i DISPOSITIF DE BLOCAGE EN TRANSLATION D'UN EMBOUT D'ARBRE TUBULAIRE DE VOLET ROULANT. L'invention est relative à un dispositif de blocage en translation d'un embout d'arbre tubulaire de volet roulant sur un axe.
L'arbre tubulaire d'un volet roulant est fréquemment équipé d'un embout escamotable, notamment à son extrémité éloignée du moyen d'entraînement en rotation de l'arbre, pour faciliter le montage sur un axe. L'axe peut sortir plus ou moins de l'arbre tubulaire pour un réglage en longueur selon les circonstances. io Dans le cas d'un volet roulant utilisé en porte de garage, une norme impose l'utilisation d'un dispositif d'arrêt de chute du volet ou "stop chute" du côté opposé au moyen d'entraînement, souvent constitué par un moteur électrique. La conception du stop chute lui permet de bloquer un axe, lié en rotation à l'arbre tubulaire, dans le cas de la rupture d'un composant du moteur 15 (frein, engrenage, point fixe du moteur, ...). Le dispositif stop chute réagit à une forte accélération ou à une vitesse excessive de l'arbre. L'embout réglable installé du côté opposé au moyen d'entraînement doit assurer une liaison rigide entre l'arbre tubulaire du volet et l'axe sur lequel l'embout est monté, cet axe étant engagé dans un palier du dispositif stop chute. On utilise généralement un 20 axe de section carrée, capable de prendre en charge le couple résistant. Pour conserver la notion de réglage en longueur, il convient d'assurer une possibilité de translation entre l'embout et l'axe, tout en prévoyant un dispositif de blocage efficace en translation de l'embout relativement à l'axe. L'invention a pour but, surtout, de proposer un dispositif de blocage 25 en translation qui, tout en étant simple, conserve son efficacité dans le temps, et empêche, dans un sens au moins, tout glissement relatif entre l'axe et l'embout. Selon l'invention, un dispositif de blocage en translation d'un embout d'arbre tubulaire de volet roulant sur un axe est caractérisé en ce qu'il 30 comprend un étrier présentant deux parois espacées reliées par un pont, chaque paroi comportant une fenêtre traversée par l'axe, le pont étant muni d'un moyen de pression situé entre les parois pour exercer un serrage de l'axe contre un bord des fenêtres, et ainsi arrêter l'étrier sur l'axe et bloquer l'embout contre l'étrier. 35 De préférence, l'axe comporte des crans répartis sur la longueur selon un pas, crans avec lesquels peut coopérer le bord d'au moins une fenêtre
2 de l'étrier, pour un arrêt positif. Avantageusement, la distance entre les bords des fenêtres, prévus pour coopérer avec les crans, est égale à un nombre entier de pas de crans de l'axe, augmenté d'un demi-pas , un seul bord de fenêtre coopérant avec un cran. Le réglage peut ainsi s'effectuer demi-pas par demi-pas. L'étrier est de préférence métallique, notamment en acier. Il peut avoir sensiblement la forme d'un U renversé. De préférence, la section transversale de l'axe est polygonale, régulière, en particulier hexagonale ou carrée. L'extrémité de l'axe située du io côté de l'étrier opposé à l'embout est généralement prévue pour coopérer avec un logement carré d'un dispositif stop chute. Dans le cas où l'axe présente une section polygonale, en particulier hexagonale, la distance entre deux faces opposées de l'axe est avantageusement égale au côté du logement carré, et l'extrémité de l'axe destinée à entrer dans ce logement est fraisée selon deux 15 faces parallèles perpendiculaires aux précédentes, pour s'engager dans le logement, le fraisage déterminant une butée axiale qui limite l'engagement de l'axe dans le logement du dispositif stop chute. Dans le cas où l'axe présente une section carrée, on prévoit, vers son extrémité éloignée de l'embout, une bague fendue engagée dans au moins 20 une rainure pour limiter l'entrée de l'axe dans le logement du dispositif stop chute. Le moyen de pression est avantageusement constitué par une vis de pression vissée dans un taraudage solidaire du pont de l'étrier. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- 25 dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig.1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un certain 30 nombre d'éléments d'un montage d'arbre tubulaire de volet roulant avec embout engagé sur un axe. Fig.2 est une vue en perspective d'un axe carré sur lequel est monté l'embout de volet roulant équipé du dispositif de blocage selon l'invention. Fig.3 est une vue en élévation à plus grande échelle du dispositif de 35 blocage de Fig.2. Fig.4 est une coupe suivant la ligne IV-IV de Fig.3, à plus grande échelle. Fig.5 est une vue schématique en élévation de l'extrémité d'un axe à 3 section transversale hexagonale régulière, engagé dans un logement carré d'un dispositif stop chute, et Fig.6 est une section suivant la ligne VI-VI de Fig.5. En se reportant à Fig.1 des dessins, on peut voir plusieurs éléments s d'un ensemble de montage de volet roulant comprenant un arbre tubulaire 1 qui sert à l'enroulement et au déroulement d'un volet roulant non représenté. Le volet roulant comporte des lames articulées entre elles, la lame supérieure étant accrochée à l'arbre 1 par des verrous 2, attachés à l'arbre 1 entre deux bagues 3. L'arbre 1 peut être entraîné en rotation par un moteur 4 électrique io comportant un rotor 5 avec prolongement engagé dans l'arbre 1. Le rotor 5 coopère, à son extrémité interne, avec des nervures faisant saillie à l'intérieur de l'arbre 1 pour assurer la liaison en rotation entre le moteur et l'arbre 1. Du côté opposé au moteur 4, un embout 6 est prévu pour s'engager dans l'arbre 1. Cet embout 6, comme visible sur Fig.2, comporte un système de 15 nervures 6a, rainures 6b, propres à coopérer avec des formes conjuguées prévues sur la surface interne de l'arbre 1 pour assurer la liaison en rotation entre l'embout 6 et l'arbre 1. L'embout 6 est traversé par un axe 7 dont une extrémité, destinée à être engagée dans l'arbre tubulaire 1, est équipée d'un noyau 8 muni sur sa 20 périphérie de nervures/rainures propres à coopérer avec des rainures/nervures internes de l'arbre 1 pour une liaison en rotation. L'autre extrémité 7a de l'axe 7 est prévue pour être reçue dans un logement 9 formant palier rotatif. Dans l'exemple considéré, le logement 9 est situé dans un élément tournant 10 d'un dispositif 11 "stop chute" comportant un 25 stator propre à être fixé sur un élément de support, notamment une joue 12. Cette joue 12 comporte une patte verticale 13 propre à être engagée dans une chambre d'une coulisse 14 verticale, qui assure le guidage du tablier de volet roulant. Des moyens de liaison, non représentés, sont prévus pour assurer la fixation du stator du dispositif stop chute 11 sur la joue 12. En variante, 30 l'élément de support pourrait être constitué par une simple console ou potence inclinée au lieu d'une joue 12, lorsque le volet roulant est installé dans une réservation de maçonnerie. A son extrémité éloignée du stop chute 11, l'arbre de volet roulant 1 et le moteur d'entraînement 4 sont supportés par une autre joue 15 également 35 munie d'une patte 13, coopérant avec une chambre de coulisse 14 verticale. L'axe 7 dans l'exemple considéré est un axe à section carrée, capable de prendre en charge le couple résistant, lorsque le dispositif 11 stop chute entre en action pour bloquer en rotation l'arbre 1.
4 La position relative de l'embout 6 selon la longueur de l'axe 7 peut varier selon les dimensions de l'arbre tubulaire 1 et les conditions d'installation du volet roulant. Ainsi, la partie de l'axe 7 faisant saillie par rapport à l'embout 6 du côté du stop chute 11 peut être plus ou moins longue.
Il convient donc d'assurer une possibilité de réglage du blocage en translation de l'embout 6 relativement à l'axe 7. Selon l'invention, le dispositif de blocage B (voir Fig.2) comprend un étrier 16 qui, de préférence, a sensiblement la forme d'un U renversé avec deux parois 16a, 16b espacées, en général parallèles. Ces parois sont reliées par un ~o pont 16c. Chaque paroi 16a, 16b comporte une fenêtre 17a, 17b traversée par l'axe 7. Le pont 16c est muni d'un moyen de pression M avantageusement constitué par une vis de pression 18, vissée dans un taraudage solidaire du pont 16c, et située entre les parois 16a, 16b. L'étrier 16 est réalisé de préférence en métal, notamment en acier. 15 Les fenêtres 17a, 17b présentent, à chaque sommet de leur bord inférieur des parties d'angle inclinées 19a, 19b formant goussets, comme illustré sur Fig.4 pour la partie 19a. L'axe 7 comporte des crans 20 (Fig.3) au moins sur sa face destinée à coopérer avec les parties 19a, 19b, et généralement sur deux faces opposées. Les crans 20 sont réalisés sur les 20 arêtes de l'axe 7, sous forme d'empreintes en dièdre creux, et sont répartis régulièrement suivant un pas p, sur la longueur, au niveau de la zone servant au réglage des positions de l'embout 6. Les parties 19a, 19b des fenêtres peuvent être chanfreinés pour pouvoir entrer dans les crans 20. En effet, l'épaisseur e (Fig.3) de la paroi de 25 l'étrier peut être supérieure à la largeur d'un cran. A titre d'exemple non limitatif, l'épaisseur e peut être égale ou supérieure à 1.5 mm. La vis de pression 18, lorsqu'elle est serrée, prend appui contre l'axe 7 et tire l'étrier 16 de telle sorte que les parties d'angle 19a, 19b des fenêtres 17a, 17b, situées du côté de l'axe 7 opposé à la vis 18, prennent appui contre 30 l'axe 7. Ce dernier se trouve serré et bloqué entre la vis 18 et les parties 19a, 19b. L'étrier 16 est ainsi arrêté sur l'axe 7 et permet de bloquer l'embout 6 dans un sens qui aurait tendance à faire sortir l'embout 6 de l'arbre tubulaire 1. Avantageusement, la distance D (Fig.3) entre les plans moyens des parois 16a, 16b est égale à un nombre entier X de pas p augmenté d'un demi- 35 pas p/2. Ainsi on peut écrire : D=Xp+p/2. Dans ces conditions, les parties 19a ou 19b d'un seul bord entrent dans un cran 20, tandis que les autres parties d'angle 19b ou 19a de l'autre bord sont en appui sur la partie de l'axe 7 comprise entre deux crans. Le jeu vertical entre le bord horizontal supérieur d'une fenêtre 17a, 17b et la face supérieure de l'axe 7 à l'état serré, comme illustré sur Fig.4, est suffisant pour permettre de dégager les parties 19a ou 19b des crans 20 s lorsque la vis 18 est desserrée. Avec cette disposition, il est possible de régler la position de l'étrier 16, relativement à l'axe 7, demi-pas p/2 par demi-pas p/2. L'entrée d'au moins un bord 19a, 19b dans un cran 20 permet d'assurer un arrêt positif de l'étrier 16 relativement à l'axe 7, et d'améliorer la io précision du réglage. Pour limiter l'entrée de l'axe 7 dans le logement 9 on prévoit, à une distance appropriée du bout 7e de l'extrémité 7a de l'axe 7, une bague d'arrêt fendue 21 ancrée dans au moins une rainure de l'axe 7. La mise en oeuvre du dispositif de blocage selon l'invention résulte is immédiatement des explications qui précèdent. Après introduction du noyau 8 et de l'axe 7 dans l'arbre tubulaire 1 jusqu'à la position souhaitée, on fait coulisser l'embout 6 jusqu'à ce qu'il soit en butée contre l'extrémité adjacente de l'arbre 1. On place alors l'étrier 16 en appui axial contre la face externe de l'embout 6 et on bloque l'étrier sur l'axe 7 20 en vissant la vis 18 de sorte que l'un des bords 19a, 19b s'engage dans le cran approprié 20 de l'axe 7. L'extrémité 7a de l'axe 7 est ensuite introduite dans le logement 9. En variante, on peut mettre en place l'extrémité 7a dans le logement 9 avant d'effectuer le réglage décrit précédemment de sorte que l'embout 6 n'est introduit dans l'arbre tubulaire 1 qu'après mise en place de 25 l'extrémité 7a dans le logement 9. Pour une plus grande facilité de réalisation du crantage sur l'axe, on peut prévoir d'utiliser un axe 107 (Fig.5 et 6) de section hexagonale régulière. La distance ou cote j entre deux plats opposés 22a, 22b de l'axe 107 (Fig.7) est choisie égale au côté du carré du logement 9. 30 Pour permettre l'entrée de l'extrémité 107a de l'axe 107 dans le logement 9, on réalise un fraisage de l'extrémité de l'axe hexagonal sur deux faces opposées 22c, 22d perpendiculaires aux premières faces 22a, 22b. II suffit de fraiser l'extrémité triangulaire du contour hexagonal qui déborde du contour du carré 9 comme illustré sur Fig.6. 35 Cette solution présente l'avantage de créer une butée axiale K le long du contour à six pans de l'axe 107 au niveau du ressaut créé par le fraisage des faces 22c, 22d, ce qui permet de limiter l'engagement de l'axe 107 dans le logement 9 du stop chute. Le bout 107e (Fig.5) de l'extrémité 107a
6 reste à distance de l'extrémité du logement 9. Cette disposition permet de s'affranchir de la présence d'une bague d'arrêt 21 comme dans le cas de Fig.2. Quelle que soit la solution adoptée, l'invention permet d'assurer, par serrage, un blocage axial efficace de l'embout 6 sur l'axe 7. Le serrage se maintient dans le temps, notamment lorsque l'étrier 16 est en métal, en particulier en acier, car aucune des pièces mises en jeu ne subit un fluage. La solution proposée est simple et d'une mise en oeuvre rapide.