FR2954608A1 - Systeme d'interconnexion push-pull - Google Patents

Abstract

La présente invention présente une fiche (3) comportant : - au moins un contact (41) relié à un câble (100), et - un corps s'étendant selon un axe longitudinal (X) et à l'intérieur duquel est reçu le contact (41), caractérisée par le fait que le contact (41) est porté par un support (40) mobile en translation dans le corps (X).

Description

La présente invention a pour objet un système d'interconnexion, notamment pour des applications Ethernet en environnement externe sévère. Un tel système d'interconnexion peut être adapté à différentes interfaces de connexion telles que des connecteurs LC Duplex, RJ45, USB ou autres.

Le système d'interconnexion comporte une fiche et une embase, l'embase étant par exemple montée sur le châssis d'un équipement client comportant un composant électronique reçu dans un boîtier. La position par rapport à l'embase du boîtier peut ne pas être rigoureusement la même d'un montage à l'autre, par exemple à cause de positions du boîtier et de types d'équipements client différents, une tolérance quant aux coordonnées de la position du boîtier de l'ordre du millimètre étant acceptée dans un plan contenant le châssis, cette tolérance pouvant atteindre plusieurs millimètres quant à la coordonnée selon une direction perpendiculaire audit plan de la position du boîtier, cette coordonnée étant appelée « profondeur » par la suite. Ainsi, d'un montage client à l'autre, le boîtier peut être placé différemment par rapport à l'embase. Les contacts de la fiche selon le brevet US 7 338 214 étant fixes par rapport au reste de la fiche, ils peuvent être inadaptés à une connexion aux composants électroniques de certains montages clients, du fait de la position particulière des boîtiers recevant ces derniers par rapport à l'embase.

Pour remédier à ce problème, il a été proposé dans la demande WO 2009/100796 une fiche dans laquelle les contacts sont montés de matière flottante dans un corps creux, de manière à permettre la connexion manuelle des contacts au composant électronique pour tenir compte de la profondeur dans le châssis dudit composant électronique. Cependant, l'emploi d'une telle fiche nécessite un temps de manipulation non négligeable pour un opérateur pour réaliser la connexion au composant électronique et cette connexion ne peut être réalisée en aveugle. En outre, une telle fiche ne permet pas de compenser les variations de position du boîtier recevant le composant électronique par rapport à l'embase selon les dimensions autres que la profondeur. Il existe un besoin pour bénéficier d'un système permettant de connecter une fiche à un composant électronique d'un équipement client porté par un châssis solidaire d'une embase, malgré les tolérances existant dans les trois dimensions quant â la position par rapport à l'embase du boîtier recevant le composant, ces opérations de connexion et déconnexion devant de préférence pouvoir être simples, rapides et effectuées en aveugle. L'invention a pour objectif de répondre à ce besoin, et elle y parvient, selon l'un de ses aspects, grâce à une fiche comportant - au moins un contact relié à un câble, un corps s'étendant selon un axe longitudinal et à l'intérieur duquel est reçu le contact, caractérisée par le fait le contact est porté par un support mobile en translation dans le corps.

Le déplacement du contact dans le corps permet de compenser la tolérance quant à la profondeur de la position par rapport à l'embase d'un boîtier recevant le composant électronique auquel la fiche peut être connectée. La fiche comporte avantageusement des moyens disposés à l'intérieur du corps et exerçant une force de rappel apte à déplacer le contact selon l'axe du corps.

La force de rappel exercée sur le contact permet le déplacement précité. Le corps est par exemple configuré pour recevoir un, deux ou plus de deux contacts. Les contacts peuvent être des contacts optiques, notamment des contacts LC, ou encore d'autres types de contacts comme des contacts RJ 45, USB ou autres. Le câble est avantageusement un câble optique.

Les moyens exerçant la force de rappel comportent avantageusement un ressort ayant une extrémité reliée au corps et une autre extrémité reliée au support. Il s'agit par exemple d'un ressort en compression. Le contact comporte avantageusement une patte montée pivotante par rapport au reste du contact et le support comporte avantageusement une patte montée pivotante par rapport au reste du support, la patte du contact et la patte du support étant aptes à venir au contact l'une de l'autre lorsque le contact est monté dans le support. Le corps comporte avantageusement à une extrémité longitudinale une zone comportant au moins un relief faisant saillie vers l'intérieur du corps, ledit relief et la patte du support étant aptes à venir au contact l'un de l'autre dans au moins une position du support dans le corps. Autrement dit, il peut exister des positions du support dans le corps dans lesquelles ledit relief n'exerce pas de force sur ladite patte du support Le corps peut être configuré pour s'étendre au-delà des contacts pour toute position du support dans le corps, de manière à protéger les contacts lors des opérations de connexion et/ou déconnexion. La configuration précitée des pattes du contact et du support et la configuration précitée de la zone comptant le relief faisant saillie vers l'intérieur permet de simplifier les opérations de connexion et/ou déconnexion de la fiche à l'embase d'un ensemble comportant le composant électronique. Le support comporte avantageusement au moins un bras s'étendant le long de l'axe du corps et comportant une surface d'extrémité coopérant avec des guides ménagés dans la paroi intérieure du corps, un tel bras pouvant permettre de faciliter le déplacement dans le corps du support en le guidant. La fiche comporte avantageusement un système de maintien de la fiche sur le câble, par exemple un presse-étoupe. Le presse-étoupe comporte avantageusement deux éléments de formes complémentaires de maintien sur le câble, par exemple deux demi- éléments, et un élément de serrage desdits deux éléments. Le presse-étoupe comporte avantageusement un écrou comportant une partie avant destinée à être montée sur le corps et une partie arrière flexible. Le presse-étoupe peut comporter un joint annulaire fendu s'appliquant contre le câble. Un tel presse-étoupe peut permettre de réaliser une liaison mécanique et 20 étanche entre la fiche et le câble, tout en assurant un accompagnement du câble dans la flexion. La fiche est avantageusement configurée pour recevoir de façon interchangeable les différents types de contacts mentionnés ci-dessus. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble, 25 notamment apte à être connecté à la fiche décrite ci-dessus, l'ensemble comportant : un équipement client comportant un châssis et un boîtier apte à recevoir un composant électronique, ledit boîtier étant porté par le châssis, définissant un logement et étant disposé en regard d'une ouverture du châssis et, une embase comportant une partie tubulaire, une platine de fixation pour fixer sur 30 le châssis et un bouchon apte à obturer la partie tubulaire, caractérisé par le fait que le bouchon comporte un picot apte à s'étendre vers la partie tubulaire lorsque le bouchon est en place sur celle-ci, le picot étant configuré pour coopérer avec le logement du boîtier pour permettre un centrage de l'embase par rapport au boîtier. La coopération du picot du bouchon et du logement du boitier peut permettre de s'affranchir des tolérances quant au positionnement dans le plan du châssis du boîtier dans l'ouverture du châssis. Le picot est avantageusement configuré pour être reçu à l'intérieur du logement du boitier. Le picot est avantageusement monté de façon amovible sur le reste du 10 bouchon. La partie tubulaire de l'embase et la platine de fixation peuvent être réalisées d'une seule pièce. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un système d'interconnexion comportant : 15 - une fiche telle que définie ci-dessus et, - un ensemble tel que défini ci-dessus. La zone du corps de la fiche comportant le relief faisant saillie vers l'intérieur du corps comporte avantageusement un relief faisant saillie vers l'extérieur du corps, la partie tubulaire de l'embase comporte avantageusement une gorge dans laquelle ledit relief 20 peut s'encliqueter lors de la connexion de la fiche et de l'ensemble, ce qui peut permettre d'assurer le maintien de la fiche sur l'ensemble. Le système d'interconnexion est avantageusement configuré pour qu'une fois la connexion de la fiche et de l'embase réalisée, le support se trouve dans le corps dans une position dans laquelle la patte du contact est libérée, c'est-à-dire que la patte du contact 25 n'est pas soumise à une contrainte extérieure. La patte du contact est par exemple, mais de façon non limitative, maintenue sous contrainte du fait de la configuration de la zone du corps comportant le relief, de la patte du support, de la patte du contact et des moyens exerçant une force de rappel, les configurations précitées étant par exemple telles que, lorsqu'une force est appliquée sur la 30 fiche pour la connecter à l'ensemble, lesdits moyens maintiennent le support dans une position dans laquelle le relief maintient via la patte du support la patte du contact dans une position permettant la connexion du contact à une interface de connexion de l'équipement client de l'ensemble et pour, une fois cette connexion réalisée, déplacer le support dans le corps dans une position dans laquelle la patte du contact est libérée. En variante, la patte du contact n'est contrainte que lorsqu'elle vient au contact de l'interface de connexion de l'équipement client de l'ensemble.

La zone du corps comportant le relief, la patte du support et la patte du contact et les moyens exerçant une force de rappel sont avantageusement configurés pour que, lorsqu'une force de traction est appliquée sur la fiche pour la déconnecter de l'ensemble, le support se déplace dans le corps jusqu'à une position dans laquelle ledit relief maintient via la patte du support la patte du contact dans une position permettant sa déconnexion de l'ensemble. Le corps de la fiche, respectivement l'embase, comporte avantageusement au moins une nervure et l'embase, respectivement le corps de la fiche, comporte avantageusement au moins une rainure, la rainure et la nervure étant configurées pour permettre un détrompage lors de la connexion de la fiche à l'ensemble.

La rainure s'étend avantageusement sur une partie seulement de la longueur du corps de la fiche ou de l'embase, l'extrémité fermée de la rainure définissant une position en butée lors de la connexion de la fiche à l'ensemble. Le système d'interconnexion selon l'invention peut permettre une connexion, respectivement une déconnexion, de la fiche et de l'ensemble en un nombre réduit d'étapes, notamment une seule étape, tout en étant robuste et en présentant des propriétés électromagnétiques satisfaisantes. La fiche peut présenter un indice de protection tel que défini par la Commission Electrotechnique internationale IP 67 ou IP 68. Un tel système d'interconnexion peut être fourni sous forme de kit et être facilement monté par un utilisateur sans outillage spécifique. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de montage d'une embase sur le châssis d'un équipement client, l'embase comportant une partie tubulaire, une platine de fixation et un bouchon apte à obturer la partie tubulaire et comportant un picot apte à s'étendre vers la partie tubulaire lorsque le bouchon est en place sur celle-ci, le châssis portant un boîtier en regard d'une ouverture du châssis, le boîtier définissant un logement, procédé dans lequel : on positionne l'embase contre le châssis de manière à ce que le picot coopere avec le logement du boîtier et, on solidarise l'embase ainsi disposée au châssis.

On dispose avantageusement l'embase contre le châssis de manière à ce que le picot du bouchon soit reçu à l'intérieur du logement du boitier. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un presse-étoupe configuré pour maintenir une fiche sur un câble, caractérisé par le fait qu'il comporte deux éléments de fonnes complémentaires de maintien sur le câble.

Le presse-étoupe comporte avantageusement un élément de serrage desdits deux éléments, un écrou comprenant une partie avant apte à être montée sur le corps de la fiche et une partie arrière flexible. Le presse-étoupe comporte avantageusement un joint fendu annulaire s'appliquant contre le câble. D'autres propriétés avantageuses et caractéristiques de l'invention pourront être mieux comprises à la lecture de la description qui va suivre d'exemples non limitatifs de mise en oeuvre de celle-ci et à l'examen du dessin annexé sur lequel : - la figure 1 représente de façon schématique un système d'interconnexion selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention comprenant un ensemble et une fiche, - la figure 2 est une vue éclatée de l'ensemble représenté à la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective d'un exemple d'ensemble monté, la figure 4 et une variante de l'exemple représenté à la figure 3, la figure 5 est une vue d'un détail de l'ensemble de la figure 2, la figure 6 est une vue en coupe selon VI-VI de la figure 4 avec l'ajout d'un bouchon, - la figure 7 représente l'ensemble de la figure 4 lorsque le bouchon est monté, - la figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la figure 7, - la figure 9 est une vue en éclatée d'une fiche selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 10 est une vue en coupe de la fiche représentée à la figure 9, une fois assemblée, - la figure 11 représente un exemple de contacts selon l'invention, - la figuré 12 représente un exemple de support pour recevoir les contacts de la figure 11, - la figure 13 représente le support de la figure 12 lorsque les contacts de la figure 11 sont montés sur ce dernier, - la figure 14 représente de façon schématique une opération de connexion de la fiche à l'ensemble, - les figures 15 à 17 représentent différentes étapes lors de la connexion de la fiche à l'ensemble, la figure 15 étant une vue en coupe selon XV-XV de la figure 14, - la figure 18 représente de façon schématique une opération de déconnexion de la fiche de l'ensemble, - les figures 19 à 21 représentent différentes étapes lors de la déconnexion de la fiche de l'ensemble, la figure 19 étant une vue en coupe selon XIX-XIX de la figure 18, - les figures 22 et 23 représentent un bouchon selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention et, - la figure 24 est une vue d'un ensemble avec un bouchon selon les figures 22 et 23. On a représenté de façon schématique à la figure 1 un système d'interconnexion désigné globalement par 1 selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention.

Le système d'interconnexion 1 est par exemple un système pour des applications Ethernet en milieu externe sévère. Le système d'interconnexion 1 comporte un ensemble désigné globalement par 2 et une fiche désignée globalement par 3, la fiche 3 et l'ensemble 2 étant configurés pour être connectés l'un à l'autre.

Dans les exemples qui vont être décrits, le système d'interconnexion réalise une interconnexion optique, la fiche étant montée sur un câble optique 100, mais l'invention n'est pas limitée à un tel exemple. On va maintenant décrire en référence aux figures 2 à 8 un ensemble 2 selon des exemples de mise en œuvre de l'invention.

Sur la figure 2, cet ensemble 2 comporte un équipement client 4 comprenant un châssis 5 et un boitier 6 porté par le châssis 5, le boitier 6 étant apte à recevoir dans un logement 30 un composant électronique 7 tel qu'un convertisseur optoélectronique, encore appelé transceiver en anglais. Comme représenté sur la figure 1, une interface de connexion 8 est disposée à l'extrémité 9 du composant 7 reçue dans une ouverture 10 ménagée dans le châssis 5. Cette ouverture 10 est par exemple, comme on peut le voir sur la figure 2, circulaire. Dans l'exemple de la figure 2, le châssis comporte deux ouvertures 10, mais l'invention n'est pas limitée à un nombre particulier d'ouvertures. Comme représenté à la figure 3, le châssis 5 peut ne comporter qu'une seule ouverture 10. Des trous 11 sont ménagés dans l'épaisseur de la paroi du châssis 5 pour 10 permettre la fixation d'une embase désignée globalement par 12, comme décrit ci-après. Comme représenté sur la figure 2, le boitier 6 peut être directement monté sur une carte de circuit imprimé 17. L'embase 12 comporte une partie tubulaire 13 et une platine de fixation 14 sur le châssis 5. La partie tubulaire 13 définit une ouverture 15 dont le diamètre peut être 15 sensiblement égal à celui de l'ouverture 10 du châssis 5. La platine 14 est par exemple de forme carrée ou rectangulaire et des découpes 16 peuvent être ménagées aux extrémités de la platine 14, de manière à permettre le passage de vis 18 lors de la fixation de l'embase 12 sur le châssis 5. Dans l'exemple de la figure 2, l'ensemble 2 comporte une bride 19 de contour 20 extérieur sensiblement carré ou rectangulaire, présentant à ses quatre extrémités des trous 20 superposés aux cavités 16 de la platine 14 lorsque la bride est montée sur l'embase 12, l'embase étant alors prise en sandwich entre la bride 19 et le châssis 5. Cette bride 19 présente une ouverture circulaire 21 apte à recevoir la partie tubulaire 13 de l'embase 12. 25 Comme on peut le voir sur l'exemple de la figure 2, les découpes 16 sont surdimensionnées par rapport aux vis 18 de manière à permettre un déplacement de l'embase 12. Dans un autre exemple non représenté, l'ensemble est dépourvu de bride 19, les découpes 16 présentant alors des dimensions plus larges qu'en présence de bride 19. Comme on peut le voir sur la figure 5, un relief 23 tel qu'une nervure ou une 30 rainure peut être ménagé dans la paroi interne de la partie tubulaire 13, le rôle de ce relief 23 étant explicité par la suite.

L'embase 12 peut encore comporter un bouchon 25 dont un exemple est représenté en section à la figure 6. Ce bouchon comporte comme représenté à la figure 6 une partie tubulaire 27 dont la paroi externe est apte à venir au contact de la paroi interne de la partie tubulaire 13 de l'embase 12, ainsi qu'un picot 29 ménagé dans une région médiane du bouchon 25. Comme représenté sur les figures 22 et 23, le bouchon peut comporter un joint annulaire 22 appliqué extérieurement contre la base de la partie tubulaire 27. Le bouchon 25 peut être réalisé en métal ou en plastique métallisé. Le picot 29 peut, comme représenté à la figure 6, être creux ou, en variante, comme dans l'exemple des figures 22 et 23, être plein.

Le picot 29 peut être réalisé d'une seule pièce avec le reste du bouchon, comme dans l'exemple de la figure 6 ou, en variante, être fixé de façon amovible sur le reste du bouchon, comme dans l'exemple des figures 22 et 23. Le picot 29 est disposé de façon à s'étendre vers l'intérieur de l'ouverture 10 du châssis 5 lorsque le bouchon 25 est en place sur l'embase 12, lorsque cette dernière 15 repose contre le châssis 5. Comme on peut le voir les dimensions extérieures du picot 29 sont choisies de façon à pourvoir être reçues à l'intérieur du logement 30 ménagé dans le boitier 6, de manière à assurer un centrage de l'embase 12 par rapport au boitier 6 dans un plan perpendiculaire au plan de la figure 6, pour tenir compte du positionnement du boîtier 6 20 dans ce plan, ce positionnement pouvant varier d'un montage client à l'autre. Une fois ce centrage effectué, l'embase 12 est solidarisée au châssis 5 grâce aux vis 18. L'embase 12 fixée sur le châssis 5, le module électronique 7 peut être disposé à l'intérieur du logement 30 et le bouchon 25 dont le picot amovible 29 a été enlevé peut être monté sur l'embase pour obturer cette dernière, comme représenté sur la figure 24. 25 L'ensemble obtenu peut alors être tel que représenté à la figure 8. Comme on peut le voir sur les figures 6 et 8, une gorge annulaire 28 peut être ménagée sur la paroi intérieure de l'embase, au niveau de la platine de fixation 14. On va maintenant décrire en référence aux figures 9 à 13 une fiche 3 selon un exemple de mise en ceuvre de l'invention. 30 La fiche comporte un corps 33 qui s'étend selon un axe longitudinal X. Ce corps 33 comporte une partie avant comportant une pièce creuse 35 s'étendant selon l'axe X et qui est dans l'exemple décrit de forme tubulaire, et une partie arrière 34. La pièce 35 est par exemple réalisée en matière plastique. L'extrémité avant 80 de la pièce 35 est configurée pour venir s'insérer dans l'embase 12 telle que décrite ci-dessus, lors de la connexion de la fiche à l'ensemble 2. Au moins un relief 90 faisant saillie vers l'intérieur de la pièce 35 peut être porté par la pièce 35 au niveau de son extrémité avant 80, dans une zone 99. Des découpes 91 peuvent être réalisées au niveau de l'extrémité avant 80 de la pièce 35, ces découpes permettant de réduire le risque d'interférences avec la carte de circuit imprimé de l'ensemble 2 lors de la connexion de la fiche à ce dernier.

La portion avant de la pièce 35 peut être recouverte par une enveloppe métallique 81, cette dernière comportant sur une portion de sa longueur un bourrelet 82 faisant saillie vers l'extérieur et présentant une zone de préhension 39, par exemple obtenue par moletage ou par l'aménagement d'une zone rugueuse. Un joint annulaire 98 visible sur les figures 15 à 21 peut être disposé contre la base du bourrelet 82.

Comme on peut le voir sur la figure 9, au moins un relief 37, ou encore une pluralité de reliefs 37 répartis angulairement autour de l'axe X, peut être porté(e) par la partie avant du corps 33 à proximité de l'extrémité avant 80 de la pièce 35. Au moins un relief 38, tel qu'une nervure, peut être disposé sur tout ou partie de la longueur de l'enveloppe 81. Ces nervures sont par exemple réalisées d'une seule pièce avec la pièce 35 et passent à travers des ouvertures ménagées dans l'enveloppe 81. Un joint annulaire 86 est reçu dans un logement ménagé dans la paroi extérieure de la pièce 35, ce joint 86 assurant l'étanchéité entre la pièce 35 et l'enveloppe métallique 81. Comme représenté sur la figure 10, un support 40, qui est par exemple un duplex configuré pour porter deux contacts LC 41, est disposé à l'intérieur de la pièce creuse 35. Le support peut comporter une patte 48 montée pivotante par rapport au reste du support 40 autour d'un axe Y1 perpendiculaire à l'axe X de la pièce 35 et deux logements 84 pour recevoir chaque contact 41. Les contacts 41 sont montés sur des conducteurs optiques 101 du câble optique 100. Le support 40 peut encore comporter des bras 42 comportant une surface 30 d'extrémité 43 s'étendant sur une partie du pourtour de l'axe X et épousant par exemple la forme de la surface intérieure de la pièce 35.

Des guides peuvent être ménagés sur la paroi intérieure de la pièce 35, de façon à permettre le déplacement du support 40 selon l'axe X à l'intérieur de la pièce 35. Comme on peut le voir sur la figure 10, une fois les contacts 41 en place dans le corps 33, l'extrémité avant 80 de la pièce creuse 35 s'étend au-delà des contacts 41 vers l'extérieur, de manière à protéger les contacts 41 lors des opérations de connexion et/ou déconnexion de la fiche à l'ensemble 2. Dans une variante, la protection des contacts peut être effectuée par l'enveloppe métallique 81, cette dernière étant alors plus longue que la pièce creuse 35. Comme représenté sur la figure 11, chaque contact 41 peut comporter au moins une patte 47 ménagée sur sa surface supérieure 46, la patte 47 étant montée pivotante par rapport au reste du contact 41 autour d'un axe Y2 perpendiculaire à l'axe longitudinal X. Les axes Y1 et Y2 sont par exemple parallèles. Comme représenté à la figure 13, une fois les contacts 41 en place dans les logements 84 du support 40, la patte 48 du support est située au dessus des pattes 47 des contacts 41, de telle sorte qu'après pivotement, la patte 48 puisse venir contacter les pattes 47. Le corps 33 comporte encore dans l'exemple illustré un manchon métallique 51 recouvrant la partie arrière de la pièce creuse 35. Ce manchon est par exemple de forme tubulaire. Un tel manchon 51 peut permettre de réduire les risques de fuites électromagnétiques. La partie arrière 34 du corps 33 s'étend par exemple sur tout le pourtour du corps et comporte, comme représenté sur la figure 9, un filetage extérieur 93 à une extrémité avant, ledit filetage 93 étant destiné à coopérer avec un filetage 95 ménagé à l'arrière de la surface intérieure de la pièce creuse 35. La partie arrière 34 peut comporter un joint annulaire 96 s'étendant sur tout le pourtour de sa surface extérieure ainsi qu'un filetage extérieur 97 ménagé à l'extrémité arrière de la partie arrière 34. Comme représenté à la figure 10, la fiche 3 comporte un ressort 49 relié à une extrémité à la partie arrière 34 et à une autre extrémité au support 40, de telle sorte que ce ressort 49 exerce une force de rappel élastique selon l'axe X sur le support 40.

La fiche 3 comporte encore dans l'exemple décrit un presse-étoupe 60 monté, par exemple par vissage sur la partie arrière 34 du corps 33.

Le presse-étoupe 60 comporte par exemple un joint fendu 61, notamment réalisé en silicone, et assurant une liaison étanche avec le câble optique 100. Le presse-étoupe 60 comporte également dans l'exemple décrit deux éléments de formes correspondantes 62 et 63 destinés à maintenir le joint 61 contre le câble 100. Ces éléments 62 et 63 sont dans l'exemple décrit de même forme et peuvent être réalisés en matière plastique, notamment en une seule pièce reliée par une charnière Le presse-étoupe 60 comporte encore dans l'exemple illustré un cône de serrage fendu 65 destiné à maintenir les éléments 62 et 63 fermés sur le câble optique 100. Le presse-étoupe 60 peut encore comporter un écrou 66, par exemple réalisé en matière plastique et comportant une partie avant présentant un filetage intérieur destiné à coopérer avec le filetage 97 de la partie arrière 34 du corps 33. L'écrou 66 comporte encore dans l'exemple décrit une partie arrière 67 se présentant sous la forme d'une structure flexible. Cette structure flexible est par exemple de forme hélicoïdale, étant par exemple encore appelé « queue de cochon ».

Comme représenté à la figure 10, les conducteurs optiques 101 du câble optique 100 peuvent décrire une courbe à l'intérieur du corps 33, cette courbe étant plus ou moins prononcée selon la position du support 40 dans le corps 33. On va maintenant décrire un exemple de connexion de la fiche 3 à l'ensemble 2 tel que décrit ci-dessus.

Au repos, la fiche peut être telle que représentée à la figure 15. Le ressort 49 maintient par exemple le support 40 dans une position dans laquelle le relief 90 appuie sur la patte 48 et dans laquelle la patte 48 appuie sur la patte 47. Comme représenté à la figure 14, la fiche 3 est déplacée en translation en appliquant une force F jusqu'à ce que l'extrémité avant 80 de la pièce creuse 35 du corps 33 vienne s'insérer dans la partie tubulaire 13 de l'embase 12. La ou les nervures 38 précitées peuvent alors coopérer avec la ou les rainures 23 précitées pour réaliser un détrompage de la fiche 3 par rapport à l'embase 12. Comme représenté sur la figure 16, lors de l'insertion de la partie avant du corps dans la partie tubulaire 13 de l'embase 12, la paroi interne de la partie tubulaire 13 exerce une force de compression sur les reliefs 37. La force exercée par le relief 90 via la patte 48 sur la patte 47 maintient celle-ci en position abaissée. En variante, l'abaissement de la patte 47 est provoqué par une contrainte exercée sur celle-ci par l'interface de connexion 8 de l'équipement client 4 de l'ensemble 2. La force exercée sur le support 40 par le ressort 49 permet la connexion des contacts 41 à l'interface de connexion 8.

Lorsque les reliefs 37 arrivent au niveau de la gorge 28 ménagée dans la paroi interne de l'embase 12,. ils ne sont plus soumis à une force de compression exercée par la partie tubulaire 13 et peuvent venir s'encliqueter dans cette gorge 28. Un tel encliquetage assure le maintien de la fiche 3 sur l'ensemble 2. En outre, l'interface de connexion 8 exerce sur les contacts 41 une force s'opposant à la force de rappel exercée par le ressort 49 et provoquant un léger déplacement vers l'arrière du support 40 et des contacts 41. Le support est alors dans une position dans le corps 33 dans laquelle le relief 90 n'exerce pas d'effort sur la patte 48. Cette dernière n'appuie alors pas sur la patte 47, qui n'est par ailleurs pas soumise à une contrainte exercée par l'interface de connexion 8. La patte 47 est alors libérée et peut pivoter à son tour, verrouillant le contact 40 dans l'interface de connexion 8 de l'équipement client 4 de l'ensemble 2. Une position de butée du mouvement de la fiche 3 par rapport à l'embase 2 peut être définie par l'extrémité fermée de la nervure 23 ménagée dans la paroi interne de la partie tubulaire 13 de l'embase Le système d'interconnexion est alors tel que représenté à la figure 17.

Dans le cas où l'enveloppe 81 assure la protection des contacts, son mouvement vers l'arrière lors de la connexion peut être plus important et permettre de supprimer tout risque d'interférence avec la carte de circuit imprimé de l'ensemble 2. On va décrire en référence aux figures 18 à 21 un exemple d'opération de déconnexion du système d'interconnexion 1 qui vient d'être décrit.

Lors de cette opération de déconnexion, l'opérateur tire selon une force F' sur la fiche 3, via la zone de préhension 39, transmettant alors une pression sur les reliefs 37 de la pièce creuse 35. Cette pression provoque le fléchissement des reliefs 37, les libérant ainsi de la gorge 28. Ce désencliquetage permet de libérer le corps 33. La force F' appliquée sur la fiche 3 entraîne en translation la pièce 35 et donc le relief 90 qui vient alors appuyer sur la patte 48. Cette dernière s'abaisse alors, comme représenté à la figure 20, exerçant à son tour une pression sur la patte 47 de chacun des contacts 41, provoquant l'éjection des contacts 41 de l'interface de connexion 8 du composant électronique 7. L'invention permet de connecter en aveugle une fiche à un composant électronique reçu dans un boîtier porté par le châssis d'un équipement client, tout en 5 prenant en compte les différences de positionnement dans les trois dimensions du boîtier par rapport au châssis. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un » sauf lorsque le contraire est spécifié. 10

Claims (7)

1. REVENDICATIONS1. Fiche (3) comportant : au moins un contact (41) relié à un câble (100), et un corps (33) s'étendant selon un axe longitudinal (X) et à l'intérieur duquel est reçu le contact (41), caractérisée par le fait que le contact (41) est porté par un support (40) mobile en translation dans le corps (X).
2. 2. Fiche selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle comporte des 10 moyens (49) disposés à l'intérieur du corps (33) et exerçant une force de rappel apte à déplacer le contact (41) selon l'axe (X) du corps.
3. 3. Fiche selon la revendication 2, caractérisée par le fait que lesdits moyens comportent un ressort (49) ayant une extrémité reliée au corps (33) et une autre extrémité reliée au support (40). 15
4. 4. Fiche selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisée par le fait que le contact (41) comporte une patte (47) montée pivotante par rapport au reste du contact (41) et par le fait que le support (40) comporte une patte (48) montée pivotante par rapport au reste du support (40), la patte (47) du contact et la patte (48) du support étant aptes à venir au contact l'une de l'autre lorsque le contact (41) est monté dans le support (40). 20
5. 5. Fiche selon la revendication 4, caractérisée par le fait que le corps (33) comporte à une extrémité Iongitudinale une zone (99) comportant au moins un relief (90) faisant saillie vers l'intérieur du corps, ledit relief (90) et la patte (48) du support étant aptes à venir au contact l'un de l'autre dans au moins une position du support dans le corps. 25
6. 6. Fiche selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisée par le fait que le support (40) comporte au moins un bras (42) s'étendant le long de l'axe (X) du corps et comportant une surface d'extrémité (43) coopérant avec des guides ménagés dans la paroi intérieure du corps.
7. 7. Fiche selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée 30 par le fait qu'elle comporte un presse-étoupe (60) maintenant la fiche sur le câble (100). ^. Fiche selon la revendication 7, caractérisée par le fait que le presse-étoupe (60) comporte deux éléments (62 ; 63) de forme complémentaire de maintien sur le câble, un élément de serrage (65) desdits deux éléments (62 ; 63) et un joint fendu. 9. Ensemble (2) apte à être connecté à la fiche selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comportant : - un équipement client (4) comportant un châssis (5) et un boîtier (6) apte à recevoir un composant électronique (7), ledit boîtier (6) étant porté par le châssis (5), définissant un logement et étant disposé en regard d'une ouverture (10) du châssis et, •- une embase (12) comportant une partie tubulaire (13), une platine de fixation (14) sur le châssis (5) et un bouchon (25) apte à obturer la partie tubulaire (13), caractérisé par le fait que le bouchon (25) comporte un picot (29) apte à s'étendre vers la partie tubulaire (13) lorsque le bouchon (25) est en place sur celle-ci, le picot (29) étant configuré pour coopérer avec le logement du boîtier (6) pour permettre un centrage de l'embase (12) par rapport au boîtier (6). 10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le picot (29) est configuré pour être reçu à l'intérieur du logement du boîtier (6). 11. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le picot (29) est monté de façon amovible sur le reste du bouchon (25). 12. Système d'interconnexion (1) comportant : une fiche (3) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 et, un ensemble (2) selon l'une quelconque des revendications 9 à 11. 13. Système (1) selon la revendication. 12, la fiche (3) étant selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la zone (99) du corps (33) de la fiche (3) comportant au moins un relief (90) faisant saillie vers l'intérieur du corps comporte au moins un relief (37) faisant saillie vers l'extérieur du corps et par le fait que la partie tubulaire (13) de l'embase (12) comporte une gorge (28) dans laquelle ledit relief (37) peut s'encliqueter lors de la connexion de la fiche et de l'embase. 14. Système selon la revendication 12 ou 13, la fiche étant selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'une fois la connexion réalisée, le support (40) se trouve dans le corps (33) dans une position dans laquelle la patte (47) du contact (41) est libérée. 1615. Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, la fiche étant selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la zone (99) du corps (33) comportant le relief (90), la patte (48) du support (40) et la patte (47) du contact (41) et les moyens (49) exerçant une force de rappel apte à déplacer le contact selon l'axe du corps sont configurés pour que, lorsqu'une force de traction est appliquée sur la fiche (3) pour la déconnecter de l'ensemble (2), le support (40) se déplace dans le corps (33) jusqu'à une position dans laquelle ledit relief (90) maintient via la patte (48) du support (40) la patte (47) du contact (41) dans une position permettant sa déconnexion de l'ensemble (2). 16. Système selon l'une quelconque des revendications 12 à 15, caractérisé par le fait que le corps (33) de la fiche (3), respectivement l'embase (12), comporte au moins une nervure (38) et par le fait que l'embase (12), respectivement le corps (33) de la fiche, comporte au moins une rainure (23), la rainure (23) et la nervure (38) étant configurées pour permettre un détrompage lors de la connexion de la fiche à l'embase. 17. Système selon la revendication 16, caractérisé par le fait que la rainure (23) s'étend sur une partie seulement du corps (33) de la fiche ou de l'embase (12), l'extrémité fermée de la rainure (23) définissant une position en butée lors de la connexion de la fiche à l'embase. 18. Procédé de montage d'une embase (12) sur le châssis (5) d'un équipement client (4), l'embase (12) comportant une partie tubulaire (13), une platine de fixation (14) et un bouchon (25) apte à obturer la partie tubulaire (13) et comportant un picot (29) s'étendant vers la partie tubulaire (13) lorsque le bouchon (25) est en place sur celle-ci, le châssis (5) portant un boîtier (6) en regard d'une ouverture (10) du châssis, le boîtier définissant un logement, procédé dans lequel : - on dispose l'embase (12) contre le châssis (5) de manière à ce que le picot (29) coopère avec le logement du boîtier (6) et, - on solidarise l'embase (12) ainsi disposée au châssis (5).