FR3012243A1

FR3012243A1 - Systeme de realisation de telediagnostics de vehicules requis par des equipements de communication non filaire

Info

Publication number: FR3012243A1
Application number: FR1360102A
Authority: FR
Inventors: Patrick Herbault; Thierry Joly; Franck Pinon; Jean Francois Vif
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2013-10-17
Filing date: 2013-10-17
Publication date: 2015-04-24
Anticipated expiration: 2033-10-17
Also published as: FR3012243B1

Abstract

Un système (S) réalise des télédiagnostics de véhicules (V) munis d'un réseau (R1) couplé à des équipements électroniques communicants et un équipement de supervision (ES), et utilisés par des personnes disposant d'équipements de communication (EC) non filaire. Ce système (S) comprend i) des moyens de diagnostic (MD) installés dans un équipement d'analyse (EA) communicant et agencés pour réaliser à distance, à la demande d'un équipement de communication (EC) associé à un véhicule (V), un diagnostic fonction de son identifiant, et ii) des moyens d'interface (MI) installés dans les équipements de communication (EC) et propres à initier une communication avec l'équipement d'analyse (EA) pour qu'il réalise un diagnostic d'un véhicule (V) associé, et à servir de passerelle de communication entre l'équipement d'analyse (EA) et les équipements électroniques communicants de ce véhicule (V), via leur équipement de supervision (ES) pour qu'ils échangent des requêtes de diagnostic et des messages de réponse.

Description

SYSTÈME DE RÉALISATION DE TÉLÉDIAGNOSTICS DE VÉHICULES REQUIS PAR DES ÉQUIPEMENTS DE COMMUNICATION NON FILAIRE L'invention concerne les diagnostics de véhicules, éventuellement de type automobile, et plus précisément la réalisation à distance de tels diagnostics. Aujourd'hui, de nombreux véhicules comportent au moins un réseau de communication embarqué (éventuellement de type multiplexé), auquel la sont connectés des équipements électroniques communicants (comme par exemple des calculateurs) et couplé à un équipement de supervision (parfois appelé « boîtier de servitude intelligent » (ou BSI)). Lorsqu'un problème survient dans un tel véhicule (panne ou dysfonctionnement), la personne qui le conduit ne sait généralement pas quelle en est la cause précise et donc elle 15 ne peut pas intervenir. De ce fait, cette personne est contrainte de prendre un rendez-vous dans un garage (par exemple un concessionnaire de la marque de son véhicule), puis de conduire son véhicule jusqu'à ce garage (si cela s'avère possible), puis de revenir chercher son véhicule une fois que le problème a été résolu. Cela fait déjà perdre beaucoup du temps à cette 20 personne lorsque le problème peut être résolu immédiatement, mais cela peut lui en faire perdre encore plus lorsque le garage est contraint de commander des pièces du fait qu'il ne connaissait pas la cause du problème lors de la prise de rendez-vous. Pour tenter d'améliorer la situation, il serait possible de proposer 25 d'équiper d'un logiciel de diagnostic les équipements de communication non filaire (ou mobiles) des personnes qui utilisent les véhicules précités. Il existe en effet des périphériques d'interfaçage (ou « dongles ») qui peuvent être solidarisés temporairement à la prise de diagnostic qui est couplée à l'équipement de supervision d'un véhicule et qui peuvent communiquer par 30 voie d'ondes à courte portée avec un équipement de communication non filaire. Mais de tels logiciels de diagnostic sont très lourds en termes de nombres d'octets et donc nécessitent une grosse capacité de stockage et une grosse capacité de traitement que ne possèdent pas la plupart des équipements de communication non filaire. De plus, et surtout, cette solution permettrait aux personnes d'effectuer des modifications (en écriture) au sein d'équipements électroniques communicants de leur véhicule, qui pourraient être potentiellement dangereuses et pourraient effacer d'importantes informations stockées, ce qui pourrait poser de sérieux problèmes juridiques en cas de litige relatif à la responsabilité. L'invention a donc notamment pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un système destiné à réaliser à distance des diagnostics de véhicules comprenant chacun au moins un réseau de communication, auquel sont connectés des équipements électroniques communicants et qui est couplé à un équipement de supervision, associés chacun à un identifiant de véhicule, et utilisés par des personnes qui disposent d'équipements de communication non filaire (ou mobiles). Ce système se caractérise par le fait qu'il comprend : - des moyens de diagnostic installés dans au moins un équipement d'analyse communicant et agencés pour réaliser à distance, à la demande d'un équipement de communication associé à un véhicule, un diagnostic de ce dernier, fonction de son identifiant de véhicule, et - des moyens d'interface installés dans chacun des équipements de communication et propres chacun à initier une communication avec un équipement d'analyse pour demander la réalisation d'un diagnostic du véhicule associé et lui transmettre l'identifiant de véhicule de ce dernier, et à servir de passerelle de communication entre cet équipement d'analyse et les équipements électroniques communicants du véhicule associé, via leur équipement de supervision pour qu'ils échangent des requêtes de diagnostic et des messages de réponse à ces dernières. Des diagnostics de véhicule peuvent ainsi être réalisés à distance en toute sécurité du fait qu'ils ont été requis expressément par des usagers, et qu'ils sont réalisés sous le contrôle et la responsabilité de professionnels.

Le système selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - ses moyens d'interface peuvent être agencés pour initier une communication de voix et de données entre leur équipement de communication et l'équipement d'analyse, via un serveur de communication ; - il peut également comprendre un serveur d'informations stockant des identifiants de véhicules en correspondance d'ensembles de codes associés respectivement aux équipements électroniques communicants des véhicules. Dans ce cas, le serveur de communication peut être propre, lorsqu'il reçoit un identifiant de véhicule, à récupérer auprès du serveur d'informations l'ensemble de codes qui est stocké en correspondance de cet identifiant de véhicule reçu, puis à attribuer un identifiant de session de diagnostic à cet ensemble récupéré, et à transmettre cet identifiant de session de diagnostic à l'équipement d'analyse et à l'équipement de supervision du véhicule correspondant ; - il peut également comprendre un serveur d'interface couplé au serveur de communication et comprenant des moyens de contrôle propres à désynchroniser les requêtes transmises par un équipement d'analyse à un équipement de communication participant à une session désignée par un identifiant de session de diagnostic, et les messages de réponse à ces requêtes transmis par cet équipement de communication à cet équipement d'analyse ; o il peut également comprendre un serveur d'interface couplé au serveur de communication et comprenant des moyens de contrôle propres, d'une part, à intercepter chaque requête transmise par un équipement d'analyse à un équipement de communication participant à une session désignée par un identifiant de session de diagnostic, pour la retransmettre à cet équipement de communication à un instant choisi, via le serveur de communication, en adressant en parallèle à cet équipement d'analyse des demandes d'attente du message de réponse correspondant, et, d'autre part, à intercepter chaque message de réponse à une requête transmis par cet équipement de communication, pour le retransmettre à cet équipement d'analyse à un instant choisi, via le serveur de communication ; ^ le serveur d'interface peut comprendre des moyens de stockage propres à stocker chaque requête transmise pendant une session de diagnostic et chaque message de réponse correspondant ; - ses moyens de diagnostic peuvent être propres à transmettre un résultat de diagnostic à un équipement de communication ayant requis ce diagnostic ; - ses moyens de diagnostic peuvent être propres à transmettre à un équipement de supervision des commandes qui sont destinées à provoquer au moins une modification au sein d'au moins un équipement électronique communicant en cas de détection d'un problème pendant le diagnostic ; - ses moyens de diagnostic peuvent être propres à transmettre à un équipement de communication ayant requis un diagnostic une proposition de rendez-vous dans au moins un garage choisi en cas de détection pendant ce diagnostic d'un problème qui nécessite une intervention en atelier ou d'un besoin d'effectuer une révision ; il peut également comprendre des périphériques d'interfaçage propres à être solidarisés temporairement chacun à une prise de diagnostic couplée à un équipement de supervision d'un véhicule associé à un équipement de communication, et comprenant chacun un module de communication par voie d'ondes à courte portée. Dans ce cas, les moyens d'interface, d'un équipement de communication associé à un véhicule comprenant une prise de diagnostic couplée à un périphérique d'interfaçage, sont propres à communiquer par voie d'ondes à courte portée, selon un protocole prédéfini, avec ce périphérique d'interfaçage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre schématiquement et fonctionnellement, une installation de communication à laquelle est couplé un exemple de réalisation d'un système de télédiagnostics de véhicules. L'invention a notamment pour but de proposer un système S destiné à permettre la réalisation de télédiagnostics de véhicules V utilisés par des personnes qui disposent d'équipements de communication non filaire (ou mobiles) EC. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que les véhicules qui peuvent faire l'objet de télédiagnostics sont de type automobile.

II s'agit par exemple de voitures. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule terrestre, maritime (ou fluvial) ou aérien, dès lors qu'il comprend des équipements électroniques communicants connectés à au moins un réseau de communication embarqué.

On a schématiquement représenté sur l'unique figure un exemple d'installation de communication à laquelle est couplé un exemple de réalisation d'un système S de télédiagnostics de véhicules V. L'installation de communication comprend notamment un réseau de communication RC comportant, d'une part, une infrastructure de communication non filaire à laquelle peuvent se connecter des équipements de communication sans fil (ou mobiles) EC, comme par exemple des téléphones mobiles (éventuellement de type intelligent (ou « smartphones »)), des tablettes électroniques ou des ordinateurs portables, et, d'autre part, une infrastructure de communication filaire à laquelle peuvent se connecter des équipements de communication filaire, comme par exemple des serveurs (ici SIV, SIT et SC) et des ordinateurs fixes EA. On notera que les différents équipements de communication non filaire EC, serveurs SIV, SIT, SC et équipements de communication filaire pourraient être connectés à différents réseaux de communication interconnectés les uns aux autres, de préférence via l'Internet. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que les équipements de communication non filaire EC des personnes qui utilisent les véhicules V sont des téléphones mobiles intelligents. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type d'équipement de communication non filaire. Elle concerne en effet tout type d'équipement de communication non filaire pouvant stocker des modules logiciels (ou applications) et se connecter par voie d'ondes, d'une part, à au moins un réseau de communication non filaire d'un opérateur, et, d'autre part, à un équipement situé dans son voisinage et disposant d'un module de communication à courte portée (par exemple de type bluetooth ou WiFi (éventuellement à très courte portée (ou WiFi-SD (« Short Distance »))). Chaque véhicule V pouvant faire l'objet de diagnostics doit comprendre au moins un réseau de communication Rj (ici j = 1 ou 2), éventuellement de type multiplexé, comprenant un bus auquel sont connectés des équipements électroniques communicants (non représentés), et qui est couplé à un équipement de supervision ES. On entend ici par « équipement électronique communicant » un équipement capable de recevoir et de traiter des trames de données numériques circulant dans le bus d'un réseau de communication Rj auquel il est connecté, ainsi que de fournir à ce dernier (Rj) des trames de données destinées à au moins un autre équipement électronique communicant. Il pourra, par exemple, s'agir d'un calculateur, d'un capteur ou d'un actionneur.

L'équipement de supervision ES est un équipement électronique communicant qui est notamment chargé d'assurer l'interconnexion entre plusieurs bus de réseaux de communication (ici R1 et R2). Outre cette fonction de passerelle inter-réseaux, il assure également au moins des fonctionnalités de diagnostic, avec du fait de sa situation privilégiée la capacité d'ajout de fonctionnalités réalisées à moindre coût uniquement par logiciel en exploitant la puissance de calcul d'un ou plusieurs microprocesseurs. Il rend les fonctionnalités de diagnostic accessibles par un périphérique d'interfaçage (ou « dongle ») PI via au moins une prise physique dédiée ou partagée. Il s'agit par exemple de ce que l'homme de l'art appelle parfois un « boîtier de servitude intelligent » (ou BSI)). On notera que le véhicule V illustré comprend deux réseaux de communication R1 et R2 embarqués. Par exemple, le premier réseau R1 est celui appelé « CAN IS (inter-système) », et le second réseau R2 est celui appelé « CAN Diag » qui est dédié aux diagnostics. Mais un véhicule V pourrait ne comporter qu'un seul réseau de communication ou bien plus de deux réseaux de communication. Par ailleurs, chaque véhicule V est associé à un identifiant de véhicule. Ce dernier peut, par exemple, être celui qui est appelé en anglais « Vehicle Identification Number » (ou VIN). Comme illustré non limitativement sur l'unique figure, un système de télédiagnostics S, selon l'invention, comprend au moins des moyens de diagnostic MD et des moyens d'interface MI.

Les moyens de diagnostic MD sont destinés à être installés dans au moins un équipement d'analyse EA de type communicant et sont agencés pour réaliser à distance, à la demande d'un équipement de communication EC (non filaire) associé à un véhicule V, un diagnostic de ce dernier (V), fonction de son identifiant de véhicule.

Par exemple, l'équipement d'analyse EA est un ordinateur fixe ou portable connecté au réseau de communication RC et utilisé par un téléopérateur ou un réparateur sachant utiliser les moyens de diagnostic MD. Par ailleurs, cet équipement d'analyse EA peut appartenir à un service après-ventes d'un fabriquant de véhicules (ici un constructeur automobile).

Les moyens de diagnostic MD se présentent par exemple sous la forme de modules logiciels (ou « software ») constituant ensemble un programme similaire à celui qui est implanté dans un outil de diagnostic utilisé par les techniciens dans les garages (ou concessions). Cet outil est par exemple celui qui est appelé DiagBox® et qui sert à diagnostiquer les problèmes dans les véhicules des marques Peugeot et Citroën. Les moyens d'interface MI sont destinés à être installés dans chacun des équipements de communication (non filaire) EC et sont notamment propres chacun à initier une communication avec un équipement d'analyse EA pour demander la réalisation d'un diagnostic du véhicule V associé à leur équipement de communication EC et pour lui transmettre l'identifiant de véhicule de ce véhicule V. Ces moyens d'interface MI se présentent par exemple sous la forme de modules logiciels (ou « software ») constituant ensemble un programme ou une application pouvant tourner dans un équipement de communication EC sous le contrôle de la personne qui l'utilise. Les moyens d'interface MI sont également propres à servir de passerelle de communication (ou « gateway ») entre un équipement d'analyse EA et les équipements électroniques communicants du véhicule V qui est associé à leur équipement de communication EC, via leur équipement de supervision ES, pour qu'ils échangent des requêtes de diagnostic et des messages de réponse à ces requêtes de diagnostic. On comprendra que cet échange de requête et de messages de 5 réponse est destiné à permettre aux moyens de diagnostic MD de l'équipement d'analyse EA qui communique temporairement avec le véhicule V via l'équipement de communication EC associé de réaliser un diagnostic à distance (ou télédiagnostic), puis de transmettre un résultat de diagnostic à cet équipement de communication EC (qui l'a requis). A cet effet, chaque 10 équipement d'analyse EA peut comporter des premiers moyens de stockage MS1 dans lesquels se trouvent stockés tous les diagnostics qui peuvent être réalisés à distance pour certains au moins des modèles de véhicule d'au moins une marque, lesquels sont identifiés par leur identifiant de véhicule. Ces premiers moyens de stockage MS1, qui sont accessibles aux 15 moyens de diagnostic MD, peuvent faire partie du système de télédiagnostics S. Ils peuvent se présenter sous n'importe quelle forme connue de l'homme de l'art, et notamment sous la forme d'une mémoire ou d'une banque de données. Pour que les requêtes de diagnostic puissent être utilisées par les 20 réseaux de communication Rj du véhicule V, il faut qu'elles se présentent sous la forme de trames conformes au protocole de communication qui est utilisé dans leurs bus (ici le protocole CAN), et pour que ces trames CAN puissent parvenir jusqu'au au niveau de l'équipement de supervision ES via le réseau IP, il faut qu'elles soient en outre encapsulées en TCP/IP (« Transport 25 Control Protocol / Internet Protocol »). De préférence, le périphérique d'interfaçage (ou « dongle ») PI est chargé de gérer tous les aspects de l'encapsulation. Dans ce cas, il (PI) est chargé de désencapsuler les trames encapsulées en TCP/IP pour récupérer les seules trames CAN afin de les transmettre à leur(s) destinataire(s). De même, il (PI) est chargé d'encapsuler 30 les trames CAN comprenant les messages de réponse en TCP/IP, pour qu'elles puissent être transmises via l'équipement de communication EC voisin à l'équipement d'analyse EA concerné. On notera que les moyens de diagnostic MD peuvent être avantageusement agencés pour transmettre à l'équipement de supervision ES d'un véhicule V objet d'un diagnostic des commandes qui sont destinées à provoquer au moins une modification au sein d'au moins un équipement électronique communicant en cas de détection d'un problème pendant ce diagnostic. Toute modification connue de l'homme de l'art et pouvant être réalisée dans le cadre d'un diagnostic peut être ici envisagée. Ainsi, il pourra par exemple s'agir d'une mise à jour de logiciel(s), ou d'une réinitialisation, ou d'une remise à zéro de(s) défaut(s) détecté(s), ou d'un test d'actionneur(s), ou encore d'un déverrouillage de calculateur(s).

De préférence, le serveur de communication SC vérifie si chaque requête de diagnostic appartient à une liste de requêtes autorisées à être envoyées au véhicule. En effet, certaines requêtes de diagnostic ne peuvent être exécutées à distance du fait de la non-connaissance de l'environnement dans lequel se trouvent le véhicule et ses passagers.

On notera également que les moyens de diagnostic MD peuvent être avantageusement agencés de manière à transmettre à un équipement de communication EC qui a requis un diagnostic une proposition de rendez-vous dans au moins un garage (ou une concession) choisi(e) lorsqu'ils ont détecté au moins un problème nécessitant une intervention en atelier ou un besoin d'effectuer une révision pendant ce diagnostic. Cette option peut également permettre de proposer l'envoi d'un véhicule de dépannage là où se trouve immobilisé un véhicule. La communication entre un équipement de communication EC qui a requis un diagnostic et un véhicule V peut se faire de deux façons.

Une première façon consiste à solidariser temporairement un périphérique d'interfaçage (ou « dongle ») PI, comprenant un module de communication par voie d'ondes à courte portée, à la prise de diagnostic PD qui est couplée à l'équipement de supervision ES du véhicule V qui est associé à l'équipement de communication EC qui veut requérir la réalisation de son diagnostic. Dans ce cas, les moyens d'interface MI de cet équipement de communication EC sont propres à communiquer par voie d'ondes à courte portée, selon un protocole prédéfini, avec ce périphérique d'interfaçage PI. Les périphériques d'interfaçage PI peuvent faire partie du système de télédiagnostics S. Ils doivent être capables de dialoguer sur le bus utilisé pour effectuer les diagnostics (ou éventuellement dédié aux diagnostics comme c'est ici le cas du second réseau de communication R2 (CAN Diag)), mais ne doivent pas être intrusifs vis-à-vis des autres réseaux de communication embarqués en conditions normales d'utilisation du véhicule. Ici, la prise de diagnostic PD offre un accès au premier réseau R1 et donc permet de récupérer des informations réglementaires de type dit OBD (« On Board Diagnostic ») qui sont non sécuritaires et consacrées essentiellement à la dépollution moteur, et un accès au second réseau R2 et la donc permet de récupérer des informations sécuritaires de diagnostic. Dans ce cas le dongle PI peut comporter deux interfaces de lignes (par exemple de type CAN) propres à être raccordées en parallèle aux premier R1 et second R2 réseaux de communication embarqués et adressables en parallèle. Dans une variante plus économique, le dongle peut comporter deux interfaces de 15 lignes couplées à un multiplexeur qui est séquentiellement connecté à l'une de ces deux interfaces de lignes. Dans une variante encore plus économique, le dongle peut ne comporter qu'une unique interface de ligne, et dans ce cas c'est l'usager qui doit le raccorder soit à la partie de la prise de diagnostic PD qui offre un accès au premier réseau R1, soit à la partie de la prise de 20 diagnostic PD qui offre un accès au second réseau R2, en fonction des instructions fournies par le téléopérateur ou réparateur. Il reste cependant préférable que cette installation soit préalablement réalisée et testée par un homme de l'art. A titre d'exemple, on pourra utiliser des dongles du type de ceux qui 25 sont commercialisés sous les références ELM327 ou STN 1110. Une seconde façon consiste à équiper fixement (par exemple nativement) les véhicules V d'un organe communicant dédié, comme par exemple un calculateur équipé d'un module de communication par voie d'ondes. Cet organe communicant dédié est connecté à un réseau de 30 communication Rj du véhicule V qui lui permet de dialoguer directement avec l'équipement de supervision ES (qui sert de passerelle entre les différents réseaux de communication Rj de ce véhicule V). Il est capable de gérer les différents protocoles de communication des réseaux de communication Rj, et sert de passerelle pour les requêtes de diagnostic et les messages de réponse des équipements électroniques communicants vis-à-vis des réseaux électroniques du véhicule V. Pour ce faire, on peut lui fournir un couple d'identifiant d'équipement électronique communicant effectuant une requête de diagnostic et d'identifiant d'équipement électronique communicant destinataire de cette requête de diagnostic et devant fournir un message de réponse à cette requête de diagnostic, afin qu'il puisse filtrer les sources des messages de réponse. Dans ce cas, les moyens d'interface MI de l'équipement de communication EC sont propres à communiquer par voie d'ondes, selon un protocole prédéfini, avec l'organe communicant dédié situé dans son voisinage. Le module de communication peut être de type 3G ou 4G de manière à pouvoir être accessible directement par son adresse IP (privée et fournie par contrat par un opérateur, ou publique et re-routée temporairement par un opérateur sur une adresse dans le cadre d'une session de communication et donc considérée comme privée uniquement pendant la durée de cette session de communication). En variante, il peut être à courte portée (par exemple bluetooth ou WiFi).

De préférence, les moyens d'interface MI sont agencés pour initier une communication de voix et de données entre leur équipement de communication EC et un équipement d'analyse EA, via un serveur de communication SC. On notera que c'est tout d'abord la communication téléphonique (ou voix) qui est établie. Elle est destinée à permettre au téléopérateur ou réparateur qui utilise l'équipement d'analyse EA avec lequel un équipement de communication EC a établi une communication de dialoguer par téléphone avec la personne qui utilise cet équipement de communication EC et qui requiert le diagnostic de son véhicule V. La communication de données (ou « data ») est ensuite établie, par exemple sous IP (« Internet Protocol »). Cela nécessite que le serveur de communication SC connaisse l'adresse IP (ou adresse Internet) à laquelle on peut joindre l'équipement de communication EC qui requiert le diagnostic. Pour ce faire, le client peut indiquer vocalement au téléopérateur ou réparateur cette adresse IP qui peut éventuellement être affichée sur l'écran de l'équipement de communication EC par les moyens d'interface MI, ou bien les moyens d'interface MI peuvent se connecter directement au serveur de communication SC via l'Internet du fait qu'ils connaissent son adresse IP et l'adresse IP de leur équipement de communication EC. On notera que le serveur de communication SC peut appartenir au service après-ventes du fabriquant de véhicules (ici un constructeur automobile), tout comme le(s) équipement(s) d'analyse EA. En présence d'un tel serveur de communication SC, lorsqu'une la personne déclenche le fonctionnement des moyens d'interface MI de son équipement de communication EC pour requérir un diagnostic, ces moyens d'interface MI établissent une communication téléphonique (ou de voix) avec ce serveur de communication SC. Puis, ce dernier (SC) choisi un équipement d'analyse EA dont le téléopérateur ou réparateur est disponible et organise la 15 communication entre cet équipement d'analyse EA et cet équipement de communication EC. Puis, la communication de données (sous IP) est ensuite établie (selon l'un des modes décrits ci-avant). Puis, l'équipement de communication EC organise la communication avec le véhicule V de manière à servir de passerelle de communication (sous IP) entre l'équipement 20 d'analyse EA et le véhicule V voisin qui lui est désormais associé à travers le périphérique d'interfaçage (ou « dongle ») PI. La sécurité est alors assurée par le fait, d'une part, que l'assistance/diagnostic n'est effectué(e) que consécutivement à une demande d'un usager, après qu'il ait donné expressément son accord par téléphone au 25 téléopérateur ou réparateur pour qu'il prenne la main sur son véhicule V à distance, et, d'autre part, que le téléopérateur ou réparateur est un professionnel garant de la sécurité. On notera que le téléopérateur ou réparateur accompagne de préférence par la voix l'usager requérant pendant toute la durée du diagnostic 30 requis (notamment pour le rassurer suite aux allumages de témoins ou aux alertes sonores dans le véhicule V, induits par des tests de diagnostic sur certains calculateurs), vérifie que le véhicule V est bien à l'arrêt et que l'usager reste bien dans son véhicule (ou sur sa motocyclette), choisit les tests de diagnostic à réaliser en fonction du contexte, et notamment en fonction d'éventuels codes défauts remontés par les différents calculateurs, et vérifie que toutes les conditions sécuritaires liées aux tests de diagnostic choisis sont bien respectées. On notera également qu'une fois que l'usager a donné expressément son accord, il est préférable que le système de télédiagnostics S mette en oeuvre une procédure d'authentification du véhicule V objet d'un diagnostic et une procédure d'authentification de l'équipement d'analyse EA qui est chargé de réaliser ce diagnostic. Cette procédure d'authentification peut se faire en requérant auprès du véhicule V les codes d'identification de ses équipements électroniques communicants, puis en comparant ces codes d'identification reçus à des codes d'identification faisant partie d'un ensemble stocké en correspondance de l'identifiant de véhicule dudit véhicule V dans un serveur d'informations SIV. A cet effet, et comme illustré non limitativement sur l'unique figure, ce serveur d'informations SIV peut comprendre des deuxièmes moyens de stockage MS2 stockant des identifiants de véhicules en correspondance d'ensembles de codes d'identification associés respectivement aux équipements électroniques communicants des véhicules. Ces deuxièmes moyens de stockage MS2 peuvent se présenter sous n'importe quelle forme connue de l'homme de l'art, et notamment sous la forme d'une mémoire ou d'une banque de données. Le serveur d'informations SIV peut faire partie du système de télédiagnostics S. C'est de préférence le serveur de communication SC qui est chargé de réaliser la procédure d'authentification du véhicule V, une fois qu'il a reçu son identifiant de véhicule. Par exemple, une fois que le serveur de communication SC a 30 récupéré auprès du serveur d'informations SIV l'ensemble de codes d'identification qui est stocké en correspondance d'un identifiant de véhicule reçu, et qu'il a authentifié le véhicule V correspondant, il peut attribuer un identifiant de session de diagnostic à cet ensemble récupéré, puis il peut transmettre cet identifiant de session de diagnostic à l'équipement d'analyse EA choisi et à l'équipement de supervision ES de ce véhicule V. Lorsque les procédures d'authentification sont réussies, le serveur de communication SC peut adresser des messages à l'équipement d'analyse EA choisi et à l'équipement de supervision ES du véhicule V concerné, pour les autoriser à démarrer la session de télédiagnostic. Ces messages peuvent, par exemple, être des messages courts de type SMS. Si une procédure d'authentification échoue, toute opération de l a télédiagnostic est suspendue. De préférence, toutes les requêtes de diagnostic et tous les messages de réponse correspondant, qui sont échangés lors d'une session de diagnostic, sont stockés dans des troisièmes moyens de stockage MS3, afin de garantir une traçabilité de toutes les opérations de télédiagnostic 15 effectuées. Comme illustré non limitativement sur l'unique figure, ces troisièmes moyens de stockage MS3 peuvent faire partie d'un serveur d'interface SIT qui est couplé (ou accessible) au serveur de communication SC, peut appartenir à un service après-ventes du fabriquant de véhicules (ici un constructeur 20 automobile), et fait de préférence partie du système de télédiagnostics S. Ces troisièmes moyens de stockage MS3 peuvent se présenter sous n'importe quelle forme connue de l'homme de l'art, et notamment sous la forme d'une mémoire non volatile ou d'une banque de données. De préférence, ce serveur d'interface SIT comprend des moyens de 25 contrôle MC qui sont propres à désynchroniser les requêtes qui sont transmises par un équipement d'analyse EA à un équipement de communication EC participant à une session désignée par un identifiant de session de diagnostic, et les messages de réponse à ces requêtes qui sont transmis par cet équipement de communication EC à cet équipement 30 d'analyse EA. Cette désynchronisation, via un processus de gestion de « véhicule virtuel », est destinée à optimiser, d'une part, les temps de communication aller/retour via le réseau de communication RC afin de faire patienter l'usager le moins longtemps possible, et, d'autre part, les temps de traitement des messages de réponse des équipements électroniques communicants. Il est en effet rappelé que lorsque l'on couple un outil de diagnostic standard (de l'art antérieur) à la prise de diagnostic d'un véhicule, et que l'on envoie une requête à un calculateur, le message de réponse à cette requête est attendu pendant un temps de réponse t (normalisé par rapport à un maximum), et, s'il n'y a aucune réponse au bout du temps de réponse t, le calculateur est considéré comme non présent et la session de diagnostic la adresse une autre requête à un autre calculateur. Dans un processus de véhicule virtuel, les temps de réponse autorisés des calculateurs (ou équipements électroniques communicants) sont gérés par le serveur d'interface SIT. A cet effet, les moyens de contrôle MC du serveur d'interface SIT peuvent être agencés pour intercepter chaque 15 requête transmise par un équipement d'analyse EA à un équipement de communication EC participant à une session désignée par un identifiant de session de diagnostic, pour la retransmettre à cet équipement de communication EC à un instant choisi, via le serveur de communication SC, en adressant en parallèle à cet équipement d'analyse EA des demandes 20 d'attente du message de réponse correspondant (pour lui indiquer que sa requête a bien été prise en compte et le faire patienter). Ils peuvent être également agencés pour intercepter chaque message de réponse à une requête transmis par cet équipement de communication EC, pour le retransmettre à cet équipement d'analyse EA à un instant choisi, via le 25 serveur de communication SC. Le mécanisme de véhicule virtuel permet donc aux moyens de contrôle MC de mettre en mémoire tampon (ou « buffer ») les messages de réponse des différents équipements électroniques communicants aux requêtes des moyens de diagnostic MD de l'équipement d'analyse EA. Les 30 requêtes sont envoyées par le serveur d'interface FIT à destination du véhicule V comme le ferait un outil de diagnostic de l'art antérieur connecté en filaire sur la prise de diagnostic PD du véhicule V.

Par exemple, lorsque les réponses aux différentes requêtes de diagnostic ont été reçues par le serveur d'interface FIT, il peut alors les envoyer en flux continu vers l'équipement d'analyse EA concerné. L'invention permet ainsi de réaliser à distance n'importe quelle opération de diagnostic définie dans les premiers moyens de stockage MS1, et notamment une lecture de codes défauts d'un calculateur, une activation/désactivation d'actionneur(s) d'un véhicule, un télécodage d'un calculateur spécifique, une mise à jour logicielle, ou une remise à zéro. On notera que le mécanisme de véhicule virtuel peut également la permettre aux moyens de contrôle MC d'anticiper certaines opérations de diagnostic, dès qu'un usager a demandé un diagnostic, mais avant même qu'un téléopérateur ou réparateur n'ait débuté une session de diagnostic. Pendant toutes les opérations de diagnostic réalisées sur un véhicule V, ce dernier (V) ainsi que ses occupants doivent respecter des exigences 15 sécuritaires règlementaires. Ainsi, le véhicule V doit être garé dans une zone qui ne présente pas de danger immédiat pour ses occupants, le frein de stationnement doit être serré (ou activé), et le moteur ne doit pas être en fonctionnement (ou tournant) bien que le contact ait été mis. En aucun cas, lors d'un test d'un actionneur, un usager ne peut être 20 autorisé à intervenir sous le capot moteur ou en tout autre endroit de son véhicule potentiellement dangereux pour lui. Par ailleurs, pendant toute la durée d'un diagnostic, il est préférable que des trames fonctionnelles soient régulièrement échangées avec le véhicule afin de vérifier si les conditions de sécurité sont effectivement respectées. Si le moindre doute apparaît, le 25 diagnostic est immédiatement interrompu. On notera que les moyens d'interface MI peuvent également et éventuellement être agencés de manière à permettre à l'usager d'accéder à des fonctionnalités non sécuritaires sur son équipement de communication EC grâce à un accès aux informations (ou paramètres) non sécuritaires 30 accessibles (ici) sur le premier réseau de communication R1, et notamment la géolocalisation, les états de totalisateurs partiels et les paramètres de l'ordinateur de bord. Ainsi, l'usager pourra, par exemple, bénéficier d'un affichage d'informations ludiques, comme par exemple des informations d'entretien et/ou d'usure pour la maintenance du véhicule, et/ou d'un affichage d'informations pédagogiques, comme par exemple la consommation de carburant, la conduite civique ou la conduite économique.5

Claims

REVENDICATIONS1. Système (S) pour réaliser à distance des diagnostics de véhicules (V) comprenant chacun au moins un réseau de communication (Rj), auquel sont connectés des équipements électroniques communicants et couplé à un équipement de supervision (ES), associés chacun à un identifiant de véhicule, et utilisés par des personnes disposant d'équipements de communication (EC) non filaire, caractérisé en ce qu'il comprend i) des moyens de diagnostic (MD) installés dans au moins un équipement d'analyse (EA) communicant et agencés pour réaliser à distance, à la demande d'un équipement de communication (EC) associé à un véhicule (V), un diagnostic de ce dernier (V), fonction de son identifiant de véhicule, et ii) des moyens d'interface (MI) installés dans chacun desdits équipements de communication (EC) et propres chacun à initier une communication avec ledit équipement d'analyse (EA) pour demander la réalisation d'un diagnostic du véhicule (V) associé et lui transmettre l'identifiant de véhicule de ce dernier (V), et à servir de passerelle de communication entre ledit équipement d'analyse (EA) et lesdits équipements électroniques communicants du véhicule (V) associé, via leur équipement de supervision (ES) pour qu'ils échangent des requêtes de diagnostic et des messages de réponse à ces dernières.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'interface (MI) sont agencés pour initier une communication de voix et de données entre leur équipement de communication (EC) et ledit équipement d'analyse (EA), via un serveur de communication (SC).
3. Système selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un serveur d'informations (SIV) stockant des identifiants de véhicules en correspondance d'ensembles de codes associés respectivement aux équipements électroniques communicants desdits véhicules (V), et en ce que ledit serveur de communication (SC) est propre, à réception d'un identifiant de véhicule, à récupérer auprès dudit serveur d'informations (SIV) l'ensemble de codes stocké en correspondance dudit identifiant de véhicule reçu, puis à attribuer un identifiant de session de diagnostic à cet ensemble récupéré, et àtransmettre ledit identifiant de session de diagnostic audit équipement d'analyse (EA) et audit équipement de supervision (ES) du véhicule (V) correspondant.
4. Système selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un serveur d'interface (SIT) couplé audit serveur de communication (SC) et comprenant des moyens de contrôle (MC) propres à désynchroniser les requêtes transmises par ledit équipement d'analyse (EA) à un équipement de communication (EC) participant à une session désignée par un identifiant de session de diagnostic, et les messages de réponse à ces requêtes la transmis par ledit équipement de communication (EC) audit équipement d'analyse (EA).
5. Système selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un serveur d'interface (SIT) couplé audit serveur de communication (SC) et comprenant des moyens de contrôle (MC) propres, d'une part, à 15 intercepter chaque requête transmise par ledit équipement d'analyse (EA) à un équipement de communication (EC) participant à une session désignée par un identifiant de session de diagnostic, pour la retransmettre à cet équipement de communication (EC) à un instant choisi, via ledit serveur de communication (SC), en adressant en parallèle audit équipement d'analyse 20 (EA) des demandes d'attente du message de réponse correspondant, et, d'autre part, à intercepter chaque message de réponse à une requête transmis par ledit équipement de communication (EC), pour le retransmettre audit équipement d'analyse (EA) à un instant choisi, via ledit serveur de communication (SC). 25
6. Système selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit serveur d'interface (SIT) comprend des moyens de stockage (MS3) propres à stocker chaque requête transmise pendant une session de diagnostic et chaque message de réponse correspondant.
7. Système selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que 30 lesdits moyens de diagnostic (MD) sont propres à transmettre un résultat de diagnostic à un équipement de communication (EC) ayant requis ce diagnostic.
8. Système selon la revendication 7, caractérisé en ce que lesditsmoyens de diagnostic (MD) sont propres à transmettre audit équipement de supervision (ES) des commandes destinées à provoquer au moins une modification au sein d'au moins un équipement électronique communicant en cas de détection d'un problème pendant ledit diagnostic.
9. Système selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de diagnostic (MD) sont propres à transmettre audit équipement de communication (EC) ayant requis ledit diagnostic une proposition de rendez-vous dans au moins un garage choisi en cas de détection pendant ledit diagnostic d'un problème nécessitant une intervention en atelier ou d'un besoin d'effectuer une révision.
10. Système selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des périphériques d'interfaçage (PI) propres à être solidarisés temporairement chacun à une prise de diagnostic (PD) couplée à un équipement de supervision (ES) d'un véhicule (V) associé à un équipement de communication (EC), et comprenant chacun un module de communication par voie d'ondes à courte portée, et en ce que lesdits moyens d'interface (Ml) d'un équipement de communication (EC), associé à un véhicule (V) comprenant une prise de diagnostic (PD) couplée à un périphérique d'interfaçage (PI), sont propres à communiquer par voie d'ondes à courte portée, selon un protocole prédéfini, avec ce périphérique d'interfaçage (PI).