DISPOSITIF DE RETENU D'UN COUVERCLE DE PIANO À QUEUE, À MÉCANISME ANTI-RETOUR pool L'invention concerne les pianos à queue, et plus précisément les dispositifs de retenu qui permettent de maintenir les couvercles des pianos à queue dans des positions redressées prédéfinies. [0002] On entend ici par « piano à queue » un système comprenant notamment une ceinture externe et une ossature interne dite « Ensemble d'Harmonie » comprenant une table d'Harmonie fixée sensiblement 1 o horizontale sur une ceinture interne dite « Barrage » logeant et supportant un cadre métallique de support de cordes, et un couvercle monté à rotation sur la ceinture externe et pouvant être redressé partiellement au-dessus de la table d'harmonie. Par conséquent, il pourra s'agir indifféremment de ce que l'homme de l'art appelle un piano à queue (« entière »), un piano demi-queue, 15 un piano quart-de-queue ou un crapaud. [0003] Dans un piano à queue conventionnel, le couvercle est monté à rotation sur la ceinture externe via au moins deux charnières simples. Le maintien du couvercle dans une position redressée par rapport à un plan horizontal est assuré par un dispositif de retenu comprenant un bâton (dit « de 20 couvercle »). Ce dernier comprend une première extrémité, généralement montée à rotation sur la ceinture externe, et une seconde extrémité libre sur laquelle s'appuie la face interne du couvercle redressé. Habituellement, le bâton de couvercle peut prendre au moins trois orientations différentes propres à assurer trois positions redressées du couvercle, par rapport à un 25 plan horizontal, égales respectivement à 2°, 5° et 200. Lorsque le bâton de couvercle est dans une position rabattue, la rotation du couvercle n'est plus bloquée et donc ce dernier repose sensiblement à l'horizontale sur la ceinture externe. [0004] L'utilisation de ce type de dispositif de retenu induit plusieurs 30 inconvénients. En effet, elle monopolise les deux mains d'une personne, l'une pour redresser le couvercle (lequel est généralement lourd lorsqu'il est en bois), l'autre pour positionner le bâton de couvercle dans une position choisie. En outre, le bâton de couvercle s'avère peu esthétique et nuit à l'observation de l'intérieur du piano à queue. De plus, le bâton de couvercle peut constituer une source vibratoire. [0005] L'invention a donc notamment pour but d'améliorer la situation. [0006] Elle propose notamment à cet effet un dispositif, destiné à retenir un couvercle rotatif d'un piano à queue comprenant une ceinture externe, et comprenant au moins un moyen de déplacement à mécanisme anti-retour, solidarisé à la ceinture externe, et agencé pour permettre un placement du 1 o couvercle dans l'une d'au moins une position redressée et une position rabattue. [0007] II est ainsi possible de redresser le couvercle au moyen d'une seule main, et d'avoir une visibilité totale de l'intérieur du piano à queue. [00os] Le dispositif de retenu selon l'invention peut comporter d'autres 15 caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - chaque moyen de déplacement peut être agencé pour permettre le placement du couvercle dans l'une d'au moins deux positions redressées différentes et la position rabattue ; 20 o les deux positions redressées peuvent correspondre une ouverture du couvercle selon un angle par rapport à l'horizontale de par exemple 10° et 400; - chaque moyen de déplacement peut être de type télescopique de manière à présenter plusieurs longueurs différentes adaptées respectivement 25 aux positions redressée(s) et rabattue du couvercle ; o chaque moyen de déplacement peut comprendre i) une première partie munie d'une première extrémité solidarisée à la ceinture externe et d'une seconde extrémité, et ii) une seconde partie télescopique, comprenant, d'une première part, le mécanisme anti-retour, d'une deuxième part, une première extrémité couplée en rotation à la seconde extrémité de la première partie, et, d'une troisième part, une seconde extrémité couplée en rotation à une patte de fixation solidarisée fixement à une face interne du couvercle et définissant un point de support pour ce dernier lorsqu'il est dans une position redressée ; . la seconde partie peut comprendre une première sous-partie comportant la première extrémité et une seconde sous-partie comportant la seconde extrémité et dans laquelle est montée en translation la première sous-partie ; - le mécanisme anti-retour peut être de type dit à cliquet ; o le mécanisme anti-retour peut comprendre des ouvertures, en nombre au moins égal au nombre de positions redressées du couvercle et définies dans une paroi de la seconde sous-partie, et un cliquet, monté à rotation sous une contrainte élastique sur la première sous-partie et propre à être introduit partiellement dans l'une des ouvertures pour empêcher la translation de la seconde sous-partie par rapport à la première sous-partie selon un premier sens, mais en autorisant cette translation selon un second sens opposé audit premier sens ; - il peut comprendre des moyens de verrouillage agencés pour immobiliser le cliquet dans une position verrouillée obtenue par un redressement du couvercle dans une position extrémale et permettant un rabattement du couvercle jusque dans sa position rabattue. [0009] L'invention propose également un piano à queue comprenant une ceinture externe, un couvercle rotatif, et un dispositif de retenu, du type de celui présenté ci-avant, pour le couvercle. [0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de piano à queue équipé d'un dispositif de retenu selon l'invention, et avec son couvercle dans une seconde position redressée, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, l'état du dispositif de retenu de la figure 1 lorsque le couvercle du piano à queue est dans une première position redressée, et - les figures 3 à 7 illustrent schématiquement et fonctionnellement, dans des vues en coupe, une partie de la ceinture externe et une partie du couvercle couplées l'une à l'autre par un exemple de réalisation du dispositif de retenu de la figure 1 placé respectivement dans un premier état correspondant à une position rabattue du couvercle avec le cliquet déverrouillé (figure 3), dans un deuxième état correspondant à une première position redressée du couvercle (figure 4), dans un troisième état correspondant à une position redressée extrémale du couvercle avec le cliquet verrouillé (figure 5), dans un quatrième état correspondant à une position redressée intermédiaire du couvercle avec le cliquet verrouillé (figure 6), et dans un cinquième état correspondant à une position quasi rabattue du couvercle juste avant le déverrouillage du cliquet (figure 7). [0011] L'invention a pour but de proposer un dispositif de retenu D destiné à faciliter le placement du couvercle CF d'un piano à queue PF dans une position redressée choisie. [0012] Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le piano à queue est de type « entier ». Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de piano à queue. Elle concerne en effet tout type de piano à queue, et notamment tout type de piano de concert. [0013] On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de piano à queue PF avec son couvercle CF maintenu dans une position redressée grâce à un dispositif de retenu D selon l'invention. [0014] Comme illustré, ce piano à queue PF comprend notamment une ceinture externe CB, une ossature ou « barrage » (non apparent(e)), un cadre métallique (non apparent), une table d'harmonie TH, un clavier CT et un couvercle CF. Le cadre métallique sert de support de fixation pour les cordes.
La table d'harmonie TH est fixée sensiblement horizontale et destinée à transmettre les vibrations des cordes aux molécules d'air. La ceinture externe CB et l'ossature interne logent et supportent le cadre métallique et la table d'harmonie TH. Le couvercle CF est monté à rotation sur une face interne de la ceinture externe CB via le dispositif de retenu D, de manière à pouvoir être la redressé partiellement au-dessus de la table d'harmonie TH. [0015] On notera que le couvercle CF peut, par exemple, être réalisé en bois ou bien en matériau composite (par exemple un composé du carbone). Le bois peut être du médium et le composé du carbone peut être un carbone tissé avec des inserts métalliques. 15 [0016] Le couvercle CF est monté à rotation sur la ceinture externe CB via au moins deux charnières Ci (i = 1 ou 2). Plus précisément, ces deux charnières Ci sont solidarisées fixement, en deux endroits distants l'un de l'autre, au couvercle CF et à la ceinture externe CB. Par exemple, chaque charnière Ci comprend une première plaque vissée à (ou collée sur) la face interne du 20 couvercle CF, et une seconde plaque couplée en rotation à la première plaque et vissée à (ou collée sur) la face interne de la ceinture externe CB (par exemple sur une partie sensiblement verticale). [0017] On notera que dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, le dispositif (de retenu) D comprend des première Cl et 25 seconde C2 charnières. Mais il pourrait en comporter plus de deux, par exemple trois ou quatre. [0018] Comme illustré sur la figure 2, un dispositif de retenu D selon l'invention comprend au moins un moyen de déplacement MF à mécanisme anti-retour MA. 30 [0019] On notera que dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré sur les figures 1 et 2, le moyen de déplacement MP est solidarisé fixement à la seconde charnière C2. Mais il (MP) pourrait être solidarisé directement et fixement à l'intérieur de la ceinture externe CB. [0020] Le (chaque) moyen de déplacement MP est agencé pour permettre un placement du couvercle CF dans l'une d'au moins une position redressée et une position rabattue. [0021] De préférence, le moyen de déplacement MP est agencé pour permettre le placement du couvercle CF dans l'une d'au moins deux positions redressées différentes et la position rabattue. Par exemple, une première position redressée correspond à une désorientation du couvercle CF, par rapport à un plan horizontal, égale à environ 200 (voir figures 2 et 4), et une seconde position redressée correspond à une désorientation du couvercle CF, par rapport au plan horizontal, égale à environ 40° (voir figure 1). [0022] On entend ici par « plan horizontal » un plan passant par le dessus de la ceinture CB. [0023] Lorsque le couvercle CF est dans sa position rabattue (dans le plan horizontal), il est supporté par la ceinture externe CB. [0024] Mais le moyen de déplacement MP pourrait être agencé pour ne permettre le placement du couvercle CF que dans une seule position redressée et la position rabattue, ou bien dans au moins trois positions redressées différentes et la position rabattue. [0025] On notera que les angles mentionnés ci-avant ne sont pas du tout limitatifs. D'autres angles peuvent être envisagés. Ainsi, dans un piano à queue de type conventionnel on peut prévoir trois positions redressées respectivement à 2°, 5° et 20° par rapport au plan horizontal. [0026] Comme illustré non limitativement sur les figures 3 à 7, le moyen de déplacement MP peut être de type télescopique afin de présenter plusieurs longueurs différentes, adaptées respectivement aux positions redressée(s) et rabattue du couvercle CF. On comprendra que dans ce cas, une extension minimale du moyen de déplacement MP correspond à la position rabattue du couvercle CF, une première extension intermédiaire du moyen de déplacement MP correspond à la première position redressée du couvercle CF (illustrée sur les figures 2 et 4), et une seconde extension intermédiaire (plus importante que la précédente) du moyen de déplacement MP correspond à la seconde position redressée du couvercle CF (illustrée sur la figure 1). [0027] C'est le fait de redresser le couvercle CF (vers le haut), avec une main, qui provoque automatiquement l'allongement du moyen de déplacement MP, et c'est la présence d'un mécanisme anti-retour MA dans le moyen de déplacement MP qui permet de maintenir ce dernier (MP) dans un état choisi par l'usager dans lequel sa longueur (ou flèche) définit l'angle (par rapport au plan horizontal) dans lequel se retrouve retenu le couvercle CF. [0028] Afin de permettre les extensions décrites ci-avant, le moyen de déplacement MP peut, par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 3 à 7, comprendre des première P1 et seconde P2 parties. [0029] La première partie P1 est ici munie d'une première extrémité El 1 qui est solidarisée à l'une des charnières Ci (ici la seconde C2) et d'une seconde extrémité E21. Par exemple, et comme illustré, la première extrémité El 1 peut être solidarisée à la seconde plaque de la seconde charnière C2. [0030] Cette première partie P1 peut, par exemple, se présenter sous la forme d'une barre ou tige sensiblement droite et réalisée dans un matériau métallique. [0031] La seconde partie P2 est celle qui est télescopique et qui comprend le mécanisme anti-retour MA. Elle comprend en outre, d'une part, une première extrémité El 2 qui est couplée en rotation à la seconde extrémité E21 de la première partie Fi, et, d'autre part, une seconde extrémité E22 qui est couplée en rotation à une patte de fixation FS. Cette dernière (FS) est solidarisée fixement (en un endroit choisi) à la face interne du couvercle CF et définit un point de support pour ce dernier (CF) lorsqu'il est dans une position redressée. [0032] Par exemple, la seconde partie P2 peut comprendre une première sous-partie SP1 qui comporte la première extrémité E12 et une seconde sous-partie SP2 qui comporte la seconde extrémité E22 et dans laquelle est montée en translation la première sous-partie SPI. [0033] La première sous-partie SP1 peut, par exemple, se présenter sous la forme rectangulaire male, sensiblement droite, de section circulaire, et réalisée dans un matériau métallique. [0034] La seconde sous-partie SP2 peut, par exemple, se présenter sous la forme rectangulaire, évidée, et réalisée dans un matériau métallique. [0035] On notera, comme illustré non limitativement sur les figures 3 à 7, que le mécanisme anti-retour MA peut être de type dit à cliquet. Dans ce cas, et comme illustré, il peut comprendre des ouvertures OV et un cliquet CM. [0036] Le nombre d'ouvertures OV est choisi égal au nombre de positions redressées du couvercle CF. Par ailleurs, chaque ouverture OV est définie dans un endroit choisi d'une paroi de la seconde sous-partie SP2. [0037] Le cliquet CM est monté à rotation sous une contrainte élastique dans une partie évidée de la première sous-partie SPI. Par exemple, et comme illustré non limitativement, cette contrainte élastique peut être assurée par une lame métallique LM présentant au moins un repliement. Mais dans une variante elle pourrait être assurée par un ressort de type spiral. Cette contrainte élastique tend à repousser le cliquet CM vers les ouvertures OV. [0038] Ce cliquet CM comprend une partie supérieure qui définit une tête d'immobilisation TI propre à être introduite partiellement dans l'une des ouvertures OV pour empêcher la translation de la seconde sous-partie SP1 par rapport à la première sous-partie SP2 selon un premier sens (correspondant au rabattement du couvercle CP), mais en autorisant cette translation selon un second sens opposé au premier sens et correspondant au redressement du couvercle CF. A cet effet, la tête d'immobilisation TI comprend, comme illustré, une face avant et une face arrière. La face avant est inclinée selon un angle aigu relativement faible de manière à permettre l'enfoncement du cliquet CM (par écrasement de la lame métallique LM) lors d'une translation de la seconde sous-partie SP2 par rapport à la première sous-partie SP1, induite par un redressement du couvercle CF. La face arrière est sensiblement perpendiculaire à la face externe de la seconde sous-partie SP2 de manière à servir de face d'arrêt propre à lui interdire de se translater par rapport à la première sous-partie SP1 en cas de tentative de rabattement du couvercle CF alors que ce dernier (CP) est dans une position redressée. [0039] Afin de permettre l'enfoncement du cliquet CM par rapport à la première sous-partie SP1, cette dernière (SP1) peut, comme illustré, comprendre un logement interne LT de forme partiellement ovoïde et dans lequel est logée une partie avant TG du cliquet CM, de forme générale ovoïde et prolongeant vers l'avant la face inclinée de sa tête d'immobilisation TI. [0040] De préférence, et comme illustré sur les figures 3 à 7, le dispositif D peut également comprendre des moyens de verrouillage LP et PV agencés pour immobiliser le cliquet CM dans une position verrouillée (voir figures 5 et 6), obtenue par un redressement du couvercle CF dans une position extrémale, située au-delà de la seconde position redressée (c'est-à-dire ici supérieure à 400, par exemple égale à environ 43°) -figure 5). Cette position verrouillée est destinée à permettre le rabattement du couvercle CF jusque dans sa position rabattue. On comprendra en effet, qu'une fois que le cliquet CM est dans sa position verrouillée, sa tête d'immobilisation TI se retrouve placée à un niveau qui est inférieur à celui des ouvertures OV, si bien que sa face arrière ne peut plus remplir son rôle d'arrêt et par conséquent n'empêche plus la translation de la seconde sous-partie SP2 par rapport à la première sous-partie SP1 dans le sens correspondant au rabattement. [0041] Afin de permettre l'immobilisation du cliquet CM dans sa position verrouillée, par rapport à la première sous-partie SP1, les moyens de verrouillage LP et PV peuvent, comme illustré, comprendre un logement arrière LP, défini dans une extrémité arrière de la première sous-partie SP1 (opposée à sa première extrémité E21), et une patte de verrouillage PV, définie dans une partie inférieure de la partie arrière du cliquet CM (après la face arrière de sa tête d'immobilisation TI). On comprendra que lorsque le couvercle CF est redressé au-delà de sa seconde position (figure 4) le cliquet CM se retrouve enfoncé, et le redressement du couvercle CF jusque dans sa position redressée extrémale (figure 5) provoque la translation vers l'arrière du cliquet CM. La partie avant TG du cliquet CM va donc se déplacer vers l'arrière du logement interne LT et dans le même temps une patte de verrouillage PV du cliquet CM se déplace vers l'arrière afin de venir se loger la dans le logement arrière LP de la première sous-partie SP1 , ce qui provoque l'immobilisation du cliquet CM dans sa position verrouillée. [0042] Afin de permettre le déverrouillage du cliquet CM pour qu'il puisse de nouveau remplir sa fonction, le dispositif D peut comprendre des moyens de déverrouillage. Comme illustré non limitativement sur les figures 3 à 7, ces 15 moyens de déverrouillage peuvent, par exemple, comporter une patte d'appui PR et une patte de déverrouillage PD. La patte d'appui PR est installée dans une partie arrière du logement interne de la seconde sous-partie SP2 (dans lequel se translate la première sous-partie SPI), située juste avant la seconde extrémité E22. La patte de déverrouillage PD est définie dans une partie 20 supérieure de la partie arrière du cliquet CM (après la face arrière de sa tête d'immobilisation TI), à quelques millimètres au dessus de la patte de verrouillage PV, et présente une extension vers l'arrière supérieure à celle de de la patte de verrouillage PV afin de pouvoir venir s'appuyer sur la patte d'appui PR. 25 [0043] On comprendra que lorsque le couvercle CF parvient dans la position quasi rabattue qui est illustrée sur la figure 7, l'extrémité arrière de la patte de déverrouillage PD vient s'appuyer sur la patte d'appui PR, et lorsque l'on poursuit le rabattement pour placer le couvercle CF dans sa position rabattue (figure 3) cela provoque la translation vers l'avant du cliquet CM. La partie 30 avant TG du cliquet CM va donc se déplacer vers l'avant du logement interne LT et dans le même temps la patte de verrouillage PV du cliquet CM se déplace vers l'avant afin de se dégager totalement du logement arrière LP de la première sous-partie SPI, ce qui provoque le déverrouillage du cliquet CM. Ainsi, lorsque le couvercle CF est dans sa position rabattue, son cliquet CM est déverrouillé et donc prêt à de nouveau assurer sa fonction d'immobilisation dans l'une des positions redressées. [0044] On notera, comme illustré non limitativement sur les figures 3 à 7, que la patte d'appui PR peut être installée à rotation dans la partie arrière du logement interne de la seconde sous-partie SP2, afin que la position de sa face d'interaction avec la patte de déverrouillage PD puisse être contrôlée précisément. Dans ce cas, la seconde extrémité E22 de la seconde sous- 'o partie SP2 peut comprendre une vis de réglage VR couplée à la patte d'appui PR afin de permettre le contrôle précis de sa position par rapport à celle de l'extrémité arrière de la patte de déverrouillage PD lorsque le cliquet CM est dans sa position verrouillée. On comprendra qu'en vissant plus ou moins la vis de réglage VR, on peut faire varier l'orientation de la patte de 15 déverrouillage PD dans la partie arrière du logement interne de la seconde sous-partie SP2. [0045] L'invention offre plusieurs avantages, parmi lesquels : - le redressement du couvercle au moyen d'une seule main, - la suppression du bâton de couvercle, ce qui induit une visibilité totale 20 de l'intérieur du piano à queue, une amélioration de l'esthétique générale et une plus grande facilité d'intervention pour les accordeurs.