OUTIL D'INSERTION D'UN TUBE DANS UNE GORGE DE RECEPTION POURVUE D'UNE RESTRICTION DE SECTION DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [1] L'invention concerne un outil pour l'insertion d'un tube non rigide dans une gorge de réception ménagée dans une plaque, ladite gorge présentant une restriction de section. [2] L'outil est destiné notamment, mais non exclusivement, à être mis en oeuvre dans la réalisation de plaques de chauffage ou de refroidissement aux fins d'équiper les plafonds, les murs ou les sols de bâtiments, les tubes à monter sur de telles plaques étant alors des conduits transportant des fluides caloporteurs. [3] Par plaque de chauffage ou de refroidissement, on désigne tout type de diffuseur de chaleur ou de froid.
ETAT DE LA TECHNIQUE [4] De manière classique en soi, une plaque de chauffage ou de refroidissement destinée à être fixée au mur, sol ou plafond est une feuille plane métallique semi-rigide, hautement conductrice de la chaleur. La plaque comporte des gorges destinées à recevoir les tubes transportant le fluide caloporteur. Les gorges de réception s'étendent sur la plaque de manière à pouvoir dérouler le tube selon un circuit en serpentin afin d'éviter la multiplication des raccords. Afin de permettre un déroulage du tube sans interruption, une plaque est pourvue de gorges parallèles dans les lignes droites, les gorges étant éventuellement prolongées en extrémités par des gorges courbes (par exemple à 180 degrés) afin que le tube puisse faire demi-tour sans interruption. Les gorges de réception présentent une forme générale en oméga. Une telle forme en oméga permet d'assurer d'une part le maintien du tube et d'autre part un échange thermique optimisé entre la plaque et le tube disposé dans la gorge de réception. La surface d'échange ou de contact entre le tube et la plaque est d'autant plus importante que le oméga est refermé. Le fond de la gorge est semi-circulaire avec un diamètre identique au diamètre extérieur du tuyau de manière à maximiser également le transfert thermique. Le tube est monté dans la gorge de réception par encliquetage. [005] Du fait de la présence d'une restriction de section de la gorge de réception de par sa forme en oméga, et de la rigidité de celle-ci, l'insertion du tube dans la gorge s'avère peu aisée et requiert un effort proportionnel à la longueur du tube encliqueté. A titre d'exemple, si l'on souhaite encliqueter cinq centimètres en une seule fois, il est nécessaire d'exercer une force environ cinq fois plus importante que celle exercée pour insérer un centimètre. Le montage des tubes sur les plaques de chauffage et de refroidissement peut donc devenir particulièrement long et pénible suivant la quantité des plaques à poser et la quantité de tubes à insérer dans lesdites plaques. [006] Afin de rendre les opérations d'insertion des tubes sur les plaques moins contraignantes en termes de temps et de fatigue, l'utilisateur a souvent recours à un maillet. Le maillet reste cependant un outil fatiguant dans son utilisation, en particulier lorsque les plaques sont placées au plafond et lorsqu'il s'agit de dérouler des quantités avoisinant 1000 ml de tube par jour (ordre de grandeur pour une maison de 100m2). Par ailleurs, l'opérateur est obligé d'être au plus près de la plaque pour encliqueter le tube, ce qui peut s'avérer plus ou moins pratique selon que la plaque est fixée au sol, au mur ou au plafond. En outre, l'insertion effective du tube dépend de l'application des « coups » de maillet (bruyants). En effet, si les « coups » sont appliqués de manière trop espacés, le tube a tendance à être inséré correctement uniquement là où ces derniers ont été appliqués, les parties du tube n'ayant pas reçu de coups dépassant de la face externe des plaques. Par face externe, on entend la face des plaques visible depuis l'intérieur du local dans lequel lesdites plaques sont disposées. Les tubes forment ainsi au niveau de la surface de la plaque de légères vaguelettes. Les plaques ainsi pourvues de tubes ne présentent alors pas la planéité requise d'un point de vue esthétique ni le contact optimisé entre le tube et la gorge (notamment en sa partie semi-circulaire au fond) [7] L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant un outil permettant une insertion simple, rapide et complète des tubes dans des gorges de réception ménagées dans des plaques. [8] L'invention a également pour objet de proposer un outil d'insertion des tubes permettant de réduire la pénibilité de l'opération (musculaire et sonore) OBJET DE L'INVENTION [9] A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un outil d'insertion d'un tube non rigide dans une gorge de réception ménagée dans une plaque, ladite gorge, de longueur donnée, présentant une restriction de section, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un organe de pression du tube, ledit organe étant monté mobile autour d'un axe de rotation et agencé pour exercer, lors du déplacement de l'outil le long de la gorge de réception, une pression sur une portion de tube telle que la portion de tube se déforme pour s'enfoncer dans ladite gorge ou telle que la gorge s'ouvre si le tube est plus rigide que cette dernière. [0010] Avantageusement, l'outil d'insertion comporte en outre des moyens de guidage de l'organe de pression le long de la gorge de réception suivant un axe de déplacement perpendiculaire à l'axe de rotation de l'organe de pression.
Selon un mode de réalisation particulier, l'organe de pression est configuré pour former un moyen de guidage. [0011] Avantageusement, l'organe de pression est revêtu d'une bande de roulement en matériau antidérapant. [0012] Avantageusement, l'outil comporte des moyens de freinage de l'axe de rotation de l'organe de pression. [0013] Avantageusement, l'organe de pression est une poulie, dite poulie de pression, comprenant une gorge de passage du tube agencé pour permettre à l'outil d'insertion de rester aligné sur le tube. [0014] Avantageusement, l'organe de pression est une poulie, dite poulie d'ovalisation, comprenant une gorge de passage du tube présentant une section inférieure au diamètre du tube. Cela permet d'ovaliser le tube et ainsi faciliter son insertion dans la gorge de réception de la plaque. [0015] Avantageusement, l'outil comporte un moyen de cintrage du tube agencé pour que le tube soit maintenu le plus verticalement possible par rapport à la gorge de réception. Cela permet ainsi de réduire la longueur de tube à insérer au fur et à mesure, et donc de réduire d'autant l'effort à fournir. [0016] Avantageusement, le moyen de cintrage du tube comporte également des moyens de limitation du déplacement du tube latéralement (gauche ou droite) pour éviter que le tube ne sorte du moyen de cintrage notamment lorsque l'opérateur souhaite faire tourner l'outil pour suivre une gorge non rectiligne. [0017] Selon une variante de réalisation, le moyen de cintrage du tube comporte une poulie, dite poulie de cintrage, montée en rotation autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de déplacement, la poulie comprenant une gorge de passage du tube et étant écartée de l'organe de pression pour permettre le passage du tube entre la poulie et l'organe de pression. Cela permet ainsi d'utiliser le tube comme guide de l'outil : le tube guide la poulie de pression le long de la gorge tandis que la poulie de cintrage « fait tourner » l'outil selon que le tube est orienté de part et d'autre de la gorge de réception de la plaque. L'avantage de la poulie de cintrage par rapport à un autre moyen de cintrage fixe est qu'il n'existe aucun frottement entre elle et le tube. [0018] Avantageusement, l'outil comporte au moins un cylindre de compression mobile autour d'un axe de rotation parallèle avec l'axe de rotation de l'organe de pression et agencé pour former un entrefer entre au moins un aimant et la plaque, dans ce cas en matériau ferreux, lorsque l'outil est en contact avec la plaque. L'aimant « colle » ainsi l'outil à la plaque, supprimant l'effort de l'utilisateur nécessaire pour insérer le tube dans la gorge de réception de la plaque, le seul effort exercé par l'utilisateur étant un effort parallèle à la gorge pour faire avancer l'outil. [0019] Avantageusement, le cylindre est agencé pour recouvrir une portion de tube (derrière la poulie de pression) de manière à constituer un moyen de pression secondaire permettant une insertion complète du tube dans la gorge de réception. [0020] Avantageusement, l'outil comporte des moyens de préhension de l'organe de pression comprenant un manche, de préférence réglable en longueur. Il peut en particulier être télescopique. Avantageusement, le manche peut être également orientable. Ainsi, et selon une configuration particulière, le manche est raccordé à l'organe de pression au moyen d'une liaison pivot. [0021] Avantageusement, l'outil est motorisé. [0022] Selon une configuration particulière, il peut être prévu que l'outil comprenne des moyens de maintien de l'outil sur la plaque, comme par exemple un ou plusieurs aimant(s).
Dans ce cas, la plaque est réalisée en un matériau métallique ferreux. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0023] D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique d'un outil d'insertion d'un tube dans une gorge selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 représente la mise en oeuvre de l'outil de la figure 1 ; - la figure 3 représente une ceinture mise en oeuvre avec l'outil de la figure 1 ; - la figure 4 représente une vue schématique de l'outil de la figure 1 lorsqu'il comprend un moyen de cintrage, l'outil étant représenté en position sur la plaque ; - la figure 5 représente une vue schématique d'un outil d'insertion d'un tube dans une gorge selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 représente une vue de l'organe de pression mis en oeuvre dans l'outil de la figure 5; - la figure 7 représente une vue en position d'utilisation de l'organe de pression de la figure 6 sur une plaque ; - la figure 8 illustre une vue de dessous de l'outil selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - les figures 9 et 10 représentent une vue de côté et une vue arrière de l'outil de la figure 8 en position sur une plaque. DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES [0024] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures. [0025] En relation avec les figures, il est décrit un outil selon différents modes de réalisation permettant l'insertion d'un tube 2 non rigide dans une gorge de réception 11 ménagée dans une plaque 3 métallique. La gorge de réception 11, de longueur donnée, présente une restriction de section. Dans les modes de réalisation qui vont être décrits, la plaque 3 est une tôle métallique. Le tube peut être réalisé par exemple en polyéthylène, poly-butylène. Il peut être également de type multicouche plastique/métal. [0026] De manière générale, l'outil de chaque mode de réalisation comprend un organe de pression circulaire présentant une surface de contact avec le tube 2 et avantageusement des moyens de guidage de l'organe de pression le long de la gorge de réception 11 suivant un axe de déplacement, l'organe de pression étant monté mobile autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de déplacement.
Comme on le verra plus loin, selon les modes de réalisation, l'organe de pression sera une roue (figures 1, 2 et 4) ou une poulie (figures 5 à 10), la poulie pouvant être quelconque ou présentant une largeur inférieure à celle de la restriction de section de la gorge de réception 11. De même, les moyens de guidage seront formés par un manche pour l'outil illustré sur figures 1, 2 et 4, le guidage étant directement intégré dans l'organe de pression pour l'outil illustré sur les figures 5 à 10). [0027] On définit dans ce qui suit les termes « avant » et « arrière » par rapport au sens dans lequel l'outil est destiné à être déplacé sur la plaque 3. [0028] On définit également les termes « inférieur », « supérieur » et « sous » ou « au-dessous » par rapport à la position de l'outil d'insertion comme illustré sur les 20 figures 2, 4, 9 et 10, ce dernier étant représenté positionné sur une plaque 3 placée au plafond. [0029] Ainsi, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, l'outil d'insertion lcomprend un manche 40 au bout duquel une roue 50 est montée mobile autour d'un axe 25 solidaire du manche. La roue, de préférence large, constitue l'organe de pression tandis que le manche 40 constitue les moyens de guidage de l'organe de pression. [0030] Avantageusement, la surface de contact de la roue 50 est revêtue d'une bande de roulement 6 réalisée en 30 matériau antidérapant, tel que du caoutchouc. Cela permet ainsi de maintenir un contact sans glissement de la roue 50 sur le tube 2 et la plaque 3 et d'éviter que l'outil ne « chasse » vers l'avant et donc n'encliquète pas le tube dans la gorge de réception 11 lorsque la force exercée par l'opérateur présente une inclinaison relativement faible par rapport à la plaque 3. Il peut être également prévu, selon une variante de réalisation, que la roue 50 soit réalisée en un matériau antidérapant. [0031] Avantageusement, l'outil 1 comporte des moyens de serrage, tel qu'un écrou de serrage, monté sur l'axe de la roue 50. La roue 50 peut ainsi être freinée autour de son axe afin de l'empêcher de « partir vers l'avant » lorsque l'opérateur la fait rouler sur le tube 2. Le serrage est réglable. Plus la roue est freinée, plus l'effort de l'opérateur est dirigé vers le haut (pour une inclinaison du manche 40 identique) afin de maximiser l'insertion du tube 2 dans la gorge de réception 11. [0032] Comme illustré sur la figure 1, les moyens de guidage 4 de l'organe de pression 5 comportent un manche 40 allongé formant une perche. Avantageusement, le manche 40 est pourvu d'une poignée 41 qui permet à l'opérateur, tel un guidon, d'orienter la roue 50 par une légère rotation du poignet de manière à maintenir la roue 50 alignée sur le tube 2 pendant le déplacement de l'opérateur, autrement dit pour corriger les écarts de trajectoire. [0033] Avantageusement, le manche 40 est télescopique. Un tel manche 40 peut ainsi convenir à toutes les tailles d'opérateur mais également peut être adapté à la hauteur du plafond et le cas échéant à ses variations. [0034] L'outil 1 illustré sur la figure 1 fonctionne de la façon suivante (figure 2). [0035] Quelques centimètres de tube 2 sont clipsés manuellement dans la gorge de réception 11 de la plaque 3 de manière à ce que celui-ci tienne en position. L'opérateur se déplace alors sous le tube 2, légèrement en retrait vers l'arrière et face à la gorge libre. L'action d'encliqueter le tube 2 consiste à marcher dans l'axe de la gorge 11 en tenant l'outil 1 à deux mains par le manche 40 et éventuellement la poignée 41 et à faire rouler la roue sur le tube 2 en exerçant une pression sur ce dernier pour le forcer à pénétrer dans la gorge de réception 11 au fur et à mesure que l'opérateur avance. Le sens de déplacement de l'outil est illustré sur la figure 2 par une flèche. La gorge de réception 11 ayant, dans l'exemple illustré, une forme d'oméga, le tube 2 une fois entré n'en ressort pas et reste maintenu dans la plaque 3. [0036] Le passage de la section réduite de la forme en oméga nécessite d'exercer une pression sur le tube 2 avec l'outil 1 qui, à force de répétition, peut générer de la fatigue dans les bras. Afin de supprimer cet effort, il est prévu que l'opérateur soit équipé d'une ceinture 20 spécifique comprenant un logement 13 dans lequel l'extrémité libre du manche 40 vient s'insérer. Ainsi, tout l'effort de l'encliquetage est généré non plus par les bras, mais par les hanches et le bassin de l'opérateur, supprimant toute fatigue, les mains de l'opérateur ne servant plus qu'à guider l'outil 1 en manipulant le manche 40 et éventuellement la poignée 41, de façon maintenir la roue 50 sur le tube 2 dans l'alignement de la gorge de réception 11. Une vue de détail d'une telle ceinture est illustrée sur la figure 3. [0037] Avantageusement, l'outil d'insertion 1 comporte un organe de cintrage 7 du tube 2 (figure 4). L'organe de cintrage 7 est agencé de manière à maintenir le tube suivant un angle plus marqué par rapport à la plaque 3 que la position naturelle prise par le tube lorsque l'outil ne comporte pas d'organe de cintrage (cas de l'outil illustré sur la figure 2). La présence d'un tel organe de cintrage 7 permet de réduire la longueur de tube s'insérant au fur et à mesure de l'avancement de l'outil 1 sur la plaque 3, et ainsi de réduire d'autant la force verticale à appliquer. De plus, en maintenant le tube 2 face au sens de progression de l'outil 1 (représenté par la flèche F) avec un angle plus marqué (plus fermé, plus aigu) par rapport à la plaque, la résultante des forces permet ainsi d'éviter que l'outil 1 « chasse » vers l'avant. [0038] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 4, l'organe de cintrage 7 comprend une tige 70 rigide dont l'une des extrémités est montée fixe sur le manche 40 et s'étendant vers l'avant de l'outil 1, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la roue 50. La tige 70 est recourbée au niveau de son extrémité libre de sorte à former un oeil de passage 71 du tube 2. Il est bien entendu évident que d'autres configurations de l'organe de cintrage sont possibles sans pour autant sortir du cadre de l'invention. [0039] En étant maintenu à l'avant de l'outil 1, dans son axe de progression, le tube 2 constitue un guide naturel pour l'organe de pression, lui permettant de suivre l'axe de la gorge de réception 11. Il est à noter toutefois que si le tube « tire » vers la droite ou la gauche par rapport au sens de progression, l'outil 1 peut déraper latéralement et perdre ainsi l'axe idéal. Afin d'éviter le dérapage latéral de l'outil 1, il peut être prévu de remplacer la roue 50 par une poulie pourvue d'une gorge proche du diamètre du tube 2. La gorge de la poulie permet ainsi de bloquer l'outil 1 latéralement par rapport au tube 2. [0040] Les figures 5, 6 et 7 illustrent un outil d'insertion selon un deuxième mode de réalisation. [0041] Dans ce mode de réalisation, l'organe de pression est une poulie 500 appelée par la suite poulie de pression, comprenant une gorge de passage 14 du tube 2présentant avantageusement une section légèrement inférieure au diamètre du tube 2. Ainsi, lors de son passage dans la poulie de pression 500, le tube 2 est pincé. Le tube 2 étant ainsi déformé (ovalisé), son passage au travers de la restriction de la gorge de réception 11 de la plaque 3 en est facilité. [0042] L'organe de cintrage 7évolue dans ce mode de réalisation sous la forme d'une poulie 700, appelée par la suite poulie de cintrage. La poulie de cintrage 700 comporte une gorge 701 pour le passage du tube. Comparé à l'organe de cintrage décrit précédemment et formé d'une tige 70 et d'une oeil de passage 71, la gorge 701 est dimensionnée pour permettre le cintrage du tube 2 sans frottement de part sa rotation et empêcher un déplacement du tube dans le sens de l'axe de rotation grâce aux deux bords 702. [0043] La distance séparant la poulie de cintrage 700 de la poulie de pression 500 permet le passage du tube 2. [0044] De manière avantageuse, la poulie de cintrage 700 est positionnée par rapport à la poulie de pression 500 de manière à placer le tube 2 selon un angle d'arrivée déterminé par rapport à la gorge de réception 11 de la plaque 3. Cet agencement des poulies permet, de par l'angle d'arrivée du tube 2, d'assurer le freinage de la poulie de pression pour éviter que cette dernière ne « parte vers l'avant ». Il n'est donc pas nécessaire d'avoir recours à des moyens de serrage comme c'est le cas dans le mode de réalisation précédemment décrit lorsque l'organe de pression est une roue 50. [0045] La poulie de pression 500 étant guidée par le tube 2 et la gorge de réception 11 de la plaque 3, il devient dès lors possible de suivre des gorges qui ne seraient pas rectilignes mais qui formeraient un U pour faire demi-tour par exemple. Ainsi avec un mouvement du poignet, on oriente la poulie de cintrage 700 (à l'avant) dans le sens dans lequel on veut tourner pour ne pas aller contre la direction donnée par la courbure de la trajectoire de la gorge. [0046] Avantageusement, l'outil 10 comporte un aimant 9 pour accrocher l'outil 10 sur la plaque 3, en particulier lorsqu'elle est fixée sur le plafond. Celui-ci est agencé sur le carter pour être placé à l'avant de la poulie de pression 500 de sorte à être éloigné de la plaque 3 lorsque l'outil est en position de travail (position inclinée) et pour qu'il touche la plaque 3 en position de repos (position verticale). Par position inclinée, on entend la position dans laquelle l'outil 10 est en action pour l'insertion d'un tube 2 dans la gorge de la plaque 3, l'aimant 9 étant « désengagé » de la plaque 3 ; par position verticale, on entend la position dans laquelle l'outil 10 est maintenu fixé au plafond sans intervention de l'opérateur (opérateur en position dite de « mains libres »), l'aimant étant au contact de la plaque 3. [0047] Les figures 8 à 10 illustrent un outil d'insertion 100 selon un autre mode de réalisation. [0048] Dans ce mode de réalisation incluant tout de même toutes les configurations précédemment décrites, l'outil 100, est équipé d'aimants 22 dont le rôle est de remplacer l'effort de poussée de l'opérateur. L'outil 100 se maintient seul sur la plaque 3 (dans ce cas en métal ferreux) en position de travail. La seule force des aimants 22 suffit à encliqueter le tube 2. L'opérateur n'a plus qu'à déplacer l'outil 100 sans efforts le long de la gorge 11. [0049] Comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, l'outil 100, comporte une poulie de pression 500 et une poulie de cintrage 700 montées respectivement libres en rotation autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de déplacement. La poulie de cintrage 700 est alignée et espacée avec la poulie de pression 500 de la même manière que dans le mode de réalisation précédent. [0050] Pour que l'outil 100 ne reste pas « collé » à la plaque 3, un entrefer entre les aimants 22 et la plaque 3 est créé. Cet entrefer est assuré par deux cylindres 18, 19 parallèles, chaque cylindre étant disposé mobile autour d'un axe de rotation parallèle avec les axes de rotation de la poulie de pression 500 et de la poulie de cintrage 700. Equipé de tels cylindres, l'outil 100 d'insertion peut avancer ou reculer en roulant sans frottement gênant. Dans le mode de réalisation illustré, l'outil 100 comporte huit aimants 22 et deux cylindres de compression 18, 19 (figure 8). Il est bien entendu évident que l'invention ne se limite pas à cette configuration et que le nombre d'aimants et/ou de cylindres peut varier. [0051] Avantageusement, les cylindres sont placés à l'arrière de l'outil 100. Ils interviennent ainsi comme rouleaux de compression permettant d'éviter que le tube 2 ne dépasse de la gorge de réception 11 de la plaque 3. Selon une configuration préférée, l'un des cylindres, ici le cylindre 18, est placé immédiatement après la poulie de cintrage 700 afin d'éviter que le tube 2 ne se désengage de la gorge de réception 11 de la plaque 3 s'il venait à ne pas être suffisamment inséré dans ladite gorge. [0052] Avantageusement, il peut être prévu que la poulie de pression 500 présente une gorge ayant une largeur inférieure à la restriction de passage de la gorge de réception 11 de la plaque 3. L'outil d'insertion 100 va ainsi ovaliser le tube 2 « avant » son insertion dans la gorge de réception 11 de la plaque 3 pour que son diamètre soit plus petit et qu'il puisse pénétrer dans la gorge de réception 11 sans effort de bas en haut. Le tube 2 est donc déformé avant de pénétrer dans la gorge. Le clipsage du tube 2 dans la gorge de réception 11 de la plaque 3 est réalisé lorsque l'outil 100 est tiré ou poussé, les deux poulies 500 et 700 agissant conjointement pour guider, déformer et insérer le tube 2 dans la gorge de réception 11, les cylindres 18, 19 exerçant quant à eux une compression sur les portions de tube 2 dépassant éventuellement de la gorge 11. Les aimants 22 assurent quant à eux la force d'encliquetage du tube 2 dans la gorge de réception 11. [0053] Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux au regard des modes de réalisation précédemment décrits en ce sens qu'il assure un bon encliquetage du tube 2 et ce, même lorsque la gorge de réception 11 de la plaque 3 comprend des virages. En effet, dans les modes de réalisation précédemment décrits (modes de réalisation illustrés sur les figures 1, 4 et 5), le bon clipsage dépend de l'effort vers le haut exercé par l'utilisateur : si l'utilisateur n'appuie pas assez sur la roue 50 ou la poulie de pression 500, le tube 2 peut ne pas être parfaitement clipsé. [0054] L'outil 100 comporte avantageusement un manche 40 de guidage orientable d'avant en arrière et de gauche à droite, rendant ainsi possible le guidage de l'outil 100 sans être parfaitement sous l'axe de déplacement. Il est ainsi possible de contourner un obstacle au sol (trémie d'escalier par exemple). A cet effet, le manche 40 est raccordé au carter au moyen d'une liaison pivot. La figure 10 montre une vue arrière de l'outil 100, le manche 40 étant incliné vers la gauche. [0055] Dans ce mode de réalisation, il n'est plus nécessaire que ce manche 40 soit réglable en longueur, l'effort étant exercé, non plus par l'utilisateur, mais par l'outil 100 lui-même. Un manche 40 réglable en longueur peut cependant être prévu. [0056] Dans un mode de réalisation complémentaire, l'outil 100 comporte en outre un moteur 21 entrainant la poulie de pression 500 de sorte que tout effort de la part de l'utilisateur est supprimé. Le moteur 21 est raccordé à une commande déportée permettant de mettre en marche (avant ou arrière), d'arrêter l'outil 100voire d'ajuster sa vitesse lorsque la commande intègre un variateur. [0057] Il est également possible d'installer un actionneur (moteur, électro-aimant, etc.) pour commander l'orientation de la poulie de cintrage 700 afin de permettre à l'outil 100 de suivre des gorges non rectilignes. En l'absence de cet actionneur c'est à l'aide du manche 40 que l'opérateur peut orienter l'outil 100. [0058] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention sans pour autant sortir du cadre de l'invention.