FR2963394A1

FR2963394A1 - Dispositif de fixation d'un premier element sur un second element, par cooperation entre des pattes d'immobilisation et des pattes de fixation

Info

Publication number: FR2963394A1
Application number: FR1056198A
Authority: FR
Inventors: Rodolphe Peron
Original assignee: Peugeot Citroen Automobiles SA
Current assignee: PSA Automobiles SA
Priority date: 2010-07-28
Filing date: 2010-07-28
Publication date: 2012-02-03
Anticipated expiration: 2030-07-28
Also published as: EP2598795A1; WO2012022870A1; FR2963394B1

Abstract

Un dispositif (D) est destiné à permettre la fixation d'un premier élément (R) sur un second élément (BT). Ce dispositif (D) comprend i) au moins des première et deuxième (Pl2) pattes d'immobilisation solidarisées au second élément (BT) dans des endroits différents et dans des premier et second plans présentant des orientations différentes et comportant chacune une ouverture centrale (OC), et ii) au moins des première et deuxième (PF2) pattes de fixation solidarisées au premier élément (R) dans des endroits différents et suivant des première et seconde directions différentes, et comprenant chacune une partie centrale (PC) propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale (OC) de la première ou deuxième (PF2) patte d'immobilisation, et une partie terminale (PT) prolongeant la partie centrale (PC) selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur le second élément (BT) pour caler le premier élément (R) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'ouverture centrale (OC) correspondante.

Description

DISPOSITIF DE FIXATION D'UN PREMIER ÉLÉMENT SUR UN SECOND ÉLÉMENT, PAR COOPÉRATION ENTRE DES PATTES D'IMMOBILISATION ET DES PATTES DE FIXATION L'invention concerne les dispositifs de fixation qui sont destinés à permettre la fixation d'un premier élément sur un second élément. De nombreux dispositifs de fixation ont déjà été proposés pour fixer un premier élément, comme par exemple et non limitativement un réflecteur Zo de bloc optique de véhicule (éventuellement de type automobile), sur un second élément, comme par exemple et non limitativement un boîtier de bloc optique. Ils sont généralement basés sur le clippage ou le vissage ou encore la coopération de formes. Dans certaines situations, ces dispositifs n'apportent pas une entière satisfaction, par exemple du fait de la difficulté 15 que représente la réalisation des moyens de clippage ou des moyens participant au vissage et/ou la détermination des positions respectives des moyens précités, ou des vibrations et bruits parasites qu'ils induisent, ou bien en raison du coût des opérations de vissage, ou encore du fait qu'ils n'autorisent pas un positionnement suffisamment précis du premier élément 20 par rapport au second élément, ce qui empêche le premier élément d'assurer de façon optimale sa fonction (par exemple photométrique). Afin d'éviter certains au moins des problèmes précités, on peut, dans certains cas, intégrer directement le premier élément dans un troisième élément, puis solidariser ce dernier au second élément. C'est notamment le 25 cas lorsque le premier élément est un réflecteur de bloc optique, et que les second et troisième éléments sont respectivement un boîtier de bloc optique et un masque de bloc optique. Hélas, cette intégration peut s'avérer très compliquée, voire impossible. Ainsi, dans le dernier exemple la chaleur qui est accumulée par le réflecteur, lorsque sa source de lumière fonctionne, peut 30 partiellement diffuser vers le masque, par conduction thermique dans la masse, ce qui peut l'endommager. L'invention a donc pour but de remédier à l'un au moins des inconvénients précités. Elle propose à cet effet un dispositif, destiné à permettre la fixation d'un premier élément sur un second élément, et comprenant: - au moins des première et deuxième pattes d'immobilisation, solidarisées au second élément dans des endroits différents et dans des premier et second plans présentant des orientations différentes, et comportant chacune une ouverture centrale, et - au moins des première et deuxième pattes de fixation solidarisées au premier élément dans des endroits différents et suivant des première et seconde directions différentes, et comprenant chacune une partie centrale propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale de la première ou deuxième patte d'immobilisation, et une partie terminale prolongeant la partie centrale selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur le second élément pour caler le premier élément suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'ouverture centrale correspondante. Le dispositif de fixation selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - il peut comprendre, d'une part, une troisième patte d'immobilisation, solidarisée au second élément dans un autre endroit et dans un plan (de préférence) sensiblement parallèle au second plan, et comportant une ouverture centrale, et, d'autre part, une troisième patte de fixation, solidarisée au premier élément dans un autre endroit et suivant (de préférence) la seconde direction, et comprenant une partie centrale propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale de la troisième patte d'immobilisation, et une partie terminale prolongeant la partie centrale selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur le second élément pour caler le premier élément suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'ouverture centrale correspondante; - les parties terminales des deuxième et troisième pattes de fixation peuvent être solidarisées selon des angles choisis qui sont propres à permettre le calage dudit premier élément suivant une même direction mais selon des sens opposés; - la partie terminale de la deuxième patte de fixation et/ou la partie terminale de la troisième patte de fixation sont/est propre(s) à permettre un calage par déformation élastique; - chaque ouverture centrale peut comprendre une partie évasée d'introduction prolongée par une partie arrondie d'immobilisation. Dans ce cas, chaque partie centrale d'une patte de fixation peut présenter une face avant de forme arrondie et destinée à être logée et immobilisée dans la partie arrondie de l'ouverture centrale correspondante; - chaque partie arrondie peut être semi circulaire. Dans ce cas, chaque face avant peut présenter une forme semi cylindrique; - chaque patte d'immobilisation peut comprendre deux sous-parties légèrement flexibles, sensiblement identiques, positionnées de façon symétrique par rapport à un plan médian, et définissant conjointement une partie évasée et une partie arrondie; - les premier et second plans peuvent être sensiblement orthogonaux entre eux. Dans ce cas, les première et seconde directions sont sensiblement orthogonales entre elles; - l'angle choisi peut être compris entre environ 92° et environ 1500; - il peut comprendre une patte auxiliaire solidarisée au premier élément, et un logement défini dans le second élément et destiné à loger une partie de la patte auxiliaire afin d'empêcher une rotation du premier élément par rapport au second élément. L'invention propose également un premier élément comprenant chaque patte de fixation et l'éventuelle patte auxiliaire d'un dispositif de fixation du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également un second élément comprenant chaque patte d'immobilisation et l'éventuel logement d'un dispositif de fixation du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également un bloc optique de véhicule comprenant des premier et second éléments des types de ceux présentés ci- avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO (d'où certaines discontinuités apparentes de traits)), sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective côté avant, une partie d'un boîtier de bloc optique selon l'invention assemblée à un réflecteur et un masque, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective côté avant, le boîtier de la figure 1 équipé d'une partie d'un dispositif de fixation selon l'invention et avant couplage à un réflecteur, la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation de patte d'immobilisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, solidarisée au boîtier de la figure 2, - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en perspective côté arrière, le réflecteur de la figure 1 équipé d'une autre partie d'un dispositif de fixation selon l'invention et avant couplage au boîtier de la figure 2, - la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation de patte de fixation d'un dispositif de fixation selon l'invention, solidarisée au réflecteur de la figure 4, - la figure 6 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, le couplage entre la première patte de fixation et la première patte d'immobilisation du dispositif de fixation illustré sur les figures 2 et 4, - la figure 7 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, le couplage entre la deuxième patte de fixation et la deuxième patte d'immobilisation du dispositif de fixation illustré sur les figures 2 et 4, - la figure 8 illustre schématiquement, dans une vue en coupe, le couplage entre la troisième patte de fixation et la troisième patte d'immobilisation du dispositif de fixation illustré sur les figures 2 et 4, et - la figure 9 illustre schématiquement, dans une vue en perspective côté avant, le couplage entre une patte auxiliaire et un logement du dispositif de fixation illustré sur les figures 2 et 4. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention a pour but de proposer un dispositif (D) destiné à permettre la fixation d'un premier élément (R) sur un second élément (BT). Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le premier élément (R) est un réflecteur d'un bloc optique (BO) et que le second élément (BT) est un boîtier de ce même bloc optique (BO). Mais, l'invention n'est pas limitée à ces types de premier et second éléments. Elle concerne en effet tout type de premier élément devant être fixé sur un second élément de n'importe quel type. On notera que le bloc optique (BO) comprend généralement en complément au moins une glace solidarisée à la partie avant de son boîtier (BT), ainsi qu'éventuellement un masque (M) intercalé entre son réflecteur (R) et son masque (M). Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique (BO) est un feu arrière de signalisation destiné à être installé à l'arrière d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'application. Elle concerne également certains blocs optiques, comme par exemple des phares (ou projecteurs avant), destinés à être installés à l'avant d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Enfin, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le réflecteur (R) est destiné à réfléchir la lumière qui est émise par une source de lumière dédiée à la fonction dite DRL (pour "Daytime running Light (or Lamp)" - signalisation lumineuse allumée automatiquement lorsque le véhicule se met à avancer). Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de fonction.

On a schématiquement illustré sur la figure 1, une partie d'un exemple de bloc optique multifonction BO comprenant notamment un premier élément R, qui constitue ici un réflecteur moulé, un second élément BT, qui constitue ici un boîtier moulé et auquel est solidarisé le réflecteur R, et un troisième élément M, qui constitue ici un masque moulé solidarisé au boîtier BT et/ou au réflecteur R et qui est intercalé entre le réflecteur R et une glace du bloc optique BO (non représentée). Le réflecteur (ou premier élément) R définit une cavité qui est ouverte dans sa partie avant (orientée vers l'extérieur) et qui comprend au moins une ouverture OV (voir figure 1) pour le passage d'une partie au moins d'une source de lumière, comme par exemple une ampoule ou une lampe ou encore une diode électroluminescente, et/ou pour permettre le câblage électrique d'une telle source de lumière.

On notera que l'on a représenté un repère orthonormé (X, Y, Z) sur certaines des figures 1 à 9 afin de faciliter le repérage de plans et de directions caractéristiques utiles à la compréhension de l'invention. On notera également que le boîtier BT peut être éventuellement solidarisé à plusieurs premiers éléments R de formes similaires ou différentes.

Le couplage entre le réflecteur R et le boîtier BT se fait au moyen d'un dispositif de fixation D selon l'invention. Comme illustré sur les figures 2 à 9 (et plus particulièrement sur les figures 2 et 4), un tel dispositif (de fixation) D comporte des première et seconde parties. La première partie comprend au moins des première PF1 et deuxième PF2 pattes de fixation qui sont solidarisées au premier élément R (ici le réflecteur). La partie seconde comprend au moins des première P11 et deuxième P12 pattes d'immobilisation qui sont solidarisées au second élément BT (ici le boîtier). Comme illustré sur la figure 2, les première P11 et deuxième P12 pattes d'immobilisation sont solidarisées au boîtier BT dans des endroits différents et dans des premier et second plans qui présentent des orientations différentes. Dans l'exemple non limitatif illustré, le premier plan est sensiblement défini par les directions X et Z, tandis que le second plan est sensiblement défini par les directions X et Y. Par conséquent, les premier et second plans sont sensiblement orthogonaux entre eux. Mais, cela n'est pas une obligation. Ils peuvent en effet présenter une désorientation supérieure ou inférieure à 90 ° (dès lors qu'elle est différente de 0 ° ou 180°) . Comme illustré non limitativement sur la figure 2, les endroits de solidarisation des première P11 et deuxième P12 pattes d'immobilisation diffèrent de préférence non seulement suivant la première direction Y, mais également suivant la deuxième direction Z et suivant la troisième direction X. Par ailleurs, selon l'invention, chaque patte d'immobilisation Pli (ici i = 1 à 3) comporte une ouverture centrale OC, dont on comprendra la fonction plus loin. Comme illustré sur la figure 4, les première PF1 et deuxième PF2 pattes de fixation sont solidarisées au réflecteur R dans des endroits différents et suivant des première et deuxième directions différentes. Dans l'exemple non limitatif illustré, le première direction est sensiblement définie par la direction Y, tandis que la deuxième direction est sensiblement définie par la direction Z. Par conséquent, les première et deuxième directions sont sensiblement orthogonales entre elles. Mais, cela n'est pas une obligation. Elles peuvent en effet présenter une désorientation supérieure ou inférieure à 90 ° (dès lors qu'elle est différente de 0 ° ou 1800). Comme illustré non limitativement sur la figure 2, les endroits de solidarisation des première PF1 et deuxième PF2 pattes de fixation diffèrent de préférence non seulement suivant la première direction Y, mais également suivant la deuxième direction Z et suivant la troisième direction X. Par ailleurs, également selon l'invention et comme illustré sur la figure 5, chaque patte de fixation Pli (ici i = 1 à 3) comprend une partie centrale PC et une partie terminale PT. Plus précisément, chaque partie centrale PC est propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale OC de la patte d'immobilisation Pli correspondante, et comporte une première extrémité solidarisée au boîtier BT et une seconde extrémité prolongée par la partie terminale associée PT selon un angle qui est choisi de manière à permettre l'appui de cette partie terminale PT sur le boîtier BT pour caler le réflecteur R suivant une direction (Y ou Z) qui est sensiblement perpendiculaire à l'ouverture centrale OC correspondante. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré, le dispositif D comprend une troisième patte d'immobilisation P13 destinée à coopérer avec une troisième patte de fixation PF3. Ce mode de réalisation est destiné à améliorer la précision du positionnement du réflecteur R par rapport au boîtier BT. Mais, le dispositif D pourrait ne comprendre que les première P11 et deuxième P12 pattes d'immobilisation et les première PF1 et deuxième PF2 pattes de fixation (bien que cela ne soit pas optimal en terme de qualité de fixation et de précision de positionnement du réflecteur R).

La troisième patte d'immobilisation P13 est solidarisée au boîtier BT dans un troisième endroit, différent de ceux où sont solidarisées les première P11 et deuxième P12 pattes d'immobilisation (de préférence en X, Y et Z), et dans un plan qui est (de préférence) sensiblement parallèle au second plan (XY). Par ailleurs, la troisième patte d'immobilisation P13 comporte également une ouverture centrale OC. La troisième patte de fixation PF3 est solidarisée au réflecteur R dans un troisième endroit, différent de ceux où sont solidarisées les première PF1 et deuxième PF2 pattes de fixation (de préférence en X, Y et Z), et suivant (de préférence) la deuxième direction Z. Par ailleurs, la troisième patte de fixation PF3 comprend également une partie centrale PC qui est propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale OC de la troisième patte d'immobilisation P13, et qui comporte une première extrémité solidarisée au boîtier BT et une seconde extrémité prolongée par une partie terminale associée PT selon un angle qui est choisi de manière à permettre l'appui de cette partie terminale PT sur le boîtier BT pour caler le réflecteur R suivant une direction qui est sensiblement perpendiculaire à l'ouverture centrale OC correspondante. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, la direction de calage du réflecteur R, offerte par la partie terminale PT de la troisième patte de fixation PF3, est sensiblement la deuxième direction Z. Mais, cela n'est pas obligatoire. Cette direction de calage pourrait être différente de celle offerte par la partie terminale PT de la deuxième patte de fixation PF2I.

De préférence chaque angle choisi d'une patte de fixation PFi est compris entre environ 92° et environ 150 °. 11 dépend en fait de l'environnement de la patte d'immobilisation Pli avec laquelle doit coopérer la patte de fixation PFi considérée. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur la figure 6, la partie terminale PT de la première patte de fixation PF1 peut s'appuyer sur une zone de butée ZB du boîtier BT, qui est située au voisinage de l'endroit où est solidarisée la première patte d'immobilisation P11. De même, et comme illustré non limitativement sur la figure 7, la partie terminale PT de la deuxième patte de fixation PF2 peut s'appuyer sur une nervure transversale N du boîtier BT, qui est située sous la deuxième patte d'immobilisation P12. Enfin, et comme illustré non limitativement sur la figure 8, la partie terminale PT de la troisième patte de fixation PF3 peut s'appuyer sur un rebord périphérique RP du boîtier BT, qui est situé au dessus de la troisième patte d'immobilisation P13. Il est important de noter que sur les figures 6 à 8, les parties terminales PT des pattes de fixation PFi ne sont pas encore en appui sur le boîtier BT. Cela résulte du fait que ces figures matérialisent des phases intermédiaires pendant les opérations de couplage du réflecteur R au boîtier BT.

On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9 les parties terminales PT des deuxième PF2 et troisième PF3 pattes de fixation sont solidarisées selon des angles choisis qui sont propres à permettre le calage du réflecteur R suivant la deuxième direction Z mais selon des sens opposés (voir plus précisément les figures 7 et 8).

On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, les parties terminales PT des deuxième PF2 et troisième PF3 pattes de fixation sont propres à permettre un calage du réflecteur R par déformation élastique. Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, le calage pourrait se faire par frottement ou par ancrage local (éventuellement par clippage), par exemple. On comprendra que compte tenu des choix effectués pour illustrer un exemple de réalisation du dispositif D, la coopération de la première patte de fixation PF1 avec la première patte d'immobilisation P11 offre un calage du réflecteur R sensiblement suivant les première Y et troisième X directions, la coopération de la deuxième patte de fixation PF2 avec la deuxième patte d'immobilisation P12 offre un calage du réflecteur R sensiblement suivant les deuxième Z et troisième X directions (avec une contrainte de haut en bas), et la coopération de la troisième patte de fixation PF3 avec la troisième patte d'immobilisation P13 offre un calage du réflecteur R sensiblement suivant les deuxième Z et troisième X directions (avec une contrainte de bas en haut). Un tel multi-calage assure un positionnement très précis du réflecteur R par rapport au boîtier BT, ce qui lui permet d'assurer de façon optimale la fonction photométrique pour laquelle il a été conçu.

On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 9, les trois pattes d'immobilisation Pli sont sensiblement identiques. Mais, cela n'est pas obligatoire. Elles pourraient en effet présenter des formes légèrement différentes.

Afin de permettre le logement et l'immobilisation d'une partie centrale PC de patte d'immobilisation Pli, chaque ouverture centrale OC d'une patte de fixation PFi peut comprendre, comme illustré non limitativement sur la figure 3, une partie évasée PE destinée à faciliter l'introduction de la partie centrale PC correspondante et prolongée par une partie arrondie PA destinée à immobiliser étroitement (bien que de façon réversible) la partie centrale PC correspondante. Dans ce cas, et comme illustré non limitativement sur la figure 5, chaque partie centrale PC de patte de fixation PFi peut avantageusement présenter au moins une face avant dont la forme est arrondie afin de pouvoir être logée et immobilisée de façon optimale dans la partie arrondie PA de l'ouverture centrale OC correspondante. On entend ici par face avant la face qui est introduite en premier dans la partie évasée PE, puis dans la partie arrondie PA. Par exemple, et comme illustré non limitativement, chaque partie arrondie PA d'une partie centrale PC peut être semi circulaire, et chaque face avant peut présenter une forme au moins semi cylindrique circulaire. Par ailleurs, et toujours comme illustré non limitativement sur la figure 3, chaque patte d'immobilisation Pli peut avantageusement comprendre deux sous-parties SPI et SP2 qui sont légèrement flexibles, (de préférence) sensiblement identiques, (de préférence) positionnées de façon symétrique par rapport à un plan médian, et définissant conjointement une partie évasée PE et une partie arrondie PA. On comprendra que cette décomposition en deux sous-parties SPI et SP2 assure une flexibilité qui permet d'augmenter momentanément la largeur de l'entrée d'une partie arrondie PA lorsque l'on introduit une patte de fixation PFi dans l'ouverture centrale OC de la patte d'immobilisation correspondante Pli. Mais, bien entendu, d'autres modes de réalisation des pattes d'immobilisation Pli peuvent être envisagés, dès lors qu'ils assurent un effet de clippage. On notera également, comme illustré non limitativement sur les figures 1, 2, 4 et 9, que le dispositif D peut éventuellement comprendre une patte auxiliaire PX solidarisée au réflecteur R, et un logement LO défini dans le boîtier BT et destiné à loger une partie de cette patte auxiliaire PX. Cette option est destinée à empêcher qu'une rotation du réflecteur R ne survienne par rapport au boîtier BT, notamment pendant les opérations de couplage. Dans l'exemple illustré, le logement LO est défini dans une partie supérieure du boîtier BT, sur le rebord périphérique RB, et donc la patte auxiliaire PX est définie sur une partie supérieure du réflecteur R, à un niveau suivant la deuxième direction Z qui est voisin de celui où est implantée la troisième patte de fixation PF3. Dans ce cas, les opérations de couplage peuvent se dérouler comme indiqué ci-après. On commence par loger la patte auxiliaire PX dans le logement LO du boîtier BT, puis on clippe la première patte de fixation PF1 dans l'ouverture centrale OC de la première patte d'immobilisation P11, puis on clippe la deuxième PF2 (ou troisième PF3) patte de fixation dans l'ouverture centrale OC de la deuxième P12 (ou troisième P13) patte d'immobilisation, puis on clippe la troisième PF3 (ou deuxième PF2) patte de fixation dans l'ouverture centrale OC de la troisième P13 (ou deuxième P12) patte d'immobilisation. Il est important de noter que les pattes de fixation PFi et les pattes d'immobilisation Pli peuvent faire partie intégrante respectivement du réflecteur R et du boîtier BT. Cette solution est particulièrement avantageuse lorsque le réflecteur R et le boîtier BT sont réalisés par moulage, par exemple dans un matériau plastique ou synthétique (tel que le polycarbonate (ou PC) ou le théréphtalate de polybutylène ou thermodur (ou PBT), par exemple).

Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, on pourrait envisager que les pattes de fixation PFi et/ou les pattes d'immobilisation Pli soient rapporté(e)s respectivement sur le réflecteur R et/ou le boîtier BT, par exemple par vissage ou collage ou soudage. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de fixation, de premier élément, de second élément et de bloc optique décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.

Claims

REVENDICATIONS1. Dispositif (D) de fixation d'un premier élément (R) sur un second s élément (BT), caractérisé en ce qu'il comprend i) au moins des première (Pli) et deuxième (PI2) pattes d'immobilisation solidarisées audit second élément (BT) dans des endroits différents et dans des premier et second plans présentant des orientations différentes et comportant chacune une ouverture centrale (OC), et ii) au moins des première (PF1) et deuxième (PF2) pattes de io fixation solidarisées audit premier élément (R) dans des endroits différents et suivant des première et seconde directions différentes, et comprenant chacune une partie centrale (PC) propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale (OC) de ladite première (PF1) ou deuxième (PF2) patte d'immobilisation, et une partie terminale (PT) prolongeant ladite 15 partie centrale (PC) selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur ledit second élément (BT) pour caler ledit premier élément (R) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à ladite ouverture centrale (OC) correspondante.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend 20 i) une troisième patte d'immobilisation (PI3) solidarisée audit second élément (BT) dans un autre endroit et dans un plan sensiblement parallèle audit second plan et comportant une ouverture centrale (OC), et ii) une troisième patte de fixation (PF3) solidarisée audit premier élément (R) dans un autre endroit et suivant ladite seconde direction, et comprenant une partie centrale 25 (PC) propre à être logée et immobilisée par clippage dans l'ouverture centrale (OC) de ladite troisième patte d'immobilisation (PI3), et une partie terminale (PT) prolongeant ladite partie centrale (PC) selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur ledit second élément (BT) pour caler ledit premier élément (R) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à ladite ouverture centrale 30 (OC) correspondante.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites parties terminales (PT) des deuxième (PF2) et troisième (PF3) pattes de fixation sont solidarisées selon des angles choisis propres à permettre lecalage dudit premier élément (R) suivant une même direction mais selon des sens opposés.
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite partie terminale (PT) de la deuxième patte de fixation (PF2) et/ou ladite partie terminale (PT) de la troisième patte de fixation (PF3) sont/est propre(s) à permettre un calage par déformation élastique.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chaque ouverture centrale (OC) comprend une partie évasée (PE) d'introduction prolongée par une partie arrondie (PA) d'immobilisation, et en ce que chaque partie centrale (PC) d'une patte de fixation (PFi) présente une face avant de forme arrondie et destinée à être logée et immobilisée dans ladite partie arrondie (PA) de l'ouverture centrale (OC) correspondante.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque partie arrondie (PA) est semi circulaire, et en ce que chaque face avant présente une forme semi cylindrique.
7. Dispositif selon l'une des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que chaque patte d'immobilisation (Pli) comprend deux sous-parties légèrement flexibles, sensiblement identiques, positionnées de façon symétrique par rapport à un plan médian, et définissant conjointement une partie évasée (PE) et une partie arrondie (PA).
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits premier et second plans sont sensiblement orthogonaux entre eux, et lesdites première et seconde directions sont sensiblement orthogonales entre elles.
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit angle choisi est compris entre environ 92°et environ 150°.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend une patte auxiliaire (PX) solidarisée audit premier élément (R), et un logement (LO) défini dans ledit second élément (BT) et destiné à loger une partie de ladite patte auxiliaire (PX) afin d'empêcher une rotation dudit premier élément (R) par rapport audit second élément (BT).
11. Elément (BT), caractérisé en ce qu'il comprend au moins des première (Pli) et deuxième (PI2) pattes d'immobilisation destinées à êtresolidarisées dans des endroits différents et dans des premier et second plans présentant des orientations différentes, et comportant chacune une ouverture centrale (OC) propre à loger et immobiliser par clippage une partie centrale (PC) d'une première (PF1) ou deuxième (PF2) patte de fixation d'un autre s élément (R) comprenant en outre une partie terminale (PT) prolongeant ladite partie centrale (PC) selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur ledit élément (BT) pour caler ledit autre élément (R) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à ladite ouverture centrale (OC) correspondante. 10
12. Elément selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un logement (LO) destiné à loger une partie d'une patte auxiliaire (PX), solidarisée audit autre élément (R), afin d'empêcher une rotation de ce dernier (R) par rapport audit élément (BT).
13. Elément (R), caractérisé en ce qu'il comprend dans des endroits 15 différents au moins des première (PF1) et deuxième (PF2) pattes de fixation placées suivant des première et seconde directions différentes, et comprenant chacune une partie centrale (PC) propre à être logée et immobilisée par clippage dans une ouverture centrale (OC) d'une première (PF1) ou deuxième (PF2) patte d'immobilisation d'un autre élément (BT) 20 placée dans un plan, et une partie terminale (PT) prolongeant ladite partie centrale (PC) selon un angle choisi de manière à s'appuyer sur ledit autre élément (BT) pour caler ledit élément (R) suivant une direction sensiblement perpendiculaire à ladite ouverture centrale (OC) correspondante.
14. Elément selon la revendication 13, caractérisé en ce qu'il comprend 25 en outre une patte auxiliaire (PX) destinée à être logée partiellement dans un logement (LO) défini dans ledit autre élément (BT), afin d'empêcher une rotation dudit élément (R) par rapport audit autre élément (BT).
15. Bloc optique (BO) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un élément (BT) selon l'une des revendications 11 et 12, constituant un boîtier 30 (BT), et un élément (R) selon l'une des revendications 13 et 14, constituant un réflecteur.