FR2972933A1 - Appareil de tatouage presentant une aiguille entrainee en translation par un coulisseau. - Google Patents

Abstract

Appareil de tatouage comprenant : - un châssis porteur (1), - des moyens moteurs (2), aptes à engendrer un mouvement de rotation ; - au moins une aiguille (4), présentant une pointe de tatouage (41), mobile par rapport à un dispositif porte-aiguille (3) solidaire dudit châssis porteur ; - des moyens de transmission (5), aptes à transformer ledit mouvement de rotation en un mouvement alternatif de ladite aiguille se traduisant par un mouvement de translation de ladite pointe selon une course de translation, lesdits moyens de transmission comprenant une partie rotative (50) entraînée en rotation par lesdits moyens moteurs, ladite partie rotative comprenant un pion d'entraînement (522) excentré, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission comprennent un coulisseau (53), destiné à supporter ladite aiguille, présentant une cavité (531) et mobile en translation par rapport audit châssis porteur, ledit coulisseau étant entraîné en translation par une rotation dudit pion d'entraînement à l'intérieur de ladite cavité.

Description

Appareil de tatouage présentant une aiguille entraînée en translation par un coulisseau. Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la fabrication d'appareils de tatouage et, plus précisément, de dermographes utilisés par les tatoueurs professionnels. Un appareil de tatouage, dans le domaine de l'invention, comporte une aiguille ou un faisceau d'aiguilles, avec lesquelles le tatoueur introduit des colorants et/ou des pigments (désignés par la suite sous le terme d'encre) sous la peau du destinataire.

Afin de déposer l'encre à l'endroit précis souhaité, situé entre le derme et l'épiderme, la ou les aiguilles doivent pénétrer la peau, par un mouvement de va-et-vient très rapide et régulier, de préférence perpendiculairement à la surface de la peau. Pour réaliser ce mouvement, le tatoueur peut utiliser un dermographe de 15 conception traditionnelle, qui agit suivant un principe électromagnétique, connu en soi. Un tel appareil, illustré sur la figure 1, transforme un mouvement de rotation, généré par des moyens moteurs 2 portés par un châssis 1, en un mouvement alternatif de translation de la pointe de tatouage 41 d'une aiguille 4. Pour cela, l'appareil comprend : - des moyens de transmission 5, incluant une partie rotative 50 entraînée en rotation par les moyens moteurs et présentant un pion d'entraînement 522, relié à une extrémité de l'aiguille et excentré par rapport à l'axe de la rotation ; et - un dispositif porte-aiguille 3, constitué d'un préhenseur 31 (encore appelé « grip ») et d'une buse 32, ou « tip » (tube de guidage), dans laquelle la pointe de tatouage, à l'autre extrémité de l'aiguille, est contrainte de coulisser. On note que ce type d'appareil s'avère particulièrement vibrant et bruyant, si bien que les tatoueurs l'équipent presque systématiquement d'un ou 30 de plusieurs bracelets élastiques 10, afin de stabiliser les aiguilles dans le tube. 20 25 En outre, il est parfois sujet à des ralentissements de performances lorsque la peau oppose une trop forte résistance à l'aiguille, ce qui constitue un inconvénient notable pour le tatoueur, obligé d'augmenter le voltage de l'appareil au cours d'une opération de tatouage.

D'autres dermographes, dits « rotatifs », dont les moyens moteurs sont constitués d'un moteur rotatif électrique, permettent de réduire ces inconvénients. Selon l'art antérieur, le pion d'entraînement des appareils dits « rotatifs » est relié à l'aiguille de tatouage par l'intermédiaire d'un système de bielle, qui permet la transformation du mouvement de rotation en un mouvement alternatif de translation de leur pointe de tatouage. Or, dans tous les appareils de tatouage existants, les moyens de transmission entraînent une partie de l'aiguille éloignée de la pointe de tatouage, dans un mouvement qui comprend non seulement une composante longitudinale, mais également une composante latérale. Le mouvement alternatif de translation de la pointe de tatouage est alors obtenu grâce au montage coulissant de celle-ci, dans une buse de guidage qui est fixe par rapport à la partie tenue par le tatoueur. L'aiguille, dont une partie est soumise à un mouvement latéral et dont la pointe de tatouage est guidée dans la buse pour coulisser longitudinalement, est donc soumise en permanence à des déformations qui, à la longue, la fragilisent.

En outre, les jeux même faibles entre le diamètre intérieur de la buse et le diamètre extérieur de la pointe de tatouage induisent des oscillations latérales de la pointe de tatouage, incompatibles avec la précision requise par le tatoueur. Il est à noter que, dans la pratique, quand bien même les buses sont changées à chaque remplacement d'aiguille par une autre aiguille ou par un faisceau d'aiguilles de diamètre différent, des bracelets élastiques sont là encore utilisés par les tatoueurs, pour `plaquer' l'aiguille ou le faisceau d'aiguilles à l'intérieur de la buse, et ainsi réduire les jeux et les vibrations. Alors, la pointe de tatouage doit supporter des efforts qui la fragilisent d'autant plus. Par ailleurs, le mouvement longitudinal de la pointe de tatouage est, du fait de la conception avec un système de bielle ou selon un principe électromagnétique, caractérisé par de fortes accélérations, se traduisant par des `à-coups' lorsque la pointe pénètre la peau, qui gênent le tatoueur et nuisent à la qualité du tatouage. Un autre inconvénient majeur, présenté par tous les appareils de tatouage de l'art antérieur, réside dans le fait que la course de translation de leur pointe de tatouage est constante. En effet, l'épaisseur de peau peut subir de grandes disparités, entre deux personnes, et entre deux parties du corps à tatouer. En outre, la réalisation du tracé d'un tatouage et le remplissage du tatouage peuvent nécessiter des niveaux de dépose de l'encre différents sous la peau.

De même, un autre inconvénient inhérent à tous les appareils de tatouage existants, tient en ce que la raideur avec laquelle l'aiguille est amenée à pénétrer la peau est constante, alors que la réalisation de points de tatouage, notamment, nécessite une plus grande raideur que le remplissage. Pour déposer précisément l'encre à l'endroit souhaité, et éviter que l'encre se répande de façon non contrôlée sous l'épiderme, le tatoueur doit donc fréquemment adapter son geste et utiliser successivement différents dermographes, dotés de courses et/ou de raideurs différentes. Ces différentes caractéristiques des appareils de tatouage existants nuisent donc tant à leur ergonomie d'utilisation, qu'au temps de réalisation des tatouages. Elles peuvent en outre induire un risque pour le patient quant à la qualité du tatouage. Par ailleurs, le poids des appareils existants est tel que le tatoueur doit supporter en permanence un effort qui, à la longue, nuit à la précision de son geste d'introduction de l'aiguille sous la peau.

L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un appareil de tatouage permettant la réalisation de tatouages de grande qualité, comportant notamment des points et tracés d'une très grande finesse.

L'invention a plus particulièrement pour objectif de fournir un appareil de tatouage dans lequel le mouvement alternatif permet à la pointe de tatouage de pénétrer la peau dans une position précise et répétitive, sans engendrer de déformation de l'aiguille. L'invention vise également la réalisation d'un appareil de tatouage qui permette au tatoueur de déposer de l'encre à des profondeurs différentes tout en conservant la même gestuelle. L'invention a également pour objectif de fournir un tel appareil de tatouage susceptible d'être compatible avec un grand nombre de personnes, caractérisé par une grande dispersion dans les épaisseurs de peau.

Un autre objectif de l'invention est de proposer un appareil de tatouage permettant de modifier facilement la raideur de pénétration de l'aiguille dans la peau. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel appareil de tatouage présentant une plus grand ergonomie d'utilisation pour le tatoueur.

Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un appareil de tatouage comprenant : - un châssis porteur, - des moyens moteurs, aptes à engendrer un mouvement de rotation ; - au moins une aiguille, présentant une pointe de tatouage, mobile par rapport à un dispositif porte-aiguille solidaire dudit châssis porteur ; des moyens de transmission, aptes à transformer ledit mouvement de rotation en un mouvement alternatif de ladite aiguille se traduisant par un mouvement de translation de ladite pointe selon une course de translation, lesdits moyens de transmission comprenant une partie rotative entraînée en rotation par lesdits moyens moteurs, ladite partie rotative comprenant un pion d'entraînement excentré. Selon l'invention, lesdits moyens de transmission comprennent un coulisseau, destiné à supporter ladite aiguille, présentant une cavité et mobile en translation par rapport audit châssis porteur, ledit coulisseau étant entraîné en translation par une rotation dudit pion d'entraînement à l'intérieur de ladite cavité. Ainsi, c'est toute l'aiguille et non plus seulement la pointe de tatouage qui est entraînée en translation par les moyens de transmission. Des déformations de l'aiguille peuvent donc être évitées, et l'usure de l'aiguille retardée. Les oscillations latérales de la pointe de tatouage, engendrées par le mouvement de rotation, ainsi que les vibrations générées et les bracelets élastiques installés pour les atténuer, peuvent également être supprimés. La pénétration de la pointe de tatouage dans la peau, plus précise et répétitive, permet de réaliser des tatouages d'une plus grande finesse, notamment au niveau des points et tracés réalisés. Selon une solution avantageuse, ladite partie rotative présente - un premier module d'excentrique, entraîné en rotation par lesdits moyens moteurs, autour d'un premier axe ; - un deuxième module d'excentrique, monté en rotation relativement audit premier module d'excentrique, autour d'un deuxième axe parallèle et excentré par rapport audit premier axe, ladite rotation étant susceptible d'être empêchée par des moyens de blocage montés de façon élastique sur l'un et/ou l'autre desdits premier et deuxième modules d'excentrique, ledit pion d'entraînement étant solidaire dudit deuxième module d'excentrique et excentré par rapport audit deuxième axe. Ainsi, le tatoueur dispose d'un appareil de tatouage comprenant des moyens de réglage de la course de translation de l'aiguille. En effet, en réglant la position dudit deuxième module d'excentrique par rapport au premier module d'excentrique, il peut modifier la position du pion d'entraînement par rapport à l'axe de rotation des moyens moteurs. Le rayon de la rotation du pion d'entraînement et, par conséquent, la course de translation du coulisseau supportant l'aiguille, peuvent ainsi être réglés. La course de la pointe de tatouage peut donc être adaptée, à la phase de réalisation du tatouage (point, tracé, remplissage) et/ou à l'épaisseur de peau de 5 la personne à tatouer et/ou à la partie du corps concernée. Le tatoueur n'a plus besoin de plusieurs dermographes et il peut en toutes circonstances conserver la même gestuelle, ce qui lui procure une plus grande ergonomie.

A fortiori, une personne apprenant à tatouer peut, grâce à ces moyens de réglage, développer un geste répétitif et ergonomique, qui lui permet d'être rapidement opérationnel et qui lui permet de se concentrer sur l'aspect artistique. On note qu'une telle partie rotative, offrant des moyens de réglage de la course de translation de la pointe de tatouage, selon le descriptif ci-dessus, peut équiper d'autres appareils de tatouage, n'utilisant pas le principe de transmission par coulisseau. Préférentiellement, ledit deuxième module d'excentrique comprend un trou oblong s'étendant radialement par rapport audit deuxième axe, ledit appareil de tatouage comprenant un organe d'actionnement intégré audit châssis porteur et mobile entre : - une position de relâchement, où il est inactif, et - une position de coopération avec ledit trou oblong, dans laquelle une rotation dudit premier module d'excentrique autour dudit premier axe permet de régler la distance entre ledit pion d'entraînement et ledit premier axe. Ainsi, la course de translation de la pointe de tatouage peut être facilement réglée, par une manipulation consistant à activer l'organe d'actionnement puis, tout en maintenant l'organe d'actionnement, à entraîner le premier module d'excentrique en rotation.

De façon préférée, ledit organe d'actionnement est un bouton poussoir monté sur un système à ressort. Ce moyen simple à mettre en oeuvre et peu coûteux, présente l'avantage de revenir naturellement en position inactive lorsqu'il n'est pas enclenché. Selon une solution avantageuse, ledit deuxième module d'excentrique comprend une partie cylindrique centrée sur ledit deuxième axe, ladite partie comprend une partie cylindrique centrée sur ledit deuxième axe, ladite partie cylindrique étant destinée à coopérer selon une liaison mâle/femelle avec une partie de forme complémentaire présentée par ledit premier module d'excentrique, lesdits moyens de blocage comprenant - un verrou, monté sur ledit premier module d'excentrique et doté d'un système à ressort ; - au moins deux orifices, dans ladite partie cylindrique, ledit verrou étant mobile respectivement entre une position engagée dans l'orifice et une position dégagée de l'orifice.

Ainsi, les moyens de blocage peuvent être dimensionnés pour, à la fois : - exercer un maintien suffisant des deux modules d'excentrique l'un par rapport à l'autre, lorsque le premier module d'excentrique est entraîné en rotation par les moyens moteurs ; la présence d'orifices dans lesquels le verrou vient s'engager permet alors de définir des positions stables de verrouillage ; - libérer la rotation relative entre les deux modules d'excentrique, lorsque le deuxième module d'excentrique est bloqué par l'organe d'actionnement, en vue du réglage de la course de translation, sans que la rotation du premier module d'excentrique nécessite un effort trop important de la part du tatoueur. Selon une solution préférée, lesdits orifices sont régulièrement répartis dans ladite partie cylindrique. De cette façon, le réglage de la course de translation peut s'effectuer à pas réguliers et de façon intuitive pour le tatoueur qui effectue la manipulation.

De façon avantageuse, ledit pion d'entraînement est lié audit coulisseau par l'intermédiaire d'un galet mobile en rotation dans ladite cavité, une rotation dudit pion d'entraînement amenant ledit galet à rouler contre des parois de la dite cavité. L'utilisation d'un galet permet de ménager le pion d'entraînement, en limitant les frottements et les efforts exercés sur la surface extérieure de ce dernier. Préférentiellement, lesdits moyens de transmission comportent des moyens d'amortissement, montés dans ladite cavité selon l'axe de ladite aiguille et destinés à amortir des contacts générés par ledit pion d'entraînement à l'intérieur de ladite cavité. Ainsi, une rotation du pion d'entraînement peut entraîner la translation du coulisseau par l'intermédiaire de contacts réalisés sans chocs ni à-coups, ce qui contribue à minimiser les vibrations et réduit le risque que l'aiguille pénètre involontairement dans le derme et répande de l'encre au mauvais endroit. Au contraire, les moyens d'amortissement augmentent la régularité des mouvements de l'aiguille et améliorent l'ergonomie d'utilisation de l'appareil de tatouage. De façon avantageuse, lesdits moyens moteurs et lesdits moyens de transmission constituent un ensemble mobile en rotation par rapport audit châssis porteur, entre deux positions à 180° l'une par rapport à l'autre, ledit châssis porteur comprenant des moyens de verrouillage de chacune desdites deux positions. Cette caractéristique est très avantageuse car elle offre au tatoueur la possibilité de choisir, par une simple manipulation, entre deux niveaux de raideur concernant la force de pénétration de l'aiguille dans la peau. Ainsi, il peut rapidement alterner entre des phases de réalisation de points ou d'un tracé, pour lesquelles il souhaite minimiser les moyens d'amortissement, à des phases de remplissage, pour lesquelles une moindre raideur est nécessaire. L'ergonomie d'utilisation et la flexibilité de l'appareil sont donc améliorées, le tatoueur peut travailler plus rapidement et les tatouages réalisés peuvent être de meilleure qualité. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'appareil de tatouage comporte un câble de longueur fixe mobile longitudinalement à l'intérieur d'une gaine flexible, ledit câble étant relié en amont auxdits moyens de transmission et en aval à ladite aiguille, ladite gaine étant solidaire dudit dispositif porte-aiguille. tatoueur n'ait pas à en supporter la partie la plus lourde, comprenant les moyens moteurs, entre ses doigts. L'ergonomie d'utilisation peut de cette façon être considérablement améliorée pour le tatoueur qui, en supportant uniquement dispositif porte-aiguille, se fatigue moins et peut réaliser des tatouages de meilleure qualité. En outre, la partie de l'appareil non destinée à être supportée par les doigts du tatoueur peut être solidaire d'un châssis spécifiquement conçu pour être posé de façon stable sur une table, ou suspendu à une ceinture du tatoueur, et éventuellement fixé, ce qui permet de ménager l'appareil tout en conservant une grande disponibilité. On note que les éléments (câble, gaine flexible...) permettant le déport de l'aiguille par rapport aux moyens moteurs, selon le descriptif ci-dessus, peuvent équiper d'autres appareils de tatouage, n'utilisant pas le principe de transmission par coulisseau.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue de côté d'un appareil de tatouage de l'art antérieur, selon une conception traditionnelle ; la figure 2 est une coupe longitudinale partielle d'un appareil de tatouage selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention ; la figure 3 est une vue éclatée en perspective des moyens de transmission, d'amortissement et de réglage de la course de translation d'un appareil de tatouage selon la figure 2 ; la figure 4a est une vue en coupe et de côté d'un appareil de tatouage selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention ; la figure 4b est une vue en coupe et de côté du même appareil de tatouage que sur la figure 4a, après rotation de 180° de ses moyens moteurs et de ses moyens de transmission ; tatouage que sur la figure 4a, après rotation de 180° de ses moyens moteurs et de ses moyens de transmission ; la figure 5 est une représentation schématique d'un appareil de tatouage selon un autre mode de réalisation préférentiel de l'invention. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention consiste à proposer un appareil de tatouage doté d'une aiguille mobile en translation, selon un mouvement alternatif de course réglable. Un appareil de tatouage selon l'invention comprend, de façon similaire à l'appareil de tatouage selon l'art antérieur illustré sur la figure 1 : - un châssis porteur 1 ; - des moyens moteurs 2 ; - un dispositif porte-aiguille 3, solidaire du châssis porteur ; - au moins une aiguille 4, présentant une pointe de tatouage 41, mobile par rapport au dispositif porte-aiguille ; - des moyens de transmission 5, chargés de convertir l'action des moyens moteurs en un mouvement de l'aiguille dans le porte-aiguille. Le châssis porteur 1 comprend une première partie de châssis 11 supportant les moyens moteurs 2, ainsi qu'une deuxième partie de châssis 12 supportant le dispositif porte-aiguille 3. Le dispositif porte-aiguille 3 comprend un préhenseur (ou « grip ») 31, permettant au tatoueur de le tenir entre les doigts, et une buse 32, destinée au guidage de la pointe de tatouage 41. Ce dispositif 3 est démontable, pour pouvoir être nettoyé. De plus en plus fréquemment, il est, au moins partiellement, à usage unique (dit « jetable »). Les moyens moteurs 2 engendrent un mouvement de rotation qui est transformé, par l'intermédiaire de moyens de transmission 5, en un mouvement alternatif de l'aiguille 4 se traduisant plus précisément par un mouvement de translation de la pointe de tatouage 41.

Pour cela, les moyens moteurs entraînent en rotation une partie rotative 50 comprise dans les moyens de transmission 5. La partie rotative comprend un pion d'entraînement 522, solidaire de l'aiguille 4. Après enclenchement des moyens moteurs 2, l'aiguille 4 effectue un mouvement de va-et-vient qui permet à la pointe de tatouage 41 de coulisser rapidement dans le dispositif porte- aiguille 3, entre une position "levée" où elle ne pénètre a priori pas la peau et une position "basse" où elle est destinée à traverser l'épiderme et permettre l'introduction d'une certaine quantité d'encre. Classiquement, la course de translation de la pointe de tatouage 41 et la force de pénétration dans la peau de la pointe de tatouage sont prédéfinies par la conception des moyens de transmission 5 et sont réglables par modification de l'intensité du voltage d'un transformateur. La figure 2 illustre un appareil de tatouage selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, dans lequel les moyens moteurs 2 prennent la forme d'un moteur électrique à courant continu, de faible puissance, et la partie rotative 50 présente un premier module d'excentrique 51 et un deuxième module d'excentrique 52. Le moteur 2 entraîne en rotation un arbre 21 sur lequel est centré et monté le premier module d'excentrique 51, circulaire, d'axe 513. Le premier module d'excentrique 51 est solidarisé à l'arbre 21 à l'aide d'un moyen de fixation, tel qu'une vis (non représentée), traversant un taraudage 512 s'étendant radialement dans une partie cylindrique 511 saillante sous le premier module d'excentrique. Le taraudage 512 est débouchant, non seulement à l'intérieur du premier module d'excentrique, en direction de l'arbre 21, mais aussi à l'extérieur, pour permettre l'accès au moyen de fixation (fixation réalisée en utilisant un tournevis puis recouverte d'autres éléments du châssis porteur 1, par exemple). Le deuxième module d'excentrique 52, également circulaire, est monté mobile en rotation dans le premier module d'excentrique 51, autour d'un deuxième axe 523 parallèle et excentré par rapport au premier axe 513.

Pour cela, le deuxième module d'excentrique 52 présente un diamètre extérieur ajusté par rapport à un évidement cylindrique réalisé dans le premier module d'excentrique, et sa face inférieure présente une partie cylindrique 521 proéminente, qui coopère avec une partie de forme complémentaire dans le premier module d'excentrique 51.

Ainsi, le deuxième module d'excentrique 52 comprend une partie cylindrique 521, centrée sur le deuxième axe 523, qui coopère selon une liaison mâle/femelle avec une partie de forme complémentaire présentée par le premier module d'excentrique 51. La partie cylindrique 521 est centrée par rapport au deuxième module d'excentrique 52, mais excentrée par rapport au premier module d'excentrique 51 dans lequel elle est montée. Ainsi, le deuxième module d'excentrique 52 est entraîné en rotation selon un mouvement excentrique, lorsque le moteur 2 entraîne le premier module d'excentrique 51 en rotation. Un pion d'entraînement 522 est présent sur la face supérieure du deuxième module d'excentrique 52, c'est-à-dire sur la face opposée à la partie cylindrique 521. Ce pion 522 est excentré par rapport à l'axe 523 du deuxième module d'excentrique. Ainsi, une rotation du deuxième module d'excentrique 52 dans le premier module d'excentrique 51 permet de modifier la distance entre le pion 522 et l'axe 513 du premier module d'excentrique. On note qu'une telle rotation peut faire coïncider le pion 522 avec l'axe 513 du premier module d'excentrique 51, dans un cas qui est celui illustré sur les figures 2 et 3.

En référence à la figure 3, la rotation du deuxième module d'excentrique 52 par rapport au premier module d'excentrique 51 est empêchée par des moyens de blocage comportant : des orifices 5211, régulièrement répartis sur un contour extérieur de la partie cylindrique 521 (orifices au nombre de huit, sur la figure 3) ; un système de verrou 514 (non représenté), monté de façon élastique sur le premier module d'excentrique 51, traversant un alésage 515 s'étendant radialement dans le premier module d'excentrique et débouchant sur la partie cylindrique 521, au niveau de son contour extérieur doté d'orifices 5211. La complémentarité des formes entre les orifices 5211 et l'extrémité du verrou 514, ainsi que l'effort de maintien exercé par le montage élastique du verrou, sont prévus de telle sorte que : les premier et deuxième modules d'excentrique 51, 52 restent solidaires, alors que le verrou 514 est engagé dans l'un des orifices 5211, quelle que soit la vitesse avec laquelle le moteur 2 entraîne le deuxième module d'excentrique ; les premier et deuxième modules d'excentrique peuvent être désolidarisées, donc le verrou désengagé des différents orifices, par une action manuelle du tatoueur consistant à maintenir l'un d'entre eux pendant qu'il fait tourner l'autre par rapport à celui maintenu. Les orifices 5211 peuvent notamment présenter une forme sphérique ou conique, tandis que le verrou 514 présente une extrémité arrondie, voire sphérique. Le montage élastique du verrou 514 est facilement réalisé à l'aide d'un ressort, correctement dimensionné, connu en soi. Ainsi, les moyens de blocage comprennent : - un verrou 514, monté sur le premier module d'excentrique 51 et doté d'un système à ressort ; - au moins deux orifices 5211, régulièrement répartis, dans la partie cylindrique 521, le verrou étant mobile respectivement entre une position engagée dans l'orifice et une position dégagée de l'orifice. Ce système permet de figer la position du deuxième module d'excentrique 52 par rapport au premier module d'excentrique 51 et, ainsi, de fixer le pion d'entraînement 522 par rapport au deuxième module d'excentrique. Suivant la position choisie du deuxième module d'excentrique 52 par rapport au premier module d'excentrique 51, le pion d'entraînement 522 est donc entraîné par une rotation de l'arbre 21 dans un mouvement circulaire qui peut être soit centré sur le même axe de rotation 513, soit excentrique. L'aiguille 4 est supportée par un coulisseau 53, compris dans les moyens de transmission 5. Elle est fixée sur une partie supérieure 532 de ce coulisseau, de telle sorte que l'aiguille et le coulisseau puissent être parallèles. La partie supérieure 532 est libre de tourner autour de son axe par rapport à la partie inférieure 533 du coulisseau 53, afin qu'une rotation de la partie inférieure (à 180°, en particulier) ne déplace pas nécessairement l'aiguille 4. La liaison en rotation entre les parties inférieure 533 et supérieure 532 du coulisseau 53 peut être réalisée selon des techniques classiques, connues en soi. Le coulisseau 53 est monté mobile en translation, selon son axe longitudinal, par rapport au châssis porteur 1 de l'appareil de tatouage. Une cavité 531 parallélépipédique est présente sous la partie inférieure 533 du coulisseau 53, pour assurer la liaison avec le pion d'entraînement 522. Le coulisseau 53 est entraîné en translation par une rotation du pion d'entraînement 522 à l'intérieur de la cavité 531. Par extension, la rotation engendrée par les moyens moteurs entraîne l'aiguille 4 toute entière dans un mouvement de translation. Pour cela, un galet 54 (tel qu'un roulement à billes) est monté sur le pion d'entraînement 522 et destiné à rouler sur des parois de la cavité 531. Ainsi, le pion d'entraînement 522 est lié au coulisseau 53 par l'intermédiaire d'un galet 54 mobile en rotation dans la cavité 531, une rotation du pion d'entraînement amenant le galet à rouler contre des parois de la cavité. Le galet 54 et la cavité 531 sont dimensionnés de telle sorte que la trajectoire circulaire du pion d'entraînement 522 permette, via le roulement du galet dans la cavité, de déplacer le coulisseau 53 suivant un mouvement alternatif de translation par rapport au châssis porteur 1. En particulier, ce dimensionnement tient compte des différentes valeurs que peut prendre la distance entre le pion d'entraînement 522 et l'axe 513 de rotation du moteur, dépendante de la position en rotation du deuxième module d'excentrique 52 par rapport au premier module d'excentrique 51.

Comme l'illustre la figure 3, le deuxième module d'excentrique 52 comporte en outre un trou oblong 524 s'étendant radialement par rapport au deuxième axe 523. Ce trou oblong est débouchant, sur les deux faces du deuxième module d'excentrique.

De plus, une tige 6 cylindrique, montée de façon élastique sur le châssis porteur 1, présente une partie distale inférieure 61 dont le diamètre extérieur est ajusté sur la largeur du trou oblong 524 et qui est destinée à coopérer avec ce trou oblong. A l'opposé de cette partie distale inférieure 61, la tige 6 présente une partie distale supérieure 62, qui constitue l'interface par laquelle le tatoueur peut amener la tige à coopérer avec le trou oblong 524. La tige 6 constitue ainsi un organe d'actionnement, mobile entre : une position inactive, le système élastique avec lequel il est monté (tel un ressort, non représenté) tendant à l'éloigner du deuxième module d'excentrique 52 ; une position active, où il pénètre dans le trou oblong 524 du deuxième module d'excentrique, cette position étant obtenue par exemple par une pression du doigt du tatoueur sur l'organe d'actionnement, contre l'effet d'un ressort.

Dans la position active, une rotation du premier module d'excentrique 51 autour de son axe 513 déverrouille les moyens de blocage et entraîne une rotation du deuxième module d'excentrique 52 dans le sens contraire, le trou oblong 524 coulissant par rapport à la tige 6, qui reste fixe lors des mouvements entre les modules d'excentrique.

Or, la rotation du deuxième module d'excentrique 52 par rapport au premier module d'excentrique 51 modifie la position du pion d'entraînement 522 par rapport à l'axe 523 de cette rotation. Par conséquent, une rotation du premier module d'excentrique 51 autour de son axe 513, lorsque la tige 6 est en position active, permet de régler la distance entre le pion d'entraînement 522 et l'axe 513 en question ; ainsi, elle fait varier le rayon de la trajectoire circulaire du galet 54 et, par extension, elle modifie la course de translation du coulisseau 53 et donc de l'aiguille 4. Par ce principe de coopération entre la tige 6 et le trou oblong 524, l'appareil de tatouage comprend donc des moyens de réglage de la course de translation. Ces moyens de réglage comprennent un organe d'actionnement 6 qui est intégré au châssis porteur 1 et mobile entre : - une position de relâchement, où il est inactif, et - une position de coopération avec le trou oblong 524, dans laquelle une rotation du premier module d'excentrique 51 autour du premier axe 513 permet de régler la distance entre le pion d'entraînement 522 et le premier axe. En outre, l'organe d'actionnement 6 se présente sous la forme d'un bouton poussoir, monté sur un système à ressort (non représenté). On note également, sur la figure 3, que des moyens d'amortissement 55, constitués d'une butée mobile 551 montée sur ressorts 552, sont installés dans la cavité 531, selon l'axe longitudinal de l'aiguille 4. Ces moyens 55 permettent d'amortir les contacts entre le galet 54 et les parois de la cavité, et de réduire le risque de vibrations engendré par les mouvements de rotation et de va-et-vient.

Ainsi, les moyens de transmission 5 comportent des moyens d'amortissement 55, montés dans la cavité 531 selon l'axe de l'aiguille 4 et destinés à amortir des contacts générés par le pion d'entraînement 522 à l'intérieur de la cavité. Les figures 4a et 4b illustrent un appareil de tatouage selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, dans lequel les moyens moteurs 2 et les moyens de transmission 5 sont solidaires d'une première partie de châssis 11, mobile en rotation par rapport à une deuxième partie de châssis 12 supportant le dispositif porte-aiguille 3. La position relative des parties de châssis 11 et 12 est, dans la figure 4a, à 180° par rapport à celle illustrée dans la figure 4b. Ces deux positions sont verrouillées grâce à des moyens 13, composés en l'occurrence d'un ressort monté dans la partie de châssis 12 et d'une bille poussée par le ressort vers un logement présent dans la partie de châssis 11. On note que le ressort pourrait tout aussi bien être monté dans la partie 11 et le logement recevant la bille être présent dans la partie 12. On note aussi que d'autres techniques, connues en soi, permettent de réaliser ces moyens de verrouillage 13 compris dans le châssis porteur 1. Dans la position illustrée par la figure 4a, les moyens d'amortissement 55 sont placés, dans la cavité 531, en position rapprochée par rapport à la pointe de tatouage 41. Ainsi, la pénétration dans la peau, lors du mouvement de translation de l'aiguille 4, est amortie par les moyens 55, ce qui est préférable pour réaliser certaines phases de tatouage, comprenant notamment du `remplissage'. Au contraire, dans la position à 180° des moyens d'amortissement 55, illustrée par la figure 4b, ceux-ci ne sont pas actifs lors de la pénétration de la pointe de tatouage dans la peau, ce qui permet de conserver la raideur nécessaire à d'autres phases de tatouage, comprenant notamment la réalisation de `points' d'encre. Grâce à la liaison mobile en rotation de la partie supérieure 532, à laquelle est fixée l'aiguille 4, par rapport à la partie inférieure 533 du coulisseau, la rotation à 180° des moyens moteurs 2 et de transmission 5 est réalisée sans démontage de l'aiguille. On note qu'un fonctionnement similaire est atteint lorsque le mouvement de rotation à 180° est réalisé directement entre les moyens moteurs 2, solidaires des moyens de transmission 5, et la première partie de châssis 11.

Dans tous les cas, les moyens moteurs et les moyens de transmission constituent un ensemble mobile en rotation par rapport au châssis porteur, entre deux positions à 180° l'une par rapport à l'autre. Ce dispositif permet de régler la souplesse de pénétration de l'aiguille dans l'épiderme et d'éviter que l'aiguille pénètre dans le derme, voire qu'elle y répande involontairement de l'encre.

Il est également à noter, tel que cela est illustré sur les figures 4a et 4b, que la première partie de châssis 11 est conçue avec une base plane, stable, de telle sorte que l'appareil de tatouage peut être posé « debout» par le tatoueur. L'appareil de tatouage décrit est donc particulièrement avantageux par rapport aux appareils de l'art antérieur, qui sont posés « couchés » et sont donc plus exposés aux pollutions environnantes (poussières...). En fonctionnement, la rotation engendrée par le moteur 2 et/ou une action manuelle du tatoueur permettent d'immobiliser les premier et deuxième modules d'excentrique 51, 52 l'un par rapport à l'autre, grâce à leurs moyens de blocage.

Les deux modules d'excentrique 51, 52 constituent alors un ensemble d'un seul tenant, qui présente un pion d'entraînement 522 à une distance constante de l'axe 513 de rotation du premier module d'excentrique. Comme dans l'art antérieur, le déclenchement du moteur 2 peut donc entraîner le pion 522 dans un mouvement de rotation excentrique, qui est transformé en un mouvement de va-et-vient de l'aiguille 4, selon une course de translation constante, directement liée à la distance entre la position du pion d'entraînement et l'axe 513 de la rotation. En revanche, un appareil de tatouage selon l'invention permet également au tatoueur, à tout moment, de modifier facilement la course de translation de la pointe de tatouage. Pour cela, le tatoueur éteint le moteur 2, puis il tourne manuellement le premier module d'excentrique 51, à l'aide d'un doigt, en même temps qu'il commence à presser sur l'extrémité de la tige 6, à l'aide d'un autre doigt. Comme les premier et deuxième modules d'excentrique 51, 52 sont solidarisés par les moyens de blocage, la rotation manuelle (conjuguée) des deux modules d'excentrique finit par faire coïncider la tige 6 avec le trou oblong 524 présent dans le deuxième module d'excentrique. Le tatoueur maintient alors la pression sur la tige 6, de sorte qu'elle pénètre dans le trou oblong 524.

Sans relâcher cette pression sur la tige 6, le tatoueur continue à tourner le premier module d'excentrique 51. En exerçant un effort supérieur à celui des moyens de blocage, il provoque un mouvement de rotation du deuxième module d'excentrique 52 relativement au premier module d'excentrique 51, tel que le trou oblong 524 coulisse par rapport à la tige 6.

Le tatoueur modifie ainsi la distance du pion d'entraînement 522 à l'axe de rotation, et peut par conséquent régler la course de translation du coulisseau 53 portant l'aiguille 4. Les moyens de blocage étant constitués d'un verrou 514 élastique et d'orifices 5211 régulièrement répartis, le tatoueur effectue le réglage de course dans un mode « pas à pas », dans lequel il sent sous doigts, voire entend, les positions de rentrée du verrou dans les orifices, associées à une valeur de course donnée. Lorsque la position souhaitée est atteinte, le tatoueur peut arrêter de tourner le premier module d'excentrique 51, relâcher la tige 6 et enclencher à nouveau le moteur 2. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, schématisé sur la figure 5, le dispositif porte-aiguille 3 et la partie 12 correspondante du châssis porteur sont déportés par rapport aux moyens moteurs 2, afin de réduire la masse que le tatoueur doit supporter.

On note que les moyens de transmission 5 sont montés sur un moteur 2, de façon similaire au mode de réalisation décrit ci-avant. Un câble 7 de longueur fixe est intercalé entre les moyens de transmission 5 et l'aiguille 4. Lors des mouvements de va-et-vient générés par les moyens de transmission 5, notamment sous l'action du moteur 2, le câble 7 coulisse à châssis 12. Ainsi, l'appareil de tatouage comporte un câble 7 de longueur fixe mobile longitudinalement à l'intérieur d'une gaine 8 flexible, le câble est relié en amont aux moyens de transmission 5 et en aval à l'aiguille 4, et la gaine est solidaire du dispositif porte-aiguille 3. Il est important de souligner que ce principe de déport du dispositif porte-aiguille par rapport aux moyens moteurs, à l'aide d'un câble 7 et d'une gaine 8 tels que décrits, peut équiper d'autres appareils de tatouage, n'utilisant pas le principe de transmission par coulisseau.

De même, les moyens de réglage de la course de translation décrits, reposant sur la mobilité relative particulière entre des modules d'excentrique 51, 52 présents dans la partie rotative 50, peuvent équiper d'autres appareils de tatouage du domaine de l'invention, dont les moyens de transmission du mouvement de rotation n'utilisent pas le principe du coulisseau.

D'autres modes de réalisation, basés sur le principe d'un appareil de tatouage tel celui qui vient d'être décrit, sont bien sûr envisageables sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, d'autres moyens moteurs, d'autres moyens de fixations entre modules d'excentrique, et d'autres moyens de blocage et d'actionnement 20 peuvent être envisagés.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Appareil de tatouage comprenant : - un châssis porteur (1), - des moyens moteurs (2), aptes à engendrer un mouvement de rotation ; - au moins une aiguille (4), présentant une pointe de tatouage (41), mobile par rapport à un dispositif porte-aiguille (3) solidaire dudit châssis porteur ; - des moyens de transmission (5), aptes à transformer ledit mouvement de rotation en un mouvement alternatif de ladite aiguille se traduisant par un mouvement de translation de ladite pointe selon une course de translation, lesdits moyens de transmission comprenant une partie rotative (50) entraînée en rotation par lesdits moyens moteurs, ladite partie rotative comprenant un pion d'entraînement (522) excentré, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission comprennent un coulisseau (53), destiné à supporter ladite aiguille, présentant une cavité (531) et mobile en translation par rapport audit châssis porteur, ledit coulisseau étant entraîné en translation par une rotation dudit pion d'entraînement à l'intérieur de ladite cavité.
2. 2. Appareil de tatouage selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie rotative (50) présente - un premier module d'excentrique (51), entraîné en rotation par lesdits moyens moteurs (2), autour d'un premier axe (513) ; - un deuxième module d'excentrique (52), monté en rotation relativement audit premier module d'excentrique, autour d'un deuxième axe (523) parallèle et excentré par rapport audit premier axe, ladite rotation étant susceptible d'être empêchée par des moyens de blocage montés de façon élastique sur l'un et/ou l'autre desdits premier et deuxième modules d'excentrique,ledit pion d'entraînement (522) étant solidaire dudit deuxième module d'excentrique et excentré par rapport audit deuxième axe.
3. 3. Appareil de tatouage selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit deuxième module d'excentrique (52) comprend un trou oblong (524) s'étendant radialement par rapport audit deuxième axe (523), ledit appareil de tatouage comprenant un organe d'actionnement (6) intégré audit châssis porteur (1) et mobile entre : - une position de relâchement, où il est inactif, et - une position de coopération avec ledit trou oblong, dans laquelle une rotation dudit premier module d'excentrique (51) autour dudit premier axe (513) permet de régler la distance entre ledit pion d'entraînement (522) et ledit premier axe.
4. 4. Appareil de tatouage selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit organe d'actionnement (6) est un bouton poussoir monté sur un système à ressort.
5. 5. Appareil de tatouage selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que ledit deuxième module d'excentrique (52) comprend une partie cylindrique (521) centrée sur ledit deuxième axe (523), ladite partie cylindrique étant destinée à coopérer selon une liaison mâle/femelle avec une partie de forme complémentaire présentée par ledit premier module d'excentrique (51), lesdits moyens de blocage comprenant - un verrou (514), monté sur ledit premier module d'excentrique (51) et doté d'un système à ressort ; - au moins deux orifices (5211), dans ladite partie cylindrique, ledit verrou étant mobile respectivement entre une position engagée dans l'orifice et une position dégagée de l'orifice.
6. 6. Appareil de tatouage selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdits orifices (5211) sont régulièrement répartis dans ladite partie cylindrique (521).
7. 7. Appareil de tatouage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,caractérisé en ce que ledit pion d'entraînement (522) est lié audit coulisseau (53) par l'intermédiaire d'un galet (54) mobile en rotation dans ladite cavité (531), une rotation dudit pion d'entraînement amenant ledit galet à rouler contre des parois de ladite cavité.
8. 8. Appareil de tatouage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission (5) comportent des moyens d'amortissement (55), montés dans ladite cavité (531) selon l'axe de ladite aiguille (4) et destinés à amortir des contacts générés par ledit pion d'entraînement (522) à l'intérieur de ladite cavité.
9. 9. Appareil de tatouage selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens moteurs (2) et lesdits moyens de transmission (5) constituent un ensemble mobile en rotation par rapport audit châssis porteur (1), entre deux positions à 180° l'une par rapport à l'autre, ledit châssis porteur comprenant des moyens de verrouillage de chacune desdites deux positions.
10. 10. Appareil de tatouage selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un câble (7) de longueur fixe mobile longitudinalement à l'intérieur d'une gaine (8) flexible, ledit câble étant relié en amont auxdits moyens de transmission (5) et en aval à ladite aiguille (4), ladite gaine étant solidaire dudit dispositif porte-aiguille (3).