FR2996952A1 - Commutateur electrique - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un commutateur électrique (100) comportant, dans un boîtier (180) : - un balai (171) adapté à basculer entre deux positions pour mettre en contact ou hors contact un élément de contact mobile avec un élément de contact fixe; - une touche d'actionnement (110) accessible à l'usager et adaptée à être déplacée entre une position de repos et une position enfoncée ; - une noix (140) montée pivotante par rapport au boîtier pour faire basculer ledit balai ; et - des moyens d'entraînement (130) pour déplacer la noix conjointement avec ladite touche d'actionnement. Selon l'invention, lesdits moyens d'entraînement comportent un entraîneur (132) qui est monté pivotant par rapport au boîtier et qui est équipé d'un ressort fil (137) dont une partie déformable en flexion est adaptée à appuyer sur la noix (140) lorsque la touche d'actionnement est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée.
Description
DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne de manière générale le domaine des appareillages électriques. Elle concerne plus particulièrement un commutateur électrique comportant : - un boîtier, - un balai adapté à basculer entre deux positions pour mettre en contact 10 ou hors contact un élément de contact mobile avec un élément de contact fixe, - une touche d'actionnement accessible à l'usager et adaptée à être déplacée entre une position de repos et une position enfoncée, - une noix montée pivotante par rapport au boîtier pour faire basculer ledit balai, et 15 - des moyens d'entraînement pour déplacer la noix conjointement avec ladite touche d'actionnement. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation de boutons-poussoirs, d'interrupteurs et de va-et-vient. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE 20 Les commutateurs du type précité se comportent extérieurement comme des monostables et sont communément appelés "push-push" ou "push-down", parce que leurs touches d'actionnement sont systématiquement ramenées en position de repos initiale dès lors que l'action d'enfoncement exercée par l'usager est relâchée. 25 En revanche, intérieurement, ces commutateurs permettent de réaliser une fonction monostable ou bistable de changement d'état, en ouvrant ou en fermant un circuit à chaque fois qu'il est agi sur la touche d'actionnement. L'une des difficultés à surmonter dans la conception de tels commutateurs électriques réside dans la manière d'entraîner la noix de telle sorte 30 que cette dernière puisse basculer d'un côté ou de l'autre alors que le mouvement de la touche d'actionnement est toujours le même. On connaît du document EP0454908 un commutateur électrique dans lequel les moyens d'entraînement prévus entre la touche d'actionnement et la noix comportent un charriot coulissant. Ce charriot coulissant est monté mobile à l'arrière de la touche d'actionnement pour pouvoir glisser sur un ressort plat dans une direction orthogonale à la direction d'enfoncement de la touche d'actionnement, à partir d'une position de repos vers l'une ou l'autre de deux positions extrêmes. Ce charriot coulissant comporte, en son centre, des lames élastiques de rappel en position de repos, et, à ses extrémités, des cames adaptées à coopérer avec l'un ou l'autre de deux bras de la noix pour forcer cette dernière à basculer. Le ressort s'aplatit à chaque mouvement d'enfoncement de la touche d'actionnement et est adapté à rappeler celle-ci en position initiale dès qu'elle est relâchée.
L'inconvénient majeur de ce commutateur électrique est que son architecture force l'usager à appliquer un effort important sur la touche d'actionnement pour permettre de déplacer le charriot coulissant orthogonalement à la direction d'enfoncement de la touche d'actionnement. Ce commutateur électrique est par ailleurs très sensible à la poussière, notamment celle issue du plâtre utilisé pour sceller les boîtes d'accueil de ces commutateurs électriques. En effet, en s'infiltrant entre la touche d'actionnement et le charriot coulissant associé au ressort, des particules de poussière peuvent freiner le glissement du charriot coulissant (ce qui nécessitera un effort encore plus important de la part de l'usager pour faire basculer la noix), voire bloquer le charriot coulissant, rendant dès lors le commutateur électrique inopérant. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un commutateur électrique d'architecture différente, dépourvu de surface de glissement.
Plus particulièrement, on propose selon l'invention un commutateur électrique tel que défini dans l'introduction, dans lequel lesdits moyens d'entraînement comportent un ressort fil dont une partie défornlable en flexion est adaptée à appuyer sur la noix pour la faire basculer lorsque la touche d'actionnement est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée. Ainsi, grâce à l'invention, lorsque la touche d'actionnement est enfoncée par l'usager, elle force le ressort fil à appuyer sur la noix jusqu'à provoquer le basculement de cette noix. L'utilisation d'un ressort fil est particulièrement avantageuse puisque ce dernier est adapté à se déformer en flexion dans toutes les directions, ce qui offre la souplesse nécessaire au basculement soudain de la noix dans un sens ou dans l'autre. Un tel ressort fil est en outre insensible à la poussière. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du 5 commutateur électrique conforme à l'invention sont les suivantes : - lesdits moyens d'entraînement comportent un entraîneur qui comprend au moins une partie d'appui pour la touche d'actionnement lorsque cette dernière est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée, le ressort fil étant fixé sur ledit entraîneur ; 10 - ledit entraîneur est monté pivotant par rapport au boîtier ; - la noix présente au moins une partie d'appui pour le ressort fil lorsque la touche d'actionnement est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée, et qui présente un profil concave ; - ledit ressort fil présente une forme en U, avec deux branches 15 sensiblement parallèles ; - la noix présente deux parties d'appui pour les deux branches du ressort fil, qui sont écartées l'une de l'autre d'une distance supérieure à celle séparant les deux branches du ressort fil ; - ledit entraîneur présente deux zones de support sur lesquelles glissent 20 respectivement les deux branches du ressort fil lorsque la touche d'actionnement est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée ; - les deux branches du ressort fil s'étendent orthogonalement à l'axe de pivotement dudit entraîneur par rapport au boîtier, et les deux zones de support dudit entraîneur sont au moins en partie coplanaires ; 25 - les deux branches du ressort fil s'étendent parallèlement à l'axe de pivotement dudit entraîneur par rapport au boîtier, et l'une des zones de support dudit entraîneur présente au moins une partie inclinée par rapport à l'autre des zones de support ; - la noix comporte un fût central et deux bras qui s'étendent à partir dudit 30 fût central, en direction dudit ressort fil, et dont les extrémités libres forment des parties d'appui pour le ressort fil ; - il est prévu des moyens élastiques de rappel qui tendent à ramener en permanence la touche d'actionnement en position de repos, et des moyens élastiques de basculement qui, en réponse à une action de la noix, sont aptes, après franchissement d'un point dur, à solliciter le balai en direction de l'une ou de l'autre de ses positions ; - lesdits moyens élastiques de rappel et de basculement sont confondus. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation d'un commutateur électrique selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe de côté du commutateur électrique représenté sur la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective des moyens d'entraînement du commutateur électrique représenté sur la figure 1 ; - la figures 4 et 5 sont des vues schématiques en perspective des moyens d'entraînement, de la noix et des moyens de connexion du commutateur électrique de la figure 1, représentées sous deux angles différents ; - les figures 6 à 8 sont des vues schématiques en coupe de côté et de dessous du commutateur électrique de la figure 1, illustrant le mouvement des moyens d'entraînement pour faire basculer la noix dans le sens horaire ; - les figures 9 à 11 sont des vues schématiques en coupe de côté et de dessous du commutateur électrique de la figure 1, illustrant le mouvement des moyens d'entraînement pour faire basculer la noix dans le sens anti-horaire ; - la figure 12 est une vue schématique en perspective éclatée d'une première variante de réalisation du commutateur électrique de la figure 1 ; - la figure 13 est une vue schématique en perspective des moyens d'entraînement, de la noix et des moyens de connexion du commutateur électrique de la figure 12 ; - la figure 14 est une vue schématique en coupe de côté du commutateur électrique représenté sur la figure 13; - la figure 15 est une vue schématique en coupe de côté d'une seconde variante de réalisation du commutateur électrique de la figure 1 ; - la figure 16 est une vue schématique en perspective d'une variante de réalisation des moyens d'entraînement du commutateur électrique de la figure 1 ; - la figure 17 est une vue schématique en perspective éclatée d'un second mode de réalisation d'un commutateur électrique selon l'invention ; - la figure 18 est une vue schématique en perspective des moyens d'entraînement, de la noix et des moyens de connexion du commutateur électrique de la figure 17; - la figure 19 est une vue schématique en perspective des moyens d'entraînement représentés sur la figure 18; - les figures 20 à 22 sont des vues schématiques en coupe de côté du commutateur électrique de la figure 17, illustrant le mouvement des moyens 10 d'entraînement pour faire basculer la noix. En préliminaire, on notera que d'une figure à l'autre, les éléments identiques des différentes variantes de réalisation du commutateur électrique selon l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. 15 Sur les figures 1 et 17 on a représenté deux modes de réalisation d'un commutateur électrique 100 ; 200 du type « push-push ». Dans la description, les termes « avant » et « arrière » seront utilisés par rapport à la direction du regard de l'usager vers la paroi murale sur laquelle est rapporté ce commutateur électrique 100 ; 200. Ainsi, lorsque le commutateur sera 20 installé dans une pièce, l'avant désignera le côté tourné vers l'intérieur de la pièce et l'arrière désignera le côté tourné à l'opposé, vers l'extérieur de la pièce. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, le commutateur électrique 100; 200 comporte un boîtier 180 en deux parties réalisées en matière isolante. Ce boîtier n'est pas représenté sur les figures 17 à 22 relatives au 25 second mode de réalisation du commutateur électrique 200, mais on pourra considérer qu'il présente, dans ce second mode, une architecture semblable à celle du boîtier 180 représenté sur la figure 1. Comme le montre cette figure 1, le boîtier 180 comporte un socle 181 ouvert à l'avant, qui loge intérieurement dans son fond des moyens de connexion 30 170 au réseau électrique local. Il comporte également un couvercle 185 qui ferme à l'avant le socle 181 et qui délimite une large ouverture d'accès 186 permettant d'accéder par l'avant aux moyens de connexion 170. Ce boîtier 180 est conçu pour être logé à l'intérieur d'une boîte électrique (non représentée) encastrée dans ou rapportée en saillie sur la paroi murale. Le socle 181 comporte à cet effet des moyens d'encliquetage 182 adaptés à s'encliqueter sur un support d'appareillage 190 fixé à la boîte électrique. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, ce support d'appareillage 190 comporte à cet effet des moyens de fixation 191 à la boîte électrique, qui se présentent ici sous la forme de griffes. Il comporte également des moyens d'assujettissement 194 d'une plaque de finition 120 destinée à le recouvrir esthétiquement. Ces moyens d'assujettissement 194 se présentent ici sous la forme de simples languettes repliées vers l'avant et sur lesquelles peuvent s'encliqueter des moyens d'encliquetage prévus en correspondance à l'arrière de la plaque de finition 120. Tels que représentés sur la figure 1, le support d'appareillage 190 et la plaque de finition 120 présentent ici des formes de cadres, et sont délimités entre un rebord périphérique extérieur 122, 192 et un rebord périphérique intérieur 123, 193 carrés.
Le boîtier 180, le support d'appareillage 190 et la plaque de finition 120 étant bien connus de l'Homme du métier et ne faisant pas l'objet de la présente invention, ils ne seront pas ici décrits plus en détail. Dans tous les modes de réalisation représentés sur les figures, les moyens de connexion 170; 270 logés dans le boîtier 180 comportent trois bornes de connexion électrique 176, 177, 178; 276, 277, 278 à raccorder au réseau électrique local. En variante, comme cela sera expliqué dans la suite de cet exposé, on pourrait prévoir que le boîtier du commutateur électrique loge uniquement deux bornes de connexion électrique. Chaque borne de connexion électrique 176, 177, 178; 276, 277, 278 comporte deux cages formées par un même feuillard métallique découpé et plié à la forme souhaitée, de manière à pouvoir accueillir les extrémités dénudées de deux conducteurs électriques (l'un pour l'alimentation du commutateur électrique, et l'autre pour le repiquage d'un autre commutateur électrique en parallèle de celui-ci). Chaque borne de connexion électrique 176, 177, 178; 276, 277, 278 est par ailleurs équipée d'une lame-ressort permettant de bloquer les extrémités dénudées des deux conducteurs électriques dans leurs cages. Selon l'exemple représenté sur les figures 1 et 17, ces bornes de connexion électrique 176, 177, 178 ; 276, 277, 278 sont des bornes à connexion automatique, de sorte que chacune d'entre elles est manoeuvrable par un levier de déconnexion 176A, 177A, 178A; 276A, 278A qui traverse une ouverture pratiquée dans la paroi du boîtier 180 pour agir sur la lame-ressort de la borne correspondante. Chaque levier de déconnexion 176A, 177A, 178A; 276A, 278A comporte une manette de commande 176B, 177B, 178B; 276B, 278B accessible à l'usager à l'extérieur dudit boîtier. Comme le montre la figure 1, le commutateur électrique 100 selon l'invention comporte également une touche d'actionnement 110 accessible à l'usager et adaptée à être déplacée entre une position de repos et une position enfoncée.
Cette touche d'actionnement n'est pas représentée sur les figures 17 à 22 relatives au second mode de réalisation du commutateur électrique 200, mais elle présentera dans ce second mode une architecture semblable à celle de la touche d'actionnement 110 représentée sur la figure 1. Comme le montre cette figure 1, la touche d'actionnement 110 comporte 15 une paroi frontale 111 sensiblement plane et carrée, de dimensions égales (au jeu près) à celles du rebord périphérique intérieur 123 de la plaque de finition 120. La paroi frontale 111 de cette touche d'actionnement 110 est bordée sur l'ensemble de sa périphérie par un rebord arrière 112. Ici, comme le montre plus particulièrement la figure 2, cette touche 20 d'actionnement 110 est montée à basculement sur le couvercle 185 du boîtier 180. Elle comporte à cet effet deux tourillons coaxiaux 113 qui font saillie de la face intérieure de son rebord arrière 112, en direction l'un de l'autre, et qui sont logés dans deux paliers 187 formés en saillie sur la face avant du couvercle 185 du boîtier 180. 25 Bien entendu, selon une variante non représentée, on pourrait prévoir de monter la touche d'actionnement à translation sur ce couvercle. Comme le montrent plus particulièrement les figures 5 et 18, le commutateur électrique 100; 200 comporte, à l'intérieur du boîtier 180, un balai 171 ; 271 adapté à basculer autour d'un axe de basculement A3 entre deux 30 positions extrêmes, pour mettre en contact ou hors contact un élément de contact mobile 173 ; 273 (ici un grain de contact mobile) avec au moins un élément de contact fixe 174 ; 274 (ici un grain de contact fixe). Il comporte aussi une noix 140; 240 montée pivotante dans le boîtier 180 autour d'un axe de rotation A2 (voir figure 4) pour faire basculer ce balai 171 ; 271 entre ces deux positions extrêmes. Il comporte également des moyens d'entraînement 130; 230 pour faire basculer la noix 140; 240 à la faveur de l'enfoncement de la touche d'actionnement 110.
Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, ces moyens d'entraînement 130; 230 comportent un ressort fil 137; 237 dont une partie déformable en flexion est adaptée à appuyer sur la noix 140 ; 240 lorsque la touche d'actionnement 110 est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée.
Ce ressort fil sera décrit en détail dans la suite de cet exposé, en relation avec les deux modes de réalisation du commutateur électrique 100; 200 et leurs variantes représentées. Préférentiellement, les moyens d'entraînement 130; 230 comportent un entraîneur 132 ; 231 sur la face avant duquel la touche d'actionnement 110 est 15 adaptée à appuyer lorsqu'elle est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée, et qui porte en face arrière le ressort fil 137 ; 237. Dans les modes de réalisation représentés, cet entraîneur 132; 231 est monté pivotant par rapport au boîtier 180, autour d'un axe de pivot Al (voir figure 4). 20 Préférentiellement encore, comme le montrent les figures 1 et 17, le commutateur électrique 100; 200 comporte aussi des moyens élastiques de rappel 150; 260, qui tendent à ramener en permanence la touche d'actionnement 110 en position de repos, et des moyens élastiques de basculement 160; 260 qui, en réponse à une action de la noix 140; 240, sont aptes, après franchissement 25 d'un point dur, à solliciter le balai 171 ; 271 en direction de l'une ou de l'autre de ses positions extrêmes. Dans le premier mode de réalisation du commutateur électrique 100 représenté sur les figures 1 à 11, le balai 171 est une plaquette métallique plane en forme générale de L (voir figure 5). 30 Par une première branche de ce L allongée suivant l'axe de basculement A3, le balai 171 est en prise avec une gouttière fixe 175 suivant une articulation du type articulation à couteau. Cette gouttière fixe 175 métallique vient de formation avec une première des bornes de connexion électrique 177. Par cette coopération, une connexion électrique est établie en continue entre le balai 171 et la première des bornes de connexion électrique 177. Par une seconde branche de ce L qui porte, de part et d'autre de son extrémité, deux grains de contact mobiles 173, le balai 171 est apte à venir au contact de deux grains de contact fixes 174.
Ces deux grains de contact fixes 174 sont ici portés par des plaquettes métalliques 172 disposées en V l'une par rapport à l'autre, de part et d'autre de l'axe de basculement A3 et qui viennent respectivement de formation avec les deux autres bornes de connexion électrique 176, 178. Le basculement du balai 171 permet alors aux grains de contact mobiles 173 de venir en appui contre l'un ou l'autre des deux grains de contact fixes 174, pour établir une connexion électrique entre la première borne de connexion électrique 177 et l'une ou l'autre des deux autres bornes de connexion électrique 176, 178. Ici, le commutateur électrique 100 est donc un va-et-vient qui, en 15 combinaison avec un autre commutateur électrique du même type, permet de commander l'alimentation d'un appareil électrique tel qu'une lampe. La noix 140 est prévue pour agir sur le balai 171 en réponse à une action d'enfoncement exercée sur la touche d'actionnement 110 par un usager, afin de provoquer le basculement du balai 171 alternativement dans un sens ou dans 20 l'autre. Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1, 4 et 5, cette noix 140 présente une forme en Y, avec un pied constitué par un fût central 141 creux, et deux bras 142 rigides qui s'étendent à partir du fût central 141, suivant des directions divergentes, vers l'avant. 25 Pour son guidage en rotation dans le boîtier 180, cette noix 140 présente, de part et d'autre de son fût central 141, deux tourillons 144 d'axe de rotation A2 parallèle à l'axe de basculement A3 et à l'axe de pivot Al. Ces deux tourillons 144 sont engagés dans deux ouvertures (non visibles sur les figures) prévues en correspondance dans le couvercle 185. 30 Le fût central 141 de la noix 140 est ouvert du côté de son extrémité libre arrière (opposé aux bras 142) pour accueillir les moyens élastiques de basculement 160, et est fermé du côté de son extrémité opposée avant. Ces moyens élastiques de basculement sont ici constitués par un ressort de compression 160 qui s'interpose entre le fond du fût central 141 et la tranche avant de la première branche du balai 171. Pour assurer le maintien en position du ressort de compression 160 contre la tranche avant de la première branche du balai 171, cette dernière porte un ergot en saillie (visible sur la figure 1) sur lequel est engagée une extrémité du 5 ressort de compression 160. Ainsi le ressort de compression 160 est apte à exercer un effort permanent sur le balai 171 qui permet de maintenir l'un ou l'autre des grains de contact mobiles 173 au contact du grain de contact fixe 174 correspondant, en position stable. 10 Comme le montre plus particulièrement la figure 4, l'extrémité libre arrière du fût central 141 de la noix 140 est entaillée par une fente 145 en V, de telle manière qu'elle peut être engagée sur la première branche du balai 171 sans pour autant bloquer le basculement de ce dernier. Cette fente 145 permet par ailleurs, en combinaison avec le ressort de 15 compression 160, de forcer le balai 171 à basculer brusquement dans l'une ou l'autre des deux positions extrêmes stables lorsque la noix 140 bascule. Les moyens d'entraînement 130, formés de l'entraîneur 132 et du ressort fil 137, s'interposent entre la touche d'actionnement 110 et la noix 140 pour intervenir entre ces deux pièces. 20 Ces moyens d'entraînement 130 apparaissent en détail sur la figure 3. Comme le montrent les figures 3 à 5, l'entraîneur 132 comporte une plaque principale 132B sensiblement plane et rectangulaire, dont une face avant porte deux cames 132A parallèles qui forment des parties d'appui pour la touche d'actionnement 110, et dont une face arrière porte des moyens de fixation du 25 ressort fil 137. Les cames 132A sont plus précisément formées par deux nervures identiques qui s'élèvent à partir de la face avant de la plaque principale 132B, le long des deux bords longitudinaux de cette plaque principale 132B qui sont orthogonaux à l'axe de pivot Al. Les bords avant de ces cames 132A sont 30 convexes, c'est-à-dire bombés, de telle manière que le contact de la touche d'actionnement 110 sur l'entraîneur 132 se fait au niveau de deux points respectivement situés sur les deux cames 132A. Ainsi, les frottements entre l'entraîneur 132 et la touche d'actionnement 110 sont réduits, ce qui permet de restreindre l'effort nécessaire pour enfoncer la touche d'actionnement 110. 2 996 952 11 Comme le montrent les figures 3 et 5, l'entraîneur 132 appartient ici à une pièce 131 qui est réalisée en matière synthétique moulée et qui comprend un bâti 133 fixé au boîtier 180 et une charnière 134 qui relie le bâti 133 à l'entraîneur 132.
Le bâti 133 est ici formé par un coulisseau adapté à s'emboîter dans un logement prévu en correspondance dans le socle 181 du boîtier 180, la fermeture du couvercle 185 assurant le blocage de ce bâti 133 en position fixe. La charnière film 134 est quant à elle simplement réalisée sous la forme d'un amincissement d'une plaque de liaison 134A qui relie l'entraîneur 132 au bâti 10 133. Ici, comme le montre la figure 5, cette plaque de liaison 134A est rigidifiée par des nervures de rigidification 134B qui s'étendent en saillie de sa face avant, depuis le bord de la charnière film 134 jusqu'aux cames 132A. Les cames 132A sont rappelées en permanence contre la face arrière de 15 la paroi frontale 111 de la touche d'actionnement 110. Les moyens élastiques de rappel 150 sont à cet effet prévus pour repousser l'entraîneur 132 vers l'avant, ce qui permet de ramener la touche d'actionnement 110 en position de repos après que l'effort appliqué sur elle par l'usager a été relâché. 20 Ces moyens élastiques de rappel sont ici formés par un simple ressort de compression 150 qui s'interpose entre la face arrière de la paroi principale 132B de l'entraîneur 132 et le socle 181 du boîtier 180. Comme le montre la figure 4, un ergot 151 prévu en saillie de la face arrière de la paroi principale 132B de l'entraîneur 132 permet d'assurer le maintien 25 du ressort de compression 150 entre l'entraîneur 132 et le socle 181 du boîtier 180. Grâce à sa position entre l'entraîneur 132 et le socle 181 du boîtier 180, le ressort de compression 150 permet de ramener non seulement la touche d'actionnement 110 depuis sa position enfoncée vers sa position de repos, mais 30 aussi l'entraîneur 132 depuis une position enfoncée vers une position de repos. La remontée de la touche d'actionnement 110 et de l'entraîneur 132 vers leurs positions de repos est ici prévue pour être bloquée par des premiers moyens de butée. Comme le montrent les figures 2 et 3, ces premiers moyens de butée comportent, en saillie de la face arrière de la paroi frontale 111 de la touche d'actionnement 110 et en saillie de la face arrière de la paroi principale 132B de l'entraîneur 132, des crochets 114, 132C. Ces crochets 114, 132C sont agencés pour s'accrocher à une paroi de butée prévue en correspondance sur le couvercle 185 du boîtier 180 lorsque la touche d'actionnement 110 et l'entraîneur 132 atteignent leurs positions de repos. La descente de la touche d'actionnement 110 et de l'entraîneur 132 vers leurs positions enfoncées est en outre prévue pour être bloquée par des seconds moyens de butée qui interviennent entre l'entraîneur 132 et le couvercle 185 du boîtier 180. Il s'agit en pratique de nervures qui bordent l'ouverture d'accès 186 du couvercle 185 et contre lesquelles l'entraîneur 132 vient buter lorsque la touche d'actionnement 110 et l'entraîneur 132 atteignent leurs positions enfoncée. Comme le montre bien la figure 3, dans le premier mode de réalisation 15 représenté, le ressort fil 137 présente une forme en U, avec une base 138 et deux branches 139 sensiblement parallèles. Ce ressort fil 137 est issu d'une opération de découpe et de pliage d'un fil métallique de section circulaire. Ce fil métallique est préférentiellement réalisé en acier inoxydable et présente un diamètre compris entre 0,3 et 0,4 millimètre. 20 De cette manière, le ressort fil 137 peut se déformer élastiquement en flexion à chaque déplacement de l'entraîneur 132. Les moyens de fixation prévus sur l'entraîneur 132 pour maintenir le ressort fil 137 sont agencés de telle manière que, d'une part, le ressort fil 137 est situé à distance de la face arrière de la plaque principale 132B de l'entraîneur 132, 25 et que, d'autre part, les deux branches 139 du ressort fil 137 s'étendent parallèlement à l'axe de pivot Al de l'entraîneur 132. Comme le montre la figure 3, ces moyens de fixation comportent tout d'abord des moyens de blocage 152, 153 des extrémités libres des deux branches 139 du ressort fil 137. 30 Ces moyens de blocage comportent deux logements 152 d'accueil des extrémités libres des deux branches 139 du ressort fil 137, qui sont prévus en creux dans deux pattes parallèles 154 qui bordent l'un des côtés de l'entraîneur 132 et qui font saillie à l'arrière de la plaque principale 132B. Ces moyens de blocage comportent également deux gorges 153 ouvertes vers l'arrière et au travers desquelles passent les deux branches 139 du ressort fil 137. Ces deux gorges 153 sont situées aux extrémités libres arrière de deux ergots 153A qui font saillie sur la face arrière de la plaque principale 132B de l'entraîneur 132, à distance réduite des deux pattes parallèles 154.
Les moyens de fixation du ressort fil 137 comportent par ailleurs des moyens de retenue 155 de la base 138 qui permettent, en combinaison avec les deux logements 152, de maintenir les deux branches 139 du ressort fil 137 en appui au fond des gorges 153. Ces moyens de retenue se présentent ici sous la forme d'une troisième patte 155 qui borde l'un des côtés de l'entraîneur 132, à l'opposé des deux premières pattes 154, et qui fait saillie à l'arrière de la plaque principale 132B. L'extrémité libre de cette troisième patte 155 forme un crochet 156 qui contourne la base 138 du ressort fil 137, par l'arrière, pour l'accrocher. Les moyens de fixation du ressort fil 137 sont ainsi conçus pour permettre au ressort fil 137 de se déformer en flexion d'un côté (voir figure 8) ou de l'autre (voir figure 11) depuis sa position de repos (voir figure 3), dans un plan de déformation globalement parallèle à la paroi principale 132B de l'entraîneur 132. Lors de cette déformation, la base 138 du ressort fil 137 coulisse dans le crochet 156 et les extrémités libres des deux branches 139 du ressort fil 137 restent bloquées dans leurs logements 152.
Comme le montre la figure 3, pour éviter que le ressort fil 137 ne se déforme en dehors du plan de déformation (notamment vers l'avant) lorsqu'il agit sur la noix 140, l'entraîneur 132 présente en face arrière quatre nervures parallèles sur les faces arrière 135A, 135B, 136A, 136B desquelles s'appuient les deux branches 139 du ressort fil 137.
Il est ainsi prévu deux nervures parallèles sous chaque branche 139 du ressort fil 137, qui s'étendent en longueur suivant des directions orthogonales à l'axe de pivot Al de l'entraîneur 132 et qui sont situées à une distance l'une de l'autre supérieure à l'épaisseur des bras 142 de la noix 140. Les faces arrière 135A, 135B, 136A, 136B de ces quatre nervures parallèles délimitent ainsi plus précisément deux zones de support 135, 136 sur lesquelles coulissent respectivement les deux branches 139 du ressort fil 137 lorsque le ressort fil 137 se déforme en flexion. Les faces arrière 135A, 135B des nervures de l'une des zones de support 135, celle la plus éloignée de l'axe de pivot Ai, s'étendent dans un plan parallèle à la plaque principale 132B de l'entraîneur 132. Ainsi, lorsque le ressort fil 137 fléchit d'un côté ou de l'autre de sa position de repos, la branche 139 correspondante de ce ressort fil 137 se déforme dans un plan parallèle à la plaque principale 132B de l'entraîneur 132.
Les faces arrière 136A, 136B des nervures de l'autre des zones de support 136 (celle la plus proche de l'axe de pivot Al) présentent en revanche des profils en dièdre, et comportent ainsi chacune une première partie plane parallèle à la plaque principale 132B de l'entraîneur 132 et une seconde partie plane inclinée par rapport à la plaque principale 132B de l'entraîneur 132. En position de repos, la branche 139 correspondante du ressort fil 137 est située à la jonction entre ces deux parties. Ainsi, lorsque le ressort fil 137 fléchit d'un côté de sa position de repos (à l'opposé de l'axe de pivot A1), la branche 139 correspondante de ce ressort fil 137 se déforme dans un plan parallèle à la plaque principale 132B de l'entraîneur 132. En revanche, lorsque le ressort fil 137 fléchit de l'autre côté de sa position de repos (vers l'axe de pivot A1), la branche 139 correspondante de ce ressort fil 137 se déforme non seulement sur le côté mais également vers l'arrière, pour une raison qui sera expliquée ci-dessous. Comme le montre la figure 4, le ressort fil 137 est adapté, lorsque la touche d'actionnement 110 est poussée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée, à coopérer avec la noix 140 pour la faire basculer d'un côté ou de l'autre du plan P qui passe par les axes A2 et A3. Pour faire basculer successivement la noix 140 d'un côté puis de l'autre de ce plan P lors de deux enfoncements successifs de la touche d'actionnement 110, les branches 139 du ressort fil 137 sont adaptées à appuyer alternativement 25 sur les extrémités libres 143 des deux bras 142 de la noix 140. Comme le montrent les figures 6 et 9, lorsque la touche d'actionnement 110 est en position de repos, les extrémités libres 143 des deux bras 142 de la noix 140 sont situées à distance des deux branches 139 du ressort fil 137. Ainsi, les branches 139 du ressort fil 137 sont prévues pour accoster les extrémités 30 libres 143 des bras 142 de la noix 140 au cours de la descente de la touche d'actionnement 110 vers sa position enfoncée (figures 7 et 10). Pour assurer un bon accostage des branches 139 du ressort fil 137 sur les extrémités libres 143 des bras 142 de la noix 140, ces dernières sont creusées et présentent des profils concaves. Elles présentent ainsi des formes de fourches.
Pour permettre l'accostage de l'une seulement des branches 139 du ressort fil 137 sur l'extrémité libre 143 du bras 142 correspondant de la noix 140, les extrémités libres 143 des deux bras 142 de la noix 140 sont écartées l'une de l'autre d'une distance supérieure à celle séparant les deux branches 139 du ressort fil 137. En référence aux figures 6 à 8 et 9 à 11, nous allons décrire le fonctionnement du commutateur électrique 100 lorsque l'usager agit par deux fois sur sa touche d'actionnement 110. Dans la position de repos initiale représentée sur la figure 6, le balai 171 est basculé dans une de ses deux positions extrêmes où il ferme le contact électrique entre les première et seconde bornes de connexion électrique 177, 178. Le balai 171 est maintenu dans cette position grâce à l'action de pression exercée sur lui par le ressort de compression 160. À partir de cette position de repos, la pression d'un doigt de l'usager sur la face avant de la paroi frontale 111 de la touche d'actionnement 110 provoque le basculement de cette dernière depuis sa position de repos, vers sa position enfoncée (rotation dans un sens anti-horaire). Le mouvement de pivotement de la touche d'actionnement 110 entraîne alors le basculement de l'entraîneur 132 (rotation dans un sens horaire), grâce à la déformation élastique de la charnière film 134. A cette occasion, comme le montre la figure 7, seule la branche 139 du ressort fil 137 qui est la plus éloignée de la charnière film 134 vient accoster l'extrémité libre 143 du bras 142 correspondant de la noix 140, de manière à forcer cette noix 140 à basculer (rotation dans un sens horaire).
En effet, grâce à l'écartement important entre les extrémités libres 143 des bras 142 de la noix 140, lors de ce pivotement, l'autre branche 139 du ressort fil 137 n'accoste pas l'extrémité libre 143 de l'autre bras 142 de la noix 140, de sorte qu'elle n'entrave pas le basculement de la noix 140. L'espace laissé libre entre les deux nervures de la zone de support 135 de l'entraîneur 132 (figure 3) permet alors à l'extrémité libre 143 du bras 142 de la noix 140 de s'engager entre ces nervures, de manière que le mouvement de la noix 140 n'est pas davantage entravé par l'entraîneur 132. Comme le montre la figure 8, lors de l'enfoncement de la touche d'actionnement 110, puisque l'une des branches 139 du ressort fil 137 est bloquée dans la fourche formée par l'extrémité libre 143 du bras 142 correspondant de la noix 140, cette branche 139 est prise en cisaillement entre le bras 142 de la noix 140 et l'entraîneur 132, ce qui force l'ensemble du ressort fil 137 à se déformer en flexion, dans un plan parallèle au plan de la paroi principale 132B de l'entraîneur 132. Le doigt de l'usager continuant d'enfoncer la touche d'actionnement 110, la noix 140 pivote autour de son axe de rotation A2. L'effort qu'exerce alors le ressort de compression 160 sur le balai 171 augmente jusqu'à atteindre son maximum à un point d'équilibre situé à mi-chemin entre les deux grains de contact fixes 174. Cela permet avantageusement de donner un maximum de vitesse au balai 171 au moment où il bascule, et l'on évite ainsi les phénomènes de rebonds préjudiciables au bon fonctionnement du commutateur électrique 100. Le brusque basculement du balai 171 permet d'ouvrir le contact entre les première et seconde bornes de connexion 177, 178 et de fermer le contact entre les première et troisième bornes de connexion 176, 177. Lorsque l'usager relâche la pression sur la touche d'actionnement 110, le ressort de compression 150 provoque la remontée de l'entraîneur 132 et, dès lors, celle de la touche d'actionnement 110, jusqu'à leurs positions de repos (voir figure 9).
A partir de cette position de repos, une nouvelle pression du doigt de l'usager sur la touche d'actionnement 110 provoque le basculement de cette dernière et de l'entraîneur 132 (voir figure 10). A cette occasion, la branche 139 du ressort fil 137 qui est la plus proche de la charnière film 134 vient accoster l'extrémité libre 143 du bras 142 correspondant de la noix 140, pour forcer la noix à basculer (rotation dans le sens anti-horaire). Comme le montre la figure 11, lors de ce basculement, l'ensemble du ressort fil 137 se déforme. Cette fois, la branche 139 glisse alors sur les faces 136A, 136B inclinées des nervures de la zone de support 136.
L'inclinaison de ces faces 136A, 136B permet alors de forcer la noix à basculer plus vite. Ainsi, cette inclinaison permet de compenser la différence de distances à l'axe de pivot Al de chacun des deux bras 142 de la noix 140. De cette manière, pour un débattement donné de l'entraîneur 132, le débattement de la noix 140 est le même quel que soit le bras 142 de la noix 140 qui est accosté par le ressort fil 137. Le doigt de l'usager continuant d'enfoncer la touche d'actionnement 110, la noix 140 pivote jusqu'à provoquer le brusque basculement du balai 171 pour 5 ouvrir le contact entre les première et troisième bornes de connexion 176, 177 et fermer le contact entre les première et seconde bornes de connexion 177, 178. Lorsque l'usager relâche la pression sur la touche d'actionnement 110, le ressort de compression 150 provoque la remontée de l'entraîneur 132 et, dès lors, celle de la touche d'actionnement 110, jusqu'à leurs positions de repos. 10 Sur les figures 12 à 14, on a représenté une première variante de réalisation du commutateur électrique 100 de la figure 1. Dans cette variante, le commutateur électrique 100 est identique à celui représenté sur la figure 1, à la différence près qu'il comporte un moyen de rappel élastique 155 de la noix 140 dans une unique position stable. 15 Comme le montre bien la figure 13, ce moyen de rappel élastique comporte un ressort de compression 155 qui s'interpose entre un ergot en saillie de l'un des bras 142 de la noix 140 (celui le plus éloigné de l'axe de pivot A1) et une butée prévue en correspondance à l'intérieur du socle 181 du boîtier 180. Ce ressort de compression 155 permet ainsi de ramener la noix 140 20 dans son unique position stable après chaque appui de l'usager sur la touche d'actionnement 110. Le commutateur électrique 100 se comporte alors intérieurement comme un monostable, puisque le balai 171 est systématiquement ramené dans une même position extrême stable. 25 On dit alors du commutateur électrique 100 qu'il forme un bouton- poussoir. Lors de chaque appui exercé sur la touche d'actionnement 110, c'est donc toujours la même branche 139 du ressort fil 137 qui vient au contact de la noix 139. 30 Dans cette variante, on pourrait prévoir de supprimer l'une des bornes de connexion électrique, puisque le balai 171 est seulement conçu pour fermer momentanément le contact entre deux bornes de connexion électrique. Sur la figure 15, on a représenté une seconde variante de réalisation du commutateur électrique 100.
Dans cette variante, le commutateur électrique 100 est identique à celui représenté sur les figures 12 à 14, à la différence près que son ressort fil 137A ne présente pas une forme en U mais se présente sous la forme d'une simple tige rectiligne bloquée à une de ses extrémités libres.
En effet, comme cela a été exposé ci-dessus, ici, c'est toujours la même branche 139 du ressort fil 137 qui vient au contact de la noix 139. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir un ressort fil comportant deux branches parallèles. Sur la figure 16, on a représenté une variante de réalisation des moyens d'entraînement 130 du commutateur électrique 100 de la figure 1.
Dans cette variante, le ressort fil 137B présente une forme en U. Le fil métallique dont il est issu forme toutefois une boucle simple 138C à la liaison entre sa base 138B et chacune de ses branches 139B, et une double boucle 139C à chacune des extrémités libres de ses branches 139B. Les moyens de fixation prévus sur l'entraîneur 132D pour maintenir le ressort fil 137 comportent ici deux plots d'encliquetage 152D fendus axialement qui s'étendent en saillie de la face arrière de la plaque principale de l'entraîneur 132D et sur lesquels les doubles boucles 139C du ressort fil 137B sont adaptées à s'encliqueter. Ils comportent également deux gorges 153D ouvertes vers l'arrière, au 20 travers desquelles passent les deux branches 139B du ressort fil 137B. Ils comportent enfin un crochet 155D qui s'étend en saillie de la face arrière de la plaque principale de l'entraîneur 132D et qui crochète la base 138B du ressort fil 137B, ce qui permet de maintenir les deux branches 139B du ressort fil 137B en appui au fond des gorges 153D. 25 Les deux zones de support 135D, 136D sur lesquelles s'appuient respectivement les deux branches 139B du ressort fil 137B sont en revanche identiques à celles de l'entraîneur 132 représenté sur la figure 3. Dans cette variante, le ressort fil 137B présente une rigidité accrue. Sur les figures 17 à 22, on a représenté le second mode de réalisation 30 du commutateur électrique 200. Comme le montre la figure 17, dans ce second mode de réalisation, le balai 271 est issu d'un feuillard métallique découpé et plié pour former une plateforme centrale 272 à partir de laquelle s'étendent, à l'opposé l'une de l'autre, deux ailes latérales 279.
La plateforme centrale 272 est prévue pour être montée mobile en basculement sur un couteau vertical 272A qui vient de formation avec une première des bornes de connexion électrique 277. Chaque aile latérale 279 du balai 271 comprend, en saillie sur sa face 5 avant, un grain de contact mobile 273 apte à venir au contact de l'un ou l'autre de deux grains de contact fixes 274. Ces deux grains de contact fixes 274 sont ici portés par des plaquettes métalliques qui viennent respectivement de formation avec les deux autres bornes de connexion électrique 276, 278. 10 Le basculement du balai 271 permet alors aux grains de contact mobiles 273 de venir en appui contre l'un ou l'autre des deux grains de contact fixes 274, pour alternativement établir une connexion électrique entre la première borne de connexion électrique 277 et l'une ou l'autre des deux autres bornes de connexion électrique 276, 278. 15 Ici encore, le commutateur électrique 200 est donc un va-et-vient. L'une des bornes électriques de connexion 278' représentée sur la figure 1 est donc ici inopérante. En variante, on pourrait prévoir de supprimer ou de rendre inopérante l'une ou l'autre des deux bornes de connexion électrique 276, 278, de manière 20 que le commutateur électrique soit un simple interrupteur, apte à fermer ou ouvrir le contact entre les deux bornes de connexion électrique restantes. La noix 240 est ici encore prévue pour agir sur le balai 271 en réponse à une action d'enfoncement exercée sur la touche d'actionnement par un usager, afin de provoquer le basculement du balai 271 alternativement dans un sens ou 25 dans l'autre. Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 17 et 18, cette noix 240 comporte un fût central 241 creux, et deux bras 242 rigides qui s'étendent à partir du fût central 241, à l'opposé l'un de l'autre, dans des directions divergentes, vers l'avant. 30 Dans ce second mode de réalisation, la position de la noix 240 est différente de celle de la noix 140 du premier mode de réalisation, en ce sens qu'elle est tournée d'un quart de tour par rapport à l'entraîneur 231. Elle est ainsi montée pivotante autour d'un axe de rotation A2 qui est ici orthogonal à l'axe de pivot Al de l'entraîneur 231. Chaque bras 242 de la noix 240 s'étend donc à une même distance de l'axe de pivot Al. Pour son guidage en rotation dans le boîtier, cette noix 240 présente deux tourillons 244 coaxiaux engagés dans deux ouvertures prévues en correspondance dans le couvercle du boîtier.
Le fût central 241 de la noix 240 est ici ouvert du côté de ses deux extrémités. Dans ce mode de réalisation, les moyens élastiques de rappel et les moyens élastiques de basculement sont confondus. Ils sont ici formés par un unique ressort de compression 260 engagé à l'intérieur du fût central 241 de la noix 240. Ce ressort de compression 260 est comprimé entre l'entraîneur 231 et un piston 250 monté coulissant à l'intérieur du fût central 241 de la noix 240. Ce piston 250 présente une forme globalement cylindrique pour pouvoir coulisser à l'intérieur du fût central 241 de la noix 240. Il porte à son extrémité 15 avant un ergot 251 sur lequel est engagée une extrémité du ressort de compression 260. Son extrémité arrière 252 est quant à elle biseautée en V. Comme le montrent les figures 20 à 22, cette extrémité arrière 252 du piston 250 est maintenue en appui contre la face avant de la plateforme centrale 272 du balai 271 par le ressort de compression 260. 20 Ainsi le ressort de compression 260 est apte à exercer un effort permanent sur le balai 271 qui permet de maintenir l'un ou l'autre des grains de contact mobiles 273 au contact du grain de contact fixe 274 correspondant, en position stable (figures 20 et 22). L'appui du piston 250 sur le balai 271 est ici réalisé au niveau d'une 25 simple ligne, ce qui permet de réduire considérablement les efforts de frottement entre ces deux éléments lorsque le balai 271 bascule. Les moyens d'entraînement 230, formés de l'entraîneur 231 et du ressort fil 237, s'interposent entre la touche d'actionnement et la noix 240 pour intervenir entre ces deux pièces. 30 Ces moyens d'entraînement 230 apparaissent en détail sur la figure 19. Comme le montrent les figures 17 à 19, l'entraîneur 231 est réalisé d'une seule pièce en matière synthétique. Il comporte une plaque principale 232 sensiblement plane et rectangulaire, dont une face avant porte deux cames 231A parallèles qui forment des parties d'appui pour la touche d'actionnement, et dont une face arrière porte des moyens de montage à rotation de l'entraîneur 231 dans le boîtier et des moyens de fixation du ressort fil 237. Ici, il est prévu que ces cames 231A soient rappelées en permanence contre la face arrière de la paroi frontale de la touche d'actionnement. Le ressort de compression 260 est à cet effet agencé pour repousser l'entraîneur 231 vers l'avant, ce qui permet de ramener la touche d'actionnement en position de repos après que l'effort appliqué sur elle par l'usager a été relâché. Les moyens de montage à rotation de l'entraîneur 231 dans le boîtier sont ici formés par deux tourillons coaxiaux 233 d'axe de pivot Ai, qui sont portés par deux flasques parallèles s'étendant à l'arrière de l'entraîneur 231 et qui sont engagés dans deux ouvertures circulaires prévues en correspondance dans le boîtier. La remontée et la descente de la touche d'actionnement et de l'entraîneur 231 vers leurs positions de repos et enfoncée sont ici prévues pour 15 être bloquées par des moyens de butée du type de ceux décrits supra. Comme le montrent les figures 17 et 19, le ressort fil 237 présente ici une forme en U, avec une base 238 et deux branches 239 sensiblement parallèles. Les extrémités libres de ses branches 239 sont ici enroulées pour former des doubles boucles. 20 Comme le montre la figure 19, les moyens de fixation prévus sur l'entraîneur 231 pour maintenir ce ressort fil 237 sont agencés de telle manière que les deux branches 239 du ressort fil 237 s'étendent orthogonalement à l'axe de pivot Al de l'entraîneur 231. Ces moyens de fixation, qui sont homologues de ceux représentés sur la 25 figure 16, comportent deux plots d'encliquetage 234 fendus axialement qui s'étendent en saillie de la face arrière de la plaque principale 232 de l'entraîneur 231 et sur lesquels les doubles boucles du ressort fil 237 sont encliquetées. Ils comportent également deux gorges 234A ouvertes vers l'arrière, qui sont découpées dans une nervure s'élevant en saillie de la face arrière de la 30 plaque principale 232 de l'entraîneur 231, parallèlement à l'axe de pivot Ai, et au travers desquelles passent les deux branches 239 du ressort fil 237. Ils comportent enfin un crochet 2348 qui s'étend en saillie de la face arrière de la plaque principale 232 de l'entraîneur 231 et qui crochète la base 238 du ressort fil 237, ce qui permet de maintenir les deux branches 239 du ressort fil 237 en appui au fond des gorges 234A. Les deux zones de support 235, 236, sur lesquelles s'appuient respectivement les deux branches 239 du ressort fil 237, sont formées par les faces arrière 235A, 235B, 236A, 236B de deux nervures qui s'étendent en longueur suivant des directions parallèles à l'axe de pivot Al de l'entraîneur 231. Ici, puisque les deux bras 242 de la noix 240 s'étendent à une même distance de l'axe de pivot Ai, il n'est pas prévu que l'une ou l'autre de ces faces arrière soit en pente pour compenser une différence de distances entre les branches du ressort fil et l'axe de pivot Al.
Les faces arrière 235A, 235B, 236A, 236B de ces nervures présentent toutefois des profils en dièdre, et comportent ainsi chacune une première partie plane parallèle à la plaque principale 232 de l'entraîneur 231 et une seconde partie plane inclinée par rapport à la plaque principale 232 de l'entraîneur 231. Ainsi, la branche 239 du ressort fil 237 qui crochète la noix 240 se déforme dans un plan parallèle à la plaque principale 232 de l'entraîneur 231. En revanche, l'autre branche 239 du ressort fil 237 est libre de se déformer non seulement sur le côté mais également vers l'avant. Comme le montre la figure 18, le ressort fil 237 est adapté, lorsque la touche d'actionnement est poussée depuis sa position de repos vers sa position 20 enfoncée, à coopérer avec la noix 240 pour la faire basculer. Lorsque la touche d'actionnement est en position de repos, les extrémités libres 243 des deux bras 242 de la noix 240 sont situées à distance des deux branches 239 du ressort fil 237. Pour assurer un bon accostage des branches 239 du ressort fil 237 sur 25 les extrémités libres 243 des bras 242 de la noix 240, ces dernières présentent des formes de fourches. Pour permettre l'accostage de l'une seulement des branches 239 du ressort fil 237 sur l'extrémité libre 243 du bras 242 correspondant de la noix 240, les extrémités libres 243 des deux bras 242 de la noix 240 sont écartées l'une de 30 l'autre d'une distance supérieure à celle séparant les deux branches 239 du ressort fil 237. En référence aux figures 20 à 22, nous allons décrire le fonctionnement du commutateur électrique 200 lorsque l'usager agit sur sa touche d'actionnement.
Dans la position de repos initiale représentée sur la figure 20, le balai 271 est basculé dans une de ses deux positions extrêmes et est maintenu dans cette position grâce à l'action de pression exercée sur lui par le ressort de compression 260. À partir de cette position de repos, la pression du doigt de l'usager sur la touche d'actionnement provoque le pivotement de cette dernière et de l'entraîneur 231. A cette occasion, comme le montre la figure 21, seule l'une des branches 239 du ressort fil 237 vient accoster l'extrémité libre 243 du bras 242 10 correspondant de la noix 240, de manière à forcer cette noix 240 à basculer. Le doigt de l'usager continuant d'enfoncer la touche d'actionnement, la branche 239 du ressort fil 237, prise en cisaillement entre la noix 240 et l'entraîneur 231, force la noix 240 à pivoter, ce qui provoque la remontée du piston 250 dans le fût central 241 de la noix 240.
15 Au cours de l'enfoncement de la touche d'actionnement, l'effort qu'exerce le ressort de compression 260 sur le piston 250 augmente jusqu'à atteindre son maximum au point d'équilibre du piston 250, à mi-chemin sur la plateforme centrale 272 du balai 271. Cela permet avantageusement de donner un maximum de vitesse au balai 271 au moment où il bascule (voir figure 22).
20 Lorsque l'usager relâche la pression sur la touche d'actionnement, le ressort de compression 260 provoque la remontée de l'entraîneur 231 et, dès lors, celle de la touche d'actionnement, jusqu'à leurs positions de repos. Il permet par ailleurs de maintenir le balai 271 dans sa position extrême. Lorsque le doigt de l'usager exerce à nouveau une pression sur la 25 touche d'actionnement, le mouvement des différents composants du commutateur électrique 200 est le même, du fait de la symétrie du ressort fil 237 et de la noix 240. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 30 conforme à son esprit. En particulier, on pourra prévoir dans l'un ou l'autre des deux modes de réalisation représentés de remplacer le ressort fil en U par deux ressorts fils rectilignes chacun maintenu à une extrémité libre et chacun adapté à assumer le rôle de l'une des deux branches du ressort fil en U.
Claims (12)
- REVENDICATIONS1. Commutateur électrique (100 ; 200) comportant : - un boîtier (180), - un balai (171 ; 271) adapté à basculer entre deux positions pour mettre en contact ou hors contact un élément de contact mobile (173; 273) avec un élément de contact fixe (174 ; 274), - une touche d'actionnement (110) accessible à l'usager et adaptée à être déplacée entre une position de repos et une position enfoncée, - une noix (140 ; 240) montée pivotante par rapport au boîtier (180) pour faire basculer ledit balai (171 ; 271), et - des moyens d'entraînement (130; 230) pour déplacer la noix (140; 240) conjointement avec ladite touche d'actionnement (110), caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement (130; 230) comportent un ressort fil (137; 237) dont une partie déformable en flexion est adaptée à appuyer sur la noix (140 ; 240) pour faire basculer ledit balai (171 ; 271) lorsque la touche d'actionnement (110) est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée.
- 2. Commutateur électrique (100; 200) selon la revendication précédente, dans lequel lesdits moyens d'entraînement (130; 230) comportent un entraîneur (132; 231) qui comprend au moins une partie d'appui (132A; 231A) pour la touche d'actionnement (110) lorsque cette dernière est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée, le ressort fil (137; 237) étant fixé sur ledit entraîneur (132 ; 231).
- 3. Commutateur électrique (100; 200) selon la revendication précédente, dans lequel ledit entraîneur (132 ; 231) est monté pivotant par rapport au boîtier (180).
- 4. Commutateur électrique (100; 200) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la noix (140; 240) présente au moins une partie d'appui (143; 243) pour le ressort fil (137; 237) lorsque la touche d'actionnement (110) est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée, et qui présente un profil concave.
- 5. Commutateur électrique (100; 200) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel ledit ressort fil (137; 237) présente une forme en U,avec deux branches (139 ; 239) sensiblement parallèles.
- 6. Commutateur électrique (100; 200) selon la revendication précédente, dans lequel la noix (140; 240) présente deux parties d'appui (143; 243) pour les deux branches (139; 239) du ressort fil (137; 237), qui sont écartées l'une de l'autre d'une distance supérieure à celle séparant les deux branches (139; 239) du ressort fil (137; 237).
- 7. Commutateur électrique (100; 200) selon l'une des deux revendications précédentes prise en combinaison avec la revendication 2, dans lequel ledit entraîneur (132 ; 231) présente deux zones de support (135, 136 ; 235, 236) sur lesquelles glissent respectivement les deux branches (139; 239) du ressort fil (137; 237) lorsque la touche d'actionnement (110) est déplacée depuis sa position de repos vers sa position enfoncée.
- 8. Commutateur électrique (200) selon les revendications 3 et 7, dans lequel les deux branches (239) du ressort fil (237) s'étendent orthogonalement à l'axe de pivotement (A1) dudit entraîneur (231) par rapport au boîtier, et les deux zones de support (235, 236) dudit entraîneur (231) sont au moins en partie coplanaires.
- 9. Commutateur électrique (100) selon les revendications 3 et 7, dans lequel les deux branches (139) du ressort fil (137) s'étendent parallèlement à l'axe de pivotement (A1) dudit entraîneur (132) par rapport au boîtier (180), et l'une des zones de support (136) dudit entraîneur (132) présente au moins une partie inclinée par rapport à l'autre des zones de support (135).
- 10. Commutateur électrique (100; 200) selon l'une des revendications 5 à 9, dans lequel la noix (140; 240) comporte un fût central (141 ; 241) et deux bras (142; 242) qui s'étendent à partir dudit fût central (141 ; 241), en direction dudit ressort fil (137; 237), et dont les extrémités libres forment des parties d'appui (143 ; 243) pour le ressort fil (137; 237).
- 11. Commutateur électrique (100; 200) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel il est prévu : - des moyens élastiques de rappel (150; 260) qui tendent à ramener en permanence la touche d'actionnement (110) en position de repos, et - des moyens élastiques de basculement (160; 260) qui, en réponse à une action de la noix (140; 240), sont aptes, après franchissement d'un point dur, à solliciter le balai (171 ; 271) en direction de l'une ou de l'autre de ses positions.
- 12. Commutateur électrique (200) selon la revendication précédente, dans lequel lesdits moyens élastiques de rappel et de basculement (260) sont confondus.
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EP0454908A2 (fr) * | 1990-05-02 | 1991-11-06 | Matsushita Electric Works, Ltd. | Interrupteur actionné par touche |
EP0471317A2 (fr) * | 1990-08-17 | 1992-02-19 | ABBPATENT GmbH | Commutateur à bascule électrique |
-
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