FR2976926A1 - Caisse-outre - Google Patents

Abstract

Une caisse-outre (1) comportant une outre (2) et un emballage (3) réalisé en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, ledit emballage comportant - une paroi (4) définissant un évidement (5) pour recevoir une extrémité (6) d'outre, du type obturateur, - un volet (7) solidarisé par une ligne de pliure (8) à un rabat (9) et glissé le long de la paroi jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, - un moyen de verrouillage (10, 11, 12) du rabat pour maintenir le volet en place.

Description

CAISSE-OUTRE L'invention concerne une caisse-outre ou BIB (pour Bag-in-Box®) comportant une outre pour recevoir un fluide et un emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé. Par « fluide » on entend tout produit liquide, semi-liquide, gazeux ou pulvérulent, alimentaire ou autre, aseptique ou non. Il est connu de prévoir sur une des parois de l'emballage des prédécoupes définissant une ouverture pour permettre un accès utilisateur au robinet de l'outre située dans l'emballage. Néanmoins, l'accès peut être relativement difficile, et on a cherché à le rendre plus pratique pour l'utilisateur. Le document EP2098462 décrit un emballage avec une paroi interne, entourée par des parois externes, et définissant un évidement pour guider et recevoir un robinet d'outre. Le robinet est maintenu dans cet évidemment grâce à un volet collé contre la paroi évidée. Ce volet vient fermer la partie débouchante de l'évidement de la paroi interne. L'accès au robinet est ainsi plus aisé pour l'utilisateur, tandis que le procédé de fabrication reste relativement simple. Néanmoins, il existe un besoin pour un système de blocage de l'obturateur différent, tout en conservant un procédé de fabrication relativement simple. Il est proposé un emballage pour une caisse-outre, réalisé en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, cet emballage comportant : - une paroi définissant un évidement pour recevoir une extrémité d'outre, du type obturateur. - un volet solidarisé par une ligne de pliure à un rabat et apte à être glissé le long de la paroi jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, - un moyen de verrouillage du rabat pour maintenir le volet en place et par conséquent verrouiller l'extrémité d'outre. L'emballage est agencé de sorte que ce moyen de verrouillage du rabat permette de maintenir le volet en place.

Dans la présente demande, le volet glissé le long de la paroi jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre est parfois dit « élément de guillotine ». Ainsi, le volet vient en butée contre l'extrémité d'outre, de sorte que cette extrémité est bloquée entre le volet et un bord de l'évidement, par exemple le fond de l'évidement. Le volet est simplement introduit le long de la paroi jusqu'à atteindre l'extrémité d'outre, puis maintenu en place, de sorte que le procédé de montage peut être relativement simple à mettre en oeuvre.

Le moyen de verrouillage du rabat permet d'éviter les complications liées à un verrouillage du volet lui-même. En particulier on évite la présence de colle entre l'élément de guillotine et la paroi évidée, à proximité de l'évidement, et donc le risque de souillure de l'outre associé. Ce moyen de verrouillage peut par exemple comporter une languette par exemple en carton ondulé apte à être insérée dans une fente de la ligne de pliure entre l'élément de guillotine et le rabat articulé à l'élément de guillotine, dans une ouverture du rabat articulé à l'élément de guillotine, dans une fente d'un rabat recouvrant un rabat articulé à l'élément de guillotine, ou bien encore un rabat par exemple en carton ondulé apte à être collé à un rabat articulé à l'élément de guillotine, ou autre. On dissocie ainsi le blocage de l'extrémité d'outre et le verrouillage du volet. Le verrouillage de l'élément de guillotine est indirect et peut être relativement simple à mener.

Par « obturateur », on désigne le système de fermeture, de remplissage et/ou de vidange de l'outre. L'obturateur peut par exemple comprendre un robinet. Avantageusement et de façon non limitative, l'évidement défini dans la paroi peut déboucher sur un bord de cette paroi. L'extrémité d'outre peut ainsi être introduite relativement facilement, par exemple par gravité. Avantageusement et de façon non limitative, l'évidement peut être agencé de façon à pouvoir guider l'extrémité d'outre pour être reçue au fond de l'évidement. On peut ainsi prévoir une installation automatisée de l'outre dans l'emballage.

L'invention n'est en rien limitée aux évidements débouchants et agencés de façon à pouvoir guider un obturateur. La paroi peut par exemple comporter un évidement non débouchant, l'installation du robinet pouvant alors être manuelle. Par exemple, on peut prévoir des prédécoupes définissant un évidement dans la paroi lorsque la partie à l'intérieur des prédécoupes est retirée par un opérateur pour installer le robinet, ou bien des volets aptes à pivoter de façon à former un évidement lorsque déplacés du fait de l'installation du robinet. Dans le cas d'un évidement débouchant, le volet peut avantageusement être glissé à partir du bord de la paroi sur lequel débouche l'évidement, par exemple selon la direction de guidage de l'extrémité d'outre, de sorte que cette extrémité est bloquée entre le fond de l'évidement et l'élément de guillotine. L'invention n'est bien entendue pas limitée par le mouvement du volet avant la mise en butée, pourvu que ce mouvement soit effectué sensiblement dans le plan de la paroi évidée. Lorsque le volet est glissé le long de la paroi, il peut être en contact ou non avec cette paroi. Par exemple, on peut prévoir une paroi supplémentaire intercalée entre la paroi évidée et le volet.

Par exemple, le volet pourrait être introduit latéralement, de sorte que l'extrémité d'outre serait prise entre un bord latéral de l'évidement et le volet. Le volet peut avantageusement être inséré à l'intérieur de l'emballage, mais il n'est pas exclu que le volet soit glissé le long du côté externe de la paroi. Le rabat auquel est solidarisé le volet peut être articulé à une autre paroi que la paroi évidée, par exemple une paroi adjacente ou une paroi opposée à cette paroi évidée. Ce rabat peut alternativement être articulé à une patte de jonction collée contre une paroi adjacente à la paroi évidée. On pourrait aussi prévoir que le rabat et l'élément de guillotine articulé au rabat proviennent d'un flan distinct du flan du reste de l'emballage. On comprendra donc que par « rabat » on entend une partie en matériau rigide ou semi-rigide articulée ou non au reste de l'emballage.

On peut aussi prévoir que l'emballage comporte deux volets glissés le long de la paroi évidée jusqu'à venir en butée chacun contre une partie de l'extrémité d'outre. Chacun de ces volets peut par exemple être solidarisé par une ligne de pliure correspondante à des rabats respectifs, ces rabats étant eux mêmes articulés aux parois adjacentes de part et d'autre de la paroi évidée. Lorsque le rabat est articulé à une paroi, dite deuxième paroi, adjacente à la paroi évidée, l'emballage peut avoir une conception relativement simple et être relativement robuste. En effet, un rabat articulé à la paroi évidée et/ou un rabat articulé à la paroi opposée à la paroi évidée peuvent venir renforcer la structure de l'emballage. Avantageusement, le moyen de verrouillage comprend un deuxième rabat articulé à la paroi évidée et rabattu sur le rabat solidarisé à l'élément de guillotine, un troisième rabat articulé à une troisième paroi opposée à la paroi évidée, et rabattu sur le rabat solidarisé à l'élément de guillotine, et un quatrième rabat articulé à une quatrième paroi opposée à la deuxième paroi, et fixé par collage aux deuxième et troisième rabats. Le verrouillage du rabat solidarisé à l'élément de guillotine est ainsi relativement simple, et peut être mené de façon mécanisée. Il suffit par exemple de rabattre les deuxième et troisième rabats, de déposer de la colle sur ces deuxième et troisième rabats, puis de rabattre le quatrième rabat afin de le solidariser aux deuxième et troisième rabats.

Avantageusement, le quatrième rabat peut comporter un système d'ouverture par prédécoupes, par exemple deux lignes prédécoupées définissant une languette partageant ce quatrième rabat en deux parties fixées par collage respectivement au deuxième rabat et au troisième rabat. Ainsi, en fin de vie de la caisse-outre, l'utilisateur retire cette languette, puis ouvre les deux parties du quatrième rabat, avec les deuxième et troisième rabats collés à ces deux parties respectives, et enfin le rabat solidarisé à l'élément de verrouillage. Il peut ainsi accéder à l'outre et la séparer de l'emballage en carton à des fins de tri sélectif.

Avantageusement, le rabat solidarisé à l'élément de guillotine peut être suffisamment étendu par rapport aux surfaces sur lesquelles de la colle est déposée, par exemple ce rabat peut couvrir la totalité de la base de l'emballage. Le risque de souillure de l'outre par de la colle est très faible puisque ce rabat vient protéger l'outre de la colle. L'invention n'est en rien limitée aux verrouillages par collage. Par exemple, le moyen de verrouillage peut comprendre un deuxième rabat articulé à la paroi évidée et agencé pour coopérer avec le rabat grâce à un système de languette et d'ouverture, un troisième rabat articulé à une troisième paroi opposée à la paroi évidée, et également agencé pour coopérer avec le rabat grâce à un système de languette et d'ouverture. Un tel agencement permet de réaliser une fermeture de la caisse-outre entièrement manuelle, sans utiliser de colle ou d'adhésif. Avantageusement et de façon non limitative, l'élément de verrouillage comporte un évidement conformé pour que la mise en butée contre l'extrémité d'outre soit effectuée sur toute une portion de la section de l'extrémité d'outre. Le blocage peut ainsi être plus efficace qu'une simple mise en butée ponctuelle. Avantageusement et de façon non limitative, l'évidement de l'élément de verrouillage possède une forme de découpe adaptée pour éviter tout accrochage avec l'extrémité d'outre lors de l'introduction du volet, en particulier lorsque l'élément de verrouillage est solidarisé à un rabat articulé à une paroi adjacente. Par exemple, l'évidement peut être évasé de façon appropriée. En effet, l'élément de verrouillage est alors introduit en faisant pivoter le rabat autour de son axe d'articulation à la paroi adjacente, et une forme de découpe de l'évidement inadaptée rendrait délicate la mise en butée souhaitée du volet de verrouillage pendant sa phase de positionnement. Avantageusement et de façon non limitative, la paroi comportant un évidement est une paroi externe de l'emballage. Ainsi, l'extrémité d'outre est particulièrement accessible à l'utilisateur. Dans les exemples décrits, le nombre de paroi est de quatre, mais il va de soi que l'emballage peut avoir une base non pas rectangulaire, mais hexagonale ou autre, et que le nombre de parois peut donc être de un (`cylindre à base elliptique, par exemple circulaire), deux, trois ou bien être supérieur à quatre.

Les parois de l'emballage peuvent s'étendre suivant une même direction, par exemple une direction perpendiculaire au plan de la base de l'emballage, ou non. Par « emballage », en entend aussi bien un emballage déjà monté, que simplement jonctionné. Il est en outre proposé un flan en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, comportant une paroi définissant un évidement pour recevoir une extrémité d'outre, du type obturateur, un volet solidarisé par une ligne de pliure à un rabat et apte à être glissé le long de la paroi jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, et un moyen de verrouillage du rabat. Ce flan est conformé de sorte que ce moyen de verrouillage du rabat permette de maintenir le volet en butée contre l'extrémité d'outre. Ce flan permet après montage d'obtenir un emballage tel que décrit ci-dessus.

Il est par ailleurs proposé une caisse-outre comprenant une outre et un emballage tel que décrit ci-dessus. L'outre est installée dans l'emballage, avec une extrémité reçue dans l'évidement et en butée contre le volet. Il est en outre proposé un procédé de réalisation d'une caisse- outre, comprenant - une étape de montage d'un emballage en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, - une étape d'installation dans l'emballage d'une outre, une extrémité de l'outre, du type robinet, étant reçue dans un évidement d'une paroi de l'emballage, - une étape de glissement le long de cette paroi d'un volet jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, ce volet étant solidarisé à un rabat par une ligne de pliure, et - une étape de verrouillage de ce rabat pour maintenir le volet en butée contre l'extrémité d'outre. Ce procédé, relativement simple à mettre en oeuvre, permet de bloquer l'extrémité d'outre entre l'évidement de la paroi et le volet. Ce procédé peut être entièrement manuel, entièrement automatisé, ou bien encore en partie manuel et en partie automatisé.

Avantageusement et de façon non limitative, l'outre est installée par gravité dans l'emballage, de façon mécanisée. L'outre tombe ainsi à l'intérieur de l'emballage, l'extrémité d'outre étant guidée dans l'évidement de la paroi de l'emballage.

L'invention est illustrée ci-après à l'aide d'exemples de réalisation et en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 montre un exemple de flan permettant d'obtenir un emballage de caisse-outre, selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - Les figures 2A à 2E illustrent un procédé de réalisation d'une caisse-outre mise en forme selon le premier mode de réalisation de l'invention ; - La figure 3 illustre un exemple d'étape d'installation de l'outre, dans un procédé selon le premier mode de réalisation de l'invention; - La figure 4 montre un exemple d'emballage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - La figure 5 montre un exemple d'emballage selon un troisième mode de réalisation de l'invention, - la figure 6 montre un exemple d'emballage selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, - la figure 7 montre un exemple d'emballage selon un cinquième mode de réalisation de l'invention, - les figures 8A et 8B illustrent un procédé de fermeture d'une caisse-outre selon un autre mode de réalisation de l'invention. Les parties analogues ou similaires peuvent être indiquées par les mêmes références numériques. En référence à la figure 1, le flan 30 comporte quatre parties de fond 31, 32, 33, 34, articulée chacune à des parois respectives 4, 16, 15, 14. Ces parties de fond 31, 32, 33, 34, qui peuvent être de tout type connu de l'état de la technique, se retrouvent en position perpendiculaire aux parois latérales 4, 16, 15, 14 lorsque l'emballage est mis en forme.

Ces parois 4, 16, 15, 14 sont solidarisées entre elles grâce à une patte de jonction 25 articulée par une ligne de pliage à la paroi 4.

La paroi 4 comporte un évidement 5 débouchant sur l'un de ses bords. Un rabat 10 est articulé à cette paroi 4 le long de ce bord. Un rabat 11 est articulé à la paroi 15 opposée à la paroi 4. Deux autres rabats 9 et 12 sont articulés chacun par des lignes de pliages respectives 13, 13' aux parois 14 et 16. Un volet 7 ou élément de guillotine, est articulé par une ligne de pliage 8 au rabat 9. Ce volet 7 comporte un évidement 23. Le rabat 12 comporte deux lignes prédécoupées 17, 18 qui définissent une languette 19 située sensiblement au milieu du rabat 12. Cette languette 19 définit ainsi deux parties du rabat 12 : une partie 20 et une partie 21. En référence à la figure 2A le flan 30 a été monté de sorte que les parties de fond 31, 32, 33, 34 définissent un fond et la patte 25 a été fixée par collage à la paroi 14 de sorte que les parois 4, 16 , 15, 14 sont dressées par rapport au fond. Le rabat 10 est tout d'abord plié vers l'extérieur comme le montre la figure 2A. L'évidement 5 débouche ainsi vers une ouverture de sorte qu'une extrémité d'outre, par exemple un robinet, peut être introduit dans cette ouverture comme représenté sur la figure 3.

Le rabat 10 comporte un évidement 35 débouchant sur l'évidement 5 de la paroi 4. Cet évidement 35 permet de s'assurer de ce que la paroi 10 ne viendra pas gêner le passage du robinet lors de l'installation de l'outre. La figure 3 illustre un exemple de procédé de réalisation d'une caisse outre 1 comprenant l'emballage 3 et une outre 2. L'outre 2, du type bien connu de l'homme du métier, peut permettre de stocker du vin. L'outre 2 est amenée par un système de convoyage non représenté, puis l'obturateur 300 est guidé par un système de rails et d'entonnoir non représenté jusqu'à l'évidement 5 de la paroi évidée 4 de l'emballage 3. Avantageusement et de façon non limitative, l'outre peut ainsi être installée dans l'emballage 3 par gravité. Le volet 7 est ensuite replié par rapport au rabat 9, puis ce rabat 9 est pivoté de sorte que le volet 7 glisse le long de la paroi 4 jusqu'à venir en butée contre le robinet 300.

Ceci est également illustré par la figure 2B. Une fois le robinet introduit, le volet 7 est glissé contre la paroi 4 en faisant pivoter le rabat 9 autour de l'axe de la ligne de pliure 13. L'élément de guillotine 7 est ainsi introduit le long de la paroi 4 à l'intérieur de l'emballage. Le volet 7 est ainsi déplacé le long de la paroi, c'est-à-dire dans le plan de la paroi 4, jusqu'à arriver en butée contre le robinet. Le volet 7 comporte un évidement 23 avec une partie évasée 23', de sorte que lorsque la paroi 9 est repliée afin que le volet 7 glisse le long de la paroi 4, aucun bord abrupt ne vienne en butée contre le robinet avant que le volet ne soit correctement positionné. Sur les figures 2A à 2E, ni l'outre ni le robinet ne sont représentés pour des raisons de clarté. La figure 2C montre l'emballage lorsque le rabat 9 a été refermé et lorsque le volet 7 est positionné en butée contre le robinet. En référence à la figure 2D, les rabats 10, 11, sont repliés sur le rabat 9. Ces rabats 10, 11 permettent en particulier de renforcer la structure de l'emballage. En référence à la figure 2E, une fois les rabats 10, 11 repliés, de la colle est déposée sur ces rabats 10, 11, puis le rabat 12 est replié à son tour. Le rabat 12 est ainsi collé aux rabats 10, 11. Le rabat 9 permet notamment de protéger l'outre de la colle de sorte que l'outre est exempte de souillure de colle. La colle est déposée sur les rabats 10, 11 de sorte que seules les parties 20, 21 soient collées à ces rabats 10, 11, la languette 19 restant libre de colle. En fin de vie, une fois l'outre vidée de son contenu, par exemple du vin, l'utilisateur peut arracher la languette 19 du reste du rabat 12. Les parties restantes 20, 21 sont collées chacune à un rabat respectif 10, 11. L'utilisateur peut facilement ouvrir ces parties 20, 21 avec les rabats 10, 11 qui sont collés dessus. Le rabat 9 et le volet 7 peuvent ensuite facilement être ouverts en pivotant le rabat 9 autour la ligne de pliure 13, de sorte que l'utilisateur peut accéder à l'outre et la retirer en guidant le robinet le long de la cavité 5. L'utilisateur peut ainsi facilement séparer l'outre par exemple en complexe plastique du reste de l'emballage en carton par exemple.

L'outre et l'emballage pourront ensuite être séparés à des fins de tri sélectif. La figure 4 montre un emballage selon un autre mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, le volet ou élément de verrouillage 71 est solidarisé par une ligne de pliure 8 à un rabat 91, lequel est articulé à la paroi 15 opposée à la paroi évidée 4. Ainsi, pour glisser l'élément de guillotine le long de la paroi 4, on fait pivoter ce rabat 91. L'élément de guillotine arrive donc en quelque sorte par le haut et vient se mettre en butée contre le robinet positionné dans l'évidement de la paroi évidée 4. Dans ce mode de réalisation, l'élément de guillotine 71 comporte également un évidement 72 sensiblement symétrique, de forme adaptée pour assurer une mise en butée correcte de l'élément de guillotine contre l'obturateur. Ces bords peuvent éventuellement comporter des portions relativement abruptes. Une fois le rabat 91 replié et le volet 71 en butée contre le robinet, un rabat 111 articulé à la paroi évidée 4 et également en partie évidée, est plié contre le rabat 91. Puis un rabat 100 articulé à la paroi 16 est plié contre ce rabat 111.

Enfin, un rabat 110 est replié sur les rabats 100, 111 et 91. Ce rabat 110 comporte une ouverture 116 permettant par exemple l'introduction d'un doigt. De la même façon, le rabat 100 comporte une ouverture permettant l'introduction d'un doigt. Le rabat 110 comporte deux lignes de prédécoupe 112 et 113 entre d'une part l'ouverture 116, et d'autre part des coins respectifs du rabat 110. Ces lignes de prédécoupe 112, 113 définissent avec l'ouverture 116 deux parties de rabat 115, 114. Lorsque le rabat 100 est replié, le rabat 110 étant encore déplié, de la colle adhésive est disposée sur une partie visible de ce rabat 100, correspondant à la partie 115 du rabat 110. On s'abstiendra de coller la partie 114 directement sur le rabat 100. Ainsi, en fin de vie de la caisse-outre, lorsque l'utilisateur souhaite extraire l'outre 2 par exemple en plastique du reste de l'emballage 3 par exemple en carton, il lui suffit de défaire, en s'aidant d'un doigt introduit dans l'ouverture 116, les lignes de prédécoupe 112 et 113, de façon à séparer les parties 114 et 115 l'une de l'autre. La partie 114 désolidarisée du rabat 100 peut être facilement dépliée. La partie 115 restant collée au rabat 100 peut être dépliée avec ce rabat 100, et les rabats 111 et 91 sont également facilement dépliables. L'utilisateur peut ainsi accéder à l'outre. De la même façon que pour le premier mode de réalisation, le risque de souillure de l'outre est limité du fait des rabats 91, 111 présents sous les rabats 100 et 110 qui sont collés l'un à l'autre. En référence à la figure 5, dans ce mode de réalisation, le volet 670 destiné à être glissé le long de la paroi évidée 4 est solidarisé à un élément 650, distinct du reste de l'emballage.

Le volet évidé 670 est articulé par une ligne de pliure à un rabat 660 de cet élément 650. Des volets 652 latéraux sont également articulés au rabat 660. Le rabat 660 est percé d'une ouverture 651 suffisamment large pour permettre l'introduction d'un doigt par exemple et ainsi aider au retrait de cet élément 650.

Lorsque le robinet est introduit dans l'évidement de l'emballage, la partie 650 est positionnée au-dessus de l'emballage, comme illustré sur la figure 5, et descendue jusqu'à ce que le volet 670 vienne en butée contre le robinet. Les rabats 10, 11, 612, 613 sont alors repliés de façon à recouvrir le rabat 660 ; plus précisément, les rabats 10 et 11 sont d'abord repliés, permettant ainsi de renforcer la structure de l'emballage, puis les rabats 612 et 613 sont fixés par collage sur ces rabats 10 et 11. Le rabat 660 permet notamment de protéger l'outre de la colle. Les rabats 612, 613 comportent des lignes prédécoupées 614, 615, 617, 616 définissant sur chacun de ces rabats 612, 613 des languettes respectives 618, 619. En fin de vie du produit, l'utilisateur peut arracher ces languettes 618, 619 car ces languettes sont exemptes de colle. Il reste alors sur l'emballage le rabat 11 solidarisé à une partie du rabat 613, et à une partie du rabat 612, et le rabat 10 solidarisé à l'autre partie du rabat 613 et à l'autre partie du rabat 612. L'utilisateur peut facilement retirer ces deux ensembles de rabat et accéder à la partie 650. En introduisant un doigt dans l'ouverture 651, l'utilisateur peut retirer la partie 650 relativement facilement. L'utilisateur peut retirer l'outre du reste de l'emballage.

En référence à la figure 6, l'emballage représenté comporte cinq rabats 709, 710, 97, 98, 711. Les rabats 97 et 98 comportent chacun un volet 77, 78 destiné à venir se glisser jusqu' à venir en butée contre le robinet positionné dans l'ouverture 5. Cette mise en butée est effectuée en repliant les rabats 97, 98 le long de leurs lignes de pliure respectives articulant ces rabats 97, 98 5 aux parois 16 et 14. Une fois les rabats 97, 98 positionnés, une partie de la colle adhésive est déposée de sorte que lorsque les rabats 711, 710, 709 sont à leur tour repliés sur les rabats 97, 98, ces rabats 709, 710, 711 soient fixés par collage aux rabats 97, 98. 10 La figure 7 illustre un autre mode de réalisation dans lequel le volet 87 destiné à venir en butée contre le robinet de l'outre introduit dans l'évidement, est solidarisé à un rabat 81. Ce rabat 81 est articulé par une ligne de pliure à la patte de jonction 25. Lorsque l'emballage est monté et les parois 4, 16, 15 et 14 15 dressées par rapport au fond de l'emballage, la patte de jonction 25 est collée à la paroi 14, et le rabat 81 est collé au rabat 89 articulé par une ligne de pliure à la paroi 14. Après introduction du robinet dans l'évidement 5, le rabat 89 est pivoté autour de la ligne de pliure articulant ce rabat 89 à la paroi 14, 20 de sorte que le volet 87 est descendu jusqu'à être en butée contre le robinet introduit dans l'évidement 5. On pourra prévoir de replier le rabat 11 articulé à la paroi 15 préalablement au pivotement du rabat 89. Une fois le rabat 89 replié, et le volet 87 mis en butée contre le 25 robinet, le dernier rabat 12 est à son tour replié. Le rabat 12 comporte deux pattes 121, 122 qui sont laissées à l'extérieur de l'emballage lorsque le rabat 12 est replié. De la colle peut avoir été déposée préalablement sur ces pattes 121, 122 de sorte qu'une fois le rabat 12 replié, les pattes 121, 122 attenantes à ce rabat 12 peuvent être 30 collées sur la face extérieure de la paroi évidée 4. Dans un autre mode de réalisation non représenté, on pourrait prévoir que la patte de fixation de l'emballage ait une largeur et une forme semblables à la largeur et à la forme de la paroi évidée 4 et soit solidarisée par une ligne de pliure à la paroi 14. Ainsi, lors du montage 35 de l'emballage, cette patte de jonction est encollée, par exemple d'un trait de colle, et est fixée par collage sur la face interne de la paroi 4 ou sur la face externe de la paroi 4. La paroi 4 est donc en quelque sorte une paroi double, ce qui permet de renforcer la structure de l'emballage. Les figures 8A et 8B illustrent un autre mode de réalisation dans lequel les moyens de verrouillage n'impliquent pas de fixation par collage, mais un verrouillage mécanique, par exemple manuel. Dans cet exemple de réalisation, le volet 7' destiné à venir en butée contre le robinet est solidarisé à un rabat 9' articulé à une paroi 14' adjacente à la paroi évidée 4'. Ce rabat 9' comporte deux ouvertures en forme de demi-lune 109', 109".

Le rabat 10' articulé à la paroi 4' comporte une partie évidée 35' se prolongeant en la partie évidée 5'. Le rabat 10' comporte en outre une languette 810' en forme semi circulaire par exemple. Cette languette 810' est destinée à être positionnée dans l'ouverture 109' du rabat 9'.

De la même façon le troisième rabat 11' articulé à la paroi opposée à la paroi 4' comporte une ouverture définissant une languette 811'. Cette languette 811' est destinée à être positionnée dans l'ouverture 109" du rabat 9'. Ainsi, après installation de l'outre dans l'emballage, le rabat 9' est replié jusqu'à ce que le volet 7' vienne en butée contre le robinet. Le volet 9' est ensuite verrouillé en introduisant les languettes 810', 811' dans les ouvertures respectives 109', 109". Pour ce faire, les rabats 10', 11' sont légèrement repliés, comme le montre la figure 8A. Enfin, un rabat 812 articulé à la paroi de l'emballage opposée à la paroi 14' est à son tour replié de façon à recouvrir la base de l'emballage. Ce rabat 812 est ensuite verrouillé au reste de l'emballage par un système de patte 814 introduit dans une fente 816 sur la ligne de pliure articulant le rabat 9' au volet 14'. La patte 814 est à son tour verrouillée en introduisant une deuxième patte 815 dans une fente 817 disposée sur la ligne de pliure articulant la patte 814 au rabat 812. Le rabat 812 comporte un évidement 813 pour faciliter le déverrouillage de ce rabat 812 en fin de vie du produit.

Le système de verrouillage manuel basé sur les languettes 810' et 811' et des ouvertures 109', 109" est relativement facile à défaire, de sorte qu'un utilisateur peut facilement séparer l'outre du reste de l'emballage cartonné. Dans les modes de réalisation représentés, l'emballage 3 ne comporte pas de poignée, mais on pourrait tout à fait prévoir une poignée découpée ou prédécoupée intégrée à l'emballage 3, ou une poignée rapportée en carton, plastique ou autre, pour faciliter la préhension. L'outre peut permettre de stocker du liquide, par exemple du vin, de l'eau, de l'huile ou autre, ou bien encore des poudres, par exemple des poudres de lessives ou autre. Le fluide contenu dans l'outre peut être alimentaire ou non, aseptique ou non. De manière générale, l'invention n'est pas limitée par le liquide ou fluide pulvérulent, voire par le gaz contenu dans l'outre. L'outre peut être pleine lorsqu'elle est installée dans l'emballage.

En variante, l'outre est encore vide lors de son installation dans l'emballage, le remplissage ayant lieu ultérieurement, avec l'outre déjà installée. Pour des raisons de clarté, l'outre et le robinet sont représentés sur la figure 3 seulement.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Emballage (3) réalisé en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour une caisse-outre (1) comportant par ailleurs une outre (2), ledit emballage comportant : une paroi (4) définissant un évidement (5) pour recevoir une extrémité (300) d'outre, du type obturateur, un volet (7) solidarisé par une ligne de pliure (8) à un rabat (9) et apte à être glissé le long de la paroi jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, un moyen de verrouillage (10, 11, 12) du rabat, l'emballage étant agencé de sorte que ledit moyen de verrouillage du rabat permette de maintenir le volet en place.
2. 2. Emballage (3) selon la revendication 1, dans lequel le rabat (9) est articulé par une ligne de pliure (13) à une deuxième paroi (14) adjacente à la paroi évidée (4).
3. 3. Emballage (3) selon la revendication 2, dans lequel le moyen de verrouillage comprend un deuxième rabat (10) articulé à la paroi évidée (4) et rabattu sur le rabat (9), un troisième rabat (11) articulé à une troisième paroi (15) opposée à la paroi évidée, et rabattu sur le rabat, un quatrième rabat (12) articulé à une quatrième paroi (16) opposée à la deuxième paroi (14), et fixé par collage aux deuxième et troisième rabats.
4. 4. Emballage (3) selon la revendication 3, dans laquelle le quatrième rabat (12) comporte deux lignes prédécoupées (17, 18) définissant une languette (19) partageant ledit quatrième rabat en deux parties (20, 21) fixées par collage respectivement au deuxième rabat (10) et au troisième rabat (12).
5. 5. Emballage selon la revendication 2, dans lequel le moyen de verrouillage comprend un premier rabat (10') articulé à la paroi évidée (4') et agencé pour coopérer avec le rabat (9') grâce à un système de languette et d'ouverture, un deuxième rabat (11') articulé à une troisième paroi (15') opposée à la paroi évidée, et agencé pour coopérer avec le rabat (9) grâce à un système de languette et d'ouverture.
6. 6. Emballage (3) selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel le volet (7) définit un évidement (23) conformé pour venir en butée contre l'extrémité d'outre sur une portion de la section de ladite extrémité d'outre, caractérisé en ce que l'évidement est évasé de façon à éviter d'accrocher l'extrémité d'outre lorsque le volet est glissé le long de la paroi évidée (4).
7. 7. Emballage (3) selon l'une des revendications 1 à 6, dans laquelle la paroi définissant un évidement est une paroi externe de l'emballage.
8. 8. Emballage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel l'évidement (5) de la paroi (4) est débouchant sur un bord de ladite paroi, et dans lequel ledit évidement est agencé de façon à guider l'extrémité d'outre (6) pour être reçue au fond dudit évidement.
9. 9. Caisse-outre (1) comprenant une outre (2) apte à recevoir un fluide et un emballage (3) selon l'une des revendications 1 à 8, ladite outre étant installé dans l'emballage avec une extrémité (300) reçue dans l'évidement (5) et en butée contre le volet (7).
10. 10. Flan (30) en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, destiné à former après montage un emballage selon l'une des revendications 1 à 8, ledit flan comportant une paroi (4) définissant un évidement (5) pour recevoir une extrémité (6) d'outre, du type obturateur' un volet (7) solidarisé par une ligne de pliure (8) à un rabat (9) et apte à être glissé le long de la paroi jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, et un moyen de verrouillage (10, 11, 12) du rabat, le flan étant conformé de sorte que ledit moyen de verrouillage du rabat permette de maintenir le volet en place après montage.
11. 11. Procédé de réalisation d'une caisse-outre, comprenant une étape de montage d'un emballage en en un matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, une étape d'installation dans l'emballage d'une outre, une extrémité de l'outre, du type obturateur, étant installée dans un évidement d'une paroi de l'emballage, une étape de glissement le long de ladite paroi d'un volet jusqu'à venir en butée contre l'extrémité d'outre, ledit volet étant solidarisé à un rabat par une ligne de pliure, et une étape de verrouillage du rabat pour maintenir le volet en butée contre l'extrémité d'outre.