PROCÉDÉ DE PASSAGE D'UN FAISCEAU AU TRAVERS D'UNE OUVERTURE, PAR LOGEMENT PRÉALABLE DANS UN TUBE CREUX L'invention concerne le passage de faisceau(x) de fil(s) au travers d'ouvertures définies dans des éléments. On entend ici par "faisceau de fil(s)" un faisceau comportant au moins un fil. Par ailleurs, on entend ici par "fil" aussi bien un câble (éventuellement électrique) qu'une fibre optique ou qu'un tube destiné à transporter un fluide. Zo L'invention concerne tout type d'élément comportant au moins une ouverture devant être traversée par au moins un faisceau (de fils). Par conséquent, il pourra par exemple s'agir d'une cloison (ou paroi), comme par exemple et non limitativement un tablier de véhicule (éventuellement automobile), situé à l'interface entre le compartiment moteur et l'habitacle. 15 Comme le sait l'homme de l'art, lorsque l'on veut faire passer une partie d'un faisceau (de fils) au travers d'une ouverture, il est fréquent que l'on place à l'intérieur d'un sac (ou sachet), par exemple en nylon, son extrémité libre (qui est éventuellement équipée de composants, comme par exemple des connecteurs, des agrafes ou des cosses), afin de la protéger autant que 20 possible lors de la traversée. Le placement de chaque extrémité à l'intérieur d'un sac peut entraîner des dégradations du fait de l'exiguïté et/ou peut nécessiter une solidarisation des fils ou de leurs composants d'extrémité les uns aux autres au moyen de liens ce qui s'avère chronophage (et donc onéreux) et peut également 25 entraîner des dégradations. Par ailleurs, une fois la traversée effectuée, le retrait du sac et l'éventuelle désolidarisation des fils et/ou des composants peut entraîner des dégradations des fils et/ou des composants. De plus, une fois le sac utilisé, il n'est généralement pas réutilisable, ce qui génère des déchets. Enfin, la traversée de l'ouverture entraîne fréquemment des 30 dégradations des fils et/ou des composants compte tenu de l'exiguïté de l'environnement, et requiert généralement deux techniciens, l'un pour pousser du côté de la face avant de l'élément, l'autre pour tirer du côté de la face arrière de ce même élément, ce qui s'avère également onéreux et s'avère réservé aux seuls hommes en raison des contraintes ergonomiques. A titre d'exemples non limitatifs, les dégradations peuvent consister en une casse des dispositifs de verrouillage des connecteurs, une casse des enveloppes des connecteurs, une casse des dispositifs de détrompage, un arrachement de cosse au niveau d'un sertissage ou du fait d'une rupture d'un dispositif anti-retour d'encliquetage, une rupture de fil, une mise à nu d'une partie d'un fil, un déplacement ou une destruction d'agrafe, ou une dégradation de l'enrubannage.
L'invention a donc pour but de remédier à tout ou partie des inconvénients précités. Elle propose à cet effet un procédé, dédié au passage d'une partie d'un faisceau, comportant au moins un fil, dans une ouverture d'au moins un élément, et comprenant les étapes suivantes: i) placer une partie d'un faisceau à l'intérieur d'un tube creux qui présente une section transverse de dimensions inférieures aux dimensions d'une ouverture définie dans un élément comportant des faces avant et arrière opposées, ii) introduire au moins une partie du tube creux dans l'ouverture, à partir de la face avant, et iii) dégager la partie de faisceau du tube creux du côté de la face arrière. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - à l'étape ii) on peut faire passer intégralement le tube creux par l'ouverture de sorte qu'il se retrouve intégralement placé derrière la face arrière de l'élément; - à l'étape i) on peut déposer la partie de faisceau sur une feuille semi-rigide comportant des bords longitudinaux, puis on peut rapprocher ces bords longitudinaux l'un de l'autre afin de transformer la feuille en tube creux, et on peut maintenir la feuille en l'état de tube creux avec des moyens de solidarisation amovibles. En variante, on peut prendre une feuille semi-rigide comportant des bords longitudinaux, puis rapprocher ces bords longitudinaux l'un de l'autre afin de transformer la feuille en tube creux, puis maintenir la feuille en l'état de tube creux avec des moyens de solidarisation amovibles, puis placer la partie de faisceau à l'intérieur du tube creux, par exemple après l'avoir conditionnée en repliant et superposant ses fils au calibre intérieur du tube creux; - à l'étape i) on peut superposer les bords longitudinaux de la feuille semi-rigide; - à l'étape iii) on peut retirer les moyens de solidarisation amovibles afin de transformer le tube creux en feuille, puis on peut dégager la partie de faisceau de la feuille en éloignant cette dernière de la face arrière de l'élément; - en variante, pendant l'étape ii) les moyens de solidarisation amovibles peuvent être arrachés automatiquement par frottement lors du passage au travers de l'ouverture, et à l'étape iii) on peut dégager la partie de faisceau de la feuille, qui résulte de l'arrachage des moyens de solidarisation amovibles du tube creux, en éloignant la feuille de la face arrière de l'élément; - à l'étape i) on peut utiliser des moyens de solidarisation amovibles qui sont agencés sous la forme d'au moins un ruban adhésif; - le tube creux peut être constitué d'au moins deux sous-parties solidarisées entre elles, de préférence avec du jeu faisant office d'articulation entre les sous-parties. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que non limitativement, à la traversée d'un élément qui constitue un tablier de véhicule, éventuellement de type automobile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, une cloison présentant une face avant devant laquelle est placée une feuille sur laquelle repose une partie d'un faisceau de fils, - la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, un exemple de tube creux résultant de la transformation par enroulement de la feuille de la figure 1, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, une phase intermédiaire de la traversée de l'ouverture d'une cloison par le tube creux de la figure 2, muni d'une partie de faisceau de fils, et - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, la transformation du tube creux de la figure 2 en une feuille, après traversée intégrale de l'ouverture d'une cloison. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but d'offrir un procédé destiné à faire passer une partie d'un faisceau (FE) d'au moins un fil (FI) dans une ouverture (OV) d'au moins un élément (C). Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que l'élément (C) est un tablier d'un véhicule automobile (comme par exemple une voiture), qui est situé à l'interface entre le compartiment moteur et l'habitacle. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'élément. Elle concerne en effet tout type d'élément comportant au moins un orifice (ou traversée ou encore trou traversant) par lequel doit passer au moins un faisceau, comportant au moins un fil, afin d'assurer une liaison électrique ou mécanique entre les zones qui sont situées de part et d'autre de cette paroi. Ainsi, l'élément pourra être une paroi ou une cloison, par exemple. On comprendra que l'invention s'applique également au cas où l'on doit faire passer un faisceau de fils au travers de plusieurs ouvertures successives définies dans un ou plusieurs éléments. Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée au domaine des véhicules. Elle concerne en effet tout domaine utilisant des éléments du type de ceux définis ci-avant. Ainsi, elle concerne également l'aéronautique, le bâtiment, les machines outils et les matériels ferroviaires, notamment.
Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que les fils (FI) du faisceau (FE) sont des câbles électriques destinés à assurer une liaison électrique. Mais, l'invention concerne tout type de fil, et notamment les fibres optiques et les tubes destinés à transporter des fluides.
On a schématiquement représenté sur les figures 1 à 4 un élément C (ici un tablier) comportant une ouverture (ou traversée) OV et présentant des faces avant FV et arrière FR opposées communiquant via cette ouverture 0V. Par exemple, la face avant FV est ici destinée à être orientée vers le compartiment moteur du véhicule, tandis que la face arrière FR est ici destinée à être orientée vers l'habitacle dudit véhicule. L'invention propose un procédé destiné à faire passer une partie d'au moins un faisceau FE de la face avant FV du tablier T vers la face arrière FR de ce même tablier T, via l'ouverture 0V.
Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 à 4, le faisceau FE comprend trois fils (électriques) FI dont l'une des extrémités est munie d'un composant CN, comme par exemple un connecteur ou une cosse (éventuellement sertie). On comprendra que cette partie du faisceau FE peut également et éventuellement comporter au moins une agrafe et/ou un enrubannage et/ou un frettage. Par ailleurs, l'extrémité de l'un au moins des fils FI pourrait ne pas être munie d'un composant CN. Le procédé selon l'invention comprend trois étapes principales (i), (ii) et (iii). Une première étape principale (i) consiste à placer une partie du faisceau FE à l'intérieur d'un tube creux TC qui présente une section transverse dont les dimensions sont inférieures aux dimensions de l'ouverture OV définie dans l'élément C (ici un tablier). La section transverse est comprise dans un plan qui est perpendiculaire à la direction matérialisée par la flèche référencée F2, laquelle est elle-même parallèle à la direction longitudinale du tube creux TC. On a schématiquement représenté sur les figures 2 et 3 un exemple de tube creux TC délimitant un logement interne dans lequel se trouve logée une partie d'un faisceau FE devant traverser le tablier C. On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 3, le tube creux TC présente une forme sensiblement cylindrique circulaire et qu'il est fermé (c'est-à-dire qu'il ne présente pas de partie ouverte suivant sa direction longitudinale). Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, le tube creux TC pourrait présenter, d'une part, une partie ouverte suivant sa direction longitudinale, et, d'autre part, une forme cylindrique ou curviligne à section non circulaire (par exemple ovale ou elliptique ou polygonale. On notera également que le tube creux TC peut être éventuellement constitué d'au moins deux sous-parties qui sont solidarisées entre elles, de préférence avec un jeu. Cela peut être notamment utile lorsque l'espace libre en regard du tablier C est réduit et/ou lorsque la longueur de la partie de faisceau FE qui doit passer par l'ouverture OV est importante et/ou lourde. Comme cela est illustré sur la figure 1, le tube creux TC peut être réalisé au début de la première étape principale (i) à partir d'une feuille semi-rigide FS, par exemple en matériau synthétique (par exemple en polypropylène ou polycarbonate). On entend ici par "semi-rigide" un matériau présentant une certaine souplesse (ou flexibilité) qui permet de le déformer au moins suivant une direction, par exemple par enroulement, mais qui ne présente pas de mémoire de forme. 15 Pour ce faire, on peut, par exemple, commencer par déposer une feuille (semi-rigide) FS comportant deux bords longitudinaux BL opposés (mais pas obligatoirement parallèles), dans la zone qui est située à proximité de la face avant FV du tablier T. Puis, on dépose la partie de faisceau FE (à faire passer par l'ouverture OV) sur cette feuille semi-rigide FS et on 20 rapproche les deux bords longitudinaux BL l'un de l'autre (suivant les flèches F1 de la figure 1) afin de transformer la feuille FS en tube creux TC, ici par enroulement. Enfin, on maintient la feuille FS en l'état de tube creux TC avec des moyens de solidarisation amovibles MS, comme illustré non limitativement sur la figure 2. On notera que l'on peut éventuellement utiliser 25 des anneaux calibrés aux dimensions de l'ouverture OV afin de constituer le tube creux TC et le maintenir en l'état jusqu'à ce que l'on ait placé les moyens de solidarisation amovibles MS, de préférence transversalement. Ces anneaux peuvent être éventuellement conservés lorsqu'un transport est prévu avant utilisation. 30 Dans une variante, on peut prendre une feuille (semi-rigide) FS comportant deux bords longitudinaux BL opposés (mais pas obligatoirement parallèles), puis on peut rapprocher ces bords longitudinaux l'un de l'autre afin de transformer la feuille FS en tube creux TC, ici par enroulement, éventuellement en utilisant les anneaux calibrés précités, puis on peut maintenir la feuille FS en l'état de tube creux TC avec des moyens de solidarisation amovibles MS. Le tube creux TC peut ainsi être éventuellement réalisé à l'avance en l'attente de réception d'une partie de faisceau FE. On peut alors placer la partie de faisceau FE à l'intérieur du tube creux TC, éventuellement après l'avoir conditionnée, par exemple en repliant et superposant ses fils selon des segments de longueur inférieure à celle du tube creux TC et selon un calibre inférieur à celui de l'intérieur du tube creux TC. On notera que si cet ensemble tube creux TC/ faisceau FE doit être ensuite transporté jusqu'au niveau de la face avant FV du tablier T, il est possible de le conditionner à l'intérieur d'un fourreau de manière à garantir son intégrité lors de ses manipulations et de son transport. Par exemple, et comme illustré non limitativement, on peut utiliser des moyens de solidarisation amovibles MS qui sont agencés sous la forme d'un ou plusieurs rubans adhésifs, que l'on dispose préférentiellement de façon transversale. Mais, on pourrait également utiliser un ou plusieurs cordons noués ou bien une ou plusieurs boucles éventuellement élastiques ou encore des anneaux calibrés au diamètre de l'ouverture OV à condition qu'ils n'empêchent pas le glissement du tube dans cette ouverture 0V. Dans ce cas on ne dispose pas de la libération automatique du faisceau FE par retour du tube creux TC à sa forme de feuille FS. Dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 et 3, les deux bords longitudinaux BL de la feuille initiale FS se chevauchent (ou sont superposés) légèrement afin que le tube creux TC soit complètement fermé.
Mais, comme indiqué précédemment cela n'est pas une obligation, bien que cela soit particulièrement avantageux en cas d'arrachement automatique des moyens de solidarisation amovibles MS. En effet, les deux bords longitudinaux BL de la feuille initiale FS pourraient être distants l'un de l'autre de sorte que le tube creux TC présente une portion longitudinale ouverte. Ce qui est important c'est qu'une fois la feuille FS enroulée par rapprochement de ses bords longitudinaux BL (suivant les flèches F1 de la figure 1), on dispose d'un tube creux TC comportant un logement interne propre à loger et supporter une partie de faisceau FE.
Une deuxième étape principale (ii), du procédé selon l'invention, consiste à introduire, sensiblement suivant la flèche F2 des figures 2 et 3, au moins une partie du tube creux TC dans l'ouverture OV à partir de la face avant FV du tablier C.
On comprendra qu'il n'est pas obligatoire de faire passer intégralement le tube creux TC au travers de l'ouverture OV, en particulier lorsqu'il peut être tiré vers l'arrière par la face avant FV du tablier T puis retiré par l'autre extrémité (avant) du faisceau ou bien déstructuré (ou désenroulé) pour redevenir une feuille FS, pendant la troisième étape principale (iii). Mais, il est avantageux de le faire passer intégralement par l'ouverture OV afin qu'il se retrouve intégralement placé derrière la face arrière FR du tablier C et donc qu'il puisse être récupéré du côté de la face arrière FR, comme illustré non limitativement sur la figure 4. Une troisième étape principale (iii), du procédé selon l'invention, consiste à dégager la partie de faisceau FE du tube creux TC du côté de la face arrière FR du tablier C. On comprendra que lorsque le tube creux TC est une structure tubulaire permanente, le dégagement se fait par retrait (coulissement) du tube creux TC jusqu'à ce que la partie de faisceau FE passée du côté de la face arrière FR soit totalement dégagée dudit tube creux TC. En revanche, lorsque le tube creux TC est une structure tubulaire temporaire, le dégagement se fait par déstructuration du tube creux TC jusqu'à ce qu'il redevienne une feuille FS, comme illustré non limitativement sur la figure 4. On comprendra que cette dernière solution est particulièrement avantageuse, en particulier lorsque l'espace libre derrière la face arrière FR du tablier C est assez limité. On notera que la déstructuration du tube creux TC peut se faire soit automatiquement (sans intervention humaine), soit manuellement. Plus précisément, lors de la traversée de l'ouverture OV pendant la deuxième étape principale (ii) les moyens de solidarisation amovibles MS peuvent être avantageusement et automatiquement arrachés par frottement (ou striction ou plus généralement interaction mécanique) avec le bord de paroi du tablier C qui délimite l'ouverture 0V. Cet arrachement automatique peut se produire lorsque le recouvrement (ou chevauchement) des bords longitudinaux BL du tube creux TC est orienté judicieusement, par exemple vers le haut lors de l'introduction dans l'ouverture 0V. La partie de faisceau FE repose alors sur la face interne de la feuille FS, permettant ainsi de la prendre facilement avec une main et/ou d'effectuer une lecture de code barre d'identification (par exemple). Dans ce cas, lors de la troisième étape principale (iii) on dégage la partie de faisceau FE de la feuille FS, qui résulte de l'arrachage des moyens de solidarisation amovibles MS du tube creux TC, en éloignant la feuille FS de la face arrière FR du tablier C (par exemple suivant la flèche référencée F3 sur la figure 4). Il suffit en effet de saisir d'une main l'extrémité de la partie de faisceau FE qui est placée dans le tube creux TC en cours de déstructuration tout en dégageant de l'autre main la feuille FS qu'est redevenu ledit tube creux TC. Cette feuille FS est alors immédiatement réutilisable pour effectuer de nouveau le procédé selon l'invention avec une autre partie de faisceau FE et un autre élément C. Dans le cas d'une intervention manuelle, lors de la troisième étape principale (iii), une fois que le tube creux TC se retrouve situé intégralement derrière la face arrière FR du tablier C, on doit retirer les moyens de solidarisation amovibles MS du tube creux TC afin de le transformer en feuille FS par déroulement (écartement des bords longitudinaux BL selon un sens inverse à celui des flèches F1 de la figure 1). Puis, on saisit d'une main l'extrémité de la partie de faisceau FE qui est placée sur la feuille FS et on dégage de l'autre main la feuille FS (par exemple suivant la flèche référencée F3 sur la figure 4). Cette feuille FS est alors immédiatement réutilisable pour effectuer de nouveau le procédé selon l'invention avec une autre partie de faisceau FE et un autre élément C. Grâce à l'invention, la probabilité de dégrader le faisceau équipé juste avant, pendant et juste après la traversée d'une ouverture est très notablement réduite, voire même nulle. De plus, le passage du faisceau étant particulièrement simplifié et facilité, il peut être effectué par une unique personne, sans contrainte physique. En outre, l'invention ne produit pas ou quasiment pas de déchets. Enfin, l'invention garantit l'intégrité de l'ensemble des composants qui sont placés à l'intérieur du tube creux depuis le fabricant Zo jusqu'à l'utilisation finale. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de procédé de passage décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des 5 revendications ci-après.