FR3007399A1 - Installation d'un dispositif elevateur de personnes adosse a un escalier droit dans un caisson aux dimensions determinees - Google Patents

Abstract

L'invention concerne l'installation d'un dispositif élévateur de personnes destiné au franchissement d'un escalier droit. Ce dispositif comporte une plateforme mobile maintenue horizontale au cours du déplacement d'une position basse vers une position haute. L'installation inclut au moins les étapes suivantes : creusement d'une excavation au pied de l'escalier, positionnement d'un caisson dans l'excavation, remplissage autour dudit caisson d'un matériau destiné à durcir au bout d'une durée déterminée, mise en place de l'élévateur au complet dans le caisson ainsi fixé. De cette manière, l'installation est très rapide et minimise le temps d'inactivité de l'escalier.

Description

Installation d'un dispositif élévateur de personnes adossé à un escalier droit dans un caisson aux dimensions déterminées 1. Domaine de l'invention L'invention concerne l'installation d'un élévateur de personnes. L'invention s'applique notamment dans le cas où l'élévateur est adossé à un escalier et permet le franchissement de cet escalier pour des personnes à mobilité réduite. 2. Art antérieur Il est connu des dispositifs permettant de monter des personnes, par exemple des personnes à mobilité réduite. Le plus courant est l'escalateur dont les marches montent mécaniquement vers un étage supérieur. Dans le cas où la personne est sur un fauteuil roulant, l'élévateur est un ascenseur constitué d'une cabine avec une plateforme comme plancher. Pour monter, la personne entre dans la cabine en faisant rouler son fauteuil, appuie sur un bouton pour monter déclenchant ainsi l'élévation de l'ascenseur, et sort de l'ascenseur en roulant lorsque la cabine s'est arrêtée au niveau souhaité. Dans un ascenseur, il importe que le seuil de la plateforme arrive à la même hauteur que les niveaux d'embarquement de façon que le fauteuil puisse rouler facilement pour entrer et sortir de la cabine de l'ascenseur. Avantageusement, les portes de la cabine de l'ascenseur s'ouvrent et se ferment automatiquement. Cependant un ascenseur ne convient pas pour de petits dénivelés à cause des aménagements en dessous et au dessus de la cabine qui ne sont possibles que s'il y a de la place. De plus, le coût d'un ascenseur est élevé et ne se justifie que si le dénivelé est important ou s'il faut atteindre plusieurs niveaux. Enfin, un ascenseur permet un déplacement vertical qui ne permet pas d'arriver et de partir des mêmes endroits que le bas et le haut d'un escalier droit. De plus, l'installation d'un ascenseur est long et complexe et rend inutilisable un espace qui peut être utilisé pour d'autres fins. La présente invention permet une installation facile et rapide d'un élévateur, et de ce fait peu couteux, en facilitant également les opérations de maintenance.30 3. Objectifs de l'invention La présente invention propose un nouveau procédé d'installation d'un élévateur de personne disposé au pied d'un escalier droit. 4. Exposé de l'invention A cet effet, l'invention concerne l'installation d'un dispositif élévateur de personnes destiné au franchissement d'un escalier droit. Ce dispositif comporte une plateforme mobile maintenue horizontale au cours du déplacement d'une position basse vers une position haute. L'installation inclut au moins les étapes suivantes : - creusement d'une excavation au pied de l'escalier, - positionnement d'un caisson dans l'excavation, - remplissage autour dudit caisson d'un matériau destiné à durcir au bout d'une durée déterminée et formant une fosse après durcissement, - mise en place de l'élévateur au complet dans la fosse ainsi formée.

De cette manière, l'installation est très rapide et minimise le temps d'inactivité de l'escalier. Selon un premier mode de réalisation, le caisson est un moule destiné à donner une forme tridimensionnelle au matériau, et en ce que ledit caisson est enlevé lorsque le matériau est durci. De cette manière, les caissons peuvent servir à fabriquer plusieurs fosses et les fosses ainsi fabriquées possèdent exactement les mêmes dimensions. Selon un mode particulier de réalisation, le caisson est formé de cinq panneaux rigides maintenus entre eux par des goupilles et formant un parallélépipède rectangle ouvert en partie supérieure. De cette manière, le caisson est facilement démontable après durcissement du matériau formant la fosse.

Selon un premier mode de réalisation, le caisson possède une forme de parallélépipède rectangle ouvert sur le dessus, le bord supérieur du caisson étant placé sur un plan horizontal à la hauteur du sol entourant l'élévateur. De cette manière, la fosse ainsi formée est positionnée à l'horizontale, limitant ainsi les réglages pour positionner l'élévateur par rapport à l'escalier droit.

Selon un autre mode de réalisation, ledit caisson (31) dispose d'un orifice (33) en position basse, l'orifice débouchant sur le fond de l'excavation creusé de façon à permettre un écoulement de liquide dans le sol à travers le matériau durci. De cette manière, la pluie peut facilement s'écouler dans le sol par le fond de la fosse et la communication avec le sol en profondeur facilite les échanges thermiques. Selon un autre aspect, l'invention, concerne une fosse destinée à recevoir un élévateur de personne adossé à un escalier droit, fabriquée selon un procédé décrit selon les différents modes de réalisation décrits précédemment. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif et non-limitatif en se référant aux figures annexées qui représentent : - la figure 1 présente un exemple de schéma d'un élévateur de personne adossé à un escalier droit en position basse, - la figure 2 présente un exemple de schéma du même élévateur de personne au cours de l'élévation, - la figure 3 présente un exemple de schéma du même élévateur de personne en position haute, - les figures 4.a et 4.b présentent l'élévateur de personne selon l'exemple précédent vue de face, en position basse et montante, - la figure 5 montre un dessin en trois dimensions d'un autre exemple de réalisation d'un élévateur de personne adossé à un escalier droit en position basse, - la figure 6 montre un dessin en trois dimensions de cet autre exemple de réalisation du même élévateur de personne lorsque la plateforme est en position haute, - la figure 7 illustre un dispositif élévateur vu de profil et en position basse selon un exemple de réalisation, - la figure 8 illustre un dispositif élévateur vu de profil et en position haute selon ce même exemple de réalisation, - les figures 9.a, 9.b et 9.c illustre les différentes étapes d'un exemple d'installation d'un dispositif élévateur, - la figure 10 illustre un autre exemple de réalisation du dispositif élévateur dans lequel la plateforme est guidé par un vérin hydraulique, - la figure 11 illustre cet autre exemple de réalisation du dispositif élévateur en position haute. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention 6.1 Principe général L'invention concerne l'installation d'un dispositif élévateur de personnes destiné au franchissement d'un escalier droit. Ce dispositif comporte une plateforme mobile maintenue horizontale au cours du déplacement d'une position basse vers une position haute. L'installation inclut au moins les étapes suivantes : creusement d'une excavation au pied de l'escalier, positionnement d'un caisson dans l'excavation, remplissage autour dudit caisson d'un matériau destiné à durcir au bout d'une durée déterminée, mise en place de l'élévateur au complet dans le caisson ainsi fixé. De cette manière, l'installation est très rapide et minimise le temps d'inactivité de l'escalier 6.2 Description d'un mode de réalisation La FIG.1 illustre un schéma d'un dispositif élévateur 1 de personne adossé à un escalier droit en position basse. L'élévateur est adossé à un escalier droit 2 comportant une pluralité de marches dont une marche basse (ou « première marche ») et une marche haute (ou dernière marche »). Chaque marche possédant une partie plane se prolongeant par un nez de marche et éventuellement une contremarche. L'ensemble des nez de marches étant parallèles entre eux mais pas nécessairement dans un même plan. En position basse, le dispositif élévateur 1 se loge dans une fosse 3 de préférence rectangulaire. Le dispositif élévateur comporte une nacelle 4 mobile supportant une plateforme rectangulaire 5 destinée à transporter des personnes et/ou des objets tels que des fauteuils roulants, des chariots de supermarché, des transpalettes, ou de façon générale, tout objet roulant. La nacelle 4 est guidée dans son mouvement par au moins trois tiges de guidage 6 animées en rotation par 6 axes placés à leurs extrémités. Le dispositif 1 comporte également un support 7 posé dans le fond de la fosse 3 et destiné à fixer les différents éléments animant le déplacement de la plateforme. Chaque tige 6 est fixée à une extrémité au support horizontal 7 par un premier jeu d'axes 8 de rotation et à l'autre extrémité à la face inférieure de la nacelle 4 par un second jeu d'axe 9 de rotation. Afin de stabiliser horizontalement la nacelle 4 au cours de son déplacement, les au moins trois axes de rotation du premier et du second jeu se sont pas alignés et forment un triangle non plat 1. Dans l'exemple illustré par la FIG.1 qui montre la nacelle 4 en position basse, la surface supérieure de la plateforme 5 se situe à la même hauteur que le pied de la première marche et globalement, du sol environnant le dispositif élévateur. Un interstice de 10 millimètres maximum existe entre les cotés de la plateforme 5 et le sol au bas de l'escalier, pour qu'un fauteuil roulant puisse rouler sans à-coups sur la plateforme. Dans cette position, les tiges de guidage 6 sont repliées à l'intérieur de la fosse et la plateforme se pose sur des piliers de soutien 10 solidaires du sol. La partie supérieure des piliers est recouverte d'une matière élastique pour atténuer le choc lors du retour de la plateforme. La hauteur des piliers de soutien 9 est déterminée pour que la plateforme 4 repose sur lesdits supports en cas de surcharge lorsque la plateforme 4 est en position basse. Un moyen de relevage 11 exerce une poussée orientée vers le haut sous la nacelle afin de la relever dans la limite du guidage opéré par les tiges 6. Selon un mode préféré de réalisation, le moyen de relevage est contrôlé en montée et en descente par un automate qui est commandé par un module de réception radio selon un exemple préféré de réalisation. Lorsqu'une personne se présente en fauteuil roulant pour monter l'escalier, elle roule sur la plateforme 5 et à l'aide de son téléphone portable appelle un numéro prédéterminé. Le site appelée fait entendre un message type tel que : «Ce site commande l'élévateur situé au numéro 5 rue Eric Tabarly à Lorient. Pour lancer la montée de l'élévateur, taper sur la touche 1. » La personne appuie sur la touche indiquée et l'élévateur se lève. Arrivée en position haute, la personne roule en dehors de la plateforme et peut soit la laisser dans cette position, soit commander la descente à l'aide d'une autre touche. Selon une variante de réalisation, le moyen de relevage est commandé par une télécommande dédiée, cette télécommande disposant de touches « montée » et « descente ». Selon une autre variante de réalisation, les commandes « montée » et « descente » du dispositif s'effectuent par des boutons placés à proximité immédiats de la plateforme ou sur la nacelle. Avantageusement, un capteur détectant la présence d'un poids sur la plateforme commande automatiquement le mouvement.

La FIG.2 montre le dispositif élévateur 1 en position intermédiaire. Dans la position représentée, la surface supérieure de la plateforme 5 se situe au même niveau d'une marche intermédiaire de l'escalier 2. Le mouvement des tiges 6 étant circulaire, la nacelle 4 s'éloigne de la marche de l'escalier. Le vide entre le bord de la plateforme 4 et le nez de marche peut provoquer une chute. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la nacelle 4 dispose d'un plateau 12 et la plateforme 5 possède des roues 13 roulant sur ce plateau. Comme le montre la FIG.!, des trous sont pratiqués dans le plateau 12 afin de faire passer les piliers de soutien 10 lorsque la nacelle est en position basse. La plateforme 5 peut avancer et reculer au cours de son mouvement vers le haut ou vers le bas, selon une direction perpendiculaire aux nez des marches de l'escalier 2. De cette manière, la plateforme suit le profil des nez de marches de l'escalier et aucun espace (ou du moins un espace de quelques millimètres maximum) n'existe entre chaque marche et le bord de la plateforme 5. Le moyen de déplacement horizontal (non représenté sur les FIG. 1, 2 et 3) permet un déplacement de la plateforme 5 par rapport à la nacelle 4. Un système d'asservissement de position (non représenté sur la FIG.2) contrôle ce moyen de déplacement horizontal de la plateforme 5 sur le plateau 12 de façon qu'au cours de la montée ou de la descente de la nacelle 4, la plateforme effectue un mouvement d'avance ou de recul dans la direction des marches de l'escalier. Le moyen de déplacement est de préférence un vérin électrique mais tout autre moyen de déplacement dans une direction convient, comme par exemple un vérin hydraulique, un système à crémaillère ou une vis sans fin animée en rotation par un moteur électrique et d'une noix de guidage comportant un trou taraudé avec le même filetage que ladite vis. Le système d'asservissement peut être programmé par auto-apprentissage, la nacelle est montée à la hauteur de chaque marche et la plateforme est déplacée manuellement pour être au contact avec la marche. Pour chaque marche, les paramètres de positionnement sont enregistrés, puis lors d'un déplacement de la nacelle, le système s'asservissement contrôle le moyen de déplacement horizontal et le moyen de déplacement vertical afin de reproduire les mêmes positions. Selon l'exemple préféré de réalisation, le mouvement horizontal de la plateforme 5 sur le plateau 12 s'effectue à l'aide de deux trains de roues 13 roulant dans des gorges. 30 D'autres moyens de positionnement sont envisageables comme des rails en « T» inversé glissant dans des gorges du même profil.

La FIG.3 montre le dispositif élévateur 1 en position haute dans laquelle on peut constater que la surface supérieure de la plateforme 5 se situe maintenant à la même hauteur que la partie plane de la dernière marche. On peut également constater que le bord de la plateforme 5 entre en contact (avec un interstice de quelques millimètres maximum) avec le nez de cette dernière marche. De cette façon, un fauteuil roulant peut rouler sans à- coups de la plateforme à la partie supérieure de l'escalier et ainsi franchir l'escalier en toute sécurité. Selon une variante de réalisation, les piliers de soutien 10 peuvent être remplacés par un profil en forme de cornière pratiquée sur au moins deux cotés opposés de la fosse 3.

La hauteur de la cornière étant égale à l'épaisseur de la plateforme, celle-ci vient de loger dans cet espace sans créer de surépaisseur par rapport à la surface de la première marche. Comme on le voit dans la suite du document, un exemple de réalisation particulier consiste à placer le dispositif dans un caisson qui se loge dans la fosse. Dans ce cas, la plateforme en position basse repose sur les bords supérieurs du caisson.

Les FIG. 3.a et 3.b présentent l'élévateur de personne 1 vue de face, c'est à dire face à l'escalier 2, en position basse et montante. Comme on le voit par la FIG.4.a, en position basse, les piliers de support 10 soutiennent la plateforme 5 et la maintiennent au niveau du sol. Un vérin 14 fixé sur le plateau 12 de la nacelle provoque le déplacement horizontal de la plateforme. Selon un mode particulier de réalisation, la nacelle 4 comporte un berceau 15 qui s'intercale entre le plateau 12 et la plateforme 5. Ce berceau de forme rectangulaire possède un fond plat et au moins deux flancs verticaux, la largeur et la longueur du fond plat étant très légèrement supérieures à celles de la plateforme, de quelques millimètres par exemple. Comme on le voit par la FIG.4.a, la plateforme 5 se pose sur le fond du berceau 15 dès que la nacelle 4 quitte la position basse, de façon que les flancs 16 du berceau dépassent sur au moins deux cotés de la plateforme. De cette manière, un objet qui roulerait au cours de la montée ou de la descente buterait sur les flancs 16 du berceau et ainsi, ne tomberait pas de la plateforme. Avantageusement, le berceau dispose aussi d'un troisième flanc se situant sur le coté opposé à celui de l'escalier.

Les FIG.!, 2 et 3 présentent un jeu de tiges 6 pour guider le mouvement circulaire de la plateforme dont les extrémités sont fixées au fond de la fosse. Dans ce mode de réalisation, le premier jeu 8 et le second jeu 9 d'axes de rotation sont placés dans deux plans horizontaux. Selon une variante illustrée par les FIG.5 et FIG.6, la nacelle 4 comporte une pièce en forme de « L » qui est l'assemblage d'une plaque horizontale et d'une pièce verticale 20 sur laquelle les axes de rotation 9 situées aux extrémités supérieures des tiges de guidage 6 sont fixés. Les axes de rotation 8 situés aux autres extrémité des tiges 5 sont fixés sur le flanc vertical de la fosse 3 situé en contrebas de la première marche de l'escalier. Dans ce mode de réalisation, la branche verticale du « L » sert de piliers de support. Ainsi la fosse 3 comporte moins de piliers lorsque la nacelle est en position haute, ce qui donne plus de place à un opérateur pour intervenir.

Dans l'exemple de réalisation de la FIG.6, le moyen de relevage 11 est constitué de deux vérins hydrauliques. Les corps des vérins sont fixés au support 7 au fond de la fosse, et les extrémités des deux pistons sont fixées à des tiges 5 guidant l'élévation de la nacelle 4. Selon ce même exemple, deux cotés opposés au moins de la nacelle comporte un rabat métallique permettant de se poser sur le bord de la fosse. Un capteur est présent au niveau du rabat détectant la présence d'un objet (ou le pied de quelqu'un) qui pourrait être coincé lors de la descente. Si le capteur détecte la présence d'un objet, le système d'asservissement interrompt immédiatement le mouvement de la nacelle. En position basse, le coté de la nacelle opposé à l'escalier repose sur la pièce verticale 20 qui remplit avantageusement la fonction d'un pilier de soutien 9 décrit dans un exemple précédent. La pièce verticale 20 est constituée de deux barres verticales solidarisées entre elles par un longeron sur lequel est fixé en son milieu un axe de rotation 8. Comme on le voit par la FIG.5, en position basse, la surface supérieure de la plateforme affleure l'arête supérieure des flancs 16 du berceau et se trouve à la même hauteur que le sol environnant. En position haute, comme on le voit par la FIG.6, la plateforme 5 est posée sur le fond du berceau 15, et les flancs 16 dépassent en hauteur de chaque coté de la plateforme réalisant ainsi des butées. De cette manière, si un fauteuil roule lors d'une montée ou d'une descente, il ne peut tomber sur les cotés, augmentant ainsi la sécurité du dispositif 1. En position haute, la plateforme ne recouvre plus la fosse générant ainsi le risque de tomber dedans. La FIG.7 montre de profil un exemple de dispositif élévateur en position basse qui présente des flasques disposées sur trois cotés. Pour plus de lisibilité, la flasque sur le devant a été ôtée sur la FIG.7 ce qui rend visible le moyen de relevage 11. La flasque 22 sur le coté opposé est visible ainsi que la flasque 23 sur le coté opposé de celui de l'escalier, c'est à dire à l'arrière de la nacelle 4. Selon l'exemple illustré par la FIG.8, les deux flasques sur le coté sont solidarisées à la plateforme 4 et augmentent ainsi la rigidité de l'équerrage de la forme en L en partie inférieure de la nacelle 4. La troisième flasque 23 est fixée dans sa partie supérieure à l'arrière de la nacelle par un axe de pivotement. Un élément ressort exerce une pression en partie basse de cette flasque afin de plaquer son bord inférieur le long du flanc interne de la fosse 3 qui est opposé à l'escalier. De cette manière, l'espace entre le bord arrière de la fosse et l'arête arrière de la nacelle est constamment obturée au cours du déplacement. La hauteur des flasques est au moins égale à celui de l'élévation de la plateforme et la profondeur de la fosse 3 permet d'y loger l'intégralité des flasques. Si la fosse ne peut être suffisamment profonde pour loger des flasques rigides, une variante de réalisation consiste à disposer un système de soufflet permettant de fermer l'accès de la fosse sur les trois cotés.

La présence des trois flasques ou d'un soufflet empêche l'introduction de tout objet et personne dans la fosse lorsque la plateforme n'est plus en position basse et augmente ainsi la sécurité du dispositif. 6.3 Description d'un procédé d'installation Comme on peut le constater par les figures décrites précédemment, le dispositif élévateur 1 est particulièrement compact et facile à installer dans une fosse 3 préalablement pratiquée pour le recevoir. Selon un aspect particulier de la présente invention, l'installation du dispositif comporte une première étape illustrée par la FIG 9.a consistant à creuser une excavation 30 au pied de l'escalier, par tous les moyens adéquates : le tractopelle, le marteau piqueur, la pioche, la pelle, etc... Les dimensions de l'excavation doivent permettre de loger un caisson 31 dont les dimensions intérieures correspondent aux dimensions extérieures de l'élévateur. Selon un mode préféré de réalisation, le caisson est un parallélépipède en métal galvanisé. Tout autre matériau résistant à la corrosion et suffisamment rigide est possible, par exemple du béton armé. Des excroissances métalliques 32 telles que des tiges courtes, des bosselures, etc, dépassent tout autour du caisson et en-dessous du fond. Ces excroissances vont permettre une meilleure fixation du caisson dans son coffrage de béton. Selon un perfectionnement, le caisson dispose d'une ouverture 33 au fond et qui se prolonge vers le fond de l'excavation. L'ouverture au fond du caisson permet une évacuation par le sol de l'eau de pluie pénétrant dans le caisson. De plus, la présence d'une telle ouverture favorise les échanges thermiques avec le sol dont la température est plus stable que celle de l'air, et ainsi les variations de température entre l'hiver et l'été sont atténuées à l'intérieur du caisson. Comme le montre une étape ultérieure illustrée par la FIG 9.b, le caisson est calé dans l'excavation pour que, d'une part le plan formé par les arêtes sommitales soit horizontal, et que le caisson soit bien positionné par rapport à l'escalier. Le positionnement du caisson doit respecter les alignements de l'escalier, les arêtes des marches étant parallèles au coté du caisson qui jouxte cet escalier. Puis du béton est coulé tout autour du caisson afin de combler l'intervalle avec le pourtour de l'excavation. Par la gravité, le béton coulant sur les cotés va se loger sous le caisson. Pour éviter la remontée du caisson, du lest a préalablement été disposé dans le caisson pour compenser la poussée d'Archimède due au béton liquide s'exerçant vers le haut sur le fond du caisson. Des manchons étanches sont éventuellement prévus pour le passage des gaines électriques 34, si celles-ci ne passent pas par l'ouverture au fond du caisson. Une fois le béton suffisamment dur, le dispositif élévateur 1 est glissé à l'intérieur du caisson, comme le montre l'étape illustrée par la FIG 9.c. Puis, le dispositif élévateur est positionné à l'intérieur du caisson 31 par des vis traversant le support 6 et venant se visser au fond du caisson. Le système d'asservissement 35 de l'élévateur est alors électriquement relié à une alimentation secteur par un fil passant par la gaine 34. Avantageusement, le réglage des vis s'effectue avec l'élévateur en position haute pour que la plateforme vienne affleurer le nez de la dernière marche de l'escalier.

Selon une variante de réalisation, la structure accueillant l'élévateur est en béton armé coulé sur place à l'aide d'un moule. Une fois l'excavation creusée, un moule rigide est déposé au fond sur un lit de sable, ce moule peut être constitué de planches en bois fixées sur une structure renforcée pour former un parallélépipède indéformable au cours du remplissage de béton. Selon une variante, le moule est constitué d'un caisson ouvert sur le dessus et composé de cinq panneaux métalliques ayant une épaisseur résistant à la pression du béton sous forme liquide. Un panneau horizontal est disposé au fond de l'excavation et maintenu à la bonne hauteur par des cales, typiquement des plots en ciment. Puis, les quatre panneaux sont disposés tout autour du panneau du fond, et maintenus entre eux par des goupilles pour constituer un parallélépipède rectangle. Les cales permettent de maintenir horizontal le plan formé par les bords supérieurs des quatre panneaux verticaux, ce plan devant également se trouver à la même hauteur que le sol fini. Une fois monté et calé, l'intervalle entre le caisson et l'excavation est rempli de béton sous forme liquide. Si besoin, une armature est noyée dans le béton selon des techniques de maçonnerie connue en soi. Le dessus du béton est lissé avec une règle en s'aidant des bords du caisson. Puis, le béton se durcit au cours d'une période déterminée.

Une fois que le béton a atteint une dureté maximale, le caisson est démoulé mettant ainsi à jour la fosse 3 en béton ainsi formée. Le dispositif 1 monté en usine peut alors être inséré en entier dans la cuve 3. L'insertion du dispositif en entier permet une installation et une mise en oeuvre très rapide du dispositif. Si les dimensions du moule permettent un bon ajustement du dispositif et si ce dernier forme un parallélépipède rectangle, alors il n'y a pas besoin de fixer le dispositif dans la cuve, les bords de celle-ci assurant un bon calage. Dans le cas contraire, une fixation du support 6 dans le fond de la fosse en béton est conseillée. 6.4 Description d'une variante de réalisation Selon un premier mode de réalisation, le moyen de relevage 10 est un piston hydraulique fixé entre le support 6 et la face inférieure de la plateforme 4. Un moteur injecte du liquide dans le cylindre repoussant le piston vers l'extérieur. Le retour en position basse s'effectue par gravité en stoppant la pression, ou par une pompe qui va aspirer le liquide dans le cylindre. Une variante de réalisation consiste à utiliser une crémaillère fixée par un axe de rotation à la surface inférieure de la plateforme et animée en translation par une roue dentée solidaire du rotor d'un moteur fixé sur le support 7. D'autres moyens de relevage sont également possibles comme un système de tiges télescopiques s'allongeant par des poulies et un filin. Les FIG.10 et FIG.11 illustre un autre exemple de réalisation du dispositif élévateur dans lequel la plateforme est guidé par un vérin hydraulique et télescopique 30. Dans ce mode de réalisation, le vérin 30 sert à la fois de moyen de relevage et de moyen de guidage de la nacelle 4. Le vérin 30 est solidement fixé en oblique sur le coté de la fosse 3 opposé à l'escalier, la direction du vérin étant parallèle au plan formé par l'ensemble des nez de marches. Une tige de renfort 31 est fixée au support 7 placé au fond de la fosse et à une bague entourant la partie inférieure du vérin 30. Cette tige soutient le poids de la plateforme en charge et maintient l'angle d'inclinaison du vérin 30. Cet autre exemple de réalisation présente l'avantage d'éviter les tiges de guidage, ce qui simplifie le montage. Comme le montre les traits en pointillés de la FIG.!!, au cours de la montée ou de la descente, la plateforme 5 longe constamment les nez des marches de l'escalier. Il est ainsi possible d'arrêter la progression du vérin au cours de l'élévation et de descendre de la plateforme sur une marche intermédiaire. Ce mode de réalisation est particulièrement utile pour monter et abaisser des charges dans des gradins. Bien que la présente invention ait été décrite en référence aux modes de réalisation particuliers illustrés, celle-ci n'est nullement limitée par ces modes de réalisation, mais ne l'est que par les revendications annexées. On notera que des changements ou des modifications pourront être apportés par l'Homme du métier.

Claims (6)

1. REVENDICATIONS1. Procédé d'installation d'un élévateur (1) de personnes adossé à un escalier droit (2) comportant une nacelle mobile (5) maintenue horizontale au cours du déplacement entre une position basse et une position haute, caractérisé en ce que le procédé inclut au moins les étapes suivantes : - creusement d'une excavation (30) au pied de l'escalier, - positionnement d'un caisson (31) dans l'excavation, - remplissage autour dudit caisson (31) d'un matériau destiné à durcir au bout d'une durée déterminée et formant une fosse (3) après durcissement, - mise en place de l'élévateur (1) au complet dans la fosse ainsi formé.
2. 2. Procédé d'installation d'un élévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le caisson (31) est un moule destiné à donner une forme tridimensionnelle au matériau, et en ce que ledit caisson (31) est enlevé lorsque le matériau est durci.
3. 3. Procédé d'installation d'un élévateur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le caisson (31) est formé de cinq panneaux rigides maintenus entre eux par des goupilles et formant un parallélépipède rectangle ouvert en partie supérieure.
4. 4. Procédé d'installation d'un élévateur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit caisson (31) possède une forme de parallélépipède rectangle ouvert sur le dessus, le bord supérieur du caisson (31) étant placé sur un plan horizontal à la hauteur du sol entourant l'élévateur.
5. 5. Procédé d'installation d'un élévateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit caisson (31) dispose d'un orifice (33) en position basse, l'orifice débouchant sur le fond de l'excavation creusé de façon à permettre un écoulement de liquide dans le sol à travers le matériau durci. 25 30
6. 6. Fosse destinée à recevoir un élévateur de personne adossé à un escalier droit, caractérisé en ce qu'elle est fabriquée selon un procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes.