un serrage efficace.

Description générale de l'invention

La présente invention concerne une chaussure à laçage automatique, comprenant un semelage surmonté d'une tige sur laquelle l'on retrouve fixés deux vérins autour desquels s'entrelacent un lacet. Les vérins constitue un moyen de serrage de lacet à actionnement électronique, agencé dans des carénages situés de part et d'autre de la tige, et apte à être déclenché sélectivement par l’utilisateur afin de serrer ou desserrer la tige de la chaussure.

Conformément à l'invention, on utilise deux vérins, placé de part et d'autre de la tige à l'intérieur de carénages, ainsi qu'un lacet unique. Le premier vérin est implanté dans une première région de tige et le deuxième vérin dans une deuxième région de tige. Le lacet unique a une première extrémité ancrée sur la deuxième région de tige à un premier point donné, passant par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du premier vérin (qui se trouve dans la partie de tige opposée), repart ensuite s'insérer sur la deuxième partie de tige à un deuxième point donné. A partir de ce deuxième point, le lacet passant par-dessus le pied part s'insérer dans un troisième point situé dans la première partie de tige, ressort et passe par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du deuxième vérin (qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la deuxième partie de tige), et finit par aller se fixer par sa deuxième extrémité à un quatrième point donné, parallèle au premier point, situé sur la première partie de tige. De telle sorte que, le lacet n'étant aucunement fixée aux vérins, s'entrelace uniquement de manière à former un nœud lâche autour de chacun des deux vérins.

En outre, chacun des deux vérins est (par définition), composé d'un moteur à sa base, au bout duquel l'on trouve une tige filetée. Le vérin monte et descend grâce à l'action du moteur sur la tige filetée. Et les deux vérins, lorsqu'ils sont actionnés, serrent ou desserrent le fil en exerçant une pression sur le lacet ou en relâchant celui-ci.

La chaussure selon l'invention comprend ainsi un lacet et deux vérins. Les deux vérins sont insérés dans des carénages que l'on retrouve de chaque côté de la tige. Le lacet a chacune de ses deux extrémités cousue (c'est-à-dire fixée de manière non mobile ni coulissante par rapport à la tige) sur des bords de tige opposés. Avantageusement, les deux extrémités du lacet sont disposées sensiblement transversalement par rapport à l'axe de la découpe séparant les deux régions, et de manière sensiblement parallèles d'une extrémité à une autre. Le lacet forme un demi-cercle autour de chacun des deux vérins, s'entrecroise, et s'étend préférablement sensiblement parallèlement entre les différents points dans lesquels il s'insère, au-dessus du pied.

Selon un mode de réalisation, le moyen de serrage que constituent les deux vérins comprend un moteur électrique couplé à une tige filetée. Ce moyen de serrage est préférablement situé à l'extérieur de la chaussure, dans des carénages situés chacun de part et d'autre de la tige. De préférence, les vérins sont en partie au moins guidés dans des carénages situés le long de la tige. Le lacet unique a chacune de ses extrémités attachée fixement à un bord de tige opposée. Par exemple chaque extrémité du lacet peut être soudée, collée ou nouée à son bord de tige. Outre le fait que le lacet ait ses extrémités fixement attachées au bord de tige, celle-ci s'entrelacent savamment autour de chacun des deux vérins de sorte que, l'activation des vérins entraîne le serrage ou le desserrage du lacet.

On notera que le terme lacet est compris ici dans son sens traditionnel, c'est-à-dire un cordon souple, de section typiquement plate ou ronde, apte à resserrer la tige d'une chaussure.

En pratique, la longueur du lacet peut être choisie, en fonction de la taille de la chaussure, de la largeur du pied et de la dimension longitudinale des deux régions de tige. Il est toutefois possible également de prévoir, par un système d'ajustement manuel, que la longueur du lacet puisse être réglable. On appréciera en effet que, selon une variante avantageuse de l'invention, chacune des extrémités du lacet soit fixé à la tige au moyen d'un point d'ancrage permettant un ajustement de la longueur du lacet. Le point d'ancrage peut prendre la forme d'une vis banjo, ou similaire. En particulier, la vis est formée d'une tige filetée avec une tête, et comprenant à la base de la tête une section, généralement lisse, avec un trou traversant, trou dans lequel s'engage l'extrémité du lacet.

On appréciera encore que selon une variante avantageuse de l'invention, chacune des extrémités du lacet est fixée à un bord de tige opposé de manière non mobile ni coulissante. Aussi, chaque vérin, outre le fait qu'il soit inséré dans les carénages se trouvant sur les parties latérale de la tige, est rattaché à la languette de la chaussure au moyen par exemple d'embouts taraudés. Ces embouts taraudés se retrouvent au bout d'un fil qui traverse horizontalement de part et d'autre l'intérieur de la languette, de telle sorte que les vérins soient également rattachés à la languette. A cet effet, les têtes des vérins sont elles aussi taraudées afin de pouvoir être vissées aux embouts du fil.

Le moyen automatique de serrage du lacet comprend une unité de commande configurée pour opérer la mise en route du moteur dans le sens de l'ouverture ou de la fermeture des vérins.

Pour l'actionnement du dispositif de serrage, un bouton de commande est avantageusement agencé sur la chaussure de sorte à être accessible de l'extérieur de la chaussure, et est relié à l'unité de commande. On peut par exemple placer un tel bouton au niveau d'une des carénages placés sur la tige.

Alternativement ou en complément, l'unité de commande est configurée pour communiquer sans fil avec un terminal communiquant, à partir duquel un utilisateur peut commander le serrage ou le desserrage des lacets. Le terminal communiquant est typiquement configuré pour opérer le réglage des deux chaussures d'une même paire, et pour mémoriser des réglages de serrage d'une ou plusieurs chaussures. L'invention peut être mise en œuvre dans tous types de chaussure à lacets, qu'il s'agisse de chaussures de sport, de ville, de marche, de détente, etc.

Brève description des dessins D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de réalisation avantageux présenté ci-dessous, à titre d'illustration, avec référence aux dessins annexés. Ceux-ci montrent:

Fig. 1 : une vue de principe (côté extérieur du pied) d'une chaussure comprenant une variante du présent moyen de serrage de lacets en position ouvert

Fig 2 : une vue de principe (côté extérieur du pied) d'une chaussure comprenant une variante du présent moyen de serrage de lacets en position fermée.

Fig 3 : un autre vue latérale de la chaussure de la Fig.l avec la languette grande ouverte ;

Fig. 4 : un autre vue latérale de la chaussure de la Fig.l avec la languette fermée ;

Fig. 5 : un schéma de principe de la chaussure équipée du présent moyen de serrage de lacets ;

Fig. 6 : une vue de dessus de la chaussure de la Fig.l en position desserrée ;

Fig. 7 : une vue de dessus de la chaussure de la Fig.l en position serrée ;

Fig. 8 : un schéma de principe de la languette intérieure de la chaussure de la Fig. 1 ;

Description détaillée d'au moins un mode de réalisation

Les figures jointes présentent une variante de réalisation d'une chaussure 11 comprenant le présent moyen de serrage de lacets à actionnement électrique, ci-après appelé aussi dispositif de serrage.

La chaussure 11 comprend principalement un semelage 12, partie inférieure qui protège la plante des pieds, plus ou moins relevée à l'arrière par le talon, et une tige 14, partie supérieure qui enveloppe le pied. Elle peut être limitée à la cheville ou être montante.

Classiquement, le semelage 12 ou semelle peut se décliner en une ou plusieurs parties. On trouve généralement une couche de semelle supérieure en contact direct avec le pied de l'utilisateur et une couche de semelle inférieure en contact direct avec le sol ou plus généralement l'environnement extérieur.

Les chaussures dont la tige recouvre tout le dessus du pied ont classiquement une ouverture longitudinale (ou découpe ou échancrure) dans la tige au niveau du coup de pied. Cette ouverture est couverte par une languette 30 et un lacet de serrage est positionné sur chacun des bords de cette ouverture.

En se référant aux figures 1, 2, 3,4, 6 et 7, on distingue donc pour la tige 14 : - la partie antérieure 16 située au niveau du dessus des orteils (aussi souvent appelée empeigne) ; - une partie arrière 18 qui entoure le talon ; - une partie latérale extérieure 20 (aussi appelée quartier extérieur), avec une partie de bord 22 délimitant une ouverture centrale 24 sur le dessus du pied ; - une partie latérale intérieure 26 (aussi appelée quartier intérieur), avec une partie de bord 28 délimitant l'ouverture centrale 24; - un vérin 1 vl implantée sur la partie latérale extérieure 20, possiblement dans un carénage en TPU ou autre ; - un vérin 2 v2 implantée sur la partie latérale intérieure 26, possiblement dans un carénage en TPU ou autre ; - une languette 30 s'étendant sur le dessus du pied à partir de la partie antérieure 16, couvrant l'ouverture entre les bords 22, 28 des parties latérales.

Un lacet est prévu pour le serrage de la tige au niveau de l'ouverture 24, en rapprochant les bords 22, 28. Ce lacet fait partie du système de laçage de la chaussure et coopère avec le dispositif de serrage de lacets, que constitue les vérins 1 et 2 implantés de part et d'autre de la tige 14, illustré plus en détails à la figure 5.

On remarquera que le lacet a une première extrémité 32i ancrée sur le bord 28 de la partie latérale intérieure 26 de la tige à un point A, passe par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du vérin 1 (qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la partie latérale extérieure 20), pour ensuite aller de nouveau s'insérer sur le bord 28, mais cette fois-ci à un point B, (qui est) parallèle au point A. A partir du point B, le lacet passant par-dessus le pied part s'insérer dans la partie de tige opposée, plus précisément à un point C situé sur le bord 22 de la partie latérale extérieure 20, ressort et passe de nouveau par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du vérin 2 (qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la partie latérale intérieure 26), et finit par aller s'insérer sur le bord 22 mais cette fois-ci à un point D. De telle sorte que la deuxième extrémité du lacet 322 se retrouve ancrée sur le bord 22 de la partie latérale extérieure 20 au point D.

On a ainsi un lacet individuel 32, fixé par sa première extrémité à un premier point d1 un bord de tige, s'insérant ensuite sur un deuxième point de ce même bord de tige en aval du premier, puis passant transversalement (par rapport à l'axe de l'ouverture dans la tige, confondu ici avec la direction longitudinale de la chaussure) sur le dessus du pied, par rejoindre l'autre bord de tige et s'insérer à un troisième point, d'en sortir et d'aller se fixer sur un quatrième point placé lui aussi sur cet autre bord de tige.

La figure 5 illustre de manière plus schématiquele dispositif de serrage, désigné 41, tel qu'il peut être intègre dans le semelage 12. Le dispositif 41 comprend deux vérins vl et v2 qui intègrent chacun une tige filetée (non montré) couplé en rotation à un moteur électrique (44). Et le lacet unique a chacune de ses extrémités 32i, 322 ancrée respectivement sur le bord 28 et 22 de la tige 14.

Dans la variante, l'on a un unique lacet dont la première extrémité est fixée à un premier point (A) d'un bord de tige (22), et l'autre extrémité à un autre point (D) situé sur le bord de tige opposé (28), symétriquement au premier, par rapport à l'axe transversal séparant les deux parties latérales (20 et 26). Ainsi, chacune des extrémités du lacet va de pair avec le vérin se trouvant dans la tige opposée au bord de tige sur lequel il se trouve. De telle sorte que, l'actionnement des vérins exerce une action sur les lacets entraînant le serrage ou le desserrage de la chaussure. Lorsque les vérins sont descendus ou fermés, on a un serrage de la chaussure dû au serrage des lacets de part et d'autre de la tige suite à l'actionnement des vérins. Lorsque les vérins sont montés ou ouverts, on a un desserrage de la chaussure causé par le relâchement de la tension.

Le dispositif de serrage 41 comprend une unité de commande 56, situé hors du boîtier et incarné par le téléphone de l'utilisateur, qui comprend l'électronique/logique de contrôle du moteur.

Dans la Fig.l, on voit le vérin 1 monté ou ouvert sur lequel l'on retrouve, formant un demi-cercle (tout en étant fixé au bord de tige de la partie latérale extérieure 20), le lacet unique. Le vérin 1 ainsi que le vérin 2 (que l'on ne voit pas sur la Fig. 1) sont implantés respectivement dans la partie latérale extérieure 20 et dans la partie latérale intérieure 26, de préférence, dans des carénages individuelles, indiquées 57 et 58. Ces carénages seront en général placés dans les parties latérales de tige.

Comme indiqué ci-dessus, le lacet unique a chacune de ses extrémités 32i, 322 ancrée respectivement sur les bords 28 et 22 de la tige 14, à l'endroit où l'on trouve habituellement des œillets de passage de lacets dans les chaussures classiques. Différents moyens peuvent être envisagés pour ancrer ces extrémités, c'est-à-dire pour fixer les extrémités de manière fixe, non-coulissante ni mobile. Les extrémités de lacets pourraient être nouées, cousues ou rivetées.

Mais on utilise avantageusement un moyen de fixation qui permet en outre un réglage fin et individuel de la longueur du lacet. On peut par exemple employer une vis type banjo, indiquée 62 sur les figures, c'est-à-dire une vis formée d'une tige filetée avec une tête, et comprenant à la base de la tête une section, généralement lisse, avec un trou traversant. La tête comprend une empreinte pour être vissée ou dévissée par un outil, en particulier un tournevis.

Pour permettre un serrage plus efficace de la chaussure, il est possible de prévoir que les vérins, outre le fait qu'ils soient implantés sur la tige, soient également rattachés à la languette de la chaussure. On peut par exemple employer deux embouts à visser, c'est-à-dire des embouts taraudés. Ces embouts taraudés que l'on retrouverait au bout d'un fil unique qui traverserait horizontalement de part et d'autre le haut intérieur de la languette 30, comme on peut le voir sur la fig. 8, pourront être couplés avec les vérins 1 et 2 afin de leur servir de deuxième attache. A cette occasion, les vérins auront une tête vissée.

On admettra aussi que, dans une variante avantageuse de la chaussure, l'ensemble fil-embouts taraudés servant de seconde attache aux vérins soit disposé dans la partie intérieure de la languette 30 au moyen d'un système d'accroche Velcro®. De tel sorte que, si pour une raison quelconque il est impossible d'actionner le desserrage automatique de la chaussure, il soit possible de desserrer manuellement celle-ci. En tirant sur le haut de la languette afin de dispatcher/ décrocher l'ensemble fil-embouts taraudés servant de seconde attache aux vérins, pour ensuite n'avoir plus qu'à dévisser les embouts de manière à libérer/relâcher le lacet aux fins de desserrer la tige.

Sur la figure 6 on reconnaît le moteur du vérin couplé à la tige liftée permettant de monter ou descendre le vérin. Le moteur est logé à l'intérieur du vérin qui lui-même est situé dans un carénage, fixé sur la partie latérale de la tige. On remarque les carénages 57 et 58 qui partent depuis la semelle 12 et remontent en direction de la languette en passant sur la paroi de la tige.

La commande du dispositif de serrage peut se faire au moyen d'un bouton 62 situé sur la chaussure et/ou sans fil au moyen d'un terminal communicant (non représenté).

Le bouton peut être placé au niveau du carénage 58, et peut avoir une position de serrage et une position de desserrage. Alternativement, on peut utiliser un simple poussoir qui commandera en séquence un serrage ou desserrage, dont l'intensité dépend de la durée de pression du bouton.

Le terminal communicant peut être par un exemple téléphone mobile (smartphone), un PDA, une tablette, etc.

La liaison sans fil entre le dispositif de serrage et le terminal communicant se fait par l'intermédiaire d'une communication sans fil pouvant être de type Bluetooth, permettant une liaison simplifiée, une consommation d'énergie faible dans la communication et une gamme d'appareils communicant compatibles importante. La communication peut se faire par d'autres réseaux comme les réseaux cellulaires, satellites, WI-FI, ou autres. A cet effet, le dispositif de serrage comprend donc un module de communication sans fil avec antenne (non représentés), préférablement intégré à l'imité de commande 55, permettant de commander le circuit de commande à distance.

Le terminal communicant met en œuvre un programme qui comprend des moyens de code aptes à commander le fonctionnement du moteur électrique dans les sens désirés, selon qu'on souhaite serrer ou desserrer les lacets. Ce terminal, respectivement programme, est également configuré pour mémoriser une ou plusieurs positions de serrage pour le pied droit et gauche, et ceci en relation avec une chaussure donnée. Les chaussures sont donc identifiées dans le terminal, ce qui permet de commander et mémoriser le serrage de lacet sur plusieurs paires de chaussure avec le même terminal de commande. A cet effet, on pourra mesurer la force de serrage au moyen d'un capteur de couple positionné au niveau du moteur. Alternativement l'unité de contrôle 55 peut être conçue pour estimer cette force de serrage.

Outre la commande du moteur et la communication, l'unité de commande 55 peut être conçue pour gérer d'autres fonctionnalités (le cas échéant avec des capteurs appropriés) et notamment collecter des informations relatives à l'utilisateur, par exemple comptage de pas, détermination de distances, calories, itinéraire, etc...

On notera que l'ensemble moteur est avantageusement conçu pour rester bloqué en position lorsque le moteur n'est pas alimenté en courant. L'immobilisation du moteur entraîne l'immobilisation des vérins ce qui évite que les lacets ne se desserrent après un actionnement de serrage.

Comme indiqué ci-avant, la batterie est préférablement du type rechargeable. On peut utiliser une batterie du type Lithium-Polymère rechargeable (ou autre), garantissant une durée de vie importante et une résistance aux chocs, ainsi qu'une place réduite dans la semelle.

La recharge de la batterie peut être réalisée selon différentes technologies: - par chargeur, avec un connecteur affleurant au niveau de la semelle; - avec un dispositif de recharge mécanique intégré à la semelle, comme par exemple dispositif piézoélectrique apte fournir une énergie électrique à partir de la marche; - avec un dispositif sans contact, par exemple par induction

Claims (11)

1. Revendications

   1. Chaussure à laçage automatique, comprenant: un semelage surmonté d'une tige ; un lacet unique pour le serrage de la tige en rapprochant deux régions de tige ; un moyen de serrage de lacets à actionnement électrique agencé dans des carénages situés sur les partie latérales opposées de la tige, et apte à être déclenché sélectivement par l'utilisateur pour serrer ou desserrer les lacets ; caractérisé en ce que le jeu de lacets comprend : un unique lacet dont une première extrémité est ancrée sur une première région de tige à un point A, le premier lacet passant par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du premier vérin qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la partie latérale extérieure, part ensuite de nouveau s'insérer à un point B situé en aval du point A sur la même région de tige ; à partir du point B, le lacet passant par-dessus le pied part s'insérer dans la deuxième région de tige à un point C, ressort et passe par-dessus le pied pour aller former un demi-cercle vers l'extérieur autour du second vérin qui se trouve dans la partie de tige opposée, c'est-à-dire la partie latérale intérieure, et finit par aller ancrer sa deuxième extrémité en un point D, situé sur la même région de tige.
2. 2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de serrage comprend deux vérins qui intègrent chacun une tige filetée couplée en rotation à un moteur électrique.
3. 3. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les vérins, ainsi que l'unité de commande, sont préférablement positionnés à l'extérieur de la chaussure, dans des carénages situées chacun sur une région de tige opposée.
4. 4. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les vérins sont rattachés à la languette de la chaussure par le biais d'embouts taraudés reliés entre eux par un fil fixé à l'intérieur de la languette au moyen d'un système d'accroche Velcro® à l'intérieur de la languette.
5. 5. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les deux extrémités du lacet sont disposées sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'ouverture séparant les régions de tige à rapprocher.
6. 6. Chaussure selon la revendication 4, caractérisée en ce que le lacet forme un demi-cercle autour des deux vérins, s'entrecroise, et s'étend entre les différents points dans lequel il s'insère au-dessus du pied.
7. 7. Chaussure selon la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que chacune des extrémités du lacet est fixée à un bord de tige opposée de manière non mobile ni coulissant/au moyen d'un point d'ancrage comprenant un moyen de réglage manuel de la longueur du lacet.
8. 8. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les points d'ancrages matérialisées par les points A et D, comprennent chacun une vis formée d'une tige filetée avec une tête, et comprenant à la base de la tête une section, généralement lisse, avec un trou traversant, trou dans lequel s'engage l'extrémité du lacet.
9. 9. Chaussure selon la revendication 6, caractérisée en ce que le moyen automatique de serrage du lacet comprend une unité de commande configurée pour opérer l'activation des vérins dans le sens de l'ouverture ou de la fermeture.
10. 10. Chaussure selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un bouton de commande est accessible de l'extérieur de la chaussure et est relié à l'unité de commande.
11. 11. Chaussure selon la revendication 10, caractérisée en ce que l'unité de commande est configurée pour communiquer sans fil avec un terminal communiquant, à partir duquel un utilisateur peut commander le serrage ou desserrage du lacet.