HAUT DE SIEGE EMBARQUE SUR LUNETTE ARRIERE L'invention a trait à un dossier de siège de véhicule automobile, plus particulièrement à un dossier de siège arrière destiné à être disposé à proximité d'une lunette arrière. L'invention a trait également à un véhicule automobile comprenant un siège arrière disposé à proximité d'une lunette arrière mobile. Les véhicules automobiles du segment A sont destinés à un public urbain jeune ou servent de voiture secondaire, mais depuis quelques années des modèles plus coûteux et dotés d'un équipement luxueux font leur apparition dans ce segment. En Europe, leur longueur varie en moyenne de 2m50 à 3m60. Traditionnellement les termes mini citadine ou petite citadine sont utilisés. Ils ont généralement un très petit coffre voire presque pas de coffre du tout lorsqu'ils sont équipés de sièges arrières. Typiquement la banquette arrière ou les sièges arrière séparés sont disposés de sorte que leurs dossiers soient à proximité directe de la lunette arrière. La lunette arrière est mobile par pivotement à son bord supérieur à proximité de la fin de toit et le tableau arrière est fixe. Il en résulte que le seuil de chargement est assez haut. Etant donné que le volume du coffre délimité entre la face intérieure du tableau arrière et la face arrière des dossiers des sièges arrière est très limité, il est souvent souhaitable d'utiliser une partie du volume des sièges arrière comme volume de chargement. Dans ce cas, il est nécessaire de basculer un ou plusieurs dossiers des sièges arrière afin d'accéder à ce volume de chargement. C'est typiquement le cas pour le véhicule Citroën Cl. Il résulte de ce type de configuration un inconfort de manipulation lorsque l'on désire accéder à ce volume de chargement plus important. Le document de brevet DE 44 06 651 Cl aborde une problématique relative à l'endommagement potentiel de la face arrière du dossier de la banquette arrière d'un véhicule lors qu'il est rabattu essentiellement dans le plan du fond du coffre ou, du moins, selon une inclinaison très proche de l'horizontale. En effet, une fois le dossier rabattu, sa face arrière constitue alors une partie du fond du volume de chargement et il est alors sujet à endommagement par les objets déposés dessus. La solution de ce document est prévue pour un véhicule ayant un coffre à bagage du type hayon proche de la verticale et s'étendant depuis le toit jusqu'au seuil de chargement du coffre. Elle prévoit de disposer le dossier du siège pivotant par rapport à l'axe de pivotement du hayon et de prévoir des moyens de fixation entre le bas du hayon et le bas du dossier. Cette configuration permet dans une première étape de désolidariser la partie basse du dossier de l'assise, et dans une seconde étape de faire pivoter le dossier vers l'arrière de manière à rapprocher la partie basse du hayon et de l'y fixer. Le dossier est alors lié en pivotement avec le hayon, de sorte que le fait d'ouvrir le hayon va embarquer le dossier dans le mouvement de pivotement vers le haut. Il résulte que la face arrière du dossier ne peut être endommagée par les opérations de chargement du volume du coffre ainsi agrandi. Cet enseignement permet d'escamoter le ou les dossiers du ou des sièges arrière mais présente cependant deux inconvénients. En effet, d'une part il n'est applicable qu'à un hayon s'étendant depuis le toit jusqu'au niveau du seuil de l'assise du siège, et d'autre part il requiert une opération manuelle de désolidarisation du dossier de l'assise et de solidarisation du dossier au hayon. L'invention a pour objet de pallier au moins un des inconvénients sus mentionnés, plus particulièrement de proposer une solution au problème d'accès au volume de chargement constitué par un siège arrière, le problème d'accès étant lié à la présence du dossier. L'invention consiste en un dossier de siège de véhicule, comprenant une partie supérieure correspondant au soutien du haut du dos et/ou de la tête d'un passager et une partie inférieure correspondant au soutien du bas du dos du passager; une face avant, une face arrière et un axe principal; où la partie supérieure et la partie inférieure sont distinctes selon une direction de séparation transversale, préférentiellement généralement perpendiculaire, à l'axe principal du dossier; et la partie supérieure comprend des moyens de fixation, préférentiellement au niveau de sa face arrière permettant sa fixation à un élément mobile du véhicule. Cette construction autorise un montage du dossier avec sa partie supérieure embarquée sur un élément mobile du véhicule, comme par exemple une lunette arrière. Cela permet de dégager automatiquement et rapidement l'accès au siège depuis l'arrière du véhicule. En effet, sans cette mesure, le dossier complet, de par sa proximité du ciel de toit, réduit fortement l'accès à l'assise du siège depuis l'arrière du véhicule.
Le fait de prévoir une partie supérieure du dossier mobile et plus particulièrement apte à être embarquée sur un élément mobile comme un ouvrant procure de nouvelles possibilités de modularité pour divers types de véhicule, comme par exemple les petites citadines, où le dossier d'un siège est à proximité d'un ouvrant comme le hayon ou la lunette arrière. Selon un mode avantageux de l'invention, la partie supérieure et la partie inférieure sont distinctes en position fonctionnelle selon un plan de séparation approximativement horizontal. Ce plan de séparation permet une séparation propre et esthétique du dossier. Selon un autre mode avantageux de l'invention, la partie supérieure du dossier comprend une interface de fixation à l'élément mobile du véhicule. Une interface est souvent nécessaire pour assurer un montage correct de la partie supérieure du dossier à un élément mobile du véhicule, en particulier en raison des inclinaisons opposées du dossier et de la lunette arrière. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, l'interface est dimensionnée pour pouvoir être montée sur la face intérieure d'une lunette arrière du véhicule, et l'interface comprend, préférentiellement, un mécanisme d'entrainement d'un essuie- vitre de la lunette arrière. L'invention consiste également en un véhicule automobile comprenant une lunette arrière mobile; un siège arrière comprenant un dossier avec une partie supérieure correspondant au soutien du haut du dos et/ou de la tête d'un passager et une partie inférieure correspondant au soutien du bas du dos du passager, la partie supérieure étant disposée à proximité directe de la lunette arrière; où la partie supérieure et la partie inférieure du dossier sont distinctes selon une direction de séparation transversale, préférentiellement généralement perpendiculaire, à l'axe principal du dossier; et la partie supérieure du dossier est fixée à la lunette arrière de manière à libérer automatiquement l'accès au siège lors de l'ouverture de la lunette arrière.
Selon un mode avantageux de l'invention, la partie supérieure et la partie inférieure du dossier sont distinctes en position fonctionnelle selon un plan de séparation approximativement horizontal situé à hauteur du seuil de chargement lorsque la lunette arrière est ouverte. Selon un autre mode avantageux de l'invention, le véhicule comprend une interface reliant la partie supérieure du dossier à la lunette arrière, l'interface comprenant, préférentiellement, un mécanisme d'entrainement d'un essuie-vitre de la lunette arrière. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la lunette arrière est montée sur un ouvrant du type cadre, et la fixation de la partie supérieure du dossier à la lunette arrière est réalisée, au moins en partie, via l'ouvrant. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, la partie supérieure du dossier est exclusivement fixée à la lunette arrière. Selon un encore autre mode avantageux de l'invention, le véhicule comprend deux sièges arrières disposés l'un à côté de l'autre, chaque siège comprenant un dossier avec une partie supérieure distincte de la partie inférieure et fixée à la lunette arrière de manière à libérer automatiquement l'accès au siège lors de l'ouverture de la lunette arrière. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels : La figure 1 est une vue schématique en coupe de la partie arrière d'un véhicule avec une configuration de dossier selon l'invention. La figure 2 est une vue schématique correspondant à la figure 1 où la lunette arrière est ouverte, illustrant ainsi l'accessibilité au volume de chargement du siège rendue plus commode par l'invention.
L'arrière d'un véhicule citadin du segment A est illustré à la figure 1 par une vue schématique en coupe dans un plan longitudinal et vertical. Le véhicule illustré correspond typiquement à un véhicule Citroën Cl mais il va sans dire que cette illustration est purement exemplative. Le véhicule comprend un toit 6, un plancher ou fond arrière 10, un tableau arrière 4 et une lunette arrière 8 définissant un volume intérieur arrière 2 du véhicule. Le toit 6, le plancher 10 et le tableau arrière 4 sont fixes alors que la lunette arrière 8 est mobile en pivotement par rapport au toit 6. Un siège arrière est disposé dans le volume intérieur arrière 2. Il comprend une assise 12 disposée sur le plancher 10 et un dossier constitué essentiellement de deux parties, une partie inférieure 14 destinée à soutenir essentiellement la deuxième moitié inférieure du dos ou à tout le moins le bas du dos, et une partie supérieure 16 destinée à soutenir le haut du dos et éventuellement la tête. Chacune des deux parties 14 et 16 présente une face de contact avec le passager et ces deux faces sont généralement alignées lorsque le siège est en position fonctionnelle comme c'est le cas à la figure 1, et ce afin d'assurer un soutien du dos avec un niveau de confort tout-à-fait comparable à celui qu'assurerait un dossier continu. L'espacement entre les deux parties 14 et 16 est de l'ordre de quelques millimètres, typiquement entre 1 et 15 mm, préférentiellement entre 1 et 10 mm. La partie supérieure 16 du dossier est fixée à la lunette arrière par l'intermédiaire d'une interface de fixation 20. Celle-ci constitue également un habillage de la lunette et renferme un mécanisme d'entrainement d'un essuie-vitre 18. La partie supérieure 16 du dossier comprend des moyens de fixation (non représentés) préférentiellement au niveau de sa face arrière afin de pouvoir être rigidement fixée à la lunette. Divers moyens de fixation notamment bien connus de l'homme de métier sont envisageables, dépendants essentiellement du design de l'interface de fixation et également du mode de fixation à la lunette. La lunette arrière 8 est du type autoporteur, à savoir qu'elle ne comporte pas de cadre métallique. Elle consiste essentiellement en une plaque de verre trempé pourvue de trous permettant le montage de charnières (non représentées) destinées à assurer la liaison pivotante avec le toit 6. Un système de verrouillage (également non représenté) est également monté sur le bas de la plaque via un ou plusieurs trous. Ce design de lunette arrière est typique de ce genre de véhicule compact et bon marché. Il est à noter que l'invention s'applique également à une lunette arrière du type hayon avec un cadre métallique supportant la lunette arrière en question. Le seuil de chargement effectif du volume de chargement du siège correspond au bord supérieur de la partie inférieure 14 du dossier. Ce niveau est illustré par le trait référencé 22 à la figure 1. Il affleure ou à tout le moins est à proximité du bord supérieur du tableau arrière 4. Il en résulte que les seuils de chargement du volume du coffre (entre le tableau arrière 4 et le dossier 14) et du volume du siège sont presque confondus.
La figure 2 illustre le véhicule de la figure 1 où la lunette arrière 8 est en position levée et ouverte. La partie supérieure 16 du dossier est embarquée sur la vitre de la lunette 8. Le fait d'ouvrir la lunette arrière 8 va automatiquement dégager l'accès au siège arrière à un niveau correspondant essentiellement au seuil de chargement du coffre. Le simple fait de refermer la lunette va remettre en place la partie supérieure 16 du dossier et, partant, reconstituer le dossier dans sa configuration fonctionnelle. Il résulte de cet agencement un confort accru de manipulation et de manutention lors d'opérations de chargement et/ou déchargement du volume de chargement que constituent le ou les sièges arrière. Il est à noter que la partie du dossier qui est embarquée sur la lunette arrière peut comprendre un appuie-tête réglable en hauteur. En effet, dans le cas des figures 1 et 2, la partie de dossier 16 comprend une zone supérieure pour la tête, cette zone étant intégrée et non réglable. Cette configuration est purement exemplative et correspond à une exécution adaptée au véhicule représenté, c'est-à-dire orientée par des impératifs de compacité et de coût de production réduit. Le véhicule comporte typiquement une banquette arrière, ou alors un, deux ou trois sièges arrière séparés. L'invention s'applique à toutes ces configurations. Dans le cas de la banquette, la partie supérieure du dossier constituera un élément continu sur toute la largeur du véhicule, elle sera potentiellement d'un seul tenant. Dans le cas d'un siège ou de plusieurs sièges distincts disposés côte à côte, il y aura autant de parties supérieures de dossier embarquées que de sièges, ces parties supérieures étant disposées côte à côte.
La partie inférieure 14 du dossier est typiquement maintenue au véhicule par ses deux bords latéraux au niveau des flancs intérieurs du véhicule. Dans le cas d'un ou plusieurs sièges individuels, la fixation sera faite classiquement à l'assise, qui est elle-même fixée au plancher du véhicule, ou encore via des liaisons aux flancs intérieurs du véhicule, en fonction de la géométrie du véhicule.25