FR2978822A1 - Conteneur pour le stockage d'elements pyrotechniques avec dispositif de deconfinement - Google Patents

Abstract

Il est proposé un conteneur (1) pour le stockage d'éléments pyrotechniques comprenant : - une partie haute dans laquelle est ménagée une ouverture destinée à être fermée par un toit (5) ; - un dispositif de déconfinement (6) fournissant une ouverture de décharge à travers laquelle l'excès de pression des gaz engendrés par l'initiation d'au moins un élément pyrotechnique peut s'échapper, le dispositif de déconfinement comprenant un élément obturateur et des moyens de verrouillage (7), l'ouverture de décharge étant fermée par l'élément obturateur, l'élément obturateur étant fermement verrouillé dans l'ouverture de décharge par l'intermédiaire des moyens de verrouillage, les moyens de verrouillage étant déverrouillés par une pression interne sur l'élément obturateur qui est inférieure à la pression d'explosion du conteneur. Le dispositif de déconfinement est tel qu'il comprend un châssis métallique (61) logé dans le volume intérieur du conteneur, le châssis présentant au moins une première portion (P1) solidaire du conteneur et au moins une seconde portion (P2) à laquelle sont solidarisés les moyens de verrouillage (7).

Description

Conteneur pour le stockage d'éléments pyrotechniques avec dispositif de déconfinement 1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine technique de l'invention est celui des conteneurs permettant de stocker et/ou de transporter des éléments pyrotechniques, par exemple, tels que des signaux de détresse de navires ayant atteint leur date limite de consommation ou une munition de guerre comportant une forte charge explosive. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif assurant le déconfinement d'un tel conteneur. 2. ARRIÈRE-PLAN TECHNOLOGIQUE Il peut arriver qu'un élément pyrotechnique soit initié de manière accidentelle dans un lieu ou dans une situation qui sortent de son cadre normal d'utilisation. Une initiation accidentelle par exemple d'un élément pyrotechnique à l'intérieur d'un conteneur de stockage va soumettre ce conteneur à une forte augmentation de sa pression interne. Les limites de résistance mécanique du conteneur sont alors rapidement atteintes. Il y a alors risque d'explosion du conteneur avec projection d'éclats. Afin d'éviter de tels inconvénients, il est connu de prévoir des moyens assurant une ouverture du conteneur (aussi appelés par la suite dispositif de déconfinement) lorsque la pression interne augmente. Le document de brevet EP1659360 décrit un dispositif de déconfinement équipant un conteneur de stockage et de transport d'éléments pyrotechniques. Le dispositif de déconfinement fournit une ouverture de décharge à travers laquelle l'excès de pression des gaz engendrés par l'initiation d'un ou plusieurs éléments pyrotechniques peut s'échapper. Le dispositif de déconfinement comprend un élément obturateur et des moyens de verrouillage. L'ouverture de décharge est fermée par l'élément obturateur.

L'élément obturateur est fermement verrouillé dans l'ouverture de décharge par l'intermédiaire des moyens de verrouillage. Les moyens de verrouillage sont déverrouillés par une pression interne sur l'élément obturateur qui est inférieure à la pression d'explosion du conteneur. Ainsi, les moyens de verrouillage sont configurés de telle sorte qu'ils se libèrent lorsque la pression à l'intérieur du conteneur dépasse un certain niveau. En libérant les moyens de verrouillage, l'ouverture de décharge est dégagée. On empêche ainsi une augmentation de la pression à l'intérieur du conteneur.

Néanmoins, ce dispositif de déconfinement connu ne présente pas un ancrage suffisamment fort face à la détonation d'un ou plusieurs éléments pyrotechniques de forte puissance. En effet, les moyens d'attache des moyens de verrouillage sur le conteneur sont fragiles. Cette rupture des moyens d'attache peut provoquer l'arrachement de l'élément obturateur, et donc d'importantes projections d'éclats. De plus, l'ouverture de décharge proposée consiste en un trou de taille réduite dans la paroi ou le toit du conteneur. Cette ouverture de décharge est donc inefficace pour évacuer rapidement un excès de pression important. C'est pourquoi afin d'éviter l'inconvénient précité, on est contraint d'augmenter le nombre d'ouvertures de décharge (c'est-à-dire le nombre de trous dans la paroi ou le toit du conteneur) ou d'agrandir la taille d'une telle ouverture. Ce qui nuit à la rigidité du conteneur. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique.

Plus précisément, dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un objectif est de fournir un conteneur de stockage d'éléments pyrotechniques répondant à toutes les réglementations en vigueur dans les domaines de l'environnement, la sécurité des travailleurs et de la sûreté des installations. Au moins un mode de réalisation particulier de l'invention a pour objectif de fournir un dispositif de déconfinement pour un tel conteneur qui soit robuste et qui permette d'évacuer rapidement et sûrement les gaz générés par l'initiation d'un ou plusieurs éléments pyrotechniques et d'éviter une fragmentation dangereuse du conteneur. Un autre objectif d'au moins un mode de réalisation de l'invention est de fournir un tel conteneur qui soit notamment bien adaptée au stockage de signaux de détresse de navires ayant atteint leur date limite de consommation. Enfin, dans au moins un mode de réalisation de l'invention, un autre objectif est de fournir un tel dispositif de déconfinement qui soit simple, aisé à mettre en oeuvre et ne faisant pas intervenir de moyens mécaniques complexes. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est proposé un conteneur pour le stockage d'éléments pyrotechniques comprenant : - une partie haute dans laquelle est ménagée une ouverture destinée à être fermée par un toit ; - un dispositif de déconfinement fournissant une ouverture de décharge à travers laquelle l'excès de pression des gaz engendrés par l'initiation d'au moins un élément pyrotechnique peut s'échapper, le dispositif de déconfinement comprenant un élément obturateur et des moyens de verrouillage, ladite ouverture de décharge étant fermée par l'élément obturateur, l'élément obturateur étant fermement verrouillé dans ladite ouverture de décharge par l'intermédiaire des moyens de verrouillage, les moyens de verrouillage étant déverrouillés par une pression interne sur l'élément obturateur qui est inférieure à la pression d'explosion du conteneur. Le dispositif de déconfinement est tel qu'il comprend un châssis métallique logé dans le volume intérieur du conteneur, ledit châssis présentant au moins une première portion solidaire du conteneur et au moins une seconde portion à laquelle sont solidarisés les moyens de verrouillage. Il est donc proposé d'équiper le conteneur avec un châssis métallique et d'utiliser ce châssis comme base d'ancrage pour les moyens de verrouillage. Il est proposé un agencement dans lequel le châssis est solidaire du conteneur et les moyens de verrouillage sont solidaires du châssis. De cette façon, on obtient une enceinte de stockage monobloc et robuste. Ainsi, en cas d'explosion d'un élément pyrotechnique à l'intérieur du conteneur, les moyens de verrouillage sont fermement retenus par le châssis. De cette façon, on évite tout risque de décrochage des moyens de verrouillage, et donc tout risque de projection de l'élément obturateur et de divers éclats via l'ouverture de décharge. De façon avantageuse, ladite ouverture ménagée dans ladite partie haute forme l'ouverture de décharge et ledit toit forme l'élément obturateur. Généralement, un conteneur comprend une ouverture ménagée dans sa partie haute. Cette ouverture est fermée par un toit. Ici, il est proposé d'utiliser le toit du conteneur comme élément obturateur. En d'autres termes, il est proposé d'utiliser l'ouverture ménagée dans la partie haute du conteneur comme ouverture de décharge.

Ainsi, et contrairement à la technique de l'art antérieur précitée, il n'est pas nécessaire de percer la structure du conteneur pour définir des ouvertures de décharge. Ceci a pour avantage de ne pas dégrader la rigidité du conteneur. De plus, la surface de l'ouverture ménagée dans la partie haute du conteneur (et qui est utilisée ici comme ouverture de décharge) est relativement grande. Ceci a donc pour avantage de permettre d'évacuer rapidement un excès de pression important. Avantageusement, ledit châssis est monté coulissant par rapport au conteneur. Ainsi, le châssis s'étend de manière coaxiale par rapport au conteneur. Le montage du châssis à l'intérieur du conteneur est donc relativement simple.

De façon avantageuse, le conteneur comprend des rails de guidage adaptés pour permettre le passage de fourche d'un véhicule de manutention. Ainsi, le conteneur peut être déplacé au moyen d'un véhicule de manutention. Avantageusement, le conteneur comprend des moyens d'aération coopérant avec lesdits rails de guidage, de façon à favoriser les échanges d'air entre l'intérieur et l'extérieur du conteneur. Il est proposé d'utiliser astucieusement les rails de guidage pour aérer le conteneur. En effet, les moyens d'aération et les rails de guidage forment ensemble des tunnels communiquant avec l'extérieur du conteneur. Les échanges d'air entre l'intérieur et l'extérieur du conteneur s'effectuent donc via les moyens d'aération et les rails de guidage. Avantageusement, ledit châssis comprend : - une base s'étendant horizontalement au voisinage du fond du conteneur ; - un premier panneau perforé fixé sur ladite base. Ainsi, il est proposé d'équiper le fond du conteneur avec une grille anti-éclats (formée par le premier panneau perforé). Ce premier panneau perforé permet donc d'empêcher la projection d'éclats vers le fond du conteneur. Comme on le verra dans la suite de la description, ce premier panneau perforé permet également de laisser couler les eaux utilisées en cas d'incendie vers le fond du conteneur, où elles sont retenues. Dans un mode de réalisation avantageux, le conteneur comprend une paroi intérieure sur laquelle est formé un épaulement périphérique destiné à recevoir ladite base lorsque ledit châssis est monté à l'intérieur du conteneur et à maintenir ladite base au-dessus du fond du conteneur, de manière à définir une zone de circulation d'air et de rétention d'eau usagée entre ladite base et le fond du conteneur. Il est proposé un agencement dans lequel la base du châssis est espacée du fond du conteneur. Le châssis repose sur un épaulement périphérique formé sur la paroi intérieure du conteneur. L'essentiel du poids du châssis est donc supporté par le conteneur. Il est donc proposé de ménager entre la base du châssis et le fond du conteneur une zone permettant : - une meilleure circulation d'air à l'intérieur du conteneur, de façon à éviter la montée en pression des gaz en cas d'incendie; - une rétention efficace en fond de conteneur des eaux utilisées en cas d'incendie, de façon à éviter l'écoulement de ces eaux en dehors du conteneur, et donc la pollution des sols. De façon avantageuse, le conteneur comprend des moyens de vidange d'eau usagée communiquant avec ladite zone de circulation d'air et de rétention d'eau usagée. Des moyens de vidange sont donc prévus pour permettre d'évacuer de manière efficace et sécurisée les eaux usagées retenues dans le fond du conteneur. Dans un premier mode de réalisation avantageux, les moyens de vidange comprennent un tube dont l'extrémité supérieure communique avec la base du châssis et l'extrémité inférieure communique avec le fond du conteneur. L'extrémité supérieure du tube est adaptée pour recevoir une buse d'aspiration d'un dispositif d'aspiration. Ainsi, pour évacuer les eaux usagées, l'opérateur ouvre la porte du conteneur et branche la buse d'aspiration sur l'extrémité supérieure du tube qui lui est facilement accessible. Dans un deuxième mode de réalisation avantageux, les moyens de vidange comprennent une ouverture ménagée dans le fond du conteneur. Cette ouverture est fermée par un bouchon qui est, par exemple, accessible par le dessous du conteneur. Ainsi, pour évacuer les eaux usagées, l'opérateur soulève le conteneur (par exemple au moyen d'un véhicule de manutention) pour accéder au bouchon, puis dévisse le bouchon.

De façon avantageuse, chaque extrémité dudit premier panneau perforé est fixée sur un plot solidaire du fond du conteneur, par l'intermédiaire de moyens de fixation.

Il est proposé ici de fixer le châssis au conteneur via le premier panneau perforé. Dans un premier mode de réalisation avantageux, chaque extrémité du premier panneau perforé comprend un élément de fixation femelle configuré pour s'amarrer à un élément de fixation mâle (qui forme ledit plot) solidaire du fond du conteneur. Dans un deuxième mode de réalisation avantageux, chaque extrémité du premier panneau perforé comprend une ouverture adaptée pour engager un plot faisant saillie et étant solidaire du fond du conteneur, chaque extrémité étant ensuite solidarisée au plot, par exemple, par l'intermédiaire d'un écrou de serrage. La fixation du châssis au conteneur est donc simple et efficace. Dans un mode de réalisation avantageux, ledit châssis comprend : - des montants, l'extrémité inférieure de chaque montant étant solidaire d'une extrémité de ladite base ; - des longerons de rigidification reliant lesdits montants. Ainsi, le châssis forme un bloc rigide. De façon avantageuse, ledit châssis comprend au moins une étagère fixée sur au moins un desdits longerons, ladite au moins une étagère s'étendant transversalement entre lesdits montants. Les éléments pyrotechniques peuvent donc être facilement rangés et classés, par exemple, selon leur catégorie. Dans un mode de réalisation avantageux, le conteneur 20 comprend trois étagères permettant de classer de bas en haut, par exemple, les trois types de produits suivants : feux de détresse à main, feux de détresse fumigènes, et feux de détresse à parachute. Avantageusement, ledit châssis comprend un second panneau perforé fixé aux extrémités supérieures desdits montants, ledit second panneau perforé s'étendant 25 transversalement entre lesdits montants. Il est donc proposé d'installer une grille anti-éclats (formée par le second panneau perforé) sous le toit du conteneur. Ainsi, dans le cas où l'ouverture ménagée dans la partie haute du conteneur est utilisée comme ouverture de décharge, le second panneau perforé permet d'empêcher la projection d'éclats à travers cette ouverture. Le 30 second panneau perforé joue également le rôle de grille anti-intrusion. 10 15 De façon avantageuse, l'extrémité supérieure de chaque montant porte des moyens de verrouillage. Avantageusement, lesdits moyens de verrouillage comprennent un ressort de traction.

Dans un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens de verrouillage sont configurés pour être mobile entre deux positions : - une position verrouillée dans laquelle lesdits moyens de verrouillage définissent et maintiennent un premier canal de ventilation d'une première hauteur entre le toit et la partie haute du conteneur ; - une position déverrouillée dans laquelle lesdits moyens de verrouillage définissent et maintiennent un second canal de ventilation d'une seconde hauteur entre le toit et la partie haute du conteneur, la seconde hauteur étant supérieure à la première hauteur. De façon avantageuse, ledit premier canal de ventilation est fermé par une grille périphérique fixe.

Ainsi, le conteneur est une enceinte entièrement fermée et sécurisée. Avantageusement, le conteneur comprend un boîtier électronique comprenant au moins l'un des moyens suivants : - des moyens de géolocalisation ; - des moyens de détection d'intrusion ; - des moyens de détection d'incendie ; - des moyens de radiocommunication ; - des moyens d'alarme. De façon avantageuse, les câbles électriques du boîtier électronique sont ménagés dans les parois du conteneur.

Avantageusement, le conteneur comprend une porte à ouverture électronique. Dans un mode de réalisation avantageux, le conteneur est réalisé en béton armé. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier d'un conteneur de stockage selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier d'un châssis selon l'invention ; - la figure 3a est une vue en coupe verticale du conteneur de la figure 1 ; - la figure 3b est une vue agrandie et partielle en coupe verticale d'un mode de réalisation particulier des moyens de fixation du châssis de la figure 2; - la figure 3c est une vue agrandie et partielle en coupe verticale d'un mode de réalisation particulier de moyens de verrouillage selon l'invention, lorsqu'ils sont dans une position verrouillée ; et - la figure 3d est une vue agrandie et partielle en coupe verticale des moyens de verrouillage, lorsqu'ils sont dans une position déverrouillée. 6. DESCRIPTION D'UN MODE DE REALISATION Il est proposé un conteneur permettant de stocker en toute sécurité des produits pyrotechniques. Le conteneur selon l'invention est apte à résister à un incendie violent et à la détonation-déflagration d'une partie ou de la totalité de la matière explosible stockée. Le conteneur selon l'invention est équipé de moyens permettant de dissiper l'augmentation du volume des gaz induit par un incendie, de moyens permettant de dissiper l'augmentation brutale des gaz induit par une détonation-déflagration et de moyens permettant de capter les éclats induits par la fragmentation des produits. La figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier d'un conteneur 1 de stockage selon l'invention. Le conteneur 1 permet le stockage d'éléments pyrotechniques tels que, par exemple, les signaux pyrotechniques des navires qui sont périmés et emballés dans des cartons clos, agrées au transport des marchandises dangereuses. Le conteneur 1 est placé par exemple sur un site industriel protégé, dans une zone à l'air libre prévue à cet effet. Le conteneur 1 est réalisé par exemple en béton armé. Le conteneur en béton armé est par exemple dimensionné pour canaliser et résister à la détonation-déflagration d'environ 50Kg de matière explosible.

Dans l'exemple illustré, le conteneur 1 est posé sur une dalle 2 en béton formée sur le sol. Dans un autre mode de réalisation, le conteneur 1 peut être directement posé sur le sol. Dans cet exemple, le conteneur 1 est de forme sensiblement parallélépipédique.

Cette forme pourrait être différente (triangulaire, sphérique,...). Le conteneur 1 comprend une ouverture d'entrée fermée par une porte 3. Dans un mode de réalisation particulier, la porte 3 respecte les normes de sûreté définies par la réglementation française en la matière. Par exemple, l'ouverture de la porte 3 s'effectue à l'aide d'une clef de sécurité électronique. Ce type de porte est bien connu de l'homme du métier et n'est donc pas décrit en détail ci-après. Le conteneur 1 comprend une partie basse 4 (aussi appelée par la suite fond du conteneur) qui repose sur la dalle 2 en béton. Le conteneur 1 comprend des parois latérales définissant une ouverture dans la partie haute du conteneur. Généralement, cette ouverture est fermée par un toit 5. Le toit 5 est réalisé par exemple en tôle. Comme on le verra ci-après, il est proposé de ne pas fermer cette ouverture, c'est-à-dire de poser le toit 5 sur la partie haute du conteneur, mais de laisser un espace de ventilation 8 entre le toit 5 et la partie haute du conteneur. Un tel espace de ventilation 8 a pour fonction de dissiper l'augmentation du volume des gaz induit par un incendie. Le conteneur 1 comprend des rails de guidage 9 ménagés dans le fond du conteneur 4. Dans cet exemple de réalisation, les rails de guidage 9 sont directement formés dans la paroi du conteneur. Par exemple, les rails de guidage 9 sont obtenus par moulage. Les rails de guidage 9 font donc partie intégrante du conteneur. Les rails de guidage 9 sont adaptés pour permettre le passage de fourche d'un véhicule de manutention. Ainsi, le conteneur 1 est équipé de moyens de préhension solide lui conférant la capacité d'être déplacé d'un endroit à un autre en toute sécurité. Avantageusement, les rails de guidage 9 traversent de part et d'autre le conteneur. Ainsi, une prise par l'avant (coté porte 3) ou l'arrière (côté opposé à la porte 3) du conteneur est possible. Le conteneur 1 comprend un dispositif de déconfinement 6 selon un mode de réalisation particulier de l'invention.

Le dispositif de déconfinement 6 fournit une ouverture de décharge (non représentée) à travers laquelle l'excès de pression des gaz engendrés par l'initiation d'un ou plusieurs éléments pyrotechniques peut s'échapper. Le dispositif de déconfinement comprend un élément obturateur et des moyens de verrouillage 7. Comme on le verra ci- après en relation avec la figure 2, les moyens de verrouillage 7 sont constitués de ressorts de traction. Bien entendu, les moyens de verrouillage 7 pourraient être constitués par tout autre moyen de rappel élastique. Dans la suite de la description, on décrit le cas particulier où l'élément obturateur est formé par le toit 5 du conteneur 1. Bien entendu, l'élément obturateur pourrait être formé par une des parois latérales du conteneur ou par le fond du conteneur. Dans ce dernier cas, le conteneur peut être par exemple monté sur des piliers en béton de façon à être surélevé par rapport au sol. Le dispositif de déconfinement 6 comprend un châssis métallique 61 logé dans le volume intérieur du conteneur 1.

Le châssis 61 est monté coulissant par rapport au conteneur 1. La forme du châssis 61 est sensiblement identique à celle du conteneur 1. Le châssis 61 présente une section horizontale définie de telle sorte que le châssis 61 peut être glissé sans frottement à l'intérieur du conteneur 1. La figure 3a est une vue en coupe verticale du conteneur 1.

Comme illustré sur la figure 3a, une fois monté, le châssis 61 s'étend verticalement de manière coaxiale par rapport au conteneur 1. De nouveau en référence à la figure 1, le châssis 61 présente une portion inférieure P1 solidaire du fond du conteneur 4 et une portion supérieure P2 à laquelle sont solidarisés les moyens de verrouillage 7. Dans un autre mode de réalisation, le châssis pourrait présenter une ou plusieurs portions solidaires d'une ou plusieurs parois latérales du conteneur. La figure 2 est une vue en perspective du châssis 61. Le châssis 61 possède une structure en tube acier. Le châssis 61 comprend une base 611 qui s'étend horizontalement par rapport au sol.

Un premier panneau perforé 612 est fixé sur la base 611. Le premier panneau perforé 612 est par exemple soudé à la base 611. Le premier panneau perforé 612 est réalisé par exemple en tôle. Avantageusement, on choisira la densité de maillage ainsi que la taille des perforations en fonction de la taille des éclats susceptibles d'être générés par la fragmentation du ou des éléments pyrotechniques stockés dans le conteneur. Ce premier panneau perforé 612 a donc pour fonction de capter les éclats induits par la fragmentation des produits. Chaque extrémité du premier panneau perforé 612 comprend une ouverture adaptée pour engager un plot 15 faisant saillie et étant solidaire du fond du conteneur.

Chaque extrémité est ensuite solidarisée au plot 15 par l'intermédiaire d'un écrou 16 de blocage. L'assemblage/désassemblage du châssis au conteneur est relativement simple, puisqu'il suffit de visser/dévisser quatre écrous 16. Ces opérations d'assemblage/désassemblage s'effectuent donc avec un nombre réduit de manipulation. Avantageusement, les plots 15 sont fixés sur les rails de guidage 9. Cet agencement permet, lorsque le conteneur 1 est soulevé par un véhicule de manutention, de concentrer les efforts engendrés par le conteneur 1 et le châssis 61 sur les fourches du véhicule de manutention. Un tel agencement permet donc une meilleure stabilité du conteneur dans la position soulevée et un transport plus sûr du conteneur. Le châssis 61 comprend quatre montants 613a, 613b, 613c et 613d qui s'étendent verticalement par rapport au sol. L'extrémité inférieure de chaque montant est solidaire d'une extrémité de la base 611. Les extrémités inférieures des montants sont par exemple soudées aux extrémités de la base 611. Les extrémités inférieures des montants pourraient être solidarisées aux extrémités de la base 611, par vissage ou par serrage. Le châssis 61 comprend une pluralité de longerons de rigidification qui s'étendent horizontalement entre les montants 613a, 613b, 613c et 613d. Les extrémités des longerons de rigidification sont par exemple soudées aux montants. De cette façon, on obtient un châssis rigide. Dans l'exemple de la figure 2, le châssis 61 comprend un premier groupe de quatre longerons de rigidification 614a, 614b, 614c et 614d montés à une hauteur H1 à partir de la base 611 du châssis. Comme illustré, le longeron de rigidification 614a relie le montant 613a au montant 613b, le longeron de rigidification 614b relie le montant 613b au montant 613c, et ainsi de suite. Ce premier groupe de longerons de rigidification forme un premier support de fixation pour une première étagère 615. La première étagère 615 est par exemple soudée aux longerons de rigidification 614a, 614b, 614c et 614d. La première étagère 615 s'étend transversalement entre les montants 613a, 613b, 613c et 613d. Dans l'exemple illustré, la première étagère 615 est constituée d'une tôle pleine. Toutefois, on préféra le mode de réalisation dans lequel la première étagère 615 est constituée d'une tôle perforée. L'utilisation d'une tôle perforée a pour avantage d'améliorer la circulation d'air à l'intérieur du conteneur. Ainsi, sur la figure 2, la première étagère 615 pourrait être remplacée par une tôle sensiblement identique au premier panneau perforé 612. Dans l'exemple de la figure 2, le châssis 61 comprend en outre un deuxième groupe de quatre longerons de rigidification montés à une hauteur H2 à partir de la base 611 du châssis. Ce deuxième groupe de longerons de rigidification forme un deuxième support de fixation pour une deuxième étagère 616.

Ainsi, les étagères 615 et 616 facilitent le rangement et le classement des éléments pyrotechniques au sein du conteneur 1. Avantageusement, le châssis 61 comprend un second panneau perforé 617 fixé aux extrémités supérieures des montants 613a, 613b, 613c et 613d. Chaque angle du second panneau perforé 617 est par exemple soudé à l'extrémité supérieure d'un montant. Le second panneau perforé 617 est réalisé par exemple en tôle. Avantageusement, on choisira la densité de maillage ainsi que la taille des perforations en fonction de la taille des éclats susceptibles d'être générés par la fragmentation du ou des éléments pyrotechniques stockés dans le conteneur. Comme illustré sur la figure 3a, le second panneau perforé 617 s'étend en dessous du toit 5. Ce second panneau perforé 617 a donc pour fonction de capter les éclats induits par la fragmentation des produits. Comme illustré sur la figure 3a, le conteneur 1 comprend un épaulement 12 périphérique. Ainsi, lorsque le châssis 61 est monté à l'intérieur du conteneur, la base 611 du châssis repose sur l'épaulement 12. La figure 3b est une vue agrandie et partielle en coupe verticale d'un mode de réalisation particulier des moyens de fixation du châssis 61 à l'intérieur du conteneur 1.

Comme illustré sur la figure 3b, l'épaulement 12 est formé dans la paroi intérieure du conteneur 1. Par exemple, cet épaulement 12 est obtenu par moulage. L'épaulement 12 permet de maintenir le châssis 61 au-dessus du fond 4 du conteneur, de façon à ménager un espace 14 libre entre le châssis 61 et le fond 4 du conteneur. Cet espace 14 libre permet d'une part de créer une aération en fond de conteneur pour dissiper l'augmentation du volume des gaz induit par un incendie, et d'autre part de retenir les eaux polluées résultant d'une intervention des services d'incendie et de secours. Cet espace 14 libre est aussi appelé par la suite zone de circulation d'air et de rétention d'eau usagée.

Comme illustré sur la figure 1, le conteneur 1 comprend des moyens de vidange 17 d'eaux usagées et des moyens d'aération 18. Les moyens de vidange 17 comprennent un tube dont l'extrémité supérieure communique avec la base du châssis et l'extrémité inférieure communique avec le fond du conteneur. L'extrémité supérieure du tube est adaptée pour recevoir une buse d'aspiration d'un dispositif d'aspiration. Ainsi, pour évacuer les eaux usagées, l'opérateur ouvre la porte 3 du conteneur est branche la buse d'aspiration sur l'extrémité supérieure du tube qui lui est facilement accessible. Les moyens d'aération 18 sont constitués d'un réseau de tubes coopérant avec les rails de guidage 9. Chaque tube comprend une extrémité ouverte sur l'intérieur du conteneur, par exemple, au voisinage de la base 611 du châssis et une autre extrémité débouchant à l'intérieur d'un des rails de guidage 9. Ainsi, les tubes 18 et les rails de guidage 9 forment ensemble des tunnels de ventilation favorisant les échanges d'air entre l'intérieur et l'extérieur du conteneur. Ces tunnels de ventilation ont pour fonction de dissiper l'augmentation du volume des gaz induit par un incendie.

Dans l'exemple de la figure 2, l'extrémité supérieure de chaque montant est relié à un ressort de traction via une patte de fixation. Comme illustré, l'extrémité supérieure du montant 613a est relié au ressort 7a via la patte de fixation 71, l'extrémité supérieure du montant 613b est relié au ressort 7b via la patte de fixation 72, et ainsi de suite. Les ressorts de traction 7a, 7b, 7c et 7d sont configurés pour se libérer (s'allonger) lorsque la pression interne sur le toit 5 atteint une pression limite (qui est inférieure à la pression d'explosion du conteneur). On choisira la force de traction des ressorts 7a, 7b, 7c et 7d en fonction de la vitesse de déconfinement désirée et de la nature des éléments pyrotechniques stockés. La figure 3c est une vue agrandie et partielle en coupe verticale d'un mode de réalisation particulier du ressort de traction 7b, lorsqu'il est dans une position verrouillée. Les ressorts de traction 7a, 7b, 7c et 7d sont dans la position verrouillée lorsque la pression interne sur le toit 5 est inférieure à la pression limite. La description qui suit s'applique de la même manière aux ressorts 7a, 7c et 7d. Comme illustré sur la figure 3b, le ressort de traction 7b comprend une extrémité solidaire de la patte de fixation 72 et une autre extrémité solidaire du toit 5.

Avantageusement, dans la position verrouillée, le ressort de traction 7b est configuré de façon à ménager un premier canal de ventilation 8 entre le toit 5 et la partie haute 11 du conteneur. Ce premier canal de ventilation 8 présente une hauteur H3 non nulle. Le toit 5 ne repose donc pas sur la partie haute 11 du conteneur. Ce premier canal de ventilation 8 a pour fonction de dissiper l'augmentation du volume des gaz induit par un incendie.

Avantageusement, le premier canal de ventilation 8 est fermé par une grille périphérique (non représentée) fixée sur la partie haute 11 du conteneur. Cette grille permet d'empêcher l'intrusion d'individus ou d'animaux dans le conteneur 1, via le premier canal de ventilation 8. Bien entendu, dans un autre mode de réalisation, le ressort de traction 7b pourrait être configuré de sorte à maintenir fermement le toit 5 contre la partie haute 11 du conteneur. Dans ce cas, il n'y aurait aucun canal de ventilation ménagé entre le toit 5 et la partie haute 11 du conteneur. La figure 3d est une vue agrandie et partielle en coupe verticale d'un mode de réalisation particulier du ressort de traction 7b, lorsqu'il est dans une position déverrouillée. Les ressorts de traction 7a, 7b, 7c et 7d sont dans la position déverrouillée lorsque la pression interne sur le toit 5 est égale ou supérieure à la pression limite. La description qui suit s'applique de la même manière aux ressorts 7a, 7c et 7d. Comme illustré sur la figure 3c, dans la position déverrouillée, le ressort de traction 7b est configuré de façon à ménager un second canal de ventilation 10 entre le toit 5 et la partie haute 11 du conteneur. Ce second canal de ventilation 10 présente une hauteur H4 supérieure à la hauteur H3 du premier canal de ventilation 8. Ce second canal de ventilation 10 a pour fonction de dissiper l'augmentation brutale des gaz induit par une détonation-déflagration. Les dimensions des premier et second canaux de ventilation 8 et 10 seront choisies en fonction de la vitesse de déconfinement désirée et de telle manière que les normes de sécurité et respect de l'environnement soient respectées. On décrit maintenant un exemple de fonctionnement du conteneur 1 conforme à l'invention tel que présenté en relation avec les figures 1 à 3d. Un opérateur ouvre la porte 3 du conteneur 1 à l'aide d'une clef de sécurité électronique. L'opérateur dispose ensuite sur les étagères métalliques 615 et 616 à claire-voie des cartons contenant des éléments pyrotechniques. Selon un premier scénario, suite à une initiation accidentelle d'un élément pyrotechnique, un incendie se déclenche à l'intérieur du conteneur 1. Les gaz engendrés par l'incendie vont être dissipés par une ventilation naturelle créée par le premier canal de ventilation 8, la zone de circulation d'air 14 et les moyens d'aération 18. Les gaz engendrés par l'incendie vont remplir l'intérieur du conteneur. La pression interne va s'accroître jusqu'à atteindre un niveau pour lequel le toit 5 va commencer à se soulever, libérant le second canal de ventilation 10 qui assure le déconfinement du conteneur 1 et empêche la destruction de celui-ci. Une fois que l'excès de pression des gaz engendrés par l'incendie a été évacué, le toit 5 revient dans sa position initiale.

Selon un deuxième scénario, suite à une explosion accidentelle d'un élément pyrotechnique à l'intérieur du conteneur 1, l'augmentation brutale des gaz induit par l'explosion va soulever le toit (qui est fermement retenu au châssis 61 via les ressorts de traction 7a, 7b, 7c et 7d), libérant ainsi le second canal de ventilation 10 qui assure le déconfinement du conteneur 1. Les panneaux perforés 612 et 617 et les étagères 615 et 616 captent l'ensemble des éclats engendrés par la fragmentation des éléments pyrotechniques. Ainsi, on évite la projection d'éclats vers l'extérieur du conteneur 1. Une fois que l'excès de pression des gaz engendrés par l'explosion a été évacué, le toit 5 revient dans sa position initiale. Avantageusement, et comme illustré sur la figure 3a, le conteneur comprend un boîtier électronique 100 comprenant au moins l'un des moyens suivants : - des moyens de géolocalisation. Les moyens de géolocalisation comprennent par exemple une puce GPS. Ainsi, il est possible de connaître précisément la position géographique du conteneur 1. Ceci est notamment utile en cas de vol du conteneur ; - des moyens de détection d'intrusion. Les moyens de détection d'intrusion comprennent par exemple des capteurs de mouvement et des capteurs à infrarouge. Ainsi, il est possible de détecter l'intrusion et/ou la présence d'un individu ou d'un animal à l'intérieur du conteneur 1. - des moyens de détection d'incendie. Les moyens de détection d'intrusion comprennent par exemple des capteurs de température et des capteurs de fumée ; - des moyens de radiocommunication. Les moyens de radiocommunication mettent par exemple en oeuvre une technologie de radiocommunication en champ proche (Wi-Fi, NFC,...) et/ou une technologie de radiocommunication du type 2G ou 3G. Ainsi, le conteneur 1 est communicant. Par exemple, il pourra communiquer avec un centre de surveillance distant. Par exemple, en cas de vol, le conteneur 1 pourra utiliser ces moyens de radiocommunication pour transmettre au centre de surveillance distant des données relatives à la position géographique du conteneur 1 (générées par les moyens de géolocalisation) ; - des moyens d'alarme. Avantageusement, les câbles électriques (non représentés) du boîtier électronique 100 sont ménagés (c'est-à-dire encastrés) dans les parois du conteneur. On évite ainsi une fragmentation dangereuse des câbles électriques. Avantageusement, l'ensemble des matériaux du conteneur 1 a une tenue au feu de deux heures.

Claims (20)

1. REVENDICATIONS1. Conteneur (1) pour le stockage d'éléments pyrotechniques comprenant : - une partie haute (11) dans laquelle est ménagée une ouverture destinée à être fermée par un toit (5) ; - un dispositif de déconfinement (6) fournissant une ouverture de décharge à travers laquelle l'excès de pression des gaz engendrés par l'initiation d'au moins un élément pyrotechnique peut s'échapper, le dispositif de déconfinement comprenant un élément obturateur et des moyens de verrouillage (7), ladite ouverture de décharge étant fermée par l'élément obturateur, l'élément obturateur étant fermement verrouillé dans ladite ouverture de décharge par l'intermédiaire des moyens de verrouillage, les moyens de verrouillage étant déverrouillés par une pression interne sur l'élément obturateur qui est inférieure à la pression d'explosion du conteneur, caractérisé en ce que le dispositif de déconfinement comprend un châssis métallique (61) logé dans le volume intérieur du conteneur, ledit châssis présentant au moins une première portion (P1) solidaire du conteneur et au moins une seconde portion (P2) à laquelle sont solidarisés les moyens de verrouillage (7).
2. 2. Conteneur selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite ouverture ménagée dans ladite partie haute forme l'ouverture de décharge et ledit toit (5) forme l'élément obturateur.
3. 3. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit châssis est monté coulissant par rapport au conteneur.
4. 4. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des rails de guidage (9) adaptés pour permettre le passage de fourche d'un véhicule de manutention.
5. 5. Conteneur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'aération (18) coopérant avec lesdits rails de guidage (9), de façon à favoriser les échanges d'air entre l'intérieur et l'extérieur du conteneur.
6. 6. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit châssis (61) comprend : - une base (611) s'étendant horizontalement au voisinage du fond du conteneur ; - un premier panneau perforé (612) fixé sur ladite base.
7. 7. Conteneur selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il comprend une paroi intérieure sur laquelle est formé un épaulement (12) périphérique destiné à recevoir ladite base lorsque ledit châssis est monté à l'intérieur du conteneur et à maintenir ladite base au-dessus du fond du conteneur, de manière à définir une zone (14) de circulation d'air et de rétention d'eau usagée entre ladite base et le fond du conteneur.
8. 8. Conteneur selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de vidange (17) d'eau usagée communiquant avec ladite zone de circulation d'air et de rétention d'eau usagée.
9. 9. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce que chaque extrémité dudit premier panneau perforé est fixée sur un plot (15) solidaire du fond du conteneur, par l'intermédiaire de moyens de fixation (16).
10. 10. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que ledit châssis (61) comprend : - des montants (613a, 613b, 613c et 613d), l'extrémité inférieure de chaque montant étant solidaire d'une extrémité de ladite base (611) ; - des longerons (614a, 614b, 614c et 614d) de rigidification reliant lesdits montants.
11. 11. Conteneur selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit châssis comprend au moins une étagère (615, 616) fixée sur au moins un desdits longerons, ladite au moins une étagère s'étendant transversalement entre lesdits montants.
12. 12. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 10 et 11, caractérisé en ce que ledit châssis comprend un second panneau perforé (617) fixé aux extrémités supérieures desdits montants, ledit second panneau perforé s'étendant transversalement entre lesdits montants.
13. 13. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure de chaque montant porte des moyens de verrouillage (7a, 7b, 7c, 7d).
14. 14. Conteneur selon la revendication 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent un ressort de traction.
15. 15. Conteneur selon la revendication 14, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage sont configurés pour être mobile entre deux positions :- une position verrouillée dans laquelle lesdits moyens de verrouillage définissent et maintiennent un premier canal de ventilation (8) d'une première hauteur (H3) entre le toit et la partie haute du conteneur ; - une position déverrouillée dans laquelle lesdits moyens de verrouillage définissent et maintiennent un second canal de ventilation (10) d'une seconde hauteur (H4) entre le toit et la partie haute du conteneur, la seconde hauteur étant supérieure à la première hauteur.
16. 16. Conteneur selon la revendication 15, caractérisé en ce que ledit premier canal de ventilation est fermé par une grille périphérique fixe.
17. 17. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier électronique (100) comprenant au moins l'un des moyens suivants : - des moyens de géolocalisation ; - des moyens de détection d'intrusion ; - des moyens de détection d'incendie ; - des moyens de radiocommunication ; - des moyens d'alarme.
18. 18. Conteneur selon la revendication 17, caractérisé en ce que les câbles électriques du boîtier électronique sont ménagés dans les parois du conteneur.
19. 19. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend une porte à ouverture électronique.
20. 20. Conteneur selon l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en ce qu'il est réalisé en béton armé.