L'invention concerne un dispositif pour surélever le plan de consommation des aliments contenus dans un récipient, tel qu'assiette, bol, ravier. De manière habituelle, pour consommer le contenu d'un récipient il est connu d'avoir recours à des ustensiles, tels que, fourchettes, cuillers ou couteaux, qui sont amenés manuellement par le consommateur dans le récipient, dont le fond définit le plan de consommation, pour y prélever une « bouchée » devant être amenée dans la bouche. La course de l'ustensile porteur de la nourriture est en général de l'ordre de 25 à 40 centimètres, dans un aménagement standard avec des plans de table à 10 sensiblement 70 centimètres du sol et une bouche à une distance du sol comprise entre 90 et 115 centimètres. Si le déplacement de l'aliment est parfaitement contrôlé par un consommateur normal, la longueur de la course peut être à l'origine de pertes de nourriture et de salissures pour une personne affectée par une réduction de la 15 mobilité des membres supérieurs ou par des tremblements compulsifs favorisant le déversement de l'aliment contenu dans l'ustensile. Pour remédier à cela, il est déjà connu de réduire la distance entre le plan de consommation et la bouche en interposant, sous le récipient contenant l'aliment à consommer, un corps intermédiaire en général constitué par la cloche utilisée dans 20 la restauration collective pour conserver la chaleur des plats servis. Il s'agit d'une construction instable procurant une surélévation invariable et limitée à la hauteur de la cloche. L'objet de l'invention est de fournir un dispositif spécifique, pouvant accueillir tous types de récipient en assurant un maintien stable, rassurant le 25 consommateur. Le dispositif selon l'invention comprend : - un piètement en étoile muni de moyens antidérapants, - un réceptacle en étoile concave avec sa cavité tournée vers le haut, apte à recevoir et positionner un récipient alimentaire choisi entre un ravier et 30 une assiette, ce réceptacle étant recouvert, dans la zone de réception des récipients, par un revêtement antidérapant, - et un fût intermédiaire reliant le piètement au réceptacle et dont la hauteur réglable détermine la valeur du rehaussement du plan de consommation.
Ainsi, pour surélever un récipient, et par exemple une assiette creuse, il faut placer le dispositif sur un plan horizontal ou sensiblement horizontal, tel qu'une table ou une tablette de service posée sur un lit pour un consommateur alité, puis poser l'assiette sur le réceptacle concave.
La largeur du piétement en étoile procure une excellente stabilité de l'appui sur la table ou tablette, tandis que celle du réceptacle en étoile assure une très bonne tenue du récipient. Grâce aux moyens antidérapants dont il est muni, le piètement ne risque pas de glisser sur le plan d'appui, tandis que le récipient ne risque pas de 10 glisser dans le réceptacle, par les mouvements du consommateur ou en réaction aux efforts de prélèvement de l'aliment qu'elle contient. La surélévation du plan de consommation, permet de réduire la distance entre ce plan et la bouche, et de limiter considérablement les risques de renversement des aliments par manque de maitrise de la tenue de l'ustensile. 15 La possibilité de réglage en hauteur permet d'adapter le niveau du plan de consommation au besoin du consommateur. Dans une forme d'exécution préférée, le dispositif est constitué par l'assemblage de deux éléments identiques réalisés par moulage en matière plastique et présentant chacun : 20 - d'un coté, un corps tubulaire axial formant la moitié du fût du dispositif et dont le bord libre présente un crénelage, apte à interpénétrer celui du corps axial de l'élément en vis-à-vis, - et, de l'autre coté, des bras radiaux délimitant une coupelle apte à assurer soit l'appui au sol, soit la réception d'un récipient avec positionnement 25 du fond de celui-ci. Cette solution facilite la fabrication par moulage des éléments en résine synthétique, réduit le volume de stockage et simplifie la réalisation des moyens de réglages en hauteur. A cette fin, et dans une réalisation avantageuse, le crénelage, ménagé 30 dans le bord libre du corps tubulaire axial de chaque élément, est composé de plusieurs séries identiques, chaque série présentant des créneaux dont la hauteur va en croissant. Ainsi quand deux éléments sont disposés avec leurs corps tubulaires en vis-à-vis et leurs crénelages orientés pour s'imbriquer l'un dans l'autre, pour 35 modifier la hauteur du dispositif il suffit de faire pivoter un élément par rapport à l'autre et de manière que l'un des créneaux de chacune des séries ne soient plus en face du créneau dans lequel il s'encastrait mais en face d'un créneau plus haut de la même série, puis de réaliser l'encastrement des crénelages.
Ces moyens sont simples à réaliser et à mettre en oeuvre et ne modifient pas la stabilité de l'assemblage entre les deux éléments. D'autre caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, dans lequel : Figure 1 est une vue est une vue en perspective d'une forme d'exécution du dispositif quand il est en position basse ; Figure 2 est une vue en plan par-dessus du même dispositif ; Figure 3 est une vue en perspective d'une forme de réalisation de l'élément de base dont l'assemblage avec un élément identique permet de réaliser le dispositif ; Figure 4 est une vue en perspective similaire à la figurel , mais dans laquelle l'un des éléments est décalé angulairement d'un créneau pour augmenter la hauteur du dispositif et la valeur du rehaussement. De manière générale, le dispositif est composé d'un piétement A, d'un fût 15 B et d'un réceptacle C. Dans la forme d'exécution représentée, il est composé de deux éléments identiques, montrés figure 3, assemblés par leur fût et qui sont décrits ci-après. Chaque élément, réalisé par moulage de matière plastique est composé d'un corps tubulaire axial 2, ayant sensiblement la moitié de la hauteur du fût C, 20 et d'une partie concave formée par des pales radiales 3 allant en s'évasant à l'opposée du corps 2 pour former une coupelle concave 4, visible aux figures 1 et 4. La face interne à la coupelle de chacune des pales 3 est recouverte localement par un revêtement antidérapant 5 en matériau viscoélastique, par 25 exemple en polypropylène souple ayant une dureté shore de l'ordre de 45. Comme le montrent les figures 1 et 2, ce revêtement 5 épouse la courbure de chaque pale 3 mais est réparti en gradins 6 dont le diamètre interne va en croissant du centre vers l'extérieur, d'une valeur dl à à une valeur dn (figure 2) pour pouvoir assurer un centrage de positionnement de divers récipients, allant 30 par exemple du petit diamètre d'un ravier au grand diamètre d'une assiette. Ces mêmes figures montrent que, sur l'extrémité de chaque pale 3, le revêtement 5 présente des saillies espacées 7. Quand la coupelle 4 forme réceptacle B, les saillies 7 coopèrent avec des crans non représentés saillant du fond des assiettes et s'insérant entre elles, 35 tandis que quand la coupelle est retournée pour former le piètement A, les saillies 7 constituent les points d'appui sur la surface recevant le dispositif. En raison de leur matériau constitutif ce sont elles qui assurent la fonction anti glissement.
La figure 3 montre que dans cette réalisation le bord libre du corps tubulaire axial 2 comporte un crénelage composé de quatre séries Cl à C4 de créneaux 8 ayant une largeur constante E. En outre, et il s'agit là d'une caractéristique importante, dans chacune des 5 séries, les créneaux 8 ont une hauteur qui va en croissant avec une valeur constante. Pour former le dispositif, il faut disposer bout à bout les corps tubulaires 2 de deux éléments, en prenant soin de les décaler angulairement afin que, comme montré à la figure 1, le créneau 8h le plus haut de chaque série soit en 10 face du créneau 8b le plus bas du crénelage de l'élément opposé, puis de rapprocher les deux éléments pour que leurs créneaux s'interpénètrent. Si la distance S, entre le point d'appui Ti sur une surface horizontale et les gradins 6n devant recevoir un récipient, ne procure pas le rehaussement attendu, il est possible d'augmenter la valeur de S en faisant pivoter l'un des 15 éléments par rapport à l'autre d'au moins la valeur angulaire d'un créneau. Dans ce cas et comme le montre la figure 4, il se forme dans chaque série et entre les créneaux non utilisés une lumière 10, indiquant la graduation du réglage. Il ressort de ce qui précède que le dispositif selon l'invention : 20 - permet de rehausser le plan de consommation des aliments contenus dans un récipient ménager, - est réglable en hauteur par des moyens simples, - assure la stabilité de l'appui sur un plan horizontal, - maintient parfaitement le récipient, quelles que soient ses dimensions, 25 - est démontable pour en faciliter le rangement et le nettoyage.