FR2943309A1

FR2943309A1 - Cabine prefabriquee de navire, a plancher ceinture par un canal

Info

Publication number: FR2943309A1
Application number: FR0951783A
Authority: FR
Inventors: Daniel Sahores
Original assignee: STX France Cabins SAS
Current assignee: STX France Cabins SAS
Priority date: 2009-03-20
Filing date: 2009-03-20
Publication date: 2010-09-24

Abstract

L'invention se rapporte à une cabine préfabriquée de navire, qui s'inscrit généralement dans un parallélépipède rectangle et qui est délimitée au moins par un plancher (1) et par des parois (7) qui en constituent les cloisons périphériques, caractérisée par le fait que ledit plancher (1) est autoporteur et ceinturé par un canal (2) de réception de la partie inférieure (72) desdites parois (7).

Description

La présente invention est relative à une cabine préfabriquée de navire. Par le terme "cabine", on entend dans l'ensemble de la présente demande de brevet, un espace de vie dans lequel peuvent loger 5 les passagers ou les membres de l'équipage du navire. Depuis de nombreuses années, ces cabines sont préfabriquées, ce qui signifie qu'elles sont fabriquées à terre, puis sont installées à l'intérieur du navire lors de la construction de ce dernier. Ainsi, elles sont par exemple fabriquées dans un atelier à 10 distance du chantier naval. Elles y sont amenées en camion, puis placées dans la structure du navire, à l'aide d'engins de manutention du genre grue. Ces cabines ont extérieurement la forme générale d'une "boîte" qui s'inscrit dans un parallélépipède rectangle. A l'intérieur de la cabine sont placés à l'avance tous les 15 équipements et éléments de mobilier nécessaires ou utiles à leurs occupants. De plus, ces cabines sont déjà pourvues d'équipements électriques et d'alimentation et d'évacuation d'eau. Lors de la mise en place des cabines à l'intérieur du navire, on 20 procède notamment au raccordement de ces équipements aux installations techniques du bateau. Une méthode ancienne de fabrication de cabines consistait à les construire, tout en les pourvoyant d'un plancher. Toutefois, dans le but d'en rationnaliser la fabrication, et d'en 25 réduire le poids, on s'est rendu compte qu'un tel plancher n'était pas indispensable car le pont du navire sur lequel la cabine était destinée à venir en place pouvait tout-à-fait constituer le plancher de la cabine, à condition d'être recouvert d'un revêtement tel qu'une moquette. C'est encore la construction la plus généralement adoptée à 30 l'heure actuelle. Dans la pratique, on procède dans un atelier à la mise en place des parois qui constituent les cloisons verticales sur un rail délimitant le contour de la cabine, l'essentiel étant de maintenir strictement le parallélépipède ainsi érigé dans sa position initiale. Pour ce faire, on met en place entre les parois qui se font face, des entretoises de rigidification. On les dispose à la base des parois, de sorte que, dans la pratique, elles reposent sur le sol de l'atelier de construction. Cette méthode de construction, dans laquelle la cabine est dépourvue de plancher, nécessite que tous les équipements intérieurs de la cabine (armoires, salle de bain, bureau, etc...) soient solidaires des cloisons. Ces opérations nécessitent de nombreux aller/retour des opérateurs à l'intérieur de la cabine dont les mouvements sont gênés par les entretoises précitées qu'il est nécessaire constamment d'enjamber. De plus, lorsque la construction de la cabine est terminée et qu'elle est acheminée sur la chantier naval, les entretoises restent en place.

Il est donc nécessaire de les démonter quand la cabine occupe sa place définitive dans le navire. La présente invention vise à revenir à une structure de cabine pourvue d'un plancher, mais dont l'élaboration a été optimisée. Ainsi, la présente invention se rapporte à une cabine préfabriquée de navire, qui s'inscrit généralement dans un parallélépipède rectangle et qui est délimitée au moins par un plancher et par des parois qui en constituent les cloisons périphériques, caractérisée par le fait que ledit plancher est autoporteur et ceinturé par un canal de réception de la partie inférieure desdites parois.

Grâce à cette structure, toute la surface du plancher est disponible pour constituer l'espace intérieur de la cabine, c'est-à-dire sans que cette surface ne soit partiellement occupée par lesdites parois. De plus, l'engagement de la partie inférieure des parois dans ledit canal de réception permet d'assurer une liaison mécanique des parois au plancher, de sorte que le parallélépipède rectangle qui est ainsi obtenu est rigide et non déformable. Les entretoises précitées ne sont donc plus nécessaires. Enfin, le fait que la cabine soit pourvue d'un plancher va permettre aux opérateurs de mettre en place les équipements requis à l'intérieur de la cabine, sans aucune gêne, ces équipements reposant sur le plancher, ce qui facilite grandement leur mise en place.

3 Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives : - ledit plancher comprend une structure en nid d'abeille ; - ledit canal est délimité d'une part par le chant périphérique dudit plancher et d'autre part par un profilé en forme générale de "L", fixé à ce dernier ; - ledit profilé en "L" est fixé, par sa base, à la sous-face dudit plancher ; - ledit canal est formé d'un profilé en forme générale de "U", 10 qui est fixé, par l'une de ses ailes parallèles, au chant périphérique dudit plancher ; - ledit profilé présente une hauteur au moins égale à l'épaisseur dudit plancher ; - ledit canal est discontinu, c'est à dire qu'il est constitué de 15 plusieurs tronçons distants les uns des autres ; - ladite cabine comporte des moyens de fixation de la partie inférieure desdites cloisons audit canal, tels que des vis ; - ledit plancher comporte 'un revêtement de sol, tel qu'une moquette ; 20 - ledit plancher supporte un bac étanche formant sol de salle de bain. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation préférentiel. 25 Cette description sera faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus du plancher d'une cabine selon l'invention, ce plancher recevant un bac étanche formant sol de salle de bain ; 30 - la figure 2 est une vue en coupe du plancher de la figure 1 selon le plan II-II de cette figure ; - la figure 3 est une vue en coupe de détail du plancher de la figure 1 selon le plan III-III ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, une paroi 35 formant cloison étant insérée dans le canal du plancher ; - la figure 5 est une vue en coupe d'une partie du plancher de la figure 1, selon le plan V-V ; - enfin, la figure 6 est une vue simplifiée de dessus de la cabine préfabriquée, destinée à montrer schématiquement les équipements 5 qu'elle renferme. L'exemple qui va suivre se réfère à une cabine préfabriquée de navire qui est plus particulièrement conçue pour accueillir des membres d'équipage. Comme on le précisera plus loin en référence à la figure 6, 10 cette cabine est destinée à former deux espaces de vie indépendants, chacun pour une personne, ainsi qu'une salle de bain commune. En se reportant à la figure 1, on constate que le plancher de la cabine selon l'invention, dans l'exemple décrit ici, a, vu de dessus, la forme d'un rectangle allongé, avec un décrochement en vis-à-vis de ce qui 15 constituera une salle de bain. Il s'agit d'un plancher autoporteur, ce qui signifie qu'il est apte à se supporter par ses propres moyens. Il s'agit préférentiellement d'un plancher comprenant, comme montré à la figure 3, une structure rigide 10 en nid d'abeille (par exemple en 20 aluminium), de quelques centimètres d'épaisseur, enfermée dans une coque étanche, par exemple en métal, qui délimite ses parois supérieure 11, inférieure (sous-face) 12 et périphérique 13 (chant). Conformément à l'invention, ce plancher est ceinturé par un canal 2 de réception de la partie inférieure des parois de la cabine. 25 Dans l'exemple représenté aux figures 1 et 2, ce canal s'étend sur toute la périphérie du plancher. Toutefois, dans des formes de réalisation non montrées, on pourrait envisager un canal discontinu, c'est-à-dire constitué de plusieurs tronçons, distants les uns des autres. 30 Dans l'exemple présenté ici, le canal est délimité d'une part par le chant périphérique 13 du plancher 1 et, d'autre part, par un profilé 20 en forme générale de "L", fixé à ce plancher. Il s'agit préférentiellement d'un profilé métallique. Comme montré aux figures 3 et 4, le profilé 20 est fixé par sa 35 base 200 à la sous-face 12 du plancher, par exemple à l'aide de rivets R. La "branche" verticale 201 du "L" s'étend donc parallèlement au chant périphérique 13 du plancher, selon un écartement d qui est égal, au jeu près, à l'épaisseur des parois à mettre en place. La hauteur de cette branche est au moins égale à l'épaisseur 5 du plancher 1, de manière à assurer une bonne retenue des parois. On notera, dans l'exemple représenté, que la branche 201 a son extrémité supérieure libre recourbée vers l'extérieur pour former une patte 202 apte à coopérer avec des moyens qui permettront de déplacer la cabine une fois sa fabrication finie.

Grâce à cette structure, il est possible de mettre en place facilement les parois 7 formant les cloisons de la cabine, par engagement de leur extrémité inférieure 72 dans le canal 2. Il s'agit ici de parois 7 de type connu, comportant une âme 70 en un matériau qui assure à la fois une isolation phonique et thermique.

Cette âme étant emprisonnée dans une feuille extérieure 71, par exemple en métal, d'une épaisseur de quelques dixièmes de millimètres (par exemple sept dixièmes). La tenue de cet ensemble peut être finalisée par la mise en place de vis V auto-foreuses, ou tout autre moyen de fixation, selon des 20 emplacements tels que celui montré à la figure 4. On comprend donc que lorsque cette mise en place est faite, on obtient un ensemble constitué par le plancher 1 et les parois 7 qui est tout particulièrement rigide et ne requiert pas de moyens de maintien supplémentaires. 25 En référence à la figure 5, on a représenté la région du plancher qui est destinée à recevoir une cloison supplémentaire pour délimiter les deux espaces de vie. Dans cette optique, le plancher reçoit sur sa face supérieure un profilé en forme de "U" 5 avec une base 50 et deux ailes parallèles 51. 30 La base de ce "U" est supportée par un ensemble de joints 52 et 53 et reliée au matériau du plancher par des rivets R. Dans l'exemple représenté ici, le plancher supporte également un bac étanche 3 formant le sol d'une salle de bain commune. Sur la figure 1 sont représentés par transparence les conduits 35 4 d'arrivée et d'évacuation d'eau qui peuvent être intégrés dans l'épaisseur de ce bac.

6 Comme indiqué plus haut, la figure 6 représente très schématiquement la configuration d'une cabine C ainsi obtenue, avec deux espaces de vie différents El et E2 destinés à recevoir chacun un occupant, ces deux espaces de vie communiquant avec un troisième E3 constitué par une salle de bain commune. On a également identifié sur cette figure les parois 7 qui délimitent la cabine. Deux plaques de faux plafonds sont également représentées sur la partie gauche de la figure, délimitées par des traits pointillés.

Cette structure de cabine permet donc aux opérateurs de construire de manière rationnelle cet ensemble, sans être gênés dans leurs déplacements à l'intérieur de celle-ci. On peut bien entendu envisager de fabriquer à l'avance un certain nombre de planchers autoporteurs avec leur canal périphérique intégré, de les stocker les uns au-dessus des autres sur des supports et de les amener au plus près du lieu d'érection des cloisons. Préférentiellement, le plancher aura déjà été pourvu d'une moquette 6, laquelle sera recouverte préférentiellement d'une feuille de protection, permettant aux opérateurs de s'y déplacer sans l'abimer.

Enfin, lorsque la construction d'une telle cabine est achevée, on peut procéder au déplacement de celle-ci de manière tout à fait classique, avec l'avantage que le parallélépipède rectangle ainsi obtenu est complètement rigide et ne nécessite pas de moyens additionnels visant à le ceinturer.

Claims

REVENDICATIONS1. Cabine (C) préfabriquée de navire, qui s'inscrit généralement dans un parallélépipède rectangle et qui est délimitée au moins par un plancher (1) et par des parois (7) qui en constituent les cloisons périphériques, caractérisée par le fait que ledit plancher (1) est autoporteur et ceinturé par un canal (2) de réception de la partie inférieure (72) desdites parois (7).
2. Cabine selon la revendication 1, caractérisée par le fait que ledit plancher (1) comprend une structure (10) en nid d'abeille.
3. Cabine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ledit canal (2) est délimité d'une part par le chant périphérique (13) dudit plancher (1) et d'autre part par un profilé (20) en forme générale de "L", fixé à ce dernier.
4. Cabine selon la revendication 3, caractérisée par le fait que ledit profilé (20) en "L" est fixé, par sa base (200), à la sous-face (12) dudit 15 plancher (1).
5. Cabine selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée par le fait que ledit canal (2) est formé d'un profilé en forme générale de "U", qui est fixé, par l'une de ses ailes parallèles, au chant périphérique (13) dudit plancher (1). 20
6. Cabine selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisée par le fait que ledit profilé (2) présente une hauteur au moins égale à l'épaisseur dudit plancher (1).
7. Cabine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ledit canal (2) est discontinu, c'est à dire qu'il est 25 constitué de plusieurs tronçons distants les uns des autres.
8. Cabine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens de fixation de la partie inférieure (72) desdites cloisons (7) audit canal (2), tels que des vis (V).
9. Cabine selon l'une des revendications précédentes, 30 caractérisée par le fait que ledit plancher (1) comporte un revêtement de sol, tel qu'une moquette (6).8
10. Cabine selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ledit plancher (1) supporte un bac étanche (3) formant sol de salle de bain.