-1- Description : La présente invention concerne une dalle transformable. Cette dernière repose sur le sol via une embase et elle est munie d'un carénage de forme pouvant permettre un assemblage relatif avec d'autres dalles. L'assemblage de plusieurs dalles peut faire office de tapis, mais chacune des dalles peut être levée individuellement à une hauteur donnée, transformant cette dernière en tabouret. De plus, l'assise escamotable de la dalle, peut être retournée pour se convertir en table. Les tabourets et les tables basses sont des produits parfaitement connus, ils permettent aux individus de se retrouver autour d'une table en famille ou entre amis de façon conviviale. Toutefois, certaines personnes disposent d'appartement avec une surface réduite et ne disposent pas de l'espace nécessaire pour le rangement et hésitent à acquérir ce type de produits en nombre. Le problème posé est de réaliser des dalles transformables agencées de sorte que leur encombrement soit réduit au maximum tout en garantissant la 15 fonction de tapis et de multiples fonctions d'assises et de tables. Selon un premier aspect de l'innovation, la dalle précitée permet de dissimuler lorsqu'elle est pliée, l'encombrement des assises et des tables, pour ne pas que leurs formes dépliées génèrent une nécessité d'espace pour le rangement. Selon un second aspect de l'invention, chaque dalle peut être dépliée 20 individuellement pour être amené à une hauteur prévue, pouvant transformer ainsi, chacune d'elle en tabouret. Selon un autre aspect d'innovation, lorsque le tabouret est déplié en hauteur, son assise qui repose alors sur la structure supérieure, peut être escamotée et retournée de manière à présenter la surface lisse qui fait office de 25 table. Selon un autre aspect d'innovation, la géométrie du carénage de la dalle admet que chaque dalle peut être assemblée à d'autres pour créer un tapis de dalle, celui-ci pouvant prendre de multiples configurations, au besoin de l'utilisateur. 30 D'autre particularités et avantages de la présente invention apparaitront dans la description qui va suivre. Aux dessins donnés à titre d'exemples non limitatif. - La figure 1 est une vue en perspective d'une dalle en position pliée. - La figure 2 est une vue en perspective d'une dalle en position dépliée 35 - La figure 3 est une vue en perspective de la pièce de blocage - La figure 4 est une vue en coupe du système de maintien en position de la pièce de blocage. -2- - La figure 5 est une vue en perspective de la partie inférieure d'une dalle en position dépliée. - La figure 6 est une vue en perspective lorsque l'ergot est dans la rainure de la bielle (5). - La figure 7 est une vue en perspective lorsque l'ergot est dans le premier état de déploiement maximum. - La figure 8 est une vue en perspective lorsque l'ergot est bloqué. - La figure 9 est une vue en perspective lorsque l'ergot est dans le second état de déploiement maximum.
En se référant aux dessins et en particulier aux figures 1 et 2 on s'aperçoit, que la dalle peut prendre deux positions, sur la figure 1 la dalle est replié sur elle même et laisse apparaître une zone supérieur en mousse, sa structure périphérique est quant à elle prévu pour s'assembler à d'autres éléments grâce à des formes qui permettent l'emboitement.
Pour utiliser la dalle en tant que tabouret, cette dernière possède des poches sur la périphérie intérieure du carénage (1). Elles permettent à l'utilisateur d'attraper avec les mains la structure supérieure(3). Pour déplier la dalle en hauteur, l'opérateur tire vers le haut la structure supérieure (3), cette action commence à lever les pieds télescopiques (5)+(6) qui sont en liaison pivot sur l'embase (2). Après que les pieds télescopiques soient dépliés en position verticale, les galets (14) montés sur leurs extrémités supérieures sont arrivés en fin de course et en buté dans la rainure de guidage de la structure supérieure(3). Suite à l'action précédente les bielles supérieures (6) translatent par rapport aux bielles inférieures (5).
Une fois arrivé à la hauteur maximum, un maintien en hauteur est réalisé grâce à un système de blocage composé de la pièce de guidage (10) et de l'utilisation d'ergots de blocage (15) eux même fixés sur les bielles (6). Le fonctionnement d'un tel système fonctionne tel qui suit : Lors de la première étape (fig.6) les bielles supérieures montent, les ergots dont elles disposent translatent dans les rainures des bielles inférieures (5) (de bas en haut). Une fois arrivé en contact avec la rainure de la pièce (10), les ergots vont induire une résultante de force perpendiculaire aux plans inclinés de la rainure de la pièce de guidage (10) ce qui va entrainer en rotation cette dernière. A l'étape suivante (cf. fig.7), l'ergot qui est toujours dans la rainure de la pièce de guidage vient se bloquer en hauteur et l'utilisateur ne peut pas monter plus haut. Le système est alors à l'état maximal de déploiement. En relâchant la structure supérieure, la bielle supérieure translate sur la bielle inférieure dans le sens inverse au précédent (de haut en bas). Les ergots de la bielle supérieure rencontrent un nouveau plan incliné qui induit alors une nouvelle rotation de la -3-- pièce de guidage (10). A cette étape de la rotation de la pièce de guidage (cf. fig.8), l'ergot viens se bloquer par obstacle dans la rainure de la pièce de guidage (10). A cet instant les pieds télescopiques (5)+(6) sont dépliés et bloqués et l'utilisateur peut prendre place sur le tabouret.
A noter, lorsque l'utilisateur relâche la partie supérieure après le blocage en hauteur, les galets de roulement (14) sont quant à eux bloqué par contact via une forme d'inclusion dans la rainure qui permet aux galets de ne pas reprendre la rainure de guidage (cf. fig.5). Pour replier la dalle, l'utilisateur tire de nouveau la partie supérieure vers le haut et de la même manière que précédemment les ergots de la bielle 6 vont induire une rotation de la pièce de guidage (10) puisque ces ergots rencontrent une fois de plus les plans inclinés de la rainure de la pièce (10). L'utilisateur rencontre ensuite un nouvel état de déploiement maximum (cf. fig.9). En relâchant à nouveau la structure supérieure, les ergots vont induire une dernière rotation de la pièce de guidage (10) mais à ce moment ci, la pièce de guidage, via la géométrie de sa rainure, n'empêche pas aux ergots de la bielle supérieure de retourner dans la rainure de la bielle inférieure, la pièce de guidage ayant parcouru depuis le début un angle de 180°. La dalle peut à ce moment être repliée car les ergots de la bielle supérieure ont retrouvés la rainure de la bielle inférieure (cf. fig.6), les pieds télescopiques se replient sur eux mêmes puis exécutent une nouvelle rotation pour s'orienter horizontalement et finalement permettre à la dalle de retrouver sa position initiale « pliée ». Au besoin, l'utilisateur peut aider les galets à retrouver les rainures de la structure supérieure en poussant à la main les pieds télescopiques.
Pour que l'alignement des rainures de la bielle (5) et de la pièce de guidage (10) soit garanti, la bielle inférieure reçoit dans un logement cylindrique un ensemble ressort (12) + bille (11) et la pièce de guidage (10) est quant à elle munie d'un perçage conique (cf.fig.4). Le système fonctionne de la manière suivante : Au moment ou les rainures de la bielle inférieure et de la pièce de guidage 30 sont alignées, l'axe fictif de l'ensemble bille + ressort de la bielle inférieure est aligné avec le logement conique de la pièce de guidage (10). Le ressort émettant un effort presseur sur la bille cette dernière vient se placer dans le logement conique de la pièce de guidage (10). Cela permet d'assurer un alignement relatif entre les rainures des pièces (5) et (10). Sans quoi, des vibrations ou d'autres facteurs 35 pourraient désaligner les rainures ce qui ne permettrai plus de garantir le bon fonctionnement du système de blocage. (cf. Figure 4)