FR3018738A1 - Bequille de portage pour remorque realisant automatiquement lors du deploiement d’un verin son basculement vers l’avant ou vers l’arriere puis la descente d’un patin - Google Patents

Abstract

Béquille de portage pour une flèche de remorque (1), comportant un vérin comprenant un corps (7) prévu pour être lié à la flèche ou au châssis (30), et une tige coulissante (10) présentant à son extrémité un patin d'appui au sol (16) soulevant la flèche (1), caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens réalisant automatiquement lors du déploiement du vérin, à partir d'une position repliée vers l'arrière (ou vers l'avant suivant l'installation), d'abord son basculement vers l'avant (ou vers l'arrière) pour le positionner sensiblement à la verticale, puis une descente du patin (16) avec un blocage de ce basculement.

Description

La présente invention concerne une béquille de portage prévue pour une flèche d'attelage d'une remorque, ainsi qu'une remorque équipée d'une telle béquille. Certains types de remorque pour des équipages roulants, en particulier les remorques pour les travaux agricoles ou les travaux publics, comportent sous la flèche d'attelage liée au châssis, un peu en arrière du point d'attelage sur le véhicule tracteur, une béquille de portage permettant de supporter cette flèche. La béquille de portage comporte généralement un moyen de levage qui peut être manuel ou motorisé, permettant de supporter la remorque afin qu'elle ne s'affaisse pas vers l'avant, tout en ajustant la hauteur de la flèche afin de soulever ou d'abaisser le point d'attelage pour l'engager ou le désengager sur le véhicule tracteur. Lors du roulage de la remorque tractée par le véhicule, il est alors nécessaire de mettre la béquille dans une position haute afin d'obtenir en dessous une garde au sol suffisante qui permet d'éviter son accrochage au sol, même en cas de terrain accidenté. Ce type de béquille est indispensable notamment pour les remorques comportant un seul essieu ou deux essieux rapprochés, ces essieux n'assurant pas à eux seule la stabilité de la remorque quand elle est décrochée du véhicule tracteur. Ces béquilles peuvent être motorisées, en utilisant une énergie hydraulique, pneumatique ou électrique. En particulier il est connu de fixer verticalement le corps d'un vérin sur la flèche, la tige sortant vers le bas pour prendre directement appui sur le sol par 25 une semelle d'extrémité. Dans ce cas il faut alors une course importante qui va de la position déployée permettant de soulever la flèche pour décrocher son point d'attelage du véhicule tracteur, à une position entièrement rentrée assurant la garde au sol. Ce type de vérin linéaire comporte une longueur importante, supérieure à 30 deux fois sa course, ce qui peut poser des problèmes d'encombrement, en particulier si on souhaite dégager entièrement le volume au dessus de la flèche.

On peut en variante utiliser des mécanismes qui multiplient le mouvement du vérin, ou deux vérins, un pour une course réduite en hauteur, et un autre pour un basculement de la béquille vers l'arrière afin de l'escamoter sous la flèche. Toutefois ces mécanismes sont généralement complexes et onéreux.

Un autre problème qui se pose et de disposer d'une béquille qui assure un déplacement parfaitement vertical du point d'attelage, sans déplacement latéraux, afin de faciliter son engagement sur le véhicule tracteur, et d'assurer la rapidité ainsi que la sécurité des manoeuvres. La présente invention a notamment pour but d'éviter ces inconvénients de 10 la technique antérieure. Elle propose à cet effet une béquille de portage pour une flèche ou un châssis de remorque, comportant un vérin comprenant un corps prévu pour être lié à la flèche ou au châssis, et une tige coulissante présentant à son extrémité un patin d'appui au sol soulevant la flèche ou le châssis, remarquable 15 en ce qu'elle comporte des moyens réalisant automatiquement lors du déploiement du vérin, à partir d'une position repliée vers l'arrière (ou vers l'avant suivant l'installation), d'abord son basculement vers l'avant pour le positionner sensiblement à la verticale, puis une descente du patin avec un blocage de ce basculement. 20 Notons que la béquille peut être installée pour un fonctionnement avec un basculement vers l'arrière ou vers l'avant. Un avantage de cette béquille de portage est qu'en choisissant une cinématique adaptée, on peut obtenir à partir de la position repliée assurant une garde au sol élevée, avec une première petite course d'un vérin présentant 25 une course limitée, le basculement complet mettant ce vérin en position verticale, assurant un écart de garde au sol important, ce qui fait qu'il reste une course importante pour soulever directement la flèche de manière verticale. La béquille de portage selon l'invention peut comporter de plus une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, qui peuvent être combinées entre 30 elles. Selon un mode de réalisation, la béquille dispose d'un support comportant une glissière verticale permettant un petit coulissement du corps du vérin, ainsi qu'un pivotement autour d'un axe transversal basculant le vérin vers l'arrière quand ce corps est en position basse, et d'un moyen de verrouillage disposé au-dessus du corps du vérin, qui bloque l'extrémité supérieure de ce corps quand il est en position haute afin d'empêcher son basculement, une bielle de commande comprenant son extrémité inférieure fixée à la tige du vérin, comportant à son extrémité supérieure des bossages d'appui venant s'ajuster quand le vérin est rentré en grande partie, dans des creux du support qui se trouvent en dessous et en avant de l'axe de pivotement du corps dans sa position basse.

Avantageusement, la glissière verticale comporte deux lumières parallèles disposées de chaque côté du vérin, recevant deux tourillons disposés suivant un même axe transversal. On obtient un moyen simple et rigide de guidage. Avantageusement, le moyen de verrouillage disposé au-dessus du corps du vérin, comporte un téton cylindrique aligné sur l'axe de ce vérin, qui s'ajuste 15 dans une douille de verrouillage fixe quand ce corps de vérin est en position haute. On obtient ainsi un moyen simple de verrouillage. Avantageusement, l'extrémité supérieure de la bielle de commande comporte deux bossages d'appui alignés transversalement et disposés de chaque côté du corps du vérin. On obtient un appui symétrique qui est 20 équilibré. Avantageusement, la base de la tige du vérin comporte un axe transversal maintenant l'extrémité inférieure de la bielle de commande. Cet axe permet de maintenir de manière économique plusieurs éléments. Avantageusement, la bielle de commande supporte un système anti25 rotation de la tige du vérin. Cette bielle a ainsi plusieurs fonctions. En particulier, la bielle de commande peut comporter un axe de guidage coulissant dans une rainure verticale d'un guidage lié au corps du vérin, pour former le système anti-rotation. Avantageusement, la béquille de portage comporte une cale de sécurité 30 pivotante fixée à la base de la tige du vérin, qui peut remonter pour venir verticalement en formant une butée inférieure du corps du vérin. On assure ainsi une sécurité évitant un affaissement complet de la flèche en cas de perte de pression dans le vérin. L'invention a aussi pour objet une remorque prévue pour être attelée à un véhicule tracteur, comportant une béquille de portage fixée sur sa flèche, qui 5 comprend l'une quelconque des caractéristiques précédentes. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un châssis de remorque, comportant 10 une béquille de portage selon l'invention fixée à l'avant de la flèche ; - la figure 2 est une vue en perspective de cette béquille ; et - les figures 3 à 8 sont des vues de côté de cette béquille lors d'un décrochage de la remorque, qui est présentée successivement repliée avec le point d'attelage fixé au véhicule tracteur, partiellement basculée vers l'avant, 15 totalement basculée vers l'avant, le patin prenant appui au sol, le vérin entièrement déployé pour décrocher l'attelage, et dans une position finale de repos après une perte de pression dans le vérin. La figure 1 présente une flèche d'attelage 1 disposée suivant un axe longitudinal, qui est fixé à l'avant d'un châssis 30 équipé à l'arrière d'un unique 20 essieu recevant des roues 32. La figure 2 présente la flèche d'attelage 1 comportant à son extrémité avant un anneau d'attelage horizontal 18, destiné à s'engager sur un crochet d'un véhicule tracteur. La flèche d'attelage 1 forme un caisson réalisé en tôle, ouvert en-dessous, qui reçoit à l'intérieur un support fixe 22. 25 Un vérin hydraulique comporte un corps 7 présentant un peu en dessous de son extrémité supérieure, deux tourillons latéraux 8 disposés suivant un même axe transversal passant par l'axe du vérin ou sensiblement par l'axe vertical du centre de gravité de l'ensemble mobile (vérin 7+10+12+15+16+17), qui peuvent coulisser suivant une petite course dans deux lumières verticales 3 30 réalisées sur les côtés du support 22. Le corps du vérin 7 est bloqué dans une position haute quand les tourillons 8 sont au point haut de leurs lumières 4, et dans une position basse quand ils sont au point bas 5.

L'extrémité supérieure du corps du vérin 7 comporte un téton cylindrique 9 aligné sur l'axe de ce vérin, qui s'ajuste dans une douille de verrouillage 2 fixée au support 22 quand ce corps vient dans sa position haute, ce qui bloque le vérin dans sa position verticale en empêchant son basculement, et qui se dégage de cette douille quand le corps est dans sa position basse ce qui permet un basculement du vérin vers l'arrière. La tige du vérin 10 comporte à son extrémité inférieure un axe transversal 11 formant une articulation qui supporte par des montages en chape, une semelle d'appui au sol 16, une cale de sécurité 17 présentant une section transversale en « U», qui peut remonter pour venir verticalement en recouvrant la partie basse de cette tige, et l'extrémité inférieure d'une bielle de commande verticale 12. La bielle de commande 12 présentant une forme allongée présentant une section transversale courbée s'ajustant autour du corps du vérin 7, et comporte un peu en dessous de son extrémité supérieure, un axe transversal de guidage 13 coulissant dans une rainure verticale d'un guidage 15 formé par une tôle découpée, qui est fixé le long du corps du vérin 7. On bloque ainsi la rotation de la tige du vérin 10 autour de son axe. L'extrémité supérieure de la bielle de commande 12 forme une fourche 20 entourant le corps du vérin 7, qui présente à chacune de ses extrémités un bossage cylindrique d'appui 14 aligné suivant un même axe transversal. Quand la tige du vérin 10 remonte, un peu avant sa fin de course supérieure, les bossages d'appui 14 s'ajustent chacun dans un creux 6 formé sur le côté du support 22, qui se trouve un peu en dessous et un peu en avant 25 des points bas 5 des lumières verticales 3 de ce support. La figure 3 présente la cinématique de la béquille qui est repliée, comportant un premier arc de cercle 23 de rayon Rv centré sur les tourillons 8 se trouvant au point bas 5 des lumières 3, et passant par l'axe transversal inférieur 11 de la tige 10. 30 La cinématique comporte aussi un deuxième arc de cercle 24 de rayon Rb plus important correspondant à l'entraxe de la bielle de commande 12, centré sur les bossages d'appui 14 de cette bielle ajustés dans les creux 6 du support 22, et passant par le même axe transversal 11. A partir de la position repliée de la béquille, l'écart C entre les deux rayons Rv, Rb augmente quand on s'éloigne de cette position.

On notera que la béquille étant repliée, le vérin étant entièrement rétracté, cette béquille ne peut pas descendre par gravité parce que l'axe inférieur 11 de la tige 10 suivrait le premier arc de cercle 23, en comprimant la bielle de commande 12 qui, étant calée par ses bossages 14 en appui dans les creux 6 du support 22, ne peut pas se déplacer.

On obtient dans ce cas un maintien automatique de la béquille repliée, tant que le vérin n'est pas alimenté. L'anneau d'attelage 18 recevant le poids de la partie avant de la remorque, est engagé sur le crochet 19 du véhicule tracteur 20. La figure 4 présente la béquille en cours de basculement, la tige du vérin 10 ayant parcouru une petite course égale à l'écart C entre les deux rayons Rv, Rb correspondant à l'angle de cette béquille. On notera que la bielle de commande 12 étant comprimée, en réaction elle exerce une traction sur le corps du vérin 7, ses tourillons 8 restent alors calés au point bas 5 des lumières 3.

La figure 5 présente la béquille en fin de basculement, la tige du vérin 10 ayant parcouru une course égale à l'écart maximum C entre les deux rayons Rv, Rb correspondant à la position sensiblement à la verticale de cette béquille. La bielle de commande 12 n'est alors plus en contrainte. La figure 6 présente la tige du vérin 10 qui a continué à sortir, avec la béquille restant sensiblement à la verticale. La semelle d'appui 16 ayant pris appui sur le sol 21, la course de la tige 10 repousse alors vers le haut le corps 7 de ce vérin, les tourillons 8 coulissant dans les lumières verticales 3 du support 22, constituant un guidage de ce corps. En cours de remontée du corps du vérin 7, le téton d'extrémité supérieure 30 9 pénètre alors dans la douille 2 du support 22. En fin de remontée du corps du vérin 7, les tourillons 8 sont calés au point haut de leurs lumières 4, et le téton d'extrémité 9 est nettement engagé dans sa douille 2 ce qui assure un blocage de la béquille qui ne peut plus basculer. L'anneau d'attelage 18 de la flèche 1 est toujours emboîté sur le crochet 19 du véhicule tracteur 20.

La figure 7 présente la tige du vérin 10 qui a fini de sortir, ce vérin ayant soulevé la flèche 1 de manière parfaitement verticale, ce qui facilite le dégagement de l'anneau d'attelage 18 en dehors du crochet 19 du véhicule tracteur 20. La manoeuvre est ainsi réalisée en douceur et en toute sécurité. Pendant tous les mouvements de déploiement de la tige du vérin 10, cette tige conserve une position angulaire constante (par rapport aux tourillons 8 sur le corps 7 du vérin) grâce à l'axe de guidage supérieur 13 de la bielle de commande 12 qui reste engagé dans la rainure du guidage 15, en maintenant cette position. Cette position angulaire est importante pour permettre ensuite l'ajustage des bossages d'appui 14 dans les creux 6 du support 22, lors du prochain basculement de la béquille. La figure 8 présente après le départ du véhicule tracteur, le vérin qui est redescendu par une commande d'un opérateur, ou par un débit de fuite qui donne cet affaissement au bout d'un certain temps avec le poids de la remorque.

La cale de sécurité 17 étant une option qui n'est pas représentée sur les figures 3 à 7, a été relevée pour venir parallèlement à la tige du vérin 10 en présentant une face supérieure d'extrémité qui constitue une butée pour le corps de ce vérin 7 venant en appui dessus. Dans cette position, les bossages d'appui 14 de la bielle de commande 12 sont un peu en dessous des creux 6 du support 22, de manière à ne pas mettre en compression cette bielle. On obtient ainsi un positionnement sécurisé de la remorque, la béquille restant dans l'état de manière stable. Pour l'attelage suivant de la remorque sur le véhicule tracteur 20, on commande d'abord un déploiement du vérin pour remonter la flèche de la remorque 1, puis le crochet d'attelage 19 de ce véhicule est mis en dessous de l'anneau d'attelage 18. Ensuite une commande de rétractation du vérin va automatiquement successivement mettre l'anneau d'attelage 18 en appui sur le véhicule en s'engageant sur le crochet 19, puis remonter la semelle d'appui au sol 16, et enfin automatiquement basculer la béquille vers l'arrière jusqu'à sa position entièrement rentrée où elle ne dépasse quasiment pas de la flèche 1. Ce type de béquille convient pour tous types de remorques nécessitant 5 une béquille pour supporter la flèche ou le châssis. Elle est particulièrement adaptée pour des engins agricoles comme des remorques de pulvérisation, ou d'épandage sur les champs ou de travaux publics.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1 - Béquille de portage pour une flèche de remorque (1), comportant un vérin comprenant un corps (7) prévu pour être lié à la flèche ou au châssis, et une tige coulissante (10) présentant à son extrémité un patin d'appui au sol (16) soulevant la flèche (1) ou le châssis (30) , caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens réalisant automatiquement lors du déploiement du vérin, à partir d'une position repliée vers l'arrière (ou vers l'avant), d'abord son basculement vers l'avant (ou vers l'arrière) pour le positionner sensiblement à la verticale, puis une descente du patin (16) avec un blocage de ce basculement.
2. 2 - Béquille de portage selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle dispose d'un support (22) comportant une glissière verticale (3) permettant un petit coulissement du corps du vérin (7), ainsi qu'un pivotement autour d'un axe transversal (8) basculant le vérin vers l'arrière (ou vers l'avant suivant) quand ce corps est en position basse, et d'un moyen de verrouillage (9) disposé au-dessus du corps du vérin, qui bloque l'extrémité supérieure de ce corps (7) quand il est en position haute afin d'empêcher son basculement, une bielle de commande (12) comprenant son extrémité inférieure fixée à la tige du vérin (10), comportant à son extrémité supérieure des bossages d'appui (14) venant s'ajuster quand le vérin est rentré en grande partie, dans des creux (6) du support (22) qui se trouvent en dessous et en avant (ou en arrière suivant) de l'axe de pivotement (8) du corps dans sa position basse.
3. 3 - Béquille de portage selon la revendication 2, caractérisée en ce que la 25 glissière verticale comporte deux lumières parallèles (3) disposées de chaque côté du vérin, recevant deux tourillons (8) disposés suivant un même axe transversal passant sensiblement par l'axe du vérin.
4. 4 - Béquille de portage selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que le moyen de verrouillage disposé au-dessus du corps du vérin (7), 30 comporte un téton cylindrique (9) aligné sur l'axe de ce vérin, qui s'ajuste dans une douille de verrouillage fixe (2) quand ce corps de vérin est en position haute.
5. 5 - Béquille de portage selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que l'extrémité supérieure de la bielle de commande (12) comporte deux bossages d'appui (14) alignés transversalement et disposés de chaque côté du corps du vérin (7).
6. 6 - Béquille de portage selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée en ce que la base de la tige du vérin (10) comporte un axe transversal (11) maintenant l'extrémité inférieure de la bielle de commande (12).
7. 7 - Béquille de portage selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, 10 caractérisée en ce que la bielle de commande (12) supporte un système antirotation (13) de la tige du vérin (10).
8. 8 - Béquille de portage selon la revendication 7, caractérisée en ce que la bielle de commande (12) comporte un axe de guidage (13) coulissant dans une rainure verticale d'un guidage (15) lié au corps du vérin (7), pour former le 15 système anti-rotation.
9. 9 - Béquille de portage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une cale de sécurité pivotante (17) fixée à la base de la tige du vérin (10), qui peut remonter pour venir verticalement en formant une butée inférieure du corps du vérin (7). 20
10. 10 - Remorque prévue pour être attelée à un véhicule tracteur (20), comportant une béquille de portage fixée sur sa flèche (1) ou son châssis (30), caractérisée en ce que cette béquille est réalisée selon l'une quelconque des revendications précédentes.