FR2971032A1 - Agrafe de fixation de tubes ou de cables sur une structure porteuse et procede de fabrication d'une telle agrafe - Google Patents

Abstract

Cette agrafe (2) de fixation de tubes ou de câbles sur une structure porteuse comprend deux branches (6) terminées chacune par une pointe (10) en harpon munie d'ailettes (12) obliques, chaque ailette comprenant une partie fixe (14) par rapport à l'agrafe (2) et au moins une partie mobile (15, 16) par rapport à la partie fixe (14). Chaque ailette comprend au moins une nervure (19) de rigidification. Chaque ailette (12) présente, au niveau de la jonction entre sa partie fixe (14) et sa partie mobile (15, 16), une portion de section transversale réduite bordée, sur un côté opposé par rapport aux branches (6), par un évidement qui est délimité par des faces opposables et qui interrompt la nervure (19). Les faces sont aptes à venir en appui dans une position alignée des axes de la partie fixe (14) des parties mobiles (15, 16) avec une surface de l'ailette (12) située du côté de la branche (6) à laquelle l'ailette (12) est rattachée. L'appui des faces est réalisé au moins au niveau de la nervure (19).

Description

AGRAFE DE FIXATION DE TUBES OU DE CABLES SUR UNE STRUCTURE PORTEUSE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE AGRAFE

La présente invention concerne une agrafe de fixation de tubes ou de câbles sur une structure porteuse, notamment de tubes de circulation de fluide caloporteur ou de câbles chauffants sur des dalles isolantes. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une telle agrafe. Dans le domaine de l'installation de systèmes de chauffage par le sol, il est connu d'installer des tubes de circulation de fluide caloporteur sur des dalles isolantes réalisées en polyuréthane ou en polystyrène. Pour cela, il est connu d'utiliser des agrafes, en matériau synthétique, globalement en forme de U et dont les branches sont pourvues de pointes en harpon permettant leur accrochage dans les dalles. Ces pointes en harpon sont généralement équipées d'ailettes obliques permettant d'améliorer l'ancrage de l'agrafe dans la dalle et d'empêcher que l'agrafe ne sorte accidentellement de la dalle avant qu'une chape recouvrant les tubes ne soit coulée. Les ailettes des agrafes de fixation connues de l'homme du métier ont tendance à se retourner lorsque l'on tente de les retirer d'une dalle isolante. Leur pouvoir d'accrochage dans la matière s'en trouve donc réduit et ces agrafes augmentent le risque de détérioration des tubes contenant le fluide caloporteur ou des câbles.

C'est à ces inconvénients qu'entend remédier l'invention en proposant une nouvelle agrafe de fixation de tubes ou de câbles sur une structure porteuse, dont la structure lui permet d'augmenter sa résistance à l'arrachage, en empêchant les ailettes des pointes en harpon de se retourner sous l'effet d'un effort d'arrachement. A cet effet, l'invention concerne une agrafe de fixation de tubes ou de câbles sur une structure porteuse, qui comprend deux branches terminées chacune par une pointe en harpon munie d'ailettes obliques, chaque ailette comprenant une partie fixe par rapport à l'agrafe et au moins une partie mobile par rapport à la partie fixe. Chaque ailette comprend au moins une nervure de rigidification qui s'étend sur un côté de l'ailette opposé par rapport à la branche de rattachement de l'ailette. Chaque ailette présente, au niveau de la jonction entre sa partie fixe et sa partie mobile, une portion de section transversale réduite bordée, sur un côté opposé par rapport aux branches, par un évidement qui est délimité par des faces opposables et qui interrompt chaque nervure. Les faces sont aptes à venir en appui dans une position alignée des axes de la partie fixe et des parties mobiles avec une surface de l'ailette située du côté de la branche à laquelle l'ailette est rattachée. L'appui des faces est réalisé au moins au niveau de chaque nervure.

Grâce à l'invention, les appuis créés, au niveau des nervures, entre les parties fixes et les parties mobiles des ailettes des pointes en harpon permet d'augmenter sensiblement la résistance des ailettes à un effort d'arrachement de l'agrafe ayant tendance à retourner les ailettes et à réduire leur pouvoir d'accrochage dans la matière.

Les nervures de chaque ailette contribuent également à la résistance des ailettes à un tel effort. Ces appuis, conjugués à l'action des nervures, permettent d'améliorer l'ancrage des parties mobiles des ailettes dans la dalle isolante. Selon des aspects avantageux mais non obligatoire de l'invention, une telle agrafe peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Les deuxièmes parties comportent, à leur extrémité opposée aux jonctions avec les parties fixes, des griffes s'étendant dans une direction opposée par rapport aux branches de l'agrafe. Les jonctions entre les parties fixes et chaque partie mobile des ailettes sont adaptées pour autoriser une rotation des premières parties mobiles par rapport aux parties fixes dans le plan des agrafes. - Dans la position alignée des axes longitudinaux de la partie fixe et de chaque partie mobile de l'ailette, les faces sont en appui surfacique. Dans la position alignée des axes longitudinaux de la partie fixe et de chaque partie mobile de l'ailette, les faces sont en appui ponctuel. Les évidements sont ménagés dans les nervures seulement. Les évidements sont ménagés à la fois dans les nervures et dans les ailettes. L'invention concerne également un procédé de moulage d'agrafes telles que mentionnées ci-dessus, dans lequel la ou les parties mobiles des ailettes sont moulées dans une position où les faces ne sont pas en contact. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'agrafes telles que mentionnées ci-dessus, qui comprend des étapes consistant à : a) mouler les ailettes dans une position alignée des axes de la partie fixe et des parties mobiles avec la surface de l'ailette située du côté de la branche à laquelle l'ailette est rattachée ; b) pratiquer, sur un côté de chaque ailette opposé par rapport aux branches, des entailles ménagées au moins dans la nervure et qui s'étendent sur une partie de la section transversale de l'ailette. De manière avantageuse mais non obligatoire, à l'étape b), les encoches sont réalisées au moyen d'une lame de coupe ou d'un faisceau laser.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation d'une agrafe conforme à son principe et de deux modes de réalisation d'un procédé de fabrication d'une telle agrafe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue de face d'une agrafe conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue de face et à plus grande échelle d'une pointe en harpon de l'agrafe de la figure 1, enfoncée dans une dalle isolante et soumise à un effort d'arrachement ; la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 montrant la pointe de la figure 2 déplacée sous l'effet de l'effort d'arrachement ; la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV à la figure 1 ; la figure 5 est une vue de face d'une pointe en harpon d'une agrafe conforme à un deuxième mode de réalisation, enfoncée dans une dalle isolante ; la figure 6 est une vue analogue à la figure 5 montrant la pointe de la figure 2 déplacée sous l'effet de l'effort d'arrachement ; la figure 7 est une vue de face d'une pointe en harpon d'une agrafe conforme à un troisième mode de réalisation, enfoncée dans une dalle isolante. L'agrafe 2 représentée à la figure 1 présente, selon un plan P2, une forme en U comportant une partie médiane courbe 4 et deux branches 6 sensiblement rectilignes et parallèles. Aux jonctions entre la partie médiane 4 et les branches 6, l'agrafe 2 présente des appendices 8 destinés à coopérer avec un dispositif de pose d'agrafes connu par exemple de DE-A-31 29 818. Chacune des branches 6 est terminée par une pointe en harpon 10, comportant deux ailettes obliques 12. On note S12 une surface de chaque ailette située du côté de la branche 6 à laquelle l'ailette est rattachée. Chaque ailette 12 comporte une partie 14 fixe par rapport aux branches 6, une première partie 15 mobile par rapport à la partie fixe 14 et une deuxième partie 16 mobile par rapport à la première partie 15. On note X14 un axe longitudinal de chaque partie fixe 14, X15 un axe longitudinal de chaque première partie 15 et X16 un axe longitudinal de chaque deuxième partie 16. Comme il en ressort plus précisément de la figure 4, chaque ailette 12 est pourvue d'une nervure 19 qui s'étend selon le plan P2 de l'agrafe 2, le long de sa partie fixe 14 et de ses parties mobiles 15 et 16. Les nervures 19 de chaque ailette 12 se situent sur un côté de chaque ailette 12 opposé par rapport à la branche 6 à laquelle cette ailette est rattachée. La section de chaque ailette 12, dans un plan transversal, et globalement en forme d'un T dont la barre horizontale est constituée par l'ailette 12 et la barre verticale est formée par la nervure 19. A la jonction entre la partie fixe 14 et la première partie 15 de chaque ailette 12, chaque ailette 12 présente un évidement 20 qui délimite, à l'opposé de la branche 6, une portion réduite 18 de la section transversale de l'ailette 12. A la jonction entre la première partie 15 et la deuxième partie 16 de chaque ailette 12, chaque ailette 12 présente un évidement 21 délimitant, à l'opposé de la branche 6, une portion réduite 18' de la section transversale de l'ailette 12. Ces évidements 20 et 21 se situent sur un côté de chaque ailette 12 opposé par rapport à la branche 6 à laquelle cette ailette est rattachée.

Chaque évidement 20 et 21 interrompt la nervure 19, c'est-à-dire que, pour chaque évidement 20 et 21, la nervure 19 est séparée en deux portions qui s'étendent de part et d'autre de cet évidement 20 ou 21. Comme il ressort plus précisément de la figure 2, les évidements 20 sont délimités par deux faces planes opposables 24 et 26 et les évidements 21 sont délimités par deux faces planes opposables 25 et 27. Les faces planes 24 sont solidaires des parties fixes 14 des ailettes 12, alors que les faces planes 26 sont solidaires des premières parties 16 des ailettes 12. Les faces planes 25 sont solidaires des premières parties 15 des ailettes 12, alors que les faces planes 27 sont solidaires des deuxièmes parties 16 des ailettes 12. Chaque deuxième partie 16 des ailettes 12 est terminée, à son extrémité 32 opposée par rapport aux premières parties 15, par une griffe de blocage 28 monobloc avec l'ailette 12 et s'étendant dans une direction opposée à la branche 6 à laquelle l'ailette 12 est rattachée. Les griffes de blocage 28 et les évidements 20 et 21 sont donc présents sur le même côté des ailettes 12. Le fonctionnement est le suivant. Lors de l'enfoncement d'une agrafe 2 dans une dalle isolante, au moyen d'un dispositif de pose, les pointes en harpon 10 s'ancrent dans la matière de la dalle et les ailettes 12 viennent en appui contre une partie D de la dalle isolante, par exemple une feuille définissant sa surface supérieure, représentée en traits pointillés aux figures 2 et 3, afin de verrouiller la fixation des agrafes 2 et des câbles ou tubes destinés à l'installation de chauffage. Lors de cette manipulation, les parties mobiles 15 et 16 ont tendance à pivoter dans le plan P2, par rapport aux parties fixes 14 et à se rapprocher des branches 6, dans le sens des flèches FO représentés à la figure 1, pour atteindre une position sensiblement parallèle aux branches 6. Dans la configuration de la figure 1, les axes X14, X15 et X16 ne sont pas alignées. Ceci améliore la pénétration de l'agrafe 2 dans l'isolant et facilite le travail du poseur. Ceci permet également de réduire la détérioration de l'isolant lors de la pose et améliore la tenue mécanique de l'agrafe 2 dans l'isolant.

En cas d'arrachement accidentel, une force exercée sur l'agrafe, selon la flèche F1 aux figures 2 et 3, dirigée dans le sens de l'extraction de l'agrafe d'une dalle isolante, induit des efforts de réaction exercés par la partie interne D des dalles isolantes sur les ailettes 12, en particulier au niveau des griffes 28, selon les flèches F2 à la figure 2. Ces efforts tendent à écarter les ailettes 12 des branches 6 de l'agrafe 2. Les parties mobiles 15 et 16 étant auparavant orientées sensiblement parallèlement aux branches 6 et obliquement par rapport aux parties fixes 14, les efforts selon les flèches F2 font pivoter, dans le plan P2, les parties mobiles 15 et 16 vers une position dans laquelle elles sont alignées avec les parties fixes 14, comme illustré à la figure 3. En d'autres termes, dans la configuration de la figure 3, les axes X14, X15 et X16 sont alignés avec la surface S12, c'est-à-dire qu'ils sont parallèles à la surface S12 qui, dans la configuration de la figure 3, est rectiligne. Dans la configuration de la figure 3, un effort d'extraction selon la flèche F1 provoque la coopération, d'une part, des faces planes 24 et 26, sous la forme d'un appui surfacique exercé par la face plane 26 de chaque première partie 15 sur la face plane 24 de chaque partie fixe 14, selon la flèche F3 à la figure 3, et, d'autre part, des faces planes 25 et 27, exercé par la face plane 25 de chaque première partie 15 sur la face plane 27 de chaque deuxième partie 16, selon la flèche F4 à la figure 3. De plus, un effort d'extraction selon la flèche F1 induit des efforts de réaction exercés par la partie interne D des dalles isolantes sur les ailettes 12, en particulier au niveau des griffes 28, selon les flèches F5 à la figure 3. Ces efforts tendent à écarter les ailettes 12 des branches 6 de l'agrafe 2 et font travailler les nervures 19 en compression. Les nervures 19 encaissent les efforts F5 et augmentent la rigidité des ailettes 12. Ces appuis permettent d'éviter le pliage des ailettes 12 sous l'effet de l'effort d'extraction F1 et rendent plus difficile l'arrachage des agrafes 2. La rotation effectuée par les parties mobiles 15 et 16 par rapport aux parties fixes 14 est permise par les griffes de blocage 28 qui, sous l'effet de la force d'extraction F1, opposent une résistance au mouvement en se bloquant dans la matière de la dalle isolante et contre la partie D, en entrainant le blocage des parties mobiles 15 et 16 contre les parties fixes 14.

Pour la réalisation de telles agrafes 2, on met en ceuvre un procédé de fabrication consistant à mouler par injection l'agrafe en matière synthétique d'une seule pièce. A cet effet, le moule utilisé présente des formes permettant de mouler les parties fixe 14 et mobiles 15 et 16 d'ailettes 12 avec un rétrécissement de section à leurs jonctions et un alignement des parties mobiles 15 et 16 avec les branches 6. En d'autres termes, l'agrafe 2 est moulée dans la configuration de la figure 1. Le moule utilisé dans ce procédé prévoit également des formes permettant de réaliser les griffes de blocage 28.

L'agrafe 2 réalisée à l'aide de ce moule met en ceuvre une déformation de la matière au niveau des portions réduites 18, permettant une rotation des parties mobiles 15 et 16 par rapport aux parties fixes 14 et la coopération, d'une part, des faces planes 24 et 26, et, d'autre part, des faces planes 25 et 27, en cas de sortie accidentelle de l'agrafe 2. Selon une autre forme de réalisation d'un procédé de fabrication de l'agrafe 2 selon l'invention, le moule mis en ceuvre comporte une forme classique d'agrafe à pointe en harpon, comportant, comme c'est le cas dans le premier mode de réalisation, des formes permettant de réaliser les griffes d'accrochage. Dans cette forme de réalisation, les parties mobiles 15 et 16 des ailettes 12 sont moulées de façon à être alignées dans le prolongement des parties fixes 14 des ailettes 12. En d'autres termes, l'agrafe 2 est moulée dans la configuration de la figure 3. Le procédé de fabrication comporte dans ce cas une étape postérieure au moulage par injection de l'agrafe 2 et consistant à pratiquer des encoches 30 sur les ailettes 12, sur un côté de ces ailettes opposé par rapport aux branches 6. Ces encoches 30 sont pratiquées par tout moyen approprié sensiblement perpendiculairement à la direction des ailettes 12, par exemple par une lame de coupe ou par un faisceau laser. Elles s'étendent sur toute la section transversale des nervures 19 et sur une partie de la section transversale des ailettes 12, de façon à créer les deux faces planes opposables 24 et 26 ou 25 et 27. Les agrafes réalisées par ce procédé présentent un aspect similaire à celui de la figure 3. L'utilisation d'une agrafe 2 réalisée au moyen de ce procédé permet, lors de la fixation de l'agrafe 2 dans une dalle isolante, une déformation des ailettes 12 au niveau des encoches 30. Une fois les agrafes 2 fixées dans la matière, elles présentent l'aspect de la figure 2, les parties mobiles 15 et 16 d'ailettes 12 situées entre les encoches 30 et les extrémités portant les griffes de blocage 28 subissant une rotation par rapport à la pointe 10 en direction des branches 6. En cas d'arrachement accidentel, les faces planes 24 et 26 et les faces planes 25 et 27 se rapprochent sous l'effet de la force de réaction de la partie interne D et du matériau des dalles, ce qui permet l'exercice des appuis surfaciques F3 et F4 augmentant la résistance des ailettes 12 au pliage. La possibilité de flexion des parties mobiles 15 et 16 d'ailettes 12 par rapport aux parties fixes 14 rend possible une augmentation de la section des ailettes 12 par rapport à celles de l'état de la technique, car la réduction de la résistance à la pénétration dans l'isolant annule le besoin de réduire la section des ailettes 12. De ce fait, il est possible de réaliser des faces opposables 24 et 26 et 15 et 27 avec une aire augmentée, ce qui renforce la résistance des agrafes à l'arrachement.

Les figures 5 et 6 représentent une pointe en harpon 10 d'une agrafe conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. Aux figures 5 et 6, les éléments analogues à ceux des figures 1 à 4 portent les mêmes références. Les évidements 20 et 21 de l'agrafe 2 conforme au deuxième mode de réalisation diffèrent des évidements 20 et 21 de l'agrafe 2 des figures 1 à 4. En effet, les évidements 20 de l'agrafe 2 des figures 4 et 6 présentent, dans le plan P2, une géométrie en forme de u à fond plat 29 dont les branches sont constituées par des faces planes 24 et 26. De même, les évidements 21 de l'agrafe 2 des figures 5 et 6 présentent, dans le plan P2, une géométrie en forme de U à fond plat 29 dont les branches sont constituées par des faces planes 25 et 27. Le fonctionnement de l'agrafe 2 conforme au deuxième mode de réalisation est comparable à celui décrit en référence au premier mode de réalisation. Toutefois, dans la configuration de la figure 6, qui correspond à la configuration de la figure 3, la coopération des faces planes 24 et 26 et des faces planes 25 et 27 a lieu sous la forme d'un appui linéique A réalisé, dans un plan perpendiculaire au plan P2, au niveau des nervures 19 par les extrémités des faces planes 24 et 26 et des faces planes 25 et 27 situées à l'opposé des branches 6 auxquelles les ailettes 12 sont rattachées. Les procédés de fabrication d'agrafes 2 conformes au deuxième mode de réalisation sont semblables aux procédés de fabrication décrits en référence au premier mode de réalisation de l'agrafe 2. Toutefois, dans le cas du procédé nécessitant la réalisation d'encoches 30, les encoches 30 sont réalisées de manière à former, dans le plan P2, des évidements 20 et 21 en forme de U à fond plat 29. La figure 7 représente une pointe en harpon 10 d'une agrafe conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention. A la figure 7, les éléments analogues à ceux des figures 1 à 6 portent les mêmes références. Les évidements 20 et 21 sont ménagés dans les nervures 19 seulement, c'est-à-dire que la portion horizontale de la section en T des ailettes 12 ne comporte pas d'évidements 20 et 21. Les portions réduites 18 et 18' sont donc plus étendues que les portions réduites des ailettes 12 conformes aux premier et deuxième modes de réalisation. De plus, les faces planes 24 et 26 et 25 et 27 sont de dimensions réduites par rapport aux faces planes de l'agrafe 2 conforme aux premier et deuxième modes de réalisation. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, non représenté, les ailettes 12 comprennent une partie fixe 14 et une seule partie mobile 15 dont l'extrémité 32 opposée à la partie fixe 14 comporte une griffe 28. Une telle ailette 12 comporte un seul évidement 20, qui définit une seule portion réduite 18.

En variante, les surfaces 24, 25, 26 et 27 ne sont pas planes. Dans une variante de l'invention, non représentée, chaque ailette 12 comprend, en plus de la nervure 19, au moins une autre nervure de rigidification semblable à la nervure 19. Par exemple, les nervures supplémentaires s'étendent parallèlement à la nervure 19, 5 dans un plan parallèle au plan de la figure 1. Les modes de réalisation décrits ne sont pas limitatifs, leurs caractéristiques pouvant être combinées entre elles, totalement ou partiellement.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1.- Agrafe (2) de fixation de tubes ou de câbles sur une structure porteuse, comprenant deux branches (6) terminées chacune par une pointe (10) en harpon munie d'ailettes (12) obliques, chaque ailette comprenant une partie fixe (14) par rapport à l'agrafe (2) et au moins une partie mobile (15, 16) par rapport à la partie fixe (14), caractérisée - en ce que chaque ailette comprend au moins une nervure (19) de rigidification qui s'étend sur un côté de l'ailette (12) opposé par rapport à la branche (6) de rattachement de l'ailette (12), - en ce que chaque ailette (12) présente, au niveau de la jonction entre sa partie fixe (14) et sa partie mobile (15, 16), une portion (18, 18') de section transversale réduite bordée, sur un côté opposé par rapport aux branches (6), par un évidement (20, 21) qui est délimité par des faces (24, 25, 26, 27) opposables et qui interrompt chaque nervure (19), - en ce que les faces (24, 25, 26, 27) sont aptes à venir en appui dans une position alignée des axes (X14, X15, X16) de la partie fixe (14) et des parties mobiles (15, 16) avec une surface (S12) de l'ailette (12) située du côté de la branche (6) à laquelle l'ailette (12) est rattachée et - en ce que l'appui des faces (24, 25, 26, 27) est réalisé au moins au niveau de chaque nervure (19).

   2.- Agrafe (2) de fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que les deuxièmes parties (16) comportent, à leur extrémité (32) opposée aux jonctions avec les parties fixes (14), des griffes (28) s'étendant dans une direction opposée par rapport aux branches (6) de l'agrafe (2).

   3.- Agrafe (2) de fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les jonctions entre les parties fixes (14) et chaque partie mobile (15, 16) des ailettes (12) sont adaptées pour autoriser une rotation des premières parties mobiles (15) par rapport aux parties fixes (14) dans le plan (P2) des agrafes (2).

   4.- Agrafe (2) de fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que, dans la position alignée des axes longitudinaux (X14, X15, X16) de la partie fixe (14) et de chaque partie mobile (15, 16) de l'ailette (12), les faces (24, 25, 26, 27) sont en appui surfacique.

   5.- Agrafe (2) de fixation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, dans la position alignée des axes longitudinaux (X14, X15, X16) de la partie fixe (14) et de chaque partie mobile (15, 16) de l'ailette (12), les faces (24, 25, 26, 27) sont en appui ponctuel (A)

   6.- Agrafe (2) de fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les évidements (20, 21) sont ménagés dans les nervures (19) seulement.

   7.- Agrafe (2) de fixation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les évidements (20, 21) sont ménagés à la fois dans les nervures (19) et dans les ailettes (12).

   8.- Procédé de moulage d'agrafes (2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la ou les parties mobiles (15, 16) des ailettes (12) sont moulées dans une position où les faces (24, 25, 26, 27) ne sont pas en contact.

   9.- Procédé de fabrication d'agrafes (2) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : a) mouler les ailettes (12) dans une position alignée des axes (X14, X15, X16) de la partie fixe (14) et des parties mobiles (15, 16) avec la surface (S12) de l'ailette (12) située du côté de la branche (6) à laquelle l'ailette (12) est rattachée ; b) pratiquer, sur un côté de chaque ailette (12) opposé par rapport aux branches (6), des entailles (30) ménagées au moins dans la nervure (19) et qui s'étendent sur une partie de la section transversale de l'ailette (12).

   10.- Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'à l'étape b), les encoches (30) sont réalisées au moyen d'une lame de coupe ou d'un faisceau laser.