FR3034481B1 - Dispositif de transmission de couple pour un vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de transmission de couple pour un véhicule automobile, comportant un élément d'entrée de couple (7a, 7b), un élément de sortie de couple (24, 8), au moins un premier organe élastique (10a) et au moins un deuxième organe élastique (10b), agencés en série par l'intermédiaire d'un organe de phasage (29a, 29b), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un troisième organe élastique (10c) monté avec un jeu circonférentiel entre l'organe de phasage (29a, 29b) et l'élément de sortie de couple (24, 8), en parallèle du deuxième organe élastique (10b) et conçu pour agir à l'encontre de la rotation de l'organe de phasage (29a, 29b) par rapport à l'élément de sortie de couple (24, 8).

Description

La présente invention concerne un dispositif de transmission de couple pour un véhicule automobile.

Un tel dispositif comporte de façon générale un élément d’entrée de couple, destiné à être couplé directement ou indirectement à un vilebrequin, un élément de sortie de couple destiné à être couplé à un arbre d’entrée d’une boîte de vitesses, et un premier groupe d’organes élastiques montés entre les éléments d’entrée et de sortie de couple et agissant à l’encontre de la rotation de l’un desdits éléments d’entrée et de sortie de couple par rapport à l’autre.

Lorsque le dispositif de transmission de couple est de type LTD (Long Travel Damper), il comprend plusieurs paires d’organes élastiques, les organes élastiques d’une même paire étant agencés en série par l’intermédiaire d’un organe de phasage de façon à ce que les organes élastiques de chaque groupe se déforment en phase les uns avec les autres.

Afin de permettre l’amortissement de couples importants, il est connu d’ajouter au dispositif précité un second groupe d’organes élastiques, montés avec jeu entre les éléments d’entrée et de sortie de couple, en parallèle du premier groupe d’organes élastiques et conçus pour agir à l’encontre de la rotation de l’un desdits éléments d’entrée ou de sortie de couple sur une plage angulaire limitée, en particulier en fin de course angulaire. La course angulaire, ou le décalage angulaire noté a, de l’élément d’entrée de couple par rapport à l’élément de sortie de couple, est définie par rapport à une position de repos (a=0) dans laquelle aucun couple n’est transmis au travers du dispositif.

Le second groupe d’organes élastiques permet d’augmenter la raideur du dispositif d’amortissement en fin de course angulaire, c’est-à-dire pour un décalage angulaire a important de l’élément d’entrée de couple par rapport à l’élément de sortie de couple (ou inversement).

Le document US 2010/0133063 divulgue un dispositif de transmission de couple de type LTD, comportant deux groupes d’organes élastiques agencés en parallèle, le second groupe étant rendu actif uniquement en fin de course angulaire a de l’élément d’entrée de couple par rapport à l’élément de sortie de couple (ou inversement).

On constate que la représentation de la fonction M=f(a) définissant le couple M transmis au travers du dispositif en fonction du décalage angulaire a, comporte une première portion linéaire de pente Ka (pour les faibles valeurs du décalage angulaire a) et une seconde portion linéaire de pente Kb plus importante (pour les fortes valeurs du décalage angulaire a). Ka et Kb sont les raideurs angulaires du dispositif, respectivement en début et en fin de course angulaire. Si l’on définit par K1 les raideurs cumulées des premiers ressorts de chaque paire du premier groupe, par K2 les raideurs cumulées des seconds ressorts de chaque paire du premier groupe et par K3 les raideurs cumulées des ressorts du second groupe, alors Ka = (K1.K2)/(K1+K2) et Kb = Ka + K3. L’invention propose une alternative simple, efficace et économique aux dispositifs de transmission de couple de l’art antérieur. A cet effet, l’invention propose un dispositif de transmission de couple pour un véhicule automobile, comportant un élément d’entrée de couple, un élément de sortie de couple, au moins un premier organe élastique et au moins un deuxième organe élastique, agencés en série par l’intermédiaire d’un organe de phasage, de façon à ce que les premier et deuxième organes élastiques se déforment en phase l’un avec l’autre, l’organe de phasage étant mobile par rapport à l’élément d’entrée de couple et par rapport à l’élément de sortie de couple, le premier organe élastique étant monté entre l’élément d’entrée de couple et l’organe de phasage et étant conçu pour agir à l’encontre de la rotation de l’élément d’entrée de couple par rapport à l’organe de phasage, le deuxième organe élastique étant monté entre l’organe de phasage et l’élément de sortie de couple et étant conçu pour agir à l’encontre de la rotation de l’élément de sortie de couple par rapport à l’organe de phasage, sur une première plage angulaire, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un troisième organe élastique monté avec un jeu circonférentiel entre l’organe de phasage et l’élément de sortie de couple, en parallèle du deuxième organe élastique et conçu pour agir à l’encontre de la rotation de l’organe de phasage par rapport à l’élément de sortie de couple, sur une seconde plage angulaire, inférieure à la première plage angulaire.

Le dispositif peut comporter deux rondelles de guidage situées axialement de part et d’autre d’un voile annulaire, les rondelles de guidage appartenant à l’élément d’entrée de couple, le voile annulaire appartenant à l’élément de sortie de couple, ou inversement.

Par ailleurs, le voile annulaire peut comporter une partie annulaire à partir de laquelle des pattes s’étendent radialement vers l’extérieur, les premier et deuxième organes élastiques étant montés circonférentiellement entre lesdites pattes du voile.

En outre, le dispositif peut comporter un voile annulaire auxiliaire couplé en rotation à l’élément de sortie de couple, et deux rondelles de guidage auxiliaires, montées de part et d’autre du voile auxiliaire et aptes à pivoter par rapport audit voile auxiliaire, les rondelles de guidage auxiliaires étant montées avec un jeu circonférentiel par rapport à l’organe de phasage, le troisième organe élastique étant monté circonférentiellement entre le voile auxiliaire et les rondelles de guidage auxiliaires.

De plus, l’élément de sortie de couple ou l’élément d’entrée de couple peut comprendre un moyeu interne, destiné à être couplé à un arbre d’entrée d’une boîte de vitesses et comportant un logement annulaire dans lequel sont logés, au moins en partie, les rondelles de guidage auxiliaires, le voile auxiliaire et/ou le troisième organe élastique.

Dans ce cas, les rondelles de guidage auxiliaires peuvent être couplées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’au moins un organe de fixation, lesdites rondelles de guidage auxiliaires comportant au moins un plot s’étendant dans au moins une ouverture oblongue en forme d’arc de cercle ménagée dans l’organe de phasage, ou inversement, de façon à autoriser un débattement angulaire de l’organe de phasage par rapport aux rondelles de guidage auxiliaires, ledit débattement étant limité par appui dudit plot sur les extrémités circonférentielles de l’ouverture oblongue.

Par ailleurs, l’organe de phasage peut comporter au moins un premier élément comprenant une partie annulaire à partir de laquelle au moins une patte s’étend radialement vers l’intérieur, les premier et deuxième organes élastiques venant en appui circonférentiellement de part et d’autre de ladite patte de l’organe de phasage.

Dans ce cas, l’organe de phasage peut comporter au moins un second élément comportant une partie annulaire à partir de laquelle au moine une patte s’étend radialement vers l’extérieur, les premier et second éléments de l’organe de phasage étant couplés en rotation par l’intermédiaire d’au moins une entretoise, le troisième organe élastique étant monté avec jeu circonférentiel entre le second élément de l’organe de phasage et l’élément de sortie de couple. L’invention concerne en outre un convertisseur de couple hydrodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un dispositif du type précité.

Le dispositif selon l’invention peut également l’une au moins des caractéristiques suivantes : le voile annulaire auxiliaire comporte une partie annulaire à partir de laquelle au moins un plot fait saillie radialement vers l’extérieur, ledit plot étant engagé dans un logement ou une encoche de forme complémentaire du moyeu ou de l’élément de sortie de couple, afin de réaliser un couplage en rotation, le troisième organe élastique est situé radialement à l’intérieur du premier organe élastique et du deuxième organe élastique, des moyens d’amortissement pendulaires sont montés sur l’organe de phasage, les moyens d’amortissement pendulaires comportent un support annulaire sur lequel des masses pendulaires sont montées de façon mobile, le support des moyens d’amortissement pendulaires est couplé en rotation à l’organe de phasage par l’intermédiaire des entretoises servant à la fixation des premier et second éléments de l’organe de phasage, un moyeu cannelé est fixé sur l’une au moins des rondelles de guidage, ledit moyeu cannelé comporte une partie cylindrique cannelée à partir de laquelle une partie annulaire s’étend radialement vers l’intérieur, ladite partie annulaire radiale étant fixée à l’une des rondelles de guidage, par exemple par rivetage, l’organe de fixation des rondelles de guidage auxiliaires est formé par au moins une entretoise ou au moins un rivet, le plot desdites rondelles de guidage auxiliaire étant formé par ladite entretoise ou ledit rivet, les organes élastiques sont des ressorts hélicoïdaux de compression courbes et/ou droits. L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d’un convertisseur de couple équipé d’un dispositif de transmission de couple selon l’invention, la figure 2 est une vue en perspective du dispositif, la figure 3 est une vue éclatée, en perspective, du dispositif, la figure 4 est une vue en coupe axiale du dispositif, la figure 5 est une vue correspondant à la figure 6, dans laquelle le moyeu cannelé a été retiré, la figure 6 est une vue éclatée, en perspective, du moyeu interne, et du sous-ensemble formé par les rondelles de guidage auxiliaires, le voile auxiliaire et les troisièmes organes élastiques, les figures 7 et 8 sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du dispositif, la figure 9 est un diagramme représentant la fonction M=f(a) définissant le couple M transmis au travers du dispositif en fonction du décalage angulaire a entre l’élément d’entrée de couple et l’organe de phasage.

Un convertisseur de couple hydrodynamique selon l’invention est représenté schématiquement et de façon partielle à la figure 1. Ce convertisseur permet de transmettre un couple d’un arbre de sortie d’un moteur à combustion interne d’un véhicule automobile, tel par exemple qu’un vilebrequin 1, à un arbre d’entrée 2 d’une boîte de vitesses.

Le convertisseur de couple comporte classiquement une roue à aubes d’impulseur 3, apte à entraîner hydrocinétiquement une roue à aubes de turbine 4, par l’intermédiaire d’un réacteur 5.

La roue d’impulseur 3 est couplée au vilebrequin 1 et la roue de turbine 4 est couplée à un moyeu de turbine 6 (figure 4), lui-même couplé à deux rondelles de guidage 7, référencées 7a et 7b.

Comme cela est mieux visible à la figure 2, la rondelle de guidage 7b et le moyeu de turbine 6 sont montés rotatifs autour d’un moyeu central cannelé 8, destiné à être couplé à l’arbre d’entrée 2 de la boîte de vitesses.

La rondelle de guidage 7a est montée autour du moyeu de turbine 6 et fixée à celui-ci par l’intermédiaire de pions. Les deux rondelles de guidage 7a, 7b s’étendent radialement et délimitent entre elles un espace interne 9 (figure 4) servant notamment au logement de premiers organes élastiques 10a et de seconds organes élastiques 10b, qui sont par exemple des ressorts hélicoïdaux de compression.

La rondelle de guidage 7b comporte un rebord cylindrique 11 à sa périphérie radialement externe, s’étendant en direction de la rondelle de guidage 7a et fixé à celle-ci. L’extrémité libre du rebord cylindrique 11 comporte des languettes 13 s’étendant axialement au travers d’orifices 14 de la rondelle 7a (figure 3). Ces languettes 14 sont rivetées sur la périphérie externe de la rondelle de guidage 7a et peuvent être soudées à cette dernière, de manière à assurer la fixation des deux rondelles de guidage 7a, 7b.

Les rondelles de guidage 7a, 7b comportent classiquement des fenêtres 15 servant à loger les organes élastiques 10a, 10b.

Un moyeu cannelé 18 est également fixé par rivetage sur la face arrière de la rondelle de guidage 7b. Ce moyeu cannelé 18 comporte une partie radiale 19 fixée sur ladite face arrière de la rondelle de guidage 7b, et un rebord cylindrique cannelé 20 s’étendant vers l’arrière depuis la périphérie radialement externe de la partie radiale 19.

Un embrayage 21 (figure 1) permet de transmettre un couple du vilebrequin 1 aux rondelles de guidage 7, dans une phase de fonctionnement déterminée, sans faire intervenir la roue d’impulseur 3 et la roue de turbine 4. Cet embrayage 21 comporte un élément d’entrée 22 couplé au vilebrequin 1 et un élément de sortie 23, comprenant le moyeu cannelé 18.

Un voile annulaire 24 s’étendant radialement est monté dans l’espace interne et est fixé sur le moyeu central 8, par l’intermédiaire de rivets.

Comme cela est mieux visible à la figure 3, le voile annulaire 24 comporte une partie annulaire 25 radialement interne à partir de laquelle des pattes 26, par exemple au nombre de trois, s’étendent radialement vers l’extérieur. Chaque patte 26 comporte deux faces opposées 27 servant à l’appui des organes élastiques 10a, 10b, inclinées l’une par rapport à l’autre et par rapport à la direction radiale. Deux plots de butée 28 s’étendent circonférentiellement de part et d’autre de chaque patte 26, au niveau de sa périphérie externe.

Les organes élastiques 10a, 10b sont montés circonférentiellement entre le voile annulaire 24 et les rondelles de guidage 7a, 7b.

Plus particulièrement, les organes élastiques 10a, 10b sont agencés par paires. Les organes élastiques d’une même paire sont agencés en série par l’intermédiaire d’un organe de phasage commun 29, de façon à ce que les organes élastiques 10a, 10b se déforment en phase les uns avec les autres. Dans la forme de réalisation représentée aux figures, le convertisseur de couple comporte trois paires d’organes élastiques 10a, 10b.

Ainsi, pour chaque paire d’organes élastiques 10a, 10b, en fonction du sens de rotation des rondelles de guidage 7a, 7b par rapport au voile annulaire 24, l’un des organes élastiques (par exemple 10a) est destiné à prendre appui, d’une part, sur l’extrémité correspondante des fenêtres 15 des rondelles de guidage 7a, 7b et, d’autre part, sur l’organe de phasage 29. L’autre organe élastique (par exemple 10b) est alors destiné à prendre appui, d’une part, sur l’organe de phasage 29 et, d’autre part, sur l’une des faces 27 de la patte correspondante 26 du voile annulaire 24. L’organe de phasage 29 comporte un premier élément 29a comprenant une partie annulaire externe 30 à partir de laquelle des pattes 31, ici au nombre de trois, s’étendent radialement vers l’intérieur (figure 3). Chaque patte 31 comporte deux faces opposées 32 servant à l’appui des organes élastiques 10a, 10b, inclinées l’une par rapport à l’autre et par rapport à la direction radiale. Deux zones de butée 33, formant des épaulements, s’étendent circonférentiellement de part et d’autre de chaque patte 31.

Les plots de butée 28 des pattes 26 du voile annulaire 24 sont aptes à venir en appui respectivement sur les zones de butée 33 des parties d’appui 31 de l’organe de phasage 29.

Les plots 28 et les zones 33 sont positionnés et dimensionnés de manière à limiter la compression des organes élastiques 10a, 10b et éviter, lorsqu’il s’agit de ressorts hélicoïdaux, que les spires des ressorts soient jointives lors de leur compression, aussi bien dans le sens de rotation dit sens direct que dans le sens de rotation opposé, dit sens rétro. Le sens direct correspond au cas de fonctionnement dans lequel du couple est transmis de l’élément d’entrée de couple vers l’élément de sortie de couple. Dans certaines phases de fonctionnement, par exemple lorsque l’utilisateur retire brusquement son pied de l’accélérateur, un couple résistant est transmis de l’élément de sortie de couple vers l’élément d’entrée de couple, ce qui peut provoquer une rotation de l’organe de phasage 29 dans le sens rétro. L’organe de phasage 29 comporte en outre un second élément 29b comprenant une partie annulaire 34 en forme générale de cloche à partir de laquelle des pattes 35, ici au nombre de trois, s’étendent radialement vers l’intérieur. La partie annulaire 34 comporte en particulier des zones annulaires 36, 37, s’étendant radialement, situées respectivement en périphérie interne et externe, décalées axialement l’une par rapport à l’autre et reliées par une zone de liaison 38 annulaire et de profil courbe. Les pattes 35 s’étendent ainsi depuis la zone radialement externe 37.

Chaque patte 35 du second élément 29b est fixée à l’une des pattes 31 du premier élément 29a de l’organe de phasage 29, par l’intermédiaire d’entretoises de liaison plates 39.

Le dispositif comporte en outre des masses pendulaires 40 montées de façon mobile en périphérie radialement externe d’un support annulaire 41, la périphérie radialement interne dudit support 41 étant couplée en rotation avec les pattes 31 du premier élément 29a et avec les pattes 35 du second élément 29b de l’organe de phasage 29 par l’intermédiaire des entretoises 39.

Les masses pendulaires 40 sont montées de façon mobile sur le support 41 par l’intermédiaire d’entretoises 42 et de rouleaux (non visibles, comme cela est connu en soi, ces masses 40 étant destinées à améliorer la filtration des vibrations et des acyclismes de rotation.

Par ailleurs, comme cela est mieux visible à la figure 4, le moyeu central 8 comporte un logement annulaire 43 (figures 4 et 6) débouchant du côté de la rondelle de guidage 7b.

Dans ce logement 43 est monté un ensemble comportant deux rondelles de guidage auxiliaires 44, disposées de part et d’autre d’un voile auxiliaire 45. Les deux rondelles de guidage auxiliaires 44 sont reliées l’une à l’autre par des entretoises cylindriques 46 rivetées, ici au nombre de quatre, lesdites entretoises 46 comportant des extrémités formant des plots cylindriques 47, engagés dans des ouvertures oblongues 48 en forme d’arc de cercle, ménagées dans la zone interne 36 du second élément 29b de l’organe de phasage 29.

Les rondelles de guidage auxiliaires 44 peuvent donc pivoter par rapport à l’organe de phasage 29, dans une plage angulaire (jeu angulaire ou circonférentiel) comprise entre 1 et 10 °, par exemple.

De plus, le voile auxiliaire 45 est mobile en rotation, dans une plage angulaire déterminée, par rapport aux rondelles de guidage auxiliaires 44. Le voile auxiliaire 45 comporte une partie annulaire 49 à partir de laquelle des plots 50 de section hémicirculaire, ici au nombre de quatre, s’étendent radialement vers l’extérieur (figure 6). Les plots 49 sont engagés dans des encoches 51 de forme complémentaire du moyeu interne 8, de manière à coupler en rotation ledit moyeu 8 et le voile auxiliaire 45. Le voile auxiliaire 45 comporte en outre des trous oblongs en arc de cercle permettant le passage des entretoises 46 ainsi que le débattement angulaire desdites entretoises 46 par rapport au voile auxiliaire 45.

Le voile auxiliaire 45 et les rondelles de guidage auxiliaires 44 comportent en outre des fenêtres 52 dans lesquelles des troisièmes organes élastiques 10c sont montés de façon pré-contrainte.

Les troisièmes organes élastiques 10c se présentent sous la forme de ressorts hélicoïdaux courbes de compression et s’opposent au pivotement du voile auxiliaire 45 par rapport aux rondelles de guidage auxiliaires 44.

En fonctionnement, les rondelles de guidage 7a, 7b et le moyeu 6 pivotent relativement par rapport au voile 24 et au moyeu 8 (dans le sens direct ou dans le sens rétro), de manière à provoquer la rotation d’un angle a de l’organe de phasage 29 par rapport aux rondelles de guidage 7a, 7b.

Tant que cet angle a est inférieur au jeu angulaire j, c’est-à-dire à un angle a1, alors seuls les premiers et deuxièmes organes élastiques 10a et 10b sont actifs, c’est-à-dire agissent à l’encontre de la rotation de l’élément d’entrée de couple (rondelles 7a, 7b et moyeu 6) par rapport à l’élément de sortie de couple (voile 24 et moyeu 8). A l’inverse, lorsque l’ensemble du jeu j est rattrapé, c’est-à-dire lorsque l’angle a est supérieur ou égal à a1, alors les plots 47 viennent en appui sur les extrémités des ouvertures en arc de cercle 48 de l’élément 29b de l’organe de phasage 29 et les troisièmes organes élastiques 10c sont alors comprimés de façon à agir en parallèle des deuxièmes organes élastiques 10b.

On constate ainsi sur le diagramme de la figure 9 que la courbe illustrant le couple M transmis au travers du dispositif en fonction du décalage angulaire a, comporte une première portion linéaire de pente Ka (pour les faibles valeurs du décalage angulaire a, c’est-à-dire pour a inférieur à a1) et une seconde portion linéaire de pente Kb plus importante (pour les fortes valeurs du décalage angulaire a, c’est-à-dire pour a supérieur à cd). Ka et Kb sont les raideurs angulaires du dispositif, respectivement en début (a < al) et en fin de course angulaire (a > a1). Si l’on définit par K1 les raideurs cumulées des premiers ressorts 10a de chaque paire, par K2 les raideurs cumulées des seconds ressorts 10b de chaque paire et par K3 les raideurs cumulées des troisièmes ressorts 10c, alors Ka = (K1.K2)/(K1+K2) et Kb = [(K2+K3).K1]/[K1+K2+K3], Un tel dispositif permet ainsi l’amortissement et la transmission de couples très importants, tout en ayant un encombrement axial et radial relativement faibles et en assurant une filtration efficace des vibrations et des acyclismes de rotation.

La position a=0 est définie par la position de repos du dispositif dans laquelle aucun couple n’est transmis au travers dudit dispositif.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de transmission de couple pour un véhicule automobile, comportant un élément d’entrée de couple (6, 7), un élément de sortie de couple (24, 8), au moins un premier organe élastique (10a) et au moins un deuxième organe élastique (10b), agencés en série par l’intermédiaire d’un organe de phasage (29), de façon à ce que les premier et deuxième organes élastiques (10a, 10b) se déforment en phase l’un avec l’autre, l’organe de phasage (29) étant mobile par rapport à l’élément d’entrée de couple (6, 7) et par rapport à l’élément de sortie de couple (24, 8), le premier organe élastique (10a) étant monté entre l’élément d’entrée de couple (6, 7) et l’organe de phasage (29) et étant conçu pour agir à l’encontre de la rotation de l’élément d’entrée de couple (6, 7) par rapport à l’organe de phasage (29), le deuxième organe élastique (10b) étant monté entre l’organe de phasage (29) et l’élément de sortie de couple (24, 8) et étant conçu pour agir à l’encontre de la rotation de l’élément de sortie de couple (24, 8) par rapport à l’organe de phasage (24), sur une première plage angulaire, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un troisième organe élastique (10c) monté avec un jeu circonférentiel entre l’organe de phasage (29) et l’élément de sortie de couple (24, 8), en parallèle du deuxième organe élastique (10b) et conçu pour agir à l’encontre de la rotation de l’organe de phasage (29) par rapport à l’élément de sortie de couple (24, 8), sur une seconde plage angulaire, inférieure à la première plage angulaire, et en ce qu’il comporte deux rondelles de guidage (7a, 7b) situées axialement de part et d’autre d’un voile annulaire (24), les rondelles de guidage (7a, 7b) appartenant à l’élément d’entrée de couple, le voile annulaire (24) appartenant à l’élément de sortie de couple, ou inversement.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le voile annulaire (24) comporte une partie annulaire (25) à partir de laquelle des pattes (26) s’étendent radialement vers l’extérieur, les premier et deuxième organes élastiques (10a, 10b) étant montés circonférentiellement entre lesdites pattes (26) du voile (24).
3. 3. Dispositif selon là revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte un voile annulaire auxiliaire (45) couplé en rotation à l’élément de sortie de couple (24, 8), et deux rondelles de guidage auxiliaires (44), montées de part et d’autre du voile auxiliaire (45) et aptes à pivoter par rapport audit voile auxiliaire (45), les rondelles de guidage auxiliaires (44) étant montées avec un jeu circonférentiel par rapport à l’organe de phasage (29), le troisième organe élastique (10c) étant monté circonférentiellement entre le voile auxiliaire (45) et les rondelles de guidage auxiliaires (44).
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l’élément de sortie de couple (24, 8) ou l’élément d’entrée de couple (6, 7) comprend un moyeu interne (8), destiné à être couplé à un arbre d’entrée (2) d’une boîte de vitesses et comportant un logement annulaire (43) dans lequel sont logés, au moins en partie, les rondelles de guidage auxiliaires (44), le voile auxiliaire (45) et/ou le troisième organe élastique (10c).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que les rondelles de guidage auxiliaires (44) sont couplées l’une à l’autre par l’intermédiaire d’au moins un organe de fixation (46), lesdites rondelles de guidage auxiliaires (44) comportant au moins un plot (47) s’étendant dans au moins une ouverture oblongue (48) en forme d’arc de cercle ménagée dans l’organe de phasage (29), ou inversement, de façon à autoriser un débattement angulaire de l’organe de phasage (29) par rapport aux rondelles de guidage auxiliaires (44), ledit débattement étant limité par appui dudit plot (47) sur les extrémités circonférentielles de l’ouverture oblongue (48).
6. 6. Dispositif selon l’une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le voile annulaire auxiliaire (45) comporte une partie annulaire (49) à partir de laquelle au moins un plot (50) fait saillie radialement vers l’extérieur, ledit plot (50) étant engagé dans un logement ou une encoche (51) de forme complémentaire du moyeu (8) ou de l’élément de sortie de couple (8, 24).
7. 7. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que l’organe de phasage (29) comporte au moins un premier élément (29a) comprenant une partie annulaire (30) à partir de laquelle au moins une patte (31) s’étend radialement vers l’intérieur, les premier et deuxième organes élastiques (10a, 10b) venant en appui circonférentiellement de part et d’autre de ladite patte (31) de l’organe de phasage (29).
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l’organe de phasage (29) comporte au moins un second élément (29a) comportant une partie annulaire (34) à partir de laquelle au moine une patte (35) s’étend radialement vers l’extérieur, les premier et second éléments (29a, 29b) de l’organe de phasage (29) étant couplés en rotation par l’intermédiaire d’au moins une entretoise (39), le troisième organe élastique (10c) étant monté avec jeu circonférentiel entre le second élément (29b) de l’organe de phasage (29) et l’élément de sortie de couple (24, 8).
9. 9. Convertisseur de couple hydrodynamique pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu’il comporte au moins un dispositif selon l’une des revendications 1 à 8.