FR2996533A1

FR2996533A1 - Emballage comportant des moyens de liaison pour un assemblage reversible

Info

Publication number: FR2996533A1
Application number: FR1202658A
Authority: FR
Inventors: Claude Bouguennec
Original assignee: PLASTOBREIZ
Current assignee: PLASTOBREIZ
Priority date: 2012-10-04
Filing date: 2012-10-04
Publication date: 2014-04-11
Anticipated expiration: 2032-10-04
Also published as: FR2996533B1

Abstract

Emballage (1, 1a) pour conditionner au moins un aliment, comprenant un socle (4, 4a) destiné à recevoir ledit aliment, un couvercle (7) prévu pour être positionné sur ledit socle (4, 4a) et des moyens de blocage dudit couvercle sur ledit socle, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de liaison s'étend en saillie sur au moins l'un des éléments choisi parmi le socle (4, 4a) et le couvercle (7), ledit moyen de liaison étant configuré pour assurer une liaison directe réversible sur un autre emballage (1b) comprenant un moyen de liaison complémentaire.

Description

Emballage comportant des moyens de liaison pour un assemblage réversible La présente invention est du domaine de l'emballage et du conditionnement, en particulier, des denrées alimentaires telles que les produits laitiers. Elle concerne des emballages comprenant des moyens de liaisons pour attacher et détacher facilement les emballages entre eux.

On connaît des systèmes d'attaches de différents emballages alimentaires tels que des pots de yaourts. Ces systèmes d'attaches consistent le plus souvent en des plis (des creux) ménagés entre les différents pots de sorte que l'ensemble de pots est sécable. Les pots peuvent ainsi être séparés, mais il est impossible de les réunir entre eux suite à leur séparation. Il est également connu des systèmes d'attaches consistant en des pièces rapportées pour attacher différents produits emballés entre eux. De telles pièces rapportées, qui sont généralement des flans, sont décrites dans la 20 demande FR2575725 et EP 1384674. L'inconvénient de ces systèmes du type flan, est, bien qu'ils permettent de réunir les différents produits entre eux de manière réversible, qu'il y a peu de réduction de l'encombrement suite au retrait de produits emballés dans 25 le flan. De plus, les flans sont complexes à usiner, et, avoir recours à de telles pièces rapportées complique la manutention, car cela impose de manipuler une pièce supplémentaire durant le conditionnement des articles : le flan. 30 Pour pallier tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique précité, la présente invention concerne, selon un premier aspect, un emballage pour conditionner au moins un aliment, comprenant un socle destiné à recevoir ledit aliment, un couvercle prévu pour être positionné sur ledit socle et des moyens de blocage dudit couvercle sur ledit socle, remarquable en ce qu'au moins un moyen de liaison s'étend en saillie sur au moins l'un des éléments choisi parmi le socle et le couvercle, ledit moyen de liaison étant configuré pour assurer une liaison directe réversible sur un autre emballage comprenant un moyen de liaison complémentaire. Les termes « moyen de liaison complémentaires » désignent un moyen de liaison qui permet un accrochage, de par sa complémentarité, avec le moyen de liaison de l'emballage selon l'invention. Les moyens de liaison sont complémentaires et peuvent, de surcroît, présenter une certaine analogie structurale : on peut citer à titre d'exemple l'accrochage de deux crochets entre eux. Cependant, les moyens de liaison ne sont pas forcément analogues, comme dans le cas du vissage à l'aide d'un filetage et d'un taraudage, qui sont certes complémentaires, mais non analogues. La liaison est réversible, c'est-à-dire que l'on peut attacher ou détacher les emballages par les moyens de liaison. Dans ce cadre, on peut citer des exemples de liaison réversible tels qu'un bouton et sa boutonnière, une languette crantée latéralement et sa fente complémentaire, ou encore l'utilisation de clips fonctionnant à la manière de boutons pressions, etc... Grâce à un tel emballage il est possible d'emballer des produits alimentaires, tels que des fromages, puis d'assembler de manière réversible 25 les produits emballés sans avoir recours à l'utilisation de moyen d'accrochage supplémentaire. De préférence, le moyen de liaison de l'emballage selon l'invention est une attache mâle, ou une attache femelle, configurée pour coopérer avec une 30 attache femelle, ou mâle, complémentaire. On a recours par exemple à l'utilisation de clips qui peuvent être aisément thermoformés lors de la fabrication de l'emballage lorsque celui-ci est en plastique. On peut aussi réaliser des découpes dans l'emballage pour ménager des languettes et des fentes complémentaires. Aussi, l'emballage selon l'invention comporte, avantageusement, au moins l'un des éléments suivants : - les attaches mâles comprennent au moins une arête faisant saillie sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'attache pour assurer un maintien par friction sur la surface de l'attache femelle complémentaire avec laquelle il coopère ; et - les attaches femelles comprennent au moins une arête faisant saillie sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'attache pour assurer un maintien par friction sur la surface de l'attache mâle complémentaire avec laquelle il coopère. Les arêtes latérales peuvent correspondre à des ruptures de pente lorsque l'attache est vue en coupe longitudinale ; il peut également s'agir de nervures en saillie telles que des ailettes. Le matériau qui compose l'attache est déformable pour assurer le maintien par friction, idéalement il s'agit d'un matériau plastique qui peut être thermoformé. Le maintien par friction correspond, en particulier, à un maintien par frottement de l'arête sur la surface du moyen de liaison complémentaire, avec une légère déformation au niveau de l'arête et/ou de la surface qui provoque une mise en pression suffisante pour assurer le maintien de l'attache mâle dans l'attache femelle. De préférence, le moyen de liaison consiste en une attache s'étirant dans la masse de la matière constituant le socle ou le couvercle. Une telle attache est avantageusement de section sensiblement circulaire. Cette attache à section sensiblement circulaire présente avantageusement des parties cylindriques et/ou tronconiques superposées dans le sens de sa longueur. L'alternance de ces différentes parties cylindriques et/ou tronconiques permet de créer des ruptures de pente à la surface de l'attache préfigurant des arêtes latérales (comme vu ci-avant), si bien, qu'en utilisant un matériau déformable du type plastique, ces arêtes latérales assurent le maintien par friction. Les bords des cylindres ou des parties tronconiques comportent aussi, éventuellement, des méplats ou des gorges orientés longitudinalement et le long du moyen de liaison lorsqu'il s'engage dans un moyen de liaison complémentaire. Les gorges permettent d'améliorer la souplesse, alors que les méplats remplissent la fonction de raidisseur. Ceci est particulièrement avantageux lorsque les moyens de liaison coopèrent selon un assemblage mâle-femelle. Les attaches de section cylindrique sont alors appelées plots, pour les attaches mâles, et alvéoles, pour les attaches femelles.

Le sommet des attaches mâles est, de manière préférée, biseauté pour faciliter l'insertion dans l'attache femelle complémentaire. De préférence, le moyen de liaison comporte un gradient d'épaisseur de matière entre sa base et son sommet. La base correspond à la partie la plus proche du socle ou du couvercle à partir de laquelle le moyen de liaison s'étend jusqu'à son sommet. Avantageusement, le gradient d'épaisseur : augmente de la base au sommet pour le moyen de liaison configuré en tant qu'attache mâle ; et diminue de la base au sommet pour le moyen de liaison configuré en tant qu'attache femelle. En particulier, pour les attaches mâles qui s'étirent dans la masse du matériau (qualifiées de plots lorsqu'elles sont cylindriques), on remarque que l'encastrement, ou la désolidarisation, de la partie mâle dans l'attache femelle (qualifiée d'alvéole lorsqu'elle est cylindrique) est optimale lorsque l'attache femelle est plus souple au niveau de son sommet et l'attache mâle est plus rigide à son sommet. De préférence, le moyen de liaison est déporté sur un bord du socle ou du couvercle. Cette disposition est avantageuse étant donné que les 30 emballages sont le plus souvent assemblés par leurs bordures.

De préférence, le moyen de liaison est déporté sur un prolongement qui s'allonge à partir d'une zone placée en périphérie du socle ou du couvercle. Le prolongement décrit ici consiste en un élément qui s'étend à partir du socle ou du couvercle et dont les faces sont orientées vers le milieu extérieur de l'emballage, en particulier lorsque celui-ci est en conformation fermée. Autrement dit, aucune des faces de ce prolongement n'est positionnée en regard d'un élément de l'emballage. Une telle disposition des moyens de liaison permet de gagner en compacité et de permettre ainsi d'assembler un maximum d'emballage pour une surface au sol réduite. On optimise ainsi le conditionnement en palette et on diminue le bilan carbone lié au transport des palettes par camion. Un tel prolongement peut être une languette sur l'emballage, destinée à porter le moyen de liaison, et qui est alors complètement nue même lorsque le couvercle est rabattu sur le socle.

De préférence, les moyens de blocage et les moyens de liaison sont de même nature. Ceci facilite la fabrication de l'emballage, car on a recours à une seule technologie pour réaliser à la fois des moyens destinés, pour une part, à la fermeture du couvercle sur le socle, et, à l'assemblage des emballages, pour une autre part. Ainsi, on peut réaliser des plots et des alvéoles configurés pour fermer le couvercle sur le socle ou associer deux emballages entre eux. Selon un ensemble de modes de réalisation particulier de la présente invention, le couvercle est maintenu solidaire sur le socle par au moins une ligne de pliage qui permet de rabattre le couvercle sur le socle. La présente invention propose également un ensemble comportant au moins deux emballages tel que présenté précédemment dans le cadre de l'invention, fixés entre-eux de manière réversible par au moins le moyen de liaison et son moyen de liaison complémentaire. De manière avantageuse, l'ensemble décrit ci-dessus comporte plus de deux emballages fixés entre- eux de manière réversible par des moyens de liaison et leurs moyen de liaison complémentaire. La description détaillée qui suit présente des modes de réalisation de la présente invention, uniquement donnés à titre illustratif et qui ne doivent nullement être interprétés comme limitatifs, et leurs figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'emballage selon l'invention, dans une conformation ouverte où le 10 couvercle ne repose pas sur le socle ; - la figure 2 représente une vue en perspective du même mode de réalisation que celui de la figure 1, dans une conformation fermée où le couvercle est fixé sur le socle ; - la figure 3 représente une vue de côté du même mode de réalisation que 15 celui représenté aux figures 1 et 2 ; et - la figure 4 représente une vue en perspective de deux emballages selon le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 3, reliés par leur moyens de liaison. 20 La figure 1 représente un mode de réalisation d'un emballage 1 en plastique selon l'invention, il comporte un socle 4 destiné à recevoir les aliments à conditionner. Le socle 4 présente une forme cylindrique qui convient pour recevoir un petit fromage de forme circulaire. Un couvercle 7, présentant une forme générale semblable à celle du socle 4, est représenté dans une 25 position ouverte à la figure 1. Les lignes de pliage 10a, 10b et 10c permettent de rabattre le couvercle 7 sur le socle 4, tel que montré sur la figure 2. Le couvercle 7 est alors dans la position fermée où il est fixé sur le socle 4. 30 Des moyens de blocage positionnés sur le bord du couvercle 7 et du socle 4, consistant en un plot 13 et une alvéole 14 assurent une liaison fiable et autorisent à l'utilisateur de pouvoir ouvrir et refermer aisément l'emballage 1. L'utilisateur peut s'aider des pattes nervurées 15 et 16 prévues à cet effet, et placées à proximité du plot et de l'alvéole pour tirer sur les bords du socle et du couvercle.

A partir de chacun des éléments de l'emballage 1, à savoir le socle 4 ou le couvercle 7, s'étirent deux prolongements qui forment des languettes 17a, 17b, 17c et 17d. Lorsque le couvercle sur le socle de l'emballage est en position fermée, les deux faces des languettes 17a, 17b, 17c et 17d sont orientées uniquement vers le milieu extérieur.

Ces prolongements 17a à 17d de l'emballage 1 portent des moyens de liaison consistant en des plots 19, 22 et des alvéoles 25, 28, respectivement de structure identique au plot 13 et à l'alvéole 14 qui assurent la fermeture de l'emballage. Par conséquent, les moyens de blocage et les moyens de liaison sont ici de même nature. Les alvéoles 16, 25 et 28 consistent en un évidement de forme sensiblement cylindrique réalisée par thermoformage dans la masse de l'emballage 1. Les alvéoles comportent quatre gorges 29a à 29d placées à égale distance les unes des autres, et, qui débouchent longitudinalement sur le centre de l'alvéole entre sa base et son sommet.

Ces gorges 29a à 29d, facilitent l'écartement des alvéoles pendant qu'on y insère les plots. Les plots comportent chacun deux méplats 31a et 31b positionnés respectivement en regard l'un de l'autre (voir les figures 1 et 3). Ces méplats sont des raidisseurs qui ont pour fonction essentielle d'augmenter la rigidité du plot. Comme on le voit représenté sur la figure 3 qui montre en première ligne deux plots 19 et 22, les plots sont tous biseautés sur leurs sommets par une 30 partie sensiblement tronconique 19a ou 22a qui superpose respectivement une partie sensiblement cylindrique 19b ou 22b. Cette partie sensiblement cylindrique 19b ou 22b porte les deux méplats 31a et 31b, et elle est située à la base du plot en contact avec le reste de l'emballage 1. Sur la figure 3, on a représenté une vue en détail d'un plot 22 : on y voit 5 qu'entre les parties 22a et 22b, se trouvent des arêtes 32a, 32b, 32c et 32d qui délimitent des zones d'accroches 35a et 35b. On va maintenant expliquer l'accrochage d'un plot, du type du plot 22 détaillé sur la figure 3, dans une alvéole, du type de l'alvéole 28 10 représentée en détail à la figure 1. L'action conjuguée des gorges 29a à 29d, qui s'écartent en permettant une prise en étau autour du plot, et des arêtes 32a à 32d (et éventuellement des zones d'accroches 35a et 35b qu'elles délimitent), assure un maintien par friction lorsque le plot est engagé dans l'alvéole.

15 On peut fixer réversiblement deux emballages entre eux, comme on le voit sur la figure 4. En effet, on observe que l'accrochage des emballages la et 1 b, représentés sur la figure 4 et identiques en tout point à l'emballage 1 des figures 1 à 3, est assuré au niveau des plots et alvéoles portés par les 20 languettes qui sont des prolongements à la fois du socle 4a de l'emballage la, et du couvercle 7b de l'emballage 1 b ; lesquelles languettes étant localisées dans un plan de coupe AA sur la figure 4. Les plots et les alvéoles portés par les autres languettes laissées libres 25 montrées sur la figure 4, autorisent l'accrochage d'autres emballages identiques. On comprend alors aisément, que, grâce à un tel agencement, on n'est pas limité par le nombre d'emballages qui peuvent composer un tel ensemble.

Claims

REVENDICATIONS1. Emballage (1, la) pour conditionner au moins un aliment, comprenant un socle (4, 4a) destiné à recevoir ledit aliment, un couvercle (7) prévu pour être positionné sur ledit socle (4, 4a) et des moyens de blocage dudit couvercle sur ledit socle, caractérisé en ce qu'au moins un moyen de liaison s'étend en saillie sur au moins l'un des éléments choisi parmi le socle (4, 4a) et le couvercle (7), ledit moyen de liaison étant configuré pour assurer une liaison directe réversible sur un autre emballage (1 b) comprenant un moyen de liaison complémentaire.
2. Emballage (1, la) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le susdit moyen de liaison est une attache mâle, ou une attache femelle, configurée pour coopérer avec une attache femelle, ou mâle, complémentaire.
3. Emballage (1, la) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins l'un des éléments suivants : - les attaches mâles comprennent au moins une arête (32a, 32b, 32c, 32d) faisant saillie sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'attache pour assurer un maintien par friction sur la surface de l'attache femelle complémentaire avec laquelle il coopère; et - les attaches femelles comprennent au moins une arête faisant saillie sensiblement transversalement par rapport à l'axe longitudinal de l'attache pour assurer un maintien par friction sur la surface de l'attache mâle complémentaire avec laquelle il coopère.
4. Emballage (1, 1a) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le susdit moyen de liaison consiste en une attache s'étirantdans la masse de la matière constituant le socle (4, 4a) ou le couvercle (7).
5. Emballage (1, la) selon la revendication 2 à 4, caractérisé en ce que le moyen de liaison comporte un gradient d'épaisseur de matière entre sa base et son sommet, tel que le gradient d'épaisseur présente au moins l'une des caractéristiques suivante : - il augmente de la base au sommet pour le moyen de liaison configuré en tant qu'attache mâle ; et - il diminue de la base au sommet pour le moyen de liaison configuré en tant qu'attache femelle.
6. Emballage (1, la) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le susdit moyen de liaison est déporté sur un bord du socle (4, 4a) ou du couvercle (7).
7. Emballage (1, la) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le susdit moyen de liaison est déporté sur un prolongement (17a, 17b, 17c, 17d) qui s'allonge à partir d'une zone placée en périphérie du socle (4, 4a) ou du couvercle (7).
8. Emballage (1, la) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de blocage et les moyens de liaison sont de même nature.
9. Emballage (1) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le couvercle (7) est maintenu solidaire sur le socle (4, 4a) par au moins une ligne de pliage (10a, 10b, 10c) qui permet de rabattre le couvercle (7) sur le socle (4, 4a).
10. Ensemble comportant au moins deux emballages (1a, 1 b) selon l'une des revendications 1 à 9, fixés entre eux de manière réversible parau moins le susdit moyen de liaison et son moyen de liaison complémentaire.