FR2950939A1 - Pompe a air manuelle a compression optimisee - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une pompe à air manuelle (1) constituée au moins d'un corps (2) tubulaire, d'un piston (3) et d'une tête de pompe (4), le corps comprenant une première extrémité (5) et une seconde extrémité (6). Le piston comprend une tête de piston (7) prolongée par une tige (8) le montage coulissant du piston permettant de définir deux chambres (9, 10) de volume variable séparées par la tête de piston. La pompe comprend des moyens anti-retours (11,12,13,14) et des moyens d'étanchéités (29,30) agencés judicieusement pour gérer l'aspiration de l'air dans les deux chambres, l'éjection de l'air par la tête de pompe et le transfert de l'air de la seconde chambre (10) vers la première chambre (9) lors de l'actionnement de la pompe pour optimiser son rendement.

Description

POMPE A AIR MANUELLE A COMPRESSION OPTIMISEE La présente invention est relative au domaine des pompes à air manuelles permettant le gonflage d'articles tels que, par exemples, les pneus de bicyclette, les ballons de sport, voire des matelas pneumatiques. On entend par manuelle le fait que la pompe doit être actionnée notamment avec la main ou le pied de l'utilisateur. Une telle pompe à air manuelle sera en particulier mise en oeuvre par les fabricants de pompes ou d'articles liés au domaine du sport et sera entre autre commercialisée dans les magasins de sport, de cyclisme, voire de la grande distribution. De nombreuses pompes à air manuelles ont été développées par l'homme du métier. A ce titre, plusieurs documents ont été relevés dans le domaine des pompes à air manuelles, et notamment les documents FR 2 277 616, US 5 676 529, US 1 484 549, US 54 489 197, US 6 371 741, US 5 683 234, US 5 873 705, US 6 290 476 et US 6 190 142. Les différentes conceptions mises en oeuvre dans ces documents visent notamment à améliorer la capacité de la pompe, à doubler la cadence de pompage voire à augmenter le volume d'air expulsé de la pompe lors du pompage. Ces différentes pompes à air manuelles, de conception plus ou moins compliquée, présente un corps tubulaire, un piston et une tête de pompe. Le corps tubulaire comprend une première extrémité recevant de manière étanche la tête de pompe qui est adaptée pour être raccordée de manière directe ou indirecte, au moyen d'un embout flexible de raccordement, sur une valve d'un article à gonfler. Le piston comprend une tête de piston montée coulissante à l'intérieur du corps et prolongée par une tige montée coulissante au travers de la seconde extrémité du corps, cette tige se terminant notamment par une poignée de manipulation, extérieure au corps et permettant l'actionnement avec la main voire avec le pied, de la pompe pour effectuer le gonflage de l'article. Le montage coulissant du piston dans le corps tubulaire, permet de définir deux chambres de volume variable à l'intérieur du corps, séparées par la tête de piston, la première chambre étant disposée du côté de la première extrémité qui communique avec la tête de pompe par l'intermédiaire de premiers moyens antiretours agencés pour permettre uniquement l'éjection par ladite tête de l'air contenu dans la première chambre lors du pompage, tandis que la seconde chambre est disposée du côté de la seconde extrémité du corps.

L'objet de la présente invention est de mettre en oeuvre un nouveau mode de conception de pompes à air manuelles permettant également d'améliorer la capacité de gonflage des articles lors de l'actionnement du piston. A ce titre, l'invention concerne une pompe à air manuelle constituée au moins d'un corps tubulaire, d'un piston et d'une tête de piston. Le corps comprend une première extrémité et une seconde extrémité. Le piston comprend une tête de piston montée coulissante à l'intérieur du corps et prolongée par une tige montée coulissante au travers de la seconde extrémité du corps, le montage coulissant du piston permettant de définir deux chambres de volume variable à l'intérieur du corps séparées par la tête de piston, la première chambre étant disposée du côté de la première extrémité et la seconde chambre étant disposée du côté de la seconde extrémité. La tête de pompe communique avec la première chambre par l'intermédiaire de premiers moyens anti-retours agencés pour permettre uniquement l'éjection par la tête de pompe de l'air contenu dans la première chambre lors de l'actionnement du piston.

Selon l'invention, des moyens d'étanchéité sont agencés entre la tête de piston et l'intérieur du corps, ce qui évite le passage de l'air au niveau de la surface de contact entre ladite tête de piston et la paroi interne du corps lors de l'actionnement du piston. En outre, des seconds moyens anti-retours sont agencés au niveau de la première extrémité du corps pour permettre uniquement l'aspiration d'air ambiant dans la première chambre lors d'une augmentation du volume dans cette première chambre, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur tire la tige du piston hors du corps de la pompe. Par ailleurs, des troisièmes moyens antiretours sont agencés au niveau de la seconde extrémité du corps, de préférence au niveau du montage coulissant avec la tige de piston, pour permettre uniquement l'aspiration d'air ambiant dans la seconde chambre lors d'une augmentation du volume dans cette seconde chambre, c'est-à-dire lors d'une poussée sur la tige de piston pour entrer celle-ci à l'intérieur du corps de pompe. Enfin, des quatrièmes moyens anti-retours sont agencés au niveau de la tête de piston, entre la première chambre et la seconde chambre, pour permettre uniquement le transfert d'air de la deuxième chambre vers la première chambre au cours d'une diminution du volume de cette seconde chambre et dès que la pression dans cette seconde chambre a atteint une valeur seuil Ps. Ainsi, lors d'une traction sur la tige du piston, la première chambre se remplit en air qui passe au travers des seconds moyens anti-retours, tandis que la seconde chambre monte en pression du fait de la présence des troisièmes moyens anti-retours qui empêchent l'extraction de l'air dans cette seconde chambre vers l'extérieure de la pompe, la montée en pression dans cette seconde chambre se produisant jusqu'à ce que cette pression atteint la valeur seuil Ps ce qui permet alors le transfert d'air de la seconde chambre vers la première chambre dont le volume est en cours d'augmentation, ce qui permet simultanément l'aspiration d'air dans la première chambre par les seconds moyens anti-retours et le transfert d'air de la seconde chambre vers la première chambre par les quatrièmes moyens anti-retours. Au contraire, lors d'une poussée sur la tige du piston, l'air comprimé contenu dans la première est évacué par la tête de pompe, les premiers moyens anti-retours laissant passer l'air tandis que les deuxièmes moyens anti-retours et les quatrièmes moyens anti-retours sont obturés, et la seconde chambre se remplit en air du fait que les troisièmes moyens anti-retours laissent entrer l'air dans cette seconde chambre. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaitront à la lecture de la description qui va suivre de deux modes de réalisation de la pompe à air manuelle, laquelle s'appuie sur des figures parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique de la pompe à air manuelle selon la présente invention ; - la figure 2 illustre en coupe la pompe selon un mode préférentiel de réalisation, notamment en ce qui concerne les seconds moyens anti-retours au 30 niveau de l'extrémité de la première extrémité du corps de pompe ; - les figures 3 et 4 illustrent deux modes de réalisation préférentiels des quatrièmes moyens anti-retours mis en oeuvre au niveau de la tête de piston et trouvant leur application sur la pompe illustrée en figure 2. La pompe à air manuelle est constituée, telle qu'illustrée sur la figure 1, d'un corps 2 creux de forme tubulaire, d'un piston 3 constitué d'une tête de piston 7 prolongée par une tige 8 dont l'extrémité opposée 8a à la tête 7, est assujettie à une poignée de manipulation 41. Une tête de pompe 4 est fixée au niveau de la première extrémité 5 du corps tubulaire 2, cette tête de pompe 4 communiquant avec l'intérieur du corps 2 creux et comprenant en outre un orifice de sortie 4a agencé pour être raccordé de manière directe ou indirecte, par exemple au moyen d'un embout flexible de raccordement, sur une valve d'un article à gonfler. La tige 8 du piston 3 traverse un orifice de passage au niveau de la seconde extrémité 6 du corps 2, ce qui permet le coulissement de cette tige 8 vis-à-vis de la seconde extrémité 6 du corps 2. De même, la tête de piston 7 présente un diamètre adapté au diamètre interne D du corps 2 en sorte que cette tête de piston 7 coulisse à l'intérieur dudit corps 2. Tel que schématisé sur la figure 1, la tête du piston 7, positionnée à l'intérieur du corps 2, permet de définir deux chambres 9, 10 dont le volume est variable, la première chambre 9 étant disposée du côté de la première extrémité 5 du corps 2, tandis que la seconde chambre 10 est disposée du côté de la seconde extrémité 6 dudit corps 2, la variation du volume étant générée lors d'une traction ou d'une poussée sur la poignée 41 assujettie à l'extrémité 8a de la tige 8 du piston 3. Telle que schématisée sur la figure 1, la pompe 1 comprend des premiers moyens anti-retours 11 agencés entre l'extrémité 5 du corps 2 et la tête de pompe 4 qui communiquent, ces premiers moyens anti-retours 11 étant agencés pour permettre uniquement l'éjection par la tête de pompe 4 de l'air contenu dans la première chambre 9 lors d'une diminution du volume de cette première chambre 9, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur exerce une poussée sur la poignée de manipulation 41.

De même, la pompe 1 comprend des seconds moyens anti-retours 12 agencés, de préférence au niveau de la première extrémité 5 du corps 2, sur la paroi dudit corps 2 tubulaire qui communique avec le milieu ambiant, lesdits seconds moyens anti-retours 12 permettant uniquement l'aspiration d'air ambiant dans la première chambre 9 lors d'une augmentation du volume de cette première chambre 9. La pompe 1 comprend des troisièmes moyens anti-retours 13 agencés au niveau de la seconde extrémité 6 du corps 2 tubulaire. De préférence, ces troisièmes moyens anti-retours 13 sont agencés entre la seconde extrémité 6 et la tige 8 du piston 3 et permettent uniquement l'aspiration d'air ambiant dans la seconde chambre 10 lors d'une augmentation du volume de celle-ci, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur exerce une poussée sur la poignée 41 assujettie à la tige 8. Il serait toutefois possible d'envisager, selon une variante, la mise en oeuvre de moyens d'étanchéité entre la seconde extrémité 6 du corps 2 et la tige 8 de piston 3 en sorte de permettre le coulissement de manière étanche de cette tige 8 vis-à-vis de cette seconde extrémité 6 et de prévoir les troisièmes moyens anti-retours 13 agencés directement à la seconde extrémité 6 du corps et communiquant directement de la seconde chambre 10 vers le milieu ambiant. La pompe 1 comprend également des quatrièmes moyens anti-retours 14 agencés au niveau de la tête de piston 7 en sorte de permettre uniquement le transfert d'air de la seconde chambre 10 vers la première chambre 9 au cours d'une diminution du volume de cette seconde chambre 10 par rapport à ladite première chambre 9, ce transfert d'air se produisant dès que la pression dans la seconde chambre a atteint une valeur seuil Ps.

En outre, afin que ces différents moyens anti-retours 11, 12, 13, 14 puissent fonctionner correctement, il est nécessaire de mettre en oeuvre des moyens d'étanchéité entre la tête de piston 7 et la paroi intérieure 2a du corps 2, ces moyens d'étanchéité permettant le coulissement de la tête 7 du piston vis-à-vis de la paroi intérieure 2a du corps 2 tubulaire, en évitant tout transfert d'air entre la première chambre 9 et la seconde chambre 10 au niveau de la surface de contact entre la tête de piston 7 et la paroi interne 2a du corps tubulaire. De manière préférentielle et non limitative, ces moyens d'étanchéité sont mis en oeuvre au moyen d'une gorge 29 sur la tête de piston 7, cette gorge 29 recevant un joint 30, notamment un joint torique, adapté à la dimension de la gorge 29, tels qu'illustrés sur les figures 1 et 2.

Telle qu'illustrée sur la figure 2, la pompe 1 comprend une pièce intermédiaire 15 qui est agencée entre la tête de pompe 4 et la première extrémité 5 du corps tubulaire 2. La pièce intermédiaire 15 est de préférence emboitée à l'extrémité 5 du corps 2, cette pièce intermédiaire 15 étant maintenue en position grâce au vissage de la tête de pompe 4 sur ladite première extrémité 5, telle illustrée sur la figure 2. Cette pièce intermédiaire 15 comprend un orifice 16 débouchant qui communique entre la première chambre 9 et la tête de pompe 4. A ce titre, la tête de piston comprend un orifice 4b qui communique avec l'orifice débouchant 16 pour permettre l'évacuation de l'air de la première chambre 9 vers l'intérieure de la tête de pompe 4 et permettre son évacuation au travers de l'orifice d'évacuation 4a tel qu'illustré sur la figure 2. Par ailleurs, les premiers moyens anti-retours 11 sont mis en oeuvre au moyen d'un joint 17, de préférence un joint plat, qui est disposé dans un logement 18 agencé entre les faces attenantes 19 et 20 respectivement de la tête de pompe 4, traversée par l'orifice 4b, et de la pièce intermédiaire 15 traversée par l'orifice débouchant 16.

Ce joint 17 obture l'orifice 16 dès que la pression de la première chambre 9 devient inférieure à la pression dans la tête de pompe 4. Inversement, ce joint 17 libère l'orifice 16 dés que la pression dans la première chambre 9 devient supérieure à la pression dans la tête de pompe 4, lors d'une poussée sur la tige de piston 8. On pourrait bien entendu prévoir des moyens de rappel complémentaires assurant le retour du joint 17 en position d'obturation de l'orifice débouchant 16. Selon le mode préférentiel illustré sur les figures 1 et 2, les seconds moyens anti-retours 12 sont mis en oeuvre également au niveau de la pièce intermédiaire 15. Pour cela, l'extrémité 4c de la tête de pompe 4 est vissée sur la première extrémité 5 du corps 2 et comprend au moins un orifice débouchant 21 vers l'extérieur, cet orifice débouchant 21 communiquant sur un passage 22 agencé entre la pièce intermédiaire 15 et le corps 2 en sorte de permettre l'introduction de l'air passant au travers de l'orifice 21 et du passage 22 pour pénétrer à l'intérieur de la première chambre 9, lors d'une traction sur la tige de piston 8. Par ailleurs, ces seconds moyens anti-retours 12 comprennent un joint 23, de préférence un joint torique, disposé de manière flottante dans une gorge 24 agencée sur la pièce intermédiaire 15. Selon cette conception, le joint 23 permet l'obturation du passage 22 dès que la pression dans la première chambre 9 est supérieure à la pression externe. Au contraire, lorsque la pression dans la première chambre 9 est inférieure à la pression externe, le joint 23 libère le passage 22 pour laisser pénétrer l'air à l'intérieur de la première chambre 9.

D'autres variantes de mise en oeuvre de ces seconds moyens anti-retours sont bien entendues envisageables et on pourrait prévoir par exemple un agencement directement sur l'extrémité 5 du corps 2 pour le passage direct de l'air entre le milieu ambiant et la première chambre 9. De manière préférentielle, les troisièmes moyens anti-retours 13 illustrés sur les figures 1 et 2 sont constitués par une pièce d'embout 25 agencée au niveau de la seconde extrémité 6 du corps 2. Cette pièce d'embout 25 peut par exemple être emboitée au niveau de la seconde extrémité 6 ou visée sur celle-ci. Cette pièce d'embout 25 permet le passage de la tige 8 du piston. Pour cela, la pièce d'embout 25 comprend un orifice 26 qui est traversé par la tige 8 du piston 3. Le diamètre de l'orifice 26 est dimensionné vis-à-vis du diamètre d de la tige 8 en sorte de permettre le coulissement de ladite tige 8 au travers de cet orifice 26 tout en conservant un passage pour l'air. La pièce d'embout 25 comprend un logement 28 dans lequel est disposé un joint 27, de préférence un joint à lèvre, lequel permet d'obturer le passage entre l'orifice 26 et la tige 8 dès que la pression dans la seconde chambre 10 devient supérieure à la pression externe, lors d'une traction sur la tige 8 de piston. Inversement, lorsque la pression dans la seconde chambre 10 devient inférieure à la pression externe, lors d'une poussée sur la tige 8 de piston, ce joint à lèvre 27 libère le passage entre l'orifice 26 et la tige 8 du piston, ce qui permet l'introduction de l'air ambiant à l'intérieur de la seconde chambre 10. De préférence, et tel qu'illustré sur la figure 2, cette pièce d'embout 25 est composée de deux pièces 25a, 25b vissées entre elles, ces deux pièces permettant le positionnement du joint à lèvre 27 à l'intérieur du logement 28 pour la mise en place des éléments au niveau de la seconde extrémité 6 du corps 2. Les quatrièmes moyens anti-retours 14, tels qu'illustrés sur les figures 2 à 4, sont constitués par une cavité 31 mise en oeuvre sur la tête de piston 7 cette cavité 31 débouchant sur la première chambre 9. En outre, le fond 32 de la cavité 31 comprend un orifice 33 qui communique par le biais d'au moins un passage 34 avec la seconde chambre 10. En outre, un limiteur de pression 35 est agencé dans la cavité 31, ce limiteur de pression 35 obturant l'orifice 33 tant que la pression dans la seconde chambre 10 reste inférieure à une valeur seuil de pression Ps. Au contraire, lorsque la pression Ps dans la seconde chambre 10 devient supérieure à cette valeur seuil Ps, le limiteur de pression 35 libère l'orifice 33 et permet le passage de l'air contenu dans la seconde chambre 10 et son transfert vers la première chambre 9.

Ce limiteur de pression 35 est constitué d'une pièce d'étanchéité 36a, 36b, cette pièce d'étanchéité étant disposée dans le fond 32 de la cavité 31 et permettant d'obturer l'orifice 33. En outre, des moyens de rappel, de préférence du type ressort 37, assurent un effort sur cette pièce d'étanchéité 36a, 36b pour plaquer celle-ci contre l'orifice 33. Ces moyens de rappel du type ressort 37 sont maintenus en position dans la cavité 31 au moyen d'une pièce de maintien 38, cette pièce de maintien 38 est de préférence constituée par une bague de tarage du ressort. Pour cela, la cavité comprend un taraudage et la pièce de maintien 38 est filetée, ce qui permet le vissage de la pièce de maintien 38 à l'intérieur de la cavité 31, tel que cela est illustré sur les figures 3 et 4. Selon le réglage de la position de cette pièce de maintien 38 et la constante de raideur des moyens de rappel du type ressort 37, on pourra modifier la valeur seuil de pression Ps. Les figures 3 et 4 illustrent deux modes de réalisation de la pièce d'étanchéité 36a, 36b. Selon la figure 3, la pièce d'étanchéité 36a comprend un partie jointive conique 39 orientée vers l'orifice 33 et de dimensions adaptées pour permettre l'obturation de l'orifice 33, en sorte de bloquer le passage de l'air au travers du passage 34. Cette pièce d'étanchéité 36a comprend une portion cylindrique 39' permettant le maintien de l'extrémité du ressort 37 tel que cela est illustré sur la figure 3. Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 4, la pièce d'étanchéité 36b comprend une partie jointive plate 40 orientée vers l'orifice 33 et remplaçant la partie jointive 39 du premier mode de réalisation. Les dimensions de cette partie jointive plate 40 seront donc adaptées en sorte de permettre une obturation convenable de l'orifice 33. De préférence la tête de piston 7 comprend une portion taraudée 42 agencée du côté de la seconde chambre 10 telle qu'illustrée sur les figures 2 à 4, cette portion taraudée 42 permettant la réception d'un filetage 43, illustré en figure 2, agencé à l'extrémité 8b de la tige 8 du piston 3, ce qui permet d'assurer la liaison entre la tige 8 et la tête de piston 7. De manière préférentielle, la poignée d'actionnement 41 de la pompe comprend une portion cylindrique 41a agencée pour coulisser par rapport à la portion externe cylindrique 2b du corps 2, tel qu'illustré sur la figure 2. Cela présente pour avantage de guider la tige par rapport au corps 2 lors de son actionnement. D'autres modes de mise en oeuvre pourraient être envisagés sans sortir du cadre de la présente invention, notamment en ce qui concerne la mise en oeuvre des moyens anti-retours 11, 12, 13 et 14.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Pompe à air manuelle (1) constituée au moins d'un corps (2) tubulaire, d'un piston (3) et d'une tête de pompe (4), le corps (2) comprenant une première extrémité (5) et une seconde extrémité (6), le piston (3) comprenant une tête de piston (7) montée coulissante à l'intérieur du corps (2) et prolongée par une tige (8) montée coulissante au travers de la seconde extrémité (6), le montage coulissant du piston (3) permettant de définir deux chambres (9, 10) de volume variable à l'intérieur du corps (2) séparées par la tête de piston (7), la première chambre (9) étant disposée du côté de la première extrémité (5) et la seconde chambre (10) étant disposée du côté de la seconde extrémité (6), la tête de pompe (4) communiquant avec la première chambre (9) par l'intermédiaire de premiers moyens anti-retours (11) agencés pour permettre uniquement l'éjection par la tête de pompe de l'air contenu dans cette première chambre (9), caractérisée en ce que des moyens d'étanchéité (29, 30) sont agencés entre la tête de piston (7) et l'intérieur (2a) du corps (2), en ce que des seconds moyens anti-retours (12) sont agencés au niveau de la première extrémité (5) pour permettre uniquement l'aspiration d'air ambiant dans la première chambre (9) lors d'une augmentation du volume dans cette première chambre (9), en ce que des troisièmes moyens antiretours (13) sont agencés au niveau de la seconde extrémité (6) pour permettre uniquement l'aspiration d'air ambiant dans la seconde chambre (10) lors d'une augmentation du volume dans cette seconde chambre (10), et en ce que des quatrièmes moyens anti-retours (14) sont agencés au niveau de la tête de piston (7) pour permettre uniquement le transfert d'air de la deuxième chambre (10) vers la première chambre (9) au cours d'une diminution du volume de la seconde chambre (10) et dès que la pression dans cette seconde chambre (10) a atteint une valeur seuil Ps.
2. 2. Pompe à air (1) selon la revendication 1, dans laquelle une pièce intermédiaire (15) est agencée entre la tête de pompe (4) et la première extrémité (5) du corps (2), la pièce intermédiaire (15) comprenant unorifice (16) débouchant permettant le passage de l'air, les premiers moyens anti-retours (11) étant constitués par un joint (17), notamment un joint plat, disposé dans un logement (18) agencé entre les faces attenantes (19, 20) de la tête de pompe (4) et de la pièce intermédiaire (15), le joint (17) obturant l'orifice (16) dès que la pression de la première chambre (9) devient inférieure à la pression dans la tête (4) et, inversement, libérant ledit orifice (16) dès que la pression dans ladite première chambre (9) devient supérieure à la pression dans ladite tête (4).
3. 3. Pompe à air (1) selon la revendication 2, dans laquelle les seconds moyens anti-retours (12) sont constitués par au moins un orifice (21) débouchant sur l'extérieur agencé sur la tête de pompe (4) et communiquant sur au moins un passage (22) agencé entre la pièce intermédiaire (15) et le corps (2), un joint (23), notamment un joint torique, disposé de manière flottante dans une gorge (24) sur la pièce intermédiaire (15) libérant ce passage (22) dès que la pression dans la première chambre (9) devient inférieure à la pression externe et, inversement, obturant ledit passage (22) dès que la pression dans ladite première chambre (9) devient supérieure à la pression externe.
4. 4. Pompe à air (1) selon l'une des revendications 1 à 3, dans laquelle les troisièmes moyens anti-retours (13) sont constitués par une pièce d'embout (25) fixée à la seconde extrémité (6) du corps (2) et comprenant un orifice (26), la tige (8) du piston (3) traversant cet orifice (26) tout en conservant un passage pour l'air, un joint (27), notamment un joint à lèvre, étant agencé dans un logement (28) sur la pièce d'embout (25) pour obturer le passage dès que la pression de la seconde chambre (10) devient supérieure à la pression externe et, inversement, pour libérer le passage dès que la pression dans cette seconde chambre (10) devient inférieure à la pression externe.
5. 5. Pompe à air (1) selon l'une des revendications 1 à 4, dans laquelle la tête de piston (7) comprend une gorge (29) recevant de manière ajustée unjoint (30), notamment un joint torique, ce joint (30) assurant une étanchéité entre la tête du piston (7) et l'intérieur du corps (2).
6. 6. Pompe à air (1) selon la revendication 1 à 5, dans laquelle les quatrièmes moyens anti-retours (14) sont constitués par une cavité (31) sur la tête de piston (7), cette cavité (31) débouchant sur la première chambre (9), le fond (32) de la cavité (31) comprenant un orifice (33) communiquant par le biais d'au moins un passage (34) avec la seconde chambre (10), un limiteur de pression (35) étant disposé dans la cavité (31) de manière à obturer l'orifice (33) tant que la pression dans la seconde chambre (10) est inférieure à la valeur seuil Ps.
7. 7. Pompe à air (1) selon la revendication 6, dans laquelle le limiteur de pression (35) est constitué d'une pièce d'étanchéité (36a, 36b) disposée dans le fond (32) de la cavité (31), d'un ressort (37) assurant un effort sur la pièce d'étanchéité (36a, 36b) pour plaquer celle-ci contre l'orifice (33) dans le fond (32), et d'une pièce de maintien (38) du ressort (37) dans la cavité (31).
8. 8. Pompe à air (1) selon la revendication 7, dans laquelle la pièce d'étanchéité (36a) comprend une partie jointive conique (39) orientée vers l'orifice (33) et de dimensions adaptées pour permettre l'obturation de cet orifice (33).
9. 9. Pompe à air (1) selon la revendication 7, dans laquelle la pièce d'étanchéité (36b) comprend une partie jointive plate (40) orientée vers l'orifice (33) et de dimensions adaptées pour permettre l'obturation de cet orifice (33).
10. 10. Pompe à air (1) selon l'une des revendications 7 à 9, dans laquelle la cavité (31) est constituée par une portion alésée et la pièce de maintien (38) est constituée par une bague de tarage du ressort.