FR2993327A1 - Profile a gorge pour tenture de batiment - Google Patents

Abstract

Profilé à gorge (1, 101, 111, 201, 211) destiné à maintenir par blocage au moins un ourlet (13) comportant au moins un jonc (14) emprisonné dans la toile dudit ourlet, comprenant au moins une gorge (11a, 11b, 111a, 111b) terminée par deux lèvres (12e, 12f, 12g, 12h), lesquelles débouchent sur une ouverture d'épaisseur sensiblement inférieure au diamètre intérieur de ladite gorge (11a, 11b, 111a, 111b) pour assurer le maintien par blocage, caractérisé en ce que le profilé comporte au moins un moyen de serrage (16, 116, 121, 127) adapté pour permettre un desserrage desdites lèvres (12e, 12f, 12g, 12h) qui sont alors mobiles entre une conformation refermée, laquelle étant prévue pour emprisonner l'ourlet (13), et, une conformation écartée, laquelle étant prévue de sorte que la distance entre les lèvres (12e, 12f, 12g, 12h) soit supérieure au diamètre de la section de l'ourlet (13), intégrant le jonc (14), à maintenir.

Description

Profilé à gorge pour tenture de bâtiment La présente invention concerne un profilé à gorge utile pour la fixation de tentures, ainsi qu'un procédé de montage de la tenture sur le profilé. Les tentures tissées ou non tissées, telles que les toiles textiles ou les toiles plastifiées, recouvrant les toitures ou les nefs de certains bâtiments, offrent de nombreux avantages par rapport aux couvertures de toits classiques. Par exemple, elles sont particulièrement prisées lorsque l'on veut avoir accès à des structures démontables à partir de relativement peu d'éléments. A l'inverse d'une toiture en dur classique, il n'est pas utile de procéder au montage fastidieux de petites pièces, comme les tuiles, une par une. Avec les tentures, on peut donc envisager un montage et un démontage rapide, particulièrement prisé dans ce contexte de structure démontable. Pour les bâtiments destinés à un usage permanent, il est également intéressant de pouvoir monter et démonter facilement et rapidement les toitures, ou même des éléments occultant la lumière placés en dehors de la toiture. Un tel démontage simplifié est avantageux pendant les opérations de maintenance, c'est-à-dire lorsqu'on doit changer les tentures parce qu'elles sont endommagées ou usées. Il est également utile de pouvoir changer les tentures de manière simplifiée pour modifier l'esthétique du bâtiment en ayant recours à des coloris divers et variés, voire à des matériaux différents. On connaît des profilés à gorges utilisés pour maintenir des tentures comportant un ourlet sur le bord périphérique emprisonnant un jonc (ou ralingue). Un tel profilé est décrit dans la demande FR 2840340. La pose de la tenture dans la gorge du profilé est effectuée en faisant progresser la tenture entourée du tissu dans la gorge. Cependant, cette étape est longue et difficile, et elle impose de recourir à des matériaux composant la tenture à faible coefficient de frottement, limitant ainsi la nature des matériaux envisageables ou leur traitement à l'aide d'enduits protecteurs qui modifieraient sensiblement le coefficient de friction. Pour pallier tout ou partie des inconvénients précités, la présente 5 demande concerne, selon un premier aspect, un profilé à gorge destiné à maintenir par blocage au moins un ourlet comportant au moins un jonc emprisonné dans la toile de l'ourlet, comprenant au moins une gorge terminée par deux lèvres, lesquelles débouchent sur une ouverture d'épaisseur sensiblement inférieure au diamètre intérieur de la gorge pour assurer le 10 maintien par blocage, remarquable en ce que le profilé comporte au moins un moyen de serrage adapté pour permettre un desserrage des lèvres qui sont alors mobiles entre une conformation refermée, laquelle étant prévue pour emprisonner l'ourlet, et, une conformation écartée, laquelle étant prévue de sorte que la distance entre les lèvres soit supérieure au diamètre de la section 15 de l'ourlet, intégrant le jonc, à maintenir. Grâce à un tel profilé, il est possible de mettre en place rapidement la bordure d'une tenture qui emprisonne au moins un jonc sur au moins une partie de cette bordure. La tenture est placée dans les gorges du profilé en agissant, 20 tout d'abord, sur le moyen de serrage pour desserrer les lèvres qui peuvent passer de la conformation refermée à la conformation écartée. L'opérateur peut positionner ensuite facilement la bordure équipée du jonc dans la gorge, par exemple par un déplacement transversal par rapport à l'axe du jonc. Enfin, il resserre les lèvres de la gorge, pour bloquer les parties qui emprisonnent le 25 jonc et garantir un blocage sûr, compatible avec une mise en tension de la toile impossible à extraire de son support par arrachement. Pour maintenir écartées les lèvres lorsque les moyens de serrage sont desserrés sur une section utile du profilé où l'opérateur veut insérer la toile, l'opérateur peut s'aider, par exemple, d'au moins une cale qu'il insère au niveau de cette section. 30 Pour démonter la tenture bloquée dans le profilé, l'opérateur procède de la même manière.

La conformation écartée correspond au desserrage minimum, utile pour pouvoir placer ou extraire l'ourlet comportant le jonc ; cependant, l'opérateur n'est pas forcément limité à cette conformation et peut, dans certains cas, desserrer davantage le moyen de serrage, s'il le juge nécessaire. Il serre ou desserre le profilé seulement sur la section sur laquelle il travaille, pour garder une rigidité sur l'ensemble du profilé. Concernant la conformation refermée, et en particulier pour le cas où on utilise un jonc de section sensiblement circulaire, on doit prévoir un diamètre interne de section de gorge qui est au moins égal au diamètre de la section externe de l'ourlet (comportant le jonc) à insérer dans la gorge. Dans ce cadre, on peut également prévoir un diamètre de section de gorge supérieure à celui de l'ourlet muni du jonc pour favoriser le coulissement axial de l'ourlet dans les gorges.

Un tel moyen de serrage est particulièrement intéressant car il permet, non seulement, de changer la conformation du profilé pour aider au montage, mais aussi, de faciliter le montage du profilé sur la partie du bâtiment à couvrir.

De préférence, le profilé à gorge est agencé selon au moins l'une des caractéristiques suivantes, choisies parmi le fait qu'il comporte au moins un moyen d'écartement et qu'il est capable de recevoir au moins un moyen d'écartement, lequel moyen d'écartement étant apte à provoquer ou maintenir un écartement des lèvres, faisant passer le profilé, ou bloquant le profilé, dans la conformation écartée. De préférence, les moyens d'écartement tels que définit ci-avant sont choisis au minimum parmi une vis pression ou un rehausseur. Une vis pression correspond à une vis prévu pour venir appliquer une pression par vissage sur une des parties du profilé solidaire des gorges l'on veut ouvrir par écartement. Un rehausseur correspond à une pièce mécanique adaptée à exercer une pression, par exemple, par vissage d'écrous dans des filetages convenablement positionnés sur les parties du profilé à écarter.

De préférence, le profilé selon l'invention comporte au moins deux platines rainurées, évidées chacune par au moins un rainurage, le rainurage étant prévu pour former une partie de la surface interne de la gorge.

On a avantageusement recourt à l'usage de platines pour la fabrication du profilé, étant donnée que celles-ci sont simples à usiner et même, pour certaines, directement disponibles à partir de pièces du commerce légèrement modifiées, notamment par perçage ou poinçonnage.

Le profilé selon l'invention comprend en outre avantageusement, des platines intercalaires conçues pour être prises en étau par les platines rainurées. Le profilé selon l'invention est avantageusement prévu pour être traversé 15 par des moyens de mise en tension montés sur la toile de sorte à pouvoir exercer une traction sur la toile pendant sa pose sur le profilé. Un tel profilé qui peut être traversé par des moyens de mise en tension reliés à la tenture, par exemple des lanières, facilite la pose. L'opérateur place 20 ainsi plus facilement l'ourlet dans la gorge en tirant sur ces moyens de mise en tension, car ceux-ci permettent de tirer sur la bordure qui porte les joncs et par suite d'ajuster parfaitement la bordure de la tenture sur les parois de la gorge du profilé. 25 Lorsque le profilé est destiné à équiper une toiture, les moyens de mise en tension peuvent être reliés à des lanières ou des élastiques qui sont mis en tension par le dessous de la tenture, par un opérateur placé au niveau du sol. L'opérateur peut utiliser des poids en suspension sur ces lanières ou ces élastiques afin de les tendre. 30 Le profilé selon l'invention comprend avantageusement un rail de sécurité adapté pour recevoir au moins un organe de guidage d'une ligne de vie. Comme organe de guidage on peut, par exemple, utiliser un chariot monté, d'une part, sur des roulettes adaptées pour glisser sur des rainurages du rail de sécurité, et qui comporte, d'autre part, un crochet prévu pour l'attache d'un mousqueton conforme à ceux connus dans le domaine de l'alpinisme. Le profilé tel que décrit précédemment dans le cadre de l'invention, même s'il peut être fait de plusieurs parties, est toujours en un seul tenant quelle que soit sa conformation au cours de la pose de la tenture. Ainsi, il est entièrement compatible avec l'utilisation d'un rail de sécurité qui doit rester solidaire d'un support solide fiable.

Avantageusement, l'une des deux platines rainurées du profilé selon l'invention, qualifiée de capot, porte le rail de sécurité sur sa face sensiblement parallèle à la face qui porte le rainurage. On peut avantageusement prévoir d'empiler plusieurs profilés pour garnir une toiture de plusieurs couches de tentures. De tels profilés superposables sont donc parfaitement adaptés pour empiler les tentures afin d'augmenter la classe d'isolation thermique ou l'opacité de la toiture in-fine. Le profilé selon l'invention comporte avantageusement des plaques support fixées directement sur la platine rainurée prévue pour être disposée en regard de la structure à couvrir. Pour poser directement le profilé au faitage d'une toiture ou d'une nef, des tasseaux sont fixés, par exemple, sur les boiseries de la toiture qui peuvent consister en des poutres cintrées parallèles entre elles, et perpendiculaires à l'axe du profilé. La fixation se fait avantageusement par vissage des tasseaux dans ces poutres. Le profilé tel que vu précédemment comporte, en outre, des plaques support qui, d'une part, reposent sur des tasseaux (tels que ceux vu plus haut dans le texte) auxquels elles sont accrochées, et qui, d'autre part, sont fixés sur des parties longitudinales du profilé qui portent des gorges. Les parties longitudinales auquel ont fait référence ici sont avantageusement les platines rainurées vues plus haut dans le cadre de l'invention. 2 993 3 2 7 6 L'invention porte également sur un dispositif constitué d'au moins un profilé tel que décrit précédemment et d'au moins une tenture comportant au moins un ourlet, emprisonnant un jonc, et maintenu par blocage dans une gorge du profilé. 5 La description détaillée qui suit présente des modes de réalisation de la présente invention, uniquement donnés à titre illustratif et qui ne doivent nullement être interprétés comme limitatifs, et leurs figures annexées parmi lesquelles : 10 la figure 1 représente une vue en coupe d'un mode de réalisation du profilé selon la présente invention ; la figure 2 représente une vue en coupe, toujours suivant le même plan de coupe du profilé, du même mode de réalisation que celui de la figure 1, mais dans une autre conformation que celle montrée à la 15 figure 1; - la figure 3 représente une vue en coupe selon une autre section transversale du même mode de réalisation que celui de la figure 1 ; - la figure 4 représente une vue en coupe, suivant le même plan de coupe du profilé que celui de la figure 3, et du même mode de 20 réalisation que celui de la figure 1, mais dans une autre conformation que celle montrée à la figure 3 ; la figure 5 représente une vue en perspective d'un autre mode de réalisation selon l'invention ; la figure 6 représente une vue de côté du même mode de réalisation 25 que celui de la figure 5 ; les figure 7 représente une vue en coupe selon le plan vertical A-A de la figure 6; les figure 8 à 12 représente le même mode de réalisation que celui de la figure 7 et dans le même plan de coupe, mais dans une 30 conformation différente pendant l'installation des ourlets dans les gorges ; - la figure 13 représente la partie inférieure du profilé correspondant aux figures 5 à 12, en faisant ressortir des détails au niveau du plan de coupe B-B de la figure 6.

La figure 1 montre une vue en coupe d'un profilé 1 utilisé pour tendre des tentures sur le faitage d'une toiture ou d'une nef, et qui intègre deux platines rainurées 4a et 4b creusées latéralement par des rainurages 7a, 7b, 7c et 7d.

Une platine intercalaire 10 est placée entre les platines rainurées 4a et 4b. Une fois les platines assemblées, le profilé porte des gorges 11 a et 11 b, terminées par des lèvres 12e, 12f, 12g et 12h, placées de part et d'autre de son axe central (voir les figures 1 à 4) et prévues pour recevoir un ourlet 13 de tenture 14 renfermant un jonc (comme montré sur la figures 2, à l'aide des flèches).

La platine rainurée 4a positionnée sur la partie supérieure du profilé, et désignée capot 4a, supporte un rail 15 (il peut y en avoir plusieurs alignés sur le même axe pour former un rail continu), qui doit être fixé centré sur la surface supérieure de cette platine 4a. Le rail 15 porte latéralement des rainurages à section carrée pour coopérer avec des roulettes d'un chariot, lui-même relié à une ligne de vie. Le rail 15 de structure pyramidale comporte une base élargie qui prend en charge une grande partie des efforts de flexion qui s'exerce sur la seule épaisseur du capot. Cette base pyramidale continue permet d'augmenter la résistance à l'ouverture du profilé tout en optimisant l'épaisseur du capot. Le rail avec cette forme particulière agit comme un couvercle sur toute la largeur de l'assemblage. La figure 1 montre une barre métallique taraudée 16 qui coulisse dans le rail 15. Sur le plan de coupe de la figure 1 un taraudage de la barre 16 est positionné en regard d'un rainurage 18d ménagé axialement tout le long du rail 15 et de trous traversants non taraudés 18e et 18f, qui traversent respectivement la platine intercalaire 10 et le capot 4a. Une vis 21, dont le filetage coopère avec le trou taraudé de la barre 16 maintient solidaire le capot 4a avec, d'une part, le platine intercalaire 10 et, d'autre part, le rail 15. Cette vis 21 constitue donc un moyen d'assemblage de la platine intercalaire 10 avec le capot et le rail 15. Cet assemblage est utile pour l'écartement, c'est-à-dire ici la rehausse afin d'insérer les ourlets 13, de l'ensemble - platine intercalaire 10 - capot 4a - rail 15 - par rapport à la platine inférieure rainurée 4b. Pour permettre cet écartement, la platine rainurée 4b positionnée sur la partie inférieure du profilé, comme montré sur les figures, comporte un évidement 25 ménagé dans l'axe de la vis 21, et, de diamètre supérieur à celui de la tête de la vis 21. Cette platine 4b est positionnée de manière solidaire sur une plaque support 27 traversée par un taraudage 30 et dont l'axe central coïncide avec celui de l'évidement 25. Une vis pression 33 (à embout plat) est vissée dans le taraudage 30 en butée sur la tête de la vis 21 (cylindrique). On peut ainsi, par vissage de la vis 33, appliquer une pression sur la vis 21 et soulever l'ensemble solidaire du capot 4a, comme illustré sur la figure 2. L'ensemble - vis pression 33 et vis 21 - constitue donc un moyen d'écartement des platines rainurées 4a et 4b. Selon un autre plan de coupe, un moyen de serrage (non visible sur les figures) consiste en une tige filetée qui coopére par vissage avec un trou taraudé de la barre 16. Cette tige filetée, traverse également à la fois un évidement de la platine rainurée inférieure 4b, et, un écrou de diamètre extérieur supérieur au diamètre de cet évidement et placé sous cette platine 4b. Cet écrou peut soit : - être vissé, pour maintenir dans une conformation rapprochée la platine rainurée 4a au contact du rail de l'autre platine rainurée 4b, et ainsi maintenir l'ourlet 13 emprisonné ; ou - être dévissé par l'opérateur, de sorte qu'il ait toute latitude pour effectuer les opérations d'écartement (de rehausse), comme vu précédemment, sur une section du profilé proche des sections où sont retirés de telles moyens de serrage. Pour faciliter les opérations de rehausse, on peut prévoir en complément de ceux vu précédemment, d'autres moyens d'écartement des platines rainurées 4a et 4b. Ainsi, la platine rainurée inférieure 4b positionnée sur la partie inférieure du profilé comporte ici, également, au niveau d'une autre section transversale, deux taraudages latéraux 34a et 34b ménagés latéralement par rapport à l'axe central du profilé. Cette platine 4b est positionnée sur la plaque support 27 qui comporte deux taraudages 36a et 36b, de même diamètre et placés en regard des taraudages 34a et 34b. Deux vis pression 39a et 39b sont vissées dans les taraudages 36a et 36b, et peuvent se visser dans les taraudages 34a et 34b de la platine 4b. On peut ainsi, par vissage des vis 39a et 39b, traverser les taraudages 34a et 34b et venir appliquer une pression sur la platine intercalaire 10 pour soulever l'ensemble solidaire du capot 4a, comme illustré sur la figure 4.

On comprend aisément, pour un fonctionnement optimal de l'ensemble, qu'il est nécessaire de disposer de manière alternative, et régulièrement, de tels moyens de serrage et de tels moyens d'écartement tout le long du profilé. On peut prévoir un ensemble comportant deux profilés superposés, placés au faitage d'une toiture. Ces profilés, tout comme le profilé 1, sont des profilés à deux gorges montés à partir de platines rainurées. Hormis la platine rainurée placée sur la partie supérieure, et désignée capot, les platines rainurées sont munies d'orifices oblongs pour faire passer des moyens de mise en tension d'une tenture, qui sont des boucles attachées à un ourlet d'une tenture emprisonnant un jonc. Les boucles peuvent être reliées à des lanières utiles pour tirer (vers le bas) sur la boucle afin de bien placer les ourlets dans les gorges. On peut prévoir également des profilés à une seule gorge positionnés sur les bords de la toiture et permettant de tendre les tentures, en emprisonnant un 15 ourlet délimitant le bord de cette tenture, de la même manière que pour les profilés à deux gorges vus ci-dessus. Pour le montage, l'opérateur desserre les moyens de serrage des gorges sur la section du profilé où il veut travailler. Après, il écarte les profilés rainurés à l'aide des moyens d'écartement (dont la vis pression). Ensuite, il fait glisser 20 par une gorge, jusqu'au travers d'orifice oblongs ménagés dans les platines rainurées inférieures, des moyens de mise en tension (boucle) de la tenture. Ensuite l'opérateur étend la tenture sur la toiture, approche l'ourlet du profilé et accroche les moyens de traction à l'ourlet. Pendant toute cette opération l'opérateur travaille en toute sécurité car relié en permanence au rail de 25 sécurité. Enfin, il resserre le moyen de serrage pour bloquer l'ourlet dans la gorge. Ce type de montage n'a aucune limite théorique par rapport au nombre de couches de tenture qu'il peut contenir, tout dépend de la classe d'isolation visée. De même, il n'y a pas de limite de longueur de la toile à fixer, qui peut 30 être supérieure à 100 mètres. Un tel montage de tenture dans un profilé de ce type permet de réaliser à grande échelle et à moindre coût des structures à feuille translucide, par exemple en toile translucide ou film ETFE, très bien isolées et esthétiques. On peut citer la couverture de bâtiment avec nef de largeur idéale comprise entre 6 et 24 m, avec l'objectif de recouvrir des bâtiments industriels, des gymnases, voire des maisons particulières. L'utilisation de ce type de montage ne se limite pas à la toiture, il peut aussi servir à réaliser des parois verticales, se cintrer sur un profil et même à former des cylindres en toiles (gaines aérauliques). D'autres exemples de réalisation sont également possibles, toujours suivant le même principe général. Ainsi, conformément aux figures 5 et 6, on peut réaliser un profilé 101 comportant deux platines rainurées 104a et 104b évidées chacune par deux rainurages disposés latéralement pour former deux gorges 111a et 111b latérales. L'une des deux platines rainurées 104a, prévue pour être placée sur la partie supérieure du profilée, porte un rail 115 traversé par une barre métallique taraudée 116 et sur lequel peut venir coulisser un chariot équipé d'une ligne de vie, comme vu précédemment. Le profilé sur la figure 1 est représenté avec des rehausseurs 117 mis en place sous le socle 118 qui porte la platine rainurée 104b placée au plus près de la structure à couvrir. La figure 7 représente le plan de coupe vertical A-A de la figure 6 et permet de visualiser la tige filetée 121 qui traverse le profilé. La tige filetée 121 est montée, pour une part, vissée dans la barre métallique 116, tandis que, pour une autre part, elle est montée coulissante dans la platine rainuré 104b et une platine intercalaire 110 placée entre les deux platines rainurées 104a et 104b. La tige filetée 121 supporte également un anneau 124 qui traverse lui-même la platine rainurée inférieure 104b. Cet anneau 124 est muni d'un taraudage de sorte qu'il coopère par vissage avec la tige 121. La tige filetée 121 traverse également le rehausseur 117 qui est pris en étau entre un écrou 127 et l'anneau 124. Un serrage de l'écrou 127 permet un maintien solidaire du rehausseur 117 par rapport à l'anneau 124, ce rehausseur 117 comportant des parties cylindriques prévues pour traverser la platine rainurée 104b et venir en butée sur l'anneau 124, comme on le voit sur les figures 8 à 11.

L'écartement de la platine rainurée 104a placée au contact du rail 115 par rapport à la platine rainurée 104b placée au plus près de la structure à couvrir est montrée sur la figure 8, toujours dans le plan A-A. Un tel écartement est effectué grâce à la présence de vis 129, dont l'une est présente dans le plan vertical C-C de la figure 6. La vis 129, l'anneau 124 et le rehausseur 117 constituent des moyens d'écartement des platines rainurées 104a et 104b. La tige de la vis 129 coopère avec un taraudage complémentaire ménagé (taraudage traversant ou excroissance taraudée) sur la platine rainurée 104b qui est au contact du rehausseur 117. On comprend aisément que, pour écarter les platines rainurées, un opérateur visse la (voir les) vis 129 ce qui provoque la montée du rehausseur 117 (tel que représenté sur les figures 9 à 11) et par suite l'écartement nécessaire pour installer l'ourlet 13 dans les gorges en configuration ouverte. Sur la figure 9, on a représenté la vue en coupe montrée à la figure 8 dans le plan A-A ; on a aussi représenté des moyens de mise en tension 130 qui ne sont pas dans la plan de coupe A-A, mais dans le plan de coupe vertical B-B de la figure 6. Ces moyens de mise en tension sont des lanières 130 sur lesquels l'opérateur tire pour accompagner le guidage de l'ourlet 13 renfermant le jonc 14 destiné à être inséré dans les gorges du profilé 101. Cette opération effectuée de part et d'autre de l'axe central du profilé, les ourlets des tentures sont ainsi logés et maintenus en tension dans les deux gorges 111a et 111b grâce aux lanières 130 qui sont tirées vers le bas, comme cela est montré sur la figure 10. L'opérateur dévisse la vis 129 ce qui provoque l'abaissement de la platine 104b placée au contact du rail 115 comme montré par les flèches verticales de la figure 10, de sorte que la platine 104a placée au contact du rail 115 se rapproche de la platine 104b placée au plus près de la structure à couvrir. Pour finir la mise en place des ourlets 13 dans les gorges du profilé, l'opérateur referme les gorges du profilé en poursuivant le dévissage de la vis 129, comme on le voit sur la figure 11 (toujours dans le plan de coupe A-A). L'opérateur dévisse ensuite intégralement l'écrou 127, qu'il ôte de la tige filetée 121, ceci provoque la descente du rehausseur 117 par simple gravité. L'opérateur peut ensuite enlever et démonter le rehausseur 117, désormais non solidaire du profilé.

Pour achever la mise en place, l'opérateur insère par le dessous une rondelle 132 puis visse l'écrou 127 jusqu'à mise en butée de cette rondelle 132 sous le socle 118, de sorte à maintenir par blocage les gorges 111a et 111b dans la conformation refermée. On peut alors exercer une traction sur la toile sans risquer l'arrachement des ourlets 13 en dehors du profilé, comme montré sur la figure 12. De cet ensemble, on voit que la barre taraudée 116, l'écrou 127 et la tige filetée 121 constituent le moyen de serrage des gorges 111a et 111b. On comprend aisément qu'il est possible de réutiliser les rehausseurs 117, comme vu plus haut, pour des opérations de maintenance (remplacement de toiles) ou pour d'autres installations neuves. Pour se faire, comme lors du montage de la toile sur le profilé, on écarte les lèvres des gorges uniquement sur une section du profilé, puis on agit de part en part sur toutes les portions du profilé qu'on veut traiter.

La figure 13 représente une vue en perspective qui illustre la structure du profilé au niveau du plan vertical B-B de la figure 6. Cette figure 9 montre, à ce niveau, la présence d'un tube 135, de section sensiblement oblongue, muni latéralement d'encoches 138 sur sa partie supérieure. Pour des commodités de visualisation, la platine rainurée 104a placée au contact du rail 115 et le rail 115 sont volontairement non représentés sur la figure 13. La présence des encoches en partie supérieure du tube 135 permet de pouvoir accompagner facilement les ourlets 13 comportant les joncs dans les gorges, par un mouvement de bas en haut (voir la transition entre les figures 9 et 10), lorsque l'opérateur tire sur les lanières 130 fixées aux ourlets et qui traversent le tube 135. On voit que le tube 135 porte sur son axe, à son extrémité dirigée vers l'observateur sur la figure 13, un alésage. Cet alésage est traversé par le filetage d'une vis de maintien qui est implantée dans un taraudage réalisé dans la platine rainurée 104a (capot). Ainsi cette vis de maintient rend solidaire le tube 135 du capot 104a.

On est, bien entendu, pas limité par la forme du profilé qui peut présenter des angles, il peut également avoir une forme cintrée, de sorte à pouvoir s'adapter à tout type de morphologie que l'on retrouve, notamment, sur les nefs. On est bien sur pas limité par les combinaisons de montage qu'offrent ces profilés. En effet ces profilés peuvent à la fois avoir une installation parallèle, sans limite du nombre de profilés et orthogonales, là encore sans limite du nombre de profilé. Ces profilés disposés orthogonalement peuvent être installés sur un plan droit, un plan courbe ou autre forme complexe. Tout cela pour s'adapter à une multitude de forme de support.

Claims (6)

1. REVENDICATIONS1. Profilé à gorge (1, 101) destiné à maintenir par blocage au moins un ourlet (13) comportant au moins un jonc (14) emprisonné dans la toile dudit ourlet, comprenant au moins une gorge (11a, 11b) terminée par deux lèvres (12e, 12f, 12g, 12h), lesquelles débouchent sur une ouverture d'épaisseur sensiblement inférieure au diamètre intérieur de ladite gorge (11a, 11b, 103a, 103b) pour assurer le maintien par blocage, caractérisé en ce que le profilé comporte au moins un moyen de serrage (16, 116, 121, 127) adapté pour permettre un desserrage desdites lèvres (12e, 12f, 12g, 12h) qui sont alors mobiles entre une conformation refermée, laquelle étant prévue pour emprisonner l'ourlet (13), et, une conformation écartée, laquelle étant prévue de sorte que la distance entre les lèvres (12e, 12f, 12g, 12h) soit supérieure au diamètre de la section de l'ourlet (13), intégrant le jonc (14), à maintenir.
2. 2. Profilé à gorge (1, 101) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le profilé est agencé selon au moins l'une des caractéristiques suivantes, choisies parmi le fait qu'il comporte au moins un moyen d'écartement (21, 33, 39a, 39b, 117, 124, 129) et qu'il est capable de recevoir au moins un moyen d'écartement, lequel est apte à provoquer ou maintenir un écartement des lèvres (12e, 12f, 12g, 12h), faisant passer le profilé, ou bloquant le profilé, dans ladite conformation écartée.
3. 3. Profilé à gorge (1, 101) selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens d'écartement sont choisis parmi au moins une vis pression (33) ou un rehausseur (117).
4. 4. Profilé selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux platines rainurées (4a, 4b, 104a, 104b), évidées chacune par au moins un rainurage (7a, 7b, 7c, 7d), ledit rainurage étant prévu pour former une partie de la surface interne de ladite gorge (11 a, 11 b, 111a, 111b).
5. 5. Profilé selon les revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des platines intercalaires (10, 110) conçues pour être prises en étau par les platines rainurées (4a, 4b, 104a, 104b).
6. 6. Profilé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est prévu pour être traversé par des moyens de mise en tension (130) montés sur la toile de sorte à pouvoir exercer une traction sur la toile pendant sa pose sur le profilé. Profilé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un rail de sécurité (15, 115) adapté pour recevoir au moins un organe de guidage d'une ligne de vie. 15 8. Profilé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'une desdites deux platines rainurées (4a, 4b, 104a, 104b), qualifiée de capot (4a, 104a), porte ledit rail de sécurité (15, 115) sur sa face sensiblement parallèle à la face qui porte le rainurage. 20 10