L'invention concerne une capsule (qui peut servir de dispositif d'application) et un dispositif fournissant de l'énergie sous forme de rayonnement ondulatoire lumineux. L'ensemble permet simultanément l'application d'un produit contenant un principe actif ou constituant un produit cosmétique, et d'un rayonnement lumineux de longueur d'onde choisie sur, ou jusque sous, une surface d'application, en particulier le derme de la peau. Plus généralement, la présente invention vise à proposer : a) si on le souhaite diverses géométries de capsules qui permettent d'appliquer plusieurs produits différents ou avec une capacité de préservation optimisée, 10 ou encore avec une quantité elle-même optimisée, et, b) un dispositif combiné permettant : - à la fois l'application du produit concerné, - et la délivrance d'une énergie sous forme d'onde(s) lumineuse(s), via par exemple des diodes électroluminescentes allant de l'ultra-violet à l'infrarouge, 15 créant ainsi une interaction, sur ou sous ladite surface. Sont ainsi visés : une capsule permettant d'élargir le champ d'utilisation du dispositif, en particulier pour le traitement de la peau, et ce dispositif qui favorisera une réaction de synergie, dans ou sur 20 l'épiderme, entre un rayonnement et une activation dudit produit. On aura compris que l'on appelle ici « produit » une substance contenant donc un principe actif ou constituant un produit cosmétique. Il s'agira d'un produit d'application locale (topique) qui sera donc soit un produit cosmétique, soit un médicament, avec son (ses) principe(s) actif(s). Il aura une 25 consistance plus ou moins fluide, avec une viscosité et une texture possiblement variables selon les bénéfices recherchés. Il pourra s'agir d'un sérum, ou d'une émulsion fluide, sans exclure des consistances un peu plus épaisses, si nécessaire. Le principe actif aura de préférence un effet de bioinduction. 30 Le produit contenu dans la capsule pourra favorablement être réalisé pour réagir à une longueur d'onde donnée et à un temps donné d'exposition au rayonnement.
La présente invention vise à proposer une solution permettant de conserver au mieux la substance à appliquer, de choisir celle-ci en fonction de l'application retenue, tout en bénéficiant à chaque fois, sur le dispositif complet, du rayonnement lumineux favorable à l'efficacité dudit produit, une fois celui-ci appliqué. Outre la peau, la surface de distribution du produit peut être la surface externe d'un organe vivant, en particulier un organe à cicatriser. La capsule proposée est telle qu'elle présente une zone de distribution du produit et comprend : - dans un corps, une réserve à produit communiquant avec la zone de distribution du produit, et, - des premiers moyens de liaison, pour une fixation amovible entre la capsule et des seconds moyens de liaison d'un boîtier dans lequel est disposée une source lumineuse, les premiers et seconds moyens de liaison étant situés à l'écart de(d'un) rayon(s) lumineux issu(s) de la source lumineuse. L'interchangeabilité de la capsule, donc le changement du produit, sera ainsi favorisée. Un autre avantage est si, cela est souhaité, de pouvoir disposer d'une capsule utilisable une seule fois (mono-dose), particulièrement hygiénique du fait qu'on limite ainsi les risques de prolifération de bactéries et d'oxydation notable du produit (principe actif en particulier). En outre, un même boîtier peut alors accueillir des capsules diverses, notamment de formes différentes. Pour faciliter la manière d'activer le produit ou l'environnement corporel où il est placé, on recommande que, de préférence, le(s) rayon(s) émis passe(nt) par ladite zone de distribution du produit. Pour un produit donné, on peut : - atténuer l'exposition au rayonnement (filtrage du rayonnement sur la capsule) - régler le point focal d'énergie en changeant les indices optiques des pièces transparentes de la capsule, - modifier le diamètre de l'ellipsoïde de révolution qui pourra servir d'applicateur (voir ci-après), lequel diamètre peut être ajusté en fonction de la viscosité du produit, - modifier la réserve de produit sous l'ellipsoïde de révolution (sphère en particulier), à nouveau en fonction de la viscosité. Pour favoriser une distribution uniforme du produit et sa pénétration dans l'épaisseur du derme ou la surface de l'organe, celle-ci étant a priori poreuse, on recommande que la capsule comprenne des moyens d'application du produit, pour l'appliquer sur ladite surface par l'intermédiaire de la zone de distribution. Et pour optimiser cette application, on recommande que les moyens d'application du produit comprennent un élément mobile sur le corps de la 10 capsule. La mobilité permettra de mieux étaler le produit. A ce sujet, et en liaison avec le(s) rayon(s) lumineux émis, on conseille que cet élément mobile présente la zone de distribution du produit. Ainsi, la synergie produit/lumière pourra être favorisée. 15 Toujours pour la distribution favorable du produit et cette synergie, on recommande: - que l'élément mobile tourne autour d'au moins un axe de pivotement et présente une paroi extérieure convexe, et/ou, - que cet élément mobile présente une forme ovoïde, de préférence une 20 ellipsoïde de révolution, et pivote sur le corps. Pour une préservation optimisée du produit, sans que cela interfère avec la liaison amovible capsule/corps de dispositif porteur de la source de lumière, ni avec l'émission favorable du(des) rayon(s), on conseille que la capsule présente une cavité qui est ouverte sur l'extérieur d'un côté et présente un fond 25 plein, de préférence transparent aux rayons, lesdits premiers moyens de liaison de cette capsule étant situés vers ledit fond plein, latéralement par rapport à lui. On rendra ainsi à la fois sûre et aisée tant la séparation que la liaison axiale entre le boîtier porteur de la source lumineuse et la capsule, sans donc gêner le libre passage du rayonnement lumineux. 30 Concernant le dispositif en lui-même, on aura compris qu'il est prévu de le pourvoir : - de la capsule de distribution précitée, et, - du boîtier auquel cette capsule est donc fixée de façon amovible, par les premiers et seconds moyens de liaison, et dans lequel est disposée la source lumineuse adaptée à émettre, vers la zone de distribution du produit (donc la surface de distribution), le(s)dit(s) rayon(s) lumineux (donc au moins une longueur d'onde). Pour les raisons déjà exprimées, on recommande : - que la source lumineuse émette le(s) rayon(s) à travers les moyens d'application du produit, et de préférence, - que les moyens d'application du produit comprennent, comme élément mobile, une forme ovoïde se laissant traverser par le(s) rayon(s). Ainsi, la synergie précitée sera favorisée et, avec la forme ovoïde (telle l'ellipsoïde de révolution), un système optique pourra être créé. La forme ovoïde dans son logement sera ajustée de façon a s'adapter a la viscosité de la substance.
Dans un cas favorable à une réalisation simple et efficace du système optique, l'indice optique de l'élément mobile sera constant sur tout l'élément mobile qui sera uniformément plein. Pour régler la profondeur focale, et le point de convergence d'énergie, la zone de distribution du produit (donc de préférence l'élément mobile) pourra être toutefois être réalisée en plusieurs matières, solide ou fluide. Ainsi le point focale pourra être réglé à une certaine profondeur dans la surface (en particulier l'épiderme), afin d'optimiser l'effet du produit choisi. Pour le même but, le dimensionnement de la forme ovoïde et notamment son diamètre et la distance par rapport à la source permettront de régler une distance focale et de concentrer le flux lumineux à une certaine distance sous al surface d'application concernée (le derme en particulier). A cet égard, il sera favorable, pour l'efficacité de la synergie entre le produit appliqué et le rayon émis vers la surface d'application, que le passage du rayon dans le système optique formé dans le dispositif concentre ce rayon dans la zone de contact où la zone de distribution du produit vient en contact avec la surface à traiter, ou un peu au-delà. Sur ce point, une solution performante est d'ailleurs a priori celle où, extérieurement, l'élément mobile présente la zone de distribution et cet élément mobile est conformé pour concentrer le(s) rayon(s) sur ou quelques millimètres au-delà de ladite zone de distribution, qui est une zone de contact avec la surface du corps de façon qu'alors, la surface de distribution étant la peau, le point focal puisse se situer dans le derme ou en limite entre le derme et l'épiderme. Pour à la fois favoriser la distribution du produit et le passage du rayon jusqu'à ladite surface, il est recommandé que, le dispositif présentant un axe suivant lequel le rayon est émis vers la surface, la réserve à produit soit située, au moins essentiellement, transversalement par rapport audit axe. Ainsi, le rayon ne traversera pas le produit. Toutefois, sur certains produits et certaines applications, on prévoit que ce produit pourra volontairement être stocké/placé sur le chemin lumineux, ceci modifiant le point focal et favorisant la réaction des cellules. Le fond de la capsule sera réalisé dans une matière transparente aux rayonnements, ou pourra être optiquement filtrante, ce qui permettra de sélectionner, sur une capsule donnée, les longueurs d'ondes adaptées à un produit déterminé, pour une longueur d'onde d'émission du dispositif identique. Pour l'ergonomie et une facilité de manoeuvre du dispositif, on recommande par ailleurs que, capsule fixée au boîtier, le boîtier présente une poignée-poussoir de manoeuvre de l'élément mobile, cette poignée-poussoir étant favorablement allongée suivant une direction passant par cet élément mobile et la source lumineuse, et où sont disposées des piles ou une batterie d'alimentation de ladite source lumineuse. Et pour contrôler l'interaction entre l'énergie lumineuse délivrée et le produit distribué, et/ou la sécurité de l'utilisateur vis-à-vis de la lumière émise, on recommande que soient prévus des moyens de déclenchement actionnables par l'utilisateur à l'écart de la zone de distribution et/ou par l'intermédiaire de l'élément mobile, permettent alors de déclencher l'émission du rayon par la source lumineuse tandis que le produit est distribué via ladite zone de distribution, de sorte que le produit distribué soit alors traversé par le flux lumineux. Concernant maintenant la manière de distribuer le produit sur la surface concernée et de créer un échauffement et/ou une activation photonique des cellules constitutives de cette surface vivante, par le rayonnement lumineux qui lui parvient, il est donc prévu: - de distribuer le produit sur cette surface, via le(s) moyen(s) d'application du produit, - et, de préférence simultanément, d'émettre vers ladite surface le rayonnement issu de la source lumineuse, en adaptant le point focal de sorte à créer une photo-biomodulation qui, de préférence, pénètre jusqu'aux fibroblastes responsables de la production du collagène et des vaisseaux sanguins.
Pour atteindre la surface à traiter, le rayonnement issu de la source lumineuse pourra passer à travers le(s) moyen(s) d'application, et en particulier l'élément mobile. Toutefois, une disposition autre peut être envisagée : faire passer le(s) rayon(s) à côté, en particulier autour, via par exemple une série de diodes 15 électroluminescentes disposées en anneau. D'autres caractéristiques et avantages liés aux solutions présentées ici vont encore ressortir de la description détaillée qui suit de divers modes de réalisation où les références numériques se rapportent aux dessins annexés fournis à titre d'exemple et où : 20 - la figure 1 est un exemple de dispositif d'application d'un produit dont on voit l'intérieur, suivant une coupe longitudinale centrale, - la figure 2 est aussi une coupe longitudinale centrale, mais ici de la seule capsule contenant la réserve à produit et l'élément mobile. - la figure 3 est une vue comme la figure 1, en plus partiel et schématisant 25 l'émission du rayonnement lumineux, - les figures 4,5 montrent des moyens de sécurité définissant un interrupteur qui permet que l'émission du rayonnement lumineux, n'intervienne que si est axialement en appui et vient fermer le circuit électrique où se situe la source lumineuse ; figure 4 le circuit est ouvert, figure 5 il est fermé, 30 - la figure 6 montre une action conjuguée produit/illumination sur la peau, avec une focale réglée au niveau du derme, - la figure 7 est une coupe longitudinale centrale, d'une variante du dispositif, - la figure 8 est une vue de la seule pièce creuse déformable 49 repérée sur la figure 7, les flèches montrant les déformations, - et les figures 9, 10,11 montrent des zones agrandies du dispositif de la figure 7, en vues intérieures.
Figure 1, on voit un dispositif 1 d'application d'un produit 3 du type précité sur une surface 5 d'un corps vivant et d'illumination de cette surface. Le produit 3 contient donc un principe actif ou constitue un produit cosmétique. Il aura de préférence la consistance d'un liquide ou d'une crème.
La surface 5 est a priori une surface de peau, ou derme. Il pourrait aussi s'agir de la surface d'un organe du corps humain, y compris un organe interne atteignable par chirurgie, et qui est à cicatriser. Plus généralement, on citera comme applications retenues : les applications cutanées, le traitement de l'acné, des vergetures, la cicatrisation (peau, organes internes).
Le dispositif 1 présente une zone 30 de distribution de ce produit vers la surface 5, là où du produit est présent et où il peut y avoir contact avec ladite surface à enduire. Pour distribuer le produit le dispositif 1 comprend : - un élément applicateur 7 ayant une paroi extérieure arrondie 70, - et une source lumineuse 9 consistant en un émetteur émettant un ou plusieurs rayons 90 vers la surface, à travers l'élément 7. Favorablement, l'élément applicateur est mobile sur le (corps du) dispositif. La source 9 comprendra favorablement une ou plusieurs diodes électroluminescentes. Elles pourront émettre suivant des longueurs d'ondes différentes, permettant ainsi d'adapter l'effet sur, ou dans, la surface 5, de préférence en fonction du produit 3. Le produit 3 est ici fluide et plutôt coulant. De préférence, il présentera une viscosité permettant au produit d'être reparti (sensiblement) uniformément sur la zone de distribution, pendant le temps d'exposition à la longueur d'onde d'illumination choisie. L'élément mobile sera de préférence une forme ovoïde, notamment une sphère, se laissant traverser par le(s) rayon(s).
Il peut s'agir d'une bille de verre translucide pleine ou d'une bille polymère, pleine ou contenant un autre produit, solide ou liquide. Dans l'exemple préféré retenu, il peut laisser passer les longueurs d'ondes entre 400 et 1400 nm. Son diamètre peut être de 8-12 mm.
Une teinte filtre pourra être ajoutée sur le dispositif, par exemple à l'élément mobile, pour empêcher sélectivement la transmission de certaines longueurs d'ondes vers la surface, ceci pour augmenter l'efficacité d'un produit ou pour le préserver. Cet élément mobile est monté tournant autour d'au moins un axe de pivotement et on voit sur les illustrations que, préférentiellement, la paroi extérieure 70 est convexe extérieurement. Bien que par exemple une forme cylindrique ou ovoïde soit possible, avec alors un élément mobile 7 monté tournant a priori autour d'un seul axe de rotation perpendiculaire à la direction 13, on recommande que l'élément mobile 7 soit une forme ovoïde (sphère ici) pivotant librement dans toutes les directions, sur le dispositif. Ceci favorisera une répartition sensiblement uniforme du produit 3 et de la lumière sur la surface 5, a priori quelle que soit l'orientation dans l'espace du dispositif par rapport à la surface 5. La forme ovoïde sera alors favorablement 20 d'un diamètre lui permettant de passer sur toutes les parties du visage. Le dispositif 1 comprend aussi une réserve 11 à produit communiquant avec la zone 30 de distribution, ici l'élément mobile 7. A cet égard, on recommande que la zone 30 de distribution du produit soit située sur l'élément mobile 7, ici, sur les figures, en surface paroi extérieure 25 arrondie 70. Pour éviter l'interférence rayon/produit, on recommande que la réserve à produit 11 soit située transversalement par rapport à l'axe 13 parallèlement auquel le rayon 90 est initialement émis, vers la surface 5. Mais ceci n'est pas obligatoire : une disposition en zone arrière, derrière le moyen 7 d'application 30 pourra convenir (voir zone 11a figure 2 ou repère 11 figures 7 et suivantes). Pour favoriser encore la synergie produit/rayon émis, on recommande que le passage du rayon optique 90 dans le dispositif concentre ce rayon dans la zone 25 où la paroi extérieure arrondie 70 de l'élément mobile 7 vient en contact avec la surface 5, voire un peu au-delà de quelques millimètres, comme montré figure 6. Figure 6, le point 41 ou l'énergie est maximum est celui de la focale optique définie par les indices de réfraction de l'ensemble du système optique.
Ce point focal pourra être modifié sur la capsule interchangeable 17 (voir ci- après), afin d'augmenter l'efficacité d'un produit, en changeant les indices de réfraction du chemin optique, c'est-à-dire en modifiant les matériaux, ou en réalisant les pièces en plusieurs matériaux Figure 6 encore, on voit que la zone 30 de distribution de ce produit, ici la surface extérieure de l'applicateur mobile 7 appliquée sur l'épiderme 43 de la peau d'un patient, a un effet massant sur cet épiderme (bourrelets 43') et doit favoriser la pénétration plus en profondeur, vers le derme 45, du produit qui enduit alors cette surface. Le point focal 41 est dans le derme, la lumière transmise peut être de l'infrarouge. Sur le dispositif, des lèvres annulaires, possiblement souples, 19a,19b peuvent assurer l'étanchéité respectivement à l'avant et à l'arrière de la réserve à produit 11, tout en laissant passer uniquement à l'avant, en 19a, un film de produit autour de l'élément mobile 7, à la manière d'un essoreur. Le jeu permis par la lèvre 19a est adapté à la viscosité du produit. Le dépôt et la répartition du produit 3 en surface de l'élément mobile 7 s'opèrera a priori par capillarité. L'élément mobile 7 peut être monté par clipsage sur (dans) le réservoir 11. Notamment par simplification de conception, on pourra préférer qu'à l'arrière du produit puisse passer entre l'élément mobile 7 et le fond du réservoir 11, ici la paroi 21. Outre cela, le dispositif est pourvu d'un boîtier 15 dans lequel est disposée la source lumineuse 9 et auquel est fixée de façon amovible une capsule 17 comprenant la réserve 11 à produit et l'élément mobile 7. Ceci peut simplifier une utilisation à usage unique de la capsule 17 qui deviendra alors un consommable à remplacer après emploi. Ainsi, on pourra échanger ou remplacer les capsules, et donc notamment prévoir plusieurs produits à appliquer, voire diffuser plusieurs rayons, par exemple en disposant de différents éléments mobiles 7. 2 99943 8 10 Les capsules 17 deviendront de la sorte des recharges remplaçables, notamment jetables, permettant par exemple l'utilisation de mono-doses de produits, tels des sérums divers. La réserve 11 est alors réalisée dans un corps 110 de la capsule vis-à- 5 vis duquel l'élément applicateur 7 est donc mobile. Entre la source lumineuse 9 et l'élément mobile 7 est interposée une première paroi 21 transparente au rayon qui le laisse donc passer, vers l'élément mobile. Figure 1 notamment, la paroi 21 est disposée perpendiculairement à l'axe 13. 10 On recommande que cette paroi 21 soit transparente à une longueur d'onde comprise entre 400nm et 1400nm (c'est-à-dire qu'elle ne modifie pas les caractéristiques optiques du rayonnement) et/ou qu'elle présente une dimension suffisamment grande pour permettre au rayon de se concentrer sur un point focal déterminé en fonction du produit et de l'effet désiré (figure 6). 15 De préférence la paroi transparente 21 sera fixée à la capsule 17 de façon étanche au produit, donnant ainsi une double fonction à cette paroi. En effet, la source lumineuse sera alors dans une zone isolée de façon étanche du produit contenu réserve 11. Pour une simplicité de montage/démontage et un moindre coût de 20 fabrication des deux ensembles, on conseille que le boîtier 15 et la capsule 17 soient clipsés ensemble via la lèvre 150 du boîtier retenant élastiquement, via la gorge périphérique 110, l'embout arrière 170 dans le boîtier où se trouve alors engagée la paroi transparente 21. Ceci favorisera les montages/démontages dans le cas de l'utilisation à usage unique de la capsule 25 17. Figures 1,2, on aura remarqué que les moyens de liaison 150a de la capsule, formés dans cet exemple préféré par cette gorge périphérique 110 du corps 11, sont situés vers ledit fond plein 21, latéralement par rapport à lui, et ne gênent donc pas le passage du rayon. Encore plus à l'arrière, on voit notamment figure 3, que, dans le boîtier 15, 30 la source lumineuse 9 est protégée par une seconde paroi 210 transparente au rayon et fixée à l'intérieur de ce boîtier. Capsule et boîtier assemblés, la seconde paroi 210 est située face à la première paroi 21. 2 99943 8 11 Ainsi, la source lumineuse 9 est interposée entre les première et seconde parois 21,210. A priori, ces deux parois 21,210 seront parallèles entre elles. Dans ce cas, le rayon émis par la source lumineuse 9 avec une longueur d'onde 5 prédéterminée et à transmettre donc jusqu'à la surface d'application 5, traversera successivement la première paroi 21, le moyen d'application 7, puis la couche de produit 3 déposée sur la surface 30, chacun ayant son indice de réfraction. Favorablement, le moyen d'application 7 définira un système optique. Il 10 pourrait être creux, avec de l'air à l'intérieur, ou en toute substance sous forme solide, liquide ou gazeuse permettant de placer où on le souhaite le point focal en sortie de la capsule. Pour la bonne tenue en main et une manoeuvre aisée lors de l'application du produit, on conseille que le boîtier 15 présente une poignée- 15 poussoir 151 de manoeuvre de l'élément mobile. Favorablement, cette poignée-poussoir sera allongée suivant une direction, ici 13, passant par l'élément mobile/moyen d'application 7. Dans le boîtier 15, donc dans la poignée-poussoir 151 sont disposées une ou plusieurs piles ou batteries 27 d'alimentation électrique de la source 20 lumineuse 9. Pour une sécurité d'emploi et une longévité de fonctionnement, on recommande par ailleurs que l'élément mobile 7 soit monté avec un premier corps 29 du dispositif, lequel sera alors monté mobile en translation suivant un axe par rapport à un second corps 31 du dispositif. 25 On prévoit a priori que l'axe précité soit l'axe 13 qui passe par la source 9 et l'élément mobile 7. Globalement, on s'assurera ainsi que des moyens 47 de déclenchement, actionnables ici, à l'écart de la zone 30 de distribution, par l'intermédiaire de l'élément mobile 7, permettent de déclencher l'émission du 30 rayon par la source lumineuse, en même temps que le produit est appliqué via ladite zone de distribution, de sorte que le produit appliqué soit alors traversé par le flux lumineux.
Précisément, le premier corps 29 portant l'élément mobile 7 sera favorablement alors monté mobile en translation entre : - une première position (figure 4) où les premier et second corps sont axialement écartés l'un de l'autre en ouvrant alors un circuit électrique comprenant la source lumineuse 9 qui ne peut ainsi émettre le rayon, et - une seconde position (figure 5) où, par appui de l'élément mobile sur la surface 5, suivant ici l'axe 13, les premier et second corps 29, 31 sont axialement rapprochés l'un de l'autre en fermant alors le circuit électrique de sorte que la source lumineuse émette alors, de préférence automatiquement, le rayon 90. Un moyen de rappel 33 sera alors de préférence disposé entre les premier et second corps, pour les placer naturellement dans la première position, comme illustré. Les premier et second corps 29, 31 sont électriquement conducteurs pour former l'interrupteur 35 qui sera donc ouvert lorsque le dispositif 1 est au repos (le circuit comprenant la source lumineuse 9 n'émet alors aucune lumière) et fermé si une pression suivant l'axe 13 est exercée sur (typiquement du fait d'un contact avec la surface d'application 5). La lumière pourra être émise dans l'élément mobile 7 avec un léger retard géré par une décade électronique 39 (circuit retard ; fig.1), là encore par sécurité. Ainsi, on évitera que la source lumineuse envoie une lumière de forte puissance vers les yeux de l'utilisateur. De préférence, un couvercle 37, avantageusement opaque (alors lui aussi protecteur anti-rayon) recouvrira la réserve à produit 11 en étant fixé de façon amovible au corps du dispositif, favorablement à la capsule 17. Monté sur la capsule 17 le couvercle 37 n'appuie (a priori) pas sur l'élément mobile 7 qu'il couvre ici. Il est de préférence fixé étroitement pour empêcher (ou du moins limiter) le passage d'air vers le volume interne 38 qu'il isole, sous lui. Avant première ouverture du couvercle 37, le volume 38 peut être en dépression par rapport à l'extérieur 380, ou rempli d'une substance antioxydante visant à préserver le produit 11 d'une oxydation (ou la limiter). Associer cela à une capsule 17 mono-dose prendra tout son sens.
Pour adapter le dispositif notamment à différents types de surface d'application (peaux par exemple), on prévoit que la source lumineuse 9 puisse générer plusieurs longueurs d'onde, alternativement ou simultanément pendant un contact continu entre l'élément mobile 7 et la surface 5.
Lors d'une telle phase à la fois de dépôt du produit 3 sur cette surface et d'illumination de celle-ci par la lumière émise par la source lumineuse 9, on peut prévoir que le faisceau lumineux généré soit modulé en intensité ou séquencé pendant le contact. Comme déjà indiqué, la poche ou réservoir 11 pourrait s'étendre entre l'élément mobile 7 et la source lumineuse. Mais ceci implique alors de prendre en compte l'indice de réfraction du produit 3. Le produit 3 à distribuer ferait partie intégrante du système optique, son indice de réfraction étant pris en compte dans le calcul optique. Or, la quantité de produit 3 stockée dans le dispositif étant réduite, il ne parait a priori pas intéressant de s'imposer cela d'autant qu'on risquerait alors une distribution moins (non) uniforme du produit 3. En outre limiter le stockage du produit 3 en périphérie radiale du réservoir 11, transversalement par rapport à l'axe 13, peut permettre de supprimer la paroi arrière 21. On comprend que l'élément mobile 7 sera favorablement tel que ses dimensions lui permettront, pour une application sur la peau, de passer sur toutes les parties du visage, notamment autour des yeux. Dans la solution privilégiée, l'élément mobile 7, par rotation engendrée par friction sur le derme, permet d'appliquer le produit 3 prélevé a priori par capillarité depuis le réservoir 11.
Figures 7-11, on voit une variante du dispositif 1 où, par une déformation mécanique de la pièce creuse 49 montée dans le boîtier 15, il va être possible de séparer axialement (axe 13) ce boîtier et la capsule 17. Pour cela, des crochets mobiles 51a,51b sont portés latéralement par la pièce déformable 49 et montés pivotants, ou déformables, par rapport à elle. La pièce déformable 49 est traversée, de part en part suivant l'axe 13, par un passage interne 490. Elle présente, parallèlement aux axes 510a,510b de pivotement, des surfaces d'appui latérales 53a,53b diamétralement opposées, accessibles à l'utilisateur sur le boîtier, perpendiculairement à l'axe 13. Ainsi, par pincement de ces surfaces d'appui, on va déformer la pièce creuse 49 transversalement à la direction de pincement (et à l'axe 13) et ainsi faire pivoter les crochets 51a,51b d'une position naturellement écartée l'un de l'autre suivant ladite direction de déformation, vers une position rapprochée permettant de fixer et/ou de retirer la capsule 17 par rapport au boîtier. De façon complémentaire, la capsule 17 présente, comme montré notamment figures 7,8, des premiers moyens de liaison 52, pour assurer la fixation amovible souhaitée entre la capsule et des seconds moyens 54 de liaison du boîtier 15, les premiers et seconds moyens de liaison étant situés à l'écart de la zone de passage du rayon issu de la source lumineuse 9 et allant vers la zone 70 d'application du produit. Plus précisément, la capsule renferme une cavité 53 qui : - est ouverte sur l'extérieur d'un côté, en 530 (à l'opposé de l'élément mobile 7), - a un fond plein 21 qui la sépare de la réserve 11 à produit, et, - présente un rebord 55 autour de ladite ouverture de la cavité, le rebord appartenant aux premiers moyens de liaison 52, pour qu'y soit reçus de façon amovible des crochets mobiles 51a,51b qui, eux, appartiennent donc auxdits seconds moyens de liaison 54.
Pour favoriser l'engagement du rebord 55, ici annulaire, sous celui de l'extrémité 511a,511b recourbée vers l'extérieur des crochets 51a,51b, ces derniers présentent des rampes de biais coopérant avec des rampes complémentaires, en périphérie intérieure du rebord (voir figure 11 pour le guidage par les rampes qui sollicite en rapprochement les crochets).
Figures 7,9,10, on voit que, capsule fixée au boîtier, des moyens 47, 57 de déclenchement permettent de déclencher l'émission du(des) rayon(s) par la source lumineuse 9, étant précisé que la solution des figures 1-5 comprendra favorablement un moyen 57 comportant un interrupteur marche/arrêt accessible à tout moment à l'utilisateur, par l'extérieur du boîtier 15.
L'interrupteur 57 est relié à l'émetteur de lumière 9 pour que l'émission lumineuse soit déclenchée à la fermeture de l'interrupteur. Si, maintenant sur les figures 7,9,10, le moyen de déclenchement 47 est actionné comme précédemment par l'appui de l'élément mobile 7 sur un support, via la surface 70, le moyen 57 comprendra aussi, de préférence, cet interrupteur marche/arrêt accessible par l'extérieur du boîtier. Pour le fonctionnement du moyen de déclenchement 47, si celui 57 est en position marche, on a prévu que, capsule 17 fixée au boîtier, cette capsule 5 présente à nouveau une capacité de mouvement par rapport au boîtier 15, ici un déplacement (translation) suivant l'axe 13, pour : - dans une première position (figure 10), ouvrir le circuit électrique 59 qui comprend la source lumineuse 9 et la batterie 27, et, - dans une seconde position (figure 9), fermer ce circuit électrique, de sorte que 10 la source lumineuse peut alors émettre le(s) rayon(s). Pour cela, on peut choisir d'utiliser l'action mécanique, sur un interrupteur interne 63, d'une patte 61 solidaire d'un anneau 65 maintenu dans l'ouverture 64 du boîtier que traversent, en direction de la capsule, les crochets 51a,51b. 15 Sous l'action du déplacement, suivant l'axe 13, de la capsule 17 produit par l'appui de l'élément mobile 7, l'anneau 65 va appuyer sur l'interrupteur interne 63, via la patte saillante 61. Comme on le voit figure 9, ce sera de préférence une paroi extérieure 550 de la capsule (ici la base de son rebord 55) qui appuiera sur l'anneau 65. 20 Pour sécuriser le tout, le boîtier est en outre pourvu de moyens de rappel 67, tels des ressorts, qui replacent naturellement la capsule dans la première position, interrupteur 63 ouvert (figures 10,11). Ainsi, l'appui sur l'interrupteur interne 63 induit par la poussée axiale de l'élément mobile 7 s'opérera à l'encontre de la raideur des moyens de rappel 67. 25 Ainsi, la capsule 17 présente, par rapport au boîtier, une mobilité suivant l'axe 13. Ici, le guidage et l'une des butées axiale sont réalisées par les crochets latéraux 51a,51b qui se dressent parallèlement à l'axe 13. Engagées dans une fente formée perpendiculairement à l'axe 13, entre 30 le rebord annulaire 55 et un épaulement intérieur 56, les crochets latéraux 51a,51b s'y déplacent sur une courte distance axiale. Une butée annulaire extérieure 58 boîtier/capsule est aussi prévue, de préférence.
Concernant maintenant l'aspect « impact », sur la surface 5 d'un corps vivant, de la distribution du produit 3 couplée à la transmission du rayonnement vers cette surface, on notera que c'est une photo-biomodulation que l'on vise à atteindre. Il s'agit d'une stimulation par un train de photons (selon les longueurs d'ondes émises). Pour la peau, on recommande qu'il pénètre jusqu'au niveau du derme, voire de l'hypoderme, des cellules de la matrice dermique et notamment des fibroblastes responsables de la production du collagène et des vaisseaux sanguins (le collagène étant le composant principal de la peau, responsable en particulier de sa fermeté et de sa tonicité). La stimulation de la circulation sanguine permet d'acheminer oxygène et nutriments de façon optimale jusqu'aux cellules, pour un meilleur fonctionnement de celles-ci. De préférence, le rayonnement de la source 9 vers cette surface 5 comprendra des rayons infra-rouges, source de chaleur. En tant que principes actifs, on peut en particulier prévoir ceux qui suivent : - ASC III, de formule Moléculaire : C37 H69 N05, INCI : Dipalmitoyl Hydroxyproline > Amplificateur de la synthèse de collagène de Type III, > Un ingrédient actif pour le soin de la peau (humaine) qui amplifie sélectivement la synthèse de l'isotype III du Collagène > Un liposome « transporteur » contenant du dipalmitate hydroxyproline recouvert d'hydroxy-proline qui agit comme un modulateur de l'expression phénotypique du fibroblaste. - la Collatéine : > Une induction de HSP 47 accélère le transport extracellulaire du pro- collagène III et le "folding" (repliement) des chaines alpha du collagène au cours de la synthèse du collagène et de son externalisation avant la fibrillogénèse extracellulaire, > HSP 47 qui sont des protéines chaperonnes spécifiques de la synthèse du 30 collagène. Dans le cadre d'un traitement thérapeutique ou d'une indication cosmétique du produit 3, en association avec l'émission d'un rayonnement précité, on aura compris de ce qui précède que les conditions de mise en oeuvre seront de préférence comme suit : - on applique ledit produit sur la peau, via la zone 30 de distribution du dispositif, et, - de préférence simultanément, on émet un rayonnement lumineux vers la peau, à l'endroit de cette zone de distribution, en adaptant le point focal de sorte à créer une photo-biomodulation qui pénètre jusqu'au derme, voire jusqu'à l'hypoderme, des cellules de la matrice dermique et notamment des fibroblastes responsables de la production du collagène et des vaisseaux sanguins. Dans les exemples qui précèdent, la zone 30 de distribution du produit est limitée à la surface de l'élément applicateur 7. Mais, comme déjà mentionné, on pourrait prévoir que l'énergie lumineuse transmise par la source 9, via par exemple une série de diodes électroluminescentes, puisse passer à côté, et en particulier autour, de l'élément applicateur 7 avant de parvenir à la surface 5. Dans ce cas, toute ou partie de cette énergie lumineuse ne passerait donc pas à travers l'élément applicateur 7, ni plus généralement les moyens d'application du produit, quels qu'ils soient. L'important est que l'énergie, ici dispensée sous forme d'onde(s) lumineuse(s), parvienne sur ou dans la surface 5 sur laquelle aura été apporté le produit 3. On aura aussi compris qu'autant la distribution (dont le fait d'étendre) du produit sur la surface 5 se fera par l'élément mobile 7 si, comme préféré, un tel élément existe, autant (en toute hypothèse) l'application (donc l'apport) du produit sur la surface pourrait être réalisé par une autre voie, par exemple par un distributeur annexe, distinct du dispositif 1. Ainsi, quel que soit le mode réalisation, on aura distribué un produit contenant un composé actif ou constituant un produit cosmétique, sur une surface 5 d'un corps vivant où on l'aura activé, de préférence simultanément à son application, par la transmission aux cellules situées sur ou dans cette surface d'au moins une longueur d'onde sous forme de rayonnement d'énergie.