FR2991433A3 - Bruleur a combustible solide - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un brûleur (10) à combustible solide comprenant un corps principal s'étendant le long d'un axe vertical (X-X) et formé essentiellement par : un réservoir (1) pour ledit combustible comprenant un corps tubulaire, ledit réservoir (1) étant prévu avec une première ouverture (1A) pour l'introduction dudit combustible solide et avec une deuxième ouverture (1B), un élément de couverture (5) étant hermétiquement couplé de manière amovible à ladite première ouverture (1A) ; une chambre de combustion (2) communiquant avec ledit réservoir (1) au moyen de ladite deuxième ouverture (1B) et prévue avec une troisième ouverture (2A) pour l'entrée de l'air comburant et avec une quatrième ouverture (2B) pour l'évacuation des gaz produits par la combustion lorsque ledit brûleur (10) est utilisé ; une chambre secondaire (6) de collecte de cendres et d'allumage de ladite combustion, séparée de ladite chambre de combustion (2) au moyen d'une grille (3). Un déflecteur (4) est prévu entre ledit réservoir (1) et ladite chambre de combustion (2), ledit déflecteur (4) étant disposé de manière transversale par rapport à la section de ladite chambre de combustion (2) laissant au moins un interstice latéral libre (14) pour l'entrée régulée de combustible dans ladite chambre de combustion (2) de sorte que le combustible momentanément présent dans ledit au moins un interstice (14) empêche l'entrée d'air comburant dans ledit réservoir (1).

Description

BRULEUR A COMBUSTIBLE SOLIDE DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un brûleur pouvant être alimenté au moyen de combustibles solides, comme par exemple, de la biomasse, des granulés, du charbon ou des bûchettes de bois, fonctionnant sans utiliser d'énergie électrique et donc adapté pour être utilisé pour différentes applications.

TECHNIQUE DE BASE DE L'INVENTION On connaît l'utilisation de biomasse comme des copeaux de bois, de la sciure, de l'écorce et similaires en tant que combustible pour brûleur, poêle ou autres systèmes de chauffage.

Généralement, un brûleur à combustible solide comprend essentiellement un réservoir de confinement pour le combustible, une chambre de combustion, une grille et un conduit de décharge. Le réservoir pour le combustible est fixé sur ladite chambre de combustion et ouvert en correspondance à son extrémité inférieure pour distribuer le combustible à l'intérieur de cette dernière. Le combustible qui arrive à l'intérieur de la chambre de combustion est supporté sur ladite grille et juste au-dessus de ladite grille, on prévoit une entrée pour l'air principal, généralement sous la forme d'une pluralité de trous disposés de manière circonférentielle sur les parois du réservoir dans la partie inférieure. Le conduit de décharge est raccordé à la chambre de combustion et est adapté pour enlever les gaz produits par la combustion. Le cas échéant, un échangeur de chaleur placé en aval de la chambre de combustion réalise un échange thermique entre la chaleur des fumées chaudes en sortie et de l'air ou de l'eau fraîche. Un dispositif du type décrit ci-dessus nécessite en général du courant électrique par exemple pour alimenter un ventilateur pour l'extraction des fumées chaudes, ou bien pour une vis d'Archimède pour l'insertion du combustible solide dans la chambre de combustion : ceci limite lourdement les possibilités d'utilisation du brûleur.

RESUME DE L'INVENTION L'objet principal de la présente invention est de fournir un brûleur pouvant être alimenté en combustible solide qui puisse fonctionner sans utiliser de courant électrique.

Dans le cadre de cet objet mentionné ci-dessus, un but de la présente invention consiste à réaliser un brûleur pouvant être alimenté en combustible solide qui ait un rendement plutôt élevé. Un autre but de la présente invention est d'obtenir un brûleur simple à réaliser et très économique.

Un autre but de l'invention est de fournir un brûleur pratique et fonctionnel qui garantit en outre une sécurité élevée pour l'utilisateur même inexpérimenté. La présente invention veut en outre fournir un brûleur extrêmement polyvalent, c'est-à-dire qui se prête à être utilisé pour des applications même très différentes. Encore un autre but est de réaliser un brûleur pouvant être obtenu avec des installations, des machines et les outillages usuels et connus. L'objet et les buts indiqués ci-dessus ainsi que les autres qui ressortiront plus clairement ci-après, sont atteints par un brûleur à combustible solide selon l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les avantages et les caractéristiques de l'invention ressortiront plus clairement de la description qui suit, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins joints, dans lesquels : les figures 1 et 2 sont respectivement une vue en élévation latérale et une vue en élévation de face d'un brûleur selon la présente invention ; la figure 3 représente le brûleur de la présente invention en coupe sur le plan A-A de la figure 1 ; la figure 4 représente le brûleur de la présente invention en coupe sur le plan B-B de la figure 2 ; la figure 5 est une vue en élévation latérale d'une variante de réalisation du brûleur selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Les termes de direction qui seront utilisés pour décrire la présente invention, tels que « sur, sous, vertical, horizontal, inférieur ou supérieur» tout comme n'importe quel autre terme de direction similaire, doivent être interprétés en référence à un brûleur en fonctionnement. En référence aux figures 1 et 2, on illustre un brûleur 10 selon la présente invention, approprié pour être alimenté avec un combustible solide, de préférence prévu sous la forme d'une pluralité d'éléments solides discrets, comme par exemple des petits blocs de sciure compressés (granulés), de la biomasse, du bois en bûchette ou du charbon. Le corps principal dudit brûleur 10 s'étend de préférence le long d'un axe vertical X-X et est essentiellement formé avec un réservoir 1 de confinement pour le combustible, une chambre de combustion 2 et une chambre secondaire 6 séparée de ladite chambre de combustion 2 au moyen d'une grille 3. Ledit réservoir 1 est de préférence formé par un corps tubulaire creux doté d'une première ouverture 1A, de préférence disposée vers le haut, pour l'introduction dudit combustible solide et d'une deuxième ouverture 1B, de préférence vers le bas, par le biais de laquelle ledit réservoir 1 communique avec ladite chambre de combustion 2, avantageusement disposée vers le bas dudit réservoir 1. Une partie de raccord de préférence en forme d'entonnoir, peut être prévue entre ledit réservoir 1 et ladite chambre de combustion 2.

Un élément de fermeture/couverture 5 ou bouchon, peut être associé, d'une manière amovible, à ladite première ouverture 1A: en particulier pendant le fonctionnement du brûleur 10, ledit bouchon 5 ferme hermétiquement ledit réservoir 1, alors que lorsque le brûleur 10 ne fonctionne pas, ledit bouchon 5 peut être retiré pour charger le combustible solide dans le réservoir 1.

Ladite grille 3, de préférence disposée horizontalement, délimite inférieurement ladite chambre de combustion 2 et la sépare de ladite chambre secondaire 6 de collecte de cendres et d'allumage de la combustion. Ladite grille 3 est de préférence mobile à l'intérieur dudit brûleur 10 : en fait, on peut prévoir des premiers moyens de réglage (non représentés), pouvant être activés manuellement ou en mode automatique, qui permettent de modifier la position de ladite grille 3 à l'intérieur du brûleur 10, modifiant par conséquent les volumes réciproques de ladite chambre de combustion 2 et de ladite chambre secondaire 6. Des moyens extractibles 7, comme par exemple un tiroir, permettent d'avoir accès à l'intérieur ladite seconde chambre 6 ; en particulier, ledit tiroir 7 peut être utilisé, avant le démarrage de la combustion, pour l'insertion du matériau allume-feu et à la fin de la combustion, pour le retrait des cendres accumulées dans la chambre secondaire 6. Une troisième ouverture 2A, de préférence circulaire, est prévue sur une paroi latérale de ladite chambre de combustion 2 pour permettre l'entrée de l'air principal nécessaire pour le démarrage et le maintien de la combustion ; ladite troisième ouverture 2A peut être associée à un conduit d'entrée 8 qui s'étend à l'extérieur de la chambre de combustion 2, de préférence incliné vers le haut par rapport à l'axe vertical X-X. Une quatrième ouverture 2B, celle-ci aussi de préférence circulaire, est avantageusement obtenue sur une paroi de ladite chambre de combustion 2 afin de faire face à ladite troisième ouverture 2A pour l'entrée de l'air principal ; ladite quatrième ouverture 2B est appropriée pour permettre l'évacuation des gaz produits par des processus qui se développent à l'intérieur du brûleur 10. De toute évidence, ladite troisième et ladite quatrième ouverture 2A, 2B peuvent avoir des dimensions et une géométrie différentes, par exemple polygonale, sans pour autant s'éloigner du concept inventif de l'invention. Ladite quatrième ouverture 2B peut de préférence être associée à un conduit d'évacuation 9, comprenant avantageusement une première partie 9A, directement raccordée à ladite quatrième ouverture 2B, et s'étendant le long d'un axe sensiblement orthogonal par rapport à l'axe vertical X-X le long duquel se développe le corps principal du brûleur 10, et une seconde partie 9B, représentée sur la figure 1, raccordée de préférence avec un coude à ladite première partie 9A et s'étendant le long d'un axe sensiblement parallèle à l'axe vertical X-X. Ladite première partie 9A est de préférence prévue avec une ou plusieurs ouvertures 11 appropriées pour permettre l'entrée de l'air secondaire et son mélange avec les gaz produits par la combustion. De manière avantageuse, comme expliqué ultérieurement, ladite seconde partie 9B a une extension verticale au moins égale à celle du corps du brûleur, comprenant le réservoir 1, la chambre de combustion 2 et la chambre secondaire 6 ; en d'autres termes, le trou du sommet 19 de ladite seconde partie 9B est situé au moins sur le même plan Y sur lequel se trouve ladite première ouverture 1A du réservoir 1, et de préférence au- dessus de ce dernier, comme représenté sur la figure 1. Selon une caractéristique particulière et particulièrement avantageuse de l'invention, à l'intérieur de ladite chambre de combustion 2 et de préférence à proximité de la seconde ouverture 1B du réservoir 1, on prévoit un déflecteur 4.

II est avantageusement disposé de manière transversale par rapport à la section de ladite chambre de combustion 2 afin de laisser au moins un interstice latéral libre 14 pour l'entrée régulée du combustible dans ladite chambre de combustion 2. Comme observé en particulier sur la figure 3, ledit déflecteur 4 a de préférence la forme d'un V inversé et est réalisé par exemple par deux parties planes 4B associées le long d'une partie de crête 4A qui s'étend transversalement par rapport à la section de ladite chambre de combustion, d'un côté à l'autre de cette dernière. Les deux parties planes 4B du déflecteur 4 s'étendent au contraire vers l'intérieur de la chambre de combustion 2, sans toutefois contacter, avec ses parties de bord libres, les parois latérales de cette dernière, laissant donc des interstices 14 correspondants ; de manière avantageuse, comme expliqué ci-après, les parties planes 4B sont disposées de manière « tangentielle » par rapport aux trous définis par les ouvertures 2A et 2B. Lorsque, à l'intérieur du réservoir 1, on trouve du combustible solide, il descend par gravité, menant par rapport à la seconde ouverture 1B d'accès, à la chambre de combustion 2. Là, la présence dudit déflecteur 4 permet l'entrée régulée de combustible dans ladite chambre de combustion ; en fait, le combustible ne sature pas complètement la chambre de combustion 2, mais réussit à y pénétrer uniquement à travers lesdits interstices 14 formés, comme expliqué, entre les bords libres des parties planes 4B et les parois de la chambre de combustion 2. A cause de la forme et de la disposition dudit déflecteur 4, le combustible a donc accès latéralement à la chambre de combustion 2 et s'accumule à proximité des parois latérales de cette dernière, sans boucher ladite troisième et ladite quatrième ouverture 2A, 2B. Le cas échéant, on peut prévoir des seconds moyens de réglage (non représentés), pouvant être activés manuellement ou en mode automatique, qui permettent de modifier la position dudit déflecteur 4, modifiant par conséquent également le volume de ladite chambre de combustion 2. En outre, même l'angle défini entre les deux parties planes 4B peut être modifié, réglant de cette façon la largeur des interstices 14 et par conséquent également la quantité de combustible qui accède à la chambre de combustion 2. Le fonctionnement du brûleur 10 est le suivant : le réservoir 1 est tout d'abord rempli avec le combustible solide, en le chargeant au moins par ladite première ouverture 1A de laquelle a été retiré le bouchon 5. Comme mentionné, une partie du combustible pénètre à l'intérieur de ladite chambre de combustion 2 en s'écoulant à travers les interstices 14 laissés libres par ledit déflecteur 4 et s'accumule sur ladite grille 3 et contre les parois latérales de la chambre de combustion 2, sans pour autant boucher ladite troisième ouverture 2A pour l'entrée de l'air principal et ladite quatrième ouverture 2B d'évacuation des gaz. Lorsque la quantité de combustible souhaitée a été introduite à l'intérieur du réservoir 1, le bouchon 5 est fermé de manière étanche, c'est-à-dire de manière hermétique, sur la première ouverture 1A.

La combustion à l'intérieur de la chambre de combustion 2 est de préférence allumée manuellement, grâce à l'insertion du matériau allume-feu, de préférence sous forme solide, dans la chambre secondaire 6 par le tiroir approprié 7. La chaleur développée par la flamme jaillissant de ce matériau fait monter la température à l'intérieur de la chambre de combustion, jusqu'à ce que le combustible présent dans cette dernière prenne feu. Ladite troisième ouverture 2A permet l'entrée dans la chambre de combustion 2, de la quantité d'air comburant nécessaire pour la combustion. Au fur et à mesure que le combustible solide présent dans la chambre de combustion 2 se consume, les résidus solides de la combustion, comme par exemple les cendres, passent à travers les mailles de ladite grille 3 et sont collectés dans la chambre secondaire 6 sous-jacente, de laquelle ils pourront ensuite être retirés au moyen dudit tiroir 7 ; contextuellement, l'autre combustible descend du réservoir 1 accédant par le biais desdits interstices 14, à la chambre de combustion 2 et venant remplacer le combustible consumé.

Après une première phase transitoire initiale, la température qui se développe à l'intérieur de la chambre de combustion 2 est telle qu'elle réchauffe également le combustible encore présent à l'intérieur du réservoir 1; toutefois, l'accès de l'air à l'intérieur du réservoir 1 est empêché d'une part, par la présence de combustible momentanément disposé dans l'interstice 14 et d'autre part, par le bouchon 5 qui, pendant le fonctionnement du brûleur 10, ferme de manière hermétique ladite première ouverture 1A. Lors du manque ou vraiment en l'absence d'oxygène nécessaire pour générer une combustion, et grâce aux températures élevées qui se rejoignent à l'intérieur du réservoir 1, généralement comprises entre 700 et 900 °C, au moins une région de combustible stocké dans ce dernier, se gazéifie ou pyrolyse. De telles réactions thermochimiques réussissent à convertir directement les composés organiques constituant le combustible en gaz, en scindant les molécules, généralement de longues chaînés carbonées, en molécules plus simples de monoxyde de carbone, d'hydrogène et de méthane, qui forment un gaz de synthèse, également appelé « syngaz ».

Un tel gaz qui a un pouvoir calorifique élevé, peut être prélevé à la sortie du trou du sommet 19 du conduit d'évacuation 9 et utilisé en aval du brûleur 10 pour différentes applications, par exemple, comme combustibles dans les chaudières, les brûleurs, pour alimenter la flamme d'un barbecue, d'un système de cuisson ou d'un appareil de chauffage pour extérieur communément appelé « à champignon » ou encore pour obtenir l'énergie électrique par le biais de l'utilisation d'une turbine à gaz.

Par le principe des vases communicants, lorsque la combustion à l'intérieur de la chambre de combustion 2 a démarré, les fumées chaudes produites par le brûleur 10 s'expansent à cause de leur température élevée et en diminuant de densité, ont tendance à monter en transitant par le conduit d'évacuation 9. Ceci crée une dépression à l'intérieur de la chambre de combustion 2, qui rappelle en mode naturel, l'air principal nécessaire au maintien de la combustion de l'extérieur du brûleur 10, à travers ladite troisième ouverture 2A et le gaz de synthèse généré par la gazéification/pyrolyse du combustible à l'intérieur du réservoir 1. Comme le sait l'homme du métier, en augmentant la hauteur du conduit d'évacuation 9, en particulier l'extension de ladite seconde partie 9B, on améliore le «tirage », c'est-à-dire que l'on augmente la différence de pression entre la chambre de combustion et le sommet 19 du conduit d'évacuation 9. Pour cette raison, donc, ladite seconde partie 9B a de préférence une extension verticale au moins égale à celle du corps du brûleur, c'est-à-dire que le trou du sommet 19 de ladite seconde partie 9B est disposé au moins sur le même plan Y de position de ladite première ouverture 1A, et de préférence au-dessus de ce dernier. Comme mentionné, grâce auxdits premiers moyens de réglage, il est possible de modifier la position de la grille 3, stabilisant ainsi la quantité de gaz produits et évacués par ledit conduit d'évacuation 9 et donc la « puissance » du brûleur 10 ; en fait, la position de la grille 3 définit le volume de la chambre de combustion 2 et donc également la quantité de combustible qui peut être logé dans cette dernière et consommé. En prenant en considération les températures élevées atteintes par le combustible à l'intérieur du réservoir 1, on prévoit de préférence des moyens de sécurité 12 appropriés pour empêcher que pendant le fonctionnement dudit brûleur 10, le bouchon 5 puisse être retiré par accident de la première ouverture 1A du réservoir 1. Ceci, en fait, est extrêmement dangereux en ce qu'en permettant l'entrée de l'air à l'intérieur du réservoir 1, la gazéification - pyrolyse du combustible se transformerait instantanément en une combustion (oxydation) impliquant sensiblement tout le volume de combustible. Comme on le voit sur la figure 1, lesdits moyens de sécurité 12 peuvent être du type à levier, c'est-à-dire prédisposés de sorte que l'ouverture du bouchon 5 comporte immédiatement la fermeture, au moyen d'une vanne mobile 12A, de ladite troisième ouverture 2A qui permet l'entrée de l'air principal ; de cette façon, lorsqu'il manque de comburant, la combustion s'interrompt rapidement, conjurant donc le risque d'incendie de tout le volume de combustible stocké dans le réservoir 1.

Selon un mode de réalisation en variante de l'invention, représenté sur la figure 5, lesdits moyens de sécurité 12 comprennent un actionneur thermique formé par exemple par une valve de blocage d'ouverture sensible à la température qui se développe à l'intérieur du réservoir 1 : la température à l'intérieur dudit réservoir 1 pousse vers l'extérieur un élément à pivot 13 qui, dans ladite position étendue, met en prise un siège 15 prévu dans le bouchon 5, empêchant de cette façon, que ce dernier puisse être retiré tant qu'il y a une température élevée dans le réservoir. Quand, au contraire, la combustion dans la chambre de combustion se termine, la température dans le réservoir 1 baisse rapidement et par conséquent le pivot 13 revient, sous l'action de la gravité, dans sa position retirée, dégageant de cette façon le bouchon 5.

Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le brûleur 10 de l'invention peut être construit en moulant d'un seul tenant, la chambre de combustion 2 avec les ouvertures 2A et 2B relatives, la chambre secondaire 6 et le cas échéant les conduits 8 et 9A de préférence avec un matériau réfractaire. D'après ce qui précède, il ressort clairement que la présente invention atteint les buts et les avantages initialement prévus. En fait, un brûleur selon la présente invention fonctionne sans courant électrique : l'introduction du combustible dans ladite chambre de combustion est réalisée simplement par gravité, alors que l'extraction du gaz produit a lieu grâce au tirage naturel du brûleur lui-même. Grâce à une telle caractéristique, le brûleur de l'invention est absolument polyvalent, se prêtant à être utilisé pour différentes applications ; en outre ledit brûleur peut avantageusement être « portable », c'est-à-dire adapté pour être transporté, ne nécessitant aucun raccordement au réseau électrique. En outre, à cause des températures élevées atteintes à l'intérieur dudit brûleur, la quantité de cendres résiduelles produites est très limitée alors que la production de gaz exploitables en aval est optimisée.

Le brûleur de l'invention est en outre extrêmement pratique, fonctionnel et simple à utiliser; les moyens de sécurité prévus sont en mesure de garantir une sécurité maximale même pour un utilisateur non expérimenté. L'homme du métier ne manquera pas d'observer l'extrême simplicité de construction du brûleur de l'invention, qui contribue certainement à conférer une économie au dispositif lui-même. Naturellement, la présente invention est susceptible de subir de nombreuses applications, modifications ou variantes sans pour autant s'éloigner de la portée de protection, comme défini dans les revendications jointes.

En outre, non seulement les matériaux et les outils utilisés pour la réalisation de la présente invention, mais également les formes et les dimensions des composants individuels, peuvent être les plus appropriés selon les exigences spécifiques.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Brûleur (10) à combustible solide comprenant un corps principal s'étendant le long d'un axe vertical (X-X) et formé essentiellement par : - un réservoir (1) pour ledit combustible comprenant un corps tubulaire, ledit réservoir (1) étant prévu avec une première ouverture (1A) pour l'introduction dudit combustible solide et une deuxième ouverture (1B), un élément de couverture (5) pouvant être hermétiquement couplé de manière amovible à ladite première ouverture (1A), - une chambre de combustion (2) communiquant avec ledit réservoir (1) au moyen de ladite deuxième ouverture (1B) et prévue avec une troisième ouverture (2A) pour l'entrée de l'air comburant et avec une quatrième ouverture (2B) pour l'évacuation des gaz produits par la combustion lorsque ledit brûleur (10) est utilisé, - une chambre secondaire (6) de collecte de cendres et d'allumage de la combustion, séparée de ladite chambre de combustion (2) au moyen d'une grille (3), caractérisé en ce qu'un déflecteur (4) est prévu entre ledit réservoir (1) et ladite chambre de combustion (2), ledit déflecteur (4) étant disposé de manière transversale par rapport à la section de ladite chambre de combustion (2) laissant au moins un interstice latéral libre (14) pour l'entrée régulée de combustible dans ladite chambre de combustion (2), de sorte que le combustible momentanément présent dans ledit au moins un interstice (14) empêche l'entrée d'air comburant dans ledit réservoir (1).
2. 2. Brûleur (10) selon la revendication 1, dans lequel ledit déflecteur (4) a la forme d'un V inversé réalisée par deux parties planes (4B) associées le long d'une partie de crête (4A), ladite partie de crête (4A) s'étendant transversalement par rapport à la section de ladite chambre de combustion (2), lesdites parties planes (4B) s'étendant vers l'intérieur de la chambre de combustion (2) afin de laisser deux interstices (14).
3. 3. Brûleur (10) selon la revendication 2, dans lequel ladite troisième ouverture (2A) et ladite quatrième ouverture (2B) sont obtenues sur les parois de ladite chambre decombustion (2) afin de se faire face, lesdites parties planes (4B) étant disposées de manière tangentielle par rapport à ladite troisième et à ladite quatrième ouverture (2A, 2B).
4. 4. Brûleur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite quatrième ouverture (2B) peut être associée à un conduit d'évacuation (9) comprenant une première partie (9A), pouvant être directement raccordée à ladite quatrième ouverture (2B) et s'étendant le long d'un axe sensiblement orthogonal par rapport audit axe vertical (X-X), et une seconde partie (9B) pouvant être raccordée à ladite première partie (9A) et s'étendant le long d'un axe sensiblement parallèle audit axe vertical (X-X).
5. 5. Brûleur (10) selon la revendication 4, dans lequel ladite première partie (9A) est prévue avec au moins une ouverture (11) pour l'entrée de l'air secondaire.
6. 6. Brûleur (10) selon la revendication 4 ou 5, dans lequel ladite seconde partie (9B) a une extension verticale au moins égale à celle du corps principal dudit brûleur (10) de sorte que le trou du sommet (19) de ladite seconde partie (9B) se trouve au moins sur le même plan (Y) sur lequel se trouve ladite première ouverture (1A).
7. 7. Brûleur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite grille (3) est mobile à l'intérieur dudit brûleur (10) au moyen de premiers moyens de réglage, la position de ladite grille (3) définissant les volumes réciproques de ladite chambre de combustion (2) et de ladite chambre secondaire (6).
8. 8. Brûleur (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel des moyens de sécurité (12) sont prévus pour empêcher, que pendant le fonctionnement dudit brûleur (10), ledit élément de couverture (5) soit retiré de ladite première ouverture (1A). 20 25 30
9. 9. Brûleur (10) selon la revendication 8, dans lequel lesdits moyens de sécurité (12) comprennent un mécanisme à levier par le biais duquel le retrait dudit élément de couverture (5) de ladite première ouverture (1A) comporte la fermeture de ladite troisième ouverture (2A) au moyen d'une vanne mobile (12A) et l'interruption de l'entrée d'air principal dans le brûleur (10).
10. 10. Brûleur (10) selon la revendication 8, dans lequel lesdits moyens de sécurité (12) comprennent un actionneur thermique associé audit réservoir (1) et prévu avec un élément à pivot (13) qui, en réponse à une augmentation de température à l'intérieur dudit réservoir (1), est poussé pour mettre en prise un siège (15) prévu dans ledit élément de couverture (5) empêchant que ce dernier ne soit retiré de ladite première ouverture (1A).