FR3034091B1 - Dispositif de protection d'un utilisateur d'une nacelle elevatrice, procede d'utilisation et nacelle correspondants - Google Patents

Abstract

Ce dispositif de protection d'un utilisateur d'une nacelle élévatrice comprend un harnais de sécurité porté par l'utilisateur, une longe (8) reliée d'une part au harnais et d'autre part à un point d'ancrage (9) fixe situé sur la nacelle. Il comporte un premier organe (16), fixé sur la longe (8) et relié à un boîtier de commande (20), ce premier organe (16) est adapté pour être relié à un second organe (18), fixé sur le harnais et de forme complémentaire au premier organe (16). Le boîtier (20) est adapté pour émettre au moins un signal d'alerte lorsque les premier (16) et second (18) organes ne sont pas reliés l'un à l'autre. L'invention concerne également l'utilisation du dispositif et une nacelle ainsi équipée.

Description

DISPOSITIF DE PROTECTION D’UN UTILISATEUR D’UNE NACELLE ELEVATRICE, PROCEDE D’UTILISATION ET NACELLE CORRESPONDANTS

La présente invention concerne un dispositif de protection d’un utilisateur d’une nacelle élévatrice ainsi qu’un procédé d’utilisation et une nacelle correspondants.

Par nacelle élévatrice on désigne tout appareil, fixe ou mobile, automoteur ou non, adapté pour assurer le déplacement vertical d’un ou de plusieurs utilisateurs entre deux altitudes de travail, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur d’un bâtiment et utilisée, par exemple, pour le lavage extérieure des fenêtres.

Par la suite, l’invention sera décrite en référence à un utilisateur d’une nacelle élévatrice de type automotrice, étant entendu que l’invention concerne tout type de nacelle, y compris les nacelles fixes installées sur les façades de bâtiment.

La protection contre les chutes d’un utilisateur d’une nacelle est assurée par des barrières formant un garde-corps. Néanmoins, il s’avère que le port d’un harnais fixé à un point d’ancrage sur la nacelle est fortement recommandé, si ce n’est obligatoire dans certaines applications ou dans certains pays. En effet, l’utilisateur peut être amené à se pencher plus ou moins à l’extérieur de la nacelle pour son intervention. Par ailleurs, lors du déplacement de la nacelle, l’utilisateur peut avoir des difficultés à garder son équilibre et risque de chuter. Pour optimiser sa sécurité, on connaît par WO-A-2013/092631 et par WO-A-2015/004178 des dispositifs de sécurité interdisant tout mouvement de la nacelle élévatrice, vertical ou en déplacement, si l’utilisateur n’est pas dans une position donnée ou s’il n’a pas exécuté certaines manœuvres. On connaît également par EP-A-2607296 un organe de protection fixé sur un élément d’habillement, tel qu’un harnais, qui permet en cas de danger de déclencher un arrêt d’urgence, quel que soit l’endroit où se trouve l’utilisateur sur la nacelle.

Ces différentes solutions agissent sur la nacelle mais ne sécurisent pas l’utilisateur par rapport à la nacelle. Pour cela, il est fortement recommandé, si ce n’est obligatoire dans certaines circonstances, que l’utilisateur porte un harnais assujetti à la nacelle. Pour cela, le harnais est fixé, par l’intermédiaire d’une longe, à un point d’ancrage sur la nacelle. Si une telle solution présente l’avantage d’être aisée à mettre en œuvre tout en offrant une protection maximale, il n’en demeure pas moins qu’elle nécessite une action volontaire de la part de l’utilisateur. Or, par facilité ou par oubli, il arrive que l’utilisateur, une fois dans la nacelle, ne relie pas son harnais au point d’ancrage.

Il existe donc un besoin pour un dispositif de protection permettant de sécuriser, de manière simple, rapide et efficace, l’utilisateur par rapport à la nacelle.

Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de protection d’un utilisateur d’une nacelle élévatrice, ce dispositif comprenant un harnais de sécurité porté par l’utilisateur, une longe reliée d’une part au harnais et d’autre part à un point d’ancrage fixe situé sur la nacelle, caractérisé en ce qu’il comporte un premier organe, fixé sur la longe et relié à un boîtier de commande, ce premier organe est adapté pour être relié à un second organe, fixé sur le harnais et de forme complémentaire au premier organe et en ce que le boîtier est adapté pour émettre au moins un signal d’alerte lorsque les premier et second organes ne sont pas reliés l’un à l’autre.

Grâce à l’invention, lorsque le harnais de l’utilisateur n’est pas relié à la longe, donc au point d’ancrage fixe de la nacelle, une alarme est émise, indiquant à l’utilisateur son oubli.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l’invention, un tel dispositif peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la liaison entre les premier et second organes est de type magnétique, chaque organe étant pourvu d’un aimant. - Le dispositif comprend un moyen d’identification de l’utilisateur par le boîtier.

- Le moyen d’identification comprend une clé équipée d’une puce RFID portée par l’utilisateur et une empreinte de lecture de la clé située sur le boitier. - Le signal d’alerte est associé à un arrêt de la nacelle. - Le boîtier est adapté pour gérer plus d’un utilisateur. L’invention concerne également l’utilisation d’un dispositif de protection conforme à une des caractéristiques précédentes, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins les étapes suivantes : - activer le boitier de commande au moins simultanément à la montée d’un utilisateur sur la plateforme d’une nacelle, - relier le harnais à la longe, - relier les premier et second organes, - identifier l’utilisateur à l’aide du moyen d’identification de l’utilisateur par le boitier. L’invention concerne aussi une nacelle élévatrice équipée d’au moins un dispositif de protection conforme à une des caractéristiques précédentes. L’invention sera mieux comprise et d’autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description de plusieurs modes de réalisation de l’invention qui va suivre, donnée uniquement à titre d’exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - La figure 1 est une vue en perspective, simplifiée, d’une nacelle élévatrice équipée d’un dispositif de protection conforme à un mode de réalisation de l’invention, un utilisateur étant représenté, - la figure 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle, des organes constitutifs du dispositif de l’invention, en configuration de pré-montage, la figure 2A est une vue à plus grande échelle du détail 2A, - la figure 3 est une vue partielle, à plus grande échelle, des organes constitutifs de l’invention, une fois solidarisée et - la figure 4 est une vue en perspective, à une autre échelle, d’un autre organe constitutif de l’invention.

La figure 1 illustre une nacelle élévatrice 1 de type à ciseaux et automotrice. La nacelle élévatrice peut être d’un autre type que celui illustré. Il peut s’agir d’une nacelle à mat télescopique, mobile et non automotrice ou encore d’une nacelle montée à demeure sur une façade ou une paroi intérieure d’un bâtiment.

La nacelle 1 comprend un châssis 2 abritant les divers organes nécessaires au déplacement en translation de la nacelle et à la manœuvre des barres métalliques en croix ou ciseaux 3 permettant de faire varier l’altitude d’une plateforme 4 entre un point mort bas et un point mort haut. Le point mort bas est atteint lorsque la plateforme 4 repose sur le châssis 2. Le point mort haut est atteint lorsque les ciseaux 3 sont dans une configuration où les barres métalliques sont au plus près l’une de l’autre, dans un plan vertical.

La plateforme 4, destinée à recevoir au moins un utilisateur, est équipée d’une barrière de protection 5 formant garde-corps. Un portillon, non illustré, est ménagé dans la barrière et permet d’accéder à la plateforme. L’utilisateur 6 est équipé d’un harnais de sécurité 7. Ce harnais 7 est relié par une longe 8 à un point d’ancrage fixe 9 situé sur la nacelle, en l’espèce sur la barrière 5. Ainsi, grâce au harnais 7 et à la longe 8, l’utilisateur est assujetti à la nacelle, par le point d’ancrage 9. On conçoit qu’une telle nacelle peut recevoir plus d’un utilisateur. Dans ce cas, le nombre de dispositifs de protection conformes à l’invention est adapté, chaque utilisateur étant équipé d’un harnais assujetti à un point d’ancrage défini.

La figure 2 illustre à plus grande échelle des éléments constitutifs de l’invention, en configuration de pré-montage. Le harnais 7 comprend des sangles formant, à une de leurs extrémités, des boucles 10 destinées à entourer les cuisses de l'utilisateur. L’autre extrémité 11 est configurée pour entourer les épaules de l'utilisateur. Une sangle pectorale réglable 12 assure la fermeture du harnais 7, une fois celui-ci porté par l’utilisateur.

La sangle 12 est équipée d’un anneau de fixation 13. Ce dernier est relié, de manière inamovible, à la sangle 12 par un lien textile terminé en boucle 14. Pour plus de lisibilité, la boucle 14 est illustrée sous forme d’anneau rigide. On conçoit que l’ensemble des pièces du harnais 7 sont réalisées en un matériau adapté à une exposition aux conditions environnementales et ayant des caractéristiques mécaniques adaptées pour assurer la sécurité de l’utilisateur 6 en cas de chute hors de la plateforme 4.

La longe 8 est d’une longueur suffisante pour permettre le déplacement de l’utilisateur et pour ne pas gêner ses mouvements lors de son intervention à partir de la plateforme 4 de la nacelle. La longe 8 est fixée par une extrémité à un point d’ancrage fixe 9 à la barrière 5 de la nacelle. Ici, le point d’ancrage est représenté sous forme d’un anneau métallique 9, pour faciliter la lecture. En variante non illustrée, le point d’ancrage est une sangle et /ou il est situé sur une autre partie de la nacelle que la barrière. En variante, la plateforme est équipée de plusieurs points d’ancrage permettant d’assujettir le harnais en différents points de la plateforme 4. En variante non illustrée, les différents points d’ancrage sont adaptés pour assurer l’assujettissement de plusieurs harnais donc de plusieurs utilisateurs. Dans un autre mode de réalisation, l’anneau 9 est mobile en translation sur la barrière 5, définissant ainsi un point d’ancrage mobile, tout en respectant les prescriptions techniques fournies par le constructeur de la nacelle. L’extrémité libre de la longe 8 est pourvue d’un mousqueton 15 de type pompier ou, plus généralement d’un organe d’accrochage connu en soi permettant à l’utilisateur d’accrocher de manière amovible la longe 8 au harnais 7.

Un premier organe 16, constitutif du dispositif de protection objet de l’invention, est monté, avantageusement de façon définitive, sur le mousqueton 15. Ici, un lien 17 d’une longueur minimale relie l’organe 16 et le mousqueton 15. Avantageusement il s’agit d’un lien de type câble métallique afin d’éviter toute coupure accidentelle du lien. En variante, l’organe 16 est fixé ailleurs sur la longe 8.

De manière similaire, un second organe 18 constitutif du dispositif de protection est fixé par un lien 19, également formé par un câble métallique, sur le mousqueton 13.

Les premier 16 et second 18 organes sont de formes complémentaires afin de pouvoir être relié l’un à l’autre de manière amovible. Avantageusement, mais non exclusivement, les organes 16, 18 sont pourvus d’aimants 160, 180 orientés de sorte à avoir leurs pôles de polarité inverse en regard lorsqu’ils sont en face l’un de l’autre.

En d’autres termes, les organes 16, 18, une fois reliés, réalisent une liaison magnétique non permanente entre l’anneau 13 et le mousqueton 15, Dans d’autres modes de réalisation non illustrés, la liaison entre les organes 16, 18 est réalisée par complémentarité de formes, par vissage, par encliquetage ou autre, cela de manière seule ou combinée, par exemple avec une liaison magnétique.

Comme on le constate aux figures 2 et 2A, les longueurs respectives des liens 17 et 19 sont suffisantes pour permettre la manœuvre des organes 16, 18 et donc la réalisation de la liaison magnétique mais suffisamment courtes pour que cette liaison ne puisse être effectuée que lorsque le mousqueton 15 est accroché sur l’anneau 13.

Un conducteur électrique, avantageusement un fil électrique associé au lien 17 prolonge ce dernier, par exemple en passant par la longe 8, jusqu’à un boîtier de commande 20. En variante, c’est le lien 17 qui par sa nature métallique est relié au boîtier 20. Dans ce cas, il est dissimulé dans la longe 8 afin de n’offrir à l’utilisateur qu’une longueur utile courte. Dans d’autres modes de réalisation, la liaison entre l’organe 16 et le boîtier 20 est de type non filaire, par exemple, par infrarouge, wifi ou autre.

La figure 2A représente les organes 16 et 18 en position de solidarisation. Ici, une extrémité de l’organe 18, dont le fond est équipé d’un aimant 180, forme un logement de réception d’une extrémité de forme complémentaire de l’organe 16 qui est également équipée d’un aimant 160 dont les polarités sont inversées par rapport à celles de l’aimant 180 de l’organe 18. En d’autres termes, on réalise une liaison magnétique par complémentarité de formes, de type mâle et femelle, entre les organes 16 et 18. En variante, c’est l’organe 16 qui est pourvu d’un logement de réception de l’organe 18. Dans d’autres modes de réalisation, la liaison est effectuée par vissage, encliquetage, ou complémentarité d’autres formes que celles décrites. Dans tous les cas, lorsque les organes 16 et 18 sont reliés, un circuit électrique est fermé.

La figure 3 illustre la configuration où, le mousqueton 15 étant en prise sur l’anneau 13, les organes 16 et 18 forment une liaison magnétique entre le harnais 7 et le point d’ancrage 9. Dans cette configuration, la mise en sécurité de l’utilisateur est réalisée et, le circuit électrique étant fermé, il n’y a pas d’émission d’au moins un signal d’alerte. En effet, le boîtier 20 est relié ou équipé d’un moyen d’émission d’au moins une alerte, par exemple une alerte sonore. En variante, l’alerte est visuelle ou combinant une alerte sonore et visuelle. Dans un autre mode de réalisation, l’alerte est également communiquée à un tiers non présent dans la nacelle, par exemple une personne assurant la sécurité au sol. La transmission de l’alerte est alors sonore, visuelle ou autre, par exemple un message enregistré émis sur un ordinateur, une tablette ou un téléphone cellulaire.

Dans l’exemple, de manière avantageuse mais non obligatoire, le dispositif comprend un moyen d’identification de l’utilisateur par le boîtier. Pour cela le boîtier est pourvu, dans l’exemple sur un côté, d’une empreinte 21 destinée à assurer l’identification d’une clé 22, équipée d’une puce de type RFID, illustrée à la figure 4. La clé 22 est associée à un utilisateur donné. Pour cela, comme illustré à la figure 4, elle est fixée à une sangle 23 équipée d’un mousqueton 24 permettant d’accrocher la clé 22 sur une pièce d’habillement, avantageusement le harnais 7, de l’utilisateur 6. Ainsi, non seulement le dispositif permet de s’assurer que le harnais 7 de l’utilisateur 6 est bien fixé au point d’ancrage 9 mais également que c’est bien l’utilisateur 6 qui est relié à la nacelle et non, par exemple, un organe 18 quelconque. Une telle identification trouve également son intérêt lorsque la nacelle reçoit plusieurs personnes, le boîtier 20 étant alors adapté pour gérer plus d’une personne et s’assurer que tous les utilisateurs sont assujettis à la nacelle.

La mise en œuvre de l’invention est maintenant décrite en référence aux différentes figures. Tout d’abord, lorsqu’un utilisateur 6 monte sur la plateforme 4, le boîtier 20 est, soit au préalable soit simultanément, mis sous tension. Cette activation du boîtier 20 est faite, avantageusement, de façon automatique, par exemple par ouverture du portillon ou lors du démarrage des organes moteurs de la nacelle, soit manuellement, par exemple par une personne assurant la sécurité au sol.

Une temporisation se déclenche alors avec une durée, avantageusement réglable, comprise entre 20 secondes et 2 minutes afin de permettre à l’utilisateur 6 de s’installer sur la plateforme 4 et d’assujettir son harnais 7 au point d’ancrage 9 en prenant soin de solidariser les organes 16, 18 et de réaliser ainsi une liaison magnétique. Une fois la liaison effectuée, donc lorsque le harnais 7 est relié à la longe 8, l’utilisateur dispose d’un laps de temps, compris dans la temporisation, pour s’identifier en introduisant sa clé 22 dans l’empreinte 21 du boîtier. Lorsque ces opérations sont effectuées dans les délais impartis, aucun signal d’alerte ne se déclenche. Dans le cas inverse, un signal d’alerte se déclenche. En variante préférée, un premier niveau d’alerte, par exemple un signal sonore relativement faible, se déclenche lors de la mise sous tension du boîtier 20 et ne s’amplifiera qu’en absence de liaison magnétique et d’identification dans les délais impartis.

Dans un autre mode de réalisation, il n’y a pas de temporisation : lorsque la nacelle débute son élévation, un contrôle automatique par le boîtier vérifie que les organes 16 et 18 sont connectés et que l'utilisateur est identifié. Si tel n’est pas le cas, une alarme se déclenche immédiatement.

Dans un autre mode de réalisation, l’identification de l’utilisateur 6 se fait par un autre moyen, par exemple, un badge, une carte à puce, un code alphanumérique ou autre. De même, le signal d’alerte peut être associé à un moyen d’arrêt d’urgence de la nacelle : celle-ci ne débutera pas un mouvement au moins d’élévation tant que la liaison entre le harnais et le point d’ancrage ne sera pas faite.

Dans un autre mode de réalisation, le moyen d’identification, par exemple mais non exclusivement les puces RFID, est fixé directement sur les organes 16 et 18 ou sur le mousqueton 15 et l’anneau 13. Dans ce cas, il y a détection automatique d’une part de la liaison entre le harnais 7 et le point d’ancrage 9 et, d’autre part, identification du harnais 7. En d’autres termes, un tel mode de réalisation permet d’associer un ou plusieurs point(s) d’ancrage à un boîtier de commande et à un ou plusieurs harnais défini(s).

De même d’autres paramètres de sécurité peuvent être pris en compte par le dispositif. A titre d’exemple, on peut citer le fait que si le nombre autorisé de personnes présentes dans la nacelle est dépassé la nacelle ne démarrera pas. Pour cela le boîtier 20 comptabilise les liaisons magnétiques et/ou les identifications des utilisateurs.

De même, l’historique des opérations effectuées sur une nacelle donnée et/ou par un utilisateur donné peuvent être conservé et utilisé à des fins de vérification de la mise en œuvre des mesures de sécurité.

On conçoit également que le dispositif est applicable pour des charges installées sur la plateforme 4 de la nacelle : dans ce cas, l’organe 18 est fixé sur une sangle de maintien de la charge.

On conçoit que l’invention trouve son application sur des nacelles neuves, livrées d’origine avec le dispositif de protection mais également en tant qu’équipement monté sur des nacelles existantes.

Claims (6)

1. REVENDICATIONS

   1, - Dispositif de protection d’un utilisateur (6) d’une nacelle élévatrice (1), ce dispositif comprenant un harnais de sécurité (7) porté par l’utilisateur (6), une longe (8) reliée d’une part au harnais (7) et d’autre part à un point d’ancrage (9) fixe situé sur la nacelle (1), le dispositif comportant un premier organe (16), fixé par un lien (17) sur la longe (8) et relié à un boîtier de commande (20), ce premier organe (16) est adapté pour être relié à un second organe (18), fixé par un lien (19) sur le harnais (7) et de forme complémentaire au premier organe (16), ledit boîtier (20) étant adapté pour émettre au moins un signal d’alerte lorsque les premier (16) et second (18) organes ne sont pas reliés l’un à l’autre, caractérisé en ce qu’il comprend un moyen d’identification (21, 22) de l’utilisateur (6) par le boîtier (20), ledit moyen d’identification comprenant une clé équipée d’une puce RFID (22) portée par l’utilisateur et une empreinte (21) de lecture de la clé (22) située sur le boîtier (20).
2. 2, - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison entre les premier (16) et second (18) organes est de type magnétique, chaque organe (16, 18) étant pourvu d’un aimant (160, 180).
3. 3, - Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le signal d'alerte est associé à un arrêt de la nacelle (1).
4. 4, - Dispositif selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (20) est adapté pour gérer plus d’un utilisateur (6).
5. 5, - Utilisation d’un dispositif de protection conforme à la revendication 1, caractérisée en ce qu’elle comprend au moins les étapes suivantes : - activer le boîtier de commande (20) au moins simultanément à la montée d’un utilisateur (6) sur la plateforme (4) d’une nacelle (1), - relier le harnais (7) à la longe (8), - relier les premier (16) et second (18) organes, - identifier (21) l’utilisateur à l’aide du moyen d’identification (22) de l’utilisateur (6) par le boîtier (20).
6. 6,- Nacelle élévatrice équipée d’au moins un dispositif de protection conforme à une des revendications 1 à 4.