FR2943501A1 - Dispositif pour poser des cordes a moules sur des pieux. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux (5), comprenant : - un cylindre d'enroulement (1) creux reliant une plaque supérieure (10) et une plaque inférieure (11) présentant chacune un évidement central (101), (110) de forme et dimensions aptes à former un passage pour un pieu, ledit cylindre (1) étant destiné à porter un enroulement d'une corde à moules ; - des moyens de retenue/libération (12) présents en partie inférieure dudit cylindre (1) destinés à recevoir un collier élastique (20) solidaire d'une extrémité de corde à moules (2) ; - des moyens d'actionnement destinés à entraîner une remontée desdits moyens de retenue/libération (12) par rapport audit cylindre (1) ; - des moyens de commande (4) reliés auxdits moyens d'actionnement et longeant une perche (30).

Description

Dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la mytiliculture. Plus précisément, l'invention concerne le domaine de l'élevage des moules et en particulier un dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux plantés en mer. La culture des moules de bouchot nécessite d'ensemencer chaque année des moules. Cette opération se traduit par la pose, en mer, sur des pieux prévus à cet effet, de cordes portant une multitude de très petites moules. 2. Art antérieur Actuellement, la pose des cordes ensemencées sur les pieux plantés en mer s'effectue manuellement par des opérateurs. Or, étant donné la zone d'implantation des moules et la hauteur des pieux (généralement de l'ordre de 2,7 m), le déroulement de l'opération de pose des cordes à moules sur les pieux est le plus souvent dépendant de la marée.

En effet, le début d'une opération de pose de cordes à moules coïncide généralement avec la marée descendante, le niveau de l'eau permettant alors l'arrivée sur le site d'un bateau amphibie à partir duquel les opérateurs commencent par clouer une extrémité de la corde à moules sur le haut des pieux puis, lorsque la mer est assez basse, les opérateurs peuvent enrouler les cordes autour des pieux jusqu'à la base des pieux où les cordes sont attachées avec un élastique. 3. Inconvénients de l'art antérieur Pour que le déroulement de ces opérations s'opère dans des conditions de confort et de sécurité satisfaisants, il est généralement nécessaire d'attendre des coefficients de marée assez forts, faute de quoi les opérateurs sont obligés d'opérer en plongée avec des bouteilles, ce qui augmente le risque et le coût de l'opération. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier cet inconvénient de l'art antérieur.

Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir une technique de pose de cordes à moules sur des pieux qui soit plus aisée que la technique traditionnelle de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui soit moins dépendante des marées que la technique traditionnelle de l'art antérieur. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui soit pratique et rapide à mettre en oeuvre. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux, comprenant : un cylindre d'enroulement creux reliant une plaque supérieure et une plaque inférieure présentant chacune un évidement central de forme et dimensions aptes à former un passage pour un pieu, ledit cylindre étant destiné à porter un enroulement d'une corde à moules ; des moyens de retenue/libération présents en partie inférieure dudit cylindre destinés à recevoir un collier élastique solidaire d'une extrémité de corde à moules ; des moyens d'actionnement destinés à entraîner une remontée desdits moyens de retenue/libération par rapport audit cylindre ; des moyens de commande reliés auxdits moyens d'actionnement et longeant une perche.

Ainsi, grâce à l'invention, l'opérateur dispose d'un dispositif lui fournissant une assistance à la pose des cordes à moules comme cela va apparaître plus clairement par la suite, facilitant les opérations de pose des cordes à moules sur des pieux plantés en mer. De plus, à l'aide d'un dispositif selon l'invention, les opérations de pose des cordes à moules peuvent être effectuées sans qu'il soit nécessaire d'attendre la marée basse, les opérations de poses pouvant être effectuées à partir d'un bateau, la longueur de la perche du dispositif pouvant être adaptée pour opérer la pose à différentes profondeurs sous l'eau. Un dispositif selon l'invention s'avère en outre particulièrement pratique d'utilisation, en permettant d'opérer à la pose des cordes à moules en quelques gestes seulement, et en toute sécurité. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens de retenue/libération comprennent au moins trois doigts délimitant un périmètre suffisant pour que ledit évidement central s'inscrive à l'intérieur dudit périmètre.

Il est ainsi aisé pour l'opérateur de procéder à une phase préalable de préparation du dispositif, consistant à enrouler la corde sur le dispositif, ceci en disposant le collier élastique solidaire d'une extrémité de la corde à moules autour des doigts, le collier étant alors disposé de telle sorte qu'il ne fait pas obstacle au déplacement du dispositif autour et le long du pieu.

Avantageusement, lesdits doigts sont montés coulissants par rapport à ladite plaque inférieure. Dans ce cas, lesdits moyens d'actionnement présentent préférentiellement au moins une tête d'actionnement faisant saillie au dessus de ladite plaque supérieure, et une tige solidaire de ladite tête est susceptible de coulisser au travers de celle-ci, ladite tige étant couplée doigts. Selon un mode de réalisation préférentiel, lesdits moyens d'actionnement comprennent un étrier relié auxdits moyens de commande et destinés à coopérer avec ladite ou lesdites têtes d'actionnement. On obtient ainsi un ensemble mécanique très simple de conception, pouvant efficacement, de par sa chaîne cinématique très simple, être piloté à distance par les moyens de commande longeant la perche du dispositif. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens d'actionnement sont soumis à l'action d'au moins un ressort tendant à s'opposer à la remontée desdits moyens de retenue/libération.

Ainsi, on évite la libération de fortune du collier élastique lors des manipulations du dispositif par l'opérateur. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif comprend un châssis à partir duquel s'étend ladite perche, ledit châssis présentant un système de brosses destinées à exercer une force d'appui sur ladite corde tendant à maintenir ladite corde contre ledit cylindre. De cette façon, lors du déroulement de la corde à moules à partir du dispositif, coïncidant avec l'enroulement de la corde à moules sur le pieu, on maintient la corde en tension sur le cylindre, ce qui favorise l'obtention d'un enroulement régulier de la corde sur le pieu. Dans ce cas, ledit système de brosses comprend quatre brosses régulièrement réparties autour dudit cylindre d'enroulement. Selon un premier mode de réalisation, ledit cylindre d'enroulement est monté de façon amovible sur ledit châssis qui comprend des moyens de positionnement dudit cylindre d'enroulement sur ledit châssis. Ainsi, le cylindre d'enroulement peut être séparé du châssis pour faciliter l'exécution de l'opération de préparation consistant à enrouler la corde sur le cylindre. Selon un deuxième mode de réalisation envisageable, ledit cylindre d'enroulement est monté fixe sur ledit châssis, ledit système de brosses étant monté mobile entre une position d'appui et une position escamotée. Dans ce cas, le cylindre d'enroulement n'est pas séparable du châssis mais les brosses peuvent être escamotées, dans une position écartée du cylindre, facilitant l'accès à celui-ci pour permettre l'opération de préparation consistant à enrouler la corde à moules sur le cylindre d'enroulement. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de deux modes de réalisation préférentiels de l'invention, donnés à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : - les figures 1 à 4 sont des vues schématiques d'un cylindre d'enroulement d'un dispositif pour poser des cordes à moules selon l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique d'un dispositif pour poser des cordes à moules selon l'invention ; - les figures 6 à 8 sont des représentations schématiques d'étapes de montage d'un châssis sur un cylindre d'enroulement d'un dispositif selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - les figures 9 à 11 illustrent un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - les figures 12 à 15 sont des représentations des étapes de pose d'une corde à moules sur un pieu à l'aide d'un dispositif selon l'invention. 15 7. Description de modes de réalisation de l'invention 7.1. Rappel du principe de l'invention Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de proposer un dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux comprenant un cylindre d'enroulement sur lequel une corde à moules peut être 20 enroulée dans une phase de préparation, la corde étant maintenue sur le dispositif par au moins un collier élastique solidaire de l'une de ses extrémités, le collier élastique étant disposé sur des moyens de retenue/libération susceptibles d'être actionnés à l'aide des moyens de commande pour libérer l'élastique autour du pieu, le dispositif est alors remonté autour et le long du pieu de façon à obtenir 25 simultanément le déroulement de la corde à partir du cylindre d'enroulement et l'enroulement de la corde sur le pieu. 7.2. Exemple d'un premier mode de réalisation En référence aux figures 1 à 4, un dispositif pour poser les cordes à moules selon l'invention comprend un cylindre d'enroulement 1, réalisé en un 10 matériau inoxydable, tel que de l'aluminium, de l'acier inoxydable, voire du plastique. Ce cylindre d'enroulement est creux et relie une plaque supérieure 10 et une plaque inférieure 11 montées et fixées à l'intérieur du cylindre d'enroulement, une plaque étant présente à chaque extrémité du cylindre d' enroulement. La plaque supérieure 10 et la plaque inférieure 11 présentent chacune un évidement central, respectivement 101 et 110, de forme et dimensions adaptées pour former un passage pour un pieu. Plus précisément, les plaques supérieure 10 et inférieure 11 présentent le même évidement qui présente une forme et des dimensions ajustées à la section du pieu, de telle sorte que le pieu puisse être engagé dans l'évidement 110 de la plaque inférieure 11 puis dans l'évidement 101 de la plaque supérieure 10, le cylindre d'enroulement pouvant ensuite être coulissé le long du pieu, le guidage en translation du cylindre d'enroulement le long du pieu étant assuré par le pieu lui-même. Les plaques supérieure 10 et inférieure 11 sont fixées à l'intérieur du cylindre par vissage, à l'aide de vis 102, 112 insérées au travers de la paroi du cylindre d'enroulement 1. Le cylindre d'enroulement 1 présente en outre des moyens de retenue/libération 12, présents en partie inférieure du cylindre et faisant saillie à la base de celui-ci. Ces moyens de retenue/libération 12 sont constitués, selon le présent mode de réalisation, par quatre doigts 120 régulièrement répartis autour de l'axe du cylindre d'enroulement.

Ainsi constitué, le cylindre d'enroulement 1 est apte à porter un enroulement d'une corde à moules 2, ceci par l'intermédiaire de colliers élastiques 20, 21 couplés au cylindre d'enroulement 1 tel que cela va être explicité plus en détail par la suite. Par ailleurs, le cylindre d'enroulement porte des moyens d'actionnement 13 destinés à entraîner une remontée des moyens de retenue/libération 12 par rapport au cylindre, ceci en vue de relâcher sur un pieu, au moment voulu, le collier élastique entourant les doigts formant les moyens de retenue/libération tel que précisé précédemment. On note que les doigts 120 formant les moyens de retenue/libération du collier élastique sont ici au nombre de quatre et délimitent un périmètre de forme sensiblement carrée, de telle sorte que les évidements 101, 110 respectivement des plaques supérieure 10 et inférieure 11 s'inscrivent dans le périmètre formé par un collier élastique placé autour des doigts (de telle sorte que le collier ne forme pas obstacle au passage d'un pieu au travers des évidements 101, 110).

Bien entendu, les doigts pourraient être seulement au nombre de trois du moment qu'ils soient suffisamment écartés les uns des autres pour qu'un collier placé autour des doigts ne forme pas obstacle au passage d'un pieu au travers des évidements 101, 110 ou que, en d'autres termes, les doigts délimitent un périmètre suffisant pour que les évidements 101, 110 s'inscrivent à l'intérieur du périmètre défini par les doigts. En référence à la figure 2, les quatre doigts 120 constituant les moyens de retenue/libération sont solidaires d'une plaque 121 (présentant un évidement central identique à celui des plaques supérieures 10 et inférieures 11) cette plaque 121 étant montée coulissante à l'intérieur du cylindre d'enroulement 1.

De plus, les doigts 120 sont montés coulissants par rapport à la plaque inférieure 11 qui présente à cet effet quatre orifices placés en correspondance avec les doigts 120 et présentant un diamètre autorisant le coulissement des doigts à l'intérieur desdits orifices. En parallèle, la plaque 121 est solidaire des moyens d'actionnement 13.

Pour ce faire, les moyens d'actionnement 13 comprennent deux ensembles diamétralement opposés par rapport à l'axe du cylindre d'enroulement 1, chaque ensemble comprenant une tête d'actionnement 131 faisant saillie au-dessus de la plaque supérieure 10 et une tige 130 solidaire de la tête d'actionnement 131 et couplée, par son extrémité inférieure, à la plaque 121 sur laquelle sont fixés les doigts 120.

La tige 130 s'étend donc de la tête d'actionnement 131 jusqu'à la plaque 121, et est montée coulissante au travers de la plaque supérieure 10. En outre, chaque tige 130 s'étend au travers d'un fourreau 132 et porte un pion 133, un ressort 134 étant intercalé entre le pion 133 et le fourreau 132 de telle sorte que ce ressort tend à s'opposer à la remontée des moyens de retenue/libération 12 constitués par les doigts 120. Tel qu'illustré par les figures 5 à 8, le dispositif de pose de cordes à moules selon l'invention comprend également une perche 30, constituée d'un tube creux, et un câble 4 longeant la perche 30. Plus précisément, le câble s'étend à l'intérieur de la perche 30 de façon à pouvoir agir sur les moyens d'actionnement du dispositif, le câble 4 ressortant à l'extrémité supérieure de la perche 30 et présentant à son extrémité une boucle 40 disposée autour d'un ergot 300 fixé sur la paroi extérieure de la perche 30. L'ergot 300 est placé approximativement à mi-hauteur de la perche 30, ce qui permet de présenter le câble à l'extérieur de la perche sur une portion de la hauteur de cette dernière autorisant la préhension du câble à n'importe quel endroit le long de la moitié supérieure de la perche. Tel que cela apparaît sur les figures 5 à 8, la perche 30 s'étend à partir d'un châssis 3 comprenant un corps principal 31 s'étendant essentiellement dans un plan perpendiculaire à l'axe du cylindre d'enroulement 1. La perche 30 est maintenue solidairement en position verticale par rapport au corps 31 à l'aide de bras de liaison 310 assurant une liaison rigide entre la perche 30 et le corps principal 31. Le câble 4 est relié, à la base de la perche 30, à un étrier 135 constituant un élément des moyens d'actionnement du dispositif. Cet étrier 135 présente deux extrémités 136 opposées destinées à venir prendre place chacune sous une tête d'actionnement 131, de telle sorte qu'une translation verticale de l'étrier 135 entraîne la translation verticale de la tête d'actionnement 131 et, par conséquent, de la tige 130 entraînant elle-même la translation verticale des doigts 120.

Le câble 4 est relié à l'étrier 135 par l'intermédiaire d'un pion 41. En outre, un ressort de compression 42 est intercalé entre le pion 41 et l'extrémité de la perche 30, ce ressort tendant donc à s'opposer à la remontée de l'étrier 135 par rapport à la perche 30.

De plus, le pion 41 présente un doigt 43 s'étendant radialement ; parallèlement, la perche 30 présente à son extrémité inférieure un évidement vertical oblongue 32 à l'intérieur duquel le doigt 43 est susceptible de coulisser. De cette façon, l'extrémité supérieure de l'évidement 32 forme une butée pour le doigt 43, limitant ainsi la course du câble 4 par l'intermédiaire duquel on commande les moyens d'actionnement. Par ailleurs, le corps principal 31 du châssis 3 porte quatre montants 312 régulièrement répartis en périphérie du corps principal 31 (et fixés par vissage sur le corps principal 31), chaque montant 312 portant lui-même une brosse 313. Les brosses 313 présentent une hauteur correspondant sensiblement à la hauteur du cylindre d'enroulement sur laquelle la corde à moules est susceptible d'être enroulée. Les brosses 313 présentent une raideur telle qu'elles tendent à exercer une force d'appui sur la corde à moules 2 (une fois celle-ci enroulée sur le cylindre d'enroulement), la force d'appui exercée par les doigts tendant à maintenir la corde 2 contre le cylindre d'enroulement 1.

Selon un premier mode de réalisation illustré par les figures 6 à 8, le cylindre d'enroulement 1 est monté de façon amovible sur le châssis 3. Pour ce faire, le cylindre d'enroulement présente deux têtes d'assemblage 14 diamétralement opposées et portées par des oreillettes 140 fixées sur la paroi externe du cylindre d'enroulement (ces têtes d'assemblage 14 étant décalées d'un angle de 90° par rapport aux têtes d'actionnement 31), tel que cela apparaît sur la figure 4). En parallèle, le corps principal 31 du châssis 3 présente deux évidements 314 diamétralement opposés, présentant chacun une portion d'introduction 315 dimensionnée de façon à permettre le passage de la tête d'assemblage 14 au travers de la portion d'introduction 315, et une portion de retenue 316, dans le prolongement de la portion d'introduction 315, et de largeur inférieure au diamètre de la tête d'assemblage 14. L'évidement 314 constitue ainsi des moyens de positionnement du cylindre d'enroulement sur le châssis 3.

L'assemblage du cylindre d'enroulement sur le châssis s'opère de la façon suivante : - les têtes d'assemblage 14 sont introduites au travers des portions d'introduction 315 des évidements 14 présents sur le corps principal 31 du châssis 3 (figure 6) ; - le châssis 3 est pivoté autour de l'axe du cylindre d'enroulement, ce dernier étant monté fixe, le dessous des têtes d'assemblage 14 venant prendre appui sur la surface supérieure du corps principal 31 du châssis (figure 7) ; - le pivotement du châssis par rapport au cylindre d'enroulement est poursuivi jusqu'à amener les têtes d'assemblage à l'extrémité de la portion de retenue 316 (figure 8). De plus, la plaque supérieure 10 présente un orifice 15 et le châssis 3 présente un doigt de verrouillage 317 dont la base est destinée à pénétrer l'orifice 15 de la plaque supérieure 10 une fois le châssis et le cylindre d'enroulement amené dans la position illustrée par la figure 8. Selon le présent mode de réalisation, le corps du doigt 317 est fileté et coopère avec un écrou 318 fixé sur le corps principal 31 du châssis, de telle sorte que le vissage du doigt 317 dans l'écrou 318 amène la base du doigt 317 à l'intérieur de l'orifice 15 de la plaque supérieure 10. 7.3. Exemple d'un deuxième mode de réalisation Les figures 9 à 11 illustrent un deuxième mode de réalisation de l'invention. Selon ce mode de réalisation, le dispositif comprend un cylindre d'enroulement et un châssis 3 à partir duquel s'étend la perche 30. Le châssis 3 comprend un corps principal 31 s'étendant essentiellement dans un plan perpendiculaire à l'axe du cylindre d'enroulement 1. La perche 30 est maintenue solidairement en position verticale par rapport au corps 31 à l'aide de bras de liaison 310 assurant une liaison rigide entre la perche 30 et le corps principal 31.

De façon similaire au premier mode de réalisation, le cylindre d'enroulement est creux et relie une plaque supérieure 10 (ici confondue avec la paroi supérieure du corps principale 31) et une plaque inférieure 11 montée et fixée à l'intérieur du cylindre d'enroulement. Comme dans le premier mode de réalisation, la plaque supérieure 10 et la plaque inférieure 11 présentent chacune un évidement central, respectivement 101 et 110, de forme et dimensions adaptées pour former un passage pour un pieu. Le cylindre d'enroulement 1 présente en outre des moyens de retenue/libération 12, présents en partie inférieure du cylindre et faisant saillie à la base de celui-ci, ces moyens étant constitués, selon le présent mode de réalisation, par quatre doigts 120 régulièrement répartis autour de l'axe du cylindre d'enroulement. Ainsi constitué, le cylindre d'enroulement 1 est apte à porter un enroulement d'une corde à moules 2, ceci par l'intermédiaire de colliers élastiques 20, 21 tel que décrit précédemment. Par ailleurs, le cylindre d'enroulement porte des moyens d'actionnement destinés à entraîner une remontée des moyens de retenue/libération par rapport au cylindre, ceci en vue de relâcher sur un pieu, au moment voulu, le collier élastique entourant les doigts formant les moyens de retenue/libération tel que précisé précédemment. Les doigts 120 constituant les moyens de retenue/libération sont solidaires d'une plaque 121 (présentant un évidement central identique à celui des plaques supérieures 10 et inférieures 11) cette plaque 121 étant montée coulissante à l'intérieur du cylindre d'enroulement 1. De plus, les doigts 120 sont montés coulissants par rapport à la plaque inférieure 11 qui présente à cet effet quatre orifices placés en correspondance avec les doigts 120 et présentant un diamètre autorisant le coulissement des doigts à l'intérieur desdits orifices. En parallèle, la plaque 121 est solidaire des moyens d'actionnement. Pour ce faire, les moyens d'actionnement comprennent une tige 130 couplée, par son extrémité inférieure, à la plaque 121 sur laquelle sont fixés les doigts 120. La tige 130 est montée coulissante au travers de la plaque supérieure 10. La tige 130 est reliée au câble de commande 4 s'étendant à l'intérieur de la perche, par l'intermédiaire d'un organe de liaison 44 prolongeant le câble et par une tringle de liaison 45 s'étendant entre la tige 130 et l'organe de liaison 44, horizontalement entre la tige 130 et l'organe de liaison 44. En outre, chaque tige 130 s'étend au travers d'un fourreau 132 et porte un pion 133, un ressort 134 étant intercalé entre le pion 133 et le fourreau 132 de telle sorte que ce ressort tend à s'opposer à la remontée des moyens de retenue/libération 12 constitués par les doigts 120.

Par ailleurs, le corps principal 31 du châssis 3 porte quatre montants 312 régulièrement répartis en périphérie du corps principal 31, chaque montant 312 portant lui-même une brosse 313. Les brosses 313 présentent une hauteur correspondant sensiblement à la hauteur du cylindre d'enroulement sur laquelle la corde à moules est susceptible d'être enroulée. Comme dans le premier mode de réalisation, les brosses 313 présentent une raideur telle qu'elles tendent à exercer une force d'appui sur la corde à moules 2 (une fois celle-ci enroulée sur le cylindre d'enroulement), la force d'appui exercée par les doigts tendant à maintenir la corde 2 contre le cylindre d'enroulement 1.

Selon le présent mode de réalisation, le cylindre d'enroulement est monté fixe sur le châssis et les montants 312 portant les brosses 313 sont montés mobiles entre une position d'appui des brosses sur la corde 2 et une position escamotée facilitant l'accès au cylindre d'enroulement. Pour ce faire, les montants 312 sont montés pivotants sur la châssis 3, entre une position d'appui (figure 9) et une position escamotée, dans laquelle les montants (et les brosses qu'ils portent) sont amenées en position écartée du cylindre d'enroulement (telle que celle illustrée par la figure 11). Tel que cela apparaît sur les figures 9 et 1l, le dispositif présente deux sous-ensembles mobiles comprenant chacun une paire de montants 312 reliés par des barrettes 3121 (les montants étant fixés par vis/écrous sur les barrettes 3121), dont une est couplée par une liaison pivot sur le corps principal 31 du châssis 3. Pour cela, la barrette 3121 au voisinage immédiat du corps principal 31 porte deux oreillettes 3122, 3123 montée chacune pivotante autour d'un axe 3123 porté par une oreillette 3124, 3125 fixée sur le châssis.

De plus, l'une des oreillettes 3123 fixée sur le châssis porte un doigt de verrouillage 3127 destiné à coopérer avec un orifice 3126 d'une des oreillettes 3125 portée par la barrette 3121 au voisinage immédiat du corps principal 31. Ainsi, lorsque les brosses occupent une position d'appui (figure 9), l'extrémité du doigt de verrouillage 3127 pénètre l'orifice 3126, ce qui assure le blocage en position du sous-ensemble correspondant. On note que, selon ce mode de réalisation, l'un des sous-ensembles mobiles porte une jambe 3128 présentant à son extrémité une plaque d'appui 3129 destinée à être amenée en appui sur le fond marin (ce qui procure à l'opérateur une butée lui indiquant qu'il a amené le dispositif à la base du pieu). 7.4. Exemple d'utilisation d'un dispositif selon l'invention L'utilisation d'un dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux selon l'invention est décrit ci-après. Lors d'une phase de préparation, on procède à l'enroulement d'une corde à moules sur le cylindre d'enroulement 1 du dispositif selon l'invention.

Pour ce faire, un collier élastique est noué à chaque extrémité de la corde à noeud. L'un de ces colliers est disposé autour des doigts 120 faisant saillie en partie inférieure du cylindre d'enroulement. L'opérateur procède ensuite à l'enroulement de la corde, à partir du collier monté sur les doigts 120, sur le cylindre d'enroulement. Une fois l'enroulement terminé, le collier élastique 21 noué à l'autre extrémité de la corde est disposé sur le cylindre d'enroulement.

Bien entendu, les colliers élastiques sont choisis en dimension de telle sorte qu'ils assurent le maintien de la corde sur le cylindre d'enroulement. Il est également envisageable que l'enroulement soit effectué en plaçant autour du cylindre d'enroulement d'abord le collier élastique destiné à occuper une position en partie haute du cylindre d'enroulement, l'enroulement étant alors effectué en descendant le long du cylindre jusqu'à positionner le collier élastique 20 autour des doigts 120 faisant saillie à la base du cylindre d'enroulement. Selon le mode de réalisation parmi les deux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, on procède ensuite soit au montage du châssis sur le cylindre d'enroulement soit au déplacement des montants portant les brosses de façon à les amener en position d'appui contre la corde. Pour procéder à la pose de la corde à moules sur un pieu 5, on met en place le cylindre d'enroulement et le châssis 3 autour d'un pieu 5 (figure 12), ceci en faisant passer le pieu 5 au travers des évidements 101, 110 15 respectivement de la plaque supérieure 10 et de la plaque inférieure 11. A l'aide de la perche 30, l'opérateur fait ainsi glisser le cylindre d'enroulement jusqu'à la base du pieu 5. A ce stade, l'opérateur exerce une traction vers le bas sur la partie du câble 4 de commande s'étendant à l'extérieur de la perche 30, ce qui entraîne : - la remontée de l'étrier 135 (ceci à l'encontre du ressort 42), jusqu'à ce que le doigt 43 vienne en butée à l'extrémité supérieure de la fente 32 présente à la base de la perche 30 ; - la remontée des têtes d'actionnement 131 et des tiges 130 (ceci à l'encontre de l'action des ressorts 134) ; - la remontée de la plaque 121 et des doigts 120. En procédant de façon appropriée, par exemple en exerçant d'un coup sec une traction vers le bas sur la partie du câble 4 s'étendant à l'extérieur de la perche, on obtient un glissement des doigts 120 par rapport au collier élastique 20, ceci de telle sorte que les doigts se retirent du collier élastique, ce dernier 20 25 étant alors relâché du dispositif et venant encercler et serrer le pieu 5 (tel qu'illustré par la figure 13). L'opérateur peut ensuite manipuler la perche de façon à faire remonter régulièrement et progressivement le dispositif le long du pieu 5, le déroulement de la corde à moules à partir du cylindre d'enroulement coïncidant avec l'enroulement de la corde à moules sur le pieu 5 de façon à obtenir un enroulement sur le pieu tel que celui illustré par la figure 15. Une fois le dispositif parvenu à son extrémité supérieure du pieu 5, l'opérateur exerce un déplacement final du dispositif vers le haut, ce qui tend à entraîner un glissement du collier élastique supérieur 21 sur le cylindre d'enroulement jusqu'à ce que le collier élastique soit relâché du cylindre d'enroulement et vienne encercler et serrer le pieu 5 (figure 14).15

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif pour poser des cordes à moules sur des pieux (5), comprenant : un cylindre d'enroulement (1) creux reliant une plaque supérieure (10) et une plaque inférieure (11) présentant chacune un évidement central (101), (110) de forme et dimensions aptes à former un passage pour un pieu, ledit cylindre (1) étant destiné à porter un enroulement d'une corde à moules ; des moyens de retenue/libération (12) présents en partie inférieure dudit cylindre (1) destinés à recevoir un collier élastique (20) solidaire d'une extrémité de corde à moules (2) ; des moyens d'actionnement (13) destinés à entraîner une remontée desdits moyens de retenue/libération (12) par rapport audit cylindre (1) ; des moyens de commande (4) reliés auxdits moyens d'actionnement (13) et longeant une perche (30).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue/libération (12) comprennent au moins trois doigts (120) délimitant 20 un périmètre suffisant pour que ledit évidement central (101), (110) s'inscrive à l'intérieur dudit périmètre.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits doigts (120) sont montés coulissants par rapport à ladite plaque inférieure (11).
4. 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens 25 d'actionnement (13) présentent au moins une tête d'actionnement (131) faisant saillie au-dessus de ladite plaque supérieure (10), et une tige (130) solidaire de ladite tête (131) et susceptible de coulisser au travers de ladite plaque supérieure (10), ladite tige(130) étant couplée auxdits doigts (120).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens 30 d'actionnement (13) comprennent un étrier (135) relié auxdits moyens de 10 15commande et destiné à coopérer avec ladite ou lesdites têtes d'actionnement (131).
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement (13) sont soumis à l'action d'au moins un ressort (134) tendant à s'opposer à la remontée desdits moyens de retenue/libération (12).
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (3) à partir duquel s'étend ladite perche (30), ledit châssis (3) présentant un système de brosses (313) destinées à exercer une force d'appui sur ladite corde tendant à maintenir ladite corde contre ledit cylindre.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit système de brosses comprend quatre brosses (313) régulièrement répartis autour dudit cylindre d'enroulement.
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que ledit cylindre d'enroulement (1) est monté de façon amovible sur ledit châssis (3) et en ce que ledit châssis comprend des moyens de positionnement (314), (315), (316) dudit cylindre d'enroulement sur ledit châssis.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que ledit cylindre d'enroulement (1) est monté fixe sur ledit châssis (3), ledit système de brosses (313) étant monté mobile entre une position d'appui et une position escamotée.