FR2986975A1 - Fixation polyvalente d'une chaussure sur une planche de glisse - Google Patents

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Abstract

Fixation (2) d'une chaussure (4) sur une planche de glisse (1) comprenant un dispositif de retenue avant (21) prévu pour l'ascension de pente, le dispositif de retenue avant comportant un mécanisme d'accroche (21-1a, 21-1b) de la chaussure définissant un axe d'articulation (Ya) autour duquel pivote la chaussure lors de la montée et un châssis (21-2a, 21-2b) supportant le mécanisme d'accroche (21-1a, 21-1 b), Le châssis (21-2a, 21-2b) est solidarisé avec la planche de glisse (1), de manière amovible, par des moyens de fixation (40, 50, 60) étant continuellement solidaires du châssis (21-2a, 21-2b) ou de la planche de glisse (1).

Description

Fixation polyvalente d'une chaussure sur une planche de glisse La présente invention concerne une fixation d'une chaussure sur une planche de glisse comprenant un dispositif de retenue avant prévu pour l'ascension de pente.
La pratique du ski de randonnée est de plus en plus recherchée par les skieurs. Cette pratique consiste à monter au sommet de montagne en dehors des pistes pour en redescendre par des voies damées ou non. Cette pratique nécessite des exigences différentes en fonction que le skieur monte ou descente. Pour permettre cette pratique, plusieurs fixations polyvalentes ont été conçues afin de permettre l'ascension et la descente de sommets. Une première solution comprend un dispositif de retenue avant et un dispositif de retenue arrière, ces deux dispositifs de retenue étant conçus, de manière classique, pour la descente. Cette solution consiste à fixer ces deux dispositifs de retenue sur une plaque support montée rotative par rapport au ski, autour d'un axe transversal situé devant le dispositif de retenue avant. Cette fixation comprend également un système de verrouillage permettant de solidariser la plaque support avec le ski. Ainsi, en configuration montée, le skieur déverrouille la plaque ce qui libère la rotation de la chaussure autour de l'axe transversal. Le skieur peut donc grimper des pentes raides. A l'inverse, en descente, il verrouille la plaque ce qui assure un très bon maintien de la chaussure sur le ski. Le skieur bénéficie alors d'une fixation adaptée pour la descente puisque les dispositifs de retenue ont été conçus pour cela. Ce type de fixation apporte une commodité éprouvé de chaussage et respecte les normes de sécurité liées au ski alpin. Une telle fixation est décrite dans le document WO-A2011/124785. Ce type de fixation est optimum pour la descente mais pénalise fortement la montée du fait que cette fixation est relativement lourde. Elle est intéressante pour de faibles ascensions ou des ascensions occasionnelles, mais ne l'est plus lors d'ascension plus longue. Une deuxième solution, développée par la société DYNAFIT®, comprend un dispositif de retenue avant et un dispositif de retenue arrière, ces deux dispositifs de retenue, très légers, étant conçus principalement pour la montée. Le dispositif de retenue avant est muni de deux pointes mobiles transversalement au ski. L'enclenchement du mécanisme de retenue provoque le rapprochement des deux pointes afin qu'elles se logent dans des trous ménagés dans les parties latérales avant de la semelle d'une chaussure de ski spécifique. Le dispositif de retenue arrière est quand à lui configurable pour, d'une part, servir de cale de montée, lors de l'ascension de pente et, d'autre part, pour assurer le maintien du talon de la chaussure de ski, lors de la descente. En configuration descente, le dispositif de retenue arrière intègre un mécanisme permettant le déclenchement de la fixation lors d'un mouvement transversal accidentel du pied afin d'éviter la blessure du skieur. Une telle fixation est décrite dans le document EP-A-0 199 098. Il convient de noter que le dispositif de retenue avant et le dispositif de retenue arrière sont directement fixés sur le ski.
Ce type de fixation est très avantageux pour la montée du fait de la légèreté. Néanmoins, le maintien de la chaussure sur le ski en descente est moins performant qu'une fixation alpine standard, par exemple, en ce qui concerne la commodité de chaussage ou la qualification en termes de sécurité pour une pratique de ski alpin. De plus, les deux dispositifs de retenue ont été conçus pour pouvoir répondre aux exigences normatives minimales pour le ski de descente. En conséquence, cette conception est surdimensionnée pour l'ascension puisque les contraintes associées à la fixation sont moins fortes que pour la descente. Cela se traduit par du poids supplémentaires au niveau des dispositifs de retenue et plus particulièrement concernant le dispositif de retenue arrière, ce qui est au détriment de la montée. Bien que plus léger que le cas précédent, ce dispositif est encore relativement lourd. Le document WO 2009/121187 décrit une solution alternative pour réaliser un dispositif de retenue avant conçu pour la montée. Ce dispositif comprend un mécanisme d'accroche de la chaussure constitué de deux pointes mobiles transversalement au ski et un châssis supportant le mécanisme d'accroche. Le châssis est réglable longitudinalement par rapport à une plaque fixée sur le ski. Ce réglage longitudinal est réalisé par quatre vis indépendantes passant à travers quatre trous du châssis et coopérant avec le filetage de trous de la plaque, ces trous étant disposés selon un alignement longitudinal et espacés d'un incrément définissant la précision du réglage. En variante, le dispositif peut comprendre des moyens mécanique, type levier, permettant de déplacer le châssis par rapport à la plaque afin d'enclencher la chaussure dans le dispositif de retenue arrière. Ce type de dispositif de retenue avant est, comme précédemment, conçu pour être polyvalent et être utilisé à la fois pour la montée et la descente. L'ajustement de la position longitudinale du dispositif avant est une fonction supplémentaire permettant au skieur de régler sa fixation pour sa sortie. Certains documents suggèrent l'utilisation d'un même ski pour des pratiques de ski différentes. Par exemple, pour passer d'une pratique de ski de piste à une pratique de ski de fond ou encore, pour passer d'une pratique de ski de piste à une pratique de télémark. En aucun cas, les fixations décrits dans ces documents sont optimum pour la montée ou, tout au moins, comprennent un mécanisme d'accroche de la chaussure définissant un axe d'articulation autour duquel pivote la chaussure lors de la montée. En général, ces documents prévoient un dispositif de retenue avant relativement lourd et rigide, ce qui pénalise fortement la pratique du ski de randonnée lors des montées. Le but de l'invention est de proposer un système de fixations résolvant les problèmes précédents. Un but est notamment de proposer un système de fixations amélioré permettant d'optimiser à la fois la montée et la descente. Un autre but de proposer une fixation améliorée, conçue pour l'ascension de pente. Un autre but est de faciliter la mise en place d'une fixation.
Un autre but est de fiabiliser l'accroche des éléments d'une fixation. L'invention propose une fixation d'une chaussure sur une planche de glisse comprenant un dispositif de retenue avant prévu pour l'ascension de pente, le dispositif de retenue avant comportant un mécanisme d'accroche de la chaussure définissant un axe d'articulation autour duquel pivote la chaussure lors de la montée et un châssis supportant le mécanisme d'accroche. La fixation est caractérisée en ce que le châssis est solidarisé avec la planche de glisse, de manière amovible, par des moyens de fixation étant continuellement solidaires du châssis ou de la planche de glisse.
Ainsi, cette solution permet de retirer très facilement le dispositif de retenue avant pour le remplacer par un autre. Ainsi, le skieur peut choisir la meilleure fixation en fonction du moment de sa sortie : fixation optimisée pour la montée ou fixation optimisée pour la descente. La fixation non utilisée est alors rangée dans le sac à dos, endroit où le skieur est plus prompt à supporter une charge sans fatigue importante. En effet, le poids additionnel est moins gênant à la montée, s'il est porté dans le dos. En fait, on s'est rendu compte que ce qui est important à la montée, c'est de réduire au maximum le poids soulevé par les pieds. Pour monter une pente, chaque pas demande un effort important au skieur. La fatigue est d'autant plus rapide et importante que la charge, portée au niveau des pieds, est élevée. Ainsi, le skieur cherche à s'équiper de skis, fixations et chaussures les plus légers possibles.
A l'inverse, en descente, le skieur cherche la stabilité et une bonne tenue de la chaussure sur le ski. Ce n'est plus la légèreté qui est privilégiée mais l'accroche de la chaussure au ski. L'invention offre donc au skieur deux alternatives : privilégier la montée (au détriment de la descente) en choisissant un équipement ultra léger, ou privilégier la descente (au détriment de la montée) en choisissant un équipement plus lourd.
De plus, cette solution facilite la substitution d'un dispositif de retenue avant, prévu pour l'ascension de pente par un dispositif de retenue avant, prévu pour la descente, grâce au fait que le dispositif de retenue avant est amovible. Pour fiabiliser l'accroche des éléments d'une fixation, il est prévu de maintenir les moyens de fixation du châssis liés au dispositif de retenue avant ou à la planche de glisse. De ce fait, il n'y a pas de risque de perdre ces éléments de fixation dans la neige, notamment, lors du retrait d'un dispositif de retenue. Cela s'avère particulièrement important quand, conformément à l'invention, le skieur souhaite échanger de dispositifs de retenue, dans un endroit isolé, au sommet, souvent loin de remontées mécaniques ou autres moyens de transport alternatifs. Dans ce cas, le skieur ne souhaite pas prendre de risque de perdre un élément de fixation qui pourrait pénaliser fortement sa progression. D'autre part, en étant prévu uniquement pour la montée, le dispositif de retenue avant dédié à l'ascension peut être optimisé en termes de dimensionnement et notamment allégé. En effet, lors de la montée, le dispositif de retenue avant est moins sollicité qu'en descente. Il n'est donc pas nécessaire de le renforcer.
Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle fixation peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Les moyens de fixation sont actionnables à la main, sans l'utilisation d'un outil. - Le châssis comprend une glissière coopérant avec une plaque interface fixée sur la planche de glisse. - La longueur du châssis est inférieure ou égale à deux fois la longueur du mécanisme d'accroche. - Les moyens de fixation permettent de solidariser, par arc-boutement ou serrage, le châssis avec la planche de glisse à une position quelconque. - Le châssis comprend un moyen de positionnement apte à coopérer avec un moyen de positionnement complémentaire associé à la planche de glisse de manière à positionner le dispositif de retenue à un emplacement déterminé. Avantageusement, le moyen de positionnement et/ou le moyen de positionnement complémentaire est réglable de manière à définir plusieurs emplacements déterminés pour le dispositif de retenue. L'invention concerne également un système polyvalent de fixations permettant de supporter alternativement un dispositif de retenue avant, prévu pour l'ascension de pente et un dispositif de retenue avant, prévu pour la descente. On obtient ainsi un système optimisé à la fois pour la montée et pour la descente.
L'invention concerne également une planche de glisse équipée d'une telle fixation. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle fixation peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible : - la figure 1 est une vue en perspective d'un système polyvalent de fixations compatible avec une fixation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de coté d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de retenue avant prévu pour la montée selon l'invention ; - la figure 3 est une vue de coté d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de retenue avant prévu pour la montée selon l'invention ; - la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 2 d'un premier mode de réalisation d'un système de glissière ; - la figure 5 est une coupe analogue à la coupe selon IV-IV de la figure 2 d'un deuxième mode de réalisation d'un système de glissière ; - la figure 6 est une coupe analogue à la coupe selon IV-IV de la figure 2 d'un troisième mode de réalisation d'un système de glissière ; - la figure 7 est une vue de dessous du dispositif de retenue avant seul comprenant un premier mode de réalisation d'un système d'immobilisation longitudinal du dispositif de retenue ; - la figure 8 est une coupe selon VIII-VIII de la figure 7 du dispositif de retenue avant de la figure 7 monté sur une plaque interface ; - la figure 9 est une vue en perspective d'un dispositif de retenue avant comprenant un deuxième mode de réalisation d'un système d'immobilisation longitudinal du dispositif de retenue, monté sur une plaque interface ; - la figure 10 est une coupe selon X-X de la figure 9, le système d'immobilisation étant dans une configuration déverrouillée ; - la figure 11 est une coupe selon X-X de la figure 9, le système d'immobilisation étant dans une configuration verrouillée ; - la figure 12 est une coupe selon XII-XII de la figure 13, d'un dispositif de retenue avant comprenant un troisième mode de réalisation d'un système d'immobilisation longitudinal du dispositif de retenue, monté sur une plaque interface, le système d'immobilisation étant dans une configuration déverrouillée ; - la figure 13 est une coupe selon XIII-XIII de la figure 12 ; - la figure 14 est une coupe selon XIV-XIV de la figure 15 du dispositif de retenue avant de la figure 9, le système d'immobilisation étant dans une configuration verrouillée ; - la figure 15 est une coupe selon XV-XV de la figure 14 ; - la figure 16 est une vue de dessus d'un dispositif de retenue avant prévu pour la montée comprenant un premier mode de réalisation d'un système de positionnement du dispositif de retenue avant, monté sur une plaque interface ; - la figure 17 est une vue de dessus d'un dispositif de retenue avant prévu pour la descente comprenant le système de positionnement de la figure 16, monté sur une plaque interface ; - la figure 18 est une vue de dessous d'un dispositif de retenue avant comprenant un deuxième mode de réalisation d'un système de positionnement du dispositif de retenue avant, monté sur une plaque interface. L'invention propose une nouvelle manière de pratiquer le ski de randonnée avec pour objectif d'offrir les meilleures conditions au skieur lors des deux principales phases de sa randonnée, à savoir, la montée et la descente. Pour optimiser cette pratique, l'invention prévoit l'utilisation des mêmes skis pendant les deux phases mais ceux-ci seront équipés de fixations différentes, en fonction de la phase en cours. L'invention vise donc un système polyvalent de fixations permettant de facilement changer de fixation pour remplacer une fixation dédiée à la montée par une fixation dédiée à la descente. Les fixations actuelles ne sont pas prévues pour être démontées ou interchangeables rapidement. Certaines fixations sont conçues pour être polyvalentes et convenir à la fois pour la montée et la descente. Ce type de fixation implique nécessairement un compromis ce qui se traduit par un dimensionnement non optimum pour la montée et/ou pour la descente, notamment en terme de poids.
Dans la suite de la description, il sera fait usage de termes tels que « horizontal », « vertical », « longitudinal », « transversal », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « avant », « arrière ». Ces termes doivent être interprétés en fait de façon relative en relation avec la position normale que le dispositif de retenue occupe sur un ski, et la direction d'avancement normale du ski. La figure 1 illustre le système polyvalent de fixations de chaussure 4 (représentée aux figures 2 et 3) sur un ski 1. Le ski 1 est conçu pour recevoir alternativement une fixation de montée 2 et une fixation de descente 3. La fixation de montée 2 comprend un premier dispositif de retenue avant 21 et une première plaque interface 11, fixée sur le ski 1 par deux vis, la première plaque interface 11 supportant le premier dispositif de montée avant 21. Avantageusement, la fixation de montée 2 comprend également, une cale de montée 22 et une deuxième plaque interface 12, fixée sur le ski 1 par deux vis, la deuxième plaque interface 12 supportant la cale de montée 22. La cale de montée est destinée à maintenir un écart minimum entre le talon de la chaussure de ski et à la surface supérieure 1 a du ski. La semelle de la chaussure, au niveau du talon, vient en contact avec une butée 22-1 ce qui bloque le mouvement descendant du talon. Préférentiellement, la cale de montée 22 est réglable dans le sens où la hauteur de cale, c'est-à-dire, la distance entre la surface de contact de la butée 22-1 et la surface supérieure 1 a du ski peut être réglée. La cale de montée 22 est facultative, la fixation de montée 2 pouvant comprendre uniquement le premier dispositif de retenue avant 21. Dans une première configuration, configuration de montée, le ski 1 est équipé de cette fixation de montée 2. Il s'agit d'une fixation ultra légère, optimisée pour la montée. Dans une deuxième configuration, configuration de descente, le ski 1 est équipé d'une fixation de descente 3. Il s'agit d'une fixation de type alpin proprement dit, c'est-à-dire, d'une fixation optimisée pour la descente La fixation de descente 3 comprend un deuxième dispositif de retenue avant 31, monté sur la première plaque interface 11 décrite précédemment, et un dispositif de retenue arrière 32, monté sur la deuxième plaque interface 12 décrite précédemment. Ainsi, les première - 11 et deuxième plaques interface 12 sont communes aux deux fixations, à savoir, la fixation de montée 2 et la fixation de descente 3. En variante, ces deux plaques interface forment une seule et même pièce ou sont directement formées par le ski 1, comme illustré à la figure 6. Le deuxième dispositif de retenue avant 31 et le dispositif de retenue arrière 32 sont des dispositifs classiques, conçus et optimisés pour la descente.
L'invention permet ainsi de facilement passer de la première configuration à la deuxième configuration, sans perdre d'élément de fixation, pendant la pratique de ski de randonnée. Il est aussi intéressant de basculer de la deuxième à la première configuration bien que lors de la pratique de ski de randonnée, cette occasion se présente moins lors d'une sortie.
Les fixations de ski de randonnées de l'art antérieur sont conçues pour être polyvalentes. De ce fait, que ce soit pour la montée ou la descente, le skieur utilisera les mêmes dispositifs de retenue avant et arrière. Ainsi, il n'est pas prévu de retirer le dispositif de retenue avant et/ou le dispositif de retenue arrière, lors de la pratique de ski de randonnée. Jusqu'à présent, le skieur peut être amené à ajuster sa fixation au début d'une sortie mais dès qu'il commence sa randonnée, il ne souhaite et ne cherche pas à enlever du ski, le dispositif de retenue avant et/ou le dispositif de retenue arrière. La crainte de perdre des vis de fixation, la difficulté et l'ergonomie pour le démontage n'incitent pas à ce type d'opération consistant à retirer ces dispositifs de retenue. A ce jour, aucune fixation n'est conçue dans ce but, dans le cadre de la pratique du ski de randonnée. Cela s'avère particulièrement vrai pour les dispositifs de retenue avant, prévu pour l'ascension de pente, comportant un mécanisme d'accroche de la chaussure définissant un axe d'articulation autour duquel pivote la chaussure lors de la montée et un châssis supportant le mécanisme d'accroche. L'homme du métier préfère une solide accroche lorsque le dispositif de retenue est léger, ce qui est le cas dans les fixations prévues pour l'ascension de pente. Rendre amovible un dispositif de retenue avant prévu pour la montée constitue ainsi un paradoxe pour l'homme du métier puisqu'il préfère garder le même dispositif de retenue avant à la montée et à la descente. L'invention concerne également la définition du premier dispositif de retenue avant 21, prévu pour l'ascension de pente. Pour être optimum, ce premier dispositif de retenue avant doit être le plus léger possible. Au sens de l'invention, le premier dispositif de retenue avant comprend un mécanisme d'accroche 21-1a, 21-1b de la chaussure définissant un axe d'articulation Ya autour duquel pivote la chaussure lors de la montée et un châssis 21-2a , 21-2b supportant le mécanisme d'accroche 21-1a, 21-1b. Par contre, les dispositifs de retenue permettant une rotation de la chaussure par déformation d'une partie avant de la semelle de la chaussure, comme c'est le cas avec des fixations de télémark ou du ski fond/nordique, ne sont pas considérés comme des premiers dispositifs de retenue avant au sens de l'invention. En conséquence, la semelle de la chaussure du skieur est rigide, du type chaussure de ski alpin ou de randonnée, dont sa déformation inférieure à 5%. Les figures 2 et 3 représentent deux exemples de premier dispositif de retenue avant 21 selon l'invention. La figure 2 illustre un premier exemple. Le premier dispositif de retenue avant 21 est un dispositif de retenue avant similaire à celui décrit dans le document EP-A-0 199 098. Ce dispositif de retenue comprend un mécanisme d'accroche 21-1a comportant deux pointes 213a mobiles transversalement au ski 1 actionnées par un levier 21-4a. L'enclenchement du mécanisme d'accroche 21-1a provoque le rapprochement des deux pointes 21-3a afin qu'elles se logent dans des trous, non représentés, ménagés dans les parties latérales avant de la semelle d'une chaussure de ski spécifique 4. L'axe des trous, confondu avec l'axe des pointes 21-3a, définit l'axe d'articulation Ya de la chaussure 4. Le mécanisme d'accroche 21- la, de longueur Ll a, est fixé sur un châssis 21-2a. En variante, le châssis 21-2a est une pièce constitutive du mécanisme d'accroche 21-1a. Alternativement, on peut envisager une structure inverse où les pointes font saillie des bords avant latéraux de l'avant de la semelle d'une chaussure de ski spécifique. Ces pointes se logent alors dans des trous ménagés sur le mécanisme d'accroche. La figure 3 illustre un deuxième exemple. Le premier dispositif de retenue avant 21 comprend une plaque 21-3b montée rotative autour d'un axe Ya, par le biais d'un arbre transversal 21-4b. L'arbre 21-4b est supportée par une chape. Cette chape est fixée sur un châssis 21-2b ou forme un châssis 21-2b. L'arbre 21-4b peut être solidaire de la chape, auquel cas, c'est la plaque 21-3b qui tourne autour de l'arbre 21-4b. Alternativement, l'arbre 21-4b peut être solidaire de la plaque 21-3b auquel cas, c'est le l'arbre 21-4b qui tourne autour de son logement de la chape. Ce dispositif de retenue comprend un mécanisme d'accroche 21-1b comportant la plaque 21-3b sur laquelle s'appuie la semelle de la chaussure 4 et un moyen de maintien 21-5b de la chaussure 4 sur la plaque 21-3b. Dans cet exemple, le moyen de maintien 21-5b est réalisé par un arceau de serrage appuyant sur la face supérieure de l'extrémité avant de la semelle. D'autres moyens de maintien peuvent être envisagés comme par exemple, par une sangle. Préférentiellement, la plaque 21-3b a une faible longueur Ll b, inférieure à 5 cm, afin de ne pas alourdir la fixation. Les dispositifs de retenue avant 21 se caractérisent en ce qu'ils sont amovibles par rapport au ski 1. Dans les deux exemples précédents, le premier dispositif de retenue avant 21 est monté sur le ski par un système de glissière entre le châssis 21-2a, 21-2b du premier dispositif de retenue avant 21 et la première plaque interface 11 fixée sur le ski 1. Cette liaison assure le guidage longitudinal du premier dispositif de retenue avant par rapport au ski.
Les figures 4 à 6 représentent différents systèmes de glissière. Par choix, les systèmes de glissière sont illustrés à travers un premier dispositif de retenue avant 21 muni d'un mécanisme de d'accroche à pinces 21-1a. Bien entendu, ces systèmes sont transposables à d'autres mécanismes d'accroche. Le premier système de glissière de la figure 4 comprend la première plaque interface 11 dont la section transversale forme un « T » qui fournit deux rails de glissière latéraux 11c, 11d. De façon complémentaire, le châssis 21-2a comprend dans sa partie inférieure une platine 21-20 en forme de « C » couché, l'ouverture étant orienté vers le bas, dont les retours arrondis 21-2c, 21-2d s'engagent sur les rails de glissière latéraux 11c, 11d et coopèrent avec les rails pour permettre un déplacement du premier dispositif de retenue avant 21 seulement selon une direction longitudinale. Le deuxième système de glissière de la figure 5 est un système inverse au premier système. Le châssis 21-2a' comprend dans sa partie inférieure une platine 21-20' dont la section transversale forme un « T » inversé qui fournit deux rails de glissière latéraux 21-2c', 21-2d'. De façon complémentaire, la première plaque interface 11' a une section transversale en forme de « C » couché, l'ouverture étant orienté vers le haut, dont les retours arrondis 11c', 11d1 s'engagent sur les rails de glissière latéraux 21-2c', 21-2d' et coopèrent avec les rails pour permettre un déplacement du premier dispositif de retenue avant 21 seulement selon une direction longitudinale.
La figure 6 illustre une variante du premier système de glissière. Selon cette variante, c'est le ski 1" qui forme directement la première plaque interface. Le premier dispositif de retenue avant 21 est alors directement guidé par le ski 1". Les deux rails de glissière latéraux décrits précédemment sont formés par deux extensions 1c", 1d" du ski 1". Bien entendu, on peut envisager que le ski reproduit la plaque interface 11 similaire au deuxième système de glissière illustré à la figure 5. Au sens de l'invention, le moyen de support permettant de solidariser un dispositif de retenue 21, 22, 31,32 avec la planche de glisse est une plaque interface 11, 12 fixée sur la planche de glisse ou une partie de la planche de glisse 1" mise en forme. Pour améliorer les performances du skieur, il est préférable de ne pas trop rigidifier le ski.
En lui permettant une bonne flexion, le ski peut être au plus près de la neige, notamment sur un relief accidenté, formé de bosses. En épousant les formes du terrain, on peut obtenir un meilleur contact, une meilleure adhérence. Ainsi, pour réduire la rigidité du ski, il est préférable de concevoir des dispositifs de retenue le plus compact possible et plus particulièrement, dans le sens de la longueur. Il est donc avantageux que la longueur Lc du châssis soit inférieure ou égale à deux fois, préférentiellement 1,5 fois, la longueur L1a, L1b du mécanisme d'accroche. Avantageusement, la longueur Lc du châssis est inférieure ou égale à huit centimètres. Les systèmes de glissière illustrés précédemment ont été décrits pour un premier dispositif de retenue avant prévu pour la montée. Bien entendu, ces systèmes de glissière sont transposables à tout type de dispositif de retenue, que ce soit un dispositif de retenue avant et/ou arrière, prévu pour la montée et/ou la descente. Que ce soit pour la montée ou la descente, le premier dispositif de retenue avant 21 doit être solidarisé avec le ski 1. Les systèmes de glissière décrits précédemment permettent un guidage longitudinal, il reste alors à assurer l'immobilisation longitudinale du dispositif de 30 retenue. Les figures 7 à 15 représentent différents systèmes d'immobilisation longitudinale du premier dispositif de retenue. Tous ces systèmes comprennent des moyens de fixation étant continuellement solidaires du châssis ou du ski. Cela permet d'éviter de perdre ces moyens de fixation lors d'un changement de dispositif de retenue ce qui est particulièrement 35 important pour la pratique de ski de randonnée du fait d'évoluer dans un environnement isolé. Comme précédemment, ces systèmes d'immobilisation longitudinale sont illustrés à travers un premier dispositif de retenue avant 21 muni d'un mécanisme de d'accroche à pinces 21-1a mais sont transposables à d'autres mécanismes d'accroche.
Les figures 7 et 8 illustrent un premier mode de réalisation. Ce système d'immobilisation 40, décrit ci-après, est similaire à celui décrit dans le document FR-A-2873592. Dans l'exemple illustré, un arbre 41 est monté rotatif sur le châssis 21-2a, autour d'un axe médian longitudinal X41. Dans une partie centrale, l'arbre 41 comporte de lames 42, perpendiculaires à l'axe de l'arbre 41, chaque lame 42 ayant une portion excentrique 42a s'étendant transversalement à l'arbre 41. Ces lames sont dimensionnées de manière à ce qu'en fonction de la position angulaire de l'arbre 41, soit la portion excentrique 42a fait saillie d'une face inférieure 21-23 du châssis, soit la portion excentrique 42a est escamotée à l'intérieur d'un logement 43 du châssis. De plus, la largeur des lames 42 est légèrement inférieure à la largeur de fentes transversales 11-1 disposées sur la face supérieure de la première plaque interface 11 et alignées selon l'axe médian longitudinal de la première plaque interface. La largeur et la profondeur d'une fente transversale 11-1 permettent de recevoir la portion excentrique 42a d'une lame 42. L'espacement entre deux fentes transversales 11-1 est le même que l'espacement entre deux lames 42.
Ainsi, l'immobilisation du premier dispositif de retenue est déterminée par la position angulaire de l'arbre 41. Lorsque ce dispositif de retenue est dans une configuration de verrouillage, les lames 42 coopèrent avec les fentes 11-1 de la première plaque interface 11. Lorsque ce dispositif de retenue est dans une configuration déverrouillée, les lames 42 sont escamotées dans leur logement 43.
Pour manoeuvrer l'arbre 41, celui-ci comprend une manette 44 s'étendant transversalement. La rotation de la manette 44 est bloquée dans une direction contre une face supérieure du châssis 21-2a. Lorsque la manette 44 est en contact avec cette face supérieure, le premier dispositif de retenue est dans une configuration de verrouillage. L'arbre 41 est également muni d'un moyen de rappel 45 permettant de ramener la manette 44 contre la face supérieure du châssis. Ce moyen de rappel 45 est, par exemple, un ressort de torsion enroulé autour de l'arbre 41 dont une extrémité est solidaire de l'arbre 41 et l'autre extrémité, solidaire du châssis 21-2a. Ainsi, sans action de l'utilisateur, le premier dispositif de retenue est dans une configuration de verrouillage stable, la manette 44 en contact avec la face supérieure du châssis. Si l'utilisateur souhaite déverrouiller le dispositif de retenue, il tourne la manette 44 d'un angle suffisant pour libérer les lames 42. Tant qu'il maintient la position angulaire de l'arbre 41, via la manette, le premier dispositif de retenue reste déverrouillé. Dès qu'il relâche la manette 44, le moyen de rappel 45 conduit la manette contre la face supérieure du châssis, le premier dispositif de retenue revient alors dans la configuration de verrouillage stable. Le système d'immobilisation 40 comprend l'arbre 41, les plaques 42, la manette 44, le moyen de rappel 45 et les fentes 11-1 de la plaque interface 11. Ce mécanisme de verrouillage est simple, intuitif et facile à manipuler, notamment avec des gants de ski, et ne nécessite aucun outil. Tous les éléments du mécanisme sont continuellement solidaires du châssis ce qui permet d'éviter toute perte d'élément dans la neige lors du changement du dispositif de retenue. Les figures 9 et 11 illustrent un deuxième mode de réalisation correspondant au système d'immobilisation 50 décrit ci-après. Le châssis 21-2a comprend au moins un bloqueur 51c, 51d monté rotatif autour d'un arbre 52c, 52d solidaire du châssis et orienté selon un axe parallèle à l'axe longitudinal médian du châssis. Le bloqueur 51c, 51d comprend une face d'accroche 53c, 53d destinée à venir en contact avec une face supérieure 11-2c, 11-2d de la plaque interface 11. La face supérieure 11-2c, 11-2d correspond sensiblement à la face supérieure d'un rail de glissière 11c, 11d. Le bloqueur 51c, 51d passe à travers une ouverture 54c, 54d du châssis 21-2a. Ainsi, l'immobilisation du dispositif de retenue est déterminée par la position angulaire du bloqueur 51c, 51d. Lorsque le premier dispositif de retenue est dans une configuration de verrouillage, la face d'accroche 53c, 53d du bloqueur 51c, 51d interfère avec la face supérieure 11-2c, 11-2d de la première plaque interface 11. Pour améliorer le cramponnage, la face d'accroche 53c, 53d peut être striée. L'interférence et l'immobilisation est réalisée par serrage du rail de glissière latéral 11c, 11d entre d'un coté cette face d'accroche 52c, 52d et, de l'autre coté, par le rebord 21-2c, 21-2d du châssis 21-2a. Lorsque le premier dispositif de retenue est dans une configuration déverrouillée, la face d'accroche 53c, 53d est dégagée de la face supérieure 11-2c, 11-2d. Le châssis peut glisser librement le long de la première plaque interface 11. Pour actionner et maintenir en position le bloqueur 51c, 51d, le châssis supporte un mécanisme 59 de type genouillère. Le bloqueur 51c, 51d est relié à une pièce d'actionnement 54 par une biellette 55c, 55d. La biellette 55c, 55d est articulée d'un coté, autour d'un arbre 56c, 56d fixée sur le bloqueur 51c, 51d et, de l'autre coté, autour d'un arbre 57c, 57d fixée sur la pièce d'actionnement 54. La pièce d'actionnement 54 est mobile verticalement, selon une direction perpendiculaire à la face supérieure 21-21 du châssis 212a. Le déplacement vertical de la pièce d'actionnement 54 est guidé par un arbre 58 passant par un trou central traversant 54-1 de la pièce d'actionnement 54. L'arbre 58 est solidaire du châssis 21-2a et s'étend verticalement, selon une direction médiane et perpendiculaire à la face supérieure 21-21 du châssis 21-2a. Tous les arbres 52c, 52d, 56c, 56d, 57c, 57d sont parallèles entre eux et sont orientés selon un axe parallèle à l'axe longitudinal médian du châssis. Le fonctionnement est le suivant. Lorsque la pièce d'actionnement 54 s'écarte du châssis 21-2a, la biellette 55c, 55d entraîne la rotation du bloqueur 51c, 51d autour de son arbre 52c, 52d, dans un sens provoquant l'éloignement de la face d'accroche 53c, 53d de la face supérieure 11-2c, 11-2d. Cette manoeuvre déverrouille la translation du premier dispositif de retenue. A l'inverse, lorsque la pièce d'actionnement 54 se rapproche du châssis 21-2a, la biellette 55c, 55d entraîne la rotation du bloqueur 51c, 51d autour de son arbre 52c, 52d, dans l'autre sens, provoquant le rapprochement de la face d'accroche 53c, 53d de la face supérieure 11-2c, 11-2d. Cette manoeuvre verrouille la translation du premier dispositif de retenue. Les éléments du mécanisme 59 sont disposés de manière à ce que la configuration de verrouillage soit autobloquante. Pour cela, on verrouille le mécanisme en descendant la pièce de manoeuvre 54. Ainsi, lorsque la pièce de manoeuvre 54 est sensiblement en contact avec la face supérieure 21-21 du châssis, l'arbre 57c, 57d est à la même position verticale ou plus proche de la face supérieure 21-21 que l'arbre 56c, 56d. De plus, la position transversale de l'arbre 56c, 56d est sensiblement du même coté que la position transversale de la face d'accroche 53c, 53d par rapport à la position transversale de l'arbre 52c, 52d. En conséquence, la rotation du bloqueur 51c, 51d tendant à déverrouiller le premier dispositif de retenue est bloquée du fait que la biellette entraîne la descente limitée de la pièce de manoeuvre 54, celle-ci venant en butée contre la face supérieure 11-2c, 11-2d du châssis. Pour déverrouiller le système, il suffit de remonter la pièce de manoeuvre 54 ce qui provoque la rotation du bloqueur 51c, 51d dans le sens du déverrouillage.
Le système d'immobilisation 50 comprend au moins un bloqueur 51c, 51d, au moins un arbre 52c, 52d, le mécanisme 59 et au moins une face supérieure 11-2c, 11-2d d'un rail de glissière 11c, 11d de la plaque interface 11. Le système d'immobilisation 50 comprend un ou plusieurs bloqueurs 51c, 51d. Ce deuxième mode de réalisation est avantageux car l'immobilisation longitudinale du premier dispositif de retenue peut être réalisée à une position longitudinale quelconque, contrairement au premier mode de réalisation dont les positions de verrouillage sont déterminées par rapport à l'intervalle ou le pas entre deux fentes 11-1. Il est à noter que ce mode de réalisation permet d'utiliser un système de glissière classique, éprouvé. De plus, ce mécanisme de verrouillage présente un faible risque de déverrouillage involontaire du fait que la gravité tend à maintenir la pièce de manoeuvre dans la position de blocage. Il est, par ailleurs, simple, intuitif et facile à manipuler, notamment avec des gants de ski, et ne nécessite aucun outil. Tous les éléments du mécanisme sont continuellement solidaires du châssis ce qui permet d'éviter toute perte d'élément dans la neige lors du changement du dispositif de retenue. Un autre avantage vient du fait que le mécanisme est moins sensible au gel ou à la neige pouvant gêner le fonctionnement du mécanisme, contrairement au premier système d'immobilisation décrit précédemment. En effet, les fentes 11-1 de la première plaque interface forment des réservoirs. Elles peuvent donc être obturées par de la neige ou de la glace, du fait de l'environnement, ce qui peut perturber le fonctionnement du premier système d'immobilisation.
Un troisième mode de réalisation de l'immobilisation longitudinale d'un premier dispositif de retenue est illustré aux figures 12 à 15. Cette solution propose un système d'immobilisation 60 assurant un blocage par arc-boutement, couplé avec un mécanisme 65 pour maintenir l'arc-boutement.
Dans cette variante, le système de glissière diffère des systèmes décrits précédemment car le guidage n'est pas uniquement longitudinal, quand le châssis 21-2a coopère avec la plaque interface 11, il peut s'incliner légèrement d'un angle a, par rapport à la face supérieure 1 a du ski. Cette latitude est obtenue par une forme spécifique des deux retours arrondis 21-2c, 21-2d du châssis 21-2a coopérant avec les deux rails de glissière latéraux 11c, lld de la plaque interface 11. Pour simplifier la description, un seul retour arrondi 21-2c est décrit. Même si ce troisième mode de réalisation pourrait fonctionner avec un système coopérant avec un seul des rails de glissière latéraux 11c, 11d, il est préférable d'avoir un système symétrique, coopérant avec les deux rails de glissière latéraux 11c, 11d. Le déplacement vertical du rail de glissière 11c est limité vers le haut par une surface supérieure 61 du retour arrondi 21-2c et, vers le bas, par une surface inférieure 62 du retour arrondi 21-2c. Dans ce mode de réalisation, contrairement aux autres systèmes de glissière, les surfaces supérieure - 61 et inférieure 62 ne forment pas un plan mais deux plans inclinés.
La surface supérieure 61 comprend un premier plan supérieur avant 61-1, incliné d'un angle a, dans le sens trigonométrique, par rapport à la face supérieure 21-21 du châssis 212a. Ce premier plan supérieur avant 61-1 se poursuit par un deuxième plan supérieur arrière 61-2, parallèle à la face supérieure 21-21. Le premier plan supérieur avant 61-1 et le deuxième plan supérieur arrière 61-2 sont sécants selon une génératrice 61-3.
La surface inférieure 62 comprend un premier plan inférieur avant 62-1, parallèle à la face supérieure 21-21 du châssis 21-2a. Ce premier plan inférieur avant 62-1 se poursuit par un deuxième plan inférieur arrière 62-2, incliné d'un angle a, dans le sens trigonométrique, par rapport à la face supérieure 21-21. Le premier plan inférieur avant 62-1 et le deuxième plan inférieur arrière 62-2 sont sécants selon une génératrice 62-3.
Le premier plan supérieur avant 61-1 est sensiblement parallèle au deuxième plan inférieur arrière 62-2. Ces deux plans sont espacés d'une distance dl légèrement supérieure à l'épaisseur el 1 c du rail de glissière 11c. Le deuxième plan supérieur arrière 61-2 est sensiblement parallèle au premier plan inférieur avant 62-1. Ces deux plans sont espacés d'une distance égale, voire très légèrement inférieure à l'épaisseur el 1 c du rail de glissière 11c. Les génératrices 61-3 et 62-3 sont espacées d'une distance d selon un plan parallèle à la face supérieure 21-21. En conséquence, quand le premier dispositif de retenue est incliné d'un angle de a par rapport à l'horizontal, le premier dispositif de retenue est dans une configuration de déverrouillage, comme représenté à la figure 12. En effet, le rail de glissière 11c est guidé uniquement par le premier plan supérieur avant 61-1 et le deuxième plan inférieur arrière 62- 2. Or, comme l'écart entre ces deux plans est supérieur à l'épaisseur el lc du rail de glissière 11c, le châssis 21-2a peut librement coulisser longitudinalement. Pour immobiliser longitudinalement le premier dispositif de retenue, il suffit de le placer dans une configuration de verrouillage, c'est-à-dire, à le ramener à une position sensiblement horizontale. Dans cette configuration, représentée à la figure 14, la face supérieure 21-21 du châssis 21-2a, la face supérieure la du ski, la face supérieure 11-2c, 11-2d de la plaque interface sont sensiblement parallèles. De plus, le rail de glissière 11c est guidé uniquement par le deuxième plan supérieur arrière 61-2 et le premier plan inférieur avant 62-1. Or, comme l'écart entre ces deux plans est égale, voire très légèrement inférieure à l'épaisseur el 1 c du rail de glissière 11c, le châssis 21-2a est immobilisé longitudinalement. Le blocage est renforcé par le phénomène d'arc-boutement généré par les deux génératrices 61-3 et 62- 3. En variante, le verrouillage longitudinal est réalisé uniquement par l'arc-boutement. Il importe de marquer les deux génératrices 61-3 et 62-3. Elles doivent être espacées d'une distance d selon un plan parallèle à la face supérieure 21-21, être espacées d'une distance légèrement supérieure à l'épaisseur e11 c du rail de glissière 11c, lorsque le châssis est incliné et être espacées d'une distance égale, voire très légèrement inférieure à l'épaisseur el 1c du rail de glissière 11c quand le châssis 21-2a est sensiblement parallèle à la première plaque interface 11. Dans ce cas, les surfaces supérieure - 61 et inférieure 62 ne sont pas nécessairement formées de deux plans. Les génératrices peuvent être définies par deux goupilles montées transversalement. Dans l'exemple illustré à travers les figures 12 et 14, une goupille 63 transversale traverse le châssis. Cette goupille définit une autre génératrice 63-3 qui renforce ou se substitue à la génératrice 61-3. Ce principe de blocage par arc-boutement permet une immobilisation longitudinale du dispositif de retenue dans une position quelconque. Pour maintenir l'immobilisation longitudinale, il faut ajouter un mécanisme 65 permettant de maintenir la configuration de verrouillage, c'est-à-dire, l'arc-boutement. Cela revient à positionner le premier dispositif de retenue parallèle à la surface supérieure 1 a du ski. Pour cela, châssis 21-2a comprend au moins un crochet latéral 65-1c, 65-1d monté pivotant autour d'un arbre 65-2c, 65-2d solidaire du châssis. Les arbres 65-2c, 65-2d sont parallèles entre eux et sont orientés selon un axe parallèle à l'axe longitudinal médian du châssis. Le crochet latéral 65-1c, 65-1d est disposé à l'arrière du châssis. Il est ainsi éloigné, selon une direction longitudinale, de l'axe de pivot du dispositif de retenue, situé à l'avant du châssis, l'axe de pivot correspondant sensiblement au centre des deux génératrices 61-3 et 62-3. Le crochet latéral 65-1c, 65-1d comprend une pointe 65-11c, 65-11d destinée à coopérer avec la face inférieure 11-3c, 11-3d d'un rail de glissière 11c, lld de manière à bloquer la rotation du dispositif de retenue autour de son axe de pivot. Le mécanisme 65 est activé quand la position angulaire du crochet latéral 65-1c, 65-1d est telle que sa pointe 65-11c, 65-11d est apte à être en contact avec la face inférieure 11-3c, 11-3d d'un rail de glissière 11c, 11d. Cette configuration où le mécanisme 65 est activé, est représentée à la figure 15. Le mécanisme 65 est désactivé quand la position angulaire du crochet latéral 65-1c, 65-1d est telle que sa pointe 65-11c, 65-11d s'écarte du rail de glissière 11c, 11d. La pointe 65-11c, 65- 11d n'est alors plus en vis-à-vis de la face inférieure 11-3c, 11-3d d'un rail de glissière 11c, 11d. Le dispositif de retenue peut ainsi librement s'incliner autour de son axe de pivot pour atteindre la configuration de déverrouillage. Cette configuration où le mécanisme 65 est désactivé, est représentée à la figure 13.
Avantageusement, le mécanisme 65 comprend un moyen de maintien 65-4 permettant de conserver le mécanisme 65 activé, c'est-à-dire, permettant de maintenir le crochet latéral 65- 1c, 65-1d dans une position stable pour laquelle, la pointe 65-11c, 65-11d est apte à être en contact avec la face inférieure 11-3c, 11-3d d'un rail de glissière 11c, 11d. Le mécanisme 65 comprend un ou plusieurs crochets latéraux 65-1c, 65-1d.
Dans l'exemple illustré, le moyen de maintien 65-4 est une lame élastique reliant les deux crochets latéraux 65-1c, 65-1d, la lame élastique s'étendant transversalement, au-dessus des arbres 65-2c, 65-2d. Quand le mécanisme est activé, la lame élastique est plane. Pour désactiver le mécanisme, il suffit d'exercer un effort vertical vers le bas au centre de la lame élastique, ce qui a pour effet de la courber, entraînant alors la rotation des crochets latéraux 65-1c, 65-1d dans un sens permettant la libération des pointes 65-11c, 65-11d. Alternativement, le moyen de maintien 65-4 peut être réalisé par deux ressorts, chaque ressort agissant sur un crochet latéral 65-1c, 65-1d. Ainsi, l'immobilisation longitudinale du premier dispositif de retenue est réalisée par arc-boutement dont l'état est maintenu par le mécanisme 65.
Le système d'immobilisation 60 comprend les génératrices 61-3, 61-2, le mécanisme 65 et les rails de glissière 11c, 11d de la plaque interface 11. Cette solution est simple, facile à manipuler, notamment avec des gants de ski, et ne nécessite aucun outil. Tous les éléments du mécanisme sont continuellement solidaires du châssis ce qui permet d'éviter toute perte d'élément dans la neige lors du changement du dispositif de retenue. Ce système permet également une position quelconque du dispositif de retenue. Un autre avantage vient du fait que le mécanisme est moins sensible au gel ou à la neige pouvant gêner le fonctionnement du mécanisme, contrairement au premier système d'immobilisation décrit précédemment. Les systèmes d'immobilisation longitudinale illustrés précédemment ont été décrits pour un premier dispositif de retenue avant prévu pour la montée. Bien entendu, ces systèmes d'immobilisation longitudinale sont transposables à tout type de dispositif de retenue, que ce soit un dispositif de retenue avant et/ou arrière, prévu pour la montée et/ou la descente. Ils peuvent également s'adapter à d'autres systèmes de glissière. Comme nous l'avons vu précédemment, l'invention concerne le changement rapide d'une fixation 2 prévue pour la montée pour une fixation 3 prévu pour la descente. Pour cela, les dispositifs de retenue 21, 22, 31, 32 sont montés amovibles, via un système de glissière dans les exemples cités. Pour améliorer la mise en place rapide d'un dispositif de retenue à l'emplacement souhaité, il est prévu d'ajouter un système de positionnement 70e, 70f. En effet, lors de la pratique de ski de randonnée, le skieur souhaite changer rapidement de dispositifs de retenue. Il ne veut pas perdre du temps à régler/ajuster la position du dispositif de retenue venant en substitution. De plus, l'environnement, lors du changement de dispositif de retenue, n'est pas toujours propice à des réglages : emplacement fortement enneigé, pente, froid, peu de place, pas d'outils... autant de facteurs privilégiant un système de positionnement permettant un minimum d'opérations pour la mise en place du dispositif de retenue au bon emplacement, c'est-à-dire, à une position prédéterminée souhaitée par le skieur. Le système de positionnement doit être intuitif et fiable. Les figures 16 à 18 représentent différents systèmes de positionnement. Les figures 16 et 17 illustrent un premier système de positionnement 70e pour mettre en place, alternativement, un premier dispositif de retenue avant 21 prévu pour la montée, figure 16, et, un deuxième dispositif de retenue avant 31 prévu pour la descente, figure 17. Une butée 70-1e est fixée sur la face supérieure de la première plaque interface 11. Dans cet exemple, la butée 70-le est fixée par une vis 70-2e en prise avec un des trous verticaux filetés 11-5 de la première plaque interface 11, alignés selon l'axe longitudinal médian de la plaque interface. Par ailleurs, la butée 70-1e comprend également des moyens d'immobilisation en rotation de la butée par rapport à la première plaque interface 11. Dans notre exemple, la butée 70-1 e comprend des pions, non représentés, coopérant avec des fentes 11-1 disposées sur la face supérieure de la plaque première interface 11 et alignés selon l'axe longitudinal médian de la plaque interface. Une fois fixée, la butée 70-1 e forme une fourche en forme de « U » dont les deux branches 70-11e et 70-12e, de longueur Lb, sont orientés selon un axe longitudinal du système de glissière et s'étendant en direction du dispositif de retenue. La base de la fourche comprend une première surface de butée 7013e, orientée en vis-à-vis du dispositif de retenue 21, 31. La butée 70-1 e comprend des deuxièmes surfaces de butée 70-111e, 70-121e correspondant aux extrémités des branches 70-11e, 70-12e. Ces deuxièmes surfaces de butée 70-111e, 70-121e font également face au dispositif de retenue 21, 31. Ces première - 70-13e et deuxièmes surfaces de butée 70- 111e, 70-121e sont aptes à coopérer avec des surfaces de butées complémentaires, disposées sur le châssis 21-2e, 31-2e. Par ailleurs, les dispositifs de retenue avant 21, 31 se caractérisent par la précision d'une référence longitudinale permettant de positionner la chaussure à un emplacement déterminé par rapport au ski. Pour le premier dispositif de retenue avant 21 prévu pour la montée, il s'agit de l'axe d'articulation Ya. Pour le deuxième dispositif de retenue avant 31 prévu pour la descente, il s'agit d'un plan vertical Pa contre lequel bute l'avant de la semelle de la chaussure. Il importe donc de bien positionner cette référence longitudinale par rapport au ski pour obtenir les meilleures performances lors de la pratique du ski de randonnée. Pour cela, les mécanismes d'accroche 21-1e, 31-1e de la chaussure 4, définissant ces références longitudinales Ya, Pa, sont positionnés par rapport au châssis 21-2e, 31-2e de manière à déterminer une cote de référence Ce2, Ce3. Cette cote de référence Ce2, Ce3 correspond à la distance entre la référence longitudinale Ya, Pa et une surface de butée complémentaire 21-22e, 31-22e située sur la face postérieure du châssis 21-2e, 31-2e et faisant face à la butée 70-1e. Dans notre exemple, le châssis 21-2e du premier dispositif de retenue avant 21 prévu pour la montée est conçu pour que la surface de butée complémentaire 21-22e puisse venir en contact avec les deuxièmes surfaces de butée 70-111a, 70-121a. Ainsi, lorsqu'on translate le premier dispositif de retenue avant 21 le long de la première plaque interface 11, son déplacement est limité par la butée 70-1 e préalablement positionnée sur la première plaque interface 11. Lorsque premier dispositif de retenue avant 21 est en contact avec cette butée 70-1e, la référence longitudinale Ya est positionnée à un emplacement déterminé par rapport au ski. Concernant le châssis 31-2 du deuxième dispositif de retenue avant 31 prévu pour la descente, celui-ci intègre des évidements 31-23e, 31-24e pour loger les branches 7011e, 70-12e. La longueur des évidements est supérieure à la longueur Lb des branches 7011e, 70-12e de manière à ce que le déplacement du châssis 31-2e ne soit pas limité par un contact avec les deuxièmes surfaces de butée 70-111e, 70-121e mais par un contact entre la surface de butée complémentaire 31-22e et la première surface de butée 70-13e. Ainsi, lorsqu'on translate le deuxième dispositif de retenue avant 31 le long de la première plaque interface 11, son déplacement est limité par la butée 70-1 a préalablement positionné sur la première plaque interface 11. Lorsque deuxième dispositif de retenue avant 31 est en contact avec cette butée 70-1e, la référence longitudinale Pa est positionnée à un emplacement déterminé par rapport au ski. Concrètement, lors de la mise en place d'un dispositif de retenue, le skieur fait glisser le dispositif de retenue jusqu'à ce qu'il soit stopper par la butée. Le dispositif de retenue est alors positionné selon le réglage fabricant ou de l'utilisateur, pour des performances optimum.
Le système de positionnement 70e comprend le châssis 21-2e, 31-2e, la butée 70-1e et la première plaque interface 11. Cette conception du système de positionnement 70e permet d'avoir un positionnement rapide et spécifique à un dispositif de retenue avant. En effet, les surfaces en contact, lorsque les dispositifs de retenue avant sont en butée, étant différentes d'un châssis à l'autre, on peut avec une même butée 70-1e, avoir un positionnement différent entre le premier dispositif de retenue avant 21 prévu pour la montée et le deuxième dispositif de retenue avant 31 prévu pour la descente. Un premier moyen de réglage longitudinal de la référence Ya, Pa consiste à faire varier la cote de référence Cf2, Cf3.
Pour régler la position longitudinale de la référence Pa du deuxième dispositif de retenue avant 31 prévu pour la descente, il faut déplacer longitudinalement la butée 70-1e par rapport à la première plaque interface 11. Pour ajuster la position longitudinale de la référence Ya du premier dispositif de retenue avant 21 prévu pour la montée, sans modifier le réglage précédent, à savoir, la position longitudinale de la référence Pa, il faut changer la butée 70- 1 e et choisir une autre butée 70-1 e ayant une longueur Lb de branches 70-11e, 70-12e permettant le réglage souhaité. En conséquence, avec un jeu de butées 70-1e, le skieur peut affiner ses réglages pour une mise en place simple et rapide des dispositifs de retenue avant à des emplacements précis souhaités. En général, lors de la pratique du ski de randonnée, il est préférable, que la position longitudinale de la chaussure soit un peu plus en avant en montée qu'en descente. Ce système permet ce réglage. La figure 18 illustre un deuxième système de positionnement 70f. Pour ce système, le châssis d'un premier dispositif de retenue avant 21 peut être analogue au châssis d'un deuxième dispositif de retenue avant 31 en ce qui concerne le système de positionnement 70f. Aussi, la figure 18 illustre à la fois un premier dispositif de retenue avant 21 et un deuxième dispositif de retenue avant 31. Dans ce mode de réalisation, au moins une butée 70-1f est fixée latéralement sur la plaque interface 11. Dans cet exemple, la butée 70-1f est fixée par une vis 70-2f en prise avec un des trous latéraux horizontaux filetés 11-6 de la première plaque interface 11, alignés selon un axe longitudinal de la première plaque interface. La butée 70-1f entoure une partie d'un rail de glissière latéral 11c, 11d et plus particulièrement la face latérale 11-4c, 1-4d et la face inférieure 11-3c, 11-3d. La butée 70-1f comprend une surface de butée 70-13f, orientée en vis-à-vis du dispositif de retenue avant 21, 31. Par ailleurs, le châssis 21-2f, 31-2f des dispositifs de retenue avant 21, 31 est aménagé pour définir une cote de référence Cf2, Cf3 permettant de positionner la référence Ya, Pa. Dans notre exemple, cette cote de référence Cf2, Cf3 correspond à la distance entre la référence longitudinale Ya, Pa et une surface de butée complémentaire 21-22f, 31-22f située sur la face postérieure d'un retour arrondis 21-2c, 21-2d, 31-2c, 31-2d du châssis 21-2f, 31-2f et faisant face à la butée 70-1f. Ainsi, lorsqu'on translate le dispositif de retenue avant 21, 31 le long de la première plaque interface 11, son déplacement est limité par la butée 70-1f préalablement positionné sur la première plaque interface 11. Lorsque dispositif de retenue avant 21, 31 est en contact avec cette butée 70-1f, c'est-à-dire, que la surface de butée 7013f est en contact avec la surface de butée complémentaire 21-22f, 31-22f, la référence longitudinale Ya, Pa est positionnée à un emplacement déterminé par rapport au ski. En conséquence, c'est la position longitudinale de la surface de butée complémentaire 21-22f, 31-22f du châssis 21-2f, 31-2f qui est déterminante pour le positionnement de la référence longitudinale Ya, Pa. Le système de positionnement 70f comprend le châssis 21-2f, 31-2f, la butée 70-1f et la plaque interface 11. Le système de positionnement 70f comprend un ou plusieurs butées 70- 1f, par exemple, deux butées disposées de part et d'autre de la première plaque interface 11, au niveau de chaque rail de glissière 11c, 11d. Un premier moyen de réglage longitudinal de la référence Ya, Pa consiste à faire varier la cote de référence Cf2, Cf3.
Un deuxième moyen permettant ce réglage longitudinal de la référence Ya, Pa consiste à déplacer longitudinalement la butée 70-1f par rapport à la première plaque interface 11. Ce réglage affecte simultanément le positionnement des deux références Ya, Pa. En variante, on pourrait faire varier la longueur de la butée 70-1f en la fixant dans le même trou fileté 11- 6. Cette variation de longueur revient à modifier la position de la surface de butée 70-13f. Un troisième moyen pour ajuster la position longitudinale de la référence Ya, Pa consiste à ajouter une cale 70-3f, de longueur Lf, en prolongement de la surface de butée complémentaire 21-22f, 31-22f, en direction de la butée 70-1f. L'extrémité libre postérieure de la cale 70-3f forme alors une nouvelle surface de butée complémentaire 70-32f apte à coopérer avec la surface de butée 70-13f. Cette cale permet donc d'ajuster le réglage de la position d'une référence longitudinale Ya, Pa, sans affecter le réglage de la position d'une autre référence longitudinale Pa, Ya, tout en conservant le même emplacement de la butée 70-1f. Les systèmes de positionnement illustrés précédemment ont été décrits pour des 15 dispositifs de retenue avant. Bien entendu, ces systèmes de positionnement sont transposables à tout type de dispositif de retenue, que ce soit un dispositif de retenue avant et/ou arrière, prévu pour la montée et/ou la descente. L'invention propose également le procédé suivant. Lorsque le skieur souhaite échanger 20 de dispositif de retenue. Il déverrouille le système d'immobilisation. Puis, il retire le dispositif de retenue, dans notre exemple, en le faisant glisser le long du système de glissière. Ensuite, il met en place le nouveau dispositif de retenue jusqu'à la position souhaitée. Enfin, il verrouille le système d'immobilisation. Avantageusement, la mise en place du nouveau dispositif de retenue jusqu'à la position souhaitée consiste à faire glisser le dispositif de 25 retenue jusqu'à ce qu'il soit stopper par une butée. L'invention n'est pas limitée aux seuls modes de réalisation décrits précédemment et couvre toutes combinaisons possibles ou d'autres variantes telles que celles décrites ci-après.
30 Une première solution alternative consiste à ce que les dispositifs de retenue ne soient pas montés sur le ski par un système de glissière mais par un autre moyen de solidarisation. Par exemple, ce peut être par un système à baïonnette ou autre tel que décrit dans le document US-A-3 977 688. Cette solution peut permettre un montage plus rapide d'un dispositif de retenue. Le réglage longitudinal peut être, par contre, plus délicat à réaliser.
35 Une deuxième variante consiste à ce que le moyen support est spécifique à un dispositif de retenue. Par exemple, le moyen support du dispositif de retenue avant 21, prévu pour la montée n'est pas le même que moyen support du dispositif de retenue avant 31, prévu pour la descente. Cette solution permet d'envisager de conserver simultanément au moins deux dispositifs de retenue avant montés sur le ski. Cette solution alourdit le ski mais garantit encore plus contre le risque de perte. Une troisième variante consiste à ce que le système d'immobilisation longitudinale du dispositif de retenue comprend un moyen de fixation nécessitant l'utilisation d'un outil, par exemple, une vis. Dans ce cas, le système d'immobilisation comprendra un moyen de maintien empêchant la vis de s'éloigner du dispositif de retenue ou du ski. Ce moyen de maintien peut être une languette accrochée à la vis ou une butée limitant le dévissage complet de la vis. Une autre solution pour réaliser le système d'immobilisation longitudinale consiste à ce que la plaque interface comprend un pion rétractable apte à coopérer avec un alignement de trous disposés sur le châssis.

Claims (9)

  1. REVENDICATIONS1- Fixation (2) d'une chaussure (4) sur une planche de glisse (1) comprenant un dispositif de retenue avant (21) prévu pour l'ascension de pente, le dispositif de retenue avant comportant : un mécanisme d'accroche (21-1a, 21-1b) de la chaussure définissant un axe d'articulation (Ya) autour duquel pivote la chaussure lors de la montée, un châssis (21-2a, 21-2b) supportant le mécanisme d'accroche (21-1a, 21-1b), caractérisée en ce que le châssis (21-2a, 21-2b, 21-2e, 21-2f) est solidarisé avec la planche de glisse (1), de manière amovible, par des moyens de fixation (40, 50, 60) étant continuellement solidaires du châssis (21-2a, 21-2b, 21-2e, 21-2f) ou de la planche de glisse (1).
  2. 2- Fixation (2) selon la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens de fixation (40, 50, 60) sont actionnables à la main, sans l'utilisation d'un outil.
  3. 3- Fixation (2) selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que le dispositif de retenue avant (21) est monté sur le ski (1) par un système de glissière (21-2c, 11c, 21-2d, 11d ; 21-2c', 11c', 21-2d', 11d' ; 21-2c, 1c", 21-2d, 1d") entre le châssis (21-2a, 21-2b) et la planche de glisse (1) ou une plaque interface (11) fixée sur la planche de glisse (1).
  4. 4- Fixation (2) selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que la longueur (L1c) du châssis (21-2a, 21-2b, 21-2e, 21-2f) est inférieure ou égale à deux fois la longueur (L1 a, L1b) du mécanisme d'accroche (21-1a, 21-1b).
  5. 5- Fixation (2) selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que les moyens de fixation (50, 60) permettent de solidariser, par arc-boutement ou serrage, le châssis (21-2a) avec la planche de glisse (1) à une position quelconque.
  6. 6- Fixation (2) selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce que le châssis (21-2e, 21-2f) comprend une surface de butée complémentaire (21-22e, 21-22f, 7032f) apte à coopérer avec une surface de butée (70-111e, 70-121e, 70-13f) associée à la planche de glisse (1) de manière à positionner le dispositif de retenue avant (21) à un emplacement prédéterminé.
  7. 7- Fixation (2) selon la revendication précédente caractérisée en ce que la position longitudinale de la surface de butée complémentaire (21-22e, 21-22f, 70-32f) et/ou la position longitudinale de la surface de butée (70-111e, 70-121e, 70-13f) est réglable de manière à définir plusieurs emplacements déterminés pour le dispositif de retenue avant (21).
  8. 8- Ski (1) apte à recevoir alternativement : une fixation de montée (2) telle que définie dans les revendications 1 à 7 ou une fixation de descente (3), le ski comprenant au moins un moyen support (11) polyvalent commun au dispositif de retenue avant (21, 31) de chaque fixation (2, 3).
  9. 9- Ski (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le moyen support est une plaque interface (11) ou une partie de la planche de glisse mise en forme.10
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