-1- La présente invention concerne un dispositif pour mélanger et bloquer le tirage des dés de manière efficace, fiable, confidentielle et sûre, en évitant toutes possibilités de tricheries par quiconque (joueurs et spectateurs). Les dés sont un membre à part entière dans l'univers des jeux. L'essence des jeux de dés est le hasard, la chance. C'est donc une non intervention des hommes sur le résultat des dés qui assure le plaisir du jeu. Malheureusement les nombreux problèmes liés aux tirages de dés sont enclin à tous types de tricheries (actuellement la tricherie aux dés est discrète voire quasi invisible) et ce, à toutes les étapes (le mélange des dés, la lecture du tirage, sa confidentialité, sa conservation). Cette difficulté à percevoir la tricherie et à l'avérer (bien supérieure aux autres supports tels que les cartes à jouer), nuit à la crédibilité des jeux de dés, surtout lors de mises d'argent, tout en créant une ambiance tendue et suspicieuse. En conséquence les problèmes de jets de dés sont multiples : Les problèmes de tricheries : En premier lieu, le mélange des dés est souvent calculé (en plaçant et en remuant les dés de manière anticipé) ce qui entraîne un tirage faussé. Secondement, les modifications du tirage en touchant les dés à l'issue du mélange sont courantes. Troisième point, assurer la confidentialité de son tirage pour soi uniquement. Aujourd'hui cela est impossible sans suspicion de tricherie. En effet, soit tous voient et connaissent le tirage, soit le joueur le conserve secret mais avec la possibilité de modifier les dés. Enfin, il n'existe pas de système de blocage de dés permettant le retour ou la rétroaction sur un tirage réalisé car cela augmente le risque de donner du temps pour modifier le tirage volontairement (tricheries) ou pas. Notons les problèmes inhérents aux jets de dés : - A l'issue du mélange, les dés se retrouvent souvent en position bancale (les dés sont dits cassés ) ou superposés l'un sur l'autre, ou même hors de la surface prévue au jeu. Comme toujours il y a le risque pour les dés de sortir de l'aire de jeu ce qui annule le lancer, abîme les dés ou les perd. -2- Toutes ces situations empêchent la lecture et la recevabilité du tirage ce qui nuit à la dynamique du jeu et à son plaisir. Ces difficultés nuisent au développement et à l'invention de nombreux jeux de dés dans laquelle cette innovation trouverait son application.
L'enjeu est de rendre efficaces, sûrs, fiables donc crédibles et confidentiels les mélanges et les tirages aux jeux de dés. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients en répondant à un cahier des charges élaboré au regard de ces problèmes constatés : - aucun joueur ne peut toucher les dés à aucun moment, ni au cours du mélange ni lors de l'ouverture 10 de la boîte ; - le tirage est visible soit du lanceur uniquement, soit de tous selon les besoins du jeu ; - le tirage peut être regardé de façon répétée et rétro active, dans l'assurance d'être inchangé ; - tous les joueurs doivent pouvoir être certains que les dés sont libérés et se mélangent correctement ; - le dispositif doit être simple et rapide à manipuler ; 15 - le dispositif doit pouvoir posséder une dimension esthétique. Ainsi le dispositif de la boîte à dés (figure 1) comporte selon une première caractéristique, une boîte composée de deux pièces (1) et (2) s'emboîtant parfaitement l'une dans l'autre au regard des bords (8) et (9) les constituant. Aussi, les deux pièces (1) et (2) sont évidées de façon circulaires en leurs centres (5) et (4) constituant un espace vide cylindrique où viennent se placer les dés avec la troisième 20 pièce (3) au-dessus d'eux. De forme circulaire, la pièce (3) a pour caractéristique d'être translucide, solide et mobile afin de pouvoir coulisser de la pièce(1) vers la pièce (2), librement et uniquement par gravité. Elle est placée au centre de la boîte au-dessus des dés (5). Cette pièce coulissante a une double fonction. En premier lieu quand la pièce (3) est dans la pièce (1), elle sert à emprisonner les dés dans 25 la zone d'emprisonnement (4) entre le fond de la pièce (1) et sous la pièce (3), afin d'empêcher le tirage de se modifier. Cela rend les dés visibles quand la boîte est ouverte sans que quiconque ne puisse les toucher. -3- En second lieu, quand la boîte est renversée, la pièce (3) coulisse par gravité au fond de la pièce (2) libérant ainsi les dés dans la partie centrale cylindrique de la boîte appelée la zone de libération des dés (5). Le volume attribué aux dés se voit très augmenté ce qui leur permet de se mélanger au cours de leur chute vers la pièce (2). Comme ce mélange ne peut s'effectuer que la boîte fermée cela assure que personne ne voit ni ne touche les dés, donc ne peut intervenir sur le mélange. Quand la boîte est retournée à nouveau pour retrouver sa position de départ, les dés tombent à nouveau dans la zone d'emprisonnement (4) au fond de la pièce (1) avec la pièce (3) qui vient les plaquer. Le tirage est bloqué et toujours confidentiel. Il sera consultable en toute discrétion et à volonté sans possibilité de modification voulue ou fortuite.
Selon des modes particuliers de réalisation : Les zones d'emprisonnement (4) et de libération (5) dans la boîte où évoluent les dés peuvent constituer deux zones de diamètre en rapport avec le nombre et la taille des dés à mélanger. La partie inférieure de la pièce (1) peut comporter une surface plane et horizontale (6). - La pièce (1) peut comporter une partie centrale évidée selon trois diamètres différents, le premier est le plus petit, il concerne la zone d'emprisonnement des dés (4) ; le second correspond à l'accueil de la pièce (3), ce diamètre est légèrement plus grand que celui de la pièce (3), il sert de butée (7) à la pièce (3) dans la partie (1) ; le troisième forme la partie femelle (8) dans laquelle vient s'emboîter les bords mâles (9) de la pièce (2). La zone extérieure de rencontre des pièces (1) et (2) peut comporter un chanfrein (10). - La pièce (2) peut être creusée en son centre avec un diamètre identique à celui de la butée (7) de la pièce (1) donc légèrement supérieur à celui de la pièce mobile (3). - La pièce (2) peut comporter un bord mâle (9) qui vient s'emboîter dans la partie femelle (8) creuse de la pièce (1). - Les pièces (1) et (2) peuvent avoir leur partie intérieure avec des parois lisses (12). 25 - Le fond de la pièce (2) peut comporter un chanfrein (11) incliné par rapport aux parois. La pièce mobile (3) peut former un diamètre qui est inférieur et adapté au diamètre de coulissement constitué par les pièces (1) et (2) quand elles sont emboîtées. - La tranche (13) de la pièce mobile (3) peut avoir une épaisseur suffisante constituant une surface lisse de glissement. -4- La pièce (3) peut être taillée de deux chanfreins, l'un sur son bord supérieur (14), l'autre sur son bord inférieur (15).
Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin le dispositif comporte trois pièces (1), (2) et (3) indépendantes. Les pièces (1) et (2) forment un boîtier (figure 1) quand elles sont emboîtées l'une dans l'autre. La pièce (1) constitue la partie inférieure de la boîte tandis que la pièce (2) forme la partie supérieure de la boîte. La pièce (3) est translucide et mobile, elle trouve sa place dans la partie évidée 10 (5) au centre de la boîte. La pièce (1) a une base plane (6), elle est destinée à être en contact avec un support horizontal et lisse afin de rester stable. Elle est creusée en son centre de trois diamètres différents. Au centre, la partie la plus profonde avec le plus petit diamètre a pour but d'accueillir les dés. La partie au diamètre intermédiaire permet à la pièce (3) de coulisser et de trouver une butée (7) sur laquelle elle repose 15 quand la boîte est dans sa position initiale. La partie périphérique a le plus grand diamètre, elle est faite pour s'emboîter avec les bords (9) de la pièce (2). Un chanfrein (10) sur les pièces (1) et (2) vient faciliter l'ouverture de la boîte à la jonction des pièces (1) et (2). Ce chanfrein est situé sur le bord supérieur de la pièce (1) et sur le bord inférieur de la pièce (2).
20 La pièce (2) constitue la partie supérieure de la boîte. Elle est également creusée en son centre dans le prolongement de la pièce (1) du même diamètre, ce qui forme un cylindre vide au milieu de la boîte (la zone de libération des dés (5)) afin de laisser coulissante la pièce (3). Au fond de la pièce (2), un chanfrein (11) fait office d'arrêt à la pièce coulissante (3). Quand la boîte est renversée, ce chanfrein (11) permet à la pièce (3) qui est mobile de se caler au fond sans taper contre les parois lors du mélange de 25 la boîte. Alors seuls les dés sont mobiles et audibles dans la boîte. En périphérie, le bord mâle (9) de la pièce (2) est fait pour s'emboîter dans la partie femelle (8) de la pièce (1). La pièce (3) est composée d'un matériau translucide comme du verre ou du plexiglas. Elle permet de part sa masse de coulisser entre les pièces (1) et (2) à l'intérieur de la boîte dans sa partie -5- centrale évidée. Cette mobilité est rendue possible car le diamètre de la pièce (3) est inférieur à celui de l'espace intérieur (5) de la boîte. Quand la boîte (figure 1) est posée sur sa base (6), la pièce (3) emprisonne les dés dans la partie (4) de la pièce (1). Avec la pièce (3) au-dessus d'eux les dés ne peuvent plus se retourner. De même la 5 pièce (3) empêche tout contact avec les dés. Ainsi le tirage ne peut être modifié. Pour mélanger les dés, la boîte avec ses deux pièces (1) et (2) doit être renversée, la pièce (1) passe au-dessus de la pièce (2). De part sa masse, la pièce (3) bascule au fond de la pièce (2) libérant ainsi les dés. Les dés ont alors tout le volume intérieur de la boîte pour se mouvoir. Le joueur est sûr de la libération des dés en entendant et en sentant tomber la pièce mobile (3) au fond de la pièce (2). Dans 10 cette position, le joueur remue la boîte pour mélanger les dés comme il le souhaite. Les dés assurent, de manières audibles et sensitives, le mélange en tapant contre les parois lisses (12). Tous les joueurs peuvent les entendre. Le joueur renverse à nouveau la boîte afin qu'elle retrouve sa position initiale. La pièce (3) retombe dans la partie (1) en plaquant les dés dans leur partie de départ, la zone d'emprisonnement (4).
15 Là encore, le bruit des dés et de la pièce avec la sensation qu'elle procure lors de sa chute assure du blocage des dés dans leur zone d'emprisonnement. Le joueur peut alors discrètement ou publiquement, ouvrir la boîte pour regarder son tirage en toute confidentialité. S'il a besoin de refermer sa boîte puis de la rouvrir plus tard, le joueur est certain que son tirage n'a pas pu être modifié. De même, les joueurs autour du lanceur sont sûrs que le lanceur n'a pas pu 20 modifier son tirage ni à l'ouverture ni pendant le temps où la boîte a été refermée. Pour modifier le tirage la boîte doit être renversée à nouveau ce qui nécessite de la prendre en main, et de la secouer entraînant le choc des dés sur les parois et la pièce (3). Donc de manière visible et audible la tricherie serait simple, irréfutable et avérée. Ces effets sont prophylactiques à toutes tentatives de tricheries.
25 Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux mélanges des dés pour tous types de jeux de dés. 30