-1- La présente invention concerne une béquille centrale pour moto manoeuvrée électriquement s'adaptant automatiquement à l'inclinaison du sol. Toutes les motos disposent d'une béquille latérale et une bonne part d'entre elles possèdent une béquille centrale mais ces deux systèmes ne permettent pas un 5 stationnement en sécurité sur tous les sols. Le fonctionnement de la béquille latérale est basé sur une inclinaison déterminée de la moto afin de placer la projection verticale du centre de gravité au plus près du centre du triangle déterminé par les deux appuis des roues et l'appui de la béquille. Son déploiement est réalisé par pivotement de l'arrière vers l'avant jusque sur une butée située de façon telle 10 que le point d'appui de la béquille au sol soit placé un peu en avant de la projection du point de pivotement, position dans laquelle elle est maintenue par un ressort, ce dernier la maintenant également en position repliée pour la circulation. Cette manoeuvre est effectuée par le pilote lorsqu'il est sur sa moto à l'aide de son pied gauche en poussant sur l'ergot placé vers l'extrémité de la béquille latérale, ii doit ensuite incliner la moto vers la gauche 15 jusqu'à ce que la béquille soit en contact avec le sol. Lorsque le sol en en dévers, si l'amont se trouve à gauche, la moto, trop verticale, risque de basculer du côté opposé à la béquille (figure 2), dans le cas contraire, la moto, trop penchée, risque de basculer par dessus la béquille (figure 3). Pour le stationnement dans une descente, elle impose l'immobilisation longitudinale 20 par l'enclenchement d'une vitesse, qui n'a pas la sécurité d'un freinage mécanique, ou l'appui d'une roue contre un obstacle qui n'est pas toujours présent sur le lieu de stationnement. L'inclinaison de la moto, nécessaire à sa stabilité, impose une zone libre à gauche de la moto et par conséquent diminue la densité de stationnement, caractéristique cependant importante en milieu urbain.
25 Selon son concept, la béquille centrale maintient toujours la moto perpendiculaire au sol. Son principe de déploiement, réalisé par pivotement de l'arrière vers l'avant jusque sur une butée située de façon telle que l'axe des points d'appui de la béquille au sol soit placé un peu en avant de la projection de l'axe de pivotement, position dans laquelle elle est maintenue par un ressort et le poids de la moto, définit un point de basculement (position 30 dans laquelle l'axe de pivotement se trouve à l'aplomb de l'axe des points d'appui au sol). Ce même ressort maintient la béquille en position relevée lors des phases de circulation, et la béquille dispose d'un levier de manoeuvre placé vers l'extrémité de son pied gauche. Lors de la mise en position de stationnement (béquillage), la moto sera soulevée jusqu'au point de basculement puis elle redescendra un peu pour atteindre le point de 35 butée. Ce processus impose au pilote d'appuyer sur le levier de manoeuvre à l'aide de son pied pendant qu'il positionne la moto afin que les deux extrémités des pieds de la béquille centrale soient en contact avec le sol puis de simultanément appuyer fortement sur le levier 2957891 -2- et tirer la moto vers l'arrière jusqu'à ce que le point de basculement de la béquille soit dépassé. Cette opération entraînant un déplacement de la moto vers l'arrière (10 à 20 cm), le pilote devra donc s'assurer de disposer de cette distance. Pour la remise en position de circulation (dé-béquillage), la séquence inverse sera réalisée, entraînant un déplacement identique vers l'avant. Si pendant le temps de stationnement, un autre véhicule est venu se placer très près de la roue avant, la manoeuvre peut s'avérer impossible. Le dé-béquillage peut être exécuté par le pilote lorsqu'il est sur la moto, Il doit alors la pousser vers l'avant jusqu'à ce que le point de basculement de la béquille soit dépassé, la roue arrière étant généralement soulevée (sauf dans quelques rares cas ou c'est la roue avant), cette action ne peut pas être effectuée avec l'aide du moteur. Dans le cas d'un sol en dévers, la moto sera inclinée et par conséquent moins stable (figure 4) et la manoeuvre de béquillage sera très inconfortable et risquée. En effet, si l'amont est à gauche, le pilote devra incliner la moto à l'opposé de sa position et retenir son poids alors qu'il ne pourra pas déplacer ses pieds pour assurer ses appuis (l'un devant être sur le levier et l'autre étant gêné par le châssis de la moto) et il devra exercer l'effort pour la tirer vers l'arrière dans cette position. Il risque fort d'être entraîné par la moto et de chuter sur elle. Dans le cas contraire, il devra incliner la moto vers lui et retenir son poids alors qu'il ne pourra reculer qu'un seul pied pour assurer son appui (l'autre devant être sur le levier) et il devra exercer l'effort pour la tirer vers l'arrière dans cette position. Il risque fort d'être déséquilibré, de chuter et d'être blessé par la moto tombant sur lui. Pour un stationnement en montée, le béquillage sera facilité, le poids de la moto aidant le mouvement vers l'arrière pour atteindre le point de basculement de la béquille. La manoeuvre inverse sera difficile, voire impossible, le pilote devant pousser la moto en montée jusqu'au point de basculement, le poids de cette dernière s'opposant au mouvement. Pour un stationnement en descente, le béquillage sera difficile, voire impossible, le pilote devant tirer la moto en montée jusqu'au point de basculement, le poids de cette dernière s'opposant au mouvement. D'autre part la pente induisant un rapprochement de la projection de l'axe de pivotement de celui des points d'appui, la position de stationnement peut devenir trop proche du point de basculement et risquer d'entraîner un dé-béquillage intempestif provoquant la chute de la moto. Même lors d'un stationnement sur sol horizontal, les deux types de béquille pouvant être repliées par un simple déplacement de la moto vers l'avant, il subsiste un risque de dé-35 béquillage accidentel ou malveillant. Le dispositif de l'invention a pour objectif de résoudre ces différents problèmes. 11 comporte en effet selon une première caractéristique un motoréducteur électrique accouplé 2957891 -3- à une vis sans fin, alimenté par la batterie de la moto à l'aide d'un bouton à trois positions placé sur le tableau de bord, permettant au pilote d'effectuer toutes les manoeuvres de béquillage et de dé-béquillage "à cheval" sur la moto les deux pieds au sol. La béquille est principalement constituée d'un corps se déployant dans un plan 5 longitudinal, relié à un châssis par deux bielles articulées et d'une poutre pivotant dans un plan transversal, articulée à l'extrémité inférieure du corps, munie de pieds et d'un dispositif de verrouillage de son inclinaison lors du soulèvement de la moto. La vis sans fin, dont une extrémité est articulée sur le châssis, déplace un écrou articulé à l'extrémité du levier appartenant au corps de la béquille. Le châssis est généralement fixé à la moto par les 10 deux points d'articulation de la béquille centrale d'origine et une platine d'appui sur le cadre de part et d'autre de ces articulations afin d'assurer l'immobilisation longitudinale. Selon les différents modes d'adaptation de la béquille aux modèles de moto, le châssis peut être également solidarisé au support d'origine par d'autres points de fixation ou platines d'appui, l'axe d'articulation de la bielle secondaire peut être situé au centre, sur un côté ou à toute 15 position intermédiaire et l'ensemble motoréducteur électrique accouplé à une vis sans fin peut être situé du côté gauche ou du côté droit. Le corps de la béquille est constitué d'un levier, d'une traverse rotative supportant les articulations inférieures des bielles et d'une jambe supportant l'articulation de la poutre inclinable. La jambe, constituée de deux plaques parallèles, chevauche la poutre orientable 20 et assure son maintien rigide lors du levage de la moto. Selon les différents modes de réalisation pour adaptation aux modèles de moto, la traverse rotative peut être cintrée et ainsi, la jambe déportée vers l'arrière, afin de contourner l'échappement de la moto lorsque la béquille est en position relevée. La bielle principale, supportant l'essentiel de l'effort vertical et assurant la stabilité 25 latérale de la moto, est constituée de deux bras parallèles et d'une traverse les reliant et assurant sa rigidité. Selon les différents modes de réalisation pour adaptation aux modèles de moto, la traverse peut être cintrée afin de contourner l'échappement de la moto lorsque la béquille est en position relevée. La bielle secondaire, n'ayant qu'un rôle de stabilisateur longitudinal, est constituée d'un seul bras. Ces deux bielles permettent la transformation du 30 mouvement de traction de la vis en mouvement de soulèvement de la moto Le coefficient de conversion de la force de traction de la vis en force verticale étant, selon un calcul approché, proportionnel aux tangentes des angles formés par la bielle principale et la jambe respectivement à un axe horizontal, cela entraîne une augmentation de la force de soulèvement au fur et à mesure que le poids pris en charge par le dispositif augmente (voir figure 10). Cette caractéristique permet l'utilisation d'un moteur de faible puissance. Les positions des articulations des bielles sur le châssis et sur le corps, leurs longueurs respectives et la longueur de la jambe sont telles que, selon les différents modes 2957891 -4- de réalisation pour adaptation aux modèles de moto, le déplacement longitudinal de ces dernières lors des manoeuvres de béquillage et de dé-béquillage est négligeable (voir figure 9). Cette caractéristique permet également, selon les différents modes de réalisation pour adaptation aux modèles de moto, de placer le point d'appui au sol à l'aplomb des 5 articulations principales n'ajoutant ainsi pas de contraintes supplémentaires au châssis de la moto. Une poutre orientable supportant deux pieds est articulée à l'extrémité inférieure de la jambe. Cette poutre est constituée d'une traverse et de deux renforts assemblés en un triangle isocèle au sommet duquel est articulée une section crantée mobile par 10 l'intermédiaire d'un axe, et aux extrémités de la base duquel sont fixés deux pieds munis de semelles d'appui. Selon les différents modes de réalisation pour adaptation aux modèles de moto, ces pieds peuvent être articulés sur la poutre afin d'être plaqués au sol pendant l'élévation de la moto tout en minimisant leur encombrement lorsque la béquille est relevée. et cette poutre peut être cintrée afin de contourner l'échappement de la moto lorsque la 15 béquille est en position relevée. L'articulation de la poutre sur la jambe est constituée par un plot rectangulaire, lié en rotation à la jambe par un axe, situé dans une fenêtre ménagée au centre de la traverse inférieure de la poutre. De même largeur que le plot mais de hauteur supérieure, elle permet à la poutre de se déplacer verticalement de quelques millimètres par rapport à la 20 jambe tout en étant guidée latéralement. La poutre est maintenue dans sa position basse par un ressort prenant appui sur le sommet de la traverse d'une part et sous une entretoise de la jambe d'autre part. La section crantée mobile est traversée par deux tiges qui glissent sur la face supérieure de deux réglettes placées de part et d'autre et solidaires de la jambe assurant ainsi à cette section un déplacement parallèle à la section crantée statique située 25 en regard et solidaire du corps. Durant la phase de béquillage, lorsqu'un pied entre en contact avec le sol, la poutre pivote jusqu'à ce que l'autre pied soit en appui, le pilote maintenant la moto verticale. La rotation de la poutre entraîne un déplacement latéral de son sommet et de la section mobile qui lui est associée. Le raccourcissement de la distance verticale entre l'axe d'articulation 30 de la traverse et l'axe d'articulation de la section crantée mobile est compensé par le déplacement du plot dans la fenêtre de la traverse. Lorsque les deux pieds sont en appui, le dispositif prend progressivement en charge le poids de la moto et quand ce dernier atteint une valeur suffisante pour comprimer le ressort, la poutre se déplace verticalement par rapport à la jambe et la section crantée 35 mobile est engrenée dans la section crantée statique. Le déplacement vertical de la poutre est permis par le déplacement du plot dans la fenêtre de la traverse. Le sommet du triangle 2957891 -5- étant immobilisé latéralement, l'inclinaison de la poutre est mémorisée et verrouillée et il n'est plus nécessaire que le pilote tienne la moto verticale. Un interrupteur de fin de course détecte la position basse de la béquille et arrête le moteur. Selon les différents modes de réalisation, un voyant lumineux situé sur le tableau 5 de bord peut signaler au pilote la fin du déploiement de la béquille. Le profil trapézoïdal de la vis, son pas court et les valeurs élevées des angles formé par la bielle principale et la jambe respectivement à un axe horizontal rendant le système non réversible, la béquille est rigidifiée dans toutes les directions et la moto est stationnée dans des conditions de sécurité optimales.
10 Durant la phase de dé-béquillage, lorsque le poids de la moto pris en charge par le dispositif est inférieur à la force de résistance du ressort, la poutre est ramenée dans sa position basse et la section crantée mobile est dégagée de la section crantée statique. Un interrupteur de fin de course détecte la position haute de la béquille et arrête le moteur, la béquille est alors en position de circulation.
15 Un contact NO du relais commandé par l'actionnement de l'interrupteur de fin de course haute connecté en série avec l'interrupteur de fin de course de la béquille latérale dans le circuit de sécurité de la moto autorise le départ cette dernière. Cette disposition assure la sécurité du pilote en circulation en empêchant un départ de la moto si la béquille n'est pas totalement relevée.
20 Selon les différents modes de réalisation, l'interrupteur de fin de course bas peut être remplacé par un dispositif électronique similaire à ceux qui équipent les lève-glaces d'automobiles, arrêtant le moteur lorsqu'il détecte une forte augmentation de sa consommation. Dans ce cas, le pilote doit, avant de quitter la moto, s'assurer que la béquille est totalement déployée et, si nécessaire, renouveler la commande. Par contre, 25 l'interrupteur de fin de course haut ne peut en aucun cas être remplacé par un dispositif semblable, la position haute devant être effectivement atteinte pour autoriser le départ de la moto. Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente la béquille électrique auto-stabilisante en vue de côté montrant les 30 éléments principaux la constituant. Les figures 2, 3 et 4 présentent les différents cas de stationnement en dévers avec les béquilles latérale ou centrale conventionnelles. La figure 5 représente la béquille électrique auto-stabilisante en vue de côté montrant particulièrement le système d'entrainement par motoréducteur et vis sans fin et la 35 cinématique de déploiement 2957891 -6- La figure 6 représente l'ensemble d'adaptation automatique à l'inclinaison du sol montrant particulièrement la poutre inclinable et le dispositif de verrouillage de l'inclinaison lorsque la moto est soulevée. La figure 7 représente une vue de détail du dispositif de verrouillage de l'inclinaison 5 montrant particulièrement la section mobile crantée. La figure 8 représente une vue de détail du dispositif d'inclinaison montrant particulièrement le plot et la fenêtre dans la traverse. La figure 9 représente le tracé de déplacement des pieds dans un plan vertical longitudinal. La figure 10 représente l'évolution de la force de soulèvement maxi relativement au poids 10 pris en charge. La figure 11 représente l'ensemble d'adaptation automatique à l'inclinaison du sol avant et après verrouillage sur sol plan La figure 12 représente l'ensemble d'adaptation automatique à l'inclinaison du sol avant et après verrouillage sur sol incliné 15 La figure 13 représente le schéma électrique de principe En référence à ces dessins, le dispositif comporte les éléments suivants: - un motoréducteur (01) accouplé à une vis sans fin (11). La vis (11) dispose d'un épaulement et d'un écrou de blocage pour sa fixation au roulement (07). - un roulement à double rangée de billes à contact oblique (07). 20 - un palier (05) composé d'un fourreau (06) équipé de deux axes (04) diamétralement opposés s'articulant dans les flancs de la chape orientable (03), et d'une bague de blocage du roulement dans le fourreau (06). - une chape orientable (03) supportant le palier (05), reliée au châssis (16) par un axe (02) évitant ainsi toute contrainte radiale sur la vis (11). 25 - une bielle principale (19) constituée de deux bras reliés entre eux par une traverse destinée à assurer sa rigidité. L'extrémité supérieure de chaque bras comporte un point d'articulation (17) avec le châssis (16), L'extrémité inférieure de chaque bras comporte un point d'articulation (20) avec le corps (30). - une bielle secondaire (10) constituée d'un bras pourvu à son extrémité supérieure d'un 30 point d'articulation (09) avec le châssis (16) et à son extrémité inférieure d'un point d'articulation (31) avec le corps (30). - un châssis (16) entourant le support d'origine de la béquille centrale et se solidarisant à celui-ci par les axes d'articulation principaux (17) également utilisés pour la liaison avec la bielle principale (19) et deux des points de liaison de la base de la béquille centrale 35 d'origine avec le cadre de la moto. Il supporte également l'axe d'articulation (09) de la bielle secondaire (10), le point d'articulation (02) de la chape orientable (03) et les interrupteurs de fin de course haute (18) et basse (08). 2957891 -7- - un corps (30) constitué d'une part d'une traverse (33) munie à chacune de ses extrémités d'une plaque fixée perpendiculairement et comportant un axe d'articulation (20) avec une extrémité inférieure de la bielle principale (19), portant sur sa face supérieure l'axe d'articulation (31) avec l'extrémité inférieure de la bielle secondaire (10), d'autre part d'un 5 levier de manoeuvre (32) comportant un point d'articulation (15) avec la chape orientable (14) fixé à la traverse (33) du côté ou se situe l'ensemble moteur (01) / vis (11), et enfin d'une jambe (21) constituée de deux plaques fixées à leur extrémité supérieure de chaque coté de la traverse (33) perpendiculairement à celle-ci afin de constituer un T et d'une section crantée statique (29) fixée sous la traverse (33) du corps (30) entre les deux 10 plaques constituant la jambe (21). Deux réglettes (36) sont fixées sur les faces internes des plaques constituant la jambe (21) pour guider les tiges (35) traversant la section crantée mobile (28) afin d'assurer son déplacement parallèlement à la section crantée statique (29). A l'extrémité inférieure de la jambe (21) se situe l'axe d'articulation (22) du plot d'inclinaison (40) de la poutre (26). Le décalage du levier (32) par rapport à l'axe de la jambe (21) permet 15 d'optimiser la traction de la vis (11) pour soulever la moto, d'augmenter la répulsion de la vis (11) lors du relevage de la béquille et de préserver la garde au sol de la moto. - une chape orientable (14) supportant l'écrou (12) reliée au levier de manoeuvre (32) par un axe (15) évitant ainsi toute contrainte radiale sur la vis (11). - un écrou (12) équipé de deux axes (13) diamétralement opposés s'articulant dans les 20 flancs de la chape orientable (14). - un capot de protection (47) entourant le moteur (01), la vis (11), l'écrou (12) et leurs accessoires. Ce capot comporte une ouverture tout le long de la vis obturée par deux joints (48) partiellement superposés. La base de la chape (14) en forme de Z permet à celle-ci de se déplacer en séparant momentanément les deux joints (48). 25 - une entretoise (38) fixée entre les deux plaques constituant la jambe (21), participant à la rigidité de cette dernière et assurant l'appui supérieur du ressort (27). - un plot d'inclinaison (40) de section rectangulaire comportant en son centre le point d'articulation (22) avec la jambe (21). - une poutre inclinable (26) constituée de deux renforts (34) fixés à une traverse (39) 30 formant ainsi un triangle isocèle dont la base est la traverse (39). Le sommet de cet ensemble comprend le point d'articulation (37) avec la section crantée mobile (28) et chaque extrémité de la traverse comprend un point d'articulation (23) avec un pied (24). Une fenêtre (41) de largeur égale à celle du plot d'inclinaison (40) et de hauteur supérieure à ce dernier de quelques millimètres est ménagée au centre de la traverse (39). Le degré 35 de liberté verticale du plot (40) dans la fenêtre (41) permet, tout en assurant le guidage latéral de la poutre (26), un déplacement vertical déterminé afin d'effectuer le verrouillage de l'inclinaison. 2957891 -8- - une section crantée mobile (28) comprenant l'axe d'articulation (37) avec la poutre, traversée par les deux tiges (35) assurant son déplacement parallèlement à la section crantée statique (29). - un ressort de compression (27) dont l'extrémité inférieure s'appuie sur la face supérieure 5 de la traverse (39) de la poutre inclinable (26) et dont l'extrémité supérieure s'appuie sous l'entretoise (38). - deux pieds (24) comprenant chacun un point d'articulation (23) avec la poutre inclinable (26) et une semelle (25) assurant l'appui sur le sol. L'action du pilote sur le bouton de commande (43) dans le sens "descente" entraîne 10 la rotation du moteur (01) et de la vis (11) dans le sens horaire, provoquant le déplacement de l'écrou (12) dans la direction du châssis (16) et par conséquent le rapprochement du levier (32) de ce dernier. Ce rapprochement provoque la rotation dans le sens horaire des bielles principale (19) et secondaire (10) imprimant simultanément au corps (30) un mouvement de descente et une rotation antihoraire qui conduisent à une descente verticale 15 des pieds (24). Le contact avec le sol d'un seul des pieds (24) entraîne le pivotement de la poutre (26) jusqu'à ce que les deux pieds (24) soient en contact avec le sol. Ce pivotement de la poutre (26) provoque le déplacement latéral de la section crantée mobile (28). La poursuite du mouvement commence le soulèvement de la moto, lorsque le poids pris en charge par le dispositif dépasse la force de poussée du ressort (27), la poutre (26) 20 se déplace verticalement dans le guide formé par les deux plaques de la jambe (21), comprimant le ressort (27) et diminuant la distance séparant les deux sections crantées (28) et (29) jusqu'à engrènement de ces dernières. Cet engrènement, en figeant la position relative des deux sections crantées (28) et (29), mémorise l'inclinaison de la poutre (26). Cette mémorisation est maintenue d'autant plus fortement que le poids pris en charge par le 25 dispositif est élevé, assurant ainsi une totale sécurité. La course de levage est limitée par un interrupteur de position (08) placé à l'arrière du châssis et actionné par le levier. Les angles formés par la bielle principale (19) et la jambe (21) respectivement à un axe horizontal ayant des valeurs élevées, le coefficient d'amplification de la force de traction de la vis (11) est particulièrement avantageux, permettant le maintien du déploiement de la 30 béquille même si, durant le stationnement, une charge supplémentaire venait à être appliquée à la moto (personne enfourchant cette dernière par exemple), garantissant ainsi le stationnement dans des conditions optimales de sécurité. L'action du pilote sur le bouton de commande (43) dans le sens "montée" entraîne la rotation du moteur (01) et de la vis (11) dans le sens antihoraire, provoquant le 35 déplacement de l'écrou (12) dans la direction opposé au châssis (16) et par conséquent l'éloignement du levier (32) de ce dernier. Cet éloignement provoque la rotation dans le sens antihoraire des bielles principale (19) et secondaire (10) imprimant simultanément au 2957891 -9- corps (30) un mouvement de montée et une rotation horaire qui conduisent à une remontée verticale des pieds (24). Ce mouvement provoque le rabaissement de la moto. Lorsque le poids pris en charge par le dispositif devient inférieur à la force de poussée du ressort (27), ,la poutre (26) se 5 déplace verticalement dans le guide formé par les deux plaques de la jambe (21), augmentant la distance séparant les deux sections crantées (28) et (29) jusqu'à désengagement de ces dernières, libérant ainsi l'inclinaison de la poutre (26) pour le prochain cycle de béquillage. La course de remontée de la béquille est limitée par un interrupteur de position (18) placé sous le châssis et actionné par la jambe (21).
10 L'interrupteur à 3 positions (43) réparti la polarités + de la batterie, prise en aval du bloc "clef de contact" de la moto, et - de la batterie sur les polarités de commande (A) et (B) selon le sens de mouvement souhaité, provoquant la rotation du moteur (01) dans le sens horaire ou antihoraire. La première polarité (A) est reliée directement au moteur (01), la deuxième polarité (B) est reliée au contact NO d'un relais (46), le point commun de ce 15 contact étant relié au moteur. Le contact NC du relais (46) est relié directement à la polarité (A), court-circuitant le moteur en l'absence de commande afin de le freiner rapidement. Une borne de la bobine du relais (46) est reliée directement à la polarité (A), l'autre borne de la bobine du relais (46) est reliée à la polarité (B) à travers un contact NC du relais de position haute (42) en série avec le contact NC de l'interrupteur de fin de course basse.
20 Une diode (44), connectée en parallèle sur le contact NC du relais de position haute (42), anode vers le relais (46) et cathode vers le contact NC de l'interrupteur de fin de course basse (08), permet le démarrage du moteur dans le sens descente lorsque l'interrupteur de fin de course haute est actionné. Une diode (45), connectée en parallèle sur le contact NC de l'interrupteur de fin de course basse, anode vers l'interrupteur à 3 positions (43) et 25 cathode vers le contact NC du relais de position haute (42), permet le démarrage du moteur dans le sens montée lorsque l'interrupteur de fin de course basse est actionné. La polarité + de la batterie est distribuée à la bobine du relais de position haute (42) à travers le contact NO de l'interrupteur de fin de course haute (18). L'autre borne de la bobine du relais de position haute (42) est reliée directement à la polarité - de la batterie. Le 30 deuxième contact NO du relais de position haute (42) est inséré dans le circuit de sécurité de la moto n'autorisant le départ que lorsque la béquille est relevée. L'invention assurant le stationnement de la moto dans des conditions de sécurité optimales tant pour le véhicule que pour son pilote, elle est particulièrement adaptée aux motos et scooters de forte cylindrée eu égards à leur poids et leur valeur. L'invention 35 utilisant les points d'ancrage d'origine de la béquille centrale, elle peut être installée sur les motos et scooters existants sans modification de leur châssis.