FR2941485A1 - Element de construction pour la realisation de montants de chassis de fermetures pour batiments - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne les éléments de construction Ec pour la réalisation de montants de châssis de fermetures pour bâtiments, comme des portes, fenêtres et analogues, L'élément de construction Ec est essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte deux profilés 11, 12 en un premier matériau, au moins une barrette 14 en un deuxième matériau isolant thermique, des moyens 20 pour solidariser la barrette 14 avec les deux profilés 11, 12 de façon à maintenir ces derniers solidaires et à une distance non nulle l'un par rapport à l'autre, un revêtement de parement 30 en un troisième matériau recouvrant au moins une partie 16 de la surface de la barrette 14, et une couche 40 en un quatrième matériau interposée entre la partie de surface 16 de la barrette 14 et le revêtement de parement 30, ce quatrième matériau ayant au moins des propriétés de liaison avec les deuxième et troisième matériaux.

Description

Élément de construction pour la réalisation de montants de châssis de fermetures pour bâtiments

La présente invention concerne des éléments de construction pour la 5 réalisation de montants de châssis de fermetures pour bâtiments, comme des portes, fenêtres et analogues. Il existe déjà des éléments de construction pour la réalisation des montants de châssis de portes, fenêtres ou analogues pour la fermeture des bâtiments. Ces châssis sont généralement encastrés dans les murs des bâtiments qui 1 0 séparent deux espaces, par exemple l'intérieur et l'extérieur des bâtiments, et limitent des ouvertures réalisées dans ces murs. Pour différentes raisons qu'il est inutile de rappeler ici, mais qui de nos jours deviennent de plus en plus impératives, notamment la minimisation maximale des pertes de calories lors du chauffage de l'intérieur des bâtiments, ces ouvertures sont 15 conçues de façon à éviter la réalisation de points de fuites thermiques entre l'intérieur et l'extérieur des bâtiments. Aussi, de tels châssis sont-ils essentiellement fabriqués avec des montants dits "à rupture de pont thermique", de façon à réaliser des cadres dans lesquels sont alors enfichés des plaques isolantes, comme par exemple des doubles vitrages ou 20 analogues si la fermeture doit être transparente et laisser passer la lumière du jour. Dans ce but, ces montants sont essentiellement constitués de deux profilés, un extérieur et un intérieur, et d'au moins une barrette, généralement deux montées en parallèle, réalisée en un matériau qui est au moins isolant thermique pour constituer ce que les hommes du métier désignent dans le domaine par une "rupture 25 de pont thermique", comme mentionné ci-dessus. Les montants comportent en outre des moyens pour solidariser la barrette (ou les deux) respectivement aux deux profilés extérieur et intérieur, de façon à maintenir ceux-ci solidaires l'un de l'autre et à une distance non nulle l'un de l'autre. En outre, dans un but qui n'est généralement que purement esthétique, mais 30 bien compréhensible, pour que les parties visibles des montants aient un aspect uniforme, par exemple qu'elles soient toutes de la même couleur, elles sont généralement recouvertes d'un revêtement de parement comme une laque ou analogue d'une couleur choisie, par exemple gris métallisé.

Le revêtement de parement couramment utilisé est à base de grains de laque colorés, appliqués à chaud dans un four approprié (la température étant de l'ordre de 200°C), simultanément sur toutes les surfaces des profilés et des barrettes, généralement après que les profilés et les barrettes aient été assemblés.

Cette réalisation définie ci-dessus présente cependant des inconvénients constitués par le fait que les laques utilisées pour donner l'aspect coloré uniforme accrochent très bien sur les matériaux dans lesquels sont réalisés les profilés, mais accrochent moins bien sur les matériaux dans lesquels sont réalisées les barrettes. En effet, en général, les profilés sont en aluminium ou analogue et les barrettes sont, elles, en un matériau comme du polyamide ou analogue. Dans ce cas, on constate que le revêtement de parement déposé sur les parois des barrettes présente, à la longue dans le temps, des défauts. Par exemple, il s'écaille par endroits et/ou il s'y forme des bulles. Concernant ce dernier défaut, on sait qu'un produit comme du polyamide enferme de l'eau. Malgré le passage au four à relativement haute température pour le dépôt du revêtement de parement, toute l'eau contenue dans le polyamide n'est pas totalement éliminée et, dans le temps, la vapeur d'eau résiduelle contenue dans les barrettes montées en coopération avec le deux profilés, migre vers la surface des barrettes et s'accumule sous le revêtement de parement qui, lui, est relativement étanche à l'eau. Il se produit alors un bullage. Certes, de tels défauts ne sont qu'esthétiques, mais on conçoit aisément qu'ils n'en sont pas moins inacceptables, car les surfaces des montants des châssis de portes et/ou fenêtres, qui portent ce revêtement de parement sont à la vue de tous et ont un impact sur l'esthétique global de l'ensemble d'un bâtiment, par exemple une maison individuelle ou analogue qui est généralement conçue pour être relativement agréable à la vue. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un élément de construction pour la réalisation de montants de fermetures pour bâtiments, comme des portes, fenêtres et analogues, qui tente de pallier en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des éléments semblables et/ou analogues de l'art antérieur, afin notamment d'éliminer les défauts listés ci-dessus. Plus précisément la présente invention a pour objet un élément de construction pour la réalisation de montants de châssis de fermetures pour bâtiments, comme des portes, fenêtres et analogues, comportant au moins : deux premier et second profilés en un premier matériau, au moins une barrette en un deuxième matériau, ce dit deuxième matériau étant au moins isolant thermique, des moyens pour solidariser deux bords opposés et éloignés de ladite barrette avec respectivement les deux dits profilés de façon à maintenir ces derniers solidaires et à une distance non nulle l'un par rapport à l'autre, et un revêtement de parement en un troisième matériau recouvrant au moins une partie de la surface de ladite barrette, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une couche en un quatrième matériau, ladite couche étant interposée entre ladite partie de surface de la barrette et ledit revêtement de parement, ledit quatrième matériau ayant au moins des propriétés de liaison avec les deuxième et troisième matériaux. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif, mais nullement limitatif, dans lequel : • la figure unique représente, de façon schématique et partielle, une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation d'un élément de construction selon l'invention pour la réalisation de montants de fermetures pour bâtiments comme des portes, fenêtres et analogues, en précisant que, dans cette représentation, certaines dimensions de cet élément ont sciemment été dilatées par rapport à d'autres, notamment certaines épaisseurs, dans l'unique but de bien faire ressortir les caractéristiques structurelles de l'élément selon l'invention. Il est précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments.

Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Un exemple de mise en oeuvre de l'invention est décrit ci-après en référence à la figure unique annexée.

Cette figure représente, sous forme schématique, une vue en demi-coupe transversale partielle d'un mode de réalisation d'un élément de construction Ec pour la réalisation de montants de fermetures pour bâtiments, en soulignant, comme mentionné auparavant, que la dilatation de l'épaisseur de certains constituants de cet élément Ec par rapport à d'autres ne peut pas être utilisée et/ou interprétée pour 1 0 limiter en quelque façon que ce soit la portée de l'invention. Il est souligné que, par le terme "montant" utilisé ici dans le cadre de la présente description, il est signifié tout montant constitutif d'un châssis du type cadre ou analogue pour réaliser des portes, fenêtres ou analogues comme des portes-fenêtres, et ce, quelle que soit la position de ce montant dans le châssis, c'est-à-dire 15 qu'il soit, lorsque le châssis est mis en place sur le bâtiment, vertical ou horizontal ou oblique, qu'il soit en position dite intérieure ou extérieure selon la terminologie des hommes du métier dans le domaine de la construction de bâtiments, quelle que soit sa fonction, à savoir comme support d'une plaque telle qu'un double vitrage, ou comme élément de renfort, ou une fonction de rail de glissière pour roulette ou patin 20 de glissement d'un vantail ou analogue, et/ou toute fonction exigée pour les portes et fenêtres autre que celles qui sont listées ci-dessus. L'élément de construction Ec illustré sur la figure unique, pour la réalisation de montants de châssis de fermetures pour bâtiments, comme des portes, fenêtres et analogues, comporte au moins deux premier et second profilés 11, 12 en un premier 25 matériau, de préférence métallique, au moins une barrette 14, généralement deux montées en parallèle (une seule étant représentée dans la demi-coupe sur la figure unique), en un deuxième matériau, ce deuxième matériau étant au moins isolant thermique, des moyens 20 pour solidariser deux bords opposés et éloignés 21, 22 de cette barrette 14 avec respectivement les deux profilés 11, 12 de façon à maintenir 30 ces derniers solidaires et à une distance non nulle l'un par rapport à l'autre, et un revêtement de parement 30 en un troisième matériau recouvrant au moins une partie 16 de la surface de la barrette 14, et aussi en général des deux profilés.

Les moyens 20 pour solidariser deux bords opposés et éloignés 21, 22 de la barrette 14 avec respectivement les deux profilés 11, 12 peuvent être de tout type. Cependant, de préférence comme illustré sur la figure unique, ils sont constitués par des rainures rétentives dont les parois peuvent éventuellement être serties sur les deux bords opposés éloignés 21, 22 des barrettes qui, dans ce but, comportent avantageusement des surépaisseurs 23, 24. Ces moyens 20 sont connus en eux-mêmes et ne seront pas plus amplement décrits ici dans l'unique souci de simplifier la présente description. Selon une caractéristique importante de l'invention, l'élément comporte en outre une couche 40 en un quatrième matériau (ci-après dénommée "couche d'interposition 40"), cette couche 40 étant interposée entre la partie de surface 16 de la barrette 14 et le revêtement de parement 30, ce quatrième matériau ayant au moins des propriétés de liaison avec respectivement les deuxième et troisième matériaux.

Il est bien précisé que, en général, la partie 16 de la surface de la barrette 14 qui sera concernée, c'est-à-dire devant être recouverte par le revêtement de parement 30, est celle qui est directement visible quand une telle barrette est utilisée dans un montant de châssis de fermeture et que ce châssis est intégré dans le mur d'un bâtiment. Mais, bien entendu, l'invention ne se limitera pas à cette partie de surface visible, et peut englober toute la surface de la barrette 14, aussi bien les parties visibles que non visibles. Selon une autre caractéristique importante de l'invention, il peut être très avantageux que le quatrième matériau ait en outre une propriété d'étanchéité fluidique, pour éviter notamment, dans le cas où le deuxième matériau emprisonne un fluide comme de l'eau ou analogue, que la vapeur donnée par ce fluide ne vienne, en traversant la couche d'interposition 40 en ce quatrième matériau, former des bulles sous le revêtement de parement 30, comme explicité dans le préambule de la présente description. Quant au deuxième matériau, il est avantageusement du polyamide, qui est en fait l'un des matériaux qui est actuellement un relativement bon isolant thermique dans cette application, pour réaliser une rupture de pont thermique, le polyamide étant en outre un matériau isolant résistant à une température de 200 °C nécessaire au laquage à chaud des profilés.

Selon une caractéristique de l'invention, le quatrième matériau est de même nature que le premier matériau. Comme, en général, les profilés sont réalisés en un matériau métallique, notamment de l'aluminium, il est alors particulièrement avantageux que le quatrième matériau soit, lui aussi, notamment de l'aluminium.

Cependant comme l'aluminium n'est par un bon isolant thermique, pour que la couche d'interposition 40 ne détruise pas l'effet de rupture de pont thermique constitué par la ou les deux barrettes 14, il est préférable que cette couche ait une épaisseur inférieure à une valeur donnée, pour qu'elle constitue malgré tout, elle aussi, une rupture de pont thermique.

Une telle épaisseur qui donne de bons résultats, c'est-à-dire qui ne détruit pas l'effet de rupture de pont thermique dans le cas de fermetures comme des portes et fenêtres de bâtiments, a été déterminée par la Déposante comme étant au plus égale à environ 30ptm. Il est aussi mentionné que la couche d'interposition 40 peut être liée à la partie de surface 16 de la barrette par tout moyen. Pour donner un exemple simple et pratique de réalisation, quand la couche d'interposition 40 est une couche d'aluminium et que la partie de surface 16 de la barrette est en polyamide, ce moyen de liaison peut être par exemple de la colle. Cette solution est relativement simple et facile à mettre en oeuvre pour lier de façon stable une couche d'aluminium avec une surface en polyamide. Bien entendu, d'autres solutions sont possibles. Quant au revêtement de parement 30, il est de préférence constitué d'une laque déposée à chaud par le procédé dit "thermolaquage" qui s'applique parfaitement bien sur un matériau comme de l'aluminium et qui tient parfaitement dans le temps.

D'une façon générale, un thermolaquage s'effectue par application (par immersion ou aspersion) de peinture en poudre dont on utilise les propriétés électrostatiques, par exemple dans un four à convection d'air chaud qui permet de maintenir l'élément à revêtir entre 180°C et 200°C pendant 15 à 20 minutes afin de réticuler la laque et d'obtenir toutes les caractéristiques mécaniques d'adhésion et d'aspect du revêtement. Ce type de revêtement, bien connu en lui-même et des hommes du métier, ne sera pas plus amplement décrit ici, dans l'unique souci de simplifier la présente description.

Selon une réalisation particulièrement préférentielle qui donne de très bons résultats, les premier et quatrième matériaux sont tous les deux de l'aluminium et le deuxième matériau est du polyamide. Quant à la couche d'interposition 40, elle présente une épaisseur au plus égale à environ 30ptm pour constituer une rupture de pont thermique. Il est enfin précisé que la couche d'interposition 40, quel que soit le mode de réalisation, peut être de différentes structures, par exemple en bande, amalgame, agrégat, multicouche ou une combinaison de ces structures. À la description faite ci-dessus, il est évident que les buts de l'invention sont 10 atteints, et que l'élément de construction Ec selon l'invention présente de nombreux avantages. Notamment, la présence de la couche d'interposition 40 entre le revêtement de parement 30 et au moins une partie de surface 16 de la (des) barrette(s) 14, permet un accrochage parfait de ce revêtement de parement, quelle que soit la forme 15 de la surface des barrettes. En effet, il arrive que, contrairement à celle qui est illustrée sur la figure unique, certaines barrettes présentent des cavités, comme les fonds d'aspérités prononcées, d'angulations aiguës, etc. Or, sur les éléments de construction selon l'art antérieur, il était souvent constaté que le revêtement de parement 30 s'écaillait encore plus au fond de ces cavités ou sur les angles vifs, ce 20 qui était dû au fait que l'accrochage de la laque par thermoformage en utilisant les propriétés électrostatiques de poudres, ne pouvait pas se faire correctement en ces endroits. Avec la caractéristique essentielle de l'invention, l'accrochage ne pose plus de problème majeur et la tenue dans le temps du revêtement de parement 30 est tout à fait acceptable, même dans de tels endroits. 25

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Elément de construction (Ec) pour la réalisation de montants de châssis de fermetures pour bâtiments, comme des portes, fenêtres et analogues, comportant au 5 moins : • deux premier et second profilés (11, 12) en un premier matériau, • au moins une barrette (14) en un deuxième matériau, ce dit deuxième matériau étant au moins isolant thermique, • des moyens (20) pour solidariser deux bords opposés et éloignés (21, 22) de 10 ladite barrette (14) avec respectivement les deux dits profilés (11, 12) de façon à maintenir ces derniers solidaires et à une distance non nulle l'un par rapport à l'autre, et • un revêtement de parement (30) en un troisième matériau recouvrant au moins une partie (16) de la surface de ladite barrette (14), 15 caractérisé en ce qu'il comporte en outre une couche (40) en un quatrième matériau, ladite couche (40) étant interposée entre ladite partie de surface (16) de la barrette (14) et ledit revêtement de parement (30), ledit quatrième matériau ayant au moins des propriétés de liaison avec les deuxième et troisième matériaux. 20
2. 2. Elément de construction selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit quatrième matériau a en outre une propriété d'étanchéité fluidique.
3. 3. Elément de construction selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que ledit premier matériau est un matériau métallique.
4. 4. Elément de construction selon la revendication 3, caractérisé en ce que le quatrième matériau métallique est de l'aluminium.
5. 5. Elément de construction selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé 30 en ce que ledit deuxième matériau est du polyamide. 25
6. 6. Elément de construction selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite couche d'interposition (40) présente une épaisseur inférieure à une valeur donnée, pour qu'elle constitue une rupture de pont thermique.
7. 7. Elément de construction selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'épaisseur de ladite couche d'interposition (40) est au plus égale à environ 30ptm.
8. 8. Elément de construction selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le revêtement de parement (30) est une laque déposée à chaud.
9. 9. Elément de construction selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les premier et quatrième matériaux sont de l'aluminium et que le deuxième matériau est du polyamide. 15
10. 10. Elément de construction selon la revendication 9, caractérisé en ce que ladite couche d'interposition (40) présente une épaisseur qui est au plus égale à environ 30ptm pour constituer une rupture de pont thermique.
11. 11. Elément de construction selon l'une des revendications précédentes, 20 caractérisé en ce que ladite couche d'interposition (40) présente au moins l'une des structures suivantes : bande, amalgame, agrégat, multicouche, combinaison de ces bande, amalgame, agrégat, multicouche.10