FR3022225A3 - Boite patissiere pliante - Google Patents

Abstract

Boîte pâtissière pliante composée d'un réceptacle (R) fermé par un couvercle C, l'ensemble étant découpé dans un flan. Les coins (C1-4) du réceptacle R sont formés par des coins collés s'aplatissant et se déployant . Chaque coin collé est formé d'un retour prolongeant le côté auquel il est relié par un pli sortant et au côté adjacent auquel il est relié à l'équerre par un pli rentrant dans l'alignement du pli reliant le premier côté au fond (F) ou au-dessus de la boîte. Le prolongement du pli de dos (PD) sur le côté latéral (CL1, 2) du couvercle est relié par une ligne de rupture au retour (RT3, RT4) du côté arrière (RAR) du réceptacle pour neutraliser le pli de dos (PD) jusqu'à ce que la ligne de rupture soit ouverte par une action extérieure pour ou par le mouvement du pliage du couvercle.

Description

Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à une boîte pâtissière pliante découpée dans un flan et pliée, collée et rainée pour être ensuite déployée sur le lieu de vente pour recevoir les produits et être refermée par le rabattement du couvercle. Etat de la technique On connaît une telle boîte pliante traditionnellement uti- lisée pour emballer des produits fragiles tels que des gâteaux ou des pâtisseries. Cette boîte pliante fournie aux commerçants sur le lieu de vente à l'état aplati, est ensuite déployée par le déploiement du récep- tacle et le déploiement du couvercle pour recevoir les produits. A ce moment, il est nécessaire de tenir le couvercle ou de le rabattre complètement en position ouverte et rabattu pour pouvoir charger sans difficulté les produits dans le réceptacle. Toutefois, lorsque le couvercle est complètement rabattu de force, l'ensemble réceptacle / couvercle a une surface double de la surface « utile » de la boîte, c'est-à-dire celle du réceptacle, ce qui est particulièrement gênant sur un lieu de vente où la place disponible sur le comptoir est en général relativement limitée. Il est donc rare que l'on puisse rabattre complètement le couvercle pour éviter qu'il ne retombe sur le réceptacle. En général, il faut tenir à la fois le réceptacle et le couvercle en position relevée pour pouvoir charger avec la main libre les produits dans le réceptacle. Puis, en fin d'opération on rabat le couvercle sur le réceptacle. La boîte, quoique traditionnellement utilisée d'une façon quasi universelle a précisément l'inconvénient du couvercle qu'il faut tenir en position relevée pour accéder au réceptacle et permettre d'y placer les produits sans risquer de les abîmer s'ils frottaient contre les côtés du couvercle partiellement rabattu sur le réceptacle. But de l'invention La présente invention a pour but de développer une boîte pâtissière du type ci-dessus remédiant aux inconvénients du couvercle qu'il faut tenir pour éviter qu'il ne pivote ou qu'il ne gêne l'introduction des produits dans le réceptacle.35 Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention a pour objet une boîte pâtissière pliante de forme parallélépipédique rectangle composée d'un réceptacle fermé par un couvercle rabattable, l'ensemble étant découpé dans un même flanc (carton ou équivalent) rainé, plié et collé pour former une boîte pliée à plat et qui se déploie pour former le réceptacle avec le couvercle également déployable relié au côté arrière du réceptacle par un pli de dos autour duquel le couvercle est rabattu, les coins du réceptacle sont formés chacun d'un coin collé qui s'aplatit et se déploie, les coins du couvercle autres que ceux adjacents au pli du dos étant également des coins collés, chaque coin collé étant formé par un retour prolongeant latéralement le premier côté auquel il est relié par un pli sortant et au côté adjacent auquel il est relié à l'équerre par un pli rentrant dans l'alignement du pli reliant le premier côté au fond/dessus, le pli sortant étant dans le prolongement du pli reliant le deuxième côté au fond/dessus, le second côté ayant un triangle isocèle rectangle, collé, dont l'un des côtés droits est le pli rentrant et l'autre est le prolongement du bord longitudinal du deuxième côté, l'hypoténuse étant un pli auxiliaire sortant, le triangle étant collé au retour rabattu autour du pli rentrant pour qu'ainsi * en position repliée du coin collé, le retour est rabattu autour du pli rentrant contre le premier côté par un mouvement d'articulation autour de l'hypoténuse, le triangle collé se mettant dans le prolongement du deuxième côté, * en position déployée du coin collé, le retour et le triangle collé pivotant autour de l'hypoténuse pour venir contre le deuxième côté, le prolongement du pli de dos sur le côté latéral du couvercle est relié par une ligne de rupture au retour du côté arrière du réceptacle RAR pour neutraliser le pli du dos jusqu'à ce que la ligne de rupture soit ou ouverte par une action extérieure.

La boîte pâtissière selon l'invention a l'avantage de commander par le mouvement de déploiement du réceptacle également le mouvement de déploiement du couvercle et aussi et surtout le maintien du couvercle en position dressée aussi longtemps que la ligne de rup- ture séparant globalement chaque côté du couvercle au côté correspon- dant du réceptacle soit rendu, libérant ainsi le mouvement du couvercle autour du pli de dos. Mais cette libération ne se fait que lorsque les produits destinés au réceptacle ont été introduits. L'utilisateur, en général la vendeuse, n'a pas à tenir à la fois le réceptacle et le couvercle, l'ensemble se tenant de lui-même. Ce n'est que pour fermer la boîte qu'il suffit de rompre les deux lignes de rupture, par exemple en tenant les bords correspondant des deux côtés du réceptacle pour, par un simple geste d'écartement, rompre la ligne de rupture reliant le réceptacle au couvercle pour per- mette ensuite d'une part de guider les coins des côtés du couvercle ex- térieurement au côté du réceptacle et ensuite de replier le couvercle autour du pli de dos pour fermer la boîte. Ce mouvement de rupture de la ligne de rupture de chaque côté du réceptacle et du couvercle se fait dans des conditions analogues quel que soit le mode de réalisation de la ligne de rupture. Cette ligne peut être constituée par des prédécoupes fragilisant la ligne et facilitant ensuite la rupture, soit par l'écartement des côtés correspondant l'un par rapport à l'autre pour déchirer les points de liaison, soit en forçant le pliage du couvercle par rapport au récep- tacle et provoquant ainsi le cisaillement des lignes de rupture. Ce pro- cédé particulièrement efficace si les points de liaison de la ligne de rupture se trouvent à proximité du pli de dos et non pas d'extrémité opposée de la ligne de rupture. Cela permet ainsi d'amorcer le pliage en rabattant les débuts des côtés du couvercle à la suite du pivotement, déchirer ou cisailler le ou les points de liaison qui, pour le déploiement du couvercle tenaient celui-ci dans le prolongement du côté arrière du réceptacle. La réalisation de la boîte pâtissière pliante selon l'invention n'offre aucune difficulté particulière tant pour réaliser les différents éléments du flan constituant le réceptacle et le couvercle de la boîte que les prédécoupes de la ligne de rupture. Ces prédécoupes peuvent, le cas échéant être remplacées par des points de liaison, tels que des points de colle, faciles à rompre ou encore des étiquettes ou l'équivalent appliquées de part et d'autre du bord adjacent entre les deux côtés correspondants, celui du réceptacle et celui du couvercle pour facilement rompre cette ligne de rupture et permettre de plier le couvercle dans les conditions évoquées ci-dessus. Suivant une autre caractéristique la ligne de rupture entre les bords adjacents des côtés ou de leur prolongement est une ligne découpée et laissant des points de liaison ou des points de liaison réalisés après la coupure de la ligne. Suivant une autre caractéristique avantageuse les points de liaison de la ligne de rupture PD1, PD2 sont des points de liaison si- tués à l'extrémité extérieure, à l'extrémité intérieure ou en position in- termédiaire sur la ligne. Suivant une autre caractéristique avantageuse les points de liaison de la ligne de rupture PD1, PD2 sont des liaisons réalisées après la coupe de la ligne de rupture lors de la fabrication du flan de la boîte. Ainsi, globalement la boîte pâtissière selon l'invention se réalise d'une manière particulièrement facile, comme les boîtes traditionnelles sont surcoût tout en offrant un avantage considérable de simplification de la mise en boîte des produits sans avoir à tenir le cou- vercle de la boîte ouverte pour y introduire les produits destinés à cet emballage. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de boîte pâtissière pliante représen- tée dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'une boîte pliante selon l'invention en position légèrement ouverte, la figure 2 est une vue du flan découpé et rainé servant à former la boîte pâtissière pliante selon la figure 1, la figure 3 est une vue de détail d'un coin collé, la figure 4 dans ses parties 4A, 4B, 4C montre différentes positions explicatives du coin collé de la boîte pâtissière, la figure 5 dans ses parties 5A, 5B, 5C montre différentes étapes du déploiement de la boîte et de la fermeture du couvercle pour la moitié du flan et de la boîte d'un côté du plan médian MM: - la figure 5A montre la boîte en fin de déploiement du réceptacle et du couvercle associé, - la figure 5B montre la première étape de fermeture du couvercle par l'ouverture de la ligne de rupture entre le retour du coin collé au fond du réceptacle et le côté correspondant du couvercle, - la figure 5C montre le rabattement du couvercle autour de la ligne du pli de dos pour fermer la boîte. Description d'un mode de réalisation de l'invention Par convention, pour faciliter la description de la boîte se- lon l'invention et simplifier la compréhension de sa structure et de son mécanisme de pliage / dépliage, les différents éléments de la boîte pliante seront référencés non par des références numériques, mais par des références littérales facilitant le repérage mnémotechnique.

Il est aussi souligné à titre de remarque liminaire que l'invention met en oeuvre de façon combinée les différents éléments de structure de la boîte et du flan, avec lequel est réalisé la boîte aussi est-il important de décrire de manière très détaillée et explicite toutes les différentes parties de la boîte et leur coopération.

Selon la figure 1, l'invention a pour objet une boîte pâtis- sière pliante qui est normalement fournie à plat et est déployée et ouverte pour y introduire les produits, puis la fermer par le rabattement du couvercle. Cette boîte représentée en position de fermeture ou d'ouverture partielles à la figure 1 se compose d'un réceptacle R et d'un couvercle C, celui-ci étant relié au côté arrière du réceptacle par un pli de dos PD. Le réceptacle R et le couvercle C ont différentes parties qui apparaissent mieux dans la vue en plan, celle du flan découpé et rainé est représentée à la figure 2.

La boîte pâtissière pliante a, de façon générale, la forme d'un volume parallélépipédique rectangle dont les côtés du réceptacle R ont la même hauteur. Il en est de même de la hauteur des côtés du couvercle C. Toutefois, la hauteur des côtés du couvercle peut être diffé- rente, voire inférieure à la hauteur des côtés du réceptacle. La hauteur H des côtés du réceptacle R est par définition une hauteur théorique identique bien que le bord supérieur des côtés du réceptacle puisse avoir une forme valide non rectiligne selon l'esthétique souhaitée. La hauteur (théorique) uniforme des côtés du réceptacle R, de même que la hauteur (théorique) uniforme des côtés du couvercle C est une définition de principe, valable pour les éléments intervenant dans le mécanisme de pliage et de dépliage de la boîte. Selon la figure 2 représentant le flan découpé et rainé d'axe médian MM qui est aussi l'axe de symétrie, le réceptacle R se compose d'un fond F de forme rectangulaire ou carrée, bordé par des côtés et relié au couvercle C lui-même formé par un dessus D bordé par des côtés, par la ligne de pliage qui est le pli de dos PD. Globalement, le fond F avec ses côtés et le couvercle C avec ses côtés ont chacun la forme d'un rectangle. Ces rectangles sont identiques en ce que les lignes de pliage des côtés du couvercle C sont dans le prolongement des lignes de pliage des côtés du fond F. Toutefois, la hauteur des côtés du couvercle C peut être plus faible que la hauteur des côtés bordant le fond F sans que cela ne diminue le volume de la boîte dépliée, seul importe que le dessus D du couvercle C et le fond F du réceptacle R soient des rectangles iden- tiques. De façon plus détaillée, le réceptacle R est formé d'un fond F bordé à l'avant, par un côté avant de réceptacle CAVR et à l'arrière, par un côté arrière de réceptacle RAR. Latéralement, le fond F est bordé par un côté latéral de réceptacle RL1, RL2 de part et d'autre. Le couvercle C est formé du dessus D relié au côté arrière RAR du réceptacle R par la ligne de pli de dos PD. Le couvercle C est bordé par un côté arrière CAR et par deux côtés latéraux de couvercle CL1, CL2. Dans cet exemple, les côtés latéraux CL1, CL2 sont dans le prolongement des côtés latéraux de réceptacle RL1, RL2.

Le réceptacle R forme un retour RT1, RT2 entre le côté avant CAVR et chaque côté latéral RL1, RL2. Il en est de même du côté arrière RAL. Les retours RT1-4 des côtés avant et arrière RAV, RAR réalisent des coins collés avec les côtés latéraux RL1, RL2. Il est en de même du retour RT5, 6 à chaque extrémité du côté avant CAV du cou- vercle C et de ses deux côtés latéraux CL1, CL2 formant chaque fois un coin collé. En revanche, comme le couvercle C n'a qu'un côté avant CAV et pas de côté arrière, celui-ci appartenant en fait au réceptacle R (côté arrière RAR) il n'y a pas de coin rentrant à l'extrémité des côtés latéraux lo CL1, CL2 à la jonction avec le retour respectif RT3, RT4 du côté arrière de réceptacle RAR. Le côté avant RAV est relié au fond F par un pli avant de réceptacle PAVR et au côté arrière de réceptacle RAR par un pli arrière de réceptacle PARR. Le fond F est relié aux côtés latéraux RL1, RL2 par 15 un pli latéral PLR1, PLR2 respectif. Le couvercle C est relié au côté arrière RAR ici R par le pli de dos PD qui se poursuit dans les côtés latéraux à la jonction chaque fois du côté latéral de réceptacle RL1, RL2 et du côté latéral de couvercle CL1, CL2. Le prolongement PD1, PD2 du pli de dos PD dans ses 20 côtés CL1, CL2 est constitué par une ligne de rupture. Les côtés latéraux CL1, CL2 du couvercle C sont reliés au-dessus D par des plis PCL1, PCL2 ; le côté avant CAV est relié au-dessus D par le pli avant de couvercle PAVC. La hauteur HF des côtés du réceptacle R et celle Hc du 25 couvercle C sont ici et en général identiques ou du moins la hauteur Hc est égale ou inférieure à la hauteur HF. Pour des raisons de fabrication, le flan étant de préfé- rence rectangulaire dans sa forme globale, les hauteurs HF et Hc des côtés sont identiques. Mais il est également possible de partir de flans 30 non rectangulaires, par exemple dégagés globalement tête bèche et dont les parties correspondant au réceptacle R et au couvercle C ne sont pas des rectangles de même largeur mais sont reliés néanmoins au niveau de la ligne de pli de dos PD et dans ce cas on aura des hauteurs Hf et Hc différentes (Hcl-IF) et les rectangles du fond F et du dessus D sont 35 nécessairement identiques.

Les différents plis du réceptacle R et du couvercle C sont en général constitués par des lignes de ramage favorisant et définissant l'emplacement d'un pli. A la figure 2, comme aux figures 3, 4ABC et suivantes, certaines parties triangulaires des côtés sont mises en évidence par des hachures pour faciliter leur repérage. La figure 3 montre le détail d'un coin collé CC de la boîte de la figure 1, réalisé avec le flan découpé, rainé et collé de la figure 2. Le coin collé CC est formé à la jonction d'un premier côté Cl et d'un second côté C2 bordant soit le fond F, soit le dessus D. Les deux côtés Cl, C2 de même hauteur H qui constituent les côtés du réceptacle R ou du couvercle C, ont en commun le retour RT qui est de forme carrée. Ce retour RT est relié au premier côté Cl par un pli sortant PS et au second côté C2 par un pli rentrant PR. Le pli sortant PS est une arête qui, après déploiement de la boîte, vient en saillie alors que le pli rentrant PR vient à plat dans le volume de la boîte. Le deuxième côté C2 est relié au pli rentrant PR du retour RT par un triangle dit triangle collé TC. Ce triangle TC est un triangle rectangle isocèle dont un premier côté droit est constitué par le pli rentrant PR et le se- cond côté droit est le prolongement du bord du retour RT et du second côté C2, au moins au niveau du coin collé objet de cette description. Le triangle rectangle isocèle TC est séparé du deuxième côté C2 par un pli auxiliaire PA qui est un pli sortant. Le triangle collé TC sera collé au moment de l'assemblage de la boîte, contre la surface intérieure du retour RT, c'est-à-dire sur la surface du triangle récepteur TR qui est la moitié du retour RT. La figure 3 montre également le coin intérieur CI défini par le premier et le second côtés Cl, C2 et le coin extérieur CE défini par le bord du premier et du second côtés.

Le pliage et le collage du coin collé CC seront décrits plus explicitement à l'aide des figures 4A-4C. La figure 4A montre deux coins « collés » CC (CC1, CC2) en phase de pliage et avant d'être collés pour l'assemblage final de la boîte. Comme cette figure 4A est une vue en perspective, il est avanta- geux de montrer le même coin collé (c'est-à-dire en cours de pliage pour son collage) sous deux directions opposées ce qui revient à représenter les deux coins collés associés à un même côté (ici le côté Cl) associé aux deux côtés C2, ce qui correspond aux deux coins collés CC1, CC2. L'effet de perspective modifie les dimensions de sorte que par exemple le deuxième coin collé CC2 semble être dans un état de pliage différent de celui du premier coin collé CC1 et que les deux côtés C2 semblent avoir des dimensions différentes. Le retour du premier côté C 1 relié au second côté C2 par le triangle rectangle isocèle (triangle collé) TC, mis en évidence par des hachures. Le retour RT est articulé par rapport au premier côté Cl par la ligne formant le pli sortant PS. L'angle de pivotement entre le retour et le premier côté est désigné par Q. Le triangle collé TC fait avec le retour un angle 13 autour du pli rentrant PR.

Pour le collage, le retour RT est rabattu sur le triangle collé TC, lui-même rabattu à plat avec le deuxième côté C2 pour que le triangle collé TC puisse effectivement adhérer à la moitié qui est le triangle récepteur TR du retour RT (la surface constituant le triangle récepteur TR). Ce collage est définitif de sorte que le retour une fois fixé au triangle collé TC selon toute la surface ou seulement quelques points définissant néanmoins le triangle récepteur, de forme géométrique indispensable par le pliage (dépliage du coin), ces deux parties restent solidaires et le mouvement de repliage ou de dépliage se fait autour de l'hypoténuse du triangle collé TC c'est-à-dire le pli auxiliaire PA.

La figure 4B montre la position à plat du premier côté Cl rabattu sur le deuxième côté C2. Le retour RT se trouve appliqué contre le dessous du premier côté Cl et le triangle collé TC du deuxième côté C2 est à plat dans le prolongement du deuxième côté C2. Au moment du déploiement du coin collé CC, comme représenté à la figure 4C, le retour RT est déplié autour du pli sortant PS et fait un angle de 90° par rapport au premier côté Cl. Le retour RT est appliqué à plat contre l'intérieur du deuxième côté C2, le triangle collé TC du deuxième côté C2 étant complètement rabattu contre la surface intérieure du deuxième côté C2.

Les deux côtés Cl, C2 du coin collé CC déployé bordant le fond F ou le dessus D et le pli sortant PS constituent une arête du réceptacle R ou du couvercle C. Selon l'invention (figure 2) le prolongement de la ligne du pli du dos PD qui est une ligne simplement rainée, traverse la jonction du côté latéral du réceptacle RL1, RL2 et du côté latéral du couvercle CL1, CL2 par une ligne de rupture PD1, PD2 ou une ligne fragilisée qui ne relie ces deux parties de côté RL1, RL2, CL1, CL2 que d'une manière susceptible d'être facilement rompue par une action extérieure.

La ligne de rupture PD1, PD2 est une ligne selon laquelle le côté CL', 2 du couvercle est ou reste relié au côté RL1, 2 ou plus précisément au retour RT3, RT4 du réceptacle R. Cette liaison est susceptible d'être facilement rompue. Elle est réalisée de différentes manières.

Selon un exemple, la liaison constituant la ligne de rup- ture est une ligne fragilisée par une découpe en pointillés ou une découpe laissant subsister un ou plusieurs points de liaison répartis sur la longueur de la ligne PD1, PD2 ou sur une partie seulement de celle-ci, vers l'extérieur de la ligne ou vers l'intérieur (c'est-à-dire vers l'extrémité éloignée de la ligne (PLR1, PLC1) ou proche de celle-ci ou dans une posi- tion intermédiaire pour faciliter la rupture plus ou moins automatique lors du repliage du couvercle C sur le réceptacle R. Cette ligne de rupture peut également être réalisée après la découpe complète de la ligne PD1, PD2 au moment de la fabrication du flan et ensuite rétablissement de la liaison constituant la ligne de rupture par une étiquette facilement fractable ou détachable au moment de la fermeture de la boîte. La fonction de cette ligne de rupture PD1, PD2 est de re- lier solidairement au mouvement les côtés RL1, 2 et CL1, 2 associés dans leur prolongement. Cette solidarisation doit exister et résister au moment du déploiement du réceptacle R pour commander ainsi le mouvement de déploiement du couvercle C et son maintien redressé jusqu'à ce que cette liaison soit rompue pour ou par le repliement du couvercle C au- tour du pli de dos PD.

Ainsi, et en d'autres termes pour la phase de pliage et de dépliage de la boîte, cette ligne de rupture PD1, PD2 n'est pas coupée ou rompue de sorte que le côté latéral du couvercle CL1, CL2 reste relié au prolongement du côté latéral de réceptacle RL1, RL2 respectif, si bien que le mouvement de déploiement du réceptacle qui consiste à déployer les quatre coins collés CC comme cela était décrit à l'aide des figures 3, 4A-4C et qui se fait simultanément grâce à la liaison entre les différents côtés du réceptacle R, se traduisant également par le déploiement du couvercle et surtout par le maintien du couvercle C et plus précisément du dessus D du couvercle dans le prolongement du côté arrière RAR du réceptacle R. La boîte peut alors recevoir les produits sans qu'il soit nécessaire de tenir séparément le réceptacle R et le couvercle C. Ce n'est que lorsque les produits sont introduits dans la boîte qu'il suffit de rompre la ligne de rupture PD1, PD2 reliant chaque côté latéral de cou- vercle CL1, CL2 au côté latéral de réceptacle RL1, RL2 respectifs pour que le couvercle C puisse basculer autour du pli de dos PD et fermer ainsi la boîte. Cette rupture de la ligne PD1, PD2 pour libérer le pivo- tement du couvercle C autour du pli de dos PD se fait plus ou moins automatiquement ou instinctivement selon les habitudes des personnes qui emballent les produits tels que les gâteaux, pâtisseries et autres sur le lieu de vente dans une telle boîte pâtissière pliante. La rupture de la ligne PD1, PD2 se fait par exemple en te- nant le réceptacle R au niveau de chaque coin collé C3, CC4 aux extré- mités du côté arrière RAR et en écartant le bas du côté CL1, CL2 associés, par un simple geste du pouce ou encore en forçant le rabattement du couvercle C autour de la ligne PD ce qui force la rupture de cette ligne fragilisée PD1, PD2.

La rupture peut également se faire par le simple mouve- ment de cisaillement produit par le pivotement du couvercle autour de la ligne de dos PD. Ainsi, il est particulièrement avantageux que la liaison réalisée par la ligne de rupture soit une liaison partielle ou ponctuelle qui laisse séparés les bords extérieurs des côtés RL1, 2 et CL1, 2 de sorte que par une amorce de pliage forcé, le bord supérieur du retour RT3, RT4 cisaille la liaison avec le bord adjacent du côté CL1, 2 du couvercle C. Dans le cas d'une ligne de rupture réalisée par une ligne coupée qui est ensuite neutralisée par une pièce rapportée, collée ou par un point de colle, la ligne est toujours une ligne de rupture qui se neutralise pour ou par l'amorce de pliage du couvercle. Dans le cas d'une étiquette rapportée, servant à solidari- ser les deux côtés RL1, 2, CL1, 2 respectifs par le déploiement, on pour- ra simplement décoller cette étiquette ou cette pièce de liaison pour libérer le couvercle par rapport au réceptacle et permettre son pivotement par pliage autour du pli de dos PD. La figure 5 est une demi-coupe selon le plan médian MM en perspective de la boîte déployée, montrant dans ses parties 5A, 5B, 5C la coopération des différents éléments. La figure 5A montre la boîte à la fin de son déploiement à partir de l'état à plat tel qu'il apparaît pour le seul coin collé CC de la figure 4B. La figure 5A montre la boîte déployée avec son couvercle C dressé dans le prolongement du côté arrière RAR du réceptacle R puisque la ligne de rupture PD 1 de chaque côté n'es pas coupée de sorte que le côté CL1 est entraîné par le mouvement de dépliage du coin collé CC3 qui lui-même commande le déploiement du coin collé CC5 du couvercle du fait du mouvement de déploiement du côté CL1 associé au retour RT3 du coin collé CC3. Il en est de même de l'autre côté du plan médian MM pour les coins collés CC2, CC4, CC6 homologues des retours RT2, RT4, RT6 (voir aussi la figure 2). Le mouvement de déploiement fait intervenir nécessaire- ment les parties du flan découpé, plié et collé, c'est-à-dire les parties de la boîte. La figure 6B montre la désolidarisation du côté CL1 et du retour RT3 ou de la rupture de la ligne PD1, PD2 dans le coin collé CC3. Il suffit pour cela d'un geste de la main (ici la main droite, la main gauche tenant la partie symétrique de la boîte) pour écarter vers l'extérieur la base du côté CL1 au-dessus du retour RT3 pour libérer le pivotement du couvercle C puis de basculer le couvercle C autour du pli de dos PD pour fermer la boîte. La figure 5C montre la dernière étape de la fermeture de la boîte au cours de laquelle le côté CL1 descend à l'extérieur du coin collé CC3 et du côté RL1. En fin de mouvement (angle de pivotement) le côté CAV vient devant le côté RAV. La boîte est alors fermée.

5 15 20 25 30 35 NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX C Couvercle CAV Côté avant du couvercle CC Coin collé CE Coin extérieur CI Coin intérieur CL1, 2 Côté latéral du couvercle CC1-CC4 Coins collés du réceptacle C5-C6 Coins collés du couvercle D Dessus du couvercle F Fond H Hauteur des côtés C1-C2 Hc Hauteur théorique des côtés du couvercle HF Hauteur théorique des côtés du réceptacle MM Plan médian / plan de symétrie PA Pli auxiliaire PAVC Pli avant du couvercle PAVR Pli avant du réceptacle PARR Pli arrière du réceptacle PD Pli de dos PD1, 2 Prolongement latéral du pli de dos PLC1, 2 Pli latéral du couvercle PLR1, 2 Pli latéral du réceptacle PR Pli rentrant PS Pli sortant R Réceptacle RAR Côté arrière du réceptacle RAV Côté avant du réceptacle RL1, 2 Côté latéral du réceptacle RT Retour RT 1 -RT4 Retours du réceptacle RT5, RT6 Retours du couvercle TC Triangle collé TR Triangle récepteur

Claims (4)

1. REVENDICATIONS1°) Boîte pâtissière pliante de forme parallélépipédique rectangle composée d'un réceptacle R fermé par un couvercle rabattable C, l'ensemble étant découpé dans un même flan rainé, plié et collé pour former une boîte pliée à plat et qui se déploie pour former le réceptacle avec le cou- vercle également déployable relié au côté arrière du réceptacle par un pli de dos PD autour duquel le couvercle C est rabattu, les coins CC1-4 du réceptacle R sont formés chacun d'un coin collé qui s'aplatit et se déploie, les coins C5,6 du couvercle C autres que ceux adjacents au pli de dos PD étant également des coins collés CC, chaque coin collé CC étant formé par * un retour RT1-6 prolongeant latéralement le premier côté Cl auquel il est relié par un pli sortant PS et au côté adjacent C2 auquel il est relié à l'équerre par un pli rentrant PR dans l'alignement du pli reliant le premier côté au fond/dessus (F,D), * le pli sortant étant dans le prolongement du pli reliant le deuxième côté C2 au fond/dessus (F,D), * le second côté C2 ayant un triangle isocèle rectangle TC, collé, dont l'un des côtés droits est le pli rentrant PR et l'autre est le prolongement du bord longitudinal du deuxième côté C2, l'hypoténuse étant un pli auxiliaire sortant PA, * le triangle TC étant collé au retour RT1-6 rabattu autour du pli rentrant PR pour qu'ainsi ** en position repliée du coin collé CC, le retour RT est rabattu autour du pli rentrant PR contre le premier côté Cl par un mouvement d'articulation autour de l'hypoténuse PA, le triangle collé TC se mettant dans le prolongement du deu- xième côté C2 et, ** en position déployée du coin collé CC, le retour RT et le triangle collé TC pivotant autour de l'hypoténuse PA pour venir contre le deuxième côté C2, le prolongement PD1, PD2 du pli de dos PD sur le côté latéral CL1, 2 du couvercle C est relié par une ligne de rupture au retour RT3,RT4 du côté arrière RAR du réceptacle pour neutraliser le pli de dos PD jusqu'à ce que la ligne de rupture PD1, PD2 soit ou ouverte par une action extérieure pour ou par le mouvement de pliage du couvercle C.
2. 2°) Boîte pâtissière pliante selon la revendication 1, caractérisée en ce que la ligne de rupture entre les bords adjacents des côtés (RL1, RL2, CL1, CL2) ou de leur prolongement (RT3, RT4) est une ligne découpée et lais- sant des points de liaison ou des points de liaison réalisés après la cou- pure de la ligne.
3. 3°) Boîte pâtissière pliante selon la revendication 2, caractérisée en ce que les points de liaison de la ligne de rupture (PD', PD2) sont des points de liaison situés à l'extrémité extérieure, à l'extrémité intérieure ou en position intermédiaire sur la ligne.
4. 4°) Boîte pâtissière pliante selon la revendication 2, caractérisée en ce que les points de liaison de la ligne de rupture (PD', PD2) sont des liaisons réalisées après la coupe de la ligne de rupture lors de la fabrication du flan de la boîte.