FR3060882A1

FR3060882A1 - Colonne pour le support d’au moins un appareillage electrique

Info

Publication number: FR3060882A1
Application number: FR1662924A
Authority: FR
Inventors: Patrice Jarry
Original assignee: Legrand SNC; Legrand France SA
Current assignee: Legrand SNC; Legrand France SA
Priority date: 2016-12-20
Filing date: 2016-12-20
Publication date: 2018-06-22
Anticipated expiration: 2036-12-20
Also published as: FR3060882B1

Abstract

L'invention concerne une colonne (100) pour le support d'au moins un appareillage électrique, s'étendant selon un axe longitudinal (X) et comportant une ossature (110) allongée délimitant au moins un conduit, ladite ossature comprenant au moins deux joues (120) de forme allongée selon l'axe longitudinal, comportant, le long de leurs bords longitudinaux (121), des moyens de montage (121 B, 122) adaptés à recevoir ledit au moins un appareillage électrique logé entre lesdites joues (120). Selon l'invention, l'ossature comprend au moins deux éléments d'entretoise (200) distincts reliant les joues entre elles, les deux éléments d'entretoise étant espacés l'un de l'autre, le long dudit axe longitudinal, d'une distance supérieure ou égale à la hauteur de l'un des éléments d'entretoise.

Description

Titulaire(s) : LEGRAND FRANCE Société anonyme, LEGRAND SNC Société en nom collectif.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : JACOBACCI CORALIS HARLE Société par actions simplifiée.

COLONNE POUR LE SUPPORT D'AU MOINS UN APPAREILLAGE ELECTRIQUE.

FR 3 060 882 - A1

L'invention concerne une colonne (100) pour le support d'au moins un appareillage électrique, s'étendant selon un axe longitudinal (X) et comportant une ossature (110) allongée délimitant au moins un conduit, ladite ossature comprenant au moins deux joues (120) de forme allongée selon l'axe longitudinal, comportant, le long de leurs bords longitudinaux (121), des moyens de montage (121 B, 122) adaptés à recevoir ledit au moins un appareillage électrique logé entre lesdites joues (120).

Selon l'invention, l'ossature comprend au moins deux éléments d'entretoise (200) distincts reliant les joues entre elles, les deux éléments d'entretoise étant espacés l'un de l'autre, le long dudit axe longitudinal, d'une distance supérieure ou égale à la hauteur de l'un des éléments d'entretoise.

Domaine technique auquel se rapporte l'invention

La présente invention concerne une colonne pour le support d’au moins un appareillage électrique, s’étendant selon un axe longitudinal et comportant une ossature allongée délimitant au moins un conduit, ladite ossature comprenant au moins deux joues de forme allongée selon l’axe longitudinal, comportant, le long de leurs bords longitudinaux, des moyens de montage d'au moins un appareillage électrique logé entre lesdites joues.

Arriere-plan technologique

De telles colonnes sont placées dans des pièces de grande surface, telles que des bureaux paysagers, et sont maintenues verticalement entre le plancher et le plafond. Elles peuvent également se présenter sous la forme de potelets dont la hauteur est telle que leur sommet arrive au niveau d'un plateau de bureau.

Ces colonnes permettent de supporter des appareillages électriques comme des prises de courant, des interrupteurs, des porte-fusibles, des sectionneurs, des disjoncteurs, ou des appareillages informatiques tels que des prises informatiques, ou encore des appareillages téléphoniques tels que des prises de téléphone.

Elles permettent également le cheminement des câbles ou des fils conducteurs auxquels lesdits appareillages sont connectés. Ces câbles ou fils conducteurs proviennent du sol ou du plafond et sont reçus à l'intérieur de ces colonnes dans des conduits de cheminement de câbles ou fils conducteurs.

On connaît, notamment des documents GB1536500, EP1511141, EP1587194, EP0828326, FR2757394, FR2772106, FR2811815 et EP1335462, de telles colonnes, dans lesquelles, classiquement, lesdites joues sont reliées par un pilier central s'étendant sur toute la hauteur de la colonne et délimitant partiellement, avec les joues, un ou plusieurs conduits de passage de câbles électriques et/ou de montage d'appareillages électriques.

Ces colonnes présentent l'inconvénient d'offrir un espace libre interne relativement limité pour loger les câbles et les appareillages électriques, en raison du pilier central qui occupe une grande partie du volume disponible entre les joues.

On connaît également du document FR3023673 une colonne dans laquelle deux joues sont reliées par une boîte adaptée à loger des appareillages électriques. Cependant, ici les câbles passent entre les joues et la boîte et les appareillages sont logés dans la boîte. Ce document ne propose donc pas de solution pour augmenter l'espace libre entre les joues pour loger les câbles et les appareillages électriques.

Enfin, le document W02004/033812 divulgue une colonne passage de câbles, dans laquelle il est prévu un pilier central qui délimite des joues entre lesquelles passent les câbles électriques. Il est ici prévu des entretoises qui permettent le montage d'un couvercle et jouent en outre le rôle de serre-câble. Cette colonne n'est pas adaptée à accueillir des appareillages électriques.

Ainsi, aucun des documents de l'état de la technique ne propose de solution pour augmenter l'espace disponible entre les joues de la colonne afin d'accueillir des appareillages électriques et des câbles.

Objet de l’invention

Afin de remédier à cet inconvénient de l'état de la technique, l'invention propose une nouvelle colonne dans laquelle, pour des dimensions externes de la colonne conservées, l'espace libre intérieur est augmenté.

Plus particulièrement, l’invention concerne une colonne telle que décrite en introduction, dans laquelle l'ossature comprend au moins deux éléments d'entretoise distincts reliant les joues entre elles, les deux éléments d’entretoise étant espacés l'un de l'autre, le long dudit axe longitudinal, d'une distance supérieure ou égale à la hauteur de l'un des éléments d'entretoise.

D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de la colonne conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- chaque élément entretoise présente une hauteur, mesurée le long de l’axe longitudinal de la colonne, comprise entre 1 et 20 centimètres ;

- l’un des deux éléments d’entretoise est disposé à proximité de l’une des extrémités longitudinales de l’ossature, tandis que l’autre élément d’entretoise est disposé à proximité de l’autre extrémité longitudinale de l’ossature ;

- il est prévu au moins trois éléments d’entretoise ;

- chaque joue comprend, sur sa face interne tournée vers l’intérieur de la colonne, des moyens de montage de l’élément d’entretoise adaptés à coopérer à retenue avec des moyens de montage complémentaires de chaque élément d’entretoise ;

- lesdits moyens de montage ménagés sur la face interne de chaque joue autorisent le montage de l’élément d’entretoise à une pluralité de hauteurs le long de l’axe longitudinal de la colonne ;

- lesdits moyens de montage ménagés sur la face interne de chaque joue s’étendent continûment le long de la face interne de la joue, parallèlement à l’axe longitudinal ;

- lesdits moyens de montage de l’élément d’entretoise ménagés sur la face interne de chaque joue comprennent deux nervures longitudinales parallèles munies le long de leur bord libre d’au moins une dent d’encliquetage ;

- ledit élément d’entretoise comportant deux parois de montage destinées à être tournées vers lesdites joues, ces parois de montage comportent chacune des moyens d’encliquetage adaptés à coopérer avec les moyens de montage ménagés sur la face interne de chaque joue ;

- chaque conduit comporte une ouverture longitudinale délimitée par les bords libres en vis-à-vis des deux joues ;

- il est prévu en outre un dispositif de mise en appui entre deux parois, comprenant une perche télescopique partiellement logée dans l’ossature, chaque élément d’entretoise comportant un manchon central adapté au passage de ladite perche.

Description detaillee d’un exemple de réalisation

La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d’exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l’invention et comment elle peut être réalisée.

Sur les dessins annexés :

- la figure 1 est une vue schématique en perspective de la colonne selon l’invention comprenant une perche télescopique,

- la figure 2 est une vue schématique en perspective de la colonne de la figure 1 sans la perche télescopique,

- la figure 3 est une vue schématique en coupe selon le plan P1 de la colonne de la figure 2, sans perche télescopique, et fermée par deux tronçons de couvercles,

- la figure 4 est une vue schématique en coupe selon le plan P2 de la colonne de la figure 1, avec la perche télescopique, sans couvercles,

- la figure 5 est une vue schématique en perspective d’un élément d’entretoise de la colonne de la figure 1,

- la figure 6 est une vue schématique de dessus de l’élément d’entretoise de la figure 5,

- la figure 7 est une vue schématique en coupe selon le plan AA de la figure 6,

- la figure 8 est une vue schématique en coupe de la joue des figures 1 à 4,

- la figure 9 est une vue schématique en coupe du couvercle de la figure 3.

On a représenté partiellement, sur les figures 1 et 2, une colonne 100 conforme à l’invention pour le support d’appareillages électriques (non représentés) et le cheminement de câbles ou de conducteurs nécessaires à la desserte desdits appareillages.

Bien entendu, cette colonne 100 peut supporter toute sorte d’appareillages électriques, notamment des appareillages alimentés par du courant fort comme des prises de courant et des interrupteurs, mais aussi des appareillages alimentés par du courant faible, comme des appareillages informatiques et téléphoniques.

La colonne 100 comprend une ossature 110 allongée selon un axe longitudinal X. Cette ossature 110 présente ici une forme globalement parallélépipédique, de base sensiblement carrée, avec quatre faces principales opposées parallèles deux à deux.

Cette ossature 110 comprend au moins deux joues 120 (figures 1,2, 3, 4 et 8) de forme allongée selon l’axe longitudinal X, comportant, le long de leurs bords libres 121 longitudinaux, des moyens de montage adaptés à recevoir directement ou indirectement au moins un appareillage électrique logé entre lesdites joues.

En effet, lesdits moyens de montage peuvent être adaptés à recevoir directement des moyens de montage complémentaires prévus sur le socle de chaque appareillage ou des moyens de montage d’un support destiné au montage de tels appareillages.

De manière remarquable, l’ossature 110 comprend en outre au moins deux éléments d'entretoise 200 distincts reliant les joues 120 entre elles, les deux éléments d’entretoise 200 étant espacés l'un de l'autre, le long dudit axe longitudinal X, d'une distance supérieure ou égale à la hauteur H de l'un des éléments d'entretoise 200.

Les éléments d’entretoise 200 maintiennent les deux joues 120 ensemble, écartées entre elles d’une même distance égale à la largeur de l’élément d’entretoise 200.

Les éléments d’entretoise 200 sont formés de pièces individuelles distinctes et séparées, disposées à distance les unes des autres, comme mentionné précédemment.

Ces pièces sont réalisées par moulage d’une matière plastique rigide ou métallique.

Les deux joues 120 délimitent, avec lesdits éléments d’entretoise 200, au moins un conduit pour le logement du ou des appareillages électriques ainsi que le logement des câbles ou conducteurs nécessaires à la desserte de chaque appareillage.

En pratique ici, les joues 120 forment deux faces principales opposées de l’ossature 110 et délimitent deux conduits qui s’ouvrent chacun sur l’une des deux autres faces principales opposées de l’ossature 110.

Les joues 120 forment ainsi les ailes latérales de chaque conduit, tandis que les éléments d’entretoise 200 forment un fond de ces conduits.

Les deux conduits sont ainsi ici disposés dos à dos. Ils s’ouvrent chacun par une ouverture longitudinale 140 s’étendant selon l’axe longitudinal X de la colonne 100. Chaque ouverture longitudinale 140 est délimitée par deux bords libres 121 en vis-à-vis des deux joues 120.

Chacune des ouvertures longitudinales 140 desdits conduits est destinée à être fermée par des tronçons de couvercle 300 (voir figure 9) qui s’étendent entre les façades des appareillages électriques rapportés dans les conduits (voir figure 3).

Plus précisément, selon l’invention, lesdits éléments d’entretoise 200 forment un fond discontinu pour les conduits.

Ainsi, sur une grande partie de leur longueur, les deux conduits communiquent entre eux.

L’absence de fond sur une grande partie de la longueur de chaque conduit, le long de l’axe longitudinal X de la colonne 100 permet de libérer de l’espace à l’intérieur de la colonne 100, pour un même volume externe global de la colonne.

Ainsi, la colonne 100 présente une plus grande capacité d’accueil des appareillages électriques et des câbles électriques que les colonnes classiques déjà connues.

Comme le montrent notamment les figures 1, 2, 3 et 4, dans l’exemple de réalisation représenté sur les figures, les deux éléments d’entretoise 200 de l’ossature 110 de la colonne 100 sont ici chacun disposés à proximité de l’une des extrémités longitudinales de l’ossature 110.

Ainsi, l’un des deux éléments d’entretoise 200 est disposé à proximité d’une première extrémité longitudinale de l’ossature 110, par exemple son extrémité supérieure, ici destinée à être disposée à proximité d’une paroi de plafond, et l’autre élément d’entretoise 200 est disposé à proximité de l’autre extrémité longitudinale de l’ossature 110, par exemple son extrémité inférieure destinée à être disposée à proximité du sol.

En variante, on peut prévoir par exemple un troisième élément d’entretoise disposé à proximité du milieu de ladite ossature.

On peut également prévoir une pluralité d’éléments d’entretoise. Le nombre d’éléments d’entretoise maximal dépend de la hauteur des éléments d’entretoise et de la hauteur totale de l’ossature.

Les éléments d’entretoise sont de préférence répartis régulièrement le long de l’ossature 110, c’est-à-dire espacés entre eux d’une même distance prédéterminée.

Préférentiellement, l’ossature 110 mesure entre 50 centimètres et 4 mètres de hauteur le long de l’axe longitudinal X, par exemple environ 2,5 mètres. Chaque élément d’entretoise 200 mesure quelques centimètres de hauteur selon l’axe longitudinal X.

En particulier, chaque élément d’entretoise 200 présente de préférence une hauteur H mesurée le long de l’axe longitudinal X de l’ossature 110 comprise entre 1 et 20 centimètres, de préférence comprise entre 2 et 10 centimètres, par exemple égale à 4 centimètres (figure 7).

Chaque joue 120 comporte un flanc 121A globalement rectangulaire, allongé selon l’axe longitudinal X de la colonne 100.

Comme le montre la figure 8, chaque flanc 121A présente ici un profil légèrement arqué pour une question purement esthétique.

Chaque joue 120 comporte le long des deux bords longitudinaux de son flanc 121A, deux retours 121B parallèles qui s’étendent globalement perpendiculairement au flanc 121 A.

Lorsque les joues 120 sont reliées par les éléments d’entretoise 200 (voir figure 3), les retours 121B de chaque joue 120 sont orientés vers l’intérieur de la colonne 100.

Un retour 121B d’une des joues 120 s’étend en direction d’un retour 121B de l’autre joue 120.

Les deux bords libres 121 des deux retours 121B en vis-à-vis délimitent les bords de l’ouverture longitudinale 140 d’un conduit formé par l’ossature 110.

Chaque retour 121B de chaque joue 120 porte, le long de son bord libre 121, une nervure 121C orientée vers l’intérieur, c’est-à-dire vers la nervure 121C portée par l’autre retour 121B de ladite joue 120 (voir figure 8).

A proximité de chaque retour 121 B, la face interne du flanc 121A porte une structure d’accrochage 122 profilée le long de l’axe longitudinal X.

Cette structure d’accrochage 122 sert au montage des tronçons de couvercle 300 (voir figure 3) pour fermer l’ouverture longitudinale 140 de chaque conduit de la colonne 100. Elle sert également au montage des divers appareillages électriques (non représentés) dans les conduits de la colonne 100.

Généralement, les appareillages électriques sont montés sur des supports encliquetés sur cette structure d’accrochage 122, de telle sorte que l’avant desdits appareillages apparaisse au travers de l’ouverture longitudinale 140 du conduit accueillant les appareillages. Ces appareillages ferment alors localement cette ouverture longitudinale 140.

En variante, on peut également prévoir que le socle de chaque mécanisme d’appareillage électrique s’accroche directement à la structure d’accrochage 122.

Plus précisément, comme le montre la figure 8, chaque structure d’accrochage 122 se présente sous la forme d’une paroi longitudinale 122A, dont le bord libre 122B présente une section en T et dont la base est prolongée par un élément profilé 122C à section en forme de C, relié à la face interne du flanc 121A par une racine 122D (figure 8).

Le profile en T du bord libre 122B forme, du côté de la nervure 121C la plus proche, une aile longitudinale 122E tournée vers l’ouverture longitudinale 140 du conduit correspondant. Il forme également un talon 122F qui s’étend dans le prolongement de l’aile longitudinale 122E, à l’opposé de ladite ouverture longitudinale 140.

Selon une variante non représentée, on pourrait prévoir que le bord libre de ladite paroi longitudinale 122A présente un profil en L formant uniquement l’aile longitudinale 122E, sans le talon 122F.

Comme le montrent les figures 3 et 9, chaque tronçon de couvercle 300 présente une forme allongée destinée à fermer l’ouverture longitudinale 140 de chaque conduit, aux endroits où aucun appareillage électrique n’est installé. Ainsi, les quatre faces de la colonne 100 sont fermées et la sécurité électrique est assurée.

Chaque tronçon de couvercle 300 comprend un panneau de fermeture 310 sensiblement rectangulaire. Ce panneau de fermeture 310 est allongé selon une direction principale Y. Généralement, lorsque le tronçon de couvercle 300 est monté sur l’ossature 110, la direction principale Y du panneau de fermeture 310 est parallèle à l’axe longitudinal X de la colonne 100.

La largeur du panneau de fermeture 310 du tronçon de couvercle 300, prise entre ses deux bords longitudinaux 311, est égale, au jeu près, à la largeur de l’ouverture longitudinale 140 de chaque conduit, c’est-à-dire à la largeur prise entre les bords libres 121 des retours 121B en vis-à-vis des joues 120 reliées par les éléments d’entretoise 200 (voir figure 3). Ainsi, lorsque chaque tronçon de couvercle 300 est mis en place sur l’ossature 110, les bords longitudinaux 311 de son panneau de fermeture 310 se placent contre les bords libres 121 en vis-à-vis des joues 120, et il n’est pas possible d’accéder à l’espace interne du conduit.

En outre, lorsque chaque tronçon de couvercle 300 est monté sur l’ossature 110 de la colonne 100, la face externe de son panneau de fermeture 310 affleure la face externe des retours 121B de chaque joue 120.

La face arrière 312 du panneau de fermeture 310 de chaque tronçon de couvercle 300 porte, en parallèle, le long de chacun de ses deux bords longitudinaux 311, une aile de montage 320. Chaque aile de montage 320 est située légèrement en retrait d’un bord longitudinal 311.

Chaque aile de montage 320 comprend une première partie 321 reliée à la face arrière 312 du panneau de fermeture 310, qui s’étend de manière légèrement inclinée par rapport à cette face arrière 312, puis une deuxième partie

322 orientée perpendiculairement à ladite face arrière 312.

Les premières parties 321 des ailes de montage 320 d’un tronçon de couvercle 300 sont inclinées l’une vers l’autre.

Chaque aile de montage 320 comporte, à la jonction entre ses première et deuxième parties 321, 322, une nervure 323 qui s’étend parallèlement à la face arrière 312, vers l’extérieur du tronçon de couvercle 300.

Chaque aile de montage 320 comporte également, à l’extrémité libre de la deuxième partie 322, une dent d’encliquetage 324 orientée vers l’extérieur du tronçon de couvercle 300.

Cette dent d’encliquetage 324 constitue le talon d’une languette d’encliquetage 324A, qui s’étend vers l’intérieur du tronçon de couvercle 300, de manière inclinée par rapport à ladite deuxième partie 322.

Par ailleurs, l’une des ailes de montage 320 porte également une aile rentrante longitudinale 325 qui s’étend à partir de la jonction entre ses première et deuxième parties 321, 322, à l’oblique vers l’intérieur du tronçon de couvercle 300, en s’écartant du panneau de fermeture 310.

Cette paroi rentrante longitudinale 325 autorise la réception de griffes de liaison d’un conducteur de protection destiné à mettre au même potentiel différents éléments de la colonne 100. Cette disposition n’est présente que lorsque le couvercle 300 est réalisé en métal.

Comme le montre la figure 3, le tronçon de couvercle 300 est monté par encliquetage sur les structures d’accrochage 122 des joues 120 de l’ossature 110.

Plus précisément, la dent d’encliquetage 324 de chaque aile de montage 320 du tronçon de couvercle 300 vient s’accrocher au talon 122F, sous la paroi longitudinale 122A, de chaque structure d’accrochage 122, tandis que la nervure

323 de chaque aile de montage 320 vient en appui contre l’aile longitudinale 122E de cette structure d’accrochage 122.

Chaque nervure 323 forme avantageusement une butée empêchant l’enfoncement du tronçon de couvercle 300 vers l’intérieur de l’ossature 110.

Ainsi, pour monter chaque tronçon de couvercle 300 sur les joues 120, les ailes de montage 320 du tronçon de couvercle 300 sont approchées des bords libres 121 des deux joues 120, de telle sorte que les languettes d’encliquetage

324A inclinées prévues aux extrémités des deuxième parties 322 des ailes de montage 320 du tronçon de couvercle 300 glissent contre l’aile longitudinale 122E de la structure d’accrochage 122 de chaque joue 120.

Ce faisant, les ailes de montage 320 du tronçon de couvercle 300 sont progressivement rapprochées élastiquement l’une de l’autre jusqu’à ce que les dents d’encliquetage 324 de l’aile de montage 320 du tronçon de couvercle 300 s’accrochent aux talons 122F de la structure d’accrochage 122 de chaque joue 120.

Dans le cas où le bord libre de la paroi longitudinale 122A de chaque structure d’accrochage 122 présente un profil en L, sans talon 122F, alors la dent d’encliquetage 324 de chaque aile de montage 320 d’un tronçon de couvercle 300 vient simplement s’accrocher sous ladite paroi longitudinale 122A de chaque structure d’accrochage 122, de sorte que la nervure 323 de chaque aile de montage 320 s’appuie également sur le bord de ladite aile longitudinale 122E.

Chaque joue 120 comprend également, sur sa face interne tournée vers l’intérieur de la colonne 100, des moyens de montage 160 de l’élément d’entretoise 200, adaptés à coopérer à retenue avec des moyens de montage complémentaires de chaque élément d’entretoise 200 (figure 8).

Soi, il s’agit de moyens de montage par encliquetage.

Ces moyens de montage 160 ménagés sur la face interne de chaque joue 120, autorisent le montage de l’élément d’entretoise 200 à une pluralité de hauteurs le long de l’axe longitudinal X de la colonne 100.

Les moyens de montage 160 ménagés sur la face interne de chaque joue 120 s’étendent de préférence continûment le long de la face interne de la joue 120, parallèlement à l’axe longitudinal X de la colonne 100 (voir figures 1 et 2).

Ils comprennent ici deux nervures 161 longitudinales parallèles munies, le long de leur bord libre, d’une dent d’encliquetage 162 à l’extrémité d’un pan incliné 162A. Les deux nervures 161 s’étendent à partir de la face interne du flanc 121 A, parallèlement aux retours 121 B. Les dents d’encliquetage 162 d’une même joue 120 sont orientées l’une par rapport à l’autre dans des sens opposés, respectivement en direction d’un retour 121 B.

L’une des deux nervures 161 porte, à son extrémité libre, une paroi rentrante longitudinale 163, s’étendant à angle droit à partir de cette nervure 161 et orientée en direction de l’autre nervure 161. Cette paroi rentrante longitudinale 163 autorise la réception de griffes de liaison d’un conducteur de protection.

L’élément d’entretoise 200 comporte, en correspondance, deux parois de montage 210 opposées destinées à être tournées vers lesdites joues 120, ces parois de montage 210 opposées comportant chacune des moyens d’encliquetage adaptés à coopérer avec les moyens de montage 160 ménagés sur la face interne de chaque joue 120.

Plus précisément, ici, comme le montrent les figures 5 et 6, l’élément d’entretoise 200 présente une forme comprise dans un parallélépipède, avec une section globalement en H. Les parois de montage 210 présentent un contour rectangulaire et sont reliées par une partie centrale 220 (voir figure 5).

Les parois de montage 210 sont planes et parallèles. Elles s’étendent sensiblement parallèlement aux joues 120 lorsqu’elles sont en place sur l’ossature 110.

Chaque paroi de montage 210 comporte en outre ici deux ailes longitudinales 211 bordant les bords libres de la paroi de montage 210 parallèlement à l’axe longitudinal X.

Chaque aile longitudinale 211 s’étend globalement perpendiculairement à la paroi de montage 210 correspondante de l’élément d’entretoise 200, sur toute sa hauteur, vers l’extérieur de cet élément d’entretoise 200.

Chaque aile longitudinale 211 est munie, le long de son bord libre, d’une dent d’encliquetage 212 (figures 5 et 6).

Ici, les dents d’encliquetage 212 des ailes longitudinales 211 de chaque paroi de montage 210 sont orientées l’une vers l’autre.

Chaque dent d’encliquetage 212 est prévue à l’extrémité d’un pan incliné 212A adapté à glisser sur le pan incliné 162A (à l’extrémité duquel se trouve la dent d’encliquetage 162) du bord libre de la nervure 161 correspondante des moyens de montage 160 de la joue 120.

Ainsi, pour assembler l’élément d’entretoise 200 avec une joue 120 de l’ossature 110, la paroi de montage 210 correspondantes de l’élément d’entretoise 200 est approchée de la face interne de cette joue 120, de telle sorte que les pans inclinés 212A prévus aux extrémités des ailes longitudinales 211 de l’élément d’entretoise 200 glissent contre les pans inclinés 162A des bords libres des nervures 161 correspondantes de la joue 120.

Ce faisant, les ailes longitudinales 211 de l’élément d’entretoise 200 sont progressivement écartées élastiquement l’une de l’autre jusqu’à ce que les dents d’encliquetage 212 de la paroi de montage 210 de l’élément d’entretoise 200 s’accrochent aux dents d’encliquetage 162 correspondante de la joue 120. L’orientation des dents d’encliquetage 212, 162 est telle que leur encliquetage est indémontable.

L’élément d’entretoise 200 est alors solidement encliqueté sur la joue 120. L’encliquetage est tel que l’élément d’entretoise 200 est bloqué en coulissement le long de l’axe longitudinal X de la colonne 100.

La partie centrale 220 de l’élément d’entretoise 200 forme avec les parois de montage 210 un manchon qui s’étend, dans l’ossature 110, selon l’axe longitudinal X.

La partie centrale 220 comporte ici à cet effet deux parois 221 s’étendant en vis-à-vis, parallèlement l’une à l’autre (voir figures 3 à 6), entre les deux parois de montage 210.

Pour renforcer sa tenue mécanique, l’élément d’entretoise 200 comporte, dans un plan transverse médian, deux nervures de renfort 222 qui s’étendent entre les parois de montage 210, le long de chaque paroi 221 de la partie centrale 220 de l’élément d’entretoise 200 (voir figures 5 à 7).

La colonne 100 représentée sur les figures 1 et 2 est maintenue entre le sol et le plafond par l'intermédiaire d'une perche 170 télescopique (figures 1 et 4) portant un système de mise en appui de l'ossature 110 sur le sol.

Cette perche 170 est fixée au plafond, et est introduite en partie dans l'ossature 110 (voir figure 1 ).

Elle est plus précisément introduite dans le manchon formé par la partie centrale 220 de l’élément d’entretoise 200 situé à proximité de l’extrémité supérieure de l’ossature 110, c’est-à-dire à proximité de l’extrémité de l’ossature la plus proche du plafond.

La section transverse de ce manchon présente à cet effet une forme semblable à celle de la section transverse de la perche 170.

Cette section transverse présente ici une forme en H.

La perche 170, telle que représentée sur les figures 1 et 4, comprend une lame creuse longitudinale 171 munie, le long de ses bord longitudinaux, d’ailes latérales longitudinales 172 s’étendant de part et d’autre de la lame creuse longitudinale 171, sensiblement perpendiculairement à celle-ci.

Les dimensions transverses internes du manchon formé par la partie centrale 220 de l’élément d’entretoise 200 sont sensiblement égales, à un jeu près, aux dimensions externes de cette perche 170, de sorte à autoriser le coulissement de la perche 170 dans le manchon.

A son extrémité supérieure située à l'extérieur de l’ossature, la perche 170 est raccordée à une plate-forme (non représentée) pourvue d'orifices permettant le passage de moyens de fixation au plafond, tel que des vis.

Le système de mise en appui de la colonne peut être tout système connu de l’Homme du métier.

Un tel système comporte par exemple un manchon fileté enfilé sur la perche et positionné à proximité de l'extrémité supérieure de l'ossature.

En outre, le système de mise en appui comprend alors un ressort hélicoïdal enfilé sur le manchon fileté et coincé entre l'ossature et un écrou vissé sur le manchon fileté.

En vissant l'écrou sur le manchon fileté, on peut comprimer le ressort hélicoïdal de façon à ce qu'il exerce un effort de pression vers le sol sur l'ossature de la colonne.

En variante, le système de mise en appui de la colonne peut comporter une bague solidaire de l’ossature et une bague solidaire de la perche, munies chacune d’une surface de came adaptée à coopérer avec un anneau de verrouillage, qui, lorsqu’il est tourné autour de l’axe longitudinal de la colonne, coopère avec les surfaces de came des deux bagues pour repousser la perche vers le plafond.

L'ensemble de la perche et du système de mise en appui peut être masqué par le faux plafond non représenté arrivant à effleurement de l'extrémité supérieure de la colonne 100 représentée sur la figure 2.

Alors que l'ossature 110 est réalisée avantageusement en matière métallique telle que de l'aluminium, lesdits tronçons de couvercle peuvent être réalisés en matière plastique ou en matière métallique.

Lorsqu'ils sont réalisés en matière plastique, ils peuvent être recouverts d'un revêtement de peinture donnant l'aspect du métal. Ils peuvent être également réalisés en matière métallique et recouverts d'un revêtement donnant un aspect plastique.

En variante, la colonne selon l’invention peut s’étendre entre deux parois quelconques.

En variante, on peut prévoir que la colonne présente une forme parallélépipédique avec une base de forme quadrilatère quelconque, par exemple hexagonale ou octogonale et que l’ossature de la colonne comporte plus de deux joues, par exemple trois ou quatre joues, délimitant entre elles plus de deux conduits, par exemple trois ou quatre conduits.

Claims

REVENDICATIONS

1. Colonne (100) pour le support d’au moins un appareillage électrique, s’étendant selon un axe longitudinal (X) et comportant une ossature (110) allongée délimitant au moins un conduit, ladite ossature (110) comprenant au moins deux joues (120) de forme allongée selon l’axe longitudinal (X), comportant, le long de leurs bords longitudinaux (121), des moyens de montage (121 B, 122) adaptés à recevoir ledit au moins un appareillage électrique logé entre lesdites joues (120), caractérisée en ce que l'ossature (110) comprend au moins deux éléments d'entretoise (200) distincts reliant les joues (120) entre elles, les deux éléments d’entretoise (200) étant espacés l'un de l'autre, le long dudit axe longitudinal (X), d'une distance supérieure ou égale à la hauteur (H) de l'un des éléments d'entretoise (200).
2. Colonne (100) selon la revendication précédente, dans laquelle la hauteur (H) de chaque élément entretoise (200), mesurée le long de l’axe longitudinal (X) de la colonne (100), est comprise entre 1 et 20 centimètres.
3. Colonne (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’un des deux éléments d’entretoise (200) est disposé à proximité de l’une des extrémités longitudinales de l’ossature (110), tandis que l’autre élément d’entretoise (200) est disposé à proximité de l’autre extrémité longitudinale de l’ossature (110).
4. Colonne (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle il est prévu au moins trois éléments d’entretoise (200).
5. Colonne (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle chaque joue (120) comprend, sur sa face interne tournée vers l’intérieur de la colonne (100), des moyens de montage (160) de l’élément d’entretoise (200) adaptés à coopérer à retenue avec des moyens de montage (212) complémentaires de chaque élément d’entretoise (200).
6. Colonne (100) selon la revendication précédente, dans laquelle lesdits moyens de montage (160) sont ménagés sur ladite face interne de chaque joue (120), à une pluralité de hauteurs le long de l’axe longitudinal (X) de la colonne (100).
7. Colonne selon la revendication précédente, dans laquelle lesdits moyens de montage (160) ménagés sur la face interne de chaque joue (120) s’étendent continûment le long de la face interne de la joue (120), parallèlement à l’axe longitudinal (X).
8. Colonne (100) selon l’une des revendications 5 à 7, dans laquelle lesdits moyens de montage (160) de l’élément d’entretoise (200) ménagés sur la

5 face interne de chaque joue (120) comprennent deux nervures longitudinales (161) parallèles munies le long de leur bord libre d’au moins une dent d’encliquetage (162).
9. Colonne (100) selon l’une des revendications 5 à 8, dans laquelle ledit élément d’entretoise (200) comportant deux parois de montage (210) destinées à
10 être tournées vers lesdites joues (120), ces parois de montage (210) comportent chacune des moyens d’encliquetage (212) adaptés à coopérer avec les moyens de montage (160) ménagés sur la face interne de chaque joue (120).

10. Colonne (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle chaque conduit comporte une ouverture longitudinale (140) délimitée par

15 les bords libres en vis-à-vis des deux joues (120).
11. Colonne (100) selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle il est prévu en outre un dispositif de mise en appui entre deux parois, comprenant une perche (170) télescopique partiellement logée dans l’ossature (110), chaque élément d’entretoise (200) comportant un manchon central adapté

20 au passage de ladite perche (170).

2/4

100

121B

121

140

121

3/4

212A

4/4