FR2973058A1 - Menuiserie coulissante du type a deboitement - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une menuiserie coulissante du type à déboîtement, constituée d'un dormant (2) associé à au moins un vantail mobile (3). Conformément à l'invention, cette menuiserie (1) à déboitement est du type à galandage, avec le vantail coulissant (3) apte à être escamoté en position ouverte dans un caisson (4) débouchant par une ouverture latérale (10) ; et elle est encore équipée d'un élément mobile (12) apte à obturer ladite ouverture latérale (10) du caisson (4), lequel élément mobile (12) est manœuvrable entre une position d'obturation dans laquelle il obture ladite ouverture latérale (10) et une position escamotée, dans laquelle il libère cette ouverture (10), pour autoriser la manœuvre dudit vantail (3) dans ledit caisson (4).

Description

La présente invention concerne les menuiseries coulissantes du type à déboîtement. Ces menuiseries à déboîtement sont constituées - d'un dormant fixe comprenant des longerons supérieur et inférieur reliés par des montants verticaux, et - d'au moins un vantail mobile vitré, délimité par des longerons supérieur et inférieur reliés par des montants verticaux, lequel vantail est monté sur son dormant support par l'intermédiaire de moyens qui sont adaptés pour assurer : (i) les manoeuvres de déboîtement/emboîtement du vantail par rapport à son 1 o dormant porteur, par un déplacement parallèlement à lui-même et perpendiculairement au plan de ce dormant, et (ii) les manoeuvres en coulissement latéral horizontal de ce vantail, parallèlement à lui-même et au plan du dormant, après déboîtement, pour permettre sa mise en position ouverte escamotée sur le côté. 15 Ce type de menuiserie permet, tout en conservant l'intérêt du mécanisme à coulissement, d'obtenir de très bonnes caractéristiques d'étanchéité et d'isolation, du fait de la fermeture du vantail par pression contre le dormant support. Les moyens assurant les manoeuvres de déboîtement/emboîtement et 20 de coulissement du vantail sont bien connus et constitués notamment d'un ensemble de biellettes et de rails adaptés. Lorsqu'il est en position ouverte, le vantail ouvrant peut se situer devant un élément vitré constitutif de la menuiserie. Il peut aussi venir se positionner sur le côté de la menuiserie, en regard d'un mur du bâtiment. 25 Dans ce dernier cas, on comprend que la face interne de ce mur doit rester libre, ce qui limite ses possibilités d'habillage ou d'équipement (par du mobilier notamment). Dans le cadre des menuiseries coulissantes classiques, c'est-à-dire qui ne sont pas du type à déboîtement, on sait remédier à ce problème en 30 mettant en oeuvre des ensembles dits « à galandage », dans lesquels le vantail coulissant vient s'intégrer en ouverture dans un caisson latéral ménagé dans la structure maçonnée et/ou plâtrière. Pour cela, le caisson d'encastrement du vantail comporte une ouverture latérale qui est convenablement obturée, en position de vantail fermé, par le montant vertical en regard de ce vantail. Mais, ces structures classiques de caisson latéral ne peuvent pas être transposées telles quelles aux menuiseries coulissantes du type à déboîtement, du fait des manoeuvres de déboîtement/emboîtement précitées, nécessaires à l'ouverture et à la fermeture du vantail. 1 o Pour remédier à cet inconvénient, la présente invention propose une menuiserie coulissante du type à déboîtement, caractérisée par le fait qu'elle est du type à galandage, avec son vantail coulissant apte à être escamoté en position ouverte dans un caisson débouchant par une ouverture latérale, laquelle menuiserie est encore équipée d'un élément mobile apte à obturer 15 ladite ouverture latérale du caisson, lequel élément mobile est manoeuvrable entre une position d'obturation dans laquelle il obture cette ouverture latérale de caisson, et une position escamotée, dans laquelle il libère ladite ouverture latérale, pour autoriser la manoeuvre dudit vantail coulissant dans ledit caisson. 20 Selon une forme de réalisation préférée, la menuiserie comporte un élément d'obturation en forme de trappe plane s'étendant perpendiculairement au plan P du dormant, et elle comporte des moyens pour le guidage en coulissement, parallèlement à lui-même, dudit élément d'obturation sur une partie au moins de la longueur du caisson 25 d'encastrement. Ces moyens de guidage sont avantageusement constitués d'au moins un galet solidaire de l'élément d'obturation, coopérant avec une structure de rail(s) ménagée dans le caisson d'obturation, parallèlement au plan P du dormant. 30 De préférence, les moyens de guidage correspondants sont alors constitués d'au moins un galet aménagé au niveau de la partie supérieure de l'élément d'obturation, coopérant avec une structure de rail(s) ménagée au niveau de la partie supérieure du caisson, la partie inférieure dudit élément d'obturation comportant encore au moins un organe en saillie (du type languette, plot ou galet par exemple), apte à coopérer avec un rail de guidage aménagé dans la partie inférieure du caisson d'encastrement. Selon encore une autre particularité, la menuiserie comporte des moyens de liaison entre le vantail coulissant et l'élément mobile d'obturation, lesquels moyens de liaison assurent la manoeuvre de l'élément d'obturation sur ses moyens de guidage. 1 o Dans ce cas, les moyens de liaison correspondants sont avantageusement adaptés pour être inactifs sur l'élément d'obturation lors des manoeuvres de déboîtement/emboîtement du vantail coulissant, et pour assurer le déplacement de cet élément d'obturation lors des manoeuvres de coulissement latéral dudit vantail. 15 Selon une forme de réalisation préférée, lesdits moyens de liaison entre le vantail coulissant et l'élément mobile d'obturation consistent alors en au moins une biellette dont l'une des extrémités est fixée sur l'élément d'obturation par l'intermédiaire d'une articulation verticale, et dont l'autre extrémité comporte une lumière oblongue apte à coopérer avec un pion de 20 guidage monté sur le vantail coulissant. De préférence, la menuiserie comporte deux biellettes de liaison disposées l'une en partie inférieure et l'autre en partie supérieure de l'élément d'obturation et du vantail coulissant. Toujours selon une autre caractéristique, la menuiserie comporte un 25 cadre intermédiaire définissant l'ouverture latérale du caisson, et la face extérieure de l'élément mobile d'obturation (orientée côté vantail coulissant), vient en appui contre la face intérieure de ce cadre intermédiaire (orientée vers l'intérieur du caisson) lorsque ledit élément mobile est en position d'obturation. 30 Un moyen de solidarisation magnétique est avantageusement ménagé entre les faces en regard du cadre intermédiaire et de l'élément mobile d'obturation, pour leur solidarisation amovible lorsque ledit élément mobile est en position d'obturation. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle et schématique d'une menuiserie conforme à l'invention, avec son vantail coulissant en position fermée ; - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, dans laquelle le vantail 1 o coulissant de la menuiserie est représenté en position partiellement ouverte ; - la figure 3 est une vue en coupe horizontale partielle et schématique de la même menuiserie, montrant le caisson latéral d'encastrement du vantail coulissant, avec ce dernier en position fermée contre son dormant support ; - la figure 4 est une vue en coupe verticale de la menuiserie ; 15 - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective qui montrent le détail des solidarisations haute et basse, respectivement, entre le vantail coulissant et l'élément mobile d'obturation de l'ouverture du caisson ; - la figure 7 est une vue schématique et partielle, en coupe horizontale, illustrant le positionnement des moyens magnétiques de solidarisation entre 20 le cadre intermédiaire de la menuiserie et l'élément mobile d'obturation. La menuiserie 1 illustrée sur les figures 1 à 7 comprend un dormant fixe 2 et un vantail ouvrant coulissant 3, du type à déboîtement, qui, en position ouverte, vient se loger dans un caisson latéral 4 pour obtenir un ensemble du type à galandage. 25 Le dormant 2 est fixé dans une baie maçonnée 5. Il comprend un cadre formé par un longeron supérieur 2a et un longeron inférieur 2b, reliés par deux montants verticaux 2c (dont l'un uniquement est visible sur les figures). Le vantail ouvrant 3 comprend un cadre formé par un longeron 30 supérieur 3a et un longeron inférieur 3b, reliés par deux montants verticaux 3c (dont l'un uniquement est visible sur les figures), lequel cadre porte un vitrage 6. Ce vantail ouvrant 3 est monté sur le dormant 2 par l'intermédiaire de moyens 7 classiques et bien connus de l'homme du métier (illustrés de manière schématique sur la figure 2), en forme de biellettes et de rails, qui permettent : - ses manoeuvres de déboîtement/emboîtement par rapport au dormant 2, par un déplacement parallèlement à lui-même et perpendiculairement au plan P du dormant 2, et - ses manoeuvres en coulissement latéral horizontal, parallèlement à lui-même et parallèlement au plan P, après déboîtement, pour permettre sa mise en position ouverte escamotée sur le côté. Sur les figures 1, 3 et 4, le vantail 3 est en position fermée, plaqué sur le dormant 2.

Un système de joint d'étanchéité périphérique (non représenté), écrasé par ce plaquage, assure l'étanchéité. Les moyens 7 de solidarisation du vantail ouvrant 3 avec le dormant 2 permettent donc l'écartement de ce vantail 3 par rapport audit dormant 2, et ensuite son déplacement latéral par coulissement, comme illustré sur la figure 2. Le caisson latéral 4 dans lequel le vantail ouvrant 3 vient s'encastrer lorsqu'on le manoeuvre en ouverture est délimité par deux parois latérales illustrées sur la figure 3, l'une extérieure 8, correspondant ici au mur maçonné extérieur du bâtiment, et l'autre 9, correspondant à une paroi intérieure de revêtement, en briques ou en plâtre par exemple. Du côté du dormant 2 et de l'ouvrant 3, entre ces deux parois latérales 8 et 9, on trouve une ouverture 10, située dans le plan de coulissement du vantail 3, en retrait vers l'intérieur par rapport au plan P du dormant 2. Cette ouverture latérale 10 s'étend dans un plan perpendiculaire au plan P du dormant 2 ; elle est délimitée par un cadre intermédiaire 11 comportant notamment deux montants latéraux 11 a et 11 b, et elle est équipée d'un élément mobile 12 apte à assurer son obturation lorsque le vantail coulissant 3 est en position fermée, et apte à s'escamoter pour permettre le passage de ce vantail coulissant 3, lors du déplacement latéral de ce dernier (pour ses manoeuvres d'ouverture et de fermeture).

Le cadre intermédiaire 11 est fixe et il est ménagé dans le prolongement du dormant 2. L'élément mobile 12 consiste en une trappe en forme de plaque verticale, en bois, en métal ou en matière plastique par exemple, disposée verticalement à l'intérieur du caisson 4, dans un plan perpendiculaire au plan 1 o P du dormant 2. Cet élément 12 comporte une face externe 12a (orientée vers le vantail coulissant 3) et une face interne 12b (orientée vers l'intérieur du caisson 4) ; il est adapté en taille et en forme pour fermer totalement l'ouverture 10. Comme illustré sur les figures 3 et 4, l'élément mobile 12 est associé à 15 des moyens en forme de rails qui permettent son guidage en coulissement à l'intérieur du caisson 4, parallèlement à lui-même. Plus précisément, la bordure supérieure de l'élément mobile 12 comporte un couple de galets 14 qui viennent chacun coopérer avec un rail de guidage 15 ménagé dans la partie supérieure du caisson 4. Les rails 15 20 assurent la suspension de l'élément mobile 12. Les galets 14 s'étendent en saillie au-dessus de la bordure supérieure 12' de l'élément mobile 12 ; ils sont solidarisés avec cette bordure supérieure 12' au moyen de vis 16 associées chacune à un écrou 17, ceci de manière adaptée pour permettre le réglage de la hauteur de suspension. 25 L'axe de rotation 14' des galets 14 s'étend parallèlement au plan de l'élément mobile 12, et donc perpendiculairement au plan P du dormant 2. Les deux rails de guidage 15 s'étendent parallèlement l'un à l'autre ; ils sont fixés sur des pattes supports 18, elles-mêmes fixées par tout moyen approprié au niveau de la partie supérieure du caisson 4.

D'autre part, la bordure inférieure 12" de l'élément mobile 12 comporte des moyens de guidage, ici constitués d'un couple d'organes en saillie 19 coopérant avec des rails 20. Les organes en saillie 19 ; en forme de plots ou de languettes par exemple, sont montés fixes sur le chant inférieur de l'élément mobile 12, par tout moyen approprié, par exemple des vis. Leurs rails de guidage 20 sont ménagés dans la partie inférieure (ou plancher) du caisson 4. Dans une variante de réalisation, les organes en saillie 19 peuvent consister en des galets aptes à circuler le long des rails 20. 1 o Les rails de guidage supérieurs 15 et inférieurs 20 s'étendent parallèlement au plan P du dormant 2, et parallèlement à l'axe de coulissement du vantail 3. On comprend ainsi que l'élément d'obturation 12 a la possibilité de se déplacer parallèlement à lui-même, à l'intérieur du caisson 4, sur un axe 15 parallèle à l'axe de coulissement du vantail 3. Cet élément mobile d'obturation 12 est solidarisé avec le vantail coulissant 3, et c'est donc ce dernier qui assure le déplacement de l'élément mobile d'obturation 12 lorsqu'il est manoeuvré en fermeture et en ouverture. Les moyens de solidarisation correspondants sont adaptés pour 20 assurer le déplacement de l'élément mobile 12 uniquement lors des manoeuvres en coulissement du vantail 3, pour son ouverture et sa fermeture, mais de manière à ne pas avoir d'effet sur le positionnement dudit élément d'obturation 12, lors des manoeuvres de déboîtement/emboîtement par rapport au dormant 2. 25 Pour cela, comme illustré sur les figures 5 et 6, la face externe 12a de l'élément mobile 12 est solidarisée avec les parties haute et basse du montant vertical 3c en regard du vantail coulissant 3 par l'intermédiaire de biellettes 22a et 22b, respectivement. Ces biellettes 22a et 22b sont fixées par l'intermédiaire de deux 30 équerres 23a et 23b sur la face externe 12a de l'élément d'obturation 12, cela de manière articulée autour d'un axe pivot vertical 24a, 24b.

Au niveau de leur autre extrémité, ces biellettes 22a et 22b comportent une lumière oblongue 25a, 25b coopérant avec un pion de guidage (non visible sur les figures) solidaire du vantail, et en particulier solidaire d'une patte 26a, 26b fixée au niveau des extrémités haute et basse du montant vertical 3c (et en saillie sur le côté de ce montant 3c). Lorsque le vantail 3 et l'élément d'obturation 12 sont en position fermée, les biellettes 22a et 22b s'étendent de manière inclinée par rapport à l'axe de coulissement dudit vantail 3. Lors des manoeuvres de déboîtement du vantail 3, les pions de 1 o guidage précités circulent le long des lumières oblongues 25a, 25b des biellettes 22a, 22b, cela sans effet sur l'élément 12 (qui est en position d'obturation de l'ouverture de caisson 10), et l'axe longitudinal des biellettes 22a, 22b vient progressivement se rapprocher de l'axe de coulissement du vantail 3. 15 En fin de manoeuvre de déboîtement du vantail 3, les biellettes 22a, 22b s'étendent sur l'axe de coulissement du vantail 3, ou sensiblement sur cet axe, et les mouvements de coulissement latéral de ce vantail 3, en ouverture ou en fermeture, entraînent l'élément d'obturation 12. On comprend ainsi que l'élément mobile 12 a la possibilité : 20 - de fermer ou d'obturer l'ouverture 10 du caisson d'encastrement 4, lorsque le vantail 3 est en position fermée sur son dormant support 2, et - de s'escamoter (du fait de son coulissement le long des rails 15 et 20), par l'entraînement du vantail 3, lorsque ce dernier est en manoeuvre de coulissement pour son ouverture ou sa fermeture. 25 En position de fermeture de l'élément d'obturation 12, les bordures latérales de sa face externe 12a viennent se plaquer contre les faces internes des montants 11 a et 11 b du cadre intermédiaire 11 qui délimitent l'ouverture de caisson 10. Pour assurer le maintien en position fermée de l'élément d'obturation 30 12, un système de solidarisation magnétique 27 est interposé entre les faces en regard dudit élément d'obturation 12 et dudit cadre intermédiaire 11.

Comme illustré sur la figure 7, ce système de solidarisation magnétique est ici constitué de deux ensembles d'aimants 27 ménagés, pour partie, contre les faces internes (orientées côté caisson) des montants verticaux 11 a et 11 b du cadre intermédiaire 11, et pour partie sur les bordures latérales de l'élément d'obturation 12. Par exemple, les parties « aimants » de ces moyens magnétiques 27 sont solidaires de l'élément d'obturation 12, fixées sur ce dernier par l'intermédiaire de supports 28 adaptés, eux-mêmes fixés contre la face interne 12b de l'élément d'obturation 12 ; et les parties complémentaires de ces aimants (par exemple des plaquettes en matériau métallique adapté) sont fixées directement sur les faces internes des montants 11 a et 11 b du cadre intermédiaire 11. Plusieurs systèmes de solidarisation magnétique 27 peuvent être ménagés le long de chaque bordure latérale de la plaque d'obturation 12. Le nombre, la répartition et le positionnement de ces systèmes magnétiques 27 sont adaptés selon les matériaux utilisés et le type de solidarisation souhaité. Les supports 28 peuvent consister en des longerons verticaux s'étendant sur toute la hauteur de l'élément d'obturation 12 ; dans ce cas, les extrémités supérieures et inférieures de ces longerons 28 peuvent servir de support aux moyens de guidage 14 et 19 précités. Pour améliorer l'étanchéité, un joint périphérique peut être interposé entre l'élément d'obturation 12 et le cadre intermédiaire 11. En position de vantail 3 fermé contre le dormant support 2, l'élément 12 obture l'ouverture latérale 10 du caisson 4, maintenu correctement en place par le système de solidarisation magnétique 27. Lorsque l'on souhaite ouvrir le vantail 3, on le manoeuvre tout d'abord en déboîtement, parallèlement à lui-même et perpendiculairement au plan P du dormant 2, au moyen du mécanisme 7 adapté. Les deux biellettes 22a et 22b pivotent autour de leurs points de fixation et elles se positionnent parallèlement au plan P (ou sensiblement parallèlement au plan P), sans entraîner de conséquences sur le positionnement de l'élément d'obturation 12. Le vantail 3 est alors positionné en regard de l'élément d'obturation 12, et lorsqu'on l'actionne en coulissement parallèlement au plan P, la manoeuvre de poussée désactive la solidarisation magnétique 27 de l'élément d'obturation 12 ; le vantail 3 pénètre alors progressivement à l'intérieur du caisson 4, tout en entraînant avec lui ledit élément d'obturation 12 qui coulisse le long de ses rails de guidage 15, 20 (par simple poussée transmise par les biellettes 22a, 22b).

L'escamotage du vantail 3 peut être complet ou simplement partiel, selon la volonté de l'utilisateur. Les rails de guidage 15 et 20 sont bien entendu adaptés pour permettre l'escamotage complet du vantail 3 dans son caisson d'encastrement 4. Lors de la fermeture du vantail 3, ce dernier ramène l'élément mobile 12 vers l'ouverture latérale 10 du caisson 4 (simple traction par l'intermédiaire des biellettes 22a, 22b) jusqu'à son plaquage contre le cadre intermédiaire 11, avec la réactivation automatique des moyens de solidarisation magnétique 27. Une fois le vantail 3 correctement positionné en regard de son dormant support 2, on le manoeuvre en emboîtement selon une direction perpendiculaire au plan P pour assurer sa fermeture, de manière classique, et cela sans entraîner de conséquences sur le positionnement fermé de l'élément d'obturation 12 (du fait de la structure particulière des biellettes 22a, 22b).

On notera que les moyens 7 qui réalisent la solidarisation entre le dormant 2 et le vantail 3 sont pour partie intégrés dans le caisson 4 ; ils n'ont cependant pas été représentés à ce niveau sur les figures, par mesure de simplification de la représentation. On obtient ainsi une menuiserie du type à déboîtement et à galandage, très pratique et esthétique, équipée d'un caisson d'encastrement convenablement cloisonné en position de vantail fermé.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS- 1.- Menuiserie coulissante du type à déboitement, constituée : (a) d'un dormant fixe (2) s'étendant dans un plan (P), et comprenant un longeron supérieur (2a) et un longeron inférieur (2b) reliés par des montants verticaux (2c), et (b) d'au moins un vantail mobile (3) monté sur ledit dormant (2) par l'intermédiaire de moyens (7) aptes à assurer - ses manoeuvres de déboitement/emboîtement par rapport audit dormant (2), par un déplacement parallèlement à lui-même et perpendiculairement au plan (P) dudit dormant (2), et - sa manoeuvre en coulissement latéral horizontal, parallèlement à lui-même et au plan (P) dudit dormant (2), après déboîtement, pour permettre sa mise en position ouverte escamotée sur le côté, caractérisée en ce que ladite menuiserie (1) est du type à galandage, avec ledit vantail coulissant (3) apte à être escamoté en position ouverte dans un caisson (4) débouchant par une ouverture latérale (10), laquelle menuiserie (1) est encore équipée d'un élément mobile (12) apte à obturer ladite ouverture latérale (10) du caisson (4), lequel élément mobile (12) est manoeuvrable entre une position d'obturation dans laquelle il obture ladite ouverture latérale (10) du caisson (4), et une position escamotée, dans laquelle il libère ladite ouverture latérale (10), pour autoriser la manoeuvre dudit vantail (3) coulissant dans ledit caisson (4).

   2.- Menuiserie selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un élément d'obturation (12) en forme de trappe plane s'étendant perpendiculairement au plan (P) du dormant (2), et en ce qu'elle comporte des moyens (14, 15 ; 19, 20) pour le guidage en coulissement, parallèlement à lui-même, dudit élément d'obturation (12) sur une partie au moins de la longueur dudit caisson (4).

   3.- Menuiserie selon la revendication 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage sont constitués d'au moins un galet (14) solidaire dudit élément d'obturation (12), coopérant avec une structure de rails (15) ménagée dans ledit caisson (4), parallèlement au plan (P) du dormant (2).

   4.- Menuiserie selon la revendication 3, caractérisée en ce que lesdits moyens de guidage sont constitués d'au moins un galet (14) aménagé au niveau de la partie supérieure de l'élément d'obturation (12), coopérant avec une structure de rail(s) (15) ménagée au niveau de la partie supérieure du caisson (4), la partie inférieure dudit élément d'obturation (12) comportant au moins un organe en saillie(19), apte à coopérer avec un rail de guidage (20) aménagé dans la partie inférieure dudit caisson (4).

   5.- Menuiserie selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de liaison (22a, 22b) entre le vantail coulissant (3) et l'élément mobile d'obturation (12), lesquels moyens de liaison (22a, 22b) assurent la manoeuvre de l'élément d'obturation (12) sur ses moyens de guidage (14, 15 ; 19, 20).

   6.- Menuiserie selon la revendication 5, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison (22a, 22b) sont adaptés pour être inactifs sur ledit élément d'obturation (12) lors des manoeuvres de déboîtement/emboîtement du vantail coulissant (3), et pour assurer le déplacement dudit élément d'obturation (12) lors des manoeuvres de coulissement latéral dudit vantail (3).

   7.- Menuiserie selon la revendication 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de liaison entre le vantail coulissant (3) et l'élément mobile d'obturation (12) consistent en au moins une biellette (22a, 22b) dont l'une des extrémités est fixée sur ledit élément d'obturation (12) par l'intermédiaire d'une articulation verticale (24a, 24b), et dont l'autre extrémité comporte une lumière oblongue (25a, 25b) apte à coopérer avec un pion de guidage monté sur ledit vantail coulissant (3).

   8.- Menuiserie selon l'une quelconque des revendications 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle comporte deux biellettes de liaison (22a, 22b) disposées l'une en partie inférieure et l'autre en partie supérieure de l'élément d'obturation (12) et du vantail coulissant (3).

   9.- Menuiserie selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un cadre intermédiaire (11) définissant l'ouverture latérale (10) du caisson (4), et en ce que la face extérieure (12a) de l'élément mobile d'obturation (12), orientée côté vantail coulissant (3), vient en appui contre la face intérieure dudit cadre intermédiaire (11), orientée vers l'intérieur du caisson (4), lorsque ledit élément mobile (12) est en position d'obturation.

   10.- Menuiserie selon la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un moyen de solidarisation magnétique (27) ménagé entre les faces en regard dudit cadre intermédiaire (11) et dudit élément mobile d'obturation (12), pour leur solidarisation amovible lorsque ledit élément mobile (12) est en position d'obturation.