FR3006120A1 - Boite de derivation pour cloison creuse - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une boîte de dérivation (100) pour cloison creuse (1), comportant : - un cadre (110) qui comporte quatre branches et qui présente deux faces principales dont l'une au moins est au moins partiellement ouverte, et - des moyens de fixation (150) du cadre à une ossature (20) de la cloison creuse, Selon l'invention, au moins deux branches adjacentes dudit cadre présentent chacune au moins une ouverture de passage de conducteurs électriques.

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale le câblage électrique de cloisons creuses. Elle concerne plus particulièrement une boîte de dérivation pour cloison creuse, comportant : - un cadre qui présente deux faces principales dont l'une au moins est au moins partiellement ouverte, et - des moyens de fixation du cadre à une ossature de la cloison creuse. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît du document US5326931 une boîte de dérivation qui comporte une paroi de fond carrée, bordée à l'avant par une paroi latérale en forme de cadre.

Dans ce document, la boîte de dérivation est ouverte vers l'avant et est bordée à l'avant par un trottoir périphérique agencé pour s'appliquer contre la face avant de la cloison creuse. La boîte de dérivation est en outre équipée d'une bride prévue pour se fixer à un longeron en bois de l'ossature de la cloison creuse.

Pour le passage de fils électriques depuis l'espace intérieur de la cloison creuse vers le volume intérieur de la boîte de dérivation, il est prévu trois rainures parallèles découpées dans cette boîte. Ces trois rainures parallèles s'étendent depuis l'un des côtés de la paroi latérale de la boîte jusqu'au côté opposé de cette paroi latérale, via la paroi de fond.

Il est ainsi possible de tirer à l'intérieur de la boîte de dérivation des fils électriques provenant du dessus ou du dessous de la boîte de dérivation, de manière à les connecter ensemble au moyen d'un bornier ad hoc. On recherche actuellement, dans un cadre législatif toujours plus contraignant, des solutions techniques permettant d'améliorer la protection électrique de ces boîtes de dérivation. On recherche également à faciliter le câblage et la circulation des fils électriques depuis l'extérieur vers l'intérieur de la boîte de dérivation. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose une boîte de dérivation assurant à l'installation une meilleure protection électrique. Plus particulièrement, on propose selon l'invention une boîte de dérivation telle que définie dans l'introduction, dans laquelle le cadre présente au moins deux ouvertures de passage de conducteurs électriques, qui s'ouvrent suivant des axes obliques l'un par rapport à l'autre. L'installation électrique qui sera prévue dans la cloison creuse pourra alors comporter des goulottes et des gaines de cheminement de câbles électriques inclinées les unes par rapport aux autres, dont par exemple des gaines horizontales reliant des interrupteurs entre eux et des goulottes verticales reliant les luminaires à ces interrupteurs. En effet, grâce à l'invention, il sera possible de connecter ces différentes gaines et goulottes aux différentes ouvertures prévues dans le cadre de la boîte de dérivation. De cette manière, la boîte de dérivation assurera à l'ensemble une bonne protection électrique, puisque les conducteurs électriques (logés à l'intérieur de ces gaines et goulottes) ne seront pas accessibles au niveau des liaisons entre la boîte de dérivation et ces gaines et goulottes. Cette boîte de dérivation permettra alors notamment de dévier les câbles électriques depuis une trajectoire verticale jusqu'à une trajectoire horizontale, ou vis-versa.

On comprend donc que cette boîte de dérivation facilitera la circulation des conducteurs électriques depuis l'extérieur vers l'intérieur de la boîte de dérivation. La mise en place de l'ensemble de l'installation électrique sera alors plus ergonomique, et demandera moins d'effort à l'installateur puisque celui-ci ne sera plus contraint de plier les conducteurs électriques à angle droit pour les engager à l'intérieur de la boîte de dérivation. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la boîte de dérivation conforme à l'invention sont les suivantes : - les axes desdites deux ouvertures sont orthogonaux ; - le cadre présentant une forme rectangulaire, avec quatre branches, lesdites deux ouvertures sont prévues dans deux branches adjacentes dudit cadre ; - les deux faces principales du cadre sont au moins partiellement ouvertes ; - il est prévu un couvercle de fermeture de la face principale partiellement ouverte du cadre ; - ledit cadre comporte des moyens de retenue amovible dudit couvercle dans ladite face principale ; - trois des quatre branches du cadre présentent au moins une ouverture 5 de passage de conducteurs électriques ; - l'ouverture de l'une des branches du cadre est circulaire et est bordée à l'extérieur d'un moyen de retenue d'une extrémité d'une gaine annulaire de cheminement pour conducteurs électriques ; - l'ouverture de l'une des branches du cadre est rectangulaire et est 10 bordée à l'extérieur d'un moyen de retenue d'une extrémité d'une goulotte rectangulaire de cheminement pour conducteurs électriques ; - lesdits moyens de fixation comportent au moins deux poutres droites et coaxiales, qui s'étendent à partir de deux côtés opposés du cadre et qui sont adaptées à s'emboîter dans deux tronçons d'un longeron creux de l'ossature de la 15 cloison creuse ; - lesdits moyens de fixation comportent une pince qui s'étend à partir du cadre et qui est adaptée à s'encliqueter à l'intérieur d'un longeron creux de l'ossature de la cloison creuse. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION 20 La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en perspective partiellement 25 éclatée d'une cloison creuse équipée d'une boîte de dérivation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée de la cloison creuse de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective de la boîte de 30 dérivation de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective d'une boîte de dérivation selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique en perspective de la boîte de dérivation de la figure 4, fixée à un longeron et accueillant une goulotte de cheminement de conducteurs électriques ; - la figure 6 est une vue schématique de dessus de la boîte de dérivation, du longeron et de la goulotte de cheminement de la figure 5. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différentes variantes et des différents modes de réalisation de l'invention représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Comme le montre la figure 1, des panneaux de fermeture 10, 11 en plâtre ou en bois, tels que les panneaux commercialisés sous la marque Placoplatre® BA 13, sont souvent utilisés dans les bâtiments pour créer des cloisons de séparation ou pour doubler des parois existantes. Pour les installer, on utilise une ossature 20 en métal ou en bois que l'on fixe au sol et au plafond.

Lorsqu'il s'agit de créer une cloison de séparation (comme cela est représenté sur la figure 1), l'ossature 20 est alors recouverte de panneaux de fermeture 10, 11 sur ses deux côtés, tandis que lorsqu'il s'agit de couvrir une paroi préexistante avec une cloison de doublage, l'ossature n'est recouverte de panneaux de fermeture que sur un seul de ses deux côtés.

Quoi qu'il en soit, cette ossature 20 et ce ou ces panneaux de fermeture 10, 11 forment alors ensemble une « cloison creuse 1 ». L'ossature 20, lorsqu'elle est métallique comme cela apparaît sur les figures 1 et 2, est généralement constituée de deux types de longerons (ou « poutrelles »), à savoir de rails horizontaux 22 fixés au sol et au plafond, et de montants verticaux 21 fixés aux rails horizontaux 22. Ici, chaque montant vertical 21 est du type commercialisé sous la marque Placo® Stil®. Il se présente donc sous la forme d'un profilé rectiligne, de section transversale en C. Ce montant vertical 21 comporte ainsi un fond 21A dont les deux bords sont repliés à angle droit pour former deux ailes 21 B, les bords 21C de ces ailes étant également repliés à angle droit, l'un vers l'autre (voir figure 6). Les panneaux de fermeture 10, 11, lorsqu'ils sont en plâtre, sont alors fixés à cette ossature 20 au moyen de vis auto-perceuses adaptées à traverser les panneaux de fermeture 10, 11 et à se visser dans les longerons 21, 22.

Généralement, dans une pièce, il est prévu des installations électriques à trois niveaux. Au niveau inférieur, c'est-à-dire à proximité du sol, il est par exemple prévu des prises de courant, des prises de téléphone, des prises réseau... Au niveau intermédiaire, il est par exemple prévu des interrupteurs, des va-et-vient...

Au niveau supérieur, c'est-à-dire ici dans le plafond, il est par exemple prévu des luminaires. Ces différents appareils sont généralement alimentés depuis un même réseau électrique et doivent parfois être connectés ensemble. Il s'avère donc nécessaire de tirer à l'intérieur de la cloison creuse 1 une pluralité de conducteurs électriques tels que des câbles électriques, des fils électriques ou des fibres optiques. Comme le montre bien la figure 1, pour connecter ensemble des appareils situés à différents niveaux (par exemple en faisant descendre du plafond ou monter du sol des conducteurs électriques), on peut utiliser des gaines de cheminement 40. Ces gaines de cheminement 40 se présentent ici sous la forme de conduits annelés souples, de sections circulaires. Pour installer ces gaines de cheminement 40 dans la cloison creuse 1, on pratique ici des ouvertures de passage 26 au travers des rails horizontaux 22. Comme le montre mieux la figure 2, pour connecter ensemble des appareils situés à un même niveau, on peut utiliser une goulotte de cheminement 30. Cette goulotte de cheminement 30 se présente ici sous la forme d'un conduit rigide, de section rectangulaire. Pour installer cette goulotte de cheminement 30 dans la cloison creuse 1, chaque montant vertical 21 de l'ossature 20 est coupé en deux tronçons 23, 24 fixés dans le prolongement l'un de l'autre mais à distance l'un de l'autre, par un accessoire de connexion 27. Cet accessoire de connexion 27 présente une partie centrale 28 qui délimite un passage pour la goulotte de cheminement 30, et deux parties d'extrémité 29 qui s'étendent de part et d'autre de la partie centrale 28 et qui sont respectivement adaptées à s'engager dans les deux tronçons 23, 24 du montant vertical 21 afin de les immobiliser dans l'axe l'un de l'autre. Sur les figures 1 à 3 et 4 à 6, on a respectivement représenté deux modes de réalisation d'une boîte de dérivation 100. Cette boîte de dérivation 100, qui fait plus particulièrement l'objet de la présente invention, permet de faire la jonction entre les gaines de cheminement 40 et la goulotte de cheminement 30.

Dans ces deux modes de réalisation, la boîte de dérivation 100 comporte un cadre 110 et des moyens de fixation 150 ; 250 du cadre 110 à l'ossature 20 de la cloison creuse 1. Le cadre 110 est formé d'une paroi latérale au contour fermé. Il présente deux faces principales 115, 116 planes prévues pour se placer contre les faces intérieures des parois de fermeture 10, 11 de la cloison creuse 1. Ici, ces deux faces principales 115, 116 sont entièrement ouvertes. Le volume intérieur de la boîte de dérivation 100 est donc prévu pour être isolé de l'extérieur par le cadre 110 et par les deux parois de fermeture 10, 11 de la cloison creuse 1. En variante, on pourrait prévoir que l'une de ces deux faces principales soit fermée par une paroi de fond venant de formation avec le cadre. On pourrait aussi prévoir que l'une et/ou l'autre de ces deux faces principales soient partiellement fermées.

Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le cadre 110 présente au moins deux ouvertures 111A, 112A, 113A, 114A de passage de conducteurs électriques, qui s'ouvrent suivant des axes Ai, A2, A3, A4 obliques l'un par rapport à l'autre (voir figures 3 et 4). On définit ici l'axe d'une ouverture comme étant l'axe qui est perpendiculaire au plan moyen de cette ouverture et qui passe par le centre géométrique de cette ouverture. Préférentiellement, ces deux ouvertures 111A, 112A, 113A, 114A s'ouvrent suivant des axes Ai, A2, A3, A4 orthogonaux. L'une de ces ouvertures 111A, 112A est ainsi prévue pour être connectée à l'une des gaines de cheminement 40 verticales, tandis que l'autre de ces ouvertures 113A, 114A est prévue pour être connectée à la goulotte de cheminement 30 horizontale. Cette boîte de dérivation 100 permet ainsi de dévier les conducteurs électriques depuis une trajectoire verticale vers une trajectoire horizontale, ou vis-30 versa. Ici, le cadre 110 est similaire dans les deux modes de réalisation représentés de la boîte de dérivation 100, alors que les moyens de fixation 150 ; 250 diffèrent. Comme le montrent ainsi les figures 3 et 4, le cadre 110 présente plus précisément une forme rectangulaire, avec quatre branches 111, 112, 113, 114. Ici, lesdites deux ouvertures 111A, 112A, 113A, 114A sont alors situées dans deux branches 111, 112, 113, 114 adjacentes du cadre 110 (voir figures 3 et 4).

Comme le montrent plus particulièrement les figures 3 et 4, le cadre 110 présente deux branches dites horizontales 111, 112, à positionner horizontalement dans la cloison creuse 1, et deux branches dites verticales 113, 114, à positionner verticalement dans la cloison creuse 1. Chacune de ces branches 111, 112, 113, 114 est formée d'une simple plaque plane rectangulaire positionnée parallèlement à l'axe moyen A0 du cadre 110. Dans les deux modes de réalisation de la boîte de dérivation 100, les deux branches horizontales 111, 112 du cadre 110 présentent chacune quatre ouvertures circulaires 111A, 112A, d'axes Ai, A2, pour le passage des 15 conducteurs électriques issus des gaines de cheminement 40. Ces ouvertures circulaires 111A, 112A sont chacune bordées, du côté extérieur du cadre 110, d'un moyen de retenue 117 de l'extrémité de l'une des gaines de cheminement 40. Chaque moyen de retenue se présente sous la forme d'un cavalier 117 20 en U, dont la partie semi-circulaire s'élève à partir du bord de l'ouverture circulaire 111A, 112A correspondante, et dont les deux branches parallèles délimitent entre elles une embouchure d'accueil transversal d'une gaine de cheminement 40. Ces deux branches parallèles présentent sur leurs faces en vis-à-vis des dents d'encliquetage permettant de retenir les gaines de cheminement 40 dans les 25 cavaliers 117. Dans le premier mode de réalisation du cadre 110 représenté sur la figure 3, les ouvertures circulaires 111A, 112A sont ouvertes, tandis que dans le second mode de réalisation du cadre 110 représenté sur la figure 4, ces ouvertures circulaires 111A, 112A sont obturées par des opercules défonçables 30 111B, 112B. De cette manière, dans ce second mode, l'installateur peut dégager les seules ouvertures 111A, 112A qu'il souhaite utiliser afin de conférer à l'ensemble une meilleure protection électrique. Dans le premier mode de réalisation du cadre 110 représenté sur la figure 3, seule l'une des deux branches verticales 113, 114 du cadre 110 présente une ouverture 114A, d'axe A4. Au contraire, dans le second mode de réalisation du cadre 110 représenté sur la figure 4, chacune des deux branches verticales 113, 114 du cadre 110 présente une ouverture 113A, 114A, d'axe A3, A4. Cette ou ces ouvertures 113A, 114A sont prévues pour permettre le passage de conducteurs électriques issus de goulottes de cheminement 30. Cette ou ces ouvertures 113A, 114A présentent des contours rectangulaires de dimensions légèrement inférieures aux dimensions des branches verticales 113, 114 du cadre 110. Elles sont chacune bordées, du côté extérieur du cadre 110, d'un moyen de retenue 118; 258 de l'extrémité de la goulotte de cheminement 30. Ainsi, dans le premier mode de réalisation du cadre 110 représenté sur la figure 3, la branche verticale 114 du cadre 110 porte un conduit tubulaire 118 de section carrée, qui est profilé selon un axe parallèle à cette branche 114. Ce conduit tubulaire 118, qui fait saillie de part et d'autre des branches horizontales 111, 112, est ouvert à ses deux extrémités. Ce conduit tubulaire 118 est par ailleurs traversé transversalement par un passage pour l'extrémité de la goulotte de cheminement 30. Il présente ainsi, du côté de la branche verticale 114 du cadre 110, une ouverture qui s'étend dans le prolongement de l'ouverture 114A, et, du côté opposé, une large encoche 119.

Cette large encoche 119 présente des dimensions intérieures identiques aux dimensions extérieures de la goulotte de cheminement 30, ce qui permet d'assurer un bon maintien de cette dernière dans l'axe de l'ouverture 114A. Sur la figure 3, on observe que la branche verticale 114 du cadre 110 fait saillie à l'intérieur du passage de la goulotte de cheminement 30, et forme ainsi une butée qui bloque la goulotte de cheminement 30 à l'extérieur du cadre 110. Le moyen de retenue 258 de la goulotte de cheminement 30 prévu sur la boîte de dérivation 100 de la figure 4 sera quant à lui décrit ultérieurement. Avantageusement, les parois frontale et arrière 118A du conduit tubulaire 118 sont planes et sont adaptées à s'appliquer contre les panneaux de fermeture 10, 11 de la cloison creuse. Elles offrent ainsi des surfaces de vissage au travers desquelles l'installateur peut visser la boîte de dérivation sur l'un et/ou l'autre des panneaux de fermeture 10, 11 de la cloison creuse, de manière à rigidifier la fixation de la boîte de dérivation dans la cloison creuse. Comme le montre bien la figure 2, les panneaux de fermeture 10, 11 de la cloison creuse sont ici tous deux percés par des ouvertures 12, 13 d'accès à l'intérieur de la boîte de dérivation 100. L'une de ces ouvertures d'accès 13 présente ici une forme circulaire. Elle permet d'accueillir une boîte électrique 195. Une telle boîte électrique permet l'installation sur la cloison creuse 1 d'un appareillage électrique du type prise de courant, interrupteur, ... L'intérêt de placer une telle boîte électrique dans la boîte de dérivation est de faciliter le câblage de cet appareillage électrique. L'autre de ces ouvertures d'accès 12 présente ici une forme rectangulaire, de taille identique à celle du cadre 110. Elle permet à l'installateur d'avoir facilement accès à l'intérieur de la boîte de dérivation 100. Cette ouverture d'accès 12 facilite ainsi le câblage de l'appareillage électrique. Cette ouverture d'accès 12 facilite également la connexion à l'intérieur de la boîte de dérivation, via un « domino » ou via tout autre moyen ad hoc, de différents conducteurs électriques entre eux. Elle permet également de tirer un conducteur électrique depuis une gaine de cheminement 40 vers une goulotte de cheminement 30, ou vis-versa, en repliant ce dernier à angle droit à l'intérieur de la boîte de dérivation. Cette ouverture d'accès 12 est prévue pour être fermée par un couvercle 190 ce qui permettra d'intervenir ultérieurement à l'intérieur de la boîte de dérivation, sans dégrader la cloison creuse. De cette manière, la boîte de dérivation forme également une « trappe de visite ». Ce couvercle 190 comprend ici une paroi frontale 191 plane qui est adaptée à recouvrir l'une des faces principales 116 du cadre 110 de la boîte de dérivation 100. Cette paroi frontale 191 porte, en saillie sur l'une de ses deux faces, une couronne carrée 192 adaptée à s'engager à l'intérieur du cadre 110. Le cadre 110 comporte en correspondance des pattes 120 qui s'étendent vers l'intérieur, à partir des bords des branches 111, 112, 113, 114. Ces pattes 120 sont adaptées à s'appliquer par leurs tranches contre la couronne carrée 192 du couvercle 190, ce qui leur permet de retenir fixement ce dernier, de manière amovible. Les moyens de fixation 150 ; 250 du cadre 110 à l'ossature 20 de la cloison creuse 1 présentent, dans les deux modes de réalisation de l'invention, des architectures différentes. 3006 120 10 Ainsi, dans le premier mode de réalisation de la boîte de dérivation 100 représenté sur la figure 3, les moyens de fixation comportent une poutrelle 150 qui borde la branche verticale 113 du cadre 110 et qui fait saillie de part et d'autre des branches horizontales 111, 112 du cadre 110. 5 Cette poutrelle 150 se présente en trois parties, dont une partie centrale 153 qui borde le cadre 110, et deux parties d'extrémité 151, 152 qui font saillie de part et d'autre du cadre 110, dans le prolongement de la partie centrale 153. La partie centrale 153 présente une forme parallélépipédique. Elle s'étend en longueur le long de la branche 113 du cadre 110 et présente une 10 section transversale de taille identique à celle des montants verticaux 21 de l'ossature 20 de la cloison creuse 20. Elle est formée de deux parois parallèles à la branche verticale 113 du cadre 110, qui se raccordent ensemble et à cette branche verticale 113 par des cloisons transversales. Ses deux extrémités sont ainsi fermées par des cloisons 15 transversales d'extrémité 153A qui s'étendent dans le prolongement des branches horizontales 111, 112 du cadre 110. Les deux parties d'extrémité 151, 152 de la poutrelle 150 s'étendent quant à elles à l'opposé l'une de l'autre, à partir des faces externes opposées de ces deux cloisons transversales d'extrémité 153A. Ces deux parties d'extrémité 20 151, 152 sont ainsi adaptées à respectivement s'engager à l'intérieur des deux tronçons 23, 24 du montant vertical 21 de l'ossature 20 de la cloison creuse 1. La boîte de dérivation forme ainsi un accessoire de connexion des deux tronçons 23, 24 dans le prolongement l'un de l'autre. Chaque partie d'extrémité 151, 152 comporte une poutre principale 154, 25 155 parallélépipédique, et une terminaison 156, 157 biseautée qui facilite l'engagement de la poutre principale 154, 155 à l'intérieur du tronçon 23, 24 correspondant du montant vertical 21 de l'ossature 20 de la cloison creuse 1. Chaque poutre principale 154, 155 est ici formée de trois parois pleines et parallèles, raccordées les unes aux autres par des cloisons transversales. Ses 30 deux extrémités sont ainsi fermées par des cloisons transversales d'extrémité 154A, 155A. Chaque poutre principale 154, 155 présente une section transversale dont les dimensions sont inférieures à celles de la partie centrale 153 de la poutrelle 150 et sont égales, au jeu de montage près, aux dimensions intérieures des tronçons 23, 24 du montant vertical 21. De cette manière, lorsque les deux tronçons 23, 24 du montant vertical 21 sont engagés sur les deux parties d'extrémité 151, 152 de la poutrelle 150 et que cet ensemble est positionné verticalement, les deux tronçons 23, 24 sont naturellement immobilisés dans l'axe l'un de l'autre par la poutrelle 150. La terminaison 156, 157 de chaque partie d'extrémité 151, 152 de la poutrelle 150 prolonge ici continument la poutre principale 154, 155 et présente une forme de pyramide tronquée. Elle est formée de trois parois pleines, et d'une cloison d'extrémité plane et pleine.

Ici, les parties d'extrémité 151, 152 de la poutrelle 150 sont amovibles et détachables de la partie centrale 153. Pour son montage amovible sur la partie centrale 153, chaque partie d'extrémité 151, 152 présente, en creux dans l'une des cloisons transversale d'extrémité 154A, 155A de ses poutres principales 154, 155, deux gorges 159 profilées d'axes parallèles et de sections transversales en forme de trous de serrure. La partie centrale 153 présente en correspondance, en saillie de ses deux cloisons transversales d'extrémité 153A, deux nervures 158 profilées et parallèles adaptées à coulisser dans les gorges 159.

Les dimensions de ces gorges 159 et de ces nervures 158 sont ajustées de telle sorte qu'elles peuvent être engagées manuellement les unes dans les autres, mais qu'elles ne peuvent se dégager librement. Dans le second mode de réalisation de la boîte de dérivation 100 représenté sur les figures 4 à 6, les moyens de fixation du cadre 110 à l'ossature 20 de la cloison creuse 1 comportent deux plaques qui bordent extérieurement les deux branches verticales 113, 114 du cadre 110 et qui sont repliées dans des directions opposées pour former des pinces 250. En l'espèce, chaque prince 250 comporte un fond 251 qui s'applique contre la face extérieure de la branche verticale 113, 114 correspondante du cadre 110, dont les deux bords sont repliés à angle droit vers l'extérieur pour former deux ailes 252, les bords 253 de ces ailes 252 étant également repliés à 30 degrés l'un vers l'autre (voir figure 6). Ici, les pinces 250 dépassent de part et d'autre des branches horizontales 111, 112 du cadre 110. Le fond 251 de chaque pince 250 est partiellement ouvert par une ouverture qui s'étend dans le prolongement de l'ouverture 113A, 114A prévue dans la branche correspondante du cadre 110. Les bords 253 repliés à 30 degrés de la pince 250 forment des rampes qui permettent, comme le montrent les figures 5 et 6, d'encliqueter l'une ou l'autre des pinces 250 dans un montant vertical 21 non tronçonné. Il suffit pour cela de rapporter transversalement cette pince 250 vers le montant vertical 21, de telle sorte que les bords 253 de cette pince 250 s'appliquent contre les bords 21C du montant vertical 21, ce qui permet de déformer la pince 250 afin de lui permettre de s'encliqueter à l'intérieur du montant vertical 21.

Les frottements entre la pince 250 et le montant vertical 21 permettent alors de maintenir fixement la boîte de dérivation 100 dans le montant vertical 21. Comme le montre la figure 5, généralement, une seule des deux pinces 250 sera utilisée pour fixer la boîte de dérivation à un montant vertical 21. Les ailes 252 de l'autre des pinces 250 offriront alors des surfaces de vissage au travers desquelles l'installateur pourra visser la boîte de dérivation sur l'un et/ou l'autre des panneaux de fermeture 10, 11 de la cloison creuse, de manière à rigidifier la fixation de la boîte de dérivation dans la cloison creuse. Comme le montrent les figures 5 et 6, les moyens de retenue de la goulotte de cheminement 30 sont ici formés par deux échancrures 258 prévues en 20 vis-à-vis dans les tranches des bords 253 des pinces 250. Au repos (c'est-à-dire en l'absence de goulotte de cheminement 30), les fonds de ces échancrures 258 sont écartées l'une de l'autre d'une distance légèrement inférieure à l'épaisseur de la goulotte de cheminement 30. De cette manière, une fois la goulotte de cheminement 30 engagée en force entre ces 25 échancrures 258, la pince 250 maintient élastiquement cette goulotte de cheminement 30 en position fixe. Dans ces deux modes de réalisation représentés, la boîte de dérivation 100 est réalisée d'une seule pièce, par moulage d'une matière isolante. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation 30 décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. On pourrait notamment prévoir que le cadre présente une forme différente de celle du cadre représenté sur les figures. Il pourrait ainsi présenter une forme octogonale ou circulaire.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Boîte de dérivation (100) pour cloison creuse (1), comportant : - un cadre (110) qui présente deux faces principales (115, 116) dont l'une au moins est au moins partiellement ouverte, et - des moyens de fixation (150 ; 250) du cadre (110) à une ossature (20) de la cloison creuse (1), caractérisée en ce que ledit cadre (110) présente au moins deux ouvertures (111A, 112A, 113A, 114A) de passage de conducteurs électriques, qui s'ouvrent suivant des axes (A1, A2, A3, A4) obliques l'un par rapport à l'autre.
2. 2. Boîte de dérivation (100) selon la revendication précédente, dans laquelle les axes (A1, A2, A3, A4) desdites deux ouvertures (111A, 112A, 113A, 114A) sont orthogonaux.
3. 3. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle les deux faces principales (115, 116) du cadre (110) sont au moins partiellement ouvertes.
4. 4. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle il est prévu un couvercle (190) de fermeture de la face principale (116) partiellement ouverte du cadre (110).
5. 5. Boîte de dérivation (100) selon la revendication précédente, dans laquelle ledit cadre (110) comporte des moyens de retenue amovible (120) dudit couvercle (190) dans ladite face principale (116).
6. 6. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle le cadre (110) présente une forme rectangulaire, avec quatre branches (111, 112, 113, 114), et dans laquelle lesdites deux ouvertures (111A, 112A, 113A, 114A) sont prévues dans deux branches (111, 112, 113, 114) adjacentes dudit cadre (110).
7. 7. Boîte de dérivation (100) selon la revendication précédente, dans laquelle trois des quatre branches (111, 112, 113, 114) du cadre (110) présentent 30 au moins une ouverture (111A, 112A, 113A, 114A) de passage de conducteurs électriques.
8. 8. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'une desdites ouvertures (111A, 112A) est circulaire et est bordée à l'extérieur d'un moyen de retenue (117) d'une extrémité d'une gaine annulaire decheminement (40) pour conducteurs électriques.
9. 9. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle l'une desdites ouvertures (113A, 114A) est rectangulaire et est bordée à l'extérieur d'un moyen de retenue (118 ; 258) d'une extrémité d'une goulotte rectangulaire de cheminement (30) pour conducteurs électriques.
10. 10. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle lesdits moyens de fixation (150) comportent au moins deux poutres (151, 152) droites et coaxiales, qui s'étendent à partir de deux côtés opposés du cadre (110) et qui sont adaptées à s'emboîter dans deux tronçons (23, 24) d'un longeron (21) creux de l'ossature (20) de la cloison creuse (1).
11. 11. Boîte de dérivation (100) selon l'une des revendications 1 à 9, dans laquelle lesdits moyens de fixation (250) comportent une pince qui s'étend à partir du cadre (110) et qui est adaptée à s'encliqueter à l'intérieur d'un longeron (21) creux de l'ossature (20) de la cloison creuse (1).15